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 [*1456/02] Lorsque dans l'ombre, desseins et destins se confondent

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Mélissande
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MessageSujet: [*1456/02] Lorsque dans l'ombre, desseins et destins se confondent   [*1456/02] Lorsque dans l'ombre, desseins et destins se confondent Icon_minitimeDim 17 Fév - 21:24

[[1456/02/17] Lorsque dans l'ombre, desseins et destins se confondent]


Iban Etchegorri a écrit:
[RP privé, merci de ne pas intervenir à moins d'avoir été prévenu]

Onze heures du soir, Chapelle du Château de Reims

-« Sois prompt et ne montre aucune pitié, l'ami rouge. »
-« Je ne vous décevrai point, Maitre. »
-« Va maintenant, ne tarde pas : cette affaire doit être réglée au plus vite. »

Iban se baissa respectueusement pour le saluer puis se dirigea vers la sortie de la Chapelle tandis que l'autre disparaissait dans quelque recoin obscur du sanctuaire.Il était déjà tard et personne ne trainait plus dans la nef encore baignée d'une suave fragrance d'encens. Le Lynx se signa et sortit à grand pas.

Il traversa la haute puis la basse cour en direction des écuries. Il n'y avait plus grand monde dans les cours non plus à cette heure là. Seuls quelques gardes se racontaient leurs dernières turpitudes avec les drôlesses faciles qui foisonnent dans les bordeaux de Reims. Iban leur adressa un hochement de tête en guise de salut et les gardes se turent et en firent de même, non sans quelque appréhension. Depuis l'accession du Duc Varden à la tête de la Champagne, on voyait souvent son inquiétant filleul roder le soir venu dans les couloirs du château, toujours l'air perdu dans Aristote sait quelles sombres pensées, une longue cape rouge sang sur les épaules et l'épée à la ceinture. Nul ne savait ce qu'il tissait dans l'ombre, mais ce ne pouvait être que quelque vilaine besogne, disait-on. Quoiqu'il en fut, on se contentait de l'éviter ou de lui montrer un respect empreint de crainte.

Iban, sans plus prêter attention aux soldats qui se remirent à brailler, s'approcha des écuries.Quelqu'un était là qui l'attendait. Foutredieu.On l'avait mouchardé à coup sur.Son départ ne passerait pas inaperçu...


« Bonsoir, Messire mon Parrain. Il est rare de vous voir trainer dans la basse cour à une heure si tardive. »


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MessageSujet: Re: [*1456/02] Lorsque dans l'ombre, desseins et destins se confondent   [*1456/02] Lorsque dans l'ombre, desseins et destins se confondent Icon_minitimeLun 18 Fév - 10:35

Varden a écrit:
Deux semaines ... Non quatre ... Depuis quand Varden incarnait il la victoire face aux nobles ... Peu importait, dans l'ombre, toujours se tramait des manigances pour le renverser ... Et son filleul ... Quel jeu jouait il ? Avec quel diable avait il conclu son pacte ... On le lui répétait ... Ne fais pas confiance ... Ne tends pas ta main, ils te dévoreraient le bras ...

Diablerie et fourberie, ennemies jurées du jeune Duc sans cesse contraint de déjouer dans l'ombre le jeu dont il n'était que la souris ...

Avait il déjà été si seul ... Il marchait entouré d'une multitude de gens mais ce n'était que chimère ... La solitude est le lot des hommes de pouvoir ...

Et là, il l'attendait ... Une faible lueur éclairait la basse cour ... Déjà si tard ... Il ne viendrait plus, encore une fois un mensonge, une fausse information ...

Il s'apprêtait à lancer un juron indigne de sa fonction, se retint et entendit des pas, les gardes s'étaient tus ... Le regard se pose, la démarche est la bonne, la voix est attendue ... Ainsi il est bien venu ... Folie ... Pure folie ... La lame de son épée brilla dans la nuit et les mots résonnèrent ...


Bien le bonsoir mon filleul ... Apparemment mes habitudes te sont bien familières ... Malheureusement, je ne peux en dire autant de toi ... Il n'est pas rare de te voir naviguer dans les coursives les plus sombres du Château à en faire peur aux gardes les plus aguerris ...

Quels desseins cachent tu ? Quels projets peuvent t'amener à venir si tard dans les écuries chercher monture ? Parle ... et sois convaincant, je n'aime guère perdre mon temps ...


Dernière édition par Mélissande le Mer 12 Mar - 12:51, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [*1456/02] Lorsque dans l'ombre, desseins et destins se confondent   [*1456/02] Lorsque dans l'ombre, desseins et destins se confondent Icon_minitimeMer 20 Fév - 11:55

Iban Etchegorri a écrit:
Iban fixa son Parrain d'un regard mauvais. Il n'aimait pas qu'on l'interroge sur ses "gasconnades", comme il se plaisait à les appeller.

"Vous savez bien que je ne puis faire que peu de choses avec les maigres ressources dont un humble paysan dispose en ce bas monde. Rien qui puisse vous être dommageable en tout cas." répondit il, un sourire équivoque aux lèvres.

Il s'approcha d'une des cavales qui attendaient dans l'écurie, et tout en harnachant l'animal, il reprit:


"Je vais vers Compiègne si vous voulez vraiment tout savoir. La nouvelle de l'invasion artésienne me pousse naturellement à aller prêter main forte à nos frères en détresse...Vous n'allez pas me reprocher cette noble action, n'est ce pas Messire mon Parrain ?"

Il leva la tête pour observer la réaction du Duc. Sans doute ce soudain élan de ferveur patriotique à onze heures de la nuit n'était il pas très crédible...Qu'importe. Le visage peu amène du Lynx signifiait clairement à son interlocuteur qu'il serait vain de tenter d'en savoir plus. Le Basque était obstiné (pléonasme s'il en fut !) et son parrain ne l'ignorait pas.
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MessageSujet: Re: [*1456/02] Lorsque dans l'ombre, desseins et destins se confondent   [*1456/02] Lorsque dans l'ombre, desseins et destins se confondent Icon_minitimeVen 22 Fév - 10:20

Varden a écrit:
Réponses bien peu crédibles pour un si bon orateur ... Apparemment, il n'avait pas préparé la parade ... Compiègne, il évoquait lui aussi la ville qu'on lui avait empêché de rejoindre malgré ses demandes répétées, aux premiers jours de la guerre ...

Un geste de la main pour le faire se taire ...


Compiègne dis tu ? Et tu crois que tu seras plus malin que ceux qui ont tenté de la rejoindre et jonchent aujourd'hui la plaine devant les murs ? Il se dit même que dans leur barbarie, les artésiens se livrent à des jeux macabres avec les corps de nos frères et soeurs tombés au combat ...

J'enrage de ne point pouvoir tuer de mes mains ces traîtres et de donner sépulture correcte à nos défunts ...

Va, mon filleul, tu es le Lynx, ils ne t'attraperont pas, va et dis leur que la Champagne ne les abandonne pas, que l'Artois payera sa vilenie plus cher qu'ils ne peuvent l'imaginer ...

Varden gardait un doute sur la destination d'Iban, son air peu amène contrastait avec ses paroles, jamais Varden n'aurait empêché quelqu'un d'aller aider les Compiègnois, encore moins son filleul et une fois celui ci parti au grand galop héla un garde ...

Suis ce cavalier, ne perds pas sa trace et tiens moi au courant de sa destination ...

Et surtout reste discret, dès que tu le peux change toi et prends une apparence plus ... paysanne ...

Va et ne perds pas sa trace !!! Surtout pas !

Varden vit le garde s'élancer dans la nuit noire à la poursuite de son filleul ... Le regard sombre, la tête levée vers le ciel, il contempla un instant la nuit plus sombre que jamais ...

Restant un instant ainsi, il finit par sortir de ses réflexions puis se remit en marche vers son bureau murmurant un mot transporté par les courants d'air et que les gardes purent percevoir ... "Compiègne" ...
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MessageSujet: Re: [*1456/02] Lorsque dans l'ombre, desseins et destins se confondent   [*1456/02] Lorsque dans l'ombre, desseins et destins se confondent Icon_minitimeSam 23 Fév - 12:19

Iban Etchegorri a écrit:
Petit matin, Sainte Ménéhould.

A l'aube, Iban put apercevoir le scintillement des premiers rayons du soleil qui se perdaient dans les eaux noires du Lac de Sainte. Bien qu'il ait pris l'habitude des voyages au long cours, cette cavalcade nocturne l'avait éreinté. Le Basque connaissait bien le bourg pour s'y être rendu à plusieurs reprises. Au loin, on pouvait apercevoir le sombre donjon de Motor Castle, juché sur la colline sèche et rocailleuse qui surplombait la ville. Iban s'arrêta devant le corps de garde. Les portes étaient closes et aucun bruit ne provenait de derrière les murailles. Ce silence inhabituel pour cette ville d'ordinaire animée semblait la marque du sinistre deuil que venait de prendre la Champagne entière depuis l'arrivée des facheuses nouvelles de la déroute de BigBosspower et de son armée.

Iban appela d'une voix forte:


"Amis Ménéhildiens, ouvrez moi vos portes. Je suis Champenois tout comme vous."


Personne ne lui répondit.


"N'y a t-il aucun soiffard qui ne soit gris ou endormi dans cette ville ?"


Il attendit encore un peu.

"Tout doux, tout doux, m'voila...", grommela la voix paresseuse du garde qui apparut bientot sur la muraille.

"Encore ce Basque de malheur...", soupira le soldat en reconnaissant Iban, "On n'a pas idée de s'diriger vers le Nord par des temps pareils..."

Un instant plus tard, il avait entrebaillé la lourde porte de manière à laisser le Lynx entrer dans la ville.

" 'pouvez vous estimer heureux que j'sois dans mon jour de bonté", pesta le garde, "On doit pas laisser entrer les étrangers normalement, et ouvrir c'te porte du diable est une besogne à briser mes pauv'reins."

"Dés qu'il s'agit de faire le moindre effort, Colin le Sottard, tes pauvres reins se retrouvent toujours coincés, à ce que je vois", rétorqua le Lynx narquois.

"Gaussez vous, Messire le moqueur. J'aurions mieux fait de vous laisser dehors si j'n'avons pour tout salaire que villenies et méchantes paroles. Y'a pas que les Artésiens qu'l'on d'vrait bouter hors d'Champagne, j'vous l'dis moi..."

"Cesse de m'échauffer les oreilles, fot-en-cul sans cervelle."
, l'interrompit Iban en le toisant d'un oeil mauvais, "Retourne à ta bouteille ou à ta putain et ne t'avise plus de m'insulter"

Le garde s'en fut en maugréant. Sainte Ménéhould se réveillait à peine à cette heure-là. Iban se dirigea d'abord vers la taverne "Au Seigneur des Humbles". Sans doute y trouverait il Motor, et peut être y rencontrerait-il une autre personne avec qui il avait un compte important à règler..."Si tu croises encore ma route, Rip le couard, je te ferai payer chèrement le prix de ta trahison..." pensa t-il en frappant trois grands coups sur la porte de l'auberge.
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MessageSujet: Re: [*1456/02] Lorsque dans l'ombre, desseins et destins se confondent   [*1456/02] Lorsque dans l'ombre, desseins et destins se confondent Icon_minitimeDim 24 Fév - 20:25

Iban Etchegorri a écrit:

La donzelle sommeillait encore dans les bras du Gascon lorsque celui ci se réveilla le lendemain. Il n'y avait pas dans toute la Champagne meilleur endroit pour mignonner généreux tétins et fermes croupions que Sainte-la-débauchée et ses fameuses maisons closes. La bise fraiche de ce matin de février faisait frissonner la puterelle endormie, dont les longues boucles brunes dévalaient en cascade sur sa poitrine dénudée.
Iban se leva, enfila sans bruit braies et chemise, ceignit son fourreau et attacha sa cape vermeille. Puis, il caressa le visage de la belle avant de déposer quelques écus à côté de leur couche de paille et de sortir silencieusement.

Tout le monde cuvait encore en bas. Gagnant les écuries, il se hâta de seller son cheval et partit au grand galop vers Compiègne.

Sur la route se pressaient serfs et artisans dont les fermes et les demeures avaient été détruites. Les maraudeurs artésiens ne s'étaient pas contentés d'assiéger la ville: la résistance acharnée des villageois, qu'ils n'avaient sans doute escomptée, les avaient poussés à se venger sur la campagne avoisinante qui ne bénéficiait pas de la protection des puissants remparts du bourg. Tous ces déshérités qui fuyaient vers Sainte avec des charettes remplies de leur dernières possessions regardait sans bien comprendre ce cavalier qui filait tout droit vers la mort. Des arbres qui bordaient le chemin, se balançaient de temps à autres des cadavres de pendus que le vent charriait à son gré; et les fumées s'élevant des fermes en feu indiquaient la direction de Compiègne sans même qu'on eut besoin de suivre la route.

Iban après de longues heures de chevauchée aperçut enfin la plaine de Compiègne. Jouxtant une vaste forêt, la ville se dressait là, encerclée par les Artésiens. Entre elle et eux, un champ macabre s'étendait, couvert de dépouilles et de débris d'armes et d'échelles, grouillant de répugnants corbeaux venus becqueter les lambeaux sanglants des trépassés. Les combats avaient cessés pour une journée. Point de clameurs ni d'éclats. Seul un silence pesant planait sur les environs, comme un signe avant-coureur d'une tempête plus meurtrière encor.

Iban ne comptait pas franchir les lignes artésiennes. Bien qu'il aimât se battre et serait venu prêter main-forte aux Compiégnois si son avenir n'avait appartenu qu'à lui, il devait à présent mener à bien la mission qui lui avait été confiée.

Il quitta donc la route pour franchir quelques champs déserts et ternes. Il atteint enfin la lisière de la forêt. Quelque part dans une clairière proche, il était attendu.


[la suite sous peu, sur la halle de Compiègne...à vrai dire, pour avoir la totalité du RP, il faut aller voir aussi par là]
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MessageSujet: [1456/02/25, Compiègne] Voire Compiègne et... mourir.   [*1456/02] Lorsque dans l'ombre, desseins et destins se confondent Icon_minitimeMar 26 Fév - 11:07

[[1456/02/25, Compiègne] Voire Compiègne et... mourir.]


Iban Etchegorri a écrit:
[RP privé, merci de ne pas intervenir à moins d'y avoir été invité
le début par ]

Iban suivit un des sentiers sinueux de la forêt de Compiègne, qui le mena jusqu'à une clairière assez large, dont la végétation claire et luisante sous le soleil froid de février contrastait avec le peu de lumière qui perçait à travers les chênes touffus et les ifs tortueux des bois profonds. A cet endroit que les grands arbres et leur cortège luxuriant de fougères et de buissons semblaient avoir ignoré, s'épanouissait une flore chamarrée et discrète qui offrait au Lynx comme un semblant d'été. Il se sentit tout à coup bien loin des tumultes de la guerre et des désagréments de la vie quotidienne.

Le Basque arrêta son cheval au soleil et regarda autour de lui. Il n'y avait encore personne à part quelques oiseaux et un renard immobile qui l'observait d'un oeil inquisiteur.

Viendrait-elle ? Elle l'avait prévenu de son arrivée accompagnée d'une escorte. Il n'était venu quant à lui que muni de son épée. Une fois de plus, il se montrait imprudent. Il n'aurait pu de toute façon s'encombrer de gens d'armes trop curieux: sa mission requérait la plus grande discrétion.

Des bois, le Lynx finit par percevoir le bruit confus de sabots et de cliquetis. Le Gascon se redressa sur sa cavale, attendit que les cavaliers apparaissent au grand jour et lorsqu'enfin ils débouchèrent dans la clairière, il se dit en lui-même "Alea jacta est".
gnia a écrit:
Le chemin entre Arras et Péronne avait été fait d'une traite. A Péronne, quelque repos fut pris, les montures changées et Gnia, accompagnée de sa petite escorte, reprit les chemins et se dirigea vers le sud.

Les soldats Lenais et Jeanchrismas n'avaient posé aucune question et elle s'en félicitait. Il leur avait été demandé de veiller à sa sécurité, et en bons soldats, ils s'exécutaient.

Cependant, en arrivant à l'orée de la forêt qui bordait la frontière entre l'Artois et la Champagne, non loin de Compiègne, elle leur lança, l’air grave et les traits tendus, quelques ultimes recommandations.


Au bout de ce sentier, nous arriverons au lieu choisi pour cette rencontre. Encore une fois, ouvrez l'oeil, nous sommes non loin du champ de bataille et la probabilité d’une embuscade n’est pas à écarter.
J'irai seule à la rencontre de l’émissaire. Vous resterez alentours et serez attentifs au moindre mouvement.


Le chemin jusqu'à la clairière fut rapidement parcouru.
Le soleil qui baignait la clairière illuminait la maigre végétation que l’hiver avait daigné laisser. Mais Gnia ne parvenait à sentir la caresse tiède des doux rayons de l’astre. Tête, coeur et corps froids. L'instant, elle le sentait, pouvait être déterminant.
Sur un signe des soldats lui signifiant que la voie était libre, elle sortit du couvert des arbres, la main sur la garde de son épée.

Au milieu de la clairière, un cavalier, seul.
Menant sa monture au pas, Gnia approcha, sur ses gardes.
Sans un mot, elle avança jusqu'à son interlocuteur, le fixant du regard, tentant de le jauger.
Elle s’arrêta enfin, non sans laisser une bonne distance entre les deux chevaux.
Trop prudente, peut être, mais c'est cette même prudence qui l'avait toujours guidé jusqu'alors.
lenais a écrit:
Lenais avait obéi aux ordres de Gnia … Il la laissa donc s’approcher seul du lieu de rendez-vous. Lenais se posta non loin du lieu pour observer la scène. Mais il était trop loin pour pouvoir entendre quoique soit … Mais pouvait intervenir rapidement en cas d’embuscade contre Gnia.
Lenais dit a JC :
Il faut qu’on garde l’œil sur Gnia, il faut pouvoir intervenir vite, je ne pourrais accepter qu’on puisse faire du mal a Gnia. Je donnerai ma vie pour elle.
JC fait voir le tour des environ pour voir si personne ne nous surveille ou tente de faire une embuscade .
Pendant se temps le je surveille la discutions ...
Lenais regardait attentivement Gnia et avait la main sur son épée, prêt à intervenir
jean-christmas a écrit:
Jeanchristmas avait obéit aux ordres de Gnia. il était resté à l'arrière avec lenais, assez loin d'eux pour ne pas les entendre, mais assez prêt pour intervenir en cas d'embuscade.
Lorsque lenais eu fini de lui donner ses ordres Jc répondit :


Ne t'inquiète pas, j'ai l' œil vif, au moindre mouvement je serais prèt à charger pour défendre Gnia même si pour cela je dois y donner ma vie, je suis là pour ça!
a vos ordres, je vais faire le tour de la clairière et guetter l'intérieur de la forets tout en restant à la lisière de la foret.
quant a toi prend garde a tes arrières, ont a déjà vérifié par la en arrivant, mais l'ennemie y était peut être bien caché...

Jeanchristmas exécuta l'ordre donné par Lenais.
Il commença à faire sa ronde, tout en gardant un œil sur Gnia et cet étrange cavalier avec lequel elle avait rendez-vous...
Iban Etchegorri a écrit:
A la tête du groupe, chevauchait une jeune femme à fière allure. Elle ne possédait pas les artifices enjoleurs et la grace prévenante des femmes de la haute noblesse, mais elle avait un charme sauvage certain sous son allure guerrière. Son regard volontaire et la facon qu'elle avait de s'avancer, la main prête à tirer l'épée du fourreau, dénotait un fort tempérament et de la détermination. On avait prévenu le Basque que le Connétable d'Artois serait difficile à convaincre. Iban avança son cheval et la salua.

Je me doutais que vous accepteriez cette rencontre.Votre sagesse et votre courage sont louables. De notre discussion, il puit dépendre beaucoup. Voyez...je suis venu seul comme promis. Hitza hitz, dit-on dans mon pays natal : une parole est une parole. Je vous propose de déposez chevaux et épées pour que toutes vos craintes soient dissipées quant à mon honnêteté.

Le Lynx fixa le Connétable du regard en attendant sa réponse. Elle avait mené deux gardes avec elle, mais il la savait de réputation femme droite à qui l'on pouvait de fier: ils n'étaient sans doute là que pour sa protection.
lenais a écrit:
Lenais essayer de se cacher du mieux qu’il pouvait est était toujours prêt a intervenir au moindre faut pas. Il espérait ne pas s’être fait repérer…
gnia a écrit:
A mesure que le cavalier s'avançait vers elle, sa main serrait plus fort le pommeau de son épée. Gnia continuait à observer le visage de l'émissaire et ne parvenait toujours pas à se faire une idée du type d'homme qu'elle avait devant elle. Malgré l'apparente honnêteté des paroles, il avait quelque chose d'indéfinissable dans le regard qui mettait tous les sens de Gnia en alerte. Lorsqu'il prit la parole, elle ne put empêcher un petit sourire cynique.

Je jugerai de la sagesse de ma décision et ce qui pourrait découler de notre conversation, une fois que je vous aurai entendu. Vous êtes venu seul, je le vois. Quant à mon escorte, elle est là pour veiller à ma sécurité. Sans vouloir remettre les dictons de votre contrée d'origine en doute, je leur ai demandé de vérifier que vous soyez effectivement venu seul.
Déposons nos épées et chevaux oui, et finissons en.


Lentement, Gnia noua le fourreau de l'épée à la selle, puis avec agilité descendit de sa monture et la mena par le licol vers l'un des arbres le plus proche pour l'y attacher.
Iban Etchegorri a écrit:
Iban en fit de même, puis, une fois armes et chevaux déposés, ils déambulèrent tous deux dans la clairière tout en devisant sur la situation à Compiègne...

[Vous pensiez tout de même pas que vous auriez le contenu de la conversation ? Bon, allez je suis gentil, à défaut de son je vous mets des images... Laughing
[*1456/02] Lorsque dans l'ombre, desseins et destins se confondent Lynxnoircq4[*1456/02] Lorsque dans l'ombre, desseins et destins se confondent Krisstg6
vu leur tête, ça devait être sérieux comme discussion...
c'est tout ce que vous aurez...et n'y revenez pas...non mais...que demande le peuple...Rolling Eyes ]

L'entrevue commençait bien...Peut être que si le sort avait été favorable, le Connétable d'Artois se serait elle laisser convaincre. Mais le cours des choses en avait décidé autrement...


Dernière édition par Mélissande le Mer 12 Mar - 12:54, édité 1 fois
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MessageSujet: [1456/02/25, Compiègne] Voire Compiègne et... mourir.   [*1456/02] Lorsque dans l'ombre, desseins et destins se confondent Icon_minitimeMer 12 Mar - 12:47

jean-christmas a écrit:
Pendant que Gnia et Iban effectuaient leur entrevu, jeanchristmas continuait son tour de Garde. Pendant un moment il n'aperçut rien de suspect. Soudain son attention fut attirée par un léger craquement. Il tourna sa tête en direction du bruit mais il n'aperçut rien. Il pensa tout d'abord qu'un animal était passé par là mais il préféra s'enfoncer un peu plus dans cette direction pour en être persuadé. Aillant remarqué qu'il n'y avait rien il continua sa ronde à l'intérieur de la forêt se disant que Lenais était bien assé proche de Gnia pour l'aider en cas de problème, et qu'ils pouvaient encore communiquer si besoin était.

En s' avançant il aperçut au loin une silhouette allongé sur le ventre. Il s'arrêta net pour ne pas ce faire remarquer. En première apparence c'était un paysan, vêtu de haillons, et d'une braie plus qu'en mauvaise état. Il pensa tout d' abord que ce paysan fut racketté, puis laissé pour mort dans la foret, mais tout cela semblait bien étrange....sa tête était dirigée vers la clairière, et de là on pouvait apercevoir Gnia et Iban. De plus il portait une très belle ceinture. Si il avait été raquetté, il ne la porterait sûrement plus. Jeanchristmas serra sa lance et s'approcha au galop du paysan pour en avoir le coeur net. En s'avançant il dit d'un ton asse fort.


« Hé, vous là-bas! Restez où vous êtes, et levez vous! »

Mais celui ne bougea pas d'un poil. Lorsque jeanchristmas fut à quelques mètres de lui, il s'arrêta et prit sa lance pour retourner le corps.
À ce moment là, l'homme se leva brusquement. La ceinture qu'il portait n'était rien d'autre qu'un fourreau portant l' insigne de la champagne, il brandit son épée faisant cabrer et hennir la monture de Jc. Le bruit ne passa pas inaperçu, et prévient les 3 personnes encore présent dans la clairière.
Jeanchristmas tomba au sol, perdant sa lance, il dut sortir son épée pour combattre ce mystérieux soldat compiègnois. Puis il cria de toutes ses forces:


fuyez Gnia!! vous êtes en danger, Il n'est pas venu seul!!!
Iban Etchegorri a écrit:
"Alors ? qu'en dites vous ?" demanda Iban tout en fixant le Connétable d'un oeil interrogateur.

C'est alors que survint l'imprévu...

Fuyez Gnia!! vous êtes en danger! Il n'est pas venu seul!!!

Comment cela se pouvait-il ? Une erreur ? Ou peut être l'avait on fait suivre jusqu'ici... Les Melanis ? Varden ? Il pensait pourtant avoir été prudent... Voila qu'il était à présent désarmé et en bien mauvaise posture. L'un des deux guerriers artésiens gardait les chevaux tandis que l'autre se battait contre ce soldat dont il ne savait rien et qui venait de tout gâter. Le Gascon devait agir au plus vite s'il voulait s'en sortir indemne, ne pas laisser le temps à Gnia de faire quoique ce soit.

Iban n'aimait pas s'en prendre aux femmes mais la situation critique dans laquelle il se trouvait désormais justifiait amplement tous les moyens. Sans crier gare, il décocha un violent coup de poing dans le visage du Connétable qui, surprise, chut en arrière sur l'herbe humide. Puis, il courut à perdre haleine à l'opposé des soldats pour aller trouver refuge dans la forêt.

Les Artésiens disposaient de montures : le Lynx était conscient qu'il ne pourrait aller bien loin avant d'être rattrapé...
lenais a écrit:
Lenais avait entendu les cris de JC. Il accourut donc vers Gnia pour la protéger. Il courait son arme à la main .
Pour L’Artois, Gnia sauvez vous
Gnia n’avait pas eu le temps de bouger, Iban lui mit un coup de poing...
Lenais arriva trop tard. Le Lynx venait de prendre la fuite. Lenais vit que Gnia était légèrement blesser.

Sur mon honneur je le rattraperai et je le tuerai
JC occupe toi d’elle

Lenais monta sur son cheval et cria
Revient sale lâche, on ne frappe pas une artésienne...
Lenais arriva au niveau d’Iban. Il descendit de son cheval, prit son épée et son bouclier pour engager le combat contre Iban Etchegorri. La lutte commençait …
gnia a écrit:
Alors que Gnia s'apprêtait à répondre à la proposition du champenois, deux informations arrivèrent simultanément à son cerveau. Un cri d'alarme et une douleur fulgurante à la mâchoire.
Sous le choc, elle tomba à la renverse sur le tapis d'herbe. Son premier réflexe fut de porter la main à son épée mais elle se rappela qu'elle l'avait laissé avec sa monture.
Déjà le soldat Lenais cavalait à la poursuite d'Iban qui avait disparu dans les frondaisons à l'autre bout de la clairière.


Rattrapez moi ce maudit chien ! Foi d'artésienne, je me sauve pas ! Ce sale pourceau recrachera ses belles promesses dans des flots de sang !

Tout en invectivant les soldats, elle se releva, la tête lui tournait. Il n'y avait pas été de main morte. Tout en le maudissant et se touchant le bas du visage en grimaçant, elle marcha vers sa monture.
Elle saisit les rênes du cheval, remonta en selle et tira son épée du fourreau, un sourire mauvais aux lèvres.
Elle hésita un instant sur la direction à prendre. Espérant que le soldat Jean-Christmas n'était pas en mauvaise posture, elle talonna d'un coup de botte rageur son cheval et le mena vers l'endroit où avait disparu Iban, le soldat Lenais sur ces traces.
Iban Etchegorri a écrit:
Tel une bête traquée, Iban courait à perdre haleine, droit devant lui, repoussant branches et fougères, faisant des pieds et des mains pour accélérer sa course. Il entendit bientot les roulements sourds des foulées régulières de la cavale qui s'approchait derrière lui. Il ne parviendrait pas à s'en sortir par la course, il fallait faire face et improviser.

Il s'arrêta brusquement et se retourna.

Le cavalier filait vers lui à toute allure. Le Basque ne disposait plus que de quelques instants avant qu'ils n'en viennent tous deux aux mains. Il n'avait plus d'armes à part une dague finement ciselé et redoutablement tranchante, cadeau récent qu'il conservait toujours sur lui. Lenais venait de mettre pied à terre et de tirer son épée. Il s'élançait à sa rencontre, brandissant l'arme menaçante et hurlant des insultes.

Le Lynx se baissa vivement avant que l'artésien ne soit trop près, et sans le quitter des yeux, il ramassa une poignée de terre mêlée de graviers sur le sentier poussiéreux et la lui jeta au visage alors même que son adversaire levait sa lame pour frapper. Cela eut le don d'arrêter net dans son élan l'Artésien dont les yeux irrités et rougis clignaient à présent frénétiquement. Le Basque se jeta sur lui et le poignarda avec véhémence, un rictus haineux sur les lèvres.

Alors, sans plus prêter attention au soldat qui tombait navré sur le sol, Iban bondit en selle et griffa légèrement la croupe du cheval de sa dague affutée. La cavale surprise et furieuse hennit et partit au triple galop. Cramponné à son crin, le Gascon savourait la réussite de cette échappée qui avait bien failli lui coûter cher...


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  • Gnia: artésienne

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  • Lenais: artésien, sergent du guet de Bertincourt

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  • Jean-christmas: artésien

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