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 [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre...

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Mélissande
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Mélissande


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MessageSujet: [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre...   [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Icon_minitimeVen 11 Avr - 15:46

[1er mars, à l'hospice après la première bataille de Compiègne (1)]

mikiss a écrit:
Mikiss commenca à se reveiller
Un voile de brouillard était devant ses yeux
Sa tête tournée
Ou était t'elle?
Les souvenirs d'une bataille
Cet homme avec son épée frappant
Vers le coeur ,elle meurt puis se reveille.


Rooooo ben v'la que j'suis un fantôme alors

Le souvenir d'une voix qui etait venu la secourir
Et elle se souvint des paroles

L'épée a taper dans son medaillon c'est un miracle vite venait m'aider a la transporter

Mikiss sourit en pensant au médaillon de sa soeur
Elle etait toujours la pour l'aider
Même quand elle était loin

Le voile se dissipé
Tant de personne blessée
Mikiss faillit parler pour remonter le moral des victimes

Rooooo non pas aujourd'hui
Elle decida d'être égoiste aujourd'hui en ne s'occupant que de elle
Elle fermit le yeux et se détendit
Petitangelot a écrit:
La trêve sacrée du dimanche avait été salvatrice. Aucune bataille n'avait eu lieu jusqu'au lundi matin, laissant aux infirmiers le temps de sortir les rescapés du champ de bataille et aux aumôniers de donner la dernière bénédiction aux mourants et aux morts.

Depuis le samedi matin, Mélissande était revenue plusieurs fois à l'infirmerie. Jusqu'à sa dernière visite, Mikiss et Buccaneers étaient toujours inconscients. Les médicastres avaient donné un pronostic plutôt pessimiste, concluant avec ces mots: "On ne saura s'ils ont une chance que lorsqu'ils se réveilleront... s'ils se réveillent"! D'énervement, la chevalier avait failli empoigné et menacé le médicastre pour qu'il fasse plus qu'attendre qu'ils se réveillent, mais s'était finalement retenue pour le laisser filer, le visage effrayé de l'humeur noir qu'elle affichait.

Lundi matin, Mélissande revenait une nouvelle fois en espérant trouver ses lanciers éveillés. En s'approchant de la paillasse où se trouvait Mikiss, elle la voit couchée sur le dos toujours inconsciente, mais s'étonne du petit sourire apaisé qu'elle arborait. Et ses pommettes... le visage de la lancière avait joliment rosi abandonnant cette couleur blanchâtre qui rappelait trop celle de la mort. La chevalier se redresse d'un coup, cherche un infirmier et l'accoste pour lui demander s'il y avait du nouveau à propos de l'état de la lancière. L'homme, occupé à amputer la jambe d'un soldat inanimé, ne semblait pas vouloir ne fusse que réfléchir un instant pour répondre à la chevalier. Ni une ni deux, Mel l'empoigne par le col sans le soulever le forçant à suspendre son office et à la fixer avant de répéter la question:


Je vous ai demandé s'il y avait du nouveau à propos de cette lancière!!

Alors qu'elle pointait du doigt Mikiss, elle voit que celle-ci remue et se retourne pour se coucher sur le coté! Mélissande lâche l'infirmier et revient à pas rapide près de la jeune femme pour constater avec plaisir qu'elle n'était plus inconsciente mais tout simplement endormie!
La chef de lance s'assoit alors à coté, croise les bras sur sa poitrine, regardant avec soulagement la jeune femme dormir, attendant qu'elle se réveille pour lui adresser quelques mots.
mikiss a écrit:
Mikiss ouvrit les yeux
Toujours se voile devant les yeux
Elle sentait une brulure si forte en haut de sa poitrine
La fiévre etait revenu ,elle marmonna


M'en fout j'suis en vie

Sa gorge était sêche ,et elle grimaca ,le fait d'essayer de parler reveillé la douleur.

Elle faillit se replonger dans son sommeil
Mais une présence familiére la forca a se tourner
Son coeur s'emballa


Rooo Auda?

Son esprit était si embrouillée
Auda non elle ne pouvait être la
Des larmes coulérent sur ces joues
Cet odeur roooo oui
Le parfum de Mel ,sa chef était la,
Elle n'avait jamais voulu lui dire pour ne pas se faire disputer
Mais Mel avait toujours cette charmante odeur d'écurie.
Mikiss sourit
Elle en était sure c'etait Mel
Par reflexe elle voulut se redresser pour la saluer
Mais elle ne put juste que raler ,car sa blessure lui interdit immediatement tout mouvement .
Elle aurait tant voulu lui dire a quel point elle était désolée de ne pas avoir etait plus forte.
Mais aucun mot se sortit de sa gorge.
Elle laissa couler de nouveau ces larmes
Petitangelot a écrit:
Mélissande s'était assoupie au chevet de Mikiss. La chevalier ne l'entend pas marmonner mais se redresse d'un coup, reprenant ses esprits lorsqu'elle se tourne. Sourire qui apparait instantanément en apercevant les yeux ouverts, même fatigués, de la lancière.
Elle voit des larmes couler le long de ses joues. Cette tristesse et ce repentir dans les yeux... Mel lui offre un regard attendri et réconfortant tout en lui essuyant les larmes du plat de son pouce.


Chuuuut! Calme-toi, ça ne sert à rien!

Quel moment de calme heureux que de laisser quelques secondes s'écouler juste à profiter du réveil tant attendu, annonciateur de début de convalescence et de rétablissement.

Repose-toi... et laisse le reste de coté!
efge a écrit:
On vint le chercher pour examiner une blessée. Il prit le temps d'un examen complet avant d'ôter les pansements provisoires que de bonnes volontés avaient posés sur les blessures de la femme.

Il chercha les traces d'infection... Sur les bords d'une vilaine blessure, la peu bleuissait déjà.


- Il faut cautériser, murmura-t-il comme pour lui-même

On l'entendit, on amena vers lui un brasero sur lequel rougissait un fer

- Laudanum!
- Il n'y en a plus, lui fut-il répondu.

Il eut un rapide mouvement des lèvres. Cautériser à vif, la dame tiendrait-elle le coup?


- C'est ça ou la tombe, maugréa-t-il entre ses dents. Tenez-là bien!

La chair grésilla sous la morsure du fer rouge. Le corps de la dame se tendit comme un arc, puis elle s'amollit comme une poupée de chiffons.

- Evanouie, c'est ce qui pouvait lui arriver de mieux, souffla EFGÉ aux deux personnes qui l'assistaient.

Il termina l'opération. Au moins, maintenant, avait-elle une chance.
Petitangelot a écrit:
Un grésillement un peu plus loin, un gémissement de douleur qui s'éteint dans un râle... Mélissande se redresse d'un coup, tourne la tête pour apercevoir un homme (Efge), un fer chauffé au rouge en main, fumant encore de l'eau de la peau sur laquelle il venait de l'appliquer. Un instant d'immobilité à observer la jeune femme évanouie, le soigneur qui la regardait désolé et résolu à la fois.
Tenue droite de la chevalier qui fixe le soigneur, bref regard empreint de cette même désillusion, de cette résignation pour ce qui doit être fait à tout prix...
Mélissande se penche à nouveau vers Mikiss et lui glisse à l'oreille d'un ton doux, comme celui d'une mère pour sa fille (les deux jeunes femmes avait pourtant à peu près le même âge, peut être Mikiss était elle un peu plus âgée):


Je reviens!

La louve s'approche du soigneur (Efge) alors qu'il reposait le tison dans les braises. Elle l'accoste en désignant d'un signe de la tête la paillasse où était couchée Mikiss. La lancière ne pouvait l'entendre de là.

Vous êtes-vous occupée d'elle? Est-elle capable de se remettre?
mikiss a écrit:
Mikiss écouta les paroles réconfortantes de Mel
Elle sentit ses doigts sur sa joue.
Une douceur surprenante.
Mikiss avait toujours pensé que Mel était dure comme Manouella.
Elle se mit a penser a Manou
Oui aprés tout Mel était comme Manou dure quand il le fallait ,mais incroyablement humaine.

Mikiss cessa de pleurer
Elle profitée de cette tendresse qui lui manquait tant.
Sa poitrine la faisait tant souffrir mais elle preferait ignorer la douleur ,ne pas la montrer.
La main fraiche de Mel sur sa joue brûlante
La fièvre était toujours la,son corp etait moite ,des frissons la traversée.

Mel se pencha sur elle et lui dit qu'elle revenait.

Mikiss sentait son esprit repartir
Elle ne voulait pas retomber dans son sommeil
Elle devait rester lucide
Elle voulait encore avoir encore la présence de Mel prés d'elle.
Elle sentait la peur l'envahire ,la peur de rester seule,de mourrire seule.

Mikiss pria pour ne pas rester seule
Elle tremblée de peur et ne sombré pas

Une voix attira son attention
Son esprit essayé de retrouver de ou elle la connaissait
En caserne oui cela devait être une louve

Rooo Oui Belphegore
Mikiss pensa de quelle maniére elle avait parler à Belphegore


Je voulais pas mourrir seule ,Seigneur ,mais je voulais pas que l'on me tue tout de même

Mikiss malgrés la douleur sourit au souvenir de sa rencontre avec ce medecin qu'etait Bel
Buccaneers a écrit:
Buccaneers se réveilla enfin après toutes ces journées de convalescence dans l’hospice de Compiègne, résultat de la guerre contre les artésiens. Il ne savait pas combien de jours s’étaient déroulés depuis son dernier moment d’éveil. Il ne savait pas qui avait finalement gagné la guerre. Il ne savait pas si ses amis d’Argonne étaient encore vivants. Qu’était-il arrivé à Melissandre, à Mikiss, qu’était-il arrivé à sa marraine Beeky à tous les Roses engagés dans la guerre. Il se posa plusieurs questions concernant ses amis. Il tenta de se lever un peu pour voir qui occupait les lits voisins, il eu le temps de voir Mikiss et Beeky et se laissa retomber ressentant une douleur atroce sur son côté droit. Il appela l’infirmière la plus proche pour savoir si elle avait des nouvelles de Dria, sa fidèle jument. Elle lui répondit qu’ils avaient retrouvé son cadavre non loin de mon point de chute. Non, pas vrai, elle était morte après tous les services qu’elle lui avait rendue, une larme coula sur la joue de Bucca. Il demanda ensuite si quelqu’un avait des nouvelles de son amour, de sa Lélie qui était supposée arriver d’un jour à l’autre sur son lit d’hôpital. Personne ne pouvait lui répondre. Il avait tant espérer la voir, peut-être était-elle encore prise aux douanes, aux frontières champenoises, ce qui signifiait que la guerre n’était pas terminée, il pensa aussitôt aux autres champenois qui tomberont comme lui dans la bataille, aux familles qui seront détruites, aux blessés, aux morts qui seront ajoutés à cette longue liste. Il n’avait qu’un souhait se remettre sur pied le plus vite possible pour pouvoir faire subir aux artésiens ce qu’il avait vécu. Il repensa à se réarmer car il se souvint avoir perdu son bouclier et son épée dans la guerre.
Petitangelot a écrit:
Le soigneur (Efge) n'a pas le temps de lui répondre de Kyllie, que Mel n'avait pas encore aperçue avant, les aborde et emporte le soigneur avec elle. La chevalier suit du regard la scène. Jugeant l'abordage de la femme particulièrement déplacé, elle ne réagit pourtant pas, réaliste quand à la tension générale qui éprouvait les nerfs de chacun.

Mélissande se retourne pour rejoindre Mikiss lorsqu'elle voit quelques paillasse plus loin Bucca qui se redressait avant de choir à nouveau en grimaçant. Elle s'approche de lui, particulièrement soulagée de voir ses deux lanciers afficher signes de vie.
Elle arrive auprès de Bucca alors que l'infirmière avec laquelle il avait échangé quelques mots s'éloigne.


Salut, Bucca... Contente que les anges ne soient pas assez beaux que pour que tu restes avec eux!

Raillerie sympathique, témoin d'un certain réconfort.
Le lancier semblait touché de ce qui lui était arrivé tout autrement que Mikiss. Lui semblait particulièrement rageur et impatient.


Calme-toi... Vous avez la chance qu'Aristote juge que vous avez encore des choses à accomplir... Alors repose-toi!

Je vais rejoindre Mikiss là un peu plus loin, elle a repris connaissance un peu avant toi.
termine-t-elle en lui indiquant de la tête la direction. Je reviendrai ce soir.

Puis elle s'éloigne et s'assoit à nouveau aux cotés de Mikiss après avoir emporté au passage un seau d'eau claire dans laquelle trempait un tissus.
Elle saisit le chiffon, le tort pour en retirer l'excès d'eau puis l'utilise pour rafraichir le visage de la convalescente. Mikiss semblait si apeurée de sa situation. Mélissande avait l'impression de se voir il y a quelques années...


Calme-toi... lui murmure-t-elle presque.
mikiss a écrit:
Calme toi
Ces mots de Mel lui faisait du bien
Mais pourquoi ce voile devant les yeux,elle ne pouvait la voir
Sans doute la fiévre et cette douleur au niveau de son coeur
Elle sentait la plaie qui lui lancée tant.


La fiévre lui faisais voir des choses si affreuse

Sa soeur qui s'enfuyait et ne voulais plus la voir
Ces filles qui ne la reconnaissait pas
Et Faster qui venait crier sur elle
Manouella même elle se moquait de sa manière de se battre
Tout le monde lui tournait le dos
Tout ces amis la fuyait
Elle était de nouveau seule

Mikiss s'agitait ,se plaignait, elle voulait sortire de se cauchemard


Calme toi

Ces mots lui faisait tant de bien
Ce n'était qu'un cauchemard
Elle devait se réveiller et écrire a ces amis
Elle n'était pas seule


Calme toi

Si seulement elle le pouvait
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Mélissande
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MessageSujet: Re: [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre...   [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Icon_minitimeVen 11 Avr - 15:48

[1er mars, à l'hospice après la première bataille de Compiègne (2)]

Super Médicastre a écrit:
Alors que le combat avait eu lieu à Compiègne, SM (Super Médicastre) revenait tranquillement de Sainte-Menehould avec sa dernière récolte. Tout ses hommes et femmes morts au combat cela ne faisait que renforcer la colère qu'il avait pour ses artéchiens de malheur.Qu'il aille pourrir en enfer !!! pesta-t-il quand il vit une lancière étendit au sol mais morte.

Il continua donc et arriva à l'Hospice, il fallait qu'il aille aider. Une fois là bas, l'odeur de mort, les cri de douleurs et la vue de ses combatants lui tirailla les tripes. Il regarda une Dame près de ce qui avait du être une soldate, il chercha quelqu'un qui ne serait pas soigné.

Il vit au loin une charmante jeune Donzelle auprès d'une Donzelle tout aussi jolie. Il ajusta ses habits et s'approcha d'elle. La première avait l'air en bonne santé à première vue, la deuxième par contre avait des sueurs dans les conditions d'hygiène actuelles cela ne présageait rien de bien.


Bonjour Dames, je me nomme Su ... Asklépios. Je suis médicastre pour les pauvres et je vous offre mon aide.

Il regardait attentivement la blessé.
mikiss a écrit:
Mikiss entendit la voix d'un messire

Elle essaya d'ouvrir les yeux et si s'etait;........
Avait-elle les yeux ouverts
Elle ne voyait rien
Un flou l'entourée ,un flou de la vue de l'esprit.
Une réaction d'orgueil la fit se redresser.

Se redresser de si peu
La douleur la foudroya
Un rale sortit de sa gorge
La douleur devenait insuportable

Elle tenta de voir ce qui l'entourée inutile ,elle n'y arrivais pas.

Elle se mit à comprendre la phrase du médicastre

Médicastre pour les pauvres

Mikiss ne put s'empecher de parler


J'suis pas pauvre .......J'suis riche de caractére na

Mikiss grimaca ,mais etait heureuse d'entendre ces propres paroles

Elle souffrait si fort mais sourit tout de même au plaisir d'avoir reussit à parler
Petitangelot a écrit:
Mel avait continuer d'éponger le front de Mikiss, essayant de faire baisser un peu la fièvre au contact du linge humide. Mais la lancière divaguait maintenant sans interruption, se débattant avec elle ne savait quel cauchemars.
Et les médecins qui ne suivaient pas! Visiblement Mikiss n'avait pas encore été occultée de manière attentive: elle portait encore ses vêtements sales justes suffisamment ouvert que pour montrer qu'on s'était juste contenter de jeter un oeil sur la blessure.

Elle rince une dernière fois le chiffon dans le bassin d'eau le place soigneusement sur le front de Mikiss avant de saisir sa dague et de déchirer la chemise de la lancière pour lui dégager le torse en entier... le sang coagulé maculait le buste de la jeune femme. On s'était contenté de nettoyer le contour immédiat de la plaie, d'y verser une lotion quelconque sans doute pour désinfecter un minimum avant de la couvrir d'un cataplasme. "D'un cataplsame!? C'est tout?" Les médecins pressés par le temps s'étaient surement détournés pour s'occuper de cas plus grave... pour finalement ne jamais revenir sur le cas de Mikiss.

Rha! La chef de lance n'en peut plus... elle n'avait peut-être pas la formation d'un médecin, mais elle avait appris les rudiments et avait déjà pratiquer des sutures sur deux personnes avec succès.
Elle commence à s'appliquer au nettoyage du buste lorsqu'elle se fait accoster.


Super Médicastre a écrit:
Bonjour Dames, je me nomme Su ... Asklépios. Je suis médicastre pour les pauvres et je vous offre mon aide.
Mélissande se retournevers le nouveau venu, le dévisage de la tête aux pieds avant de répondre aux salutations.

Bonjour... vous tombez à pique! Je viens de me rendre compte que la plaie n'a pas été suturée ni même cautérisée! Il faut la nettoyer au plus vite avant que la gangrène ne l'entraine! En pleine poitrine, il n'y aurait rapidement plus rien à faire...

Un bref instant de réflexion par rapport à ce qu'elle venait elle-même de dire.

Et ça... il n'en est pas question! Le ton de la voix était agacé, inquiet et foncièrement résolu à remuer ciel et terre pour que Mikiss récupère!
Et voilà que celle-ci dans ses délires se relève dans un sursaut, faisant suinter les croutes qui s'étaient à peine durcie autour de la plaie.


mikiss a écrit:
J'suis pas pauvre .......J'suis riche de caractére na
Mélissande l'empoigne par les épaules et la recouche vite fait pour tenter de la calmer. Malgré la tension environnante, la chevalier se force à adopter un ton calme et rassurant.

Mikiss... Détends-toi... Laisse nous faire...
Tu vois devant toi!? Ce magnifique champ en fleurs? Qui ne voudrait pas aller s'y coucher pour profiter des rayons du soleil? Et si tu t'y allongeais le temps que je vienne te chercher? Sens comme la chaleur te fait du bien!...


Non, la chef de lance ne divaguait pas autant que sa lancière. Elle tentait juste de lui suggérer un songe pour tenter de la calmer. Mais "l'outil" était à double tranchant: vouloir calmer un blesser en l'invitant presque à s'endormir risquait de l'envoyer en plein coma, peut être irréversible.
Mais il fallait cependant faire avec les moyens du bord et tout devait être tenté. Mélissande se retourne vers celui qui s'était présenté comme Asklépios.


Aidez moi rapidement à nettoyer cette plaie pour tenter de refermer les chaires encore vivantes et saines!

Trop occupée sur le cas de sa lancière, Mel n'avait pas fait attention à l'arrivée de Bel qu'Aimelin venait de rejoindre. Elle se redresse, fait le tour de la couche pour laisser de la place à Asklépios et pouvoir travailler ensemble sur le corps maintenant immobile de Mikiss.
mikiss a écrit:
Mikiss sentit des bras la plaquer
La douleur la rendée folle
Elle perdit tout ces repéres
Qui la brusquée ainsi ,
Une ennemi était venu la tuer
Il voulait la faire souffrire


Petitangelot dit:

Citation :
Mikiss... Détends-toi... Laisse nous faire...
Tu vois devant toi!? Ce magnifique champ en fleurs? Qui ne voudrait pas aller s'y coucher pour profiter des rayons du soleil? Et tu t'y allongeait le temps que je vienne te chercher? Sens comme la chaleur te fait du bien!...


Ces paroles si douce dite par une fée

Un champ de fleurs ,du soleil cette douce chaleur
Une main la tiens
Elle regarde sa main Auda est la lui souriant
Des bruits de rire
Rooooo Lancelot et Arwen qui rient ,ces deux anges sont la
Une main plus dure et plus forte se pose sur son épaule
Elle se retourne et sourit à son amour
Tout ce qu'elle aime le plus au monde est la avec elle
Elle se détend et sourit........



Mikiss est a présent couchée sur son lit
Un leger sourire sur son visage
Elle a les yeux ouverts ,le regard fixe
Sa respiration est tres faible
Elle ne bouge plus et attend ....
Petitangelot a écrit:
Mikiss se détend enfin et semble rêver maintenant calmement. Gros contraste! Et mauvais pressentiment de la chef de lance qui ne voyait pas ces sautes d'humeur délirants d'un très bon oeil.

Et bien quoi? C'est pour aujourd'hui? dit-elle peut-être un peu trop sèchement à Asklépios qui n'avait pas encore bronché.

Bien qu'elle s'appliquait à des gestes sûr et efficaces, on sentait clairement la tention anxieuse qui s'était emparée d'elle.
Avec beaucoup de soin mais sans trainer, elle nettoie le torse de Mikiss qui retrouve une couleur plus humaine. Sans se poser de question la louve se penche alors sur la plaie en elle-même, pose ses doigts sur les bords de celle-ci avant de les faire bouger légèrement pour s'assurer qu'aucune saleté n'était restée à l'intérieur.
Un gémissement douloureux de Mikiss... Mel cesse, pose sa main sur son front pour l'apaiser à nouveau. Doucement elle lui parle encore sans savoir so elle l'entendrait.


Doucement, ma belle... On va s'occuper de toi!

Mélissande se redresse à coté de la couche de Mikiss, fait un tour d'horizon de l'hospice pour y trouver de l'aide ou du matériel. Elle entrevoit alors le brasero que le soigneur avait utiliser tout à l'heure pour cautériser la blessure d'une jeune femme. Mel contourne quelques paillasse, s'en empare et aperçoit au passage quelques crochets à suture et une pelotte de fil épais qu'on avait laissé sur la table voisine. Hop, elle embarque le tout et revient auprès de la blessée.

A genou à coté de la couche, Mel s'arme du fil et du crochet pour commencer à recoudre la blessure qui ne saignait plus depuis un moment.


Tirer légèrement sur ses flan vers la plaie pour en rapprocher les bord et me faciliter la tâche! dit-elle à Asklépios

Une profonde inspiration... et la chef de lance met plus d'une demi-heure pour achever le travail du mieux qu'elle peut. Dieu, qu'elle exécrait ce genre de mal, tout en étant viscéralement et nécessairement obligée de tenter quelque chose! Manouella, le duc Kurt... et maintenant Mikiss!
Soupire expirant lorsqu'elle termine et descend sur ses genoux pour s'assoir sur ses pieds. Bref instant sans bouger à regarder le fil tressé dans les chaires de la lancière, puis à observer son visage endormi qui avait à peine broncher pendant qu'elle opérait.
Puis le regard toujours fixé sur les traits de Mikiss, une voix monocorde un peu absente, comme si elle donnait des consignes à un autre ou à elle-même...


La suture doit rester propre et telle quelle un ou deux jours pour laisser l'opportunité aux liquides suintant de s'écouler...
Elle devra ensuite commencer à cicatriser... Il ne faudra cautériser que dans le cas contraire.


Petit sursaut de détermination, Mel se redresse à genou et bande le torse de l'inconsciente, serrant convenablement le tissus. Un bras qui se tend pour saisir la couverture qui avait été abandonnée sur la couche voisin maintenant libre de son occupant qu'on avait emporté après son décès. Couverture étendue sur Mikiss. Une main qui se pose à nouveau sur son front. A nouveau, une voix plus douce qui se veut réconfortante.

Courage, ma belle! C'est maintenant que tu dois te battre corps et âme! Repose-toi... je reviens te voir bientôt!

Mélissande lui caresse le front du bout du pouce avant de se relever et de se diriger vers la sortie. Au passage, prendre des nouvelles de Bucca qui se remettrait un peu plus facilement. Aucun regard pour les autres blessés qu'elle ne connaissaient pas.
Une fois dehors, Mel s'approche d'un tas de malles qui attendaient là qu'on les rentrent. Elle s'appuie sur le rebord de la deuxième, à hauteur de sa taille, baisse le menton de dépit, se penche en avant comme pour se laisser aller et tenter de se calmer... mais se redresse brusquement et shoote dans la malle du dessous.


Han!

Expression de rage impuissante, de reproche par rapport à ce qu'ils vivent ici...
Il fallait à présent attendre de voir... chose qui énervait la louve tout autant que d'essuyer des coups.
"Toujours créer l’évènement, ne pas l’attendre, ni le subir !" Mots qui lui reviennent en mémoire.
Elle se laisse tomber assise sur une malle et laisse son regard trainer sur les gens qui passent, courent, s'interpellent, crient, gémissent...
Petit pincement de douleur dans sa main gauche bandée.
Super Médicastre a écrit:
Aslé avait toujours préféré regarder avant d'agir afin de prodiguer les meilleurs soins. Alors qu'il allait se mettre au travail ...

Citation :
Et bien quoi? C'est pour aujourd'hui?

Impatience quand tu nous tiens, tu fais des ravages. La jeune femme partie puis revint et se mit a suturé la jeune femme. Espérons que le sang infecté, car il l'était, n’allait pas se repende pas à l'intérieur du corps de la pauvre. Les Sangsue fraichement ramassé aurait fait des merveilles mais bon, c'était son amie pas la sienne.

Citation :
Tirer légèrement sur ses flan vers la plaie pour en rapprocher les bord et me faciliter la tâche!

Asclé s'exécuta à contre coeur. Une fois fini, la femme partie. Asclé s'approcha de la jeune femme et fit une petite prière. Puis il s'en alla, il reviendrait voir si tout allé bien. Le sort de la jeune femme était désormais scellé ... enfin ficelé.
mikiss a écrit:
Mikiss couchait sur son lit, noyée de sueur, respirait lentement.
Son souffle était pratiquement inaudible.
Elle ne bougeait plus depuis plusieurs heures déjà.
Son visage était calme, sa peau avait la couleur du lait, mais semblait devenir transparente..
Ses veines ressortaient bariolant son visage.
Sa tempe bougée au rythme des mouvements de son cœur, lent et irrégulier.
Son esprit c’était réfugié dans son champ fleuri.


Elle délirait :

Un champ de fleur ou il y’avait Auda qui lui tenait la main.
Ses filles riantes couraient en face d’elle.
Dire qu’elle ne les avait pas vus faire leurs premiers pas.
Une source devait passer dans ce champ,
Car elle entendait son doux murmure.
Une main forte était posé sur son épaule.
Elle n’avait pas besoin de se retourner pour savoir qui il était.


Elle aurait bien bu à cette source car elle ressentait une soif surprenante.
Le soleil devenait plus fort sur elle, et la chaleur commencée à la gêner.
Une légère douleur se fit ressentir à gauche de sa poitrine.
Elle regarda et vit une fourmi posée sur elle.
Une fourmi oui comme dans ce champ de bataille.


Mikiss recommença à trembler et à remuer

Petitangelot dit:

Citation :
Et bien quoi? C'est pour aujourd'hui?

Des bruits l’entourés, elle tourna la tête et ne réussit plus à voir son
champ fleuri.

Des gémissements sortis de sa gorge


Petitangelot dit:

Citation :
Doucement, ma belle... On va s'occuper de toi!

Lancelot et Arwen avaient disparu, ainsi que sa sœur elle ne ressentait plus sa présence.
Son épaule n’était plus en contact avec cette main si rassurante.


Petitangelot dit:

Citation :
Tirer légèrement sur ses flan vers la plaie pour en rapprocher les bord et me faciliter la tâche!

Elle ouvrit les yeux, un voile était présent des formes l’entourées.
Une douleur atroce lui tenailla la poitrine.
Des voix se firent entendre, elle ne comprenait pas ce qu’elles disaient.
Une odeur de putréfaction l’assaillit.
En enfer elle était en enfer.


Ces yeux lui brûlaient, elle les referma
Une image lui vint un champ au loin.
Elle essaya d’y courir-il se rapprocha.
Sa douleur s’estompa cette odeur aussi.
Le bruit qu’elle entendait était des rires.


Petitangelot dit:

Citation :
Courage, ma belle! C'est maintenant que tu dois te battre corps et âme! Repose-toi... je reviens te voir bientôt!

Un champ de fleur ou il y’avait Auda qui lui tenait la main.
Ses filles riantes couraient en face d’elle.
Dire qu’elle ne les avait pas……………….


Mikiss redevint immobile des larmes coulaient le long de ces joues.
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MessageSujet: Re: [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre...   [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Icon_minitimeVen 11 Avr - 16:04

[Quelques jours après le 1er mars, à l'hospice de Compiègne (1)]


Petitangelot a écrit:
[Quelques jours plus tard (un ou deux... ou trois...ou...^^)] [petit pas en avant dans le temps pour varier les plaisirs Very Happy]

Mélissande revenait à l'hospice comme chaque matin et chaque soir depuis la bataille. Depuis lors, elle répartissait son temps entre la veillée de ses lanciers blessés, les tours de garde dans le campement et les environs, l'entretien de son équipement, les contacts avec ses soeurs qui allaient bientôt rejoindre Compiègne... et quelques rares moments de détente à la taverne le soir ou dans sa tente. Moments plutôt... sucrés.

C'est le visage calme mais songeur qu'elle revient aujourd'hui vers l'hospice. Tout en avançant d'un pas détendu mais assuré, elle frottait la paume de sa main gauche bandée avec les doigts de sa main droite, comme si quelque chose la démangeait.

Entrée dans le bâtiment, la chef de lance ne se rend pas de suite auprès de Mikiss mais s'assoit sur un tabouret en même temps qu'elle s'empare d'un ciseau posé sur la table voisine. Elle retire progressivement le bandage de sa main. Aucune trace de sang, le tissus n'était souillé que de poussières. Elle dépose distraitement le tissu en boule sur la table et observe la paume de sa main. Il s'agissait en fait d'une blessure plus ancienne que la bataille de Compiègne. Une belle et très fine cicatrice lui traversait la paume, perpendiculairement à l'axe du bras. Par la mobilisation pour la défense de Compiègne, la chef de lance n'avait pris le temps de retirer les fils de suture lorsqu'elle aurait dû, c'est-à-dire une grosse semaine après leur pose. Cela faisait maintenant près d'un mois qu'elle les avaient à la main et la peau s'était tant refermée autour du crin que le corps intrus commençait à l'irriter.

Armée du ciseau, la jeune femme sectionne chaque segment visible, abandonne le ciseau puis tente de retirer les morceaux un à un. Mais ils étaient si bien ancrés dans les chairs qu'à une main, elle était obligée de forcer, maltraitant la peau rose fraichement refermée. Serrant les dents, très concentrée sur ce qu'elle faisait, elle tentait de retenir la peau à l'aide du majeur et de l'annulaire tout en tirant sur le fil pincé entre le pouce et l'index.
mikiss a écrit:
[Quelques jours plus tard (un ou deux... ou trois...ou...^^)]

Mikiss enervée par ce bruit de pas et de mouvements ouvrit les yeux
Sa gorge était séche
Une douleur sur sa poitrine la fit grimacer
Tiens elle voyait se voile qui l'avait si souvent embetté etait parti
L'odeur de l'hospice lui était toujours aussi désagréable
Des plaintes parvennaient jusqu'a elle.
Elle ne voyait personne au dessus d'elle
Elle aurait pu tourner la tête mais n'en eu pas envie.
Elle ouvrit la bouche pour s'assurer qu'elle pouvait encore parler


Rooooooo même pas d'eau dans cette boutique?

Elle sourit légerement d'entendre sa propre voix
Aimelin a écrit:
[Quelques jours plus tard (un ou deux... ou trois...ou...^^)]

Aime s'était affairé à ce que lui avait demandé Bel... Passé maitre en broyage de graines, il avait entretenu les feux pour l'eau bouillante et mis des linges à bouillir pour que les médicastres et infirmières ne manquent de rien.
Il se rendait utile du mieux qu'il pouvait et courait souvent un peu partout.

Il avait plié un linge désinfecté soigneusement et allait l'apporter à Bel, au cas où elle en ait besoin.
Il la repéra en entrant et la vit occupée auprès d'un blessé.

Il se dirigea vers elle, s'écarta un peu pour laisser passer une femme qui portait une bassine, contourna un blessé qui boitait devant lui et fila vers Bel ....quand il s'arrêta.
Se retournant il regarda la jeune femme assise sur le tabouret auprès duquel il venait de passer à quelques pas derrière lui.


Mel ?

Elle était penchée sur sa main... et se demandant ce qu'elle faisait il s'approcha d'elle.
Petitangelot a écrit:
[Quelques jours plus tard]

"Et de un!" Dix minutes... Il avait fallu dix minutes à Mel pour parvenir à retirer le premier morceau. Elle n'était pas prête d'en être débarrassée! Distraitement, tout en restant concentré sur le deuxième brin qu'elle tentait d'enlever, la jeune femme déporte ses jambes sur le coté pour laisser passer quelqu'un qui passait devant elle. Elle ne remarque pas que la personne en question s'arrête et se retourne vers elle.

Aimelin a écrit:
Mel ?
Surprise, elle relève la tête d'un coup. Il lui faut une petite seconde de réflexion pour sortir de son ébahissement et reconnaitre Aimelin. Sourire en coin, confus... la main toujours paume ouverte vers le haut, piquetée des brins de crins sectionnés.

Bonjour, Aim!

Regard interrogateur du jeune homme. Mel essaie de se justifier en tentant un brin d'ironie.

Hum... oui, comme tu vois... cette ancienne suture me donne du fil à retordre!

Elle se repenche alors sur sa main, tirant à nouveau sur un brin pour tenter de l'extraire... et faire comme d'habitude: prouver qu'elle sait se débrouiller toute seule.
belphegore a écrit:
Cela faisait maintenant 10 jours que Belphegore était arrivée à Compiègne...

Elle avait passé cette longue semaine à l'hospice, laissant la responsabilité aux autres soldats de faire les rondes aux alentours de la ville et de surveiller le campement.

Elle avait continué à bander, sutturer, couper, remettre en place, amputer, cautériser....

N'avait pris que très peu de repos, assise dans un coin, à même le sol, ou sur une paillasse libérée de son occupant, ou sur une chaise, la tête posée sur son avant-bras.

Elle avait voulu rester avec les malades, surveiller leur état, pouvoir réagir dès la moindre inflammation ou risque de gangrène.

Du coup, elle était très pale, amaigrie, des cernes sous les yeux, les traits tirés, les cheveux emmélés et les vêtements salis de différentes souillures.

Elle avait été aidée efficacement par Aimelin, qui venait chaque jour la rejoindre, après son tour de ronde.

Elle était à genoux, penchée sur le soldat dont dernièrement elle avait remis le coude en place, alors que celui-ci était démis.Elle enleva l'attelle, fit bouger l'articulation lentement:


"Bon, apparemment, tout va bien.....Je vous enlève cette attelle, mais ne bougez pas le bras pendant....."

Elle s'était relevée, se remettant sur pied, quand soudain, ce fut le trou noir....De petits papillons blancs dansèrent devant ses yeux, puis tout tourna autours d'elle, les murs se rapprochèrent d'elle, puis le plafond se retrouva à ses pieds, les gens se mirent à danser une gigue folle...

Elle essaya de se rattaper à un mur, mais ceux-ci tournaient trop vite...

Elle s'effondra à terre, épuisée.
Aimelin a écrit:
Aime avait rejoint Mel et s'agenouilla devant elle... elle avait déjà enlevé un point mais d'une seule main ce n'était pas chose facile. Il la regarda puis regarda sa main.

Laisse moi t'aider... promis je serai la douceur même.

Petit sourire pour la taquiner et la faire sourire à son tours.

Il la regarda .. il la connaissait assez pour savoir qu'elle aimait bien se débrouiller seule, mais elle risquait de se blesser un peu plus... il avait déjà enlevé des points de suture et il avait toujours fait attention.


Je te les enlève et après je vais finir d'aider Bel.. elle a l'air épuisée aussi. C'est tellement dur de voir tout ça il y a tellement à faire.
Petitangelot a écrit:
Aimelin a écrit:
Laisse moi t'aider... promis je serai la douceur même.
Mélissande sourit, appuie son coude gauche sur son genou pour présenter la main à Aim agenouillé devant elle. Elle lui rend son regard ironique en lui disant:

Un homme à genoux devant moi!?... ça devrait m'arriver plus souvent ça!

Elle rit légèrement alors qu'Aim saisit sa main et s'applique à enlever les fils.

Aimelin a écrit:
Je te les enlève et après je vais finir d'aider Bel.. elle a l'air épuisée aussi. C'est tellement dur de voir tout ça il y a tellement à faire.
Humeur qui redevient songeuse de se rappeler l'environnement dans lequel ils sont. Mel regarde Aim extraire le premier bout de file avant de relever la tête.

Mais!? Que...?

La chef de lance avait relevé les yeux juste au moment où un peu plus loin, Bel zigzagait, visiblement chancelante, avant de s'écrouler.
D'un bon, Mel se redresse et plante Aim sur place pour accourir près de la médicastre.


BEL!

Elle s'agenouille auprès d'elle, la retourne doucement et jette un coup d'oeil sur tout son corps pour vérifier qu'elle ne s'était pas blessée en tombant. La médicastre avait eu au moins la chance de s'évanouir sur place en ne cognant que le mou d'une paillasse.
Aussi inerte qu'un pantin, Bel ne réagit pas au contact de la chef de lance.


Quelqu'un pour m'aider! réclame-t-elle alors qu'elle passe ses bras par dessous les aisselles de Bel pour la porter sur une couche libre un peu plus loin.
Une fois l'inconsciente allongée, Mel lui retire ce qui servait d'oreiller de sous sa tête pour le placer sous les jambes afin de les remonter légèrement par rapport au reste du corps (ramener le gros de la circulation vers le tronc et la tête).
Du dos de la main, Mel jauge la consistance et le toucher de la joue de Bel... particulièrement pâle!


Avec tout ce travail, on atteint vite les limites de l'épuisement... et elle ne s'est surement pas alimentée ni abreuvée correctement en plus...
Aimelin a écrit:
Petitangelot a écrit:
Un homme à genoux devant moi!?... ça devrait m'arriver plus souvent ça!
Aime prit sa main en souriant et doucement s’appliqua à commencer d’enlever les fils.

Oui profites en mon amie .. fais toi chouchouter un peu toi qui adore ça..

se retenant de rire il continua tout en regardant sa cicatrice qui avait pris une jolie couleur… marque qui restera sans doute, mais tres fine.
Le premier fil enlevé, il allait s’attaquer à l’autre quand d’un coup elle retira sa main se leva et partit en courant en appelant Bel.

Surpris il se retourna pour la suivre des yeux et la vit s’agenouiller à côté de Bel, étendue à même le sol.
Même réaction qu’elle, en se relevant rapidement…

Bel …

Il les rejoignit non sans avoir attrappé au passage un gobelet d’eau fraiche posé sur la table.

Petitangelot a écrit:
Quelqu'un pour m'aider!
Efficace comme à son habitude, elle l’avait déjà allongée sur une paillasse lui relevant un peu les jambes. Il s’agenouilla à côté d’elle inquiet de la paleur de leur amie.

Petitangelot a écrit:
Avec tout ce travail, on atteint vite les limites de l'épuisement... et elle ne s'est surement pas alimentée ni abreuvée correctement en plus...
Oui, elle en fait beaucoup elle est épuisée …lui tendant le gobelet d'eau .... tiens j’ai pris de l’eau pour la faire boire ... il faudrait quelque chose de sucré à lui faire boire ou manger.
Hook d'Aberdeen a écrit:
le soleil levé dans le ciel laissait refléter les éclats de plate , son plastron encore marquée de combats récents , la coiffe à ventail sur les épaules , ses cheveux long et blond attachés en arrière afin de ne point gêner sa vue , sur sa monture gris , sur son grand Lituanien du nom de Theolis , portant la housse aux armes de l'hospital , la croix noir a huit branche sur un fond blanc , souillé par la boue et quelques taches de sang sec .

Son pavois au dos , lui aussi frappé aux armes de l'hospital et son heaume a visière sous le bras , avançant petit a petit dans ce cas , il avait demander aux gardes que l'on le laisse passer et ils n'avaient pas donnés plus de résistance , sans doute sa croix apparemment porté dans ce camps d'après ce que le jeune grand bailli avait déjà vu , lui avait permit de passer.

Il y avait apparemment des hospitaliers dans ce dicte camp , lui il était la car sa promise avait proposée son aide , il la suivez donc , pour s'assurer qu'elle ne ferait pas de folie ou qu'elle se reblésse ...Elle était encore faible après son combat a vendome ....

L'air inquiet de ne point la voir tout de suite mais bien vite rassuré de la voir déjà sous une tente , un homme avec une sorte d'attele a la jambe ...l'homme n'était point médicastre alors il n'allais point faire jugement de la blessure , il posa bien a terre attachant sa monture a un piquet planté la dans le sol sans fonction particulière.

Il entra dans la dicte tente son heaume sous le bras et c'est alors que sa promise ne l'avait point vu qu'il clame a haut voix.


Mesdames je cherche une jouvencelle , rousse , belle femme , avec du langage , vous la connaissez ?
Petitangelot a écrit:
A priori le malaise de Belphegore n'était dû qu'à la fatigue et à l'usure. Il n'y avait donc rien à faire d'ici à ce qu'elle se réveille. Tourne la tête de part et d'autre, comme si elle cherchait quelque chose, puis tend un bras pour agripper une couverture vierge d'utilisateur et l'étendre sur la médicastre pour qu'elle ne se refroidisse surtout pas.

Aimelin a écrit:
Tiens j’ai pris de l’eau pour la faire boire ... il faudrait quelque chose de sucré à lui faire boire ou manger.
Mel prend le gobelet tendu et le pose à coté de la couche.

Oui... dès qu'elle se réveillera, il faudra qu'elle boive et qu'elle mange un peu. Mais pour l'instant, tenter de lui faire ingérer quoique se soit risquerait plus de l'étrangler qu'autre chose... Inconsciente, elle n'aura pas le réflexe de déglutir.

Mel reste un instant à genou, auprès de Bel, assise près de sa tête dont elle caressait le dessus des cheveux doucement comme pour essayer de ramener son attention parmi les éveillés.

Hook d'Aberdeen a écrit:
Mesdames je cherche une jouvencelle , rousse , belle femme , avec du langage , vous la connaissez ?
Mel redresse la tête pour fixer le nouveau venu. Elle lui répond d'un ton monocorde et faussement ironique, bien occupée à autre chose.

Non, messire... cette description ne nous dit rien! Mais vagabonder donc entre les rangées de paillasses, il n'est pas impossible que nous ne croisions pas tout le monde tant l'hospice s'est étendu!

Mel revient alors au visage d'Aim et lui dit plus doucement.

Tu peux rester avec elle un instant? Il faut que j'aille voir Mikiss...
Appèle-moi si elle se réveille!


A pas lent, frottant à nouveau la paume de sa main, aérée mais toujours pas libérée de tous les fils, Mel traverse la rangée, contourne quelques couches avant de trouver celle de Mikiss. Elle découvre la lancière avec les yeux ouverts fixant le plafond. Un bref instant, elle se crispe avant de voir Mikiss battre des yeux synonyme de vie. La chef de lance vient s'assoir à coté de la tête de la paillasse et salue la jeune femme tout en lui remontant la couverture jusqu'aux épaules.

Bonjour, toi! Alors, de retour parmi nous?

Le ton ironique se fait plus tendre.

Alors? Comment te sens-tu?
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Mélissande
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MessageSujet: Re: [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre...   [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Icon_minitimeVen 11 Avr - 16:04

[Quelques jours après le 1er mars, à l'hospice de Compiègne (2)]

mikiss a écrit:
Mikiss révassait regardant le plafond
Elle se disait qu'il etait bien laid
A croire que dans tout les hospices ,il rendait les pieces laides pour pas que l'on y reste.
Mais certes elle ne comptait pas rester ici plus longtemps.
Le plafond était trop laid.


Petitangelot dit:

Citation :
Bonjour, toi! Alors, de retour parmi nous?

Mikiss tourna la tête vers Mel et lui sourit

Petitangelot dit:

Citation :
Alors? Comment te sens-tu?

Mikiss se redressa légerement ,mais la blessure lui rappella qu'il etait plus sage de rester encore un peu couché.

Benn ca va je crois
Je ne sais pas trop ce qui m'est arrivée
un mauvais rêve je pense
Je me souviens de la bataille puis d'ici
Mais j'allais pourtant enfin plûtot bien
Pis je sais plus .....


Mikiss sourit

Tu étais même dans mon rêve
Et le plus drôle c'est que tu ...


Mikiss hésita un peu

Enfin .... c'est que tu étais aussi gentille que ma soeur avec moi.

Mikiss rougit

Roooo pas que je veux dire
Que d'habitude tu es pas gentille un...


Elle se mit de nouveau a regarder le plafond et respira calmement

Mais Ml adorée tu sais ce qui me dit que cela va mieux
C'est que je puis parler
Et cela c'est important ne trouves tu pas?


Mikiss refit une tentative pour se redresser
Mais la blessure se fit sentire de nouveau
Donc elle ne forca pas plus


Je suis sure que je pourrais me remettre debout rapidement.....

Mikiss sourit à Mel ,heureuse de la voir encore la prés d'elle
Aimelin a écrit:
Aimelin se tenait à genoux devant la paillasse, à côté de Mel. Elle s’occupait de Bel toujours inanimée, avec douceur. Il la regardait faire espérant que leur amie récupèrerait bien vite et reprendrait des forces. Mais il faudrait qu’elle se repose et obliger Bel à faire quelque chose était peine perdue.

Il leva les yeux quand Mel répondit à un homme et re fixa son regard sur Bel guettant une réaction.


Petitangelot a écrit:
Tu peux rester avec elle un instant? Il faut que j'aille voir Mikiss...
Appèle-moi si elle se réveille!
Sa voix s’était faite plus douce et il tourna son regard vers elle.

Oui je reste là tu peux compter sur moi pour veiller… et je t’appelle des qu’elle ouvre les yeux.

Il la regarda se lever et s’éloigner … elle aussi avait l’air fatiguée… Il la suivit des yeux jusqu'à ce qu’elle arrive pres de Mikiss et reporta son attention sur Bel.

Il s’assit à côté de la paillasse, de manière à voir le visage de Bel au cas où elle se reveille. Il ramena ses genoux contre sa poitrine, croisa ses bras sur ses genoux et appuya sa joue dessus, le visage tourné vers Bel.
Attendre, il n’y avait que ça à faire.
Siva a écrit:
Les jours avaient passés,et la Baronne revenait,comme chaque jours a cette heure,pour aider au changement des bandages et autres.

Les traits tirés,le teint pale,la fatigue mordant son visage,elle n'avait pas fiere allure,mais tenait bon.Les rares moments de detente au campement etaient vite englouti,et son travail de Chambellan avait tot fait de venir combler ce qu'on aurait appelé du temps libre.

Les decoctions de thym,et de plantes au vertus analgesiques n'avaient plus d'effets tant elle en absorbait.
Apres avoir laissé sa monture a l'entrée de l'edifice,dans le centre de la ville,la Baronne entra dans l'Hospice.Parcourant la foule qui s'etait amoindrie de jour en jour,et calmait,depuis le chaos du lendemain de la bataille,elle apercut deux visages qu'elle connaissait,portant tout deux un signe distinctif qui avait guidé chacun des pas de sa vie.
Se redonnant un minimum de constance,et d'assurance,par une grande inspiration,elle arriva aupres d'Atirenna et de Hook,un sourire pale mais bien présent,et inclina la tête,faute d'avoir la force d'incliner plus.


Soeur Atirenna,Frere Hook,je suis bien aise de vous voir icelieu,et de vous savoir arrivés...Je vous remercie maSoeur d'etre venu de suite porter assistance,nous en avions besoin...

Laissant Atirenna remplir des gamelles d'un repas chaud,elle reprit

Voila une chose qui ravigorera les personnes présentes...Si vous mepermettez,je vais aller faire le tour des paillasses,pour m'assurer de la santé de tous

Apres leurs réponse,le Chambellan parti faire ce qu'elle avait dit.Elle tomba alors sur Aimelin,assispres d'une paillasse.Reconnaissant Belphégore,qui semblait épuisée,elle s'agenouilla et posa une main sur son front endormi,secouant la tete d'un air desapprobateur

Elle qui me disait de me menager...Demandez des decoctions de Thym,et faites les lui boire,il a des vertus fortifiante,ca ne peut que lui faire du bien...

Posant une main rassurante sur l'epaule d'Aimelin,elle reparti,que faire d'autre?Il veillait dessus,et des bandages devaient etre changés
Aimelin a écrit:
Des images se bousculaient devant ses yeux.. cette guerre usaient les corps et les nerfs. Bel semblait dormir, et il pensait que ce repos lui ferait du bien en lui permettant de récupérer.

Il avait remarqué une Dame s’affairant pres des feux et des marmittes, et il pensait qu'il faudrait qu’il remette de l’eau à chauffer pour les soins à venir.

Il sursautta quand il sentit une présence. Relevant la tête il aperçut Dame Siva qui venait de s’agenouiller et avait posé sa main sur le front de Bel. Il la regarda un peu inquiet.


Siva a écrit:
Elle qui me disait de me menager...Demandez des decoctions de Thym,et faites les lui boire,il a des vertus fortifiante,ca ne peut que lui faire du bien...

Jetant un regard sur Bel toujours endormie il répondit

Oui.. j’irai demander... ou la faire si je peux.. puis reportant son regard sur elle .. je vous remercie du conseil.

Il sourit lorsqu’elle posa sa main sur son épaule et la regarda s’éloigner.. puis reprit sa position, son visage appuyé sur ses bras, guettant les réactions de Bel.
Petitangelot a écrit:
Sourire en retour à celui de Mikiss.
Mel, d'un mouvement en sursaut, cherche à poser les mains sur les épaules de Mikiss pour stopper son mouvement de redressement, mais elle n'a pas le temps d'y parvenir que la blessure se charge d'elle-même de rappeler la lancière à l'ordre.

Mikiss explique ce dont elle se souvient...


mikiss a écrit:
Tu étais même dans mon rêve
Et le plus drôle c'est que tu ...


Enfin .... c'est que tu étais aussi gentille que ma soeur avec moi.

Roooo pas que je veux dire
Que d'habitude tu es pas gentille un...
Moue faussement suspicieuse de la chef de lance... puis ironiquement:

Je vais peut-être devoir sévir par après alors... pour garder mon soupçon d'autorité!

Clin d'oeil amusé. Mel remarque que les lèvres de Mikiss sont particulièrement sèches. Elle se relève, fait quelques pas pour aller chercher un gobelet d'eau fraiche, puis revient.

mikiss a écrit:
Mais Ml adorée tu sais ce qui me dit que cela va mieux
C'est que je puis parler
Et cela c'est important ne trouves tu pas?
Mel rigole cette fois sincèrement.

Oui... T'entendre parler à nouveau avec ta spontanéité maladroite est certainement un très bon présage de rétablissement!

Mikiss tente à nouveau de se relever. Cette fois, Mel intervient de suite et place son bras à travers des épaules de la lancière pour l'empêcher d'en faire plus.

Tsss, tsss, tsss! Mous réprobatrice.

mikiss a écrit:
Je suis sure que je pourrais me remettre debout rapidement.....
Oui?... Et bien... il faudra que tu patientes encore! Pas question de te lever trop tôt!
Et en attendant... tiens... bois un peu!
dit-elle en passant une main (la gauche, celle avec la suture non retirée) sous sa tête pour l'aider à la soulever sans trop d'effort, et en approchant le gobelet d'eau de sa bouche.

Tout en aidant Mikiss, Mel a le regard accroché par une silhouette qui passe par là. C'est Siva qui s'enquière de l'état de Bel. La louve suit a scène des yeux distraitement tout en aidant Mikiss à boire. Une fois que Siva se relève et quitte Bel, Aimelin apparait assis, les bras et la tête appuyée sur ses genoux, pensif. Mel ne peut s'empêcher de sourire en le voyant ainsi.
Elle revient ensuite à Mikiss.


Tu me laisse voir ta blessure?
mikiss a écrit:
Mikiss buvant lentement le verre tendu par Mel .
Elle se dit qu'aprés tout se faire chouchouté ainsi n'est pas désagréable.
Mais trop tôt pour se lever ben on verra.
Mikiss sourit à la phrase de Mel


Citation :
Je vais peut-être devoir sévir par après alors... pour garder mon soupçon d'autorité!

Sévir avec moi qu'elle idée surtout que j'obéit tout le temps.

Petitangelot dit:

Citation :
Tu me laisse voir ta blessure?

Ah bon j'ai était blessée?

En souriant elle dégage son bras pour que Mel puisse l'examiner

Roooo au fait Mel
Tu as des nouvelles de Bucca ?
Pis ma soeur elle est revenu?
Ou Faster,ou messire Feignant?
Ben oui car s'occuper de moi je comprends
Car qui t'embeterais sinon?
Mais les autres comment vont ils ?
Et la guerre on en est on?
Au fait sa fait combien de temps que je suis la moi?
Dis tu crois que je pourrais retrouver une épée au marché?
Je peux la tenire tu sais?
Et toi Ml comment vas tu?
Car je te connait tu es du genre à dire ca va ,meme quand ca va pas.
Alors me dit pas ca va pour rien si ca va pas .
Aprés tout je peux peut être t'aider.
Enfin pas de suite de suite mais qui sait demain .
Rooo tu as l'air fatiguée et tu me le disais pas .
Tu veux que je te prête ma couche?
Aprés tout je puis me mettre sur une chaise.
Enfin je dit cela comme ca moi.
Car comme dit Auda ben quand on présume des ces forces...............


Quel est ce murmure......... le vent ?
Non Mikiss est repartit dans son long monologue
Aimelin a écrit:
Il releva la tête quand une Dame passa avec un plateau et lui tendit un gobelet rempli d’infusion de thym.
La remerciant il posa le gobelet à côté de Bel, de façon que personne ne le bouscule, et surtout de façon qu’elle ne le renverse pas si elle venait à s’agiter dans son sommeil…
Il pourrait toujours aller faire réchauffer la tisane aupres du feu si elle mettait du temps à se réveiller.

Il regarda un peu autour de lui les personnes qui s’affairaient à soigner ou surveiller les blessés. A quelques paillasses d’eux, il vit Mel, toujours à côté de sa lancière. Elle avait l’air d’examiner sa blessure et de lui parler.
Il la regarda un petit moment, songeur, un sourire se dessinant doucement sur ses lèvres. Puis il reprit sa position, appuyant son visage sur ses bras, regardant Bel… il pensa à ce qu’ils chantonnaient lors de la traque à Torras, et machinalement il se mit à chantonner tout bas.


"...Vous viendrez à la fenètre à la minuit
Quand mon père dormira j'ouvrirai l'huis
Trop penser me font amours dormir ne puis
Si je ne vois mes amours toutes les nuits..."
belphegore a écrit:
[HRP: désolée, très occupée dernièrement.....Heureusement que Bel était inconsciente!! Laughing ]

De son état d'inconscience, Belphegore avait doucement glissé vers un sommeil réparateur.

Elle s'était ococoulée sous la couverture déposée par Mél, et dormait du sommeil du juste, sans avoir conscience que quelqu'un la veillait avec fidélité.

Plusieurs heures (ou plusieurs jours Question ) après, ce fut le brouhaha du bâtiment qui la tirèrent de son sommeil de plomb, mélange de soupirs, de cris de douleurs, de pleurs, de conversations, de litanies et de murmures.

Elle s'étira sous la couverture, ne voulant pas encore ouvrir les yeux. Les bruits l'avaient durement ramenée à la réalité, et elle voulait encore profiter quelques instants de ces moments de bonheur simple, avant de replonger vers l'horreur.

Elle souleva légèrement un pan de la couverture, jetant un coup d'oeil au-dehors de son abri de laine.

Le premier visage qu'elle vit fut celui d'Aime, grave et inquiet. Il chantonnait une farandole que Belphegore crut reconnaitre.

Elle murmura:


"Bonjour....."

Elle rejeta d'un mouvement vif la couverture vers ses pieds:

"Hummmm.....J'ai une faim canine!!" déclata-t-elle, regardant autours d'elle.

Apparemment, même s'il y avait encore beaucoup de monde dans l'hospice, le nombre de blessés avait considérablement diminué, dénotant peut-être la cessation des combats.
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Mélissande
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MessageSujet: Re: [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre...   [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Icon_minitimeVen 11 Avr - 16:09

[Quelques jours après le 1er mars, à l'hospice de Compiègne (3)]


Aimelin a écrit:
"Trop penser me font amours dormir ne puis
Si je ne vois mes am…..."


Belphegore a écrit:
"Bonjour....."
Dans ses pensées il ne l'avait même pas vu bouger et sursauta…Il se redressa, jetant un coup d'oeil vers Mel un peu plus loin, et regarda Bel en souriant.

"bonjour m'dame la médicastre … as-tu fais une bonne sieste ?"


La couverture jetée prestement à ses pieds lui fit comprendre que oui. Elle reprenait des couleurs et ça faisait plaisir à voir.

Belphegore a écrit:
"Hummmm.....J'ai une faim canine!!"
Ses paroles le confortèrent dans ses pensées. Elle avait faim, donc elle allait bien.
Il prit la timbale d'infusion de thym à côté et la lui tendit avec un regard qu'il voulait autoritaire.


D'abord tu vas boire ça … ça te redonnera des forces… après je vais te chercher à manger… et avertir Mel qui s'inquiète aussi.
C'est elle qui t'a déposé ici après que tu te sois écroulée sur le sol.
Et tu restes un peu allongée ou assise, ça peut pas te faire de mal.


Il la regarda avec un grand sourire pendant qu'elle prenait l'infusion.

et tu bois tout... me fais pas le coup du "j'ai plus soif"… avec un petit clin d'œil pour lui montrer qu'il connaissait bien ses excuses.
belphegore a écrit:
Aimelin a écrit:
"bonjour m'dame la médicastre … as-tu fais une bonne sieste ? "

C'est avec plaisir qu'elle entendit la voix d'Aimelin.

Elle lui sourit, et prit le gobelet qu'il lui tendait.

Elle fit la grimace en reniflant la tisane:


"Beûrk......."

Elle regarda Aimelin par-dessus le rebord de la coupe:

Citation :
et tu bois tout... me fais pas le coup du "j'ai plus soif"…

"Pfffff.....mais c'est pas bon!! Je vous fais vraiment boire ce machin??? Beûr, et re-beûrk!!T'aurais pas quelque chose.....de....plus......fort???"
Aimelin a écrit:
Petit sourire aux lèvres Aime la regardait boire doucement sa tisane.

c'est du thym.. tu n'aimes pas ?

il se retint de rire en la voyant l'observer par dessus le gobelet et lui fit un grand sourire.

Belphegore a écrit:
"Pfffff.....mais c'est pas bon!! Je vous fais vraiment boire ce machin??? Beûr, et re-beûrk!!T'aurais pas quelque chose.....de....plus......fort???"
quelque chose de plus fort ? ah non là sur moi j'ai pas ..
Bouges pas je reviens de suite


Un clin d'oeil complice à son amie pendant qu'elle finit difficilement sa tisane et il se releva, jetant un regard vers Mel toujours occupée. Il contourna quelques paillasses pour se diriger vers le feu où la Dame qui lui avait donné la tisane avait reposé un plateau avec encore quelques assiettes fumantes posées dessus.

Dame je vous prends une assiette pour mon amie médicastre ... elle doit reprendre des forces encore.

Il lui sourit pour la remercier et repartit direction Bel... évitant les personnes qui circulaient dans les allées. Arrivée près d'elle s'agenouilla et lui tendit l'assiette.

tiens voila de quoi caler ton estomac.. petit ragout de lièvre je crois.

Pendant qu'elle mangeait, il reprit sa position assise et lui dit avec un petit sourire :

l'était bonne cette tisane ? je me rappellerai que tu aimes ça
Petitangelot a écrit:
mikiss a écrit:
Ah bon j'ai était blessée?
Petit sursaut amusé de la chef de lance, en même tant qu'elle ne retire un peu la couverture de Mikiss et lui ouvre la chemise qu'on lui avait enfilé.
Alors que Mikiss s'embarque dans un monologue dont seule elle avait la recette, Mel retire une partie des bandages pour découvrir la blessure. Tout en analysant attentivement les fils et l'état de cicatrisation, elle entreprends de répondre aux questions de la lancière.


Bucca va bien... ou en tout cas mieux que toi! Il est allongé un peu plus loin, j'irai le voir par après... et n'essaie pas d'aller le rejoindre ou je t'attache à ta couche! dit-elle ironiquement tout en lui donnant la forme d'un ordre.

"C'est bien... les fils étaient serrés comme ils faut il n'ont pas bougé!"

Ceux de Vendôme sont revenus, oui! Mais je n'ai encore revu que Feignant... et il avait l'air en pleine forme à le voir plonger dans les bras de Kirika!
"Les bords de la plaie sont bien nets et rose... On a dû venir laver sa plaie quand j'étais pas là!? Il faudra que je demande comment ils ont fait!"
Pour l'instant rien de neuf depuis la bataille... et on te trouvera une épée bien assez tôt, pas question que tu retournes te battre sans être complètement rétabie!
"Très bien, il n'y a pas l'air d'y avoir de l'infection... il va falloir "juste" la contenir pour qu'elle reste allité suffisamment longtemps!"

Regard vers Mikiss, souriant et impressionné à la fois. "Et ça... ça va pas être du gateau!"


Et je vais très bien... Comme d'autres, j'ai les nerfs un peu à fleur de peau et on ne peut pas dire qu'on dort bien sur les paillasses du campement. Mais ça va, merci!

Sourire satisfait de ce qu'elle avait observé de la plaie. Mel replace le bandage, referme la chemise de Mikiss, lui replace la couverture avant de se rassoir convenablement en face d'elle.

Bon, comme tout va bien, je vais te laisser... Je vais passer voir Bucca rapidement avant de partir. Tu me fais le plaisir d'écouter les conseils et d'accepter les soins que l'on te donneras? Je reviendrai te voir ce soir... avec d'autres si tu es raisonnable!

Petit clin d'oeil amusé avant de relever la tête pour voir passer Aimelin. Elle suit du regard le jeune homme qui se rend près d'une dame qui préparait à manger puis retourne près de Bel. Mel sourit lorsqu'elle voit alors Bel assise sur sa paillasse avec l'air bien plus en forme.

Allez... à ce soir! dit-elle dans un dernier sourire avant de quitter Mikiss.

A nouveau contourner les paillasses pour approcher de Bel et d'Aimelin qui s'était assis à nouveau.


Et bien... tu nous en fais une frayeur! Va falloir que tu te reposes convenablement! On ne sait jamais ce qui pourrait arriver d'un jour à l'autre...

Tout en parlant, Mel s'assoit à son tour, en tailleur. Un chatouillement lui reprend à la main gauche. Tout en regardant la paume de sa main, elle dit amusée:

Et je vais profiter de ce petit moment de pause pour enlever ce truc qui me chatouille! Je me vois mal accueillir les Dames Blanches en me grattant continuellement la main!
mikiss a écrit:
Roooo Bucca va mieux que moi et reste au lit ?
C'est bizzare cela ,il est seul?


Mikiss rit

Aiie c'est douloureux le rire
Pis m'attacher a présent roooo
Y'a pas plus sage que moi.

Mikiss se dit que de toute façon il était inutile d'essayer de convaincre Mel
Et que aprés tout quand elle serait au calme le soir elle essayerait de bouger un peu au moins assise .


Roo ben naturelement que je vais écouter tout les conseils
Mikiss sourit

Aprés tout elle pouvait les écouter sans les suivres


Petitangelot dit:

Citation :
Je reviendrai te voir ce soir... avec d'autres si tu es raisonnable!

Ben la elle serait raisonnable alors ,elle tenait a revoir Mel ce soir même
Aprés tout elle était comme une amie
Enfin non c'etait une amie.


Bien promis je serais un ange jusque ce soir.

Mikiss rit en regardant Mel s'eloigner

Aiiee ca fait mal de rire
Aimelin a écrit:
Aime avait repris sa place et laissait Bel manger tranquillement… elle aurait besoin de toutes ses forces pour soigner les blessés.
Son regard se porta vers Mel, toujours en train de s'occuper de sa lancière puis il promena son regard autour.
Beaucoup s'affairaient autour des blessés et il fallait prier pour qu'il n'y ai pas encore une attaque.

La voix de Mel le tira de ses pensées et il se tourna vers elle et Bel. Elle s'assit en face de lui en tailleur et Aime repensa d'un coup à ses points quand il la vit reprendre sa main gauche.


petitangelot a écrit:
Et je vais profiter de ce petit moment de pause pour enlever ce truc qui me chatouille! Je me vois mal accueillir les Dames Blanches en me grattant continuellement la main!
Il se rapprocha d'elle restant assis et lui prit doucement la main.

Laisse moi finir ça… pendant que m'dame la médicastre mange .. dit il avec un petit sourire vers Bel …….comme ça tu seras tranquille apres.

Délicatement il commença à enlever les fils, essayant de ne pas lui faire mal… elle était suffisamment prêt de lui pour se venger gentiment.
Il lui jeta un petit regard taquin en agitant le fil qu'il venait d'enlever.


Et de un … au suivant ..

Après avoir enlevé le fil, il continua à s'appliquer pour enlever les suivants, les écoutant discuter.
belphegore a écrit:
Belphegore profita de l'absence courte d'Aime pour jeter un regard autour d'elle, voir si elle ne trouvait pas un récipient pour y jeter sa tisane de thym..

Pas loin d'elle, elle remarqua un seau où s'entassaient des bandages souillés et ensanglantés. Elle allait se lever pour y déverser subprepticement son liquide amer, quand Aime revint vers elle, tout fier de sa trouvaille.

Rapidement, elle se rassit sur sa paillasse, le nez dans son bol, l'air innocent de l'enfant qui a failli faire une bêtise.

Elle sourit au jeune homme, se bouchant les narines avec ses doigts, et but d'une seule traite la tisane à moitié froide:


"Voilààààà, j'ai finiiii!!" dit-elle, fière d'elle!!

Mais elle récupéra l'assiette que lui tendait Aime avec plaisir.

Elle huma le fumet qui s'en dégageait:


"Hummmmmm.......Du civet de lièvre!!!! Que çà a l'air bon!!!! Voilà bien des jours que je n'ai rien avalé de bien consistant, à part des miches de pain rassis ou l'abominable ration du campement!!"

Et du bout des doigts, elle commença à dévorer le rable qui surnageait avec de petits légumes.

Elle fut encore plus heureuse quand elle vit Mél venir s'asseoir à leurs côtés:


"Mélissande!! Toi ici!! Je savais que tu étais présente aussi à l'hospice, prodiguant tes soins, mais je n'ai jamais eu l'occasion de te croiser.....Il est vrai que ces derniers jours ont été bien remplis....Pas le temps de faire la conversation....."

Avalant un morceau de viande:

"Et dites-moi???? Combien de temps ais-je dormi??? Est-ce que les Artésiens ont encore attaqué?? Y a-t-il encore beaucoup de blessés qui arrivent???? Va falloir que je me remette vie sur pattes pour aller voir tout çà...."
Aimelin a écrit:
Aime était silencieux et s'appliquait à finir d'enlever doucement les points de la main de Mel tout en écoutant Bel en souriant.

Belphegore a écrit:
"Et dites-moi???? Combien de temps ais-je dormi??? Est-ce que les Artésiens ont encore attaqué?? Y a-t-il encore beaucoup de blessés qui arrivent???? Va falloir que je me remette vite sur pattes pour aller voir tout çà...."
Il arrêta son mouvement qui allait attraper un fil et se passa la main sur la joue frottant sa barbe naissante…puis prit un air songeur en regardant Bel sérieusement.

Vu ma barbe naissante je vais dire … que tu as dormi… 2 jours …

Il regarda Mel avec un clin d'œil se retenant de rire, regarda à nouveau Bel et reprit avec attention le tirage des points de suture en guettant sa réaction.
Il aimait bien la taquiner et il savait qu'elle avait toujours une réplique de prête.
belphegore a écrit:
Tout en finissant avec grand appétit son écuelle, Belphegore regardait Aimelin qui tirait avec délicatesse les fils de suture sur la paume de Mél.

Elle sourit devant son air concentré et sa langue qu'il avait sortie sur le côté, comme un enfant qui s'applique sur une page d'écriture:


"Et tu me fais çà bien, Aime, hein??? Que je n'ai pas à repasser derrière toi pour une infection!!" dit-elle en rigolant.

Puis elle posa son assiette à terre, se lécha les babines, et fit mine de se recoucher sous sa couverture, baillant à s'en décrocher la machoire:


"Hummmmmm.......J'me ferais bien une p'tite sieste, moi!!"
Laughing

Mais elle jeta un regard aux alentours......Si les blessés n'affluaient plus, les soins à donner restaient tout de même conséquents.

Alors elle se leva, lissa du plat de la main sa chemise et ses braies:


"Mél, sais-tu où on aurait besoin de moi??"
Aimelin a écrit:
Aime continuait à retirer délicatement les fils de suture de la main de Mel… il fallait s'appliquer s'il ne voulait pas finir aux travaux forcés des deux côtés.
Il sentait bien que Mel surveillait et que Bel observait également.
Il se tourna vers Bel en agitant un autre trophée entre ses doigts.


M'en reste plus qu'un et c'est tout bon

Belphegore a écrit:
"Et tu me fais çà bien, Aime, hein??? Que je n'ai pas à repasser derrière toi pour une infection!!"

oui m'dame la médicastre, à vos ordres m'dame la médicastre reprit il en riant quand il la vit se glisser sous la couverture.

Puis il se concentra sur le dernier fil. Il n'allait pas se laisser avoir par un malheureux petit fil solitaire.
Il jeta un coup d'œil à Mel.. apparemment il ne lui faisait pas mal elle ne lui avait pas encore tapé sur la tête… ni même ébouriffé les cheveux, signe de concentration sur ce qu'il faisait.

Doucement il tira le dernier fil en laissant toujours son pouce sur la paume de sa main. Lentement le fil se détacha.
Un grand sourire aux lèvres il montra le dernier fil.


Et voila le travail.


Il passa doucement son doigt sur la paume de la main pour vérifier que rien ne genait et regarda Mel avec un sourire..

Voilà Mel ta main est aussi douce qu'avant. Ces fils ne te gêneront plus.
belphegore a écrit:
Alors qu'elle attendait une réponse de Mél qui vérifiait le travail minutieux d' Aime, elle entendit un blessé se plaindre.

Citation :
HAaaaaaa! A boire par pitié.


A quelques paillases de là, un homme (Lourd) réclamait à boire.

Elle enjamba alors Aime et Mél qui étaient toujours à terre, leur disant:


"Je reviens dans deux minutes....."

Elle se dirigea prestement vers le soldat, qui délirait et suait à grosses gouttes.

Elle posa une main sur son front.Il était brûlant de fièvre.

Elle récupéra une louche emplie d'eau fraiche, approcha le liquide des lèvres de l'homme. Lui fit couler quelques gouttes à travers ses lèvres craquelées, qu'il avala, comme s'il n'avait pas bu depuis plusieurs jours.

Puis elle prit un linge sur une pile qui s'entassait sur une table et des chaises, le mouilla, et le positionna sur le front du blessé.
:

"Chutttt.....Voilà.....On va s'occuper de vous......Ne vous inquiétez pas, et reposez-vous, vous êtes en sécurité!!"
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MessageSujet: Re: [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre...   [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Icon_minitimeVen 11 Avr - 16:14

[Quelques jours après le 1er mars, à l'hospice de Compiègne (4)]

Petitangelot a écrit:
Aimelin qui lui prend la main, paume vers le haut...

Aimelin a écrit:
Laisse moi finir ça… pendant que m'dame la médicastre mange... comme ça tu seras tranquille apres.
Sourire amusé vers lui avant de regarder Bel d'un clin d'oeil.
Le jeune homme s'était alors affairé délicatement à retirer chaque file en faisant le décompte de chaque bout retiré... faisant sourire Mel de moquerie de le voir secouer les "vermicelles" esseulé.

Bel semblait avoir bien récupéré de sa sieste à la voir dévorer l'assiette que lui avait apportée Aimelin. Accueil chaleureux de la médicastre à son encontre. "Oui, peu le temps de discuter c'est derniers temps!"
Nouvelle moue ironique lorsqu'Aim taquine Bel sur la durée de sa sieste. Mel ne quittait pas les yeux ce que faisait Aimelin, non pas qu'elle ressentait le besoin de le surveiller ou qu'il lui faisait mal, mais ces satanés bouts de suture la chatouillaient tellement qu'elle devait fournir maints efforts pour ne pas se gratter.


Belphegore a écrit:
"Mél, sais-tu où on aurait besoin de moi??"
La louve s'apprêtait à relever la tête pour répondre qu'elle n'en savait rien, à part refaire le tour des blessés pour s'assurer que tout suivait son court, chacun ou presque avait déjà été ausculté apparemment... mais voilà Bel qui s'écarte d'elle-même pour rejoindre un soldat un peu plus loin.

Aimelin a écrit:
Voilà Mel ta main est aussi douce qu'avant. Ces fils ne te gêneront plus.
Mel sourit. "Aaaah! ça gratte!" A la limite, le parcourt du doigt du jeune homme sur sa paume lui faisait plus de bien que de la taquiner... A peine lâche-t-il sa main qu'elle la reprend et en frotte vigoureusement la paume avec le plat de son autre main.

Merci! Je n'en pouvait plus! Je suis d'ailleurs étonnée que Bel ne m'ai pas réprimandée sur le coté tardif de l'opération! dit-elle dans un sourire non sans tout de même remercier Aimelin du regard.

Elle se relève tout en soupirant.


Bon... il est temps que j'aille à la rencontre de mes sœurs. Elle doivent être arrivées maintenant!

Elle se faufile entre Aim et les blessés voisins, en posant une main sur l'épaule du jeune homme pour garder l'équilibre sans l'écraser.

A plus tard peut-être... Salue Bel pour moi! Je reviendrai sans doute ce soir. dit-elle avant de s'éloigner et de sortir de la tente.
mikiss a écrit:
Mikiss regarda Mel s'eloigner puis quitter la piéce

Agacée de rester impotante et inutile elle décida de se redresser.

Doucement elle se tourna vers la droite et maintient de sa main gauche sa blessure.

Elle se mordit la langue pour ne pas crier.

Une fois sur le coté elle bascula ces jambes dans le vide,puis se redressa avec son bras gauche lachant sa blessure.

Elle sentit comme une nouvelle coupure sur sa plaie,elle regarda et vit un peu de sang couler.

Mikiss posa vite un linge sur la plaie se n'etait qu'un fil de cassé rien de grave.

Assise elle était assise,souriante elle regarda autour d'elle .


Roooo ben y'en a du monde ici
Dites qui peu m'amener de quoi écrire.
Je dois prevenir mes amis de ma bonne santé.


Mikiss sourit cherchant des yeux des gens qu'elle connaissait
Elle posa c'est pieds au sol ,la fraicheur du parquet lui était agréable
Aimelin a écrit:
A plus tard Mel avait il ajouté avec un sourire en la voyant se lever. Il l’avait suivi des yeux jusqu’à la sortie puis son regard s’était reporté sur Bel qui s’étant occupée d’un soldat un peu plus loin revenait vers lui.

Atirenna a écrit:
Tenez mes amis, vous en avez besoin, il vous faut prendre des forces !
Je vous apporte de l'eau et pour ceux qui n'ont pas de blessure, j'ai quelques bouteilles de vin et de bière, mais il faut garder les idées claires, alors un petit verre chacun e nous seront aptes à continuer les soins...
Il leva les yeux vers la Dame qui venait leur apporter de quoi manger. Il prit la gamelle qu’elle lui tendait.

Merci beaucoup Dame.. ne vous dérangez pas j’irai chercher l’eau… pour l’instant c’est calme, la médicastre ne m’a rien donné à faire encore ajouta t il en souriant.
La Dame allait repartir et se ravisa se tournant vers eux.


Atirenna a écrit:
décidément je manque à tous mes devoirs ! désolée ! je sui Atirenna, pour vous servir, je suis médicastre et si vous avez besoin, j'ai aussi ajouté à votre pharmacie, les plantes que j'ai ramené de mon voyage... il y en a de toutes sortes et pour tous les maux...

de la valérianne au millepertuis, à la mandragore et à la sauge...

et je suis enchantée de pouvoir être là près de vous afin de soigner les blessés !
Enchanté Dame, je me prénomme Aimelin... je suis volontaire dans l’armée pour défendre Compiègne et la Champagne… si vous avez besoin d’aide, vous me trouverez non loin de la médicastre Belphegore.

Il la salua et la remercia encore une fois et la regarda partir. Puis il mangea un peu .. quelque chose de chaud faisait du bien et allait lui redonner des forces car les journées étaient longues.
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MessageSujet: Re: [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre...   [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Icon_minitimeVen 11 Avr - 16:18

[23 mars, Compiègne, Major e longinquo reverentia]

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=312181

[23 mars, Compiègne, décoration des Loups tombés à Vendôme]


Varden a écrit:
Varden avait assisté à la fin de la cérémonie funéraire pour les deux compiègnois tombés ... Alors qu'il avait émis le souhait de récompenser les autres champenois ayant participé à sauver Compiègne, la guerre s'était éternisée et il allait laisser une note pour que tous les honneurs soient rendus à tous une fois la guerre finie ... Mais profitant de la présence des Loups, il voulait remercier ceux ayant participé à la campagne de Touraine contre lesdites lucioles ... Il annonça donc au camp des Loups la remise de médailles ...

Mes amis, Mes Loups de Champagne

En ces jours sombres pour la Champagne, vous êtes réunis à Compiègne pour combattre un ennemi à la fois nouveau et bien connu ... Les félons artésiens venus violer nos femmes et piller nos maisons n'ont pas réussi à entrer, pire ils ont fui la queue entre les jambes devant votre arrivée, vous, les Loups dont ils ont craint les crocs acérés ... Et quand se croyant plus forts, ils sont revenus à deux armées, ils se sont faits renvoyer d'où ils venaient en deux temps trois mouvements ...

Certes nombre d'entre nous sont tombés et il nous faut maintenant les venger ... Aller leur prouver que la Champagne fait payer au centuple la moindre félonie ...

Ces personnes, dont certains sont des proches mériteront les honneurs qui doivent leur être décernés par la Champagne mais aujourd'hui j'ai le plaisir de voir revenir parmi nous, les Loups ayant brandi l'épée à 1 contre 5 à Vendôme ne reculant pas devant l'ennemi, l'affrontant avec fierté ...

Ce sont ces Loups que je souhaite citer ce jour pour leur remettre la récompense qui leur est due, pour leur investissement pour le Domaine Royal et la Champagne ...

Ainsi j'appelle ici maintenant près de moi, s'ils sont présents ...

Nathy6905

Faster83

Feignant

Cyg

Sebius

Naieth

Auda

Psychose95

V_D

Nicolboss

Jestocost

Xzibit_0

Algef

Melissande

Avenan

Flip

Trow

Qu'ils s'avancent ...

Profitant que les personnes appelées mettaient un petit temps à se présenter devant le Duc, Varden continua ...

J'ai une pensée particulière pour le Baron Averos s'étant alors porté volontaire pour libérer tous les Loups prisonniers en échange de sa captivité et invite nombre de chefs de guerre à prendre exemple sur ce grand Capitaine Royal !

Les Loups commençaient à s'organiser, il pourrait alors rendre l'hommage à ceux tombés puis à ceux revenus ...

RP se situant avant le départ des troupes en Artois et après la cérémonie de Kyllie qui avait duré quelques jours irl mais un seul rp évidemment. Cela se situe au camp des Loups donc prévu pour ceux y étant ...
Arrow avancée de certains loups qui reçoivent leur décoration...
Varden a écrit:
Les Loups arrivaient un par un ... Le triste souvenir de cette bataille leur remontait en pleine figure mais il fallait ... Ils méritaient récompense pour leur dévouement ...

Il s'adressa à ceux présents devant lui et la voix claire et forte du jeune Duc s'éleva ...


Chers Loups, merci à vous d'être là, d'être venus, de répondre une nouvelle fois présents ... Merci à vous ...

Je souhaite débuter cet hommage par la citation de Messires Nordquay, Guylian et Branorak qui à notre plus grande tristesse ne revinrent pas avec le reste de la meute ...

Qu'aujourd'hui, à l'instar des plus grands héros de Champagne, leurs noms sont portés en gloire et que de ma main, du Duc de Champagne, ils reçoivent le Loup d'or de Champagne à titre posthume :

Varden déposa à la vue de tous trois loups d'Or pour les défunts ...

[1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... F_Louporm_78c4fbc

[1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Rubloup15da
Nordquay

[1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Rubloup15da
Guylian

[1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Rubloup15da
Branorak

Il déposa les récompenses sur une petite tablette, elles seraient transmises à qui de droit le moment venu ...

Puis il releva la tête, et repris la parole ...


Honorez les, Loups de Champagne, comme vous ils furent et parmi les plus braves ...

Quand à vous vaillants Loups, recevez, vous tous que j'ai nommés et appelés ici même devant moi, le Loup d'Argent, récompensant votre mérite, votre bravoure et votre investissement ...

Avancez vous et recevez cette décoration ...

Varden tenait plusieurs petites boîtes à la main et voyant Auda s'avancer, ouvrit la première et en sortit la médaille ...

[1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... F_Loupargentm_95cdfe0

Puis les deux broches ...

[1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Rubloup27tc

[1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Medaillevendomeif9

Celle ci vous est remise en souvenir de Vendôme et celle là prouvera à quiconque vous verra que la Champagne récompense à leur juste valeur ses soldats qui savent prendre l'épée pour chasser et tuer les brigands et autres félons à Sa Majesté ...

Félicitations Chef de Lance Auda, et bon retour chez vous ...

Les Loups suivaient Auda sans ordre précis et Varden s'apprêtait à les décorer ...

(J'ai pris Auda au hasard, cohérence RP elle est encore CL au moment des faits merci.)
Petitangelot a écrit:
L'annonce d'un rassemblement des loups du camp compiègnois s'était répandu comme une trainée de poudre... Mélissande avait laissé pour un instant ses sœurs et était arrivée en même temps que beaucoup d'autres, suivant le mouvement de regroupement des soldats, près de la petite place ou le duc Varden avait prévu de prendre la parole.

Dès qu'il prend la parole, ce sont des mots clairs et cinglant qui résonne sur la place. Mais voilà que le duc parle de Vendôme... Vendôme, ville de l'autre coté du royaume où tout était arrivé. Puis des noms sont cités... Des disparus... souvenirs prenant que de rendre hommage à ces hommes de force et d'honneur. D'autres noms dont la chef de lance avait tant de plaisir et de réconfort à voir les visages revenir en Champagne... et plus particulièrement les loups d'Argonne...
Mel écoute alors avec un sourire fier l'énumération


Varden a écrit:
Faster83... Feignant... Auda...
Melissande...
Mélissande redresse la tête, les yeux sombres, le visage fermé. Non! Elle ne recevrait aucune reconnaissance d'être allée là-bas... Pas là-bas!

Coeur qui s'emballe, se crispe. Grimace de répugnance et de reproche du vécu là-bas. Là-bas... Elle n'était "tombée" d'une bien autre manière que les vétérans qui avaient fait face aux lucioles. Ce n'était pas les lucioles qu'elle a dû affronter... Femme qui veut retrouver son honneur cherche à oublier...

Mélissande fixe le duc, fait un mouvement de la main... un mouvement comme pour repousser un cauchemar que l'on veut oublier... puis un geste négatif de la tête avant de faire un pas en arrière et de quitter les rangs, partir à pas rapides sans courir... pas nerveux pour disparaitre parmi la foule, rejoindre la monture et quitter le camp.
Varden a écrit:
Varden décora tour à tour les Loups qu'il avait appelé à lui ... Au moment d'accueillir Melissande, il vit sur son visage un dégoût qu'il jugea lié quand à la décoration qu'il avait entre les mains ... Elle lui fit un signe de négation de la tête, un geste de repoussé de la main et partit à pas nerveux ...

Il entendit un cheval hennir et l'aperçut disparaitre du camp ...

Le regard sombre, le Duc fixa un instant les médailles destinées à la charmante Maître des Lances par intérim d'Argonne ...

La tristesse voila son regard, il estimait grandement Dame Melissande et fut déçu de son départ inexpliqué ... Il rangea ses décorations d'un geste las ...

Puis il décora le Loup suivant se présentant à lui, le remerciant de son investissement pour la Champagne ...

Une fois, les Loups décorés il reprit la parole ...


Chers Loups, c'est un grand honneur pour moi de vous remercier d'avoir tant donné à la Champagne et de vous décorer ... N'oubliez pas que vous êtes l'armée de Champagne et que vos noms sonnent pour nos ennemis comme le glas de leur défaite !

Merci à vous, ce jour, honneur vous est rendu et il est plus que mérité ...
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MessageSujet: Re: [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre...   [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Icon_minitimeVen 11 Avr - 16:24

[Début avril, entre Compiègne et Péronne(1)]

Petitangelot a écrit:
[1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Etendayq4

[Nuit du 4 au 5 avril 1456, mine entre Compiègne et Péronne]

Les armées de Champagne et du DR avaient pris sans trop de mal le contrôle de la mine entre Péronne et Compiègne. Les campements rapidement installés, des fortifications sommaires mises en place,...
Les troupes s'organisent. Premiers tours de garde. Grande activité au niveau des tentes de commandement.

Mélissande, lieutenant des Dames Blanches, s'était arrangée pour qu'elles reçoivent la charge de garder les positions de la mine en cas de combat. Position déterminante en cas de besoin et de retraite, la mine devait être gardée. Mais surtout, sur cette position défensive, Mélissande s'assurait qu'elle tiendrait la promesse faite: elle n'avancerait pas vers l'Artois pour lever le bras sur une ville où civils risquaient beaucoup. Elle serait là pour défendre la Champagne, pas pour abattre des artésiens...
De plus, chose qui la rendait d'autant plus prévoyante, dans les rangs des Dames Blanches se trouvaient une ou deux aspirantes relativement jeunes et sans expérience. La lieutenant se devait de faire ce qui devait l'être mais surtout de placer ses atouts là où ils pouvaient être gagnants.

C'est donc sur le flanc gauche de la mine en sur-haut de la vallée qui s'étendait vers Péronne que les Dames Blanches se positionnent ce soir-là, accompagnées des quatre loups également sous les ordres de Mélissande. Etendard planté là où on le voit... fier et défiant!


Mais la lieutenant n'était pas sereine... Erbigaël n'avait réapparue depuis le matin... absence inquiétante... mais il était bataille pour laquelle il fallait se préparer.

Puis les combats ont commencé. Les armées du DR avaient avancé sur Péronne. Bruits de métal, cris de guerre et de rage, folie des hommes rythmée par la chute des projectiles des engins de guerre.

Sur le flanc gauche de la mine, peu d'artésiens parviennent jusque là. Les dames étaient de fins archers, les loups étaient les muscles pour repousser les échelles et les quelques assaillants qui résistent aux flèches et arrivent au devant.

Mélissande frappe, lance, défend... elle guide les dames comme les loups pour diriger les attaques où il faut... Mais des archers artésiens parviennent à prendre place et à ajuster leurs tirs...


FLECHES!!!

A peine, les a-t-elle repéré, Mel n'a pas le temps de prévenir ceux et celles visées que les flèches s'abattent. Elle s'accroupit derrière son bouclier pour se protégé mais à coté d'elle, elle voit s'écrouler Zya. Un bon en avant, Mel se couche sur elle pour la protéger d'autres projectiles...

Et les minutes passent... Les blessés sont évacués dans les limites du possible. Ceux encore debout continue de résister, de se battre,... jusqu'au son du cor qui signe l'arrêt des festivités.


[Nuit du 5 au 6 avril 1456, mine entre Compiègne et Péronne]

Deuxième soirée bien plus acre que la précédente... Mel avait choisi une position défensive par promesse... mais elle ne souhaitait maintenant que de se lancer au coeur des combats. L'aspirante adolescente (Zya) n'était pas sure de survivre à la flèche qu'elle avait reçue en pleine poitrine. Daine avait été gravement blessée également. Erbigaël n'était toujours pas retrouvée...
La lieutenant rageait des dégâts subit... rage contre elle-même de ne pas avoir pu l'éviter, rage contre les artésiens qui avaient portés les coups.
La folie sauvage emporte même les âmes qui pourtant apprécient la vie plus que tout.

C'est les machoires crispées, les yeux déterminés, la main serrées sur la poignée de son épée, qu ela lieutenant met ses soeurs et loups en place. Prête à en découdre, prête à en redemander... Besoin de frapper, besoin d'extérioriser de goût acre dans la bouche...

Et les combats ont repris... Stratégies ajustées dans les deux camps en fonction de ce qu'on avait deviné ou suposé de l'autre... Mais même schéma que la veille: choc entre des armées rivales qui se déchirent.

Sur le coté gauche des défenses de la mine, les remparts de fortune tiennent bon. Les dames et les loups déploient toutes leur hargne dans la défense de leur position... Mais cependant encore des blessés, plus léger cette fois puisque l'adversaire avait envoyé très peu de force de ce coté.


[HRP: Désolée pour le gros bond en arrière, mais j'ai pris du retard... que je compte bien rattraper!^^
Tout petit entracte avant la nuit suivante! ^^]
zya62 a écrit:
[Journée du 4 avril]

La journée avait été placée sous le signe de la vérification des instruments de guerre.
La jeune aspirante avait sorti fièrement son arc. Elle qui n'excellait pas à l'épée était ravie que leur position du lendemain soit favotable à l'utilisation de cette frappe de jet.
Elle vérifia rapidement la courbure et les contre-courbes, inspectant que l'arme ne soit point abîmée, s'assura que la corne et les nerfs autour de la poignée n'avaient pas besoin d'entretien.
Elle en changea aussi la corde, espérant qu'elle en casserait pas en cours de route et banda fortement son arc, espérant augmenter sensiblement la vitesse de ses projectiles, tout en ne tordant pas les branches.
Puis, attrapant un peu de cire, elle l'appliqua pour entretien sur la nouvelle corde

Vint ensuite le tour du carquois qu'elle vérifia, prenant une à une ses flèches histoire de vérifier qu'elles soient bien droites et à la pointe affûtée.

Ne lui restait plus alors qu'à aiguiser l'épée qui viendrait en arme auxiliaire en cas de corps à corps.

La fin de la journée se passa en entraînements divers et minutieux réglages de dernière minute.




[Nuit du 4 au 5 avril 1456, mine entre Compiègne et Péronne]

Les Dames Blanches avaient pris position autour de la mine, sur le flanc gauche, sur un surplomb. But : défendre la nouvelle possession et le point de repli, contre les Artésiens qui voudraient sûrement la reprendre.

Après un instant lourd de silence, les premiers cris jaillissent, l'assaut est donné. Angoisse poignante un moment, vite envoyée au loin.
Qui dit que l'on est seul façe à l'ennemi? Ce n'est pas l'impression du moment, pour la jeune Zya.

Carquois qui avait été fortement serré dans son dos pour plus de facilité, elle se met en action. Premier tir de cadrage, histoire de voir le sens du vent et d'apprécier la distance...Vite suivi par une série d'autres.

Et les Artésiens qui s'avancent vers eux commencent à tomber sous la pluie des flèches lancées. L'archère, elle, est dans son élément, se déplaçant par moment pour changer d'angle, visant comme elle en a pris l'habitude, même si on est loin des chasses. Quoique? N'est-ce point une chasse à l'homme que tout ceci?


Citation :
05-04-2008 04:20 : Vous avez frappé Donaldoc. Ce coup l'a probablement tué.

Peu importe ce qu'elle touche, elle veut juste faire mouche, remarquant à peine que certains tombent sous ses flèches.

Cependant, comme dans toute guerre, les attaques viennent aussi des deux côtés. Et les archers, même s'ils sont bons côté royaliste, le sont aussi côté artésien.
Et une pluie s'abat au premier temps de répit sur eux.
La jeune fille n'a pas le temps de s'abaisser qu'elle est touchée.
Son arc tombe à terre pour se briser, lâchée par une main gauche titillée par une pointe de flèche, alors qu'elle même se trouve le bas ventre transpercée par une... ou des, elle ne sait pas. D'ailleurs, est-ce réellement le bas-ventre? Peut être la hanche? ou les deux?


Citation :

05-04-2008 04:20 : Farenheit vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

Elle tombe alors, à genoux puis rapidement couchée, tandis qu'elle voit Méli faire rempart devant elle...

Puis, plus de souvenir sauf peut être celui du son du cor qui retentit, un peu après, alors qu'on l'emporte au loin, laissant l'impression qu'elle aurait presque pu tenir jusqu'à la fin, si elle avait fait plus attention. Vague sensation d'être secouée et que le paysage défile autour. Puis plus rien, le trou noir...
Petitangelot a écrit:
[Nuit du 6 au 7 avril 1456, mine entre Compiègne et Péronne]

Journée sans combat qui ne repose pourtant pas. Couleur pourpre qui recouvre la pleine et les abords de la mine comme de Péronne. Les cris des blessés et des mourants. Les ordres que les gradés, les nobles ou les chevaliers crient à leurs hommes pour préparer les coups suivants...

Et ce goût de sang que l'ont croit sentir dans la bouche et qui dégoute... qui dégoute mais pourtant ne calme pas la rage qui envahit le coeur de la chevalier Mélissande. Dames Blanches aux couleurs du vert-espoir... mais âme farouche qui brûle de relacher toute cette crispation haineuse face à l'adversaire pour en finir!

Erbigaël n'avait toujours pas donné signe de vie. C'était des loups, la veille, qui avaient cette fois été touchés au niveau de la mine.

Nouvelle soirée, nouveaux combats... Et si Mel avait presque prié ce soir-là pour avoir suffisamment droit à son lot de carnage, elle a été servie. Les artésiens avaient décidé de blesser les armées du DR dans leur position arrière et c'est une troupe complète qui prend d'assaut les flancs de défense de la mine.

Un ordre à gauche, un mouvement de bras à droite, repositionner les Dames Blanches et leurs arcs, prévenir les loups de s'armer de leur lances et de leurs épées pour le corps à corps qu'ils ne pourront probablement pas éviter cette fois.

Des minutes interminables pour repousser les assauts, avant que les premiers assaillants ne parviennent à franchir les défenses. Ce bruit métallique qui éclate au contact des corps et des armes...


RHAAAAA...!

La lieutenant rugit, la louve grogne et sort les crocs, la guerrière explose. Il n'est plus le temps des réflexions et des stratégies... c'est de survie et de férocité dont il est question maintenant.
Repousser encore et encore les coups pour tenir. Gagner le temps qu'il faut pour épuiser les espoirs et les énergies. Tenir... surtout tenir.

Femmes au milieu des loups, les Dames Blanches frappent, répondent, encaissent, ripostent... La lieutenant fait ce qu'elle peut. La louve n'a pas peur, elle n'a confiance qu'en sa capacité à survivre.

Puis ce pincement douloureux qui prend aux cotes... Pivoter sur le coté en balayant de l'épée dans un large cercle pour blessé à mort l'auteur du coup. Un pas en arrière pour garder l'équilibre chancelant. Mel ne sent déjà plus la douleur à son flanc, l'adrénaline estompe toute sensation. Mais cette chaleur qui coule le long de sa taille... un regard rapide vers le bas... L'armure légère n'a pas suffit pour garder les chaires à l'abri de la lame tranchante. Les tissus qui sont en dessous se colorent du joli pourpre...


RAAAAAh!

Le bras gauche qui balance son bouclier au visage de l'artésien qui courait vers elle pour l'achever... le soldat assommé sur le coup s'écroule! Emportée par son élan, la lieutenant perd l'équilibre et doit mettre un genou à terre et s'appuyer sur son épée pour ne pas tomber. Une bousculade... elle tombe en arrière contre un muret. Ne sent plus rien, plus la force...

Un bruit sourd siffle... Le son du cor... Le retrait des troupes... Mélissande laisse s'échapper un petit rictus acre et moqueur. "Pas encore ma fin... Vous n'aurez pas encore ma fin...!"
La main crispée sur son flanc, assise au sol la tête appuyée non-nonchalamment sur le muret, elle regarde droit devant elle un peu dans le flou, attendant que quelqu'un passe par là pour l'aider à se relever...


[HRP: J'avais dit un petit entracte!^^]
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MessageSujet: Re: [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre...   [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Icon_minitimeVen 11 Avr - 16:25

[Début avril, entre Compiègne et Péronne(2)]

Petitangelot a écrit:
[Matin du 7 avril 1456, mine entre Compiègne et Péronne]

Alors que la troisième bataille consécutive se terminait enfin... Les premiers blessés étaient rapatriés. Des brancards pour certains, une simple épaule pour soutenir d'autres...
Du coté du flanc gauche, du coté de la défense de la mine où se trouvaient les Dames Blanches, les combats avaient été plus rudes encore que la veille et on y voyait beaucoup d'agitation... Un brancard passe, puis un autre... sur ce dernier, une femme serrait les dents en se serrant le flanc...


Aimelin a écrit:
Aime voyait passer des blessés, des brancards de tout coté.. il cherchait Mel et ses amies...
C'est alors que la femme transportée sur le brancard, ronchonne contre les brancardiers puis leur ordonne avec vigueur de s'arrêter pour aller rechercher son épée.

Aimelin a écrit:
Aime regarde les brancardiers qui sont pas très loin de lui et regarde surtout la silhouette allongée .... le foulard au poignet gauche ... Mel... il part vers eux et à quelques pas entend la voix qui s'adresse aux brancardiers ... il accélère et leur crie...

Attendezzzzzz !

Tout en s'approchant d'eux pour reconnaitre Mel blessée une main sur son flanc.
Mélissande tend la tête en arrière pour regarder vers le petit fortin dont on venait de la sortir... et voit arriver un des soldats parti en courant rechercher son épée. Elle tend son bras libre par dessus le brancard pour saisir l'arme puis la coucher à coté d'elle, avant de grimacer à nouveau de ce geste de trop, crispant les doigts de son autre main sur les tissus sanguinolents de sa tenue.

Elle n'entend qu'à moitié le cri d'Aimelin, mélangé au chahut général


Aimelin a écrit:
Aimelin ayant fait signe aux brancardiers d'attendre, arrive enfin à coté d'elle pour la voir grimacer en plaçant son épée a coté d'elle. Inquiet il regarde sa blessure et la regarde.

Mel, je suis là... Je t'accompagne à l'hospice! Tu restes calme!
Mélissande réouvre les yeux crispés pour voir apparaitre Aimelin au dessus d'elle. Petit sourire de satisfaction de le savoir indemne puis un brin d'humour pour relativiser...

Hey... tu veux essayer? c'est plutôt confortaaaaaa...ble.

Mélissande termine le dernier mot en serrant les dents... un lancement la fait se contracter.

Aimelin a écrit:
Aimelin sourit en la voyant faire de l'humour pour ne pas montrer qu'elle souffre.

Hum... une autre fois peut-être! En attendant, tu restes calme et je te quitte pas.

Puis s'adressant aux brancardiers...

Allez! Direction l'hospice et en la ménageant le plus possible! Je vous accompagne!
Mélissande se détend à nouveau... mais grommèle de rage.

Non de... me souvenait plus que ça faisait si mal!... l'aurait pu viser la jambe au lieu... de me lacérer le flanc!

Aimelin a écrit:
En se remettant en marche, Aimelin a fait le tour pour se trouver du coté de son épée ... il pose sa main sur la sienne et tout en marchant ne la quitte pas des yeux.

On va s'occuper de toi et te soulager... mais arrêtes de t'énerver comme ça!

M'énerver?... mais je ne m'énerve pas... je râle!

Aimelin a écrit:
Oui, tu râles, je sais! dit-il sans pouvoir s'empêcher de sourire.
Mélissande semble particulièrement excitée et ne facilite pas le travail des brancardiers... Elle libère sa main libre sur laquelle Aim avait posé la sienne pour montrer du bras le premier brancardier...

Déjà qu'ils m'ont obligée à m'allonger sur ce truc!... J'ai encore mes deux jambes... le brancard serait surement plus utile à celui-là... termine-t-elle en pointant un gars allongé au sol qu'ils dépassaient et dont la jambe affichait une méchante fracture ouverte.
Aimelin a écrit:
[Matin du 7 avril 1456, mine entre Compiègne et Péronne]

Aime regarde l'homme à terre et avise des brancardiers pas loin .. il regarde Mel lui lachant "je reviens de suite"
Il revient vers l'homme.. son bouclier arborait les insignes de l'armée royale... il fait signe aux deux hommes plus loin de venir

"ici un brancard vite !!!"

pendant que les hommes arrivent en courant il se baisse vers l'homme "ca va aller on va vous transporter".
Une fois sûr qu'il est en de bonnes mains il repart en courant vers Mel que les brancardiers emmènent à l'hospice dressé sur le camps.

Petitangelot a écrit:

Mélissande avait déjà parcouru une bonne partie du chemin vers l'hospice de fortune lorsqu'aimelin la rejoint, d'un air agacé par la situation, elle lui rétorque...

ne te presse pas... ils vont surement me renvoyer sur Compiègne!… vont me parquer avec les autres le temps que j'arrête de me vider... puis je reviendrai.. .
Compiègne est a 10 lieues je vais avec toi et je reviendrai pour la bataille ... tant que tu es la je reste près de toi
puis a voix basse "je sens que je vais en tuer quelques uns de ces maudits artesiens"

Petitangelot a écrit:
et bien justement reste là... pour les attendre!

Mélissande est portée près d'un grand charriot qu'on chargeait des blessés à ramener à Compiègne

c'est pas à compiègne qu'ils sont!
Aime la regarde sans rien dire ...

Petitangelot a écrit:
Mélissande est halée dans le charriot, qui n'est en fait qu'un grand plateau sur roue, normalement utilisé pour ramasser les foins en été
Aime regarde les hommes mettre les blessés sur le chariot .. s'approche d'elle

Petitangelot a écrit:
Mélissande tourne la tête vers Aimelin, le voit sans mot, reste un instant silencieuse
je te vengerai
Petitangelot a écrit:
allez...

Mélissande essaie de lui sourire pour le réconforter

je m'en sortirai... j'ai déjà connu pire
demande Atirenna elle prendra soin de toi ....Il lui caresse doucement la joue et passe sa main sur son front ....
.. et repose toi je veux te retrouver en pleine forme... puis lui sourit pour la réconforter.

Petitangelot a écrit:
ce n'est qu'une petite coupure (dit-elle moqueuse alors que son front perle d'un début de fièvre) devront faire mieux s'ils veulent m'avoir...
Aime la regarde en souriant .. ne sera pas tranquille tant qu'il saura pas si elle va bien. la laisse parler et serre sa main

je serai avec toi par la pensée tout le temps

Petitangelot a écrit:
Mélissande est soudainement agitée... le charriot s'ébranle et se déplace. Secouée par les mouvements du charriot, elle commence à s'éloigner... gardant ses yeux sur aimelin avant de redresser le visage pour regarder le ciel gris au dessus d'elle
Aime s'écarte quand le chariot se met en marche et marche un peu à coté puis s'arrete et la regarde s'éloigner perdu dans ses pensées... il attend que le chariot soit hors de sa vue pour faire demi tour et repartir vers le camp, sa tente, se reposer, dormir ne plus penser.

Petitangelot a écrit:
Mélissande mettra plus de quatre heures pour rejoindre Compiègne, une heure supplémentaire avant d'être placée dans l'hospice même, dans l'alignement eds autres blessés, dans l'attente qu'un infirmier ou un médicastre soit suffisamment libre que pour s'occuper d'elle
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[1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Empty
MessageSujet: Re: [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre...   [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Icon_minitimeVen 11 Avr - 16:30

[7 avril, hospice de Compiègne (1)]

Petitangelot a écrit:
[Suite de Bataille à Péronne]

[Lundi 7 avril 1456, dans le cortège de charriots et de blessés qui sont rapatriés de Péronne vers l'hospice de Compiègne]

Les mouvements saccadés du charriot qui la transportait s'arrêtent enfin. De longues heures s'étaient écoulées pendant le déplacement de ce défilé plutôt macabre de blessés et de morts... De lougues heures pendant lesquelles, Mélissande couchée dans un charriot avec fixé le ciel gris, étendue sur son brancard, à ressasser les derniers combats, imaginer ce qu'elle aurait dû faire pour éviter les trop nombreux blessés... ou tout simplement pester contre l'attaque artésienne sur Compiègne qui avait déclenché cette guerre, rager contre cette nouvelles blessure qui l'immobilise alors qu'elle bouillonne intérieurement.
"Pas encore ma fin... Vous n'aurez pas encore ma fin...!" avait-elle ricané lorsque la fin de la bataille avait sonné alors qu'épuisée et blessée, elle n'aurait plus tenu longtemps aux cotés des Dames Blanches.

Le brancard remue. On s'occupe de décharger les blessés et de les porter dans ou en dehors de l'hospice pour gonfler encore l'alignement des blessés.
Mel est portée dans un coin du couloir d'entrée de l'hospice. Sa main toujours crispée sur son coté.

Beaucoup de mouvements, de gémissements, de derniers souffles ou de ronflements... Des médicastres, des infirmiers, des aides courent en tout sens. Leur visage fatiguée, presque fantomatique montrent qu'ils agissent comme dans un cauchemar, sans plus réfléchir, à la manière d'automates.

Loin d'être blessée à mort, les soigneurs dénigre la louve pour s'occuper de cas plus grave. Mel attend en silence, les yeux fixés sur le plafond. Le temps passe... rapidement? lentement? Difficile à dire puisque la scène est toujours la même.

Puis quelqu'un s'avance vers elle et l'aborde... un gros chat rouge... discussion brève... sursaut d'orgueil face à cet homme qui après s'être caché derrière un masque semblait devoir trahir tous ses principes et ses acquis soit disant "parce qu'il n'avait pas le choix". La louve se redresse, brave, ironise, défie... elle reprend suffisamment du poil de la bête que pour, devant lui, nettoyer la plaie laissée par la lame qui l'avait atteinte, s'emparer du fil et du crochet qu'il était aller chercher pour, par elle-même, trouver assez d'orgueil et de détermination pour recoudre son propre flanc.
Soulagement tout de même lorsqu'elle termine. Dernière bravade hautaine adressée au basque avant qu'il ne quitte les lieux.

A nouveau seule, Mel se relache, se laisse allée. En quelques efforts grimaçant, elle se recouche de tout son long. Le regard qui se perd à nouveau vers le plafond alors qu'elle maintient toujours un morceau de tissus presser contre la suture, la chemise encore entrouverte, laissant apparaitre la poitrine exposée sans retenue et fausse pudeur pendant qu'elle officiait.

Mais l'effort a été rude, épuisant le reste d'énergie et parachevant l'état de lassitude de la chevalier. Les yeux fixant le vague comme pour voir le ciel à travers le toit de l'hospice, se ferment peu à peu... Sommeil profond, sommeil sans rêve ni agitation...
mikiss a écrit:
Zender dit:

Citation :
Ne vous excusé pas madame, ce n'est rien, puis il faut savoir tiré profit d'une opportunité.

Je suis... en bref, chef des armées du Maine simplement.

Mikiss faillit lui expliquer qu'elle adorait tourmenter les chefs,mais soudainement une dame assise à même le sol attira son regard.
Ben ca alors on dirait Mel dormant la.
Mikiss regarda de nouveau.


Rooo Mel !!!

Elle se précipita sur sa CL et lui toucha le visage.

Roooo tu m'as fait peur

Mikiss regarda ou elle avait pu etre touchée et regarda son flanc.

Roooo mais qui est le sauvage qui ta recousue c'est pas du travail cela.
Montre le moi de suite et je l'eventre.


Mikiss passa sa main sur le visage de Mel
Elle semblait legerement fievreuse,mais rien d'alarmant.


Rooo Mel dit moi cela va?
Dire que moi je traine ici et que tu te bat.
Rooo sure que j'aurais pus prendre se coup d'épée à ta place.
Je vais te trouver un lit
Pis j'ai un médicastre qui fait rien la bas, je vais te le rammener.
Dit tu as besoin de quelques choses?
Rooo pourquoi tu parle pas sans doutes la faiblesse?
Ou bien il t'on coupé la langue?
Rooo tu veux que je regarde ta langue?
Fais moi juste un signe de tête si tu es Muette.
Super Médicastre a écrit:
[Avec Titan et Kalopsite]

titan34 a écrit:
oui, j'en veux bien un peu, je dois retrouver la forme a plus vite, mes troupes se font massacrer, je dois les rejoindres le plus vite possible être auprés d'eux, mourir avec eux si necessaire.

Le médicastre fut rassuré qu'il accepte et lui tendit donc le breuvage. Cependant Titan ne pourrait point repartir de suite après le repos. Il lui faudrait quelque jours de repos.

Titan je vais vous laisser vous reposer avec votre bien aimé. Pour ce qui est de votre retour au combat et bien il faudra rester quelques jours avec nous.
Il est hors de question que je vous laisse partir ... s'il faut Mikiss vous attachera, une soldate doit bien savoir faire cela.


Le medicastre rit puis prit congé de Titan, le laissant partir au pays des rêves.



[Avec Mikiss et Melissande]

Le médicastre se dirigea vers Mikiss afin de savoir si elle avait vu un blessé à soigner. Il s'adressa d'abord à la soldate qui était en compagnie de Mikiss

Bonjour Madame, laissez Mikiss vous soigner. Cette une trés bonne aide.

Puis regardant Mikiss.

As tu vu quelqu'un à soigner? enfin je veux dire quelqu'un dont l'état serais ... Enfin as tu un blessé en suspens?

Mikiss lui indiqua un homme non loin de là. Le médicastre prit congé des deux femmes puis se dirigea vers l'homme.



[Avec Zender]

Bonjour Messire, je viens vous examiner suite au soins de Mikiss. Je ne suis pas aussi beau qu'elle mais je suis tout aussi doué.

Le médicastre avait decidé de plaisanter un peu, ce la faisait bien longtemps qu'il s'occupait des blessés et il fallait qu'il se decontracte un peu sans pour autant faire le pitre.

Mikiss m'a dit que vous aviez perdu beaucoup de sang... A première vue, il n'y a plus de danger de ce côté là.
Par contre vous ne pouvez pas rester assis sur cette chaise. Suivez moi je vais vous installer sur une paillasse, j'en ai vue une là bas.


Le médicastre lui indiqua une paillasse non loin de Mikiss et de la jeune femme.
Aimelin a écrit:
Aime regarda encore du côté d'Atirenna et Bel et vit la médicastre s'occuper d'elle.. il se demandait pourquoi son amie l'avait ignoré mais ne chercha pas à comprendre. Fatigué il n'avait pas la tête à ça.

Il allait continuer sa visite quand un homme sur un brancard attira son attention (nordquay). Une entaille à la jambe gauche et personne n'avait l'air de s'être occupé de lui. Il se pencha vers lui.


Vous m'entendez ? .. Aime l'avait appelé doucement pendant qu'il enlevait méticuleusement les morceaux de tissus qui entouraient la plaie.
Il pensait qu'au moins inconscient il ne sentirait rien.

Il prit la gourde qui contenait l'infusion d'aigremoine et humecta doucement la plaie pour arrêter les saignements.
Il jetait parfois un regard à l'homme tout en faisant le plus doucement possible. Une fois la plaie nettoyée il vit que la coupure était franche.
Il appliqua une compresse encore chaude pour calmer la douleur et nettoya à nouveau la plaie.
Une fois la plaie bien propre il y déposa le cataplasme de millepertuis qui calmerait bien la douleur le temps de le recoudre.


Si vous m'entendez ne bougez pas.. on s'occupe de vous.. Je vous ai mis un cataplasme et je vais chercher un médicastre.

Apres une dernière vérification il se releva et regarda autour de lui. Ati était occupée mais il se dirigea vers elle.

Ati, j'ai un homme là bas lui dit il en montrant le blessé qui a besoin d'être recousu... une entaille à la jambe gauche...
J'ai nettoyé la plaie, appliqué les compresses et posé le cataplasme.
Je continue le tour des blessés faites moi signe si besoin.


Il alla mettre les linges souillés dont il s'était servi à bouillir avec les autres, en prit d'autres et reparti.
Il était non loin de l'entrée quand il aperçut la lancière de Mel penchée sur un brancard.. il se fraya un passage entre les paillasses pour se diriger vers elle voir si c'était son amie.
RicW a écrit:
Ric allait partir, puisque Cathéolia n'avait plus besoin de lui, quand son exclamation le poussa à se retourner... et ce qu'il vit lui fit frissonner tout le corps... Pouvait on encore appeller ca une main... Il n'osa imaginer ce qu'il avait pu endurer au combat... et il n'était pas sur que quiconque parviendrait à la lui sauver...

Pale, il parvient à murmurer :

Je revient tout de suite...

...avant de se précipiter vers l'endroit ou il venait, la partie ou se reposait la première lieutenant et ou il avait du passer la nuit à cause de son égratinure... C'est la qu'il avait ses quelques affaires, dont une fiole d'eau de vie, en cas de coup dur... Il s'en avala une petite gorgée, et, passé un instant, il expira profondément, et se calma... Ce n'était qu'une simple blessure, même si elle n'était pas belle à voir ! Rien de quoi à lui retourner l'estomac...

Il secoua la tete, et regarda un instant le corps endormi d'Aylla... Il ne savait pas comment elle pouvait dormir dans toute cette cohue, mais la voir ainsi le rassurait... Il pouvait veiller sur elle, cette fois ci...

Il en profita pour changer enfin de chemise, et en enfiler une un peu plus propre, et pris un gilet sur ses épaule. Il comptait revenir vers Cathéolia, et éventuellement lui proposer une goute d'alcool pour elle, ou pour le blessé, quand il tomba sur un visage qu'il connaissait....


Citation :
Rooo Mel dit moi cela va?
Dire que moi je traine ici et que tu te bat.
Rooo sure que j'aurais pus prendre se coup d'épée à ta place.
Je vais te trouver un lit
Pis j'ai un médicastre qui fait rien la bas, je vais te le rammener.
Dit tu as besoin de quelques choses?
Rooo pourquoi tu parle pas sans doutes la faiblesse?
Ou bien il t'on coupé la langue?
Rooo tu veux que je regarde ta langue?
Fais moi juste un signe de tête si tu es Muette.

Il s'approcha, s'accroupit et tappa doucement à l'épaule de la femme :

Dame, sans vouloir vous offencer, je crois que dame Melissande est endormie... et si elle a besoin de se reposer, je ne suis pas sur que ce soit la meilleure méthode pour l'aider...

Il se gratta le cou, et la regarder les deux femmes un peu plus attivement...

Cette femme a ... sauvé mon père, et si vous voulez, ma couche est libre, et je n'y reviendrais pas... avec votre aide, nous pourrions la faire se reposer la bas, cela sera plus confortable qu'ici... Enfin, si vous le voulez...

Il détacha son gilet, et le posa autour de Mellissande.. Elle en aurait plus besoin que lui les heures à venir...
Petitangelot a écrit:
[Lundi 7 avril 1456, dans le couloir d'entrée de l'hospice, perdue parmi les blessés]

Ce calme... Magnifique moment d'apaisement que ce sommeil sans rêve ni délire. Visage détendu, muscles relâchés,... Repos mérité d'un corps éreinté.

Mais une voix débitant des mots à une vitesse incroyable se fait entendre. Une main qui passe sur son visage à plusieurs reprises interrompt pour de bon ce repos si bienfaiteur.


mikiss a écrit:
Rooo Mel dit moi cela va?
Dire que moi je traine ici et que tu te bat.

Rooo sure que j'aurais pus prendre se coup d'épée à ta place.
Je vais te trouver un lit

Pis j'ai un médicastre qui fait rien la bas, je vais te le rammener.
Dit tu as besoin de quelques choses?

Rooo pourquoi tu parle pas sans doutes la faiblesse?
Ou bien il t'on coupé la langue?

Rooo tu veux que je regarde ta langue?
Fais moi juste un signe de tête si tu es Muette.
Visage qui se plisse, yeux qui s'entrouvrent doucement pour s'adapter à la lumière. Les questions de la lancière qui l'assaillent...

Mélissande crispe de suite ses doigts sur le bout de tissus qu'elle n'avait pas lâché et le replace sur son flanc pour cacher la blessure. Elle lève légèrement l'autre main, paume ouverte et tendue face à Mikiss comme pour servir de bouclier et adoucir les sons qui lui parviennent aux oreilles.

S'aidant du coude de son bras tenant le tissus sur la blessure, elle fait quelques efforts, grimaçant de moitié, pour se redresser (Mel étant couchée de tout son long sur une paillasse au sol^^), s'assoir et s'appuyer contre le mur.
Tiens!? Un gilet lui couvre le torse. Quelqu'un a dû l'en couvrir.


Bonjour, Mikiss. dit-elle d'un ton moqueur mais encore las. C'est que ces deux mots tranchent par rapport au pamphlet de la lancière!^^ D'un ton coupant court à l'initiative de Mikiss, la chevalier lui répond de suite.

ça va! ça va! Je suis toujours entière!

Mais voilà qu'un drôle de bonhomme qu'elle avait déjà vu trainer dans l'hospice avant le départ pour Péronne, l'interpèle.

Super Médicastre a écrit:
Bonjour Madame, laissez Mikiss vous soigner. Cette une trés bonne aide.
La chevalier lui adresse un regard bourré de remontrance au nouveau venu. "Mêlez-vous de ce qui vous regarde!"
Se retenant de peu, elle se contente de dire d'un ton sec, appuyant d'un regard franc:


Je suis sure que Mikiss est très efficace mais je vais bien!

Puis Mélissande remarque la présence d'une autre personne accroupie à coté de Mikiss. Mélissande fixe de suite le jeune homme puis reconnait le fils du duc Kurt Wagner. Elle lui adresse un salut de la tête accompagné d'un regard inquisiteur se demandant ce qu'il faisait là à son chevet.

Duc Wagner...!?

[Edit pour adapter au poste de Ric qui a été une millisecondeplus rapide que moi^^
et reEdit pcq une phrase ne me plaisait pas!^^]
RicW a écrit:
Ric inclina la tête, et lui sourit.

Appellez moi Richard, ici je ne pense pas que les titres aient grande importance...

Il la contempla un instant... Et continua.

Je proposais à votre amie.. si vous voulez vous reposer, je pense que ma couche est plus confortable que le sol... Moi, je n'en ai plus besoin, mais vous... vous semblez plus touchée que moi...

Il hésita, mais ne continua pas... Dire encore une fois qu'il avait une dette envers elle ne réussirait qu'à la la fatiguer et lui rappeller de mauvais souvenirs... Il espérait simplement qu'elle accepte qu'on puisse veiller sur elle comme elle avait veillé sur son père...

Et puis... de ma couche, vous pourriez veiller sur la première lieutenant... Celle-ci dort encore, mais je m'en veux de la laisser seule... Savoir que quelqu'un sera la, si elle en a besoin, pourra être bénéfique.. pour vous deux...

Certes, son excuse était pitoyable, mais bon c'était mieux que rien du tout... surtout pour une improvisation assez totale...
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MessageSujet: Re: [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre...   [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Icon_minitimeVen 11 Avr - 16:40

[7 avril, hospice de Compiègne (2)]

Aimelin a écrit:
Il donna à boire de la tisane à un blessé puis se releva continuant son tour au milieu des blessés quand il vit une agitation pas loin de lui.. non loin de la porte.

Il s'y dirigea en regardant à droite et à gauche.
En passant devant une blessée, il s'arrêta la reconnaissant ...Aylla .. il se pencha doucement et vit qu'elle dormait puis leva les yeux.

Il regarda la personne à quelques pas .. allongée à même le sol pratiquement.. reconnaissant Mel il s'avança vers elle alors que la lancière qu'il avait déjà vu et un homme étaient à ses côtés.


Bonjour Mikiss, bonjour Messire, pardonnez moi …

puis se tournant soulagé, vers Mel… Mel tu es là … il se pencha sur elle et vit sa main ensanglantée appuyée sur son flanc gauche…

est ce qu'on s'est occupé de toi ? Tu peux pas rester là par terre..
nous allons t'installer ailleurs.


Il se tourna pour regarder vers Aylla .. la couche était libre en face d'elle… il regarda l'homme à coté de lui.

Messire, pourriez vous m'aider à la porter doucement sur cette couche s'il vous plait ? je pourrai regarder sa blessure de suite.
mikiss a écrit:
ricW dit:

Citation :
Dame, sans vouloir vous offencer, je crois que dame Melissande est endormie... et si elle a besoin de se reposer, je ne suis pas sur que ce soit la meilleure méthode pour l'aider...

Mikiss regarda se messire devenant rouge de colére

Mel dit:

Citation :
Bonjour, Mikiss.ça va! ça va! Je suis toujours entière!

Mikiss souffla soulagée


Mel dit:

Citation :
Duc Wagner...!?

Duc rooooo c'est pour cela qu'il enervé deja Mikiss il etait Duc.

RicW dit:

Citation :
Je proposais à votre amie.. si vous voulez vous reposer, je pense que ma couche est plus confortable que le sol... Moi, je n'en ai plus besoin, mais vous... vous semblez plus touchée que moi...
Et puis... de ma couche, vous pourriez veiller sur la première lieutenant... Celle-ci dort encore, mais je m'en veux de la laisser seule... Savoir que quelqu'un sera la, si elle en a besoin, pourra être bénéfique.. pour vous deux...

Mikiss regarda le Duc de plus en plus rouge

Roooooo et vous pensez que je vais rester la sans rien dire
Déja je vous ferez dire que c'est pas mon amie ...Mais Mel est ma chef et je dois veiller sur elle roooooo
De plus messire duc ou pas dire à Mel de veiller sur qui que ce soit dans son état rooo vous etes inconscient
Et je vous prierez de cesser de parler vous la fatiguée
C'est pas possible cela
Empecher les blessés de se reposer quel toupet


Mikiss se tourna vers Mel et lui sourit.
Petitangelot a écrit:
Inclinaison de la tête souriante et amusée pour répondre à celle du jeune duc. Il lui proposait de l'appeler par son prénom. Ce n'est pas elle qui allait critiquer ou condamner l'initiative.

Le jeune duc... enfin... Richard (^^) lui propose ensuite sa couche. Raillerie immédiate de la chevalier:


Votre couche? Voyons Richard... Souffrez-vous d'un manque de maîtresses tel que vous invitiez une louve blessée?

Tout en riant légèrement, elle glisse le regard vers la dite-couche, un peu plus loin. Les courbatures qui s'étaient emparées de son dos et de ses épaules lui laissaient comprendre que la proposition était des plus intéressantes.
Mais Richard semble ressentir le besoin d 'appuyer sa proposition d'un argument... plutôt bancal! Mélissande jette un coup d'œil vers Aylla endormie et plutôt sereine, puis revient vers le duc lui adressant une moue amusée de l'effort. La chevalier ouvre la bouche pour dire quelque chose mais... pas le temps, Mikiss revient à la charge!


mikiss a écrit:
Roooooo et vous pensez que je vais rester la sans rien dire
Déja je vous ferez dire que c'est pas mon amie ...Mais Mel est ma chef et je dois veiller sur elle roooooo
De plus messire duc ou pas dire à Mel de veiller sur qui que ce soit dans son état rooo vous etes inconscient
Et je vous prierez de cesser de parler vous la fatiguée
C'est pas possible cela
Empecher les blessés de se reposer quel toupet
Mélissande adresse à Richard un regard désolé et moqueur à la fois, l'air de lui expliquer "Et oui! Je vous présente Mikiss!"
Quelqu'un d'autre approche et se faufile.


Aimelin a écrit:
Mel, tu es là …
Nouveau sourire calme de revoir indemne.

Aimelin a écrit:
Est-ce qu'on s'est occupé de toi ? Tu peux pas rester là par terre... Nous allons t'installer ailleurs.

Messire, pourriez vous m'aider à la porter doucement sur cette couche s'il vous plait ? je pourrai regarder sa blessure de suite.
Froncement de sourcils, visage légèrement agacé... Certes intérieurement, elle appréciait le fait que l'on puisse s'inquiéter de son état mais elle ne supportait pas qu'on la prenne pour une invalide incapable.
Sans prévenir, laissant chacun des trois à leur discussion, la voilà qui s'appuie sur sa main pour s'écarte du mur sur lequel elle était appuyée, qui plie les jambes pour ramener ses pieds presque en dessous d'elle... Grimace silencieuse au passage, cachée par le menton baissé. Doigts qui pressent le tissus sur la suture.
Elle se penche en avant pour s'appuyer sur ses pieds et se redresser. Aucune hésitation dans le mouvement ni manque d'énergie, juste quelques précautions pour crisper les abdominaux progressivement. Sans requérir l'aide des deux hommes ou de Mikiss, voir même repousse (calmement) le bras qu'ils pourraient lui proposer, la chevalier enjambe les quelques mètres qui la séparaient de la couche, puis s'appuyant sur le montant, se retourne pour s'assoir doucement sur le lit. Grimace d'autant plus retenue qu'elle est face aux autres mais petit soupire tout de même de soulagement de se rassoir.
Aimelin a écrit:
Sans rien demander Mel se leva et alla sasseoir elle même sur la couche en face Aylla… Il sourit en ramassant la bassine et ses affaires… décidément la louve n’était pas de celle qu’on assistait sans leur consentement. Mais l’essentiel était qu’elle soit bien installée.
La rejoignant il jeta un regard vers l’homme qu’il avait soigné s’inquiétant de ne pas voir Atirenna dans le coin.

Il s’agenouilla à coté de Mel .. trouvant qu’il prenait un peu trop l’habitude de s’agenouiller devant les femmes ici… et enleva sa main de sa blessure en lui demandant de s'allonger.
Sans la regarder il lui parlait tout en s’affairant.


Bon déjà recousue.. et je ne demande pas par qui… regard taquin vers elle … bon ce n’est pas sur toi que j’exercerai mes talents de parfait couturier encore mon amie…

Petite phrase taquine pour la faire sourire en prenant un linge propre qu’il venait d’imbiber de tisane d’aigremoine pour nettoyer à nouveau la blessure délicatement… des petits coups d’œil à son visage pour guetter ses réactions.. puis application toute aussi douce de compresses tièdes de camomille pour endormir la douleur.

Voilà plus que l’amplatre et les bandages m’dame le chevalier

Il posa sur la plaie bien propre l’amplatre de millepertuis et en le maintenant doucement prit un bandage propre… et regarda l'homme et Mikiss qui suivaient la scène.

Il faudrait l’aider à se maintenir un peu relevée.. en maintenant le gilet sur elle, et maintenir aussi l’amplatre le temps que je passe le bandage.. Je me dépêcherai.. apres vous pourrez l’aider à se recoucher.
mikiss a écrit:
Aimelin dit:

Citation :
Il faudrait l’aider à se maintenir un peu relevée.. en maintenant le gilet sur elle, et maintenir aussi l’amplatre le temps que je passe le bandage.. Je me dépêcherai.. apres vous pourrez l’aider à se recoucher.
Mikiss se ruat vers Mel poussant le duc au passage

Mel se relevée déja seule tetue qu'elle était
Mikiss lui poussa la main pour tenir son gilet
Et en regardant sa Cl


Je te préviens si tu te laisse pas faire j'ai déja reperé un tabouret.

Puis elle fixa Aimelin

Et vous messire vous pourriez dire s'il vous plait non mais.
De plus vous êtes médicastre au moins
Car Mel à besoin d'etre vite sur pied
Sinon elle va commencer a raler
Et je supporte pas les gens qui rale moi roooooo
RicW a écrit:
Ric eut un instant le souffle coupé par les paroles de Mellissande, qui le firent rougir avanr de comprendre qu'elle plaisantait, mais pire encore par Mikiss, et elle fut bien inspirée de se tourner pour ne pas voir la lueur de rage qui venait de s'allumer dans les yeux du jeune homme, ainsi que le mouvement quasi instinctif de sa main vers son coté... ou de toute facon son épée ne se trouvait pas....

La colère ne dura qu'une seconde, et une inspiration, puis une crispation de la main la chassa... Ce n'était pas le lieu pour de tels infantillages, surtout aprés le regard presque amical de la blessée...

Il serra les dents, mais ne répondit rien... Il aurait tot fait de faire comprendre à Mikiss qu'un Duc n'était pas un chien qu'on peut insulter quand il vous ennuie... Mais cela attendrait. Il voulut aider Melissande à bouger, comme le conseillait Aimelin, mais son expression l'en dissuada... Il attendit de la voir installée sur sa couche, avant d'incliner légèrement et de repartir vers son blessé initial, sans meme un regard pour Mikiss.

Reposez vous bien, lui dit il quand meme avant de s'éloigner, Votre honneur est largement sauf pour la journée.


Enfin, il arriva auprés de Cath, et la vit penchée a essayer de comprendre les paroles du blessé... Il ne put rien entendre, mais espéra qu'elle lui ferait par de ce qu'elle avait pu comprendre..

Dame, me revoila, j'ai du venir en aide à un autre blessé... J'apporte une petite fiole d'eau de vie... Si vous en avez besoin... pour lui.. ou pour vous...
Aimelin a écrit:
A peine sa phrase terminée il vit la lancière se ruer sur Mel bousculant l’homme au passage. Regard vers Mel et l’homme en lui faisant comprendre qu’il était désolé.

Mikiss a écrit:
Je te préviens si tu te laisse pas faire j'ai déja reperé un tabouret.
Il jeta sur la femme un regard noir se demandant si elle allait encore saouler longtemps la jeune femme. L’hospice avait besoin de calme … les cris et gémissements des blessés étaient bien suffisants sans que quelqu’un vienne les fatiguer un peu plus.
Il allait lui dire de se calmer quand il resta sans voix.


Mikiss a écrit:
Et vous messire vous pourriez dire s'il vous plait non mais.
De plus vous êtes médicastre au moins
Car Mel à besoin d'etre vite sur pied
Sinon elle va commencer a raler
Et je supporte pas les gens qui rale moi roooooo
D’un tonc sec qui en disait long sur son état d’énervement il lui lanca d’une voix retenue pour ne pas réveiller Aylla à côté.

Alors d’abord vous vous calmez…
c’est un hospice ici et les blessés ont besoin de repos et Mel aussi…
la voyant vouloir l’interrompre … ensuite non je ne suis pas médicastre ... j’aide de mon mieux Atirenna et Bel depuis mon arrivée ici, avec leurs conseils, et Atirenna m’a demandé de faire le tour des blessés et m’en occuper… et sachez que je ne fais rien sans être sur que j’en suis capable.

Alors maintenant "madame rooo" … où vous me laissez m’occuper d’elle car j’ai d’autres personnes à surveiller ou vous allez respirer dehors le bon air de Compiègne… il la regarda sans baisser les yeux avant de dire sèchement … s’il vous plait.
Petitangelot a écrit:
Mélissande ne réagit tout d'abord pas à la réaction d'énervement du jeune duc. La situation était encore tout à fait gérable.
Elle s'allonge sans résistance pour qu'Aimelin puisse nettoyer la plaie. Couchée sur le coté, la chemise et le gilet relevés jusqu'en dessous de sa poitrine, elle le laisse s'appliquer souriant brièvement de ses taquineries mais concentrée sur les gestes de son ami.
Mais Mikiss n'en démord pas, se rue sur elle et bouscule le jeune duc, si pas volontairement, de manière particulièrement indifférente et outrageante. Le duc prend sur lui et utilise une voix énervée même si retenue...


RicW a écrit:
Reposez vous bien, lui dit il quand meme avant de s'éloigner, Votre honneur est largement sauf pour la journée.
Mélissande lui adresse un signe de la tête de remerciement avant qu'il ne s'éloigne rapidement. Courroucée par la réaction de Mikiss, la chevalier, la fixe d'un regard noir. Aimelin venait de finir le cataplasme et parlait de la faire assoir pour la bander. Mel ne l'entend que d'une oreille, agacée par le comportement de la lancière. Ne la lâchant pas des yeux, Mel se redresse d'elle-même pour s'assoir maintenant de sa main gauche l'amplâtre placé par l'apprenti infirmier (^^).

Pas le temps de réagir, nouvelles remontrances adressées à Aimelin qui ne tarde pas à répondre. Ton de voix calme mais propos tout aussi piquants!


Il suffit! tranche-t-elle d'une voix calme mais autoritaire, s'adressant aux deux présents mais le visage furieux dirigé vers Mikiss. Le champ de bataille, c'est dehors!
Il n'est pas permis d'insulter les gens de la sorte! Tu présenteras tes excuses au duc Wagner... comme à Aimelin!
Le ton de voix de la chevalier est plutôt catégorique.
Quant à moi...

Mel saisit le bandage que tenait Aimelin. D'un mouvement énervé de sa main droite, elle relève le bas de sa chemise pour le coincer sous son menton et dénuder ainsi son ventre et l'amplâtre. Tout en s'exécutant, elle continue de parler rageuse.

Je suis encore capable... *de la main gauche tient l'amplâtre et le début du bandage, de la main droite le déplie autour d'elle*
... de ne me soumettre qu'aux soins... *passe sa main droite dans son dos pour donner par derrière, à sa main gauche, le rouleau du bandage, puis repasse la main droite par devant pour le reprendre à gauche et le placer correctement avant de commencer le second tour*
... que je ne suis pas en position de me m'administrer... *fait le deuxième tour de la même manière que le premier, toujours avec des gestes bien placés mais agacés*
... personnellement!

Il ne reste qu'une dizaine de centimètres de tissus, une fois le bout du bandage revenu à son point de départ. Elle le glisse un peu sommairement dans la première bande bien serrée pour le fermer.
Redressant les yeux toujours froncés sur Mikiss, le menton libère la chemise qui retombe sur ses genoux. Puis elle saisit le gilet du duc, passe son bras droit dans la manche puis beaucoup plus précautionneusement le bras gauche dans l'autre.
Dernier regard vers Mikiss, l'air de dire "Voilà! C'est fait!", avant de se redresser pour se mettre... debout!?


Besoin de sortir pour prendre l'air... "... et boire un coup!" termine-t-elle dans sa tête.
Besoin de sortir. Si elle n'avait pas connu Mikiss, elle aurait été probablement beaucoup plus méchante et agressive encore dans ses propos.
Ne supporte pas d'être "prise en otage". Besoin d'espace, de liberté. Visage fermé trahissant l'effort pour se contenir.
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MessageSujet: Re: [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre...   [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Icon_minitimeVen 11 Avr - 16:41

[7 avril, hospice de Compiègne (2)]

Aimelin a écrit:
Petitangelot a écrit:
Il suffit! ….. Le champ de bataille, c'est dehors!
Aime tourna son regard vers Mel dont la colère qu'il comprenait, ne donnait pas envie d’intervenir.

Il lâcha le bandage quand elle l’attrapa et la regarda coincer sa chemise sous son menton pour le placer elle même.

Il avança une main, la laissa passer la bande dans son dos avant de l’aider à la dérouler pour qu’elle soit correctement placée puis la guida sur l’amplatre pour le maintenir correctement.
Il le maintint légèrement sans la gêner, et l’aida pour le deuxième tour, à bien passer la bande sur lui puis la laissa coincer le bout sous la premiere bande.

Une fois sur que le bandage était correct il profita qu’elle mettait le gilet pour verser dans une tasse sortie de sa besace de la tisane de valériane pour atténuer la douleur en plus des compresses appliquées avant.

La voyant décidée à se lever il surveilla ses gestes prêt à intervenir… et lui tendit la tasse.


Bois ça Mel.. c’est une infusion de valériane contre la douleur… puis rajouttant pour essayer de calmer son énervement… je sais ça vaut pas une chope mais je n’ai que ça ici.
mikiss a écrit:
Mikiss écouta Aimelin et s’apprêta à lui répondre vertement.
Puis se fut autour de Mel de parler et ces reproches lui déchirée le cœur.
Puis elle regarda sa CL se soigner seule, se sentiment d’inutilité revint.
Puis Mel se lève en disant sont besoin de sortir prendre l’air.
Mikiss devint rouge sa main tremblé de colère et elle se mit au garde à vous en fixant Mel.


Très bien mon CL j’obéis.
Je présente mes excuses à messire le duc car c’est votre ordre.
Je présente mes excuses aussi à messire Aimelin,
Mes excuses de penser que dans un hospice le silence rapprochent de la mort
Mes excuses d’être trop impulsive quand je vois ce que j’aime.
Pour vous CL Petitangelot je vous présentes mes excuses d’avoir voulut vous élevez au niveau d’une sœur.
Erreur que je ne ferais plus vous êtes mon CL et je dois obéir.
Je vous demandes une seule chose c’est de m’accepter encore une fois dans votre lance, une seule fois je suis louve et je combat ou je meurs.
Ensuite une fois cette guerre finie je verrais ou est ma place.
Et je puis vous promettre que en dehors des champs de bataille vous n’entendrez plus parler de moi.


Mikiss tourna la tête vers tous les blessés hésitante puis fixa Aimelin.

Je redonnes le calme a ce lieu de mort messire sans doutes avez-vous raison il faut du calme pour guérir ou mourir.

Mikiss regarda Mel et la salua.

Pour me contacter CL je dormirais en foret avec de vrai loups que je n’embette pas.

Puis elle passa devant Mel ouvrit la porte sortit et la claqua brutalement.
Petitangelot a écrit:
Aimelin a écrit:
Bois ça Mel.. c’est une infusion de valériane contre la douleur…
Je sais ça vaut pas une chope mais je n’ai que ça ici.
Le ton d'Aimelin qui se voulait apaisant parvient au moins à ce que Mel le regarde et saisisse la tasse... avant que Mikiss se raidisse au garde-à-vous.

mikiss a écrit:
Très bien mon CL j’obéis.
Je présente mes excuses à messire le duc car c’est votre ordre.
Je présente mes excuses aussi à messire Aimelin,
Mes excuses de penser que dans un hospice le silence rapprochent de la mort
Mes excuses d’être trop impulsive quand je vois ce que j’aime.
Pour vous CL Petitangelot je vous présentes mes excuses d’avoir voulut vous élevez au niveau d’une sœur.
Erreur que je ne ferais plus vous êtes mon CL et je dois obéir.
Je vous demandes une seule chose c’est de m’accepter encore une fois dans votre lance, une seule fois je suis louve et je combat ou je meurs.
Ensuite une fois cette guerre finie je verrais ou est ma place.
Et je puis vous promettre que en dehors des champs de bataille vous n’entendrez plus parler de moi.
La lancière semblait sincèrement blessée par les propos de la chef de lance. Mais Mélissande ne pouvait pas la laisser insulter les gens de la sorte.
Il y avait une marge entre avoir peur de se sentir inutile et agir envers et contre tous! Et cette impolitesse... massacrante!


mikiss a écrit:
Pour me contacter CL je dormirais en foret avec de vrai loups que je n’embête pas.
Mélissande ferme les yeux en les plissant, tant le claquement de porte retentit. Elle les réouvre de suite fixant le bois de la porte fermée.
Mikiss disait avoir cru pouvoir la compter comme soeur... Mélissande ne pensait pas lui avoir donné tort... Elle avait été plus que tolérante avec elle et n'avait réagit qu'une fois les limites dépassées. La lancière n'aurait donc pas d'excuses de sa part... mais elle serait la bienvenue pour en discuter.

Mélissande monte la tasse de tisane à ses lèvres, la boit en faisant attention de ne pas se bruler. Puis d'un geste plus calme mais toujours intérieurement énervée, elle tend en retour la tasse à Aimelin.


Merci! Je repasserai plus tard pour changer le pansement...

..."là, il faut que je sorte!" Regard vers Aimelin, las. Puis elle se dirige vers la porte, l'ouvre et la franchit, beaucoup plus calmement que Mikiss mais pas forcément plus sereine.
Aimelin a écrit:
Aimelin écoutait la lancière s’adresser à Mel, en s’affairant, la tête ailleurs. Il soupira ne l’écoutant plus et rangea ses affaires.
Travail à l’hopice en arrivant à Compiègne pour aider, dix jours en pleine campagne, trois nuits de combats à la suite et encore hospice il n’avait pas envie de se justifier.
Pour lui il y avait des choses bien plus importantes que de discuter avec cette femme qui n’était qu’agressivité et provocation depuis leur première rencontre.


Mikiss a écrit:
Je redonnes le calme a ce lieu de mort messire sans doutes avez-vous raison il faut du calme pour guérir ou mourir.
Il ne prit meme plus la peine de répondre à de telles paroles et la suivit des yeux dans sa sortie théatrale. Nouveau soupir… il était fatigué et découragé.. après tout il serait aussi bien dans sa tente à se reposer plûtot que de gêner les professionnels en aidant les blessés.
Il attendit que Mel ait fini de boire sa tisane, et récupéra la tasse qu’elle lui tendait.


Petitangelot a écrit:
Merci! Je repasserai plus tard pour changer le pansement...
Il la suivit des yeux quand elle sortit à son tour et se retourna vers Aylla.. elle dormait toujours... puis il regarda vers l’homme qu’il avait soigné et vit Bel penchée sur lui.
Il se dirigea vers eux, saluant d’un sourire Dicelo quand il le croisa. Il passa à côté de l’ami d’Atirenna qui était allongée … elle se donnait sans compter pour les blessés elle aussi… il mit sa main sur l’épaule de l’homme et se pencha


Si vous avez besoin de quelque chose appelez moi.

Regarda l’homme à qui Atirenna avait enlevé la lame et passa à côté de Mariotte où une amie lui tenait compagnie. Il s’arrêta et remplit une autre tasse de tisane de thym qu’il tendit à la jeune femme présente avec un sourire.

Tenez ça vous donnera quelques forces… je vous en apporterai d’autres quand elle sera réveillée.

Puis il rejoignit Bel. Malgré sa blessure elle recousait l’homme. Il s’agenouilla à côté d’elle posant sa bassine, regardant l’homme endormi.

Je suis allé voir Mel blessée au flanc gauche et y ai appliqué un cataplasme et bandage…J’espère que ça va aller pour lui....Je n’ai pas pu lui faire boire de tisane calmante encore… il la regarda faire ses soins quelques minutes puis ajouta doucement … Je vais mettre les linges sales à bouillir et m’asseoir un moment vers le feu. Appelles moi si tu as besoin.
Il se leva et se dirigea vers le feu, mit les linges souillés à bouillir et s’assit contre le mur à même le sol, y appuya sa tête en regardant la salle.
Super Médicastre a écrit:
[Avec Zender]

Alors que le Super Médicastre était en train de discuter avec l'homme que lui avait indiqué Mikiss. Cette dernière avait l'air d'avoir quelque mot houleux avec 2 hommes et la femme a qui elle tenait compagnie. Le médicastre suivit la scène de loin et quand il vit Mikiss partir en claquant la porte le médicastre décida d'aller la voir.

Excusez Messire je revient vite.

Le médicastre jetta un regard vers les 2 personnes qui restait et prit le même chemin que Mikiss.



[Pas loin devant l'Hospice]

Arrivée dehors, il eu nul problème pour la retrouver. Cette dernière partait en direction de la forêt, il accelera le pas afin de la rattraper et de comprendre ce qui l'avait poussé à partir ainsi.

Et bien Mikiss, vous m'abandonnez avec les blessés?

Le Médicastre lui fit un grand sourire.

J'ai besoin de vous moi. Comment je vais faire si personne ne m'aide?
mikiss a écrit:
Mikiss entra dans l'hospice avec le médicastre .
Elle fut soulagée de constater le départ de Mel.
Elle passa entre les lits ne regardant plus personne la tête basse.


Quand elle entendit la voix de Titan qui dit

Citation :
Merci!!! Merci mille fois à vous deux, nous vous devons la vie et ceci n'as pas de prix, demandez tout ce que vous voulez, nous serons là présent, toujours présent.
sans vous deux que serions nous devenus

Mikiss releva doucement la tête

Messire remercier le médicastre moi je n'ai fait que suivre ces instructions.
Et de plus la seul chose que je désire c'est que vous soyez tout deux en pleine forme.
Alors je crois que vous devez vous reposer et ne pas forcer.
Il faut profiter du calme de ce lieux ou je ne ferais plus de bruit.


Mikiss sourit et décida de s'approcher de messire Aimelin.

Messire je vous présentes sincerement mes excuses.
Je veillerais à me tenir correctement dorénavent.
Et surtout de ne plus vous importuner ni vous ni d'autres personnes.


Mikiss fit une réverence et repartie vers le médicastre
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MessageSujet: Re: [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre...   [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Icon_minitimeVen 11 Avr - 16:44

[11 avril, hospice de Compiègne (2)]

zya62 a écrit:
Voilà quelques jours que la jeune fille avait été admise. Son flanc avait servi de cible aux Artésiens lors du second jour d'assaut et on l'avait évacué du champ de bataille, alors qu'elle délirait à moitié.
Apparemment, elle avait perdu beaucoup de sang.
On avait craint un instant que des organes fussent touchés. Nombre de ses soeurs étaient passées à son chevet depuis ce fameux jour, juste pour prendre des nouvelles.

Mais la jeune fille peinait à sortir du doux songe dans lequel elle s'évadait.
Par moment, ce doux rêvassement se transformait, devenait plus sombre, comme déchirant, mais toujours, elle réussissait à repartir vers l'apaisement.
Certainement ne serait-elle pas repartie sans cesse si elle avait su ce qu'il se passait au dehors.
L'affrontement continuait. Aucune des armées ne semblait prendre le dessus. Les blessés s'amoncellaient, passaient pour des soins plus ou moins longs et elle, elle restait là.
Ses pansements étaient changés régulièrement.
On avait pansé aussi sa main gauche, celle qui avait rencontré malheureusement un projectile pointu, lui faisant une fine entaille sur le dessus.
Elle qui était ravie que toutes ses cicatrices soient cachées, elle n'allait pas être dessus à son réveil.

Vous avez dit réveil? Mais...qu'est ce qu'on voit là, justement? Ah mais oui, il semblerait que la tête s'agite, que les traits se crispent et que de petits gémissements indisctincts sortent de ce corps qui fait de la résistance.
Les draps se froissent. Les gémissements se transforment en plaintes. Les yeux commencent à apparaitre sous les paupières.

Aveuglée...elle garde les yeux fermés pour tenter de s'accoutumer par transparence. Puis, légers clignements. Mais où est-ce qu'elle est? Pis c'est quoi qui lui tire, au niveau de sa hanche?


Aïe!

Instinctivement, elle porte sa main gauche sur le côté droit. Bah oui, elle est gauchère!
Froncement des yeux. Re-passage de la main devant ceux-ci. Perplexité... Regard qui scrute les alentours... Un hospice???!!!
Mais qu'est ce qu'elle fiche dans un hospice?! Elle n'a rien à faire là! Elle devrait être sur le front! Ils vont l'attendre!
Et hop! Voilà comment on a une jeune Zya haute comme...euh...non, pas 3 pommes, un peu plus ...qui tente de se lever...

Petitangelot a écrit:
[Le soir]

Mélissande se relève de sa couche. Se relève? De la couche?... Elle était pourtant sortie de l'hospice le matin après l'altercation avec Mikiss!?

En fait, la chef de lance était revenue en fin de journée à l'hospice pour venir changer le bandage, comme elle l'avait promis à Aimelin. Lorsqu'elle était revenue, toutes les personnes capables étaient encore très occupées. Pour patienter, la louve avait alors rejoint la couche encore libre d'occupation que lui avait proposé le duc Richard Wagner, et s'y était allongée. Pendant près de deux heures, elle était restée là discrètement.
Une fille du village qui aidait à l'hospice avec juste le beau souvenir qu'un homme aux longs cheveux blonds et à l'allure chevaleresque soit venu voir la blessée et ait pris grand soin de changer lui même le pansement avant de discuter longuement avec elle, à genoux, penché presque complètement sur la couche murmurant, ne la laissant seule que bien plus tard.

Maintenant qu'il faisait nuit Mel se relevait de la couche après avoir somnolé un instant, repoussant la couverture, un nouveau pansement tout propre et un visage particulièrement serein et souriant par rapport au début de journée.

Elle sort ses jambes de la couche pour s'assoir au bord, étire les bras avant de se relever et de parcourir les alentours du regard. Elle devait prendre des nouvelles de Zya avant de retourner près de ses autres soeurs.

Elle commence alors à déambuler le long des petits passages laisser entre les rangées de couches et de paillasses, et cherche le visage de l'adolescente. Après une vingtaine de minutes, elle entrevoit enfin la jeune fille qui semblait vouloir... se relever!?
La lieutenant se dépêcher d'arriver auprès d'elle pour le soutenir et l'empêcher de continuer son effort et la forcer à se recoucher!


Tutututu!... Tu restes sagement là, p'tite soeur! lui dit-elle d'un ton calme mais franc.
zya62 a écrit:
Tutututu!... Tu restes sagement là, p'tite soeur!

Elle grimace un instant, insiste puis retombe doucement sur sa couche.
Yeux clos le temps que la douleur passe puis elle regarde de nouveau la Lieutenant.


Bonjour... T'as raison grande soeur. *sourire en coin, amusé* Il vaut mieux que j'attende un peu.
Alors, ca donne quoi, le front, depuis tout à l'heure? On a pas trop de bléssés? On a repoussé les Armées artésiennes?


Grimace et gazouillements étranges alors que sa désormais main gauche bandée se pose sur son flanc droit, accompagnée par une main droite plus passive.

Tu sais pas si j'en ai pour longtemps? Et toi? Rien de cassé? Merci pour...le rempart, tout à l'heure.

Coudes qui jouent à qui gagnera contre la paillasse de fortune, histoire de se redresser un peu, de se mettre dans une position plus confortable et moins...allongée. Pas de sa faute, ça lui donne l'impression de paresser!
Elle note alors un changement dans le faciès de Mélissande.
Quoi? Elle a dit une bêtise? Ils se sont tout de même pas pris une raclée, une fois qu'elle fut évacuée??? Etrange sensation soudain d'avoir raté des épisodes...
Marcus de Breuil a écrit:
Marcus sort de l’une des tentes abritant les champenois blessés, poliment il écarte un pan de l’entrée pour faciliter le passage d'une jeune fille qui venait de lui rendre service un peu plus tôt…

Merci encore ma demoiselle…

Cette jeune chambrière promettait de briser les cœurs de par les avantages non négligeables qu’elle arborait fièrement mais le chevalier blond n’en avait étrangement cure. Celle-ci lui renvoya un sourire de convoitise…

Une fois au grand air, Marcus s’étire d’aise, plus que satisfait de sa visite surprise…

Cette guerre entre aristotéliciens ne le regardait pas, il avait passé la majeure partie de son service en orient, et voir ses compatriotes s’entretuer pour des territoires qui enchériront l’un ou l’autre duché. Non, il avait déjà forte à faire avec les membres du chapitre qui réclamaient son épée…

Mais aujourd’hui l’inquiétude qui s’était emparée de lui lorsqu’il appris que son égérie était tombée sur le champ de bataille, s’était envolée d’une très agréable manière…

Rien ne lui arracherait le sourire rêveur qu’il arbore maintenant même en chemin convoqué au conseil de ses pairs…
Marcus monta en selle, gratifia d’une caresse la crinière d’Abakan et s’en alla rattraper au galop le retard de cet énorme détour…


Dernière édition par Mélissande le Mer 16 Avr - 23:00, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre...   [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Icon_minitimeLun 14 Avr - 17:00

[Compiègne, lors du premier départ des troupes champenoise de Compiègne vers la mine artésienne (Erbi 1)]

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=8573629#8573629

erbigaël a écrit:
Erbi avait parcouru plusieurs lieues et toujours pas d’armées. Il fallait pourtant qu’elle retrouve ses compagnons d’armes. Dans son élan, dans sa fougue, elle ne se méfiait pas de la route ni de ses dangers. Altaïr galopait à travers la campagne champenoise ou artésienne… Erbi ne savait plus vraiment. Quelle idée de ne pas avoir fait attention au départ des troupes.

La corde était bien tendue de par et d’autre de la voie. Elle se fondait dans la couleur de la boue, ocre foncée. Le cheval ne la vit pas, comme sa maîtresse d’ailleurs. Une de ses pattes buta contre elle, déséquilibra l’animal : la chute fut inévitable. Il tomba lourdement sur le sol mouilla, projetant sa cavalière à plusieurs mètres de là. Erbi avait mal partout et était complètement sonnée. A plat ventre, elle essaya de se relever en s’appuyant sur ses mains. Elle ne vit pas arriver le projectile, un goupillon, vous savez, cette arme composée d’une manche muni de plusieurs chaines terminées par des boules garnies de pointes acérées. Il broya littéralement sa tête. La mort fut immédiate, Erbi n’eut pas le temps de souffrir ou presque pas.

Les 2 brigands étaient fiers de leur prise : pour une fois que ce n’était pas une gueuse. Ils n’eurent pas le temps de récupérer le cheval. Dans l’affolement, il s’était relevé et était parti droit devant lui, à travers la campagne ; tandis que l’un des hommes frappait la victime et l’autre dénouait la corde. Le premier arracha la besace d’Erbi et la vida frénétiquement. Les fioles, les sachets de plantes, les pots d’onguents, les lettres de son doux mari se répandirent par terre au milieu du sang et des débris. L’autre trouve l’aumônière garnie d’écus, il empocha le tout sans compter les pièces. Ils feraient le compte du butin plus tard, quand ils seraient tranquilles. Ils s’occupèrent par la suite d’arracher l’alliance et la bague de fiançailles des doigts d’Erbi et de récupérer les armes.

Pourtant, ils durent arrêter leur forfait. Au loin des bruits de sabots se faisaient entendre, encore une course effrénée. Ils ne voulaient pas se faire prendre. Ils sautèrent sur leur cheval, à l’abri des regards, dans les fourrés et prirent la direction de la forêt.

Gisait sur le chemin boueux, le corps défiguré et sans vie d’Erbigaël. Autour d’elle des pots d’onguents, des sachets de tissu, des fioles et les lettres de son mari qui se soulevaient au vent, s’éloignant doucement. Des flaques de sang, ici et là, des débris, par terre et sur la cape aux couleurs des dames blanches à l’écu vert.
erbigaël a écrit:
[Bien des jours plus tard]

Sur cette route désertique, on se demandait comment avait fait Erbigaël pour se faire attaquer et pourquoi les brigands avaient choisi cet endroit. Personne n'était passé depuis l'incident si ce n'est les animaux sauvages qui se repaissaient de la dépouille.

Un couple de vieux paysans s'étaient engagés sur le chemin. Accompagné par le chant des oiseaux, il déambulait avec, qui le suivait, la vieille charrette tirée par la vieille mule. Leur vue n'étant pas très bonne, ce fut l'odeur qui les intrigua. La vieille pensa d'abord à un cervidé qui aurait fini sa vie, là, sur ce coin de fossé. Le vieux, par contre, lui, lui rappela qu'un cerf ne portait pas d'habits.

Ils s'approchèrent lentement, se tenant la main comme pour se rassurer.


C'est un cadavre?

Mais biensur... Tu vois bien que ce n'est pas un cerf...

C'est bon, je croyais. Tu sais qui c'est? C'est un homme ou une femme?

Chais pas... Les bêtes l'ont un peu croqué...


Le vieux évita de respirer et s'approcha de plus près.

C'est un peu maigre pour être un gars... Je crois que c'est une femme.

On va pas la laisser là. Au village, je n'ai pas entendu qu'une femme avait disparu, ça doit être une étrangère. La pauvre, elle manque à personne?

Chais pas... Aide-moi, on va l'enterrer, c'est pas respectable de la laisser dans le chemin. On préviendra le curé au retour.


Les vieux allèrent chercher quelques outils dans la charrette et creusa un trou sommaire au bord du chemin. Le vieux enveloppa comme il put le corps dans la cape et tira le paquet dans la cavité. La vieille fit une prière et jeta les objets qu'elle trouva: des pots, des flacons, des sachets. Elle ramassa même un parchemin délavé par la pluie, arrêté par les brins d'herbe.

Elle devait s'y connaitre en médecine...

Peut-être...


Le vieux jeta des pelletées de terre sur la dépouille jusqu'à le recouvrir entièrement et empêcher les bêtes sauvages de finir leur travail de charognards. Tandis qu'il tassait la terre, la vieille cueillit quelques fleurs printanières qu'elle posa sur le monticule et enfin ils firent une petite prière pour l'âme de la femme, qu'Aristote l'accueille avec joie.

Ils rangèrent leurs outils dans la vieille charrette tirée par la vieille mule et reprirent leur chemin vers les champs qu'ils avaient à travailler. Ils passèrent le reste de l'après-midi à s'interroger sur l'identité de la femme et ce qu'elle faisait là.
Petitangelot a écrit:
[13 avril 1456]

Après avoir travaillé toute la journée au champ les deux paysans rentraient chez eux, à Compiègne, lorsqu'ils croisent une femme, visiblement de haut statut, arborant le même attribut de l'épée sur fond d'émeraude que la jeune femme qu'ils avaient trouvé et enterré un peu plus tôt dans la journée.
Intrigués et sans crainte, les deux vieux s'approchent de la dame qui n'était en fait Wonderanny, la Grande Amazone des Dames Banches.
Tentant une révérence maladroite et ne sachant trop sous quel titre abordé la chevalier, les deux villageois restent brefs dans leurs propos


Citation :
M'dame,

Je crois que c'est à vous que nous devons nous adresser. Hier en allant au champ, ma femme et moi, z'avions trouvé un cadavre d'une femme qui portait le même écusson que vous. Elle d'vait être brune et jeune. Elle a du se faire attaquer par des brigands. Nous savions pas qui elle est mais nous l'avions enterré sur le bord du chemin. Nous espérions que vous savez qui elle est parce que nous non...

Bien à vous,

Le vieux et la vieille Charroux
Tout en remerciant les deux braves paysans, Wonder les entrainent derière elle et rejoint la grande tente qu'occupaient les Dames Blanches mobilisées à Compiègne et met ses soeurs au courant. Accaparées par les mouvements de troupes et les combats, les Dames Blanches n'avaient pu pour l'instant entreprendre que des investigations limitées depuis la disparition d'Erbigaël. C'était là, la première information valable depuis lors, et cela ne présageait rien de bon...
Rapide discussion avec les paysans pour connaitre l'endroit où ils avaient trouvé le corps de la femme avant que les Dames Blanches ne rejoignent leurs chevaux et quittent le campement vers l'endroit indiqué.

Le groupe galope à bride abattue et atteint rapidement la forêt. Quelques minutes le long du chemin avant d'atteindre la petite zone ouverte où un tas de terre fraichement tassé était orné d'un petit bouquet de fleurs qui commençait à sécher.
Les chevaux repasse au pas. Léger moment de silence et d'immobilité face à la "tombe"... face à la crainte de savoir qui y trouver.

La lieutenant se décide enfin à descendre de cheval rapidement imitée par les autres cavalières. Chevaux attachés à un arbre avant de commencer à retirer la terre avec appréhension. Au bout de quelques dizaine de minutes, les mains creusant atteignent quelques effets: des pots, des flacons, des sachets, un parchemin devenu illisible si ce n'est le nom du destinataire... ou plutôt de la destinataire: Erbigaël de Bellechassagne.
Horreur de la découverte. Cette fois nouveau moment d'immobilité pour réaliser. Encore creuser un peu pour finalement atteindre ce qu'il restait du corps. A se souvenir des vêtements que portait Erbi lorsqu'elles l'avaient vu la dernière fois, peu avant sa disparition, il s'agissait bien de sa tenue. Mais aucune trace de la bague portant le sceau...
Le corps était bien trop abimé que pour le transporter et le ramené à la famille... Seuls les effets seront donc emportés après que le corps ait été soigneusement recouvert et un nouveau bouquet de fleurs déposé à sa tête.

Retour pénible au camp, allure des chevaux beaucoup plus lente et morne, les cavalières recueillies de la mort de leur soeur.
Petitangelot a écrit:
[16 avril 1456]

Retour au campement. Rapport de la découverte macabre à la grande Amazone fait, les Dames Blanches se retrouvent en leur tente... sans dire un mot.
Quelques jours passent rythmés par l'entretien du matériel, les tours de garde, la visite du Roy pour la revue des troupes,... L'humeur chez les femmes-chevaliers était morose.

En cette fin de matinée, un forgeron de la région rejoint Compiègne avec sa carriole. Sous la toile qui couvrait son charriot, il avait soigneusement rangé les armes qu'on lui avait commandées pour les troupes de l'Ost royal. Arrivé aux portes de la ville, il s'arrête le long du chemin, fait quérir le responsable de l'armement des troupes puis commence à préparer le déchargement. Quelques soldats champenois lui prêtent main forte et l'aide à transporter les épées, arbalètes et boucliers dans ce qui servait d'entrepôt.
Mélissande avait été chargée ce jour-là d'aller vérifier que le compte des armes destinées aux troupes de Bigboss était juste. Elle rejoint donc l'attelage du forgeron.


Bonjour, maître!... Rien de particulier sur les routes? le salue-t-elle amicalement.

Pour sûr! Qui voudriez-vous qui ose menacer quiconque dans l'coin? Avec tous vos soldats qui occupent la campagne...! lui rétorque le forgeron ironique.

Sourire de politesse de la lieutenant... mais un peu forcé, repensant à la découverte du corps d'Erbigaël. "Si seulement vous aviez raison!" se dit-elle.
Les échanges de banalités terminés, la louve pénètre dans l'entrepôt et passe en revue les stocks. Alors qu'elle était plongée dans ses comptes, deux hommes (deux civils) accostent le forgeron à l'extérieur et commencent à discuter avec lui.
De prime abord, rien de plus banal que la situation... mais l'attitude des deux gaillards intrigue la louve. Pendant qu'un des deux semblait négocier avec le forgeron à voix retenue, presque basse, l'autre semblait monter la garde et surveiller les alentours.
La curiosité éveillée, la lieutenant termine son devoir puis sort innocemment de l'entrepôt.


ça y est, forgeron! J'en ai fini!... Le compte est bon! lui dit-elle en lui posant la main sur l'épaule.

Regard souriant et décontracté vers les deux autres hommes qui semblaient s'être crispés à son approche. Coup d'oeil dans ce que tenait en main le plus grand des deux... Les deux lascars semblaient vouloir marchander le prix d'une très belle épée. Toutes les précautions qu'ils prenaient forcent la lieutenant à analyser rapidement la garde de l'arme. Cuir bien travaillé, finement décoré et coloré... Il ne s'agissait pas de l'épée d'un simple soldat ni même d'un sous-officier!
Tout en gardant le regard posé sur l'épée, Mel fait mine de prendre congé en contournant le forgeron. Elle aperçoit alors nettement un motif d'épée drapée sur fond d'émeraude qui ornait le pommeau.
Réflexe immédiat... Un geste net saisit de la main gauche l'épée encore dans son fourreau, le col de l'homme de la main droite, pour le plaquer sur le mur voisin. Malgré sa méfiance, l'homme est trop surpris que pour réagir et, déséquilibré, il se voit coincé contre le mur. Son acolyte tout aussi stupéfait en reste bouche bée ne sachant comment réagir alors que le forgeron observait la scène.


Où as-tu eu cette arme? Qui te l'as donnée? grogne la louve tout en intensifiant sa poigne sur le col du gars, appuyant fermement sur sa glotte lui rendant ainsi la respiration difficile.

Je... ne... balbutie l'homme sans savoir comment se sortir de ce pétrin. Il lance à son compagnon un regard d'appel à l'aide qui trouve de suite réponse. Le comparse sort un couteau de sous son manteau et fonce droit sur la louve pour le lui planter dans la nuque.
De dos, la guerrière perçoit l'entrée en action du comparse, traduit par le brin d'espoir qui apparait dans le regard de celui qu'elle immobilisait. Mouvement rapide, geste net qui ne laisse aucune chance... La louve libère sa main gauche pour aller chercher la
Miséricorde et, d'un coup de revers, se retourne pour trancher nette la gorge du brigand qui, stoppé net dans son élan, le bras armé encore levé dans le vide, s'écroule sur place dans un grognement rauque.

Sans laisser à l'autre le temps de réagir, Mel ramène sa lame sous sa gorge, cette fois beaucoup plus menaçante, certaine qu'il s'agissait de l'épée d'Erbigaël. D'une voix sifflante et haineuse, elle répète:


Où as-tu eu cette arme?

Le brigand, la mine déconfite et les yeux rivés sur son compagnon au sol, ne sait plus quoi faire ni dire... Ce n'est que parce que la dague se fait plus piquante sur son coup qu'il reprend suffisamment ses esprits que pour répondre. N'ayant plus que le choix de la vérité (ou presque vérité^^) pour espérer s'en sortir, il explique:

Je... Nous... tendu une embuscade... à une femme-soldat... nous lui avons volée... Nerveusement, il plonge une main dans sa poche et en ressort deux bagues et les montre à la louve. ... ses bagues et ses écus... mais on lui a rien fait!... J'vous l'jure!

La voix du brigand oscillait de peur panique. Il puait la transpiration de celui qui a tant à se reprocher... La louve n'est pas dupe. Le regard rageur, les dents serrées de fureur, elle redescend son bras armé... pour planter la dague dans l'abdomen du brigand, utilisant l'appui contre le mur et tout son poids pour appuyer sur le couteau.

Elle s'appelait Erbigaël!

Les yeux noirs, le visage n'exprimant d'autre sentiment que la froideur de la vengeance, elle fixe le regard du brigand qui s'éteint progressivement, avant qu'il ne s'écroule à son tour. Le forgeron qui n'avait pas broncher depuis le début voit alors la lieutenant se pencher sur le mort, récupérer les deux bagues qu'il tenait encore ainsi que l'épée.

N'ayant aucun intérêt à intervenir dans cette affaire, le maître-artisan remonte sur son charriot pour reprendre la route. Les quelques soldats qui avaient assisté à la scène ne réagissent guère plus: les deux voleurs n'avaient eu que ce qu'ils méritaient, ça fera toujours deux de moins sur les routes.

Quant à la louve, le visage fermé, les yeux rivés devant elle, retraverse le camp et rejoint ses soeurs... Les deux bagues et l'épée seront rendus à la famille puisqu'elle ne pourra pas pleurer sur le corps de leur enfant!


Dernière édition par Mélissande le Ven 23 Mai - 12:35, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre...   [1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Icon_minitimeVen 23 Mai - 11:26

[Limoges, Hostel d'Abessaille, trois semaines plus tard (Erbi 2)]

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=8922011#8922011
Petitangelot a écrit:
Des bruits de sabots raisonnent dans les rues de Limoges, parmi tant d'autres. Mais le rythme d'un petit galop s'engage dans la rue menant à l'Hostel Abessaille. Au détour du carrefour, un cavalier apparait, visiblement voyageur classique, une besace en bandoulière.
Le galop se fait petit trot à l'approche de l'hostel puis s'interrompt au devant de la porte, le cavalier descendant de selle.

La mine du gaillard était plutôt fermée et sombre. S'il n'avait pas fait mauvaise rencontre en chemin, il devait apporter mauvaise nouvelle en ville.
Une fois pied à terre, l'homme s'approche de la grande porte d'entrée et interpelle un des serviteur qui servait de portier, droit comme un "i", près de la porte, le menton haut relevé de la fierté pompeuse de sa fonction: filtrer les allées et venues pour ne laisser entrer que les gens dignes ou attendus... la belle affaire, le courrier avait message important à transmettre à la maîtresse des lieux. Il parle d'un ton franc et sans équivoque.


Qu'on aille faire quérir la Vicomtesse d'Arnac Pompadour, Sénéchale des Dames Blanches! J'ai message important de la part de la lieutenant Mélissande de Huy!
MarieAlice a écrit:
Le serviteur regarda de bas en haut l'homme face à lui, visage inconnu par contre il avait l'air de savoir où il se trouvait.

D'un signe de tête, il demanda à l'autre homme de la maison de le surveiller puis alla à la recherche de la maitresse de maison.

Quelques minutes plus tard, Marie apparut sur le perron et le dévisagea.


Bonjour. Je suis la Vicomtesse. Qui êtes-vous et que me voulez-vous?


Désagréable sensation à voir sa mine sombre que quoique ce soit, ça n'était pas de bonnes nouvelles.
Petitangelot a écrit:
Moment à patienter de courte durée. Une dame apparait rapidement dans l'encadrement de la porte.

MarieAlice a écrit:
Bonjour. Je suis la Vicomtesse. Qui êtes-vous et que me voulez-vous?
Bref signe de la tête. Tout en répondant aux présentations, le courrier plonge une main dans sa besace cherchant quelque chose.

Bonjour, Madame la Vicomtesse. J'ai pour vous message de la part de la gardienne Mélissande de Huy!

La main fouillante semble trouver ce qu'elle cherchait et s'immobilise avant de sortir de la besace un petit étui de cuir donc les bord étaient retroussé pour le fermer, à l'aide d'un lacet de cuir noué et enroulé autour d'un parchemin.

Elle m'a chargé de vous remettre ceci et...

Il tend l'étui à la Vicomtessse avant de se retourner sur son cheval et détacher de l'arrière de sa selle un objet longiligne soigneusement caché et enroulé dans une toile. En revenant au devant de la Vicomtesse, l'homme entrouvre un bord du tissus pour laisser paraitre le poignée et la garde de l'épée.

... et ceci!

La mine du courrier restait sérieuse et sombre. Il n'avait biensur pas pu lire le contenu du parchemin (de toute façon, il ne savait pas lire) mais avait eu vent du sens de tout ceci.
Sur le parchemin, la Sénéchale pourra lire les mots suivants:

Citation :
Ma Sénéchale,

Notre soeur Erbigaël avait disparu depuis près d'une semaine, dans la campagne de Compiègne, lorsque nous avons retrouvé son corps, enterré le long d'un chemin de la forêt de Compiègne. Visiblement victime d'une attaque de brigands, ce n'est que par ses atours que nous avons pu la reconnaitre, le crime remontant à sa disparition. Nous avons choisis de ne pas troubler son repos et l'avons laisser en sa sépulture improvisée.
Je te transmets ses effets, son épée et deux bagues dont son sceau, qu'Aristote m'a permis de récupérer des mains des voleurs et assassins. Les brigands ont payé de leur vie leur forfait: justice a été rendue.

Qu'Aristote veille sur l'âme d'Erbigaël et qu'il permette à sa famille, par l'intermédiaire de ces quelques effets retrouvés, de supporter le deuil.
Qu'Aristote soit avec nous tous, en ces temps troublés.

Fait à Compiègne, le 20ème jour du mois d'avril 1456,

[1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Signaturedf8
[1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Petita10
Le courrier laisse le temps à la dame de prendre connaissance de tout ceci et attend réponse sans broncher.
MarieAlice a écrit:
Marie tendit la main pour attraper l'étui, pâlissant soudain au nom donné. Melissande. Des nouvelles de Champagne. Des nouvelles de ses Soeurs. Et au vu du visage du messager, elles ne pouvaient être bonnes.

Lecture rapide de la missive accompagnant les objets, visage fermé, regard se levant à nouveau vers le messager pour récupérer l'épée.


Merci. Comment allait la Dame de Huy quand vous êtes parti? Et le reste des Dames Blanches?

Main serrée sur la poignée de l'épée, si lourde soudain. Voulait-elle seulement entendre ce qu'il dirait.

Shiska. Tit Loup. Les enfants. Il allait falloir leur apprendre la nouvelle. Et comment faire? Que dire? Un profond soupir, elle irait le voir. Lui annoncer par écrit impossible. Il lui fallait être là, face à lui, le soutenir autant qu'elle pouvait.


Entrez et restaurez-vous le temps que je rédige réponse.
Petitangelot a écrit:
Comment allaient les Dames Blanches? Mais qu'est-ce qu'il en savait lui! Il était courrier détaché exceptionnellement aux Loups de Champagne, pas guerrier ni infirmier. En plus ça faisait plus de trois semaines qu'il était parti sur les routes!
Il doit réfléchir un instant pour se souvenir du groupe de femmes qu'il avait vues alors et aux brèves discussions qu'il avait eu avec la lieutenant avant de partir. Puis d'un ton neutre, il essaie de résumer.


Il n'y a eu que trois batailles... début avril... Depuis lors, les troupes poireaute sur place aux portes de la ville!
Parmi les blessées, il y avait une très jeune fille (Zya) sévèrement touchée qui s'en est retournée chez elle dès qu'elle a pu être transportée, une autre (Daine) gravement blessée également... S'il y en a d'autres (Wonder et Lulue), je ne sais pas, je ne les ai pas vues.
La Dame de Chelles (Pisan) et la Dame de Bergnicourt (Magdeleine) sont indemmes. La Dame de Huy avait été blessée au flanc mais elle ne semble plus en souffrir.


Le courrier s'interrompt, plutôt satisfait d'avoir pu en dire autant même s'il ne connaissait vraiment que les Dames champenoises. Il répond ensuite à l'invitation en entrant à la suite de la Vicomtesse, ben heureux de pouvoir se restaurer et se reposer un peu. L'humeur restait pourtant morose, chose qui devenait habituel autour de lui: il était rarement envoyé pour de bonnes nouvelles.
Il est emmené dans la cuisine, à la table des serviteurs, et profite d'un repas sobre mais nourrissant en attendant que la Vicomtesse ne lui remette le courrier à emporter en retour.
MarieAlice a écrit:
Mots couchés rapidement sur un parchemin. Mots parfois si vides de sens dans de telles occasions mais qu'il fallait bien écrire néanmoins. Courbes incongrues sous ses yeux.

Puis le parchemin roulé, faire couler la cire. Rouge. Comme le sang d'Erbigaël, comme celui de tous les autres répandus un peu partout. Scel pour clore le tout.

Marie ouvrit un tiroir et déposa les bagues, la lettre, laissant l'épée en travers du bureau puis sortit en direction de la cuisine.

Le messager avait fini de manger et discutait avec les gens de la maison. Scène de vie ordinaire.


Qu'on prépare de quoi manger pour quelques jours avec à boire également.

Cela vous sera toujours utile.


Elle tendit la lettre cachetée ainsi qu'une bourse.

Voici pour votre peine. Soyez prudent sur le chemin du retour et merci d'être venu jusqu'ici.


Citation :
Ma Soeur,

Je te remercie de m'avoir fait parvenir cette nouvelle, même si elle est douloureuse, ainsi que ses effets personnels.

Merci également d'avoir venger Erbigaël, au moins son époux saura que ses meurtriers ont payé leur forfait.

Que dire si ce n'est que mes pensées et mes prières vous accompagnent, que j'espère vous revoir toutes entières parce qu'il suffit d'un deuil.. Même si toutes nous savons ce qu'aller au combat peut nous apporter.

Qu'Aristote vous protége en ces temps si troublés.

Limoges, le vingt troisième jour du moi de mai quatorze cent cinquante six.


[1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Signaturemarieba7
[1456/03-04] Lorsque deux duchés entre en guerre... Gueules2hf8ie1
Petitangelot a écrit:
Simple mais bonne ripaille, accommodée d'une discussion banale avec un des cuistots tout en dévisageant ou plutôt déshabillant du regard une des jeunes aides de cuisine. Début d'approche et de compliment à la donzelle, un sourire gêné reçu pour réponse... bon indice d'une "ouverture" éventuelle...
Mais pas de chance, voilà la comtesse qui débarque avec son parchemin.


MarieAlice a écrit:
Qu'on prépare de quoi manger pour quelques jours avec à boire également.
Cela vous sera toujours utile.
Regard déçu et résigné vers les jupons qu'il auraient aimé soulever.

MarieAlice a écrit:
Voici pour votre peine. Soyez prudent sur le chemin du retour et merci d'être venu jusqu'ici.
Le courrier saisit la bourse tendue et le parchemin qu'il glisse non nonchalamment dans la besace. La jeune aide de cuisine pose à coté de lui un morceau de jambon fumé, un pain et quelques autres aliments pratique en voyage... que le gars range distraitement, relookant avec une avidité largement intéressée et baveuse sur le décolleté ouvert et le fessier de la jeune femme. Remarquant le blanc laisser par sa "distraction", la gars se reprend referme sa besace, la passe par au-dessus de son épaule puis prend congé.
Récupérant son cheval à la sortie, il galopera quelques jours avant de faire escale dans une ville où il visitera en premier lieu la chambre d'une maison de joie.
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