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 [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...

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Mélissande
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MessageSujet: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeMar 27 Mai - 14:15

[Scène 1: à l'église de Compiègne]


Ysa a écrit:
Après tous ces évènements douloureux, tant de souffrance partagée, il était temps de passer à autre chose, sans oublier pour autant les amis disparus qui resteraient tous dans son coeur.

Ysa était donc venue à l'église avec un parchemin qu'elle serrait fort dans sa main. Ce petit bout de papier représentait beaucoup pour elle enfin pour eux ... tant de difficultés traversées, d'obstacles franchis pour en ressortir plus fort aujourd'hui, à deux. Elle espérait au fond d'elle même qu'il en serait de même pour Compiègne que ces derniers mois aussi pénibles soient ils, la rendraient plus solide.

Elle afficha son parchemin, prenant grand soin de ne pas l'abimer et sourit, pensant à ce jour qu'elle attendait avec impatience et qui permettrait à tous de se retrouver enfin.


[1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Parchemin3hr3
Kyllie a écrit:
Mariage de Golitor et Ysa

Arrivée du Bearn avec Mariotte depuis quelques jours pour l'occasion, elles avaient été accueillit chez sa soeurette qu'il lui avait énormément manqué et qu'elle fut ravie de retrouver. Elles avaient pu ainsi l'aider aux divers préparatifs notament pour le décor de l'église pour Kyllie où elle se rendit pour vérifier que tout était bien en place . Ce jour n'était pas n'importe lequel, c'était le mariage de sa soeurette, tout devait être parfait avant leurs arrivée...

[1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Mariageez4

Kyllie passa une dernière fois dans chaque rangés de banc avant d'aller préparer la cérémonie.

[1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Mariage2rp9
Golitor a écrit:
Perdu dans ses pensée municipales, accaparantes au-delà du raisonnable, et surtout au détriment de tout le reste, amis, famille, bière, mais aussi et surtout Ysa.

Mû par son habituelle curiosité Goli se dirigea vers l’Eglise, lieu de leur future et proche union. Il s’approcha des marches et comptait bien jeter un coup d’œil ayant vu de ci de là l’agitation d’une dame couverte de fleurs dont les pas et les exclamations raisonnaient encore au coeur de la nef.

Au pas de la porte il se pencha et aperçu quelques fleurs mais n’osa pas avancer plus, que déjà la réalité, la tangibilité du moment lui devint désormais plus que palpable. Il murmura pour lui-même : Comme tu me manques ma chérie… j’ai tellement hâte… Mais sans s’attarder davantage il s’en retourna vers la mairie, il restait encore les bouchers à approvisionner, et régler une histoire de viande achetée 3 fois en taverne…
Kyllie a écrit:
L'heure était arrivée, Kyllie était nerveuse bien qu'elle ne soit pas la mariée et que ce mariage n'était pas le premier qu'elle fit, mais il s'agissait de sa petite soeur et l'émotion était présente. Se ressaisissant elle se dirigea vers la cloche qu'elle avait empreintée à Mariotte pour l'occasion, elle avait un son particulier et eu une pensée pour un ami qui l'apprécié particulièrement... Tout Compiègne était désormais au courant qu'un nouvel événement était sur le point d'avoir lieu, ils étaient désormais appelée à venir y assister.

[1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Clochesfb3

Après avoir fait retentir le son mélodieux de la cloche, elle alla ouvrir les portes et accueillis d'un sourire les villageois, les amis et la famille venue pour cette occasion.

[1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Portesva8
mariotte7 a écrit:
Alors que les préparatifs allaient bon train, Ysa leur avait faussé compagnie. Mariotte avait tout d'abord supposé que c'était à cause de l'approche du moment tant attendu. Elle lui avait donné une adresse à Varennes où aller se reposer quelques temps, mais depuis cela, elle n'avait eu aucune nouvelle.

Etant un témoin du marié, Mariotte espérait que sa cousiiine était avec ses témoins. Elle se prépara, mit sa plus belle robe mauve pour l'occasion et se coiffa comme convenu d'un beau chignon avec quelques fleurs dedans. Puis se dirigea quelque peu angoissée vers l'église, le silence d'Ysa l'inquiétait. Sur le parvis de l'église, elle chercha du regard quelqu'un de bien particulier, elle espérait qu'il viendrait, ils ne s'étaient que peu vus dernièrement et ne savait pas s'il avait quitté le Béarn à temps pour être là. pfff il n'est pas là

Elle entra dans l'église qui était pour l'heure vide ou presque. Mariotte rejoignit sa cops et l'embrassa.


ça va ma cops ? prête pour la cérémonie ? as tu vu Ysa ?
Magdeleine* a écrit:
Vite vite, se hâter. Pfffff, jamais elle ne serait prête. Elle avait obtenu une permission de l’armée pour l’occasion, et était passée à Chelles chercher Aliénor, petite demoiselle d’honneur, et se préparer. C’est que sa tenue d’armée ne seyait pas à une cérémonie telle que celle-ci, le mariage de sa cousine.

Sur une chemise de lin, elle avait passé un bliaut en soie mauve brodé d’or, qui lui donnait bonne mine et dont les longues manches tombaient jusque terre. Sa ceinture, petit bijou d’orfèvrerie rehaussé de pierres, grenats et sardoines, lui tombait négligemment sur les hanches jusqu’au bas de sa robe.
Elle avait passé du temps à natter ses cheveux en deux longues tresses entrelacées de rubans mauves et blancs, avant de poser sur sa tête un fin cercle d’or incrusté des mêmes pierres que sa ceinture. Aux pieds, deux souliers en cuir de Cordoue.

Ouf, elle était prête. Enfin, elles étaient prêtes. Regard empreint de fierté maternelle, sauter dans une voiture chelloise qui les emmène à bride abattue jusqu’à l’église de Compiègne.
Arrêt devant le bâtiment au moment où les cloches retentissent.

Elles se hâtèrent à l’intérieur. Seules Kyllie et Mariotte s’y trouvaient, Mag fronça les sourcils. Ysa leur avait bien dit s’absenter, besoin d’un recul que Mag ne comprenait que trop bien, ayant eu besoin du même éloignement à l’approche de sa propre cérémonie de mariage.

Tenant Aliénor par la main, elle s’approcha de ses cousines et les embrassa.


Bonjour toutes les deux, quel plaisir que vous ayez pu faire le voyage ! Puis plus bas Vous savez où est Ysa ?
Kyllie a écrit:
Kyllie vit sa cops approcher et l'embrassa également. Elle n'eu pas le temps de lui dire qu'elle l'a trouvé superbe qu'elle l'assaillie de question, semblant être angoissée. Kyllie pensa quec'était aussi le mariage de sa soeur qu'il la mettait dans cette état, cela eu pour effet de lui faire avoir les larmes aux yeux, qu'elle essuya rapidement et se ressaisi de nouveau.

Je vais bien merci et toi tout vas bien ?

Prête ?...autant se faire se peu je dirais.

Ysa... bien tu l'as pas aidé à se préparer ? Je ne l'ai pas recroisé pour ma part depuis son départ.

Elle compris à cette question d'où venait non pas l'angoisse mais l'inquiètude de sa cops qui la gagna également, c'est alors qu'arriva sa cousine accompagnée d'Aliénor et qui ne semblait pas non plus savoir où se trouvait Ysa. Elle embrassa Mag puis la petite.

Je suis très contente de vous revoir, vous nous manqué drôlement tu sais...

Elle regarda sa cops puis Mag.

Et bien...non nous ne savons pas où elle peut être...
Petitangelot a écrit:
Il y a quelque chose d’électrisant et de joyeux dans ces vraies premières journées printanières. La lumière apaise, la chaleur agrée, on est comme possédé et pourtant serein. Ne dit-on pas que la lumière est radieuse ? Que la chaleur caresse, qu’elle engourdit et qu’elle enveloppe ?... Un réveil éclatant de lumière ou une nonchalante posture sous le soleil...

D’où leur vient des effets aussi puissants et persistants ? Ce qu’il y a d’heureux dans la lumière, d’apaisant et de rassérénant, c’est son aspect immatériel. Elle ne va pas au contact comme le feu ou le chaud, mais elle reste à la surface des corps. Ce pourquoi on la dit souvent céleste ou pure.

Tandis que le chaud à l’inverse nous pénètre et nous saisit. La chaleur est physique et impudique ; elle monte et s’insinue, va à l’intérieur des êtres, quand l’œil ou la main s’arrêtent devant la matière. La chaleur est montante et grandissante, elle se dégage ou se dissipe. D’où sa forte dimension à la fois sensorielle et sensuelle. Comme un feu, la chaleur embrase et dévore…

Tels sont les effets ambivalents et contradictoires de ces sensations élémentaires et printanières. Doux et puissants, paisibles et brûlants, spirituels et enivrants. [*]

***

"Oui! C'est un beau jour pour se marier!" C'est avec un sourire calme que la louve s'était levé ce matin-là. Attitude sereine à l'idée d'aller honorer tout le respect qu'elle avait pour le maitre d'arme.

Oh, non... aucun atour de fête dans les fontes de son cheval qui aurait pu lui permettre de faire bonne figure, ou bourse suffisamment remplie que pour y remédier. Elle avait donc dû se résoudre à parcourir la ville pour trouver un tisserand qui accepte de lui louer tenue simple mais correcte. Elle avait fini par trouver une simple robe de lin pourpre, au corset à lacet noué à l'avant, aux manches cintrées aux coudes et puis pendantes jusqu'aux poignets, des poulaines de cuir clair complétant la tenue.
Elle avait ensuite simplement tressé ses cheveux.

C'est dans cette simple tenue, portant comme seul "bijou" le collier d'or de chevalier, qu'elle s'avance pour traverser la place de Compiègne et se diriger vers l'église.
Les conviés au mariage commençaient à se rassembler. Tous convergeait vers le grand édifice au clocher, décoré pour l'occasion.
Ne connaissant vraiment que le fiancé, Mélissande s'approche calmement tout en restant à l'écart sur le parvis, sans même le chercher du regard. La louve semblait d'un autre monde que cette 'effervescence qui animait la place. Elle se contente de regarder, profite de cette sérénité qui l'avait gagné depuis son lever. Quelques visages connus, d'autres qu'elle découvre. Une ou deux salutations polies rendues d'un signe de la tête. Jolie spectacle que la préparation de cette fête qui agitaient les coeurs et les esprits.


[*] Chaleur du printemps
Jesrad a écrit:
Jesrad était las. Les désillusions, l’ennui, l’inertie, tout cela le fatiguait ; il avait besoin de changement et bien peu de chose le retenait encore à Compiègne. Son poste de connétable peut-être ? Non, ici ou ailleurs en Champagne, il remplirait ce rôle aussi bien, ou aussi mal. La guerre alors ? Foutaise, il y avait longtemps qu’elle était terminée. La diplomatie faisait maintenant son office, avec en définitive son lot de concessions et de courbettes. Non, ce qui le retenait vraiment, c’était un mariage. Pas n’importe quel mariage, sinon il serait parti depuis longtemps. Aujourd’hui, deux figurent emblématiques de Compiègne, deux amis proches de Jesrad, allaient s’unir devant le Très-Haut. Il se devait d’être présent. Mais une fois les noces célébrées, il changerait d’air ; oh certes il n’irait pas très loin mais il savait que cela suffirait à l’éloigner. L’éloigner de quoi ? Peu importe … Il faut parfois éviter de se poser trop de question.

Quant à Languille, il était tout excité à l’idée de cet événement. Il ne connaissait pas bien les heureux élus, il les avait croisés quelques fois et savait que son maître les tenait en haute estime. C’était surtout la perspective de la fête qui le mettait dans tous ses états. Jusqu’à ce qu’il apprenne qu’il fallait faire sa toilette et s’habiller correctement, en s’affublant de vêtements inconfortables qui lui attireraient, au choix, des ennuis ou de l’ennui :
Fais pas ci, fais pas ça ou sinon gare à toi.
*Nan mais franchement, à quoi ça sert d’avoir des vêtements si on peut rien faire dedans ?*

Mais pire que tout pour un gamin turbulent, il y avait une messe. Alors non, c’était décidé, il ne se laisserait pas embarquer dans cette galère. Il disparaitrait quelques heures puis pointerait le bout de son nez pour les festivités d’après messe. Il profita d’un manque de vigilance de Jesrad pour filer se promener à l’extérieur de la ville, d’ailleurs il ferait ainsi d’une pierre deux coups car il avait quelques collets à relever.


Satané gamin ! Où est-il passé ? Je compte jusqu’à trois, si tu ne te montres pas ça va barder !


Effort inutile, le jeunot était déjà loin et Jesrad était en retard comme semblait le lui rappeler le tintement des cloches. Alors il ne chercha pas plus loin et se dirigea d’un pas pressé vers l’église.
wittek a écrit:
Wittek eu tout juste le temps de se laver et de s'habiller.
Pour l'occasion il s'était paré de ses plus beau atours.
A savoir une chemise de lin tintée de bleu ainsi que des braies richement décorée surmontant une paire de botte en velours, et bien sur il avait son chapeau qu'il ne quittait jamais, la classe non^^
Il couru jusqu'à l'Église en espérant ne pas être en retard, c'était le mariage de ses vieux amis, il ne fallait pas rater ça.
Il monta les marches et s'engouffra dans l'Église.
Ouf!! Peut de monde était encore présent, il serra une main par ci, donna un baise main par la...
Magdeleine* a écrit:
Les invités arrivaient, l’église se remplissait peu à peu, et Mag sentait la nervosité monter. Mais quelle idée Ysa avait eu de s’absenter juste avant son mariage ! Elle essaya de se rassurer en se disant qu’il était habituel, et même coutumier que la mariée se fasse attendre. Après tout, le futur marié n’était pas encore arrivé, lui non plus, il devait être encore à la mairie. Elle sourit légèrement, songeant que pour leur propre union, son époux, alors maire lui aussi à l’époque avait failli oublier le mariage, occupé qu’il était à régler différents problèmes…

Elle se dirigea vers la lourde porte, ce qui lui permettrait à la fois d’accueillir les invités en témoin modèle qu’elle était, mais aussi d’avoir une vue sur les rues du village qui menaient à l’église.
Sur le parvis, elle aperçut Mélissande, Dame Blanche comme elle. Enfin un peu plus qu’elle qui n’était que simple aspirante pour l’heure. Elle la salua d’un signe de tête accompagné d’un sourire. La réception qui suivrait serait peut-être l’occasion de faire plus ample connaissance…
Jesrad, Wittek, Jb… Ils étaient venus et Mag leur indiqua où s’installer. Même Lancre avait réussi à fausser compagnie aux moines pour l’occasion. Elle le regarda d’un air méfiant. Pas de bouteille non autorisée ni d’engin incendiaire, a priori, c’est bon, il pouvait rentrer.

Regard vers la place et les rues que le soleil inonde de sa lumière. Toujours personne…


Dernière édition par Mélissande le Mar 27 Mai - 14:41, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeMar 27 Mai - 14:17

patoreen a écrit:
Patoreen passa devant l'église et vit de l'agitation à l'intérieur.

Tiens, il se passe quelquechose ici ?
Entrons voir.


Il poussa la porte discrètement (enfin en tenatnt de faire discrètement puisque les gonds n'étaient pas huilés depuis la dernière visite de Mélinor)......

Sans comprendre, il s'approcha de la nef et observa les personnes présentes en disant bonjour à tout le monde. Comme il ne voulait pas tomber comme un cheveu sur la soupe et casser l'ambiance festive, il tenta de comprendre pour qu'elles raisons tout le monde était là.

Son regard alla de Lancre à Magdeleine en passant par Jessrad et tous les autres. Mais que faisaient ils tous là.

Il souria à tout le monde comme pour paraitre dans le secret des dieux (c'est le cas de le dire dans ce lieu)

Une envie d'éternuer le prit soudain. Il attrapa son mouchoir dans sa poche pour se moucher


AAAAAAATCHOUM

Il n'avait pas eu le temps d'approcher le petit carré de tissu de son nez car il y avait fait un noeud.

Patoreen se prit les tempes entres le pouce et l'index signe qu'il était en pleine réflexion.


De quoi dois-je me rappeler ? Je sais que c'est super important mais impossible de me souvenir....

Il glissa sa main dans sa poche et tomba sur l'invitation au mariage de ses amis Ysa et Goli et pensa en lui même la larme à l'oeil :


Oh, ça me fait bien plaisir pour ces deux là. Je trouve qu'ils vont super bien ensemble. Quand je pense à la jeune Ysa qui s'occupait du maïs avec moi il y a bien longtemps déjà, quelle ascension !!!!!

Puis d'un coup ses esprits lui revinrent comme un coup de tonnerre.

Mais mais mais, si tout ce petit monde est là, bon sang, mais ce ne serait pas pour.... la messe ? Non non non, on n'est pas dimanche.

Il repartit tranquillement à sa forge, non pour taper sur son enclume mais pour préparer ses plus beaux habits pour le mariage tant attendu de ses amis......
mariotte7 a écrit:
Alors que les invités commençaient à arriver, Mariotte sourit à sa cops qui allait officier et à Mag avant que celle-ci ne parte accueillir et placer les arrivants.

Ysa va arriver, oui, elle doit être avec papa certainement

Elle faisait tout pour y croire et commençait même à y croire. Soudain elle se dit qu'elle était témoin du pépé et non pas d'Ysa. Mais où était il lui aussi ? Elle avait eu vent qu'il ne quittait que peu la mairie, mais depuis son arrivée à Compiègne, Mariotte n'avait pas eu l'occasion de le voir.

On ne pouvait pas faire de mariage sans mariés, ils allaient forcément arriver. Ralala, elle aurait peut être mieux fait d'offrir à pépé son cadeau de mariage avant ledit mariage finalement...cela pouvait être tellement utile.

En rejoignant le parvis de l'église, Mariotte salua d'un sourire ceux qu'elle connaissait Jb, Jesrad et Lancre qu'elle avait vu une fois et ceux qu'elle ne connaissait pas. Elle affichait maintenant une mine réjouie et un pas qui se voulait assuré.

Elle ne se souvenait que trop bien de son mariage, annulé 2 jours avant la cérémonie alors que tout le monde était là, mais la situation entre pépé et Ysa était forcément différente.
Alors qu'elle regardait sur le parvis, aucun Béarnais ne pointait le bout de son nez, elle espéra qu'ils étaient bien partis à temps et qu'ils avaient pu faire la route sans encombres.
Golitor a écrit:
Pépé avait passé la matinée à lisser sa barbe et la tailler de façon égale. Il ne prenait que trop rarement l’occasion de prendre soin de lui, mais pour l’évênement et quel évênement, il penserai à être le plus présentable possible.

Ra mouais, c’est malin, de l’avoir éclaircie, elle va encore paraître plus sombre que ma tignasse…

Il passa négligemment sa main dans ses cheveux puis tachât de les discipliner un minimum. Après une lutte acharnée il arriva à un résultat plus que satisfaisant. Le visage de l’homme restait marqué par les nuits trop courtes à aller par monts et par vaux à la recherche de farine, de blé, de viande et d’artisans disponibles… La fatigue avait creusé ses traits mais non point sa tombe révélant alors un homme qui portait relativement bien son âge et ses #§*ante-deux ans.

Désormais tout propre il pris quelques instant, assis sur la coin du lit à réalisé tout le chemin parcouru pour en arriver là. Les noms des amis et leurs visages défilaient devant lui, les paysages et les noms de ville aussi. Que de route pour ce natif de… De où donc déjà… un sourire entendu orna son visage et il se remémora les lieux et les anecdotes.


Mouais aller il va falloir enfiler cette tenue, voyons ce que toto… Ce que mes témoins m’ont préparé.

La veille il avait encore hésité entre le clair et le foncé mais ce matin il savait ce qu’il devait mettre.

Il enfila chemise et pantalon rapidement, s’assurant qu’aucun amas de tissu ne viendrai alourdir son arrière train déjà confortable. Il déjoua l’embûche de la cravate par un entraînement sans faille puis enfila son veston très prêt du corps, pour garder sa silhouette le plus à son avantage possible. Chausses impeccables, veste parfaite il sorti de chez lui en délaissant sa chère cape, aux initiales enlacées.


[1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Golisemaridl2

La démarche plus lente qu’à l’habitude il réalisait combien l’ensemble de ces soucis allait prendre fin. Son projet le plus dingue et le plus fou qui l‘avait mené d’une plage artésienne jusqu’au fin fond de la Guyenne allait enfin prendre un nouvel essor comme il l’attendait déjà depuis… Long comme une maternité, au moins.

Enfin il arriva en vue de l’église que déjà une silhouette familière pointait le bout de son nez, impatiente qu’elle était. Il rejoignit Mariotte, prenant une main dans les siennes et la salua avec plaisir.


Bon, là faut y aller hein…

Puis il pénétra dans l’édifice consacré, aux vues et aux sus de tous. Avec plaisir il reconnu chacun de ceux qui avait pu faire le déplacement. Mag, Lancre, Jesrad, Boccace, Bourguigon, Wittec et JB. Patoreen non plus n’avait pas oublié… Et son élève Mel avait fait aussi le déplacement.

Il tachait de maîtriser son émotion de voir ces visages tournés vers lui. Manquait encore quelques invités dont sa filleule Nathy pour n’en citer qu’une. Il pris une profonde inspiration et fini d’arriver devant la plus géniale des amies, Kyllie. Il leva les yeux au ciel comme un remerciement muet puis se tourna vers l’entrée de l’Eglise à attendre celle qui l’avait profondément changé, et pour sa plus grande joie. Celle qu’il aimait, Ysa, serait d’un instant à l’autre présente et lors leur amour pourra enfin prendre son essor. Sa respiration devenait plus difficile et son rythme cardiaque de plus inquiétants, mais tout n’était que délice, à l’approche de cet instant magique.
wittek a écrit:
Wittek fut accueilli par Mag , celle ci lui montra sa place et il alla s'asseoir, rapidement rejoint par Jb, Jesrad, Lancre, Boccace et Bourguigon.
Ils conversèrent un peu lorsque patoreen fit une entrée fracassante...
Le silence revient rapidement, et bientôt toute l'Église fut remplie...

Le silence se fit lorsque Golitor y pénétra, habillé somptueusement, il fit sensation.
Wittek lui fit un clin d'oeil lorsqu'il croisa son regard
Lara60 a écrit:
Après une longue route, Lara était enfin arrivée dans son ancien village ... Compiègne...Beaucoup de souvenirs firent surface... Les amis, les beuveries en tavernes, les madeleines au calva...tient d'ailleurs il faudra qu'elle pense à en demande à Mag pour remporter chez elle...

Elle arriva enfin devant l'église, elle y pénétra et retrouva plusieurs de ses amis qu'elle n'avait plus vu depuis bien longtemps. Elle alla saluer ses amis en vitesse avant de prendre place...
Lily a écrit:
Un temps, elle sembla hésiter à entrer dans la bâtisse cependant quand elle s'élança, elle n'eut pas besoin de ralentir pour reconnaître le lieu et les personnes qui s'y trouvaient. Elle se pinça un peu la lèvre en voyant que Golitor était arrivé avant elle. Elle le détailla du regard tout en continuant sa marche. Il était parfait et pour une fois à l'heure ! Pourtant, ce ne fut pas vers lui qu'elle se dirigea, mais vers Mariotte. Les deux amies s'embrassèrent, ravies de se retrouver.

Lily lança un regard autour d'elle pour vérifier que personne ne l'écoutait et chuchota :


-Tu l'as ?


Mariotte parut ne pas comprendre, alors Lily insista un peu agacée :


-Mais si tu sais bien voyons...

Lily se reprit, surprise par sa nervosité qui encore une fois, lui jouait des tours. Elle montra Golitor du nez et dit :


-N'est-il pas beau le marié ?
nathy6905 a écrit:
Nathy mis sa plus belle tenue pour l'occasion.....son parrain allait finalement se marier...Malgré qu'elle venait d'apprender la mort de Flip et que son coeur n'était pas trop à la fête, elle essaya de si bien cacher ses émotions.....Elle s'approcha de l'église le coeur serré et y pénétra lentement et sans bruit....Elle s'avança et voya son parrain, si beau, et si......qui attenda sa Ysa......Elle se dirigea vers lui souriante en lui murmurant

Tu es magnifique parrain chéri....je t'aime

Nathy était tout aussi nerveuse que lui, cet évènement, elle l'avait vécu tout autant qu'eux...la hâte qu'elle avait de voir enfin son parrain et sa marraine unis était incalculable
Rox* a écrit:
Constance avait entendue parler d'un mariage,...celui de dame Ysa et de messire Golitor...
...Messire Golitor...Golitor....
Incroyable,...le Golitor...celui qui a vu pour la dernière fois le père de Constance vivant,...celui qui avait écrit de sa main les dernières volontés de Jean...celui qui, enfin, ramena le corp sans vie du Chevalier de Huy, le seigneur de Saint Agnan à Troyes...

Elle mit une robe plus déssente que ses gueugnies de cavalière, se dirrigea vers l'église et essaya de reconnaitre cet homme .
La tâche lui sera des plus aisée,...c'est le marié.. Razz

Elle entra dans l'église , s'envança vers messire Golitor , fit une révérence devant lui, tout en le regardant profondemment pour ce souvenir de se visage...
Klementein a écrit:
Klem était venue avec les autres néo-Béarnais. Elle avait mis une houppelande bleu ciel pour l'occasion. Elle découvrit l'Eglise de Compiègne en même temps que Goli qui avait mis, lui, son plus beau costume pour son mariage. Logique, ceci dit Razz

Klem regarda ceux qui étaient présents et qu'elle ne connaissait pas, n'étant finalement passée que très rarement à Compiègne. Elle fit un sourire à Goli, ne sachant même pas si il l'avait vu ou non. "Peu importe, se dit-elle, il me verra lors de la réception sinon..."

Elle alla s'asseoir ensuite directement sur un banc, et pria Aristote en attendant que des connaissances la rejoignent, ou, plutôt, que la cérémonie débute...
Magdeleine* a écrit:
Toujours à côté de la porte de l’église, Mag voyait arriver avec un plaisir non dissimulé nombre de ceux qui étaient partis quelques temps auparavant vers un soleil plus brillant. Lara, Lily, Klem… Les mariages avaient ça de bon que les amis puissent se retrouver, au moins le temps de l’événement. S’enquérir des nouvelles, en donner, puis les inviter à aller s’installer.

Regard dehors. Aaah, le futur marié enfin. Elégant, ému. Sourire et clin d’œil de connivence de la part de Mag. Elle songe in petto "tu as intérêt à prendre bien soin d’elle, et la rendre heureuse, sinon gare !". Elle le suit du regard alors qu’il s’avance dans l’allée en direction de l’autel.

Puis regarde à nouveau dehors. S’interroge, s’impatiente. Se demande si, non, quand son époux va enfin arriver. Et Ysa…
Varden a écrit:
[Campagne Champenoise, à proximité de Compiègne]

En pleine campagne, un cocher roulait à vive allure, entraînant nuages de poussière sur son sillage ...

Une voix ... d'un homme en colère résonna ...


Feux et morts !!! Plus vite cocher ou bien ce sera sur ton échine que je me servirais de ton fouet ! Où as tu appris à mener un fiacre à si faible allure ? Tu ne mérites pas un dixième du salaire que je te donne faquin !!!

Varden était passablement énervé ... D'une, il avait réussi à ne pas arriver avec le reste des résidents béarnais, passant d'abord en ses terres de la Ferté sur Aube prendre un fiacre à ses couleurs, et de deux, il avait mal évalué la distance qui le séparait de Compiègne et se retrouvait presque en retard pour arriver à l'église, ayant laissé son cocher mener allure réduite pendant tout le début du voyage ...

Pour une fois qu'il ne s'était pas perdu, il était quasiment en retard ...


Et quand tu aperçois Compiègne ... Avertis moi immédiatement !!!

Le fiacre continua de rouler quelques minutes, chahuté sur une route plutôt mal entretenue, l'état des voiries était devenue secondaire en Champagne apparemment ... Varden pesta une nouvelle fois ...

Vicomte ... Vicomte ...

Par tous les Saints qu'y a t-il encore sombre incapable ???

Varden avait peu l'habitude de se mettre en colère mais rater une partie du mariage d'Ysa et Goli lui paraissait une bonne raison de s'acharner sur le pauvre cocher ...

C'est qu'on aperçoit les murs de Compiègne, Messire d'Arezac !!!

Un sourire illumina le visage de Varden et sortant la tête par la fenête du carrosse regarda la ville en vue ...

Alors plus vite cocher ! Je double ta prime si tu me conduis à l'église aussi vite que nos chevaux le peuvent !

Le cocher l'amena alors rapidement jusqu'à l'église de Compiègne et déposa le jeune homme devant la petite place. Varden lui donna quelques pièces puis se dirigea vers l'église qui semblait déjà bien remplie des invités.

Il aperçut Magdeleine à l'entrée qu'il salua en souriant ... Puis d'un pas assuré, il pénétra en l'église ... Apparemment ce n'était pas commencé, il soupira de soulagement et se mit en quête de visages familiers.
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeMar 27 Mai - 14:23

Albator* a écrit:
Le Clos des Roses, lieu mythique de Compiègne, est un de ces endroits étranges où les frontières du réel se dissolvent et où les vivants peuvent rencontrer les morts, dont les spectres flottent autour de leurs amis et murmurent à leurs oreilles, les rassurant et leur donnant du courage.

La veille au soir, Ysa était passée furtivement au Clos des Roses et avait rencontré le spectre d'Albator, lui annonçant la bonne nouvelle du mariage et le suppliant de ne point oublier ses amis, au risque de les décevoir grandement.

Le grand jour était maintenant venu. Albator flottait en silence dans la salle obscure du Clos des Roses, un faible flot de lumière filtrant à travers les étroites fenêtres sans vitres de la bâtisse. Il hésitait à se rendre à l'église de Compiègne car il savait que tout le monde n'était pas prêt à comprendre son état spectral. Au bout de longues heures de méditation, il finit par craquer : Ysa et Golitor étaient parmi ses amis les plus chers, finalement, et il ne pouvait pas rester loin d'eux en ce jour solennel ! Il se remémora qu'il avait déjà manqué le mariage de BigBossPower et Magdeleine, ainsi que celui de Flip et Nathy, et cela lui rongea les sangs (façon de parler !). Il traversa le mur nord de la bâtisse et entreprit de se rendre à l'église, en prenant soin d'éviter le regard des passants dans les rues compiégnoises.

Il arriva à proximité du parvis de l'église et aperçut Magdeleine à l'entrée, visiblement inquiète. Les convives étaient déjà entrés, ce qui facilita son approche. Il rasa les murs de la place et contourna soigneusement l'entrée de l'église, pour traverser le mur latéral et voleter jusqu'au sommet de l'orgue, d'où il aurait une bonne vue sur la cérémonie qui allait se dérouler. De là haut, il examina l'assemblée et reconnut les compiégnois et les invités assis sur les bancs de l'église. Golitor était déjà là, superbement habillé, mais il n'y avait pas de trace d'Ysa. Sans doute la raison de l'inquiétude de Magdeleine... Il reconnut avec surprise Mélissande, présente elle aussi, et aurait presque poussé un cri de surprise en la voyant, s'il l'avait pu...

La vue de tous ces gens le remplit de nostalgie...
bigbosspower a écrit:
Les derniers ordres transmis et après avoir enfilé une tenue plus "civile" en ce genre de circonstance, Bigboss se dirigea d'un pas assuré vers l'église du village, il n'aurait pu raté la cérémonie de mariage d'Ysa et de Golitor après avoir reçu l'invitation quelques jours auparavant. La vie avait fini par reprendre le dessus dans le village, les artisans travaillaient dans leurs échoppes d'où s'échappaient tantôt des odeurs de pain cuit ou des coups de masse des forgerons, Compiègne ne pouvait se laisser abattre, ce mariage de deux amis, qu'il estimait, en était également la preuve vivante.

Arrivant sur le parvis, il pressa le pas, voyant déjà de nombreux invités se presser devant l'entrée de l'église. Cette église....le père Mélinor avait rejoint Aristote et il ne s'y était plus rendu depuis, Kyllie était venue pour célébrer la cérémonie, chose désormais habituelle, étant diaconesse, elle organisait assez souvent des baptèmes, et maintenant des mariages. Croisant tour à tour Jesrad, Jb, Jesrad, Boccace, Patoreen, Wittek, Nathy, il fut cependant agréablement surpris d'y voir d'anciennes connaissances qu'il n'avait pu revoir depuis leur départ vers des régions plus ensoleillées....

Mais le marié était déjà arrivé, il le salua d'un léger signe de tête, le voyant déjà fort troublé en cet instant qui le renvoyait à son propre mariage, quelques mois plus tôt. Restait la mariée que tout le monde semblait attendre, y compris sa femme qu'il entreaperçut alors qu'elle saluait les invités arrivant peu à peu. Faire bonne impression malgré le retard, il fit un sourire gêné lorsqu'il arriva à sa hauteur, et se plaça à ses côtés, murmurant à demi-mot des excuses.


- Je suis désolé, des préparatifs urgents à régler, Ysa n'est pas encore arrivée ?....

Sans trop savoir pourquoi, il prit sa main et la serra dans la sienne, après tout, les mariages étaient l'occasion de se retrouver autrement que de par leurs charges respectives...
NK- a écrit:
Un grand rouquin bronzé arriva au bras d'une charmante jeune demoiselle blonde.
Il étaient remontés à bride abattue depuis la Gascogne et s'étaient installés dans l'ancienne taverne abandonnée du Coq Rouge II.

Il avait revêtu son mantel pour l'occasion et portait un chapeau rouge. La jeune fille, quant à elle, portait une robe de couleur cyan avec une belle échancrure devant, un ruban bleu autour du cou et un autre dans les cheveux pour tenir son chignon.

Il salua les gens déjà présents :


Lara! Nathy! Mag et BB! Vous allez bien?

Voyant qu'ils avaient peine à le reconnaître, il tira son chapeau vers l'arrière, découvrant un visage radieux, souriant à pleine dents.

Vous m'avez manqué! Mais que la vie est douce dans le Sud!
Permettez que je vous présente, voici Ingenue, ma fiancée. Amour, je vous présente Lara, Nathy, Magdeleine et son époux Bigbosspower.


La jeune fille s'avança timidement et les salua poliment avec un beau sourire.

Il commença alors à les assaillir de questions :


Alors? Quelles sont les nouvelles du village? La guerre est finie? Il y a des petits nouveaux?
Mais... au fait... Où est Ysa?


Tandis qu'il posait toutes ces questions, ses yeux parcouraient les rangées de bancs à la recherche de visages connus et admiraient la décoration.
Il aperçut Wittek et alla le saluer tandis qu'Ingenue, laissée en plan tentait d'obtenir des détails croustillants de la vie de son homme en ce village.
Magdeleine* a écrit:
Mag se demandait, amusée, s’il restait encore des habitants au Béarn, vu que tout le comté avait l’air de s’être déplacé à Compiègne en cette belle journée. Impression renforcée lorsqu’elle vit débouler un carrosse aux armes de la Ferté sur Aube qui déposa Varden. D’ailleurs, comment devait-elle le saluer ? Les convenances voulaient qu’elle se fende d’une révérence et d’un "Vicomte", mais c’était surtout et avant tout un ami de longue date. Elle se contenta donc pour l’heure de répondre à son sourire, songeant qu’elle aurait plus amplement l’occasion de discuter avec lui lors de la fête qui suivrait la cérémonie.

Puis un souffle, léger, froid. Elle regarda autour d’elle, mais personne. Elle mit cela sur le compte de l’inquiétude qui continuait de la tarauder, impression qui s’envola à la vue de son époux qui arrivait enfin.
Il vint la rejoindre, elle sourit lorsqu’il prit sa main dans la sienne. Elle déposa un léger baiser sur ses lèvres, geste qui pourrait paraître anodin s’agissant de deux personnes mariées, mais qui prenait tout son sens à cet instant. Ils se voyaient si peu, la plupart du temps dans le cadre de leurs obligations, devant s’accommoder de trop rares moments volés pour eux. Il n’était guère aisé de trouver des instants de tête-à-tête lorsque l’on est dans deux armées différentes, et que leurs charges respectives leur prenaient une bonne partie de leur temps.
Mais aujourd’hui, elle espérait pouvoir oublier à quel point ils pouvaient s’être éloignés l’un de l’autre, et retrouver une certaine connivence entre eux.

Quelques mots murmurés...
- Je suis désolé, des préparatifs urgents à régler, Ysa n'est pas encore arrivée ?....

Elle n’eut pas le temps de répondre à sa question et de lui faire part de ses appréhensions, que Nk les rejoignait, accompagné d’une demoiselle blonde qu’il présenta comme sa fiancée. Sourire chaleureux, paroles de bienvenue tandis que le regard se porte machinalement vers l’extérieur… Attente, toujours ...
napo76 a écrit:
Un Napo à l'heure, ce n'était pas tous les jours que l'on voyait cela.

Il n'avait pas assisté au précédent mariage de Golitor - la mémoire, hein - aussi s'était-il promis de se rendre à ce mariage-ci, puis à celui de son filleul.

Le langrois connaissait peu Ysa, simplement comme raleuse professionnelle, mais Golitor beaucoup mieux. Depuis quand déjà ? Cela remontait loin et la mémoire de Napo... A son âge aussi, il fallait l'excuser ; certes, ce n'était pas encore Boulius et sa longue barbe blanche, mais il n'avait plus vingt ans non plus.

Enfin, il avait toujours assez de vigueur pour porter l'épée et la cote de mailles nécessaire pour s'engager dans les armées stationnés à Compiègne, et assez de force pour se tenir debout dans sa tenue de couleur plus... moins... enfin, différente de celle de Tomsz. Cela ressemblait affreusement au pourpoint vert de Joffrey, mais en plus... enfin, moins... Non, laissez tomber en fait.

Il reconnut plusieurs personnes, dont une qu'il ne jugeait pas digne de poser ses pieds par ici, mais enfin, les mariés avaient le droit d'inviter qui ils voulaient. La preuve : Napo était là.
mariotte7 a écrit:
Mariotte serra les mains de pépé et lui fit un sourire rassurant. Ils avaient réussi à se croiser peu avant le mariage pour régler les derniers détails de son costume. Il lui avait alors posé des questions sur Ysa aux quelles elle avait répondu honnêtement et évasivement.
Avant son départ pour le Béarn, Mariotte les avait vus plu amoureux que jamais et les nouvelles avaient été depuis assez erratiques. Mais le mariage avait été maintenu et il n'y avait pas de raisons que cela n'aille pas.

Alors qu'il entrait dans l'église, Mariotte repensa furtivement à son mariage annulé et bien que maintenant sa vie n'était pas celle dont elle avait rêvé, elle se dit qu'elle avait eu raison. Une Lily apparut ensuite devant Mariotte et la délogea de ses sombres pensées. Une embrassade et la joie de se retrouver, puis cette question énigmatique.


Mais de quoi parles tu ?

Mariotte ne comprenait rien, elle révisa rapidement et mentalement sa leçon du jour... non tout ce dont elle avait été chargée pour ce mariage: le repas était réglé ou presque, le cadeau aussi, les boissons oui c'était fait, le costume du marié, vu qu'il l'avait sur lui aussi. Décidément elle ne voyait pas du tout de quoi elle parlait.

Oui le marié est superbe

Un sourire de circonstance et Mariotte tira Lily un peu à l'écart afin d'être vraiment sure que personne ne pourrait les entendre

Mais enfin de quoi parles tu ?

L'angoisse monta un peu plus, qu'avait elle pu oublier ?
Rox* a écrit:
Incroyable tout de même, que de têtes connues, que d'anciens venuent pour defendre la ville de Compiègne sans doute, et bien entendue pour le mariage de messire Golitor et dame Ysa...
Constance reconnue messire Napo, dont elle lui fit signe de la main,...mais bien plus âgée qu'autre fois, il ne la reconnaissa sans doute pas.

Que de monde en cette église,...il ne manquait plus que la mariée, une amie de son grand papy Averos qui, sans elle, Constance n'aurait pas sue traversée la frontière entre l'Artois et la Champagne.
Le moment aurait été mal choisi pour l'en remercier,...plus tard, celà conviendrait mieux.
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Mélissande
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeMar 27 Mai - 14:26

Golitor a écrit:
Que de visages amicaux, que d’amis. Certains d’une date au passé plus que révolu, des contact plus qu’effilochés, mais une vrai reconnaissance à les voir que se soit pour se sermonner, parler économie, se promettre une ‘danse’, ou en de plus funestes circonstances être le porteur d’une mauvaise nouvelle, mais ainsi la vie était faite, de bons et mauvais moments.

Pour l’heure il devenait plus qu’impatient et son instant magique, celui où l’on se consacre devant les autres… Il lui revient en mémoire, qui n’était pourtant pas des plus fiables un court échange qu’ils avaient eut peu avant sa prise de fonction à lui pour la mairie…

Soudain les yeux dans le vague il se remémora la signification de tout ceci… depuis l’instant où pour la première fois ils s’étaient embrassés, s’être penché au bord du précipice de l’amour, puis basculer, lentement, inexorablement, jusqu’à l’instant précis où le corps et l’esprit basculent, sans espoir de retour et éprouver de la façon la plus complète ce qu’est l’amour.
Tomber dans le vide, le néant, la négation de soi au plus haut point, juste pour aimer l'autre, pour l'aimer elle
Et puis passés les premiers instants de peur absolue
Un sourire de sa part...
Un geste favorable
Et on se dit que la chute est enchanteresse
Si elle se fait à deux, que c’est la plus belle des ivresses
Et puis...
Vient le moment ou le sourire de vient caresse
Puis devient tendresse
Puis devient baiser
Puis devient promesse
D’éternité....
Et là on tombe sans fin
Vers son improbable
Incroyable destin
Celui d’un amour véritable.
Et en une seule et simple journée
Tout changer bousculer bouleverser

Le jour de la reconnaissance…

Notre amour l'un envers l'autre, ça ne le change, c'est plus, en fait, le signifier aux autres
Dire, regardez moi, pépé, je suis amoureux de cette femme magnifique Ysa
Je l'aime de tout mon coeur
De la façon la plus complète qui soit
Et je voudrais
Par cet anneau
Qu’a chaque fois que vous me voyez
Vous me voyez comme double, uni à cette femme, quoi qu'il arrive
Aristote qu’il avait besoin d’elle et furieusement envie de l’étreindre…

C’est ça en fait le mariage, c'est de clamer tout haut, aux autres, que l'on se sent complet à travers l'autre
Que notre unité personnelle est vaine sans l'autre
Que l'autre partie qui te complète le plus
Que ce soit les idées
Le désir
La tendresse
Les buts de la vie
C’est en l'autre qu'on les vit
Et surtout qu'on le dit
Et c'est ça qui en fait une beauté universelle
C’est qu'on le proclame
Qu’on l'acclame
Mais entre nous sinon
Cet amour il reste le même

Que l’attente était longue et difficile, en plus de le faire réfléchir, désormais l’impatience avait laissé place à l’inquiétude… Il avait été trop absorbé par ses charges pour prendre assez soin d’elle… Et là il s’en voulait. Elle, ne lui en voudrait-elle tout de même pas au point de plus venir… Il savait ses tristesses très prenantes et vertigineuses de désespoir. Et là il n'avait pas été là pour l'appaiser... la rassurer, faire qu'il serai pour elle un bon et digne époux...

Pépé tenait de moins en moins bien en place, il voulait aller au devant d’elle, mais ne savait où la quérir, vraisemblablement elle n’était pas chez elle. Attentif, impatient, et inquiet, pépé restait debout, droit et ferme, attendant avec la même ferveur et le sentiment naissant de son incapacité à la rendre heureuse croître en lui à mesure que les heures défilaient…
Petitangelot a écrit:
Léger soubresaut d'intrigue lorsque Magdeleine la salue d'un sourire... puis nouvelle décontraction des traits du visage en se souvenant qu'elle avait été admise comme aspirante dans l'Ordre. Indice flagrant que la lieutenant était "coincée" à Compiègne depuis déjà bien longtemps. Mais même celà ne vient pas troubler la sérénité de la louve.

Un mouvement de regard, les visages se tournent... vers le marié qui se présente. L'#§*génaire était des plus radieux. Il était touchant de voir cet homme si ému alors qu'elle l'avait connu franc, mélancolique et retenu. Souriante, elle le suit du regard un instant, le temps qu'il entre dans l'église, puis monte à son tour les marches pour prendre place sur une chaise, au milieu de l'assemblée, anonyme.

Née sous le signe de la lune, la louve calme observe, écoute... Réflexe instinctif d'une âme aussi sauvage que celle d'un animal, se sentant épiée, elle détourne le regard vers le sommet de l'orgue. Sensation étrange... Les tubes métalliques étincelaient avec cette lumière printanière. Mais là... étrange reflet au milieu des autres... une ombre? une silhouette?...

Alors qu'elle tentait de discerner la forme, une personne se faufile parmi les invités, la bousculant légèrement pour se diriger vers le marié... Mélissande sort de son intrigante rêvasserie pour suivre cette silhouette jeune et gracile. De dos, elle ne la reconnait pas de suite. Mais cette allure, ces cheveux... cette voix dont elle ne comprend pas les mots mais perçoit le timbre... Crispation de poitrine soudaine en la reconnaissant enfin... Constance!
Les yeux grands ouverts, le visage éclairé, la louve quittait là sa sérénité pour une joie difficilement contenue de voir sa soeur rentrée au pays!
Elle en oublie même de penser lui reprocher de ne pas l'avoir avertie de son retour, espère la happer si elle repassait tout près.
Deux seules femmes représentant encore la famille de Huy... Très différentes et très semblables à la fois... Retrouvailles désarçonnantes pour la louve presque sans attache.
patoreen a écrit:
Sa chemise, son pantalon enfilés, sa cape ajustée, ses cheveux passés au charbon de la forge (et oui, c'est la seule façon qu'il avait trouvé pour en venir à bout et pour noircir ceux que les années avaient irrémédiablement blanchis), il se sentait prêt à affronter la cérémonie religieuse (ce qu'il n'affectionnait pas vraiment).

Pour se donner du courage, il prit une lampée d'alcool dans la fiole qu'il avait toujours dans sa poche.

En sortant de chez lui, il mit la main à sa poche, prit son mouchoir et enleva le nœud, satisfait de ne pas avoir oublié.

Il s'approcha de l'église et vit au nombre de montures et de chariots garés devant l'entrée qu'il n'était pas le premier.

Doucement, il pénétra dans l'édifice et alla saluer tout le monde, puis il s'approcha du marié.

Salut Goli, tu vois je ne suis pas en retard, la preuve c'est que la mariée n'est pas encore arrivée. Ah la la, elle mériterait des coups de son fouet je te jure. Te faire attendre le jour même de ses noces .....

Mais devant le visage marqué par l'inquiétude de Golitor, il arrêta ses calembours.

Qu'est ce qu'il se passe ? Tu sembles tout chamboulé. Tu ne sais pas où est ta future ?

En réfléchissant bien, il se dit que la ponctualité ne faisait pas partie des nombreux défauts d'Ysa.

Petit à petit l'inquiétude le gagna aussi ...
Jesrad a écrit:
Le temps passait, les invités arrivaient en nombre, le marié perdu dans ses pensées se rongeait les ongles, quoi de plus normal un jour pareil. Ne manquait plus que la future épouse. Alors que Lily et Mariotte discutait à part, Mag faisait les cent pas sous les yeux de BB ; à intervalle régulier, elle jetait un regard nerveux vers la place de l’église.
*Qu’est-ce qui l’angoisse comme ça ? Y-a-t il quelque chose que j’ignore ?*

Jesrad rejoignit Mag pour essayer de la calmer.


Salut Mag. Tu m’as l’air bien nerveuse. Tu sais que c’est pas toi qui te maries aujourd’hui. Elle va arriver, t’en fais pas. Elle aime se faire désirer, voilà tout.
Lily a écrit:
Dès que Mariotte lui chuchota : "Mais de quoi parles tu ? ", son coeur se mit palpiter. Comment Mariotte avait-elle pu oublier ? Aussitôt, Lily pensa plus positivement : Mariotte avait tellement été prise par les préparatifs, et avec son langage sibyllin, Mariotte ne comprenait pas où elle voulait en venir, voilà tout.

Sans prévenir, Mariotte qui avait retrouvé un sourire, certes forcé, la prit par le bras pour lui parler à l'écart. Lily l'imita en croisant les gens : elle grimaça un sourire, elle vit Varden entrer, elle agita la main, heureuse de le trouver à la cérémonie.

Dans un coin de l'Eglise, Mariotte se tourna vers Lily et lui demanda anxieuse :


Mais enfin de quoi parles tu ?


Lily se mit sur la pointe des pieds, et souffla au creux de l'oreille de son amie, deux mots. Elle lui adressa ensuite un regard interrogateur.
wittek a écrit:
Les invités arrivaient un par un ou en groupe de trois ou quatre, principalement de vieille connaissance.
Même le Vicomte Varden était arrivé.
Ensuite vint Bobo, un petit air glacé, sans doute ce cher Al ne voulant pas manqué ce moment, BB qu'il avait quitter quelque temps auparavant et puis un rouquin bien connu...


Nk, quel plaisir de te revoir!!

Apercevant une jeune femme derrière lui, il sourit

Je vois que ta dernière missive avait du juste
Bonjour Dame...euh...


N'attendant pas de réponse il lui fit le baise main comme il se doit

Soudain une tension s'installa dans l'Église, la mariée n'arrivait pas...Goli était de plus en plus stressé...aie aie aie

Le sieur Napo fit son entrée , légèrement fracassante du fait qu'il avait une partie de son armure sur lui.
Wittek sourit et le salua.


La tension monta encore, mag faisait les 100 pas...
Magdeleine* a écrit:
Rejointe par Jesrad qui tenta de la rassurer, Mag hésita à lui faire part de ses alarmes. Les cloches avaient sonné depuis longtemps maintenant, et tous attendaient l’apparition de la mariée. Goli n’en menait pas large, Mariotte lui avait dit ne pas savoir à quoi s’en tenir. La plupart des invités avaient conscience du retard d’Ysa, mais le mettaient sur le compte d’une coquetterie bien compréhensible de la future mariée.
Cependant, pour Mag, cela commençait à devenir alarmant.

Ysa était en général ponctuelle aux rendez-vous, il n’y avait pas de raison qu’il en fut autrement aujourd’hui. Surtout aujourd’hui...
Mag savait à quel point sa cousine avait attendu ce jour. Elle avait assisté à la naissance de leurs sentiments après le retour de Goli de la Guyenne, elle avait été présente lorsque le même Goli avait demandé la main d’Ysa à leur oncle, avec une timidité et une gaucherie qu’elle ne connaissait pas à cet homme d’habitude si assuré, mais si émouvante.

Bien sûr, Ysa avait été angoissée à l’approche du jour du mariage, mais qui ne le serait pas ? Elle ne l’avait que trop bien comprise, l’ayant été pareillement dans les mêmes circonstances, même si elle n’avait pas ressenti le besoin de s’éloigner quelques jours comme sa cousine l’avait fait.

Alors ? Pourquoi ne se présentait-elle pas sur ce parvis qui restait désespérément vide ?
Mag continuait de scruter la place et ses alentours, comme si, d’y concentrer son attention allait enfin faire apparaître sa cousine.
Et c’est presque distraitement mais pas convaincue du tout qu’elle répondit à Jesrad


Oui oui, tu as sans doute raison, elle aime se faire désirer, ça doit être ça…
Pisan a écrit:
[Devant l'église Saint-Jacques de Compiègne]

Elle n'a pas pris sa voiture, elle a voulu marcher. Du Clos des roses, ce n'est pas très loin et elle aime flâner dans cette ville. Chaque rue arpentée évoque un souvenir, chaque maison lui sourit et voilà déjà l'église témoin de tant d'évènement ici. Tous sont là...presque tous, un voile sombre passe sur son visage mais tous sourient, alors elle leur rend un sourire le plus lumineux qu'elle peut avoir.
Elle a revêtue le pelisson hermin sous son bliaud de couleur rose bordé de mauve et brodé d'un chardon entrelacé d'une rose sur la poitrine, la ceinture d'orfèvrerie ceint sa taille, un voile de mousseline orne sa tête couronnée d'un cercle d'or, elle apporte des fleurs fraiches pour l'église. Il fait beau et ses amis vont s'unir. Jour de liesse à Compiègne, tandis qu'elle salue l'assemblée. Sourire émue à sa marraine qu'elle n'a pas vue depuis longtemps et qui parait remise de ses blessures et à Mélissande qui est encore légèrement blessée mais n'en laisse rien voir. Mais se remet-on de ces autres blessures, celles qui sont cachées au fond de chacun? Elle voit cette foule et son cœur s'emplit de joie pour les futurs époux, comme le dit souvent Ysa , "carpe diem Pisan". Elle passe près de Golitor et lui murmure

- A vaillant coeur, rien n'est impossible.

Puis, elle attend comme tout le monde la mariée et voit avec plaisir que même ceux qui étaient partis si loin sont revenus pour la fête.
joffrey111 a écrit:
Après de longues et âpres discussions avec sa conscience, le chevalier avait décidé de ne pas porter ses habits jaunes or, beaucoup trop voyant pour un mariage. Après tout, ce n'était pas vers lui que devaient se tourner tous les regards... une fois n'est pas coutume.

Il finit par arriver à Compiègne à peine en retard et entra dans l'Église. Il aperçut rapidement Lily, et fit un effort pour ne pas la rejoindre et la presser de questions sur le Béarn. Après tout, c'était elle qui était partie, donc c'était à elle aussi de venir le saluer. Logique.

Il sourit en écoutant les murmures concernant le retard d'Ysa. Sourire qui disparut très vite, quand il se dit que Fiona serait tout à fait capable de lui faire la même chose dimanche. Il prit place, jetant un œil toutes les deux secondes sur sa filleule pour voir quand elle daignerait, enfin, venir lui parler.
Rox* a écrit:
Après avoir saluée le marié et fait signe au vieux Napo; Constance chercha une place ni trop loint, ni trop près.

Elle se sentait épiée, regardée...elle chercha encore.

"Là", ce dit elle..." voici une bonne place"...

S'excusant pour prendre place, elle essaya de frayer un chemin; ...c'est à se moment qu'elle l'a vit...elle, dame de noble stature, belle comme le soleil..
Elle resta immobile, ne bougeant plus, la fixant sans dire un mot, sans laisser échaper un seul geste...

" Ma soeur,...ma Mélissande...est ce possible..." ce dit elle encore..

Ensuite , lentement elle s'avança pour enfin fondre dans se bras..


Je suis si heureuse ma soeur, si heureuse de te revoir.
Mais regardes toi, comme tu es magnifique,...Père serait si heureux de te voir de la sorte...
Je viens juste de rentrer en Champagne,..et voici que tu es là...
Dis moi tout , je veux tout savoir...es tu mariée ??....es tu toujours soldat ??....et les dames blanche...en fais tu toujours partie ???....

Racontes enfin....


Constance ne la laissa point parler, la joie des retrouvailles lui donna tellement de palpitation et de panache....
napo76 a écrit:
Napo avait un côté un peu fainéant.

Alors on lui fait coucou, il faisait un signe de la main accompagné d'un sourire évasif. Qui était-ce ? Aucune idée.

Il fallait entrer maintenant s'il voulait obtenir une bonne place, ce qu'il fit.

Il reconnut encore plusieurs personnes, mais aucun n'était aussi bien habillé que lui.
Enfin, question de goût.

Il s'assit en comptant le nombre de cierges non allumés pour s'occuper.
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeMar 27 Mai - 14:27

Fionavaar a écrit:
Fiona était légèrement en retard, mais la cérémonie n'était apparement pas commencée. Les 3/4 de l'église murmuraient, se retournant sans cesse, et Fiona faillit croire l'espace d'un instant qu'elle était mal coiffée. Mais apparement non, ça n'était pas elle. Chaque nouvelle entrée dans l'église déclenchait un retournement massif des invités. Il devait sans doute manquer quelqu'un d'important...

Cherchant un visage connu, elle aperçut d'abord celui de Napo et faillit s'avancer vers lui. Puis se reprit. Sa tenue jurait affreusement avec sa coupe de cheveux, c'était horrible.. Grimaçant, elle chercha un profil plus charismatique, plus imposant et pourtant plus discret, plus beau et plus... enfin, plus Jo quoi. Elle le trouva rapidement et alla s'installer à côté de lui en lui glissant un baiser dans le cou.


Je n'ai pas l'air trop en retard... Il manque quelqu'un?
Kyllie a écrit:
Les invités étaient désormais pratiquement tous la, Kyllie se trouvait devant l'autel, Golitor face à elle, inquièt lui aussi comme chacun des membres de la famille, inquiètude qui bientôt gagna tous le monde. Sa soeurette ayant décidé de s'élaoigner quelques jours, peut être avait elle pris du retard pour rentrer, elle n'aurait pas pu changer d'avis, Kyllie savait combien elle aimait le pépé, son imagination commença alors à lui jouer des tours et elle espèra que rien ne lui fut arrivée, elle sourit néanmoins à Golitor se voulant rassurante autant que possible...
Lara60 a écrit:
Lara avait rapidement pris place sur les bancs pensant que la cérémonie commencerait rapidement mais il manquait une personne…et pas des moindres…la mariée !
Où donc pouvais être Ysa ? Certes, le jour de son mariage, on veut que tout soit parfait, on vérifie sa robe, sa coiffure…mais là, ça commençait à se faire long…très long…
Goli était devant l’autel à l’attendre et semblait inquiet, on commença à entendre des murmures dans l’église…

C’est alors que Lara aperçu son tonton Thop entrer dans la batisse, elle s’avança vers lui pour le saluer.


Bonjour Thop, oui effectivement il manque quelqu’un…Ysa n’est pas encore arrivée alors que la cérémonie aurait du commencer depuis un bon moment déjà…

Puis s’approchant de Mag…

Quelqu’un devrait aller voir si elle va bien, elle a peut-être eu un malaise… Plus bas En espérant que ce ne soit, entre guillemets, que ça…
Petitangelot a écrit:
Sourire particulièrement gai qui se fait attendri au fur et à mesure que Constance approche. Un petit brin d'amusement en plus lorsque la demoiselle s'immobilise, muette, en la reconnaissant... avant que celle-ci ne fonde dans ses bras. Bras qui s'écartent accueillant et se referment sincèrement heureux d'étreindre la jeune fille revenue.

Dans les bras de la louve, joue contre joue, Constance palpitante assaille Mel de questions... cela faisait si longtemps!
Oubliées pour un instant les raisons de sa présence à Compiègne, ou dans cette église... envie saisissante de partager ce moment avec la petite de Huy.


Rox* a écrit:
Je suis si heureuse ma soeur, si heureuse de te revoir.
Mais regardes toi, comme tu es magnifique,...Père serait si heureux de te voir de la sorte...
Je viens juste de rentrer en Champagne,..et voici que tu es là...
Dis moi tout , je veux tout savoir...es tu mariée ??....es tu toujours soldat ??....et les dames blanche...en fais tu toujours partie ???....

Racontes enfin....
Plaisir du moment tout autrement exprimé par la louve qui souriait silencieusement mais visiblement touchée. D'un ton empreint de joie et de moquerie joueuse, elle répond.

Mariée?... Sotte! Si cela avait été le cas, j'aurai utilisé ce prétexte pour t'obliger à revenir en Champagne! *Rire* Mais non... Je laisse à Aristote le soin de s'occuper des autres couples! *Nouveau rire, laissant comprendre que se présenter devant l'hôtel en robe blanche ne serait jamais pour elle.
Et oui... Je suis toujours soldat et chevalier des Dames Blanches... et Compiègne a eu bien besoin de nous, comme de tous les autres!

Mais le moment n'était pas au déballage de sa vie... et elle brulait plus de savoir quelle avait été la vie de Constance outremer.
Mais toi?... Où est passée l'adolescente que j'ai vu partir?... Comment ça a été là-bas? En Ecosse? Qui s'est occupé de toi là-bas?

Elle s'assoit sur la chaise derrière elle, invitant Constance à faire de même, tout en baissant le ton pour engager la conversation sans "trop" déranger l'ambiance recueillie/inquiète, s'agitant/tendue dans l'édifice.
Rox* a écrit:
Constance était amusée de la réponse de sa soeur au sujet du mariage,...sur, elles se ressemblaient vraiment les deux cavalières, libres comme leurs montures...

L'Ecosse,..hihi, j'était en Irlande ma soeurette, chez un seigneur des vastes prairies,...je me suis occupée de son haras et de ses écuries.
Tu peux le croire, c'est bien le pays des chevaux... ...et des étendues verte sans fin.
J'y ai gagnée mes galons de Maître en art équestre...il faudra que je te raconte, mais là bas, monter à cheval, c'est un art reconnu.
Fini le temps ou la monture était seulement un moyen de jouter ou faire la guerre, les nobles en ont fait un verritable culte tourné vers un art rafiné dans le domaine du dressage...

Mais dis moi, où loges tu ??...sais tu que je viens d'acquerir une chaumière ici à Compiègne ?...tu pourrais y venir t'instaler le temps que tu resteras ici..
..bon y a pas encore beaucoup de meubles, je viens tout juste d'en être propriétaire....rue des ramparts n°18...juste à coté des écuries...

Mais dis moi ??...as tu déja vue la marièe entrer ???...
mariotte7 a écrit:
Lily avait parfaitement résumé sa pensée. Les deux mots eurent un effet immédiat sur le teint de Mariotte... Elle blêmit, posa sa main sur le mur de pierres.

-Apporte-moi une chaise, Lily. Tu seras gentille.


La jeune fille fila aussitôt et revint en un temps record. Mariotte s'assit. Des milliers de pensées l'assaillirent. Elle finit par conclure :


-C'est une catastrophe... C'est une véritable catastrophe.
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeMar 27 Mai - 14:28

Golitor a écrit:
Désormais Pépé ne faisait plus non seulement du mouron mais était complètement submergé par l’inquiétude bien qu’il tâche de faire bonne figure. Si Mariotte avait besoin d’une chaise, pépé aurai quand à lui plutôt eut besoin d’un bon match de soule histoire de se libérer de la tension qui menaçait de l’engloutir. N’u tenant plus il se plaça aux côté de Kyllie, pour tacher d’organiser au mieux l’attente.

Mes amis, je vous remercie d’être là, mais comme vous, je suis dans l’attente de ma chère et tendre. Je vais tacher de la retrouver, j’espère juste qu’elle n’est pas submergée par l’événement je vais faire de mon mieux pour aller la trouver. Pendant ce temps entonnez quelques prières et autres chants, je fais au plus vite.

Sans laisser le soin à ses hôtes de fournir la salle de questions en tout genre il parti d’un pas agile et pressé à travers les rues de la ville voulant en toute hâte voir chez elle où il espérait pouvoir trouver quelques réponses, mais au moins le rassurer sur ce qu’il advenait d’elle. A peine le parvis de l’Eglise franchi son visage se fit plus fermé que jamais. Son esprit était en ébullitions sur milles et une questions du pourquoi ou comment de son absence en passant de la colère la tristesse ou un excès de bière et allant jusqu’à s’imaginer toute sorte de scénario possible et imaginable, et Aristote savait qu’en la matière, dès que l’inquiétude le rongeait, il pouvait aller très loin dans ses tortures à base de « si ».
Pisan a écrit:
Cela faisait un moment qu'elle attendait. Certains invités bavardaient doucement dans un coin, d'autres semblaient en comptemplation devant des bougies (tiens ça lui rappelait quelquechose), la famille sommençait à moins sourire et Pisan sentit une certaine tension inhabituelle chez le marié. Non pas l'angoisse et les mains moites de tous mariés mais autre chose d'indéfinissable.
Enfin, il prit la parole.
Citation :
Mes amis, je vous remercie d’être là, mais comme vous, je suis dans l’attente de ma chère et tendre. Je vais tacher de la retrouver, j’espère juste qu’elle n’est pas submergée par l’événement je vais faire de mon mieux pour aller la trouver. Pendant ce temps entonnez quelques prières et autres chants, je fais au plus vite.

Pisan regarda Kyllie, Mag, Mariotte, Lily, Fionavaar, tour à tour puis se demanda s'il fallait paniquer, rire ou partir aussi à la recherche dela mariée.
Elle opta pour attendre sur son banc car ce mariage devait se faire. Elle espérait simplement que la cérémonie pourrait débuter avant la nuit et fronça le nez. Elle ne voulait pas être gagnée par la peur ou des pensées sombres et commença à compter les perles fixées sur la résille de sa voisine de devant.
patoreen a écrit:
Patoreen s'inquiétait de plus en plus. Une athmosphère de plus en plus lourde régnait dans l'église. Il regarda à droite, puis à sa gauche, tout le monde donnait des signes d'énervement.

Il décida de partir à son tour à la recherche de la mariée.

Il sortit de l'église et orienta ses recherches vers les tavernes.......

Après les avoir toutes visitées, regardé sous les tables, les chaises demandé à tous les taverniers, Patoreen en arriva à la conclusion qu'Ysa n'avait pas enterré sa vie de jeune fille toute seule en taverne.

Il continua sa recherche à la mairie. Peut-être que Golitor aura oublié le fouet de sa femme en quittant le poste de maire.

Personne


Bon, bah il ne reste plus que la forêt. Mais autant charcher une aiguille dans une meule de foin.

Il partit donc dans la direction de Varennes, ayant entendu qu'elle était partie en voyage il y a peu........
Kyllie a écrit:
Golitor s'approcha de l'autel avant de s'adresser à tous et partie sans que personne ne pu dire quelque chose, Kyllie espèra qu'il trouve rapidement sa soeur... Elle aperçu le regard de Pisan se posant sur elle, ne voulant pas faire paniquer tous le monde bien qu'elle soit elle dans cette état, elle ne laissa rien paraître et sourit à tous.

Mes frères et mes soeurs,

Golitor à raison, prions en attendant qu'il revienne avec Ysa.

Kyllie baissa la tête et commença à entamer le credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeMar 27 Mai - 14:30

~Languille~ a écrit:
La poussière de la route se mélangeait au sang de ses éraflures et à la sueur, il arriva à Compiègne dans un état pitoyable. Il eut la bonne idée de se diriger vers l’église, où devaient se trouver tous les amis d’Ysa et surtout son Pépé. Au détour d’une rue à quelques pâtées de maison de l’église, un homme en costume déambulait entre affolement et angoisse. Dans les rues animées de Compiègne, pleines de vils marchands mandatés par le duché et de sympathiques soldats éméchés, l’accoutrement étrange attira l’œil de Languille qui reconnut immédiatement Golitor, c’était son seul objectif, il ne pouvait pas le manquer. Pour se faire entendre dans le tumulte de la cité, il cria aussi fort qu’il le pouvait :

GOLI ! A L’AIDE GOLI !

[Bougez pas de l'église, Languille vient vous voir après.:wink: ]
Magdeleine* a écrit:
Taraudée entre plaisir de revoir certains visages, et inquiétude quant à l’absence de sa cousine, Mag écouta Goli s’adresser à eux. Aller la chercher, oui, voila ce qu’il fallait faire. Mais pas tous ensemble, autant laisser cela au futur marié.

Elle-même ne pouvait rien faire de plus, aussi elle se rapprocha du chœur de l’église pour s’installer devant, à la place réservée aux témoins. Aliénor était déjà assise et attendait sagement (pour une fois !), Mag déposa un baiser sur son front.


Tata Ysa va bientôt arriver… * J’espère…*

Petit soupir de soulagement de pouvoir enfin s’asseoir, la station debout l’avait fatiguée.
Kyllie entonna alors le credo, que Mag reprit avec elle à mi-voix, ajoutant à la fin une petite prière adjurant que rien de grave ne soit arrivé…
Golitor a écrit:
Golitor allait tous ses sens aux aguets tachant de reconnaître la chevelure de sa douce, ou son capuchon rouge semblable à nul autre quand une voix à la tonalité incertaine clama son nom.

Pépé vu arriver à lui un gamin dans un état pitoyable couvert de crasse et d’écorchures, mais son aire affolé lui laissa entendre que le petit fuyait un une terreur poignante.


Hey gamin, que t’arrive-t-il ? Tu vas bien ? Tu es en sécurité ici. Parle sans crainte.

Il posa un genoux à terre pour permettre au petit de le regarder bien en face, vu son essoufflement et sa peur, de pouvoir le comprendre plus facilement, lui qui avait parfois comme lui disais sa cher et tendre, quelques difficultés auditives parfois…
~Languille~ a écrit:
A l’appel de son nom, l’homme se retourna. Sa réaction laissait penser qu’il avait reconnu Languille. Le garçon serpenta entre les jambes des badauds et se présenta essoufflé et choqué devant Golitor. Il tendit la main et ses doigts se crispèrent sur le bras du pépé. Il essaya de l’entraîner, de la mener au plus vite vers le lieu du drame.

Hey gamin, que t’arrive-t-il ? Tu vas bien ? Tu es en sécurité ici.


Goli n’avait pas fait le rapprochement entre l’affolement du gamin et l’absence d’Ysa. Languille tenta de se calmer pour s’expliquer. Ayant récupéré une partie de ses moyens, il bafouilla quelques mots :

Ysa … danger … de mort … route de Varennes.

Le visage du vieil homme pâlit brusquement. Il demanda au gamin de courir à l’église et se précipita hors de la ville. Il ne garderait probablement qu’un vague souvenir de sa course désespérée vers sa bien-aimée. Ses pensées, ses sens, ses émotions étaient braquées vers une seule et unique personne, Ysa ; le reste n’avait pas d’importance.

Languille fit un ultime effort pour se rendre à l’église. Il pénétra avec perte et fracas dans l’imposant édifice et tomba à genou, exténué, sous le regard stupéfait des invités qui se trouvaient à l’entrée du bâtiment.
napo76 a écrit:
Non, tout de même, on exagérait !

Pour une fois que personne ne semblait en retard (ou presque), c'était la mariée qui affichait la pancarte absente. Jamais on n'avait fait attendre aussi longtemps le Chevalier, et celui-ci ne pouvait plus rien compter, les cierges ayant fondus depuis le temps. Les prières que psalmaudiaient l'assemblée ne le calmaient nullement, bien au contraire.

Et voilà qu'après un grand coup de battants sur les murs, un vagabond venait s'installer à l'intérieur du lieu saint !

Furieux, Napo se leva rapidement pour aller fiche ce va-nu-pieds dehors, depuis quand venait-on faire la manche dans un lieu saint ?
Il attrapa le garçon par le bras et s'adoucit en voyant le jeune âge de ce qui semblait être un mendiant. Il stoppa son mouvement violent pour l'interroger brièvement :


Eh bien ! Que fais-tu là ? Crois-tu que le moment soit opportun pour réclamer quelque piécette ? Foutredieu, explique-toi avant que je ne te renvoie chez ta mère à coups de bottes dans le derrière !

Napo, bien que furieux, maîtrisait parfaitement son langage, mais son visage laissait transpirer son indignation. Le petit avait intérêt à répondre rapidement où la correction que Napo lui infligerait lui resterait longtemps en souvenir...
Rox* a écrit:
Le grand coup battant sur les murs de l'église fit sursauter Constance en pleine discution avec sa grande soeur...
Elle vit Napo ce dirriger vers le jeune malheureux d'un pas furieux... ...elle se précipita vers eux...


Rhooooo, messire Napo,...laissez le donc reprendre son souffle,...puis ne le serrez pas comme celà, vous allez lui casser le bras....
Je vois qu'avec l'âge , vous êtes devenu assez soupe au lait...


Constance mit sa main devant sa bouche, pour masquer son sourir....

Parles donc petit...je crois bien que le messire ne plaisante pas...
Magdeleine* a écrit:
Evidemment, Aliénor avait trouvé une bêtise à faire, ça aurait été trop beau qu’elle se tienne tranquille. Profitant que sa mère était recueillie dans sa prière, elle s’était éloignée et jouait maintenant avec l’eau du bénitier.

Mag se releva de la chaise où elle s’était installée et rejoignit sa fille *pfffffff les enfants* Elle était en train de la gourmander à mi-voix lorsque le battant de la porte de l’église claqua violement.

Regard immédiatement porté sur le fautif, qui venait de s’écrouler à l’entrée. Il était crotté, l’air paniqué, mais elle reconnut de suite le gamin. La dernière fois qu’elle l’avait vu dans cet état c’était… Ne pas y penser, mais craindre ce qu’il avait à annoncer.

Parce que oui, c’était un chenapan qui aimait traîner là où il ne fallait pas, mais elle doutait qu’il se soit permis telle entrée s’il n’avait pas quelque mission importante à remplir.

Elle s’approcha au moment où Napo saisissait le gamin par le bras, le sommant de s’expliquer. Décidemment, les hommes n’avaient pas l’art et la manière de parler aux enfants, ce n’était pas en le secouant tel un pommier qu’il obtiendrait réponse rapide, d’autant que Languille avait l’air à bout de forces.

Regard noir au chevalier, reconnaissant à la jeune femme qui intervient, puis qui se tourne ensuite, rassurant mais teinté d’inquiétude, vers le gamin.


Explique-toi, que se passe t’il ?
Petitangelot a écrit:
Rox* a écrit:
L'Ecosse,..hihi, j'était en Irlande ma soeurette, chez un seigneur des vastes prairies,...je me suis occupée de son haras et de ses écuries.
Tu peux le croire, c'est bien le pays des chevaux... ...et des étendues verte sans fin...
...
La petite soeur qui se met à parler sans s'arrêter... En d'autres occasion, ce genre de démonstration aurait agacé la chevalier. Mais en les circonstances, elle ne savait se défaire d'un sourire attendri, s'abreuvant des nouvelles de Constance.
Belle image peinte de ce pays aux mille chevaux. Hochement de tête félicitant pour souligner le titre de Maître en art équestre reçu, un autre pour apprécier l'idée que le cheval et son utilité puisse être honoré à sa juste valeur.

Puis une adresse: rue des ramparts n°18. Il était certain que cela serait probablement plus confortable que le campement à l'entrée de la ville.


Biensur que je me ferai un plaisir de savoir où tu te réinstalles!

Sourire amusé et complice puis une dernière interrogation...

Rox* a écrit:
Mais dis moi ??...as tu déja vue la marièe entrer ???...
A laquelle elle allait répondre lorsque...
Golitor a écrit:
Mes amis, je vous remercie d’être là, mais comme vous, je suis dans l’attente de ma chère et tendre. Je vais tacher de la retrouver, j’espère juste qu’elle n’est pas submergée par l’événement je vais faire de mon mieux pour aller la trouver. Pendant ce temps entonnez quelques prières et autres chants, je fais au plus vite.
L'innocence des retrouvailles avec sa soeur s'efface vite pour se rendre compte du malaise grandissant annonciateur d'un bien triste évènement.
Le maître d'arme sort, particulièrement troublé et inquiet. Mélissande le suit du regard, n'écoutant pas la prière qu'entame Kyllie, genre d'appel à la divinité auquel la chevalier ne croyait plus.
Les regards s'interroge dans l'assistance. Une rumeur commence à circuler , les murmures vont bon train... jusqu'à ce que quelques instants plus tard, la porte de l'édifice s'ouvre en grand fracas, laissant apparaitre un mome épuisé... rapidement assailli de question par les invités.
Mel se contente de s'approcher un peu des intervenants, Constance et Magdeleine tentant de calmer le jeu. Tendre l'oreille pour apprendre la raison de tout ceci...
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeMar 27 Mai - 14:32

~Languille~ a écrit:
Languille se sentait un peu perdu. Les émotions et l’épuisement troublaient ses perceptions ; il avait du mal à reconnaître ses proches parmi tous ces visages inconnus. Un étranger s’avança hardiment vers lui et le saisit par le bras. Il n’avait pas la lucidité nécessaire pour discerner le sens des mots virulents prononcés à son égard. Il n’avait plus la force de se lutter et il ne comprenait pas ce que le rustre lui voulait. Il était près à sombrer dans le désespoir quand une figure angélique s’approcha lui pour l’extirper des griffes du fou furieux, mais l’étau de ses doigts ne se desserra pas pour autant. Mag fit alors son apparition et prit la parole :

Explique-toi, que se passe t’il ?


Le ton se voulait rassurant. Au bord des larmes, Languille se détendit un peu et tenta de s’expliquer d’une voix chevrotante :


C’est … un brigand … il a … Ysa … elle va mourir … Goli parti … vers Varennes.


Ça y est, il avait réussi, le message était passé. Les muscles de ses épaules se dénouèrent, ses jambes cotonneuses lâchèrent définitivement prise et toute la tension qui l’habitait s’évacua d’un coup. Il croyait être un dur, mais il ne put s’empêcher d’éclater en sanglot.
napo76 a écrit:
Et voilà, on ne pouvait même plus détendre ses nerfs sur le premier jacques bonhomme venu, on se faisait taxer de partialité. La pédagogie n'était pourtant pas bien compliquée de son temps, mais aujourd'hui, si l'on continuait sur cette pente, ce serait bientôt calins et bisous à foison... Pourquoi pas parties de pêche et tartes, aussi ?*

Il laissa les femmes s'occuper du garçon crotté et croisa les bras, attendant d'un oeil inquisiteur les paroles du gamin.

Les pupilles du langrois se dilatèrent dès les premiers mots, tout s'éclarait enfin. Un mendiant en pleine église, la confrérie des unijambistes et pattes tendues avait au moins la décence d'attendre que les fidèles arrivent sur le parvis pour réclamer l'obole. Un brigand en Champagne, cela faisait bien longtemps... Et il fallait qu'il s'empare d'une mariée, bravo ! Avec son vêtement particulier, elle ne risquait pas d'être remarquée, le malandrin ne devait pas avoir plus d'une once d'intelligence dans sa caboche.

Saisissant l'épée qu'il avait gardée à son côté - il ne savait d'ailleurs pas bien si c'était réglementaire -, Napo cria brièvement :
"les hommes avec moi" tandis qu'il se ruait vers la sortie.

Il chercha Golitor des yeux, ou tout du moins un panneau lui indiquant la route de Varennes.
Se concerter ? Foutaises dignes de bonnes femmes. Dans ces situations d'urgence, seule comptait la rapidité d'exécution.


[* Librement inspiré de Kaamelott, merci à Léodagan et Dame Séli]
Magdeleine* a écrit:
L’explication vint enfin, dans un souffle, juste avant les sanglots.

C’est … un brigand … il a … Ysa … elle va mourir … Goli parti … vers Varennes.

Léger moment de flottement, avant que les mots ne trouvent tout leur sens. Un brigand… Ysa… Goli… Varennes… Ysa avait donc été attaquée ? Il y avait bien longtemps qu’on avait vu de brigands dans les parages (hormis les artésiens…), et il avait fallu que ce soit justement aujourd’hui qu’il y en ait un qui apparaisse. Et que ce soit sa cousine qui en fasse les frais.

Elle s’agenouilla aux côtés de l’enfant et tenta de l’apaiser, main doucement posée sur son épaule, mais le cœur battant. L’inquiétude qui la taraudait depuis tout à l’heure se changea alors en angoisse, qu’avait-il fait à sa cousine ?


Ca va aller, tu as été très courageux. La route de Varennes, dis-tu ? Et Goli y est parti ?
Reprends des forces, nous allons leur apporter de l’aide.


Hm… ça va aller ? Pas sûr, surtout après le beuglement de Napo appelant les hommes à lui. Ben voyons, et les femmes vont rester à attendre en faisant de la broderie, peut-être ? Il semblait oublier qu'il y avait parmi l'assistance quelques femmes qui savaient mieux se servir d'une épée que certains hommes présents!

Bon, réfléchir rapidement. Passer en vitesse déposer Aliénor chez sa nourrice, puis au campement de l’armée récupérer sa besace de médicastre et son épée, un cheval, et rejoindre la route de Varennes au plus vite.

Elle attrapa la main de sa fille et prit la direction de la sortie du plus vite que les jambes de la petites demoiselle le permettait. Sur le parvis, le chevalier semblait chercher quelque chose, elle lui glissa en passant
La route de Varennes, c’est par la Porte de Pierrefonds, pas vers l’Oise, hein !
Rox* a écrit:
Constance resta près du jeune homme.
L'aida a se relever et l'installa confortablement sur un banc d'église.Elle lui glissa quelques écus dans sa poche et lui murmura à l'oreille...


Voici pour toi, valeureux chevalier au courrage sans failles,...tu pourras allez te chercher des victuailles pour reprendre des forces..
Reposes toi, je vais allez chercher de l'eau pour ta gorge sèche,...tu l'as bien mérité.
Petitangelot a écrit:
Oreille tendue qui s'avère être efficace...

~Languille~ a écrit:
C’est … un brigand … il a … Ysa … elle va mourir … Goli parti … vers Varennes.
La louve se raidit de suite et aurait lancé directement son cheval à la suite de Goli si elle avait été sur son dos (du cheval, hein!^^). Bien que le garçonnet semblait à bout, à l'instar du langrois, elle aurait naturellement eu le réflexe de secouer le pleurnichard pour en savoir plus sur la situation, le brigand en question,...
Mais là, c'est Napo qui réagit le premier:


napo76 a écrit:
"les hommes avec moi"
Dans un réflexe, sans réagir au qualificatif exclusivement masculin utilisé, Mel s'apprête à bondir à la suite de l'homme brandissant son épée... mais!?... elle manque de se trébucher dans son jupon avant de s'immobiliser à nouveau, grommelant.
"Nom de... !" Pestant d'avoir eu l'idée de mettre une robe, elle regrettait ses braies, sa chainse et son bliaud. Seule la
Miséricorde avait été épargnée à cet écrémage vestimentaire et pendait à sa ceinture. "Grrr! ça m'apprendra!" se dit-elle finalement en retroussant son jupon pour se mettre à courir derrière Magdeleine pour sortir de l'église.

Bien que la concertation n'était pas non plus son fort dans ce genre de situation, préférant une spontanéité efficace, Mel fulminait de ne pas pouvoir faire attendre le langrois pour participer au premier groupe de poursuivants. Bifurquer après le parvis de l'église, rejoindre l'écurie où le grand cheval bai patientait, sortir des fontes du harnachement la tenue de cavalière, l'enfiler à la place du jupon sans autre forme de retenue pudique, enrouler la robe et la bourrer dans la fonte, détacher le cheval...
La lieutenant monte en selle à même l'écurie. Les fers du cheval claquent sur les dalles en pierre de l'allée avant que l'équipage ne déboule en dehors et ne prenne la direction indiquée un peu plus tôt à Napo... la route de Varennes.
Mélissande file à toute allure pour tenter de rattraper celui-ci.
Jesrad a écrit:
Ayant compris qu’il était vint d’essayer de rassurer Mag, Jesrad alla flâner dans l’église, la laissant à ses soucis a priori injustifiés. L’ennui de l’attente et les nuits blanches accumulées – boulot de connétable oblige – eurent raison de lui. Il se mit en quête d’un coin tranquille pour se poser en attendant l’arrivée de la mariée. Il marqua l’arrêt devant le confessionnal : *Parfait*. Il s’installa à l’intérieur, à l’abri des regards indiscrets, et piqua du nez.

Un vacarme terrible le sortit du sommeil.


Nooooon … encore 5 minutes m’maaaan.

Emergeant petit à petit, il se rendit compte qu’il n’était pas dans son lit, encore moins chez lui, et qu’il n’avait plus dix ans.

*Chui où la !? Ah oui c’est vrai, le mariage*


Sortant discrètement su confessionnal, il constata que les invités s’étaient massés au fond de l’église, ils échangeaient des propos agités. *Ah ben voilà, elle est arrivée.*

Il s’approcha et entendit une phrase proclamée d’un ton hésitant :


C’est … un brigand … il a … Ysa … elle va mourir … Goli parti … vers Varennes.


Son sang ne fit qu’un tour. Il crut reconnaître la voix de Languille et bouscula la foule des invités pour s’en assurer. A peine le tems d’apercevoir son jeune apprenti que déjà Napo sonna le rappel :


Les hommes avec moi


Certains invités répondaient déjà à cette exhortation, quittant l’église à toutes enjambées. Dans un premier temps, Jesrad suivit le mouvement, Ysa était en danger, il fallait intervenir. Mais en quittant les lieux il passa devant Mag qui faisait de son mieux pour rassurer le gamin. Le connétable s’arrêta devant cette scène. Il fut pris d'un doute terrible. Le gamin n’avait pas de parents, il l’avait recueilli pour en faire son apprenti, et en cet instant il se sentait responsable de lui. Mais la colère et l’angoisse bouillonnaient en lui, le poussant à courir sur la route de Varennes.

*Ysa … Languille … Languille … Ysa ?*
La décision fut difficile à prendre, mais elle était somme toute la plus raisonnable ; bien des invités, dont des hommes – et femmes – de valeur et de farouches guerriers – et guerrières – étaient déjà parti au secours d’Ysa. A ce rythme là, le garçon finirait seul, abandonné sur le carrelage froid de l’église.

Tiraillé en son for intérieur, Jesrad s’approcha de Mag et du gamin :


Allez viens tcho père. C’est fini maintenant, je t’emmène à la maison.

Mag s’en alla s’occuper de sa fille pendant que le forgeron tirait son apprenti sanglotant vers leur domicile.

Jesrad ôta les vêtements trempés de sueur du gamin et lui fit une toilette rapide. Ses blessures n'étaient que superficielles. Il l’allongea dans son lit – le laisser sur sa paillasse habituelle n’aurait pas été très classe – et attendit qu’il s’endorme. Le petit étaient si épuisé qu’il avait cessé de pleurer, et il tomba rapidement dans le sommeil le plus profond. Jesrad saisit son épée et se précipita aux écuries de la ville.

*Un cheval, mon royaume pour un cheval* … Il emprunta une des montures de la garde … direction Varennes.
wittek a écrit:
la prière venait de commencer quand la porte claque et qu'un tout jeune garçon fit son apparition dans un sale état.
Il parla d'ysa...de brigant..de Goli...de Varennes..de mort!!!
Wittek se leva et crispa la main sur son épée, il avait bien fait de la prendre avec lui.
Il n'eut pas le temps de se diriger vers la porte que Napo lançait un signal


Les hommes avec moi

Son sang ne fit qu'un tour il couru vers le porte avec la massa importante de soldats et d'amis tous à la poursuite de Napo.
Heureusement celui ci prit le bonne direction, la porte Pierrefonds...
Kyllie a écrit:
Finissant de réciter le credo, Kyllie fut interrompu par le claquement violent des portes de l’église, faisant tourner les têtes et relevé la sienne, chacun découvrant le fautif de ce bruit à genoux … Elle alla rejoindre le groupe qui s’était assemblé autour du vagabond et attendit réponse aux questions qui lui était posé… Lorsqu’il réussit à expliquer la situation, Kyllie devint blême… Sa sœur … un brigand… Elle sortit aussitôt de l’église aussi rapidement que possible et alla chercher la monture avec laquelle elle était venue du Béarn et pris la direction indiquée par le jeune vagabond… Sa sœur était en danger, il fallait qu’elle fasse quelque chose…
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeMar 27 Mai - 14:43

[Scène 2: en même temps dans la forêt de Compiègne]

Ysa a écrit:
Citation :
[HRP]RP prochainement ouvert à tous, nous vous demandons simplement de respecter certaines règles :

Pensez à respecter les autres dans votre RP, pour cela il existe différentes règles de conduites:
- Ne tuez pas ou ne blessez pas gravement un personnage sans l’autorisation de son joueur (discutez en par MP).
- Ne faites jamais faire des actions au personnage d'un joueur sans son autorisation expresse !- Respectez les actions RP des autres, ne les modifiez pas en fonction de ce qui vous arrange.
- Ne lisez pas les pensées des autres personnages, de la même façon, vous ne pouvez pas avoir connaissance d’un événement si vous n’y avez pas assisté ou si on ne vous en a pas informé

Respectez le contexte des RRs, c’est-à-dire le Moyen-Age.

Votre personnage n’est pas un super héros, et vous serez peut-être amenés à vous grouper à plusieurs au cours de l’aventure, pour réfléchir ou agir ensemble (en plus c’est bien plus sympa, comme ça tout le monde participe !)

N’oubliez pas que le temps RP ne s’écoule pas de la même façon que le temps IRL Ainsi par exemple, si votre perso doit se déplacer IG quelques jours IRL après le début du RP, RP parlant il participera toujours à l’aventure.

Au fur et à mesure nous vous donnerons des directives, merci d'en prendre connaissance et de les suivre. Pour le moment merci de ne pas intervenir !!!!

Et surtout, amusez-vous !!

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser par MP…[/HRP]

Entre Varennes et Compiègne le 15 mai 1456 de bon matin …

Après son départ précipité de Compiègne et quelques jours passés chez Emy à Varennes, la future mariée se devait de rentrer, il était plus que temps pour elle de rejoindre les siens. Elle ne pouvait pas faire faux bond à ses amis, sa famille ... de plus ses cousines et sa soeurette la tueraient si elle ne se présentait pas devant l’autel. Mais lui qu'en penserait il ?
Elle n’était plus sûre de cet engagement qu’elle s’apprêtait à prendre avec un homme qu’elle pensait connaître mais …..

Tout était confus dans sa tite tête, elle ne trouvait plus le sommeil … avait perdu l’appétit … sa joie de vivre et tout un tas de questions revenaient inlassablement sans qu'elle n'y trouve de réponse. Etait ce lui ? Le connaissait-elle vraiment ? Pensait-il tout ce qu’il avait pu lui dire ? Tous ces bons moments passés, ces instants partagés, ces projets, ces rêves … n’étaient-ils qu’illusion ? Une mairie pouvait elle à ce point changer une personne ?
Elle avait été maire durant 5 longs mois, mais il lui semblait être restée la même, avoir été présente pour ses amis, sa famille même si ce n’était pas toujours évident …

A cela venait s'ajouter le départ sa sœur, sa cousine et une partie de ses amis … à des jours et des jours de marche. Elle aurait aimé pouvoir se consoler dans ses bras, en parler … et qui sait, projeter un éventuel départ, mais pour cela il aurait fallu ne serait ce que le croiser …

....................................

Elle avait donc récupéré ses affaires, remercié comme il se doit son hôte et prit doucement la route de Compiègne avec une vieille bourrique, surnommée Pépète, généreusement prêtée par la mairie mais qui n’avançait pas et qui était d’un têtu !!! Enfin bref, elles avançaient tant bien que mal la charrette pleine à craquer de pain, lait, fruits … car oui même après avoir finir son mandat de maire, l’état des stocks la préoccupait toujours … mais surtout, cela lui permettait de le voir un peu, même si ce n’était que pour parler production, artisans, pains … c’était toujours mieux que rien.

Perdu dans ses pensées, tenant d’une main légère la longe de la bourrique … elle marchait … seule sur une route déserte … se remémorant ses doux souvenirs d’une brise matinale sur une plage artésienne à la chaleur d’une forge ou d’une douce promenade en forêt …

Le paysage s’assombrit, malgré le soleil qui brillait, les arbres le cachaient de plus en plus ... au loin, on apercevait Compiègne.
benedetto a écrit:
benedetto était un brigand venu tout droit d'Italie...Mais très jeune il avait du apprendre à se battre pour gagner son pain quotidien.
Petit à petit la nécessité devint une plaisir sadique, et l'italien prenait un plaisir énorme à tuer ou blesser sérieusement ses victimes. Mu par son plaisir sadique, il prenait en général le temps de les observer un long moment avant de passer à l'action.

D'allure, il portait une vaste cape capuchonné de noir...ainsi cela masquait les traits de son visage et lui permettait de ne point être reconnu par les victimes qui ont eu la chance de survivre.
Les traits durs, ne souriant jamais, Benedetto n'avait que très rarement des expressions qui s'affichaient sur son visage.
Très corpulent, on pouvait voir que les muscles étaient saillants et qu'il ne ferait pas bon de s'y frotter.
Sous sa cape, il portait une tenue de bucheron, oui en forêt la tenue de bucheron était très commune. Malin, comme le sont les criminel il prévoyait toujours de se fondre ensuite dans le décorum.
Benedetto avait aussi repéré un fourré où il planquerait sa cape une fois son forfait commis.
Cela faisait un bon moment qu'il n'avait point pris son plaisir, aussi n'y tenant plus il alla en foret pour se trouver une victime.

Justement, Benedetto remarqua une jeune femme seule un peu perdue dans ses pensées. Aussitôt, il décida que cette jolie femme serait sa prochaine victime. Se pourléchant les lèvres, signe chez lui d'une intense satisfaction il ne quitta point la silhouette des yeux. son regard, si la pauvrette l'avait vu avait de quoi horrifier même le plus fort des hommes.
Aimant prendre son temps, il alla un peu plus loin et prit soin de l'observer un long moment tout en la suivant...Il faisait même parfois exprès de marcher sur des branches afin de sentir la peur monter chez la femme.

Oh oui, la regarder se retourner à chaque craquement, lire une interrogation un peu apeuré dans son regard...voilà les préliminaire que Benedetto aimait dans le crime. et il s'en délectait, faisant ainsi monter la tension chez la femme
Ysa a écrit:
Il faisait de plus en plus sombre, et malgré ce joli mois de mai, elle sentait la fraicheur tomber sur ses épaules, elle remonta donc son châle et continua de marcher doucement, discutant avec Pépète de son mariage, ce qui avait d'ailleurs le don de la faire braire ... son, on ne peut plus désagréable à attendre. Elle se moque de moi où je rêve ??

Elle se retourna pour la fusiller du regard quand elle entendit un craquement non loin ... Un peu surprise elle arrêta la bourrique, tendit l'oreille, chercha du regard dans la forêt ... mais rien. Ce devait être un animal sauvage ... un sanglier probablement. Elle reprit donc sa marche, ses questions toujours en tête, et ne trouvant bien sûr aucune réponse. Elle n'entendit d'ailleurs pas le craquement qui suivit, c'est Pépète qui s'arrêta, redressant ses oreilles et refusant d'avancer.

Bon allez !! Avances !! Je n'ai vraiment pas la tête à cela aujourd'hui. Elle tirait de toutes ses forces sur la longe tentant de la remettre en route, mais plus tétue qu'une bourrique il n'y a pas, enfin presque ... Je te signale que je suis censée me marier dans quelques heures. Pffff !!

Dépitée, triste ... perdue, Ysa alla machinalement prendre une pomme fraichement cueillie à Varennes, à l'arrière de la charette. Manger, C'est ce qu'elle faisait quand elle n'avait pas le moral mais là ... la pomme à la main, revenant aux côtés de Pépète, elle porta le fruit à ses lèvres mais sentit un haut le coeur et le jeta au loin. Elle ne pouvait rien avaler ... par contre Pépète se remit en marche et fila tout droit vers la pomme qui avait atterrit au milieu de la route. Ahh bah tu vois quand tu veux ... !! Elles se remirent en marche Ysa pressant un peu plus le pas ... elle ne se sentait pas rassurée, voir même épiée ... son esprit devait lui jouer des tours, avec tout ce qu'elle avait en tête en ce moment rien d'anormal là dedans.

Quelques pas et un nouveau craquement ... Que faire ? Accélérer de nouveau la cadence ou s'arrêter et tenter de s'avoir qui se cachait dans un des fourrés ? Un petit coup d'oeil au dessus de l'épaule, toujours rien. Surement un des gamins de Compiègne qui s'amusait à lui faire peur. Raaallalala, il n'avait pas autre chose à faire ??

Elles continuèrent leur chemin mais ralentir le pas, afin qu'Ysa puisse découvrir qui était le chenapan qui s'amusait à lui faire peur. Languille peut être, il aimait crapahuter en forêt ... ou celui qu'elle avait prit à voler au marché l'autre jour ... comment se nommait-il déjà ?? Elle cherchait au fin fond de sa mémoire
Jean ?? Jeannot ?? quand elle crut apercevoir une forme ... bien trop grande pour être un enfant ... beaucoup trop grande....
benedetto a écrit:
l'italien avait sa drôle de lueur dans les yeux, tel un félin il se faufilait entre les arbres pour ne pas être vu.

Après s'être délecté de ses préliminaires, il eut envie de passer à l'action, il lui fallait passer à l'acte...Il n'aurait pas agis autrement s'il c'était agit de plaisir de la chair.

Il profita du ralentissement de la bourrique pour apparaitre juste devant sa future victime..avec sa cape noir et sa capuche il se savait impressionnant...et comme d'habitude son apparition fit son effet..lueur de surprise puis d'effroi dans les yeux de la femme, moment d'intense plaisir pour l'homme.

il sentait monté en lui tout l'excitation qui n'avait cessé de monter...il se pourlécha une nouvelle fois les lèvres...sortit sa dague et très tranquillement attraper le bras de la femme et lui murmura d"une voix basse et grave


que tu es bellissima quand tou as peur, cela fait oun momento qué jé t'observe et il n'est pas prudenza pour oune dame dé voyagé solo!

soudain la serrant encore plus fort il l'a fit tomber et la bâillonnant de l'autre main l'emmena derrière un fourré.
Une seule chose animait ses pensées, comment allait-il l'a tuer, et surtout en combien de temps.
La regardant de temps à autre, il fut surpris de ne pas la voir si effrayer qu'il ne l'aurait pensé, aussi dès qu'il arriva dans son petit coin tranquille il se mit à la gifler et ce afin de faire monter l'angoisse chez sa victime


tou va mourir ce soir..mourir de mes mains...catin va!

il testait ainsi sa victime..et regarda donc attentivement sa réaction
~Languille~ a écrit:
Languille avait réussi à échapper à la vigilance de Jesrad. De la maison qu’il quitta à toutes enjambées, il entendit s’élever un lointain : Satané gamin ! Où est-il passé ? Je compte jusqu’à trois, si tu ne te montres pas ça va barder !

Il avait échappé au supplice de la toilette, des vêtements de bourges et de la messe. En attendant que la partie intéressante du mariage commence, c’est-à-dire danses, chahut et petits fours, il décida d’aller se faire oublier en forêt. *Au moins là-bô i’viendra pas m’embêter, trop peur d’salir ses bieaux atours*

Pour passer le temps, il fit le tour de ses pièges et de ses collets. Il n’y avait pas grand-chose à se mettre sous la dent. Quelques grives, rien d’autres, tout ça à cause de ces soldats qui commençaient à connaître tous les bons coins de piégeage et qui ne se gênaient pas pour se servir. Le pauvre gamin était obligé de passer de plus en plus tôt pour ne pas rentrer bredouille, ou broucouille comme on dit dans le Bouchonnois. Finalement la chance lui sourit car dans un des derniers collets qu’il visita, il trouva un lapin de belle taille. Il ôta le fil du cou du petit animal et le saisit par les oreilles ... * I’doit ben faire ses 1500 livres*… Fier de lui, il se dit en le fourrant dans sa besace que ça pourrait faire un beau cadeau de mariage ; de toute façon il n’avait rien d’autre à offrir.

Sa petite inspection était terminée, mais il n’était pas vraiment sûr que la messe fût dite. Et puis comme le ciel était plutôt clément, pourquoi ne pas en profiter encore un peu. Alors il fureta dans les bois, escaladant ici un tas de bûches, balançant là quelques cailloux sur un essaim d’abeilles, poursuivant les écureuils, grimpant dans les arbres pour embrasser d’un regard la nature renaissante du printemps.

Du haut d’un noyer, il aperçut au loin une charrette tirée par un âne, lui-même guidé par une femme dont la silhouette lui était familière. Alors qu’il tentait de mettre un nom sur cette personne, il remarqua qu’une ombre la suivait de près, dissimulé derrière la végétation. Soudain l’ombre surgit des sous-bois, saisit la voyageuse par le bras et la tira hors de la route.

Comme tous les gamins de son âge, il s’était maintes fois rêvé en chevalier errant volant au secours d’une jeune femme en danger. Sans plus réfléchir, il se laissa glisser sur le sol et se précipita vers le lieu de l’agression comme si sa propre vie en dépendait. Sa course était ralentie par les ronces renaissantes et les buissons. Il s’écorcha les bras et les jambes, ajouta quelques accrocs à ses vêtements de paysan. Malgré ses éraflures, il continua de courir à un rythme effréné. Dans sa course éperdue, il ne faisait pas attention aux obstacles naturels ; ses pieds se prirent dans une racine, le sol se déroba et il s’étala de tout son long. Le choc lui coupa le souffle et sa tête heurta le sol, fort heureusement l’humus frais l’accueillit sans plus de dégâts. Il était un peu sonné mais il ne devait pas abandonner. Chaque seconde qu’il perdait pouvait être fatale à la pauvre femme. Tant bien que mal, il se remit debout et repartit de plus belle.

Ses poumons lui faisaient de plus en plus mal, un brasier brûlait en lui. De son perchoir, le site de l’agression lui avait paru proche, mais la distance qu’il parcourait à cet instant semblait interminable. Il fallait qu’il s’accroche, il devait arriver à temps.
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Mélissande
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeMar 27 Mai - 14:46

Ysa a écrit:
A peine avait elle aperçut cette forme sombre dans la forêt que celle-ci jaillit devant elle … Il s’agissait d’un homme et non d'un gamin, encapuchonné et tout de noir vêtu dont on ne voyait que les yeux … noir, plein de haine et de vice … un regard comme Ysa n’en avait jamais vu … un frisson lui parcourut le dos.
Elle ne voyait que trop peu son visage pour tenter de reconnaître si il s’agissait ou non d’un compiègnois … mais cette stature, ce regard haineux lui était inconnu...

Par réflexe, instinct de défense, ou de survie, elle voulut faire un pas en arrière afin de se saisir de son fouet resté dans la charrette mais il ne lui en laissa pas le temps. Il sortit sa dague et l’attrapa par le bras … Surprise par sa rapidité et sa poigne, Ysa le regarda avec effroi … mais que lui voulait il ??


que tu es bellissima quand tou as peur, cela fait oun momento qué jé t'observe et il n'est pas prudenza pour oune dame dé voyagé solo!

Elle n’était donc pas folle, il la suivait depuis un moment déjà, d’où cette sensation on ne peut plus désagréable d’être épiée … A ses paroles, il la déshabilla du regard … puis la serra plus fort contre lui. Elle pouvait sentir son souffle dans son cou quand il la coucha au sol d’un geste brusque … Elle tenta de se libérer de son emprise mais il était beaucoup plus fort et sa fatigue n’aidait pas … Elle voulut crier, appeler à l’aide mais il la bâillonna violemment pour la traîner ensuite derrière un fourré.
Des pierres lui griffèrent le dos, arrachant des lambeaux de peau … mais Ysa ne sentit que peu la douleur tétanisée qu'elle était par la peur. Qu’allait-il lui faire ? A cette heure si personne n’était en forêt … personne ne lui viendrait en aide … Elle pria Aristote … pour qu’il la laisse ainsi en forêt et parte avec le contenu de la charrette … car c’était bien ça qu’il voulait n’est ce pas ?

Elle le défia du regard afin d’en avoir le cœur net c’est alors qu’il se mit à la gifler avec force. Sous la violence d’un des coups sa lèvre inférieure éclata, laissant couler un filet de sang dans sa bouche …


tou va mourir ce soir..mourir de mes mains...catin va!


… Il ne voulait pas … Ohhh non pas ça … pas ça … les larmes commencèrent à couler sur ses joues … ce qui déclencha un rire sadique chez son agresseur ... il aimait la voir souffrir, la voir apeurée ... en fait il ne cherchait que cela ... de la violence gratuite afin d'assouvir ces désirs les plus vils ... Pourquoi moi ? pourquoi maitenant ? Pouurquuoii ...

Elle ne pouvait pas lui laisser ce plaisir, cette lueur qu'il avait dans les yeux, sauvages ... lui faisait froid dans le dos mais non, elle ne se laisserait pas faire. Elle se débattit tant qu'elle put réunissant toutes se forces, lutta énergiquement ... lui donnant coups de genoux, poings ... se démena tant qu'elle put ... mais ça ne fit qu'empirer les choses ....
benedetto a écrit:
Benedetto vit avec une immense satisfaction le sang couler. Il passa ses doigts sur le filet de sang et se les lécha. A la vision de cet homme se léchant les doigts plein de sang, il sentit le dégout dans les yeux de la femme.
D'ailleur, les larmes de peur ne mirent pas longtemps à couler le long des joues de la pauvrette, assurément elle sentait que son tortionnaire n'allait pas se contenter de ses bijoux. Ce en quoi elle n'avait pas tort d'ailleurs.

Soudain, il se mit à rire, de son rire sardonique qui glaçait le sang et les entrailles.

Sortant une chemise sale de sa besace, il en fit un bâillon et la lui fourra dans la bouche, il ne fallait pas que la scélérate ameuta un braconnier ou un bucheron perdu dans la foret.
Et puis il ne voulait pas entendre ses gémissements et ses prières, cela le mettait tellement en rogne qu'il en bâclait le travail à chaque fois, n'y prenant pas autant de plaisir. Lui ce qui l'excitait vraiment c'était le regard.
La femme suffoqua un instant puis réussi à contrôler sa respiration, une dure à cuire apparemment.

Une fois ceci fait, il se mit à califourchon sur elle, et se mit à l'étrangler, i sentait la vie partir en elle. Et au moment où il la sentait défaillir, il relâcha la pression et se remit à rire quand elle rouvrit les yeux.

Ah que c'était bon de voir la surprise et la joie dans ce regard! Elle croyait surement qu'il allait en rester là...


Catin, tou crois qué té sauvé..maqué ce n'est que le début! HA HA HA

Une violente gifle vient ponctuer ses paroles. Puis ce fut l'explosion de rage, de violence.
Les coups pleuvaient sur la femme. Le visage, le ventre, Benedetto visiblement ne contrôlait plus sa joie.

Mais quand il sentit que la femme allait vraiment défaillir, il alla sortir sa dague pour en finir pour de bon. Toujours en se pourléchant les lèvres, le plaisir du meurtre étant vraiment la plus grande joie qu'il connaissait en ce bas monde.


Mais ce fut à ce moment là qu'il entendit un bruit...se cachant derrière un fourré il attendit
~Languille~ a écrit:
Les arbres défilaient à une vitesse vertigineuse, le jeune garçon ne se serait jamais cru capable de courir aussi vite. Il devait régulièrement se baisser pour éviter les branches les plus basses, et chaque fois des ramilles lui cinglaient le visage.

Il arriva enfin, exténué et meurtri, à proximité des lieux du drame. Il ralentit sa course pour se laisser le temps de reprendre son souffle et d’évaluer la situation. Il se rapprocha à pas de loups du vacarme s’élevant de derrière un bosquet. La végétation dense l’empêchait de voir, mais il entendait clairement des bruits de lutte.


Catin, tou crois qué té sauvé..maqué ce n'est que le début! HA HA HA

La voix lui glaça le sang. L’homme parlait bizarrement et Languille ne comprit pas le sens de chaque mot, cependant le ton ne laissait aucun doute sur les intentions du brigand. Pour se donner du courage, le garçon ramassa une solide branche morte qui remplirait très bien son rôle de bâton. Puis il contourna prudemment les buissons pour voir enfin ce qui se tramait. A demi dissimulé par le feuillage, il aperçut enfin l’homme, de dos, immobilisant la malheureuse.

Brutalité des coups, odeur du sang éparpillé en petites gouttelettes sur un tapis de mousse, éclat d’une lame qui sort de son fourreau, craquement des os, rires sadiques. En une fraction de seconde, les sens de Languille furent saturés par les sensations malsaines émanant de ce déchaînement de violence. Le garçon, extrêmement choqué, perdit sa belle assurance et fit inconsciemment quelques pas à reculons. Ses pieds rencontrèrent un obstacle et il trébucha.

Par un heureux réflexe, il saisit une branche proche, ce qui l’empêcha de choir. La manœuvre ne fit pas de bruit et il se retrouva derrière les arbustes, hors de vue ; mais elle effraya une nuée de merles qui s’envola bruyamment, couvrant d’une ombre fugace l’assassin et sa victime lorsqu'elle les survola.

Languille recouvrit son équilibre et se figea pour ne pas donner d’indices supplémentaires de sa présence. Il entendit un léger bruissement, comme des pas sur le sol … puis plus rien. Il tendit l’oreille, fixant toute son attention vers la scène de cauchemar qui se jouait à quelques mètres de lui. C’est à peine s’il perçut quelques faibles gémissements, comme les plaintes étouffées d’un être en souffrance.

*Elle est encore en vie.*

Sans réfléchir, il saisit fermement son bâton et avança d’un pas décidé vers la pauvre femme. Ce qui doit arriver arrivera. Mais finalement il n’arriva rien car, à la grande surprise de Languille, le tortionnaire avait disparu. Il eut enfin une vue global de ce décor traumatisant. La jeune femme reposait sur le sol telle un pantin désarticulé, jouet brisé abandonné par un enfant cruel et capricieux. Des gouttes vermeilles maculaient ses vêtements déchirés. Le garçon s’approcha un peu plus pour tenter de l’identifier, tout en restant sur ses gardes. Les filets de sang qui s’écoulaient sur le visage de la victime se mêlaient à la terre et aux brindilles, formant un masque qui la rendait méconnaissable. Alors il vit briller un petit bijou, un collier qui par miracle ne s’était pas rompu, et cette vision lui sembla familière.

Un éclair lui traversa l’esprit, suivit immédiatement d’un frisson de terreur. La silhouette, la forme du visage, la chevelure brune, cela ne faisait pas de doute.


Ysa ? Ysaaaaaa !

Il lâcha son bâton et se jeta à terre, tout près d’elle, puis la saisit par les épaules, oubliant la menace qui se tapissait dans l’ombre d’un fourré.
Ysa a écrit:
Il lui enfourna une vieille chemise crasseuse dans la bouche ... il l'enfonca tellement qu'elle en eut un haut le coeur, cumulée avec la peur qui l'étreignait elle suffoqua ... pour ne reprendre que difficilement un souffle peu régulier. Tout défilait dans sa tête ... ses amis, sa famille, son pépé ... qui devait l'attendre mais là ...
Le brigand était bien trop fort pour elle ... elle venait d'user ses forces veinements en tentant de se dégager mais rien n'y faisait et cela excitait d'autant plus cet homem dénué de scrupules, dont les yeux brillaient de plus en plus de plaisir et d'excitation.

Quand il la crut calmée il vint se mettre sur elle ... elle se sentit d'autant plus mal, cette odeur qu'il avait sur lui, mêlant sueur, sang ... le voir se pencher sur elle, la toucher avec ses mains, il la dégoutait, l'écoeurait. Comment Aristote avait pu créer un homme si vil, si dénué de sentiment et d'humanité, si violent et impulsif ... il l'étrangla ... elle se débattit tant qu'elle put, puis se sentit partir et se laissa aller, après tout pourquoi lutter, il était bien trop fort et personne ne viendrait .... personne ...

Mais il relacha sa prise. Elle respira un grand coup ce qui la fit atrocement souffrir, une douleur lui foudroyant le cou. *Il m'a laissé la vie sauve ... * un court moment de répis où elle se dit qu'il ne la tuera pas mais en fait ... il voulait en profiter, s'amuser autant qu'il le pouvait, se jouer d'elle, la voir souffrir, supplier, pleurer, l'entendre gémir ... Elle le lut dans ses yeux ... ce regard qui la terrorisait tant.


Catin, tou crois qué té sauvé..maqué ce n'est que le début! HA HA HA

Et là un déluge de coup s'abattit sur Ysa ... elle sentit les premiers lui briser des cotes, puis se fut le visage, les bras, le ventre .... Elle ne voyait plus rien ne sentait plus que l'odeur du sang chaud ... la sueur ... et entendait ses os craquer ... sous la force des poings. Et il riait ... riait ... tandis qu'elle ne pouvait même plus pleurer ... ses yeux étant tuméfiés par les coups.

Un coup dans le bas ventre la plia en deux ... elle hurlait tant qu'elle pouvait et manquait à chaque fois de s'étouffer avec le baillon. Et lui frappait de plus belle, toujours plus fort. Tout son corps, son être lui faisait horriblement mal, chaque respiration lui était insupportable ... elle ne pouvait plus bouger ... se sentait partir ... Puis tout d'un coup il se leva et plus rien. Pas un bruit ... le silence le plus total ...

Une voix, plus jeune l'appela ...
Ysa ? Ysaaaaaa ! Qui cela pouvait-il bien être ?? Son pépé ? Non, ce n'était pas lui, il avait la voix bien plus grave ... Mais cette personne la connaissait, et avait l'air de vouloir l'aider.

Il lui ota son baillon afin qu'elle puisse mieux respirer et la souleva légèrement. Une douleur lui vrilla le dos ... elle gémit ... Les seuls mots qu'elle réussit à prononcer ensuite furent...
M on pé .. pé ... avant de sombrer dans l'inconscience.
benedetto a écrit:
toujours caché dans son fourré, le tueur attendait patiemment.
Il attendait que l'enfant prenne confiance pour surgir et le tuer aussi.

Il écouta donc les quelques mots prononcés. M on pé .. pé
qui était donc ce pépé? Ne le sachant, benedetto haussa les épaules et attendit le moment propice.

Il avait déjà planifié de sortir de son fourré quand le gamin se léverait pour aller chercher de l'aide.

Belle journée, il aurait en plus de la femme un enfant...La lueur qui brillait dans les yeux des enfants au moment de la mise à mort l'excitait encore plus. Décidément il avait vraiment bien fait d'aller dans cette forêt aujourd'hui.

Puis, il sentit que le moment était venu, il se pourlécha les lèvres et tenaient sa dague dans la main droite. Il se savait impressionnant avec sa cap et sa capuche relevé, il comptait d'ailleurs la dessus pour pouvoir tuer le petit.

Mais qu'elle ne fut pas sa stupéfaction quand le gamin, au lieu de rester coi, lui lança un regard d'affrontement.

L'assassin, fut un instant désarçonné et n'ayant prévu cette réaction, n'eut pas le rêflexe de le retenir.
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Mélissande
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeMar 27 Mai - 14:47

~Languille~ a écrit:
[Ce RP a été préparé à l’avance. Pour coller à l’histoire, tout joueur souhaitant intervenir devra le demander par MP. C'est LJD Ysa le chef à contacter.:wink: ]

Les larmes aux yeux, Languille ôta le bâillon de la bouche d’Ysa. Dans un bref instant de conscience, elle prononça le surnom de son promis. Puis elle sombra.

Une rage mêlée de tristesse emplit Languille de tout son être. Il se rappela alors de la proximité du brigand, car il n’avait pas du partir bien loin. Il se releva en serrant les poings et cracha de toutes ses forces :


J’sais qu't’es ici, montre-toi espèce de lâche !


Le ton s’était voulu menaçant, mais les mutations de sa voix de jeune adolescent lui jouaient parfois des tours et il fut déçu du résultat. Qu’importe, avant même qu’il ait fini sa phrase, l’homme était sorti de sa cachette.

Il fut surpris de voir ce colosse surgir aussi discrètement d’un si petit trou de souris. En temps normal, il aurait mouillé ses chausses, car l’individu encapuchonné évoquait l’image du Sans-Nom descendant sur Terre pour faucher les âmes damnées. Mais le jeune garçon se trouvait dans un état second, la colère montait en lui, incontrôlable. Il ramassa vivement son bâton et lança un regard assassin à l’être immonde lui faisant face.

Il aurait aimé fuir, pour aller prévenir Goli … ou plutôt Pépé, c’est Ysa elle-même qui le réclamait. Mais il devait s’assurer que le brigand ne finisse pas sa sale besogne. Peut-être que s’il arrivait à le blesser d’un coup de bâton bien placé, celui-ci oublierait ses envies sadiques et partirait au plus vite sans se soucier d’Ysa. La suite serait plus simple, Languille prouverait une fois de plus qu’il méritait son surnom et il partirait chercher des secours. Mais avant cela, il fallait affronter l’italien.

Ses connaissances en maniement du bâton étaient inexistantes, alors que faire ? Un éclair de lucidité le traversa au bon moment, puisqu’il remarqua que le brigand, déconcerté par son audace, avait baissé sa garde. Il lui balança donc vivement un monumental coup de bâton. Celui-ci frappa violement en pleine face. Le brigand tituba, un peu sonné. Languille, lâchant son arme de fortune, en profita pour déguerpir en direction de Compiègne, souhaitant de tout son cœur que l’individu prenne son butin sans demander son reste.

La poussière de la route se mélangeait au sang de ses éraflures et à la sueur, il arriva à Compiègne dans un état pitoyable. Il eut la bonne idée de se diriger vers l’église, où devaient se trouver tous les amis d’Ysa et surtout son Pépé. Au détour d’une rue à quelques pâtées de maison de l’église, un homme en costume déambulait entre affolement et angoisse. Dans les rues animées de Compiègne, pleines de vils marchands mandatés par le duché et de sympathiques soldats éméchés, l’accoutrement étrange attira l’œil de Languille qui reconnut immédiatement Golitor, c’était son seul objectif, il ne pouvait pas le manquer. Pour se faire entendre dans le tumulte de la cité, il cria aussi fort qu’il le pouvait :


GOLI ! A L’AIDE GOLI !
Golitor a écrit:
Golitor allait tous ses sens aux aguets tachant de reconnaître la chevelure de sa douce, ou son capuchon rouge semblable à nul autre quand une voix à la tonalité incertaine clama son nom.

Pépé vi arriver à lui un gamin dans un état pitoyable couvert de crasse et d’écorchures, mais son aire affolé lui laissa entendre que le petit fuyait un une terreur poignante.


Hey gamin, que t’arrive-t-il ? Tu vas bien ? Tu es en sécurité ici.

Il posa un genoux à terre pour permettre au petit de le regarder bien en face, vu son essoufflement et sa peur, de pouvoir le comprendre plus facilement, lui qui avait parfois comme lui disais sa cher et tendre, quelques difficultés auditives parfois…

Le gamin pensait que pépé comprendrai de suite, mais devant la complexité et l’urgence de la situation il le pris par la manche et le tira de force à travers la ville quand enfin Goli compris qu’Ysa était en danger de mort il s’arrêta net réalisant avec difficulté ce qui était en passe de se produire.


Mon garçon, s’il te plait, va à l’Eglise prévenir les gens, moi, je file vers Varennes. M- Merci pour m’avoir prévenu.

Sitôt dit il laissa sur place le gamin et fendit la foule sans se préoccuper des personnes qu’il bousculait. Ainsi elle avait rencontré un problème sur la route… Elle n’était donc pas fâchée au point de ne plus venir, ou d’avoir trouver un autre mieux que lui et l’avenir qu’il se proposait pour eux d’avoir.

Il n’arrivait pas à s’imaginer quel problème aussi important soit-il l’aurai mise en danger de mort… la route était sans embûche et ne traversait guère que la forêt. Serai-t-elle tombée sur un artésien, un brigand… Pourtant sa diablesse savait se défendre…

L’urgence de la situation lui devint intolérable, il avisa un cheval laissé à l’entrée du clos des roses. Sans ambages il pris le cheval pour sien et fonça à bride abattue en direction de la forêt. Ses yeux n’étaient plus que deux fentes infimes, son cœur battait à tout rompre, il voulait arriver le plus vite possible pour rejoindre sa douce.

Quand la route devint moins fréquentée il vira vers la profondeur insondable du bois qui en cette journée ne semblait plus aussi amical et sur qu’il fut par le passé. Il traversa le camp de bûcherons où quelques braves s’attaquaient à d’augustes chênes, le saluant quand certain le reconnaissait. Il avisa une hache laissée non loin, il bifurqua d’une pression des genoux la course de la bête, se pencha pour se saisir de l’arme. Comme un mauvais pressentiment l’assaillait, et à mesure que les secondes s’égrenaient Goli redoutait tout, jusqu’au pire.

L’arme à son côté n’était pas inconnue. Son équilibre et son poids lui étaient familiers, pour avoir pendant des jours forgé son physique à tailler des arbres larges comme 4 hommes. Son tranchant était plus qu’émoussé, mais qu’importe, si danger il y avait, il ne comptait pas faire dans sa finesse habituelle mais parer au plus presser sortir Y sa de ce mauvais pas.


Couché sur la bête le vent sifflait à ses oreilles tandis que les branches et les talus trompeurs étaient esquivés sans trop se rendre compte de ceux-ci.
L’œil fou, essoufflé la bave aux lèvres, le poitrail écument de sueur il filait droit sur cette route talonné par les l’égrenage du temps, tandis que le cheval lui bien plus en forme accusait à peine un souffle important. Puis au sommet d’une côte il aperçu au loin une carriole laissée sur le bas côté.

Ça ne pouvait être que la sienne. D’un voix forte habituée dans sa jeunesse à commander des troupes il se mit rugir le nom de sa bien aimée provoquant l’envolée d’un groupe de passereaux surpris par la véhémence de l’imposant organe.


YSA !!!!!!
YSA !!!!!!!!!


Il était encore à quelques hectomètres de la bourrique que son cœur se mit à battre à tout rompre, cognant ses tempes tel le marteau sur l’enclume. Son affolement prenait le pas sur sa réflexion. Tout en précipitation il sauta du cheval qui n’était pas encore arrêté pour trouver où Ysa pouvait bien être. Désormais à proximité de la carriole il ne la reconnu que trop bien mais l’élue de son cœur restait introuvable. Il contourna la charrette pour poursuivre ses recherches.

YSA !!!!??
benedetto a écrit:
le tueur avait vu le gamin partir..après un dernier coup dans le ventre de la femme il se décida à partir.

A regret, cette journée si bien commencé s'achevait sur une fuite à travers les bois.

Mais toujours méticuleux, il retourna vers la pauvrette, celle-ci reprenait conscience.
Elle le regardait attentivement, ayant sans doute peur qu'il ne l'acheva alors qu'elle se sentait proche d'être sauvé.

Il la fixa aussi et vit qu'elle portait une bourse...se penchant vers elle il la lui arracha brutalement.
La brutalité du geste lui fit sortir un gémissement de douleur, Benedetto s'en délecta encore. Il ne comptait pas la fouiller plus que cela..l'argent lui importait peu en fait, son plaisir était vraiment d'ordre sadique!

Soudain il se rendit compte qu'elle tournait sans cesse un une espèce de bande de satin qu'elle portait à l'un des poignets, lorsqu'elle vit le regard que portait le fou sur ce poignet elle lui lança un drôle de regard.
Un regard vraiment suppliant, et elle marmonna quelques sons, apparemment ce petit bracelet avait de la valeur à ses yeux, bien plus que sa bourse pourtant bien garnie.
Il n'en fallait pas plus a Benedetto pour qu'il le lui arracha avec un plaisir sadique. Lui qui ne comprenait pas qu'on puisse s'attacher sentimentalement à un objet fut enchanté de voir les larmes jaillissant de sa victime.
Victime qui tenait plus du pantin désarticulé que de la belle femme qu'elle était encore une heure avant. benedetto avait bien fait son travail...même s'il était coupé juste avant le bouquet final


qué dommage qué je n'est pas pou te touer bellissima...mais je crois que cé bracelet vaut cher à tes yeux! C'est ma consolation!

Puis il retourna derrière son fourré et se changea et prit l'allure d'un brave bucheron qui rentrait de la foret...Au loin il aperçut un vieil homme sur un bidet qui avait l'air inquiet...se mettant à siffler tranquillement il continua son chemin direction compiègne...
Ysa a écrit:
Trou noir ... combien de temps cela avait-il duré, Ysa ne le savait pas ... quelques minutes, quelques heures ?? Elle ne le saurait sans doute jamais. Aucun bruit environnant, un silence pesant, lourd qui lui rappelait à quel point elle était seule ... loin de tout ... et cette douteur lanscinante qui lui tiraillait le corps tout entier, le moindre mouvement la faisant gémir, respirait lui était plus que difficile, bouger impossible ... Ses yeux la brulaient cependant elle tenta de les ouvrir, mais sans grand résultat. Elle réussit toutefois à les entrouvir trés légèrement mais ne percevait que des formes floues ... personne.

Où était passé son sauveur ? Il avait renoncé à l'aider ... l'abandonnant lâchement. Comment avait-il pu faire ça, la laisser seule sans aide. Crier ? Appeler au secours ... essayer ... c'était son seul recours. Seulement aucun son ne sortit de sa bouche, c'était beaucoup trop douloureux. Chaque inspiration lui déchirant les poumons, un filet de sang sortant d'ailleurs de sa bouche, coulant le long de sa joue et se mêlant à ses larmes.

Puis un bruit ... des pas ... son bienfaiteur, c'était lui ... il n'avait pas pu la laisser ainsi. Elle fut soulagée, apaisée ... il allait l'aider à rentrer chez elle, à retrouver son pépé, sa famille, ses amis ... elle allait vivre.
Elle sentit un tiraillement au niveau de sa taille... que faisait il ? S'efforçait-il de la soulever ? Elle souffrait tellement qu'il lui était difficile de cerner d'où provenait exactement cette douleur. Un tintement ... qu'est ce ??? des pièces ... il venait en fait de lui enlever sa bourse. Mais ... mais alors ce n'était pas son sauveur mais Lui, cette immonde, ce scélérat ... Les larmes redoublèrent d'intensité. Qu'était il advenu de cet homme qui connaissait son prénom ? Qu'en avait il fait ... La peur ... encore ... Qu'allait-il lui faire à présent ?

Elle cachait tant qu'elle pouvait un objet auquel elle tenait plus que tout, ce petit ruban vert accroché à son poignet. Il n'avait aucune valeur financière, il ne l'intéresserait donc pas mais pour elle, il représentait tant ... de rêves, d'espoir ... son avenir, si il lui en donnait un.

Ysa discernait de mieux en mieux ce qui l'entourait, même si cela restait imprécis, elle distinguait le brigand accroupi à ses côtés qui la fixait, il déplaça ensuite son regard vers son poignet .... Elle essaya de lui parler ...
Non tu ne l'auras pas ... quelques sons sortirent de sa bouche mais ce ne fut probablement pas audible. Il lui arracha, tirant tant qu'il le put sur son poignet ... Elancement qui lui remonta dans tous le bras et pleurs ... pleurs ... elle se sentait attirée vers le fond, vers ce grand trou noir, vers ce rien ... et sombra.
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeMar 27 Mai - 14:48

Golitor a écrit:
Golitor contourna la carriole laissée sans surveillance et aperçu un passage entre les branchages, il s’y aventura de façon précipitée, en proie à une panique qui d’instant en instant prenait possession de son esprit mais aussi de son cœur. Une lente étreinte finissait son œuvre sans qu’il ne puisse discerner ce qu’il encourai quand soudain..

Il la découvrit.

Fine silhouette chétive couverte de griffures, des hématomes alarmants, mais bien plus encore étaient les angles contre nature que prenait tant son bras son épaule que sa jambe…

Et ce sang, Aristote tout ce sang…

La vue de Golitor se brouilla définitivement, il ne distinguait plus avec détail sa presque femme. Toute force le quitta instantanément, il s’écroula à genoux devant elle, incapable de réaliser l’horreur qu’il avait sous les yeux, était-elle seulement en vie ? Il n’osait même pas, ne pouvait même pas s’en assurer.


Ysa… Ysa ?... Mon bébé, mon amour… mon ti cœur, ma… douce… que…
Chérie, ho ma douce, mais qui….


Alors que toute illusion de mariage et d’avenir plus conséquent le quittait, malgré lui il ne put s’empêcher de poser ses doigts de la plus intangible des façons sur le coin de son visage. Son doigt avait si souvent parcourut ce visage enchanteur… Devant ne l’agonie de sa douce était criante d’horreur… Les yeux boursouflés, le nez ensanglanté… et ses ecchymoses… Sa pommette avait elle aussi pris son compte d’atrocité. Il effleurai encore sa douce de cette caresse qu’il avait si souvent aimer faire et répéter… de la plus délicate des façons il dégagea les mèches qui lui barraient le front…

Tout le poids des ans l’accabla en cet instant bien précis… Seuls les oiseaux voyaient un vieil homme à l’esprit brisé, agenouillé devant une dépouille moribonde. Le dos voûté, les épaules basses, il restait prostré dans la douleur. Il s’en voulait de l’abandon dans lequel il l’avait laissé, l’avoir laissée seule sur les routes, faire le point… il se sentait tout aussi coupable que responsable de son état. Ses sanglots éclatèrent, et quelques larmes vinrent s’écraser sur la main d’Ysa qu’il avait avec mille précautions déposé dans la sienne, sans la lever ni la tourner.


Mon amour, ej t’en supplie, réponds moi, reste avec moi, reste là… Tu es si jeune,s tu as encore toute la vue devant toi… Reste, je t’en prie, reste reste reste…
Que ferai-je sans toi…

Ysa tu es toute ce que la vie pouvait m’offrir de meilleure, jamais je n’avais cru pouvoir goûter à un tel bonheur, chaque instant, chaque moment, chaque minute et chaque heure, m’ont permis avec toi de croire en un monde meilleur….


De son mieux, et avec une lenteur infinie, il déplaça le corps désarticulé en une position plus soulageante et naturelle. Malgré ses lèvres fendues et tuméfiées, il se pencha sur elle et l’embrassa. En la recouvrant de sa veste de marié, il constata que ses bijoux n’étaient plus, n’ont qu’ils furent nombreux, mais elle y tenait plus que tout… Même sa médaille paternelle n’était plus à son cou, mais pour Pépé, c’est en déposant son poignet qu’un cri de douleur lui échappa découvrant une peau plus claire sur une zone d’un demi pouce de large…

Cette petite bande insignifiante avait même fait l’objet de la rapine. Pépé se laissa submerger par la douleur pour faire monter en lui une haine comme jamais il n’avait pensé pouvoir éprouver. Il se dirigea vers la charrette pour dégager un espace pour sa belle, et de quoi faire un brancard pour l’y transportée.

Il se pencha vers sa douce incapable de s’assurer si la vie l’avait ou non quittée.
Ysa a écrit:
Un bruit lointain, vague son ... ou une voix .... oui se devait être une voix, il lui semblait qu'on l'appelait d'ailleurs ... mais c'était bien trop éloigné ... un songe sans doute. Elle devait rêver que son pépé l'avait retrouvé et qu'il l'emmenait loin d'ici, loin de tout ... qu'il se retrouvait enfin rien que tous les deux, rattappant ainsi le temps perdu ...

Un effleurement sur sa joue ... une main passant sur son front ... un tendre baiser posé délicatement sur ses lèvres ... oui elle rêvait ... et ce rêve était si apaisant, si rassurant après ce qu'elle venait de vivre, qu'elle se laissa sombrer encore plus profondément, songeant aux doux instants partagés avec Goli, son pépé qu'elle aimait tant ...
Golitor a écrit:
Muni d’un linge humide, il entreprit de lui ôter les traces de sang et saleté qui la maculait. Il prenait un soin infini à la tâche, et à chaque fois qu’il percevait une griffure importante, ou une coupure sévère traitait la plaie de façon à arrêter le saignement. Pendant tout le temps interminable où il s’occupa d’Ysa son esprit le quitta, pour ne pas faillir devant l’horreur de la tâche, et la rendre, la plus immaculée possible.

Pour la rendre plus à son aise, il avait coupé quelques fougères pour placer sa tête sur un sol plus tendre et fringant. Il avait trouvé quelques fleurs odorantes pour améliorer son épreuve. Il avait aussi ménager une sorte de brancard pour la porter jusqu'à la charrette mais à peine avait-il tenté de la faire s’incliner qu’un cri avait failli de sa gorge. Incapable de lui faire supporter plus de douleur il avait très vite abandonné, se confondant d’excuses et de larmes impossibles à contenir.

Enfin il vida le reste de sa gourde pour humidifier sa chevelure et la débarrassée des dernières branches emmêlées, puis lui rafraîchir le visage. Perdu et hagard, il restait simplement là la main passée dans ses cheveux à lui murmurer milles paroles incompréhensibles, où seul perçait le désespoir de son amour.


[HRP]A vous maintenant ... mais vous serez guidés dans ce RP, merci de suivre les indications. Pour le moment, vous avez tout le temps de mettre en place les recherches ... et de tenter de trouver Benedetto, et j'ai bien dit tenter ! Et prenez votre temps, afin de permettre à ceux qui ne peuvent que peut rpiser de participer.

Merci à tous de votre participation, et amusez vous bien.[/HRP]
Magdeleine* a écrit:
[HRP/ Yep, à nous, enfin!! /HRP]

La nouvelle que Languille avait annoncée avant de s’écrouler dans l’église continuait de résonner dans sa tête alors qu’elle confiait Aliénor à sa nourrice.

Ysa… un brigand… elle va mourir…

Elle s’était ensuite précipitée pour récupérer le sac dans lequel elle rangeait ses affaires de médicastre. Pas le temps de se changer, courir vers l’enclos des chevaux sous le regard ébahi des soldats. Tant pis pour l’image qu’elle pouvait donner, jupons relevés pour plus d’aisance, tresses flottant dans son dos, l’heure n’était plus aux convenances.

Amaïza, sa jument, était là, elle monta à même son dos. Position inconfortable, surtout ainsi vêtue, mais qu’importait, elle n’avait que les mots du gamin en tête…
Ysa… un brigand… elle va mourir…

Talonnant sa monture, elle la lança en direction de Varennes. Le vent giflait son visage, brouillait sa vue, brûlait ses poumons, mais elle ne s’en apercevait pas, tendue qu’elle était vers son objectif.
Retrouver Ysa, et Goli qui l’avait certainement rejointe.
Retrouver ce brigand et lui faire payer ce qu’il avait fait à sa cousine.
Espérer surtout que le gamin ait exagéré la situation, qu’Ysa n’ait rien…

L’épaisse et sombre orée de la forêt se rapprochait. Au loin, la silhouette d’autres cavaliers, lancés au galop comme elle.
Elle ne pouvait qu’espérer que d’autres l’avaient devancée…
napo76 a écrit:
On avait déjà vu meilleur cavalier, mais Napo se débrouillait sur un cheval. Même au galop : il suffisait de s'accrocher et de se baisser pour éviter les branches, il avait le souvenir d'une chasse au faucon qui s'était mal terminée avec Masterj et Ylalang...

Calvacadant en tête, il était arrivé le premier sur les lieux, talonné par les personnes ayant répondu à son appel. Un Golitor en pleurs auprès d'une Ysa qui semblait inconsciente. Décidément, drôle de mariage.

Il descendit de cheval en prenant soin de ne pas s'empêtrer dans les éperons - c'est tout un art de faire croire qu'on sait tout parfaitement alors qu'on a des doutes : ça s'appelle l'assurance ou la classe, et Napo ne l'avait pas. Ayant jeté un oeil sur Ysa dont Goli semblait bien s'occuper, Napo se détourna d'elle pour demander au fiancé :


Sais-tu par où il est parti ?

La phrase pouvait sembler banale, trop simple, mais elle concentrait l'objectif principal de Napo : retrouver le malandrin. Il s'attendait bien sûr à une réponse négative ; aussi, son cheval tenu en laisse, il se préparait déjà à remonter à cheval et à attendre ceux qui l'avaient suivi jusqu'ici pour répartir les recherches. On ne s'aventurait pas seul comme ça en pleine forêt alors qu'un danger rôdait...
Petitangelot a écrit:
S'étant élancée au grand galop sur la route de Varenne quelques minutes après Napo, la lieutenant l'avait eu rapidement à nouveau dans le champ de vision, principalement grâce au grand gabarit de son cheval et à son aisance (visiblement plus aiguisée que le Napo^^) en selle.
Elle finit par le voir au loin s'arrêter et descendre de cheval précipitamment. Maintenant l'allure jusqu'au bout, Mélissande déboule à toute allure auprès de l'homme debout à coté de Golitor penché vers le sol. La cavalière pendue à ses rennes pour stopper le grand étalon bai, celui-ci glisse sur ses postérieurs, la croupe descendue sur les jarrets. Les morceaux d'humus arrachés du sol viennent retomber à coté de l'attroupement: si Napo n'avait pas d'allure en selle, Mel n'avait aucune manière ni précaution dans la précipitation.

Le cheval enfin arrêté, la louve lui fait faire demi-tour sur place et revient au coté de Golitor, les yeux braqués au sol sur le corps qu'il tenait entre ses bras! Regard noir et brumeux. Crispation nerveuse qui prend aux tripes et aurait eu pour conséquence une mise à mort immédiate si le brigand avait été présent.
Quelques questions simples et précises d'un ton résolument déterminé:


Goli!? Elle est vivante? Regard qui se déporte sur l'environnement proche en quête d'indices, alors qu'on entend d'autres cavaliers arriver. Un seul malfrat? Une idée de son apparence et de la direction de fuite?

L'étalon bai fait quelques pas sur le coté. La cavalière en descend rapidement pour analyser quelques marques dans le tapis de feuilles humides. La guerre dans le Maine avait eu au moins cela de bon: la louve avait développé un sens particulier du pistage lors de ses missions en éclaireur. Parmi ses feuilles remuées, ses branches fléchies, elle pourrait peut-être trouver la direction à prendre dans les recherches. Aucun sentiment ni pensée particuliers chez la louve si ce n'est la détermination froide de retrouver le commanditaire.
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeMar 27 Mai - 14:48

Kyllie a écrit:
Parcourant à vive allure la route qui menait vers Varennes, elle repensa à son arrivée à Compiègne, sa sœur avait décidée de s’éloigner quelques temps, elle avait à peine eu le temps de discuter avec elle… Si seulement elle l’avait retenue ou si elle était allait la rejoindre…

Elle aperçu après un temps qui lui parut interminable, trois personnes, qu’elle distingua une fois assez proche d’eux, elle reconnue Napo et Petitangelot qu’elle avait croisé plus tôt à l’église de Compiègne puis elle vit Golitor près de quelqu’un étendue au sol… Cela ne laissa aucun doute sur l’identité de la personne mais elle ne pouvait pas croire ou plutôt ne voulait pas croire que ce puisse être sa soeur…

Elle descendit du cheval et approcha doucement de Goli et de la jeune femme dont elle découvrit le visage tuméfié et du se rendre à l’évidence, il s’agissait bien d’Ysa… Tout fonctionna au ralentie d’un coup, elle n’entendait plus rien, elle voyait juste la le corps meurtri de sa soeurette, pépé à ses côtés, Kyllie qui d’habitude gardait un tant soit peu son sang froid, perdit tout ses moyens et se retrouva à genoux près d’Ysa ne pouvant contenir ses larmes, elle resta la sans dire un mot, le regard fixé sur sa petite soeur…
Magdeleine* a écrit:
[Pour s’y retrouver : Jeudi 15 mai – Sur la route de Varennes – Ysa inconsciente, Goli, Napo, Mélissande, Kyllie, Mag]

Le temps lui semblait s’être soudainement allongé, elle n’avait pas souvenir que la forêt soit si éloignée. Amaïza sentait la détermination de sa cavalière, jamais elle n’avait galopé avec autant de vigueur, mais Mag aurait déjà voulu y être, en même temps qu’elle redoutait ce qu’elle allait découvrir.

Puis les champs laissèrent enfin la place aux arbres, au sein desquels elle s’enfonça. Se baisser pour éviter les branches basses, plus par réflexe que par réelle conscience, serrer les cuisses contre les flancs du cheval pour conserver un semblant d’équilibre.

Et puis là, la petite charrette avec laquelle Ysa était partie, quelques jours auparavant. Quelques chevaux alentours. Et des silhouettes qui se précisèrent.
Mag tira brutalement sur la longe de sa jument qui s’arrêta à hauteur du groupe. Elle sauta plus qu’elle ne se laissa glisser en bas de sa monture, en tout cas autant que son accoutrement le lui permettait *arf, j’aurai dû me changer finalement*

Besace en bandoulière, jupons relevés, elle se précipita vers Goli. Ysa gisait à ses côtés, visage tuméfié, son corps montrant de nombreuses traces de contusions. Un linge souillé de sang indiquait que Goli avait déjà procédé au nettoyage des plaies, mais elle devait prendre le relais.

Passant à côté de Kyllie, elle posa doucement sa main sur son épaule. Puis s’agenouillant aux côtés de sa cousine inconsciente, elle posa ses doigts sur l’intérieur de son poignet. La pulsation était là, faible, mais présente, régulière.

A proximité, Napo et Mélissande pressaient Goli de questions au sujet le l’agresseur. Pas de réponses, il semblait comme hébété. Elle tendit le bras par-dessus Ysa et saisit l’épaule de l’ex futur marié (enfin ex pour l’instant, hein) , il fallait qu’il reprenne ses esprits, lui seul pouvait lui donner des informations qui lui permettraient de donner des premiers soins à sa cousine.


Goli ? Aucune réaction, elle le secoua plus fermement Goli !!!
Golitor a écrit:
Goli était resté indéfiniment prostré, perdu, à se demander pourquoi Ysa, Pourquoi maintenant… Autant de questions qui resteraient sans réponse. Perdu et hébété, il se retourna à peine quand Napo le premier vint à ses côtés. Direct, et sans emphase, sa question n’avait pour Goli aucun sens.
Sans le regarder il balbutia néanmoins


Il ? Un homme ? J-j’en sais rien… Une bête, …

Il tâcha de se reprendre, mais finalement il n’était plus le jeune soldat intouchable d’autre fois. Ce coup là avait fait mouche, il se trouvait désarmé et à la merci du désespoir le plus complet… Quand arriva Mélissande, Il se reprit un peut plus, il arriva a lever les yeux vers elle, mais il n’arriva pas à se composer son masque habituellement impassible. Son regard frôlait le vide absolu.

J’en sais rien Mel, elle respire à peine, dès que j’essaie de lui changer sa position, son visage se crispe… Elle est forte, mais là…

Puis il vit la froide attitude de la jeune fille qu’il avait connue au sein de l’armée, elle analysa le sol à la recherche de traces. Décidément, les liens entres soldats avait cette force malgré les années et l’éloignement, Napo et Mel furent les premiers à voir l’homme dans toute sa faiblesse avant que Kyllie n’arrive.

A sa vue Golitor se fit plus résolu dans sa détresse, plus haineux aussi, à voir Kyllie perdre pied, il s’imagina le piètre spectacle qu’il devait donner. Il se redressa pour la laisser s’épancher sur sa sœur, lui apposant une main sur l’épaule, incapable de lui dire quoi que ce soit, aucune parole ne serait crédible, et malgré son imagination florissante, il n’avait pas la force de fausses paroles rassurantes. Il embrassa Ysa lui murmurant quelques douces paroles quand Mag le secoua fermement.


Mag, elle respire à peine, j’ai fait ce que j’ai pu, mais là, je suis obligé de m’en remettre à ton savoir… C’est ma femme, alors prends en soin, avec de l’aide, je peux la mettre sur son chargement, j’y ai fait de la place pour l’y déposé, mais dès que je la touche, elle souffre malgré son inconscience, c’est visible. Si tu sais comment procéder… Aide moi à soulager ysa de tout ça, et qu'elle rentre vers Compiègne, qu'elel n'aurai jamais du quitter, si j'avais pas été aussi stupide...

Dans l’attente des instructions de la femme de l’art, il s’était relevé et regardait Mel prendre des repères et analyser l’endroit, alors Goli devint pensif… n’avait-il pas… Aperçu quelqu’un… ?

Mel ?! Cherche… Par là… Il indiqua la route en direction de Compiègne. Un type, plutôt grand, je dirais, 6 pieds de haut… Seul… Je… Je crois que j’ai croisé un type, au loin, avant d’arriver… dois pas y avoir nombre de traces, peut être aussi celles de l’anguille, des très fines… Si tu peux voir ce que ça peut donner...

Devenant plus résolu, il alla empoigner son outil émoussé.
Jesrad a écrit:
Languille était maintenant en lieu sûr ; momentanément apaisé, il s’était rapidement endormi. Jesrad avait alors quitté la maison et « emprunté » un cheval aux écuries municipales. La bouche écumante, les naseaux vrombissants au passage de l’air violement expiré, la pauvre bête, encouragée par d’énergiques coups de talon, remontait au grand galop la route de Varennes. Mais cela n’allait pas encore assez vite au goût du cavalier. *C’est pas Dieu possible, il a fallu que j’tombe sur une carne.*

Après une course interminable, Jesrad distingua une charrette et des chevaux au bord du chemin. Arrivé à hauteur, il bondit de sa monture et s’engouffra dans les bois. A quelques pas de là, Ysa gisait, inconsciente. Tandis que Mag s’affairait auprès de la suppliciée, Napo et Melissande fouillaient les alentours. Malgré la colère qui monta en lui, Jesrad réussit à conserver son sang froid. Il chassa de son esprit les visages blêmes de Pépé et Kyllie et fit son possible pour oublier que le corps inanimé qui jonchait le sol était celui de son amie. Il décida qu’il devait prendre les choses en main, agir pour ne pas penser. Agir en connétable, pas en ami. Alors il desserra les mâchoires et s'écria :


Maître des lances Mélissande, si vous tombez sur une piste, tenez moi au courant. Et surtout ne laissez rien vous échapper. Messire Napo, évitez de brouiller les pistes, laissez faire la louve.

Puis il s’approcha de Mag :

Mag, besoin d’un coup de main ? Tu crois qu’elle est en état d’être transportée ?
napo76 a écrit:
Non mais pour qui il se prenait celui-là ? Premier mandat ducal et ça file des ordres ? Napo aussi avait été Connétable, et Loup aussi, tiens ! Il avait quitté le service alors que Crxman84 avait pris ses fonctions depuis quelques temps seulement. Nan mais. Faudrait qu'il révises ses classiques.

Le langrois ne dit rien, ça n'aurait servi qu'à faire monter la pression, mais il savait bien au fond de lui-même que les traces, il savait comment faire pour ne pas les brouiller, là.

Et puis d'abord, qui avait dit qu'il fouinait dans les fougères ? Il était à côté de son cheval, bien sage, tandis qu'il essayait de ne pas faire trop grand cas des larmes de Goli. La médecine était une chose trop importante pour être confiée à Napo, et puis de toute façon, il fallait une femme pour soigner une femme : Magdeleine s'en chargeait.
Il surveillait du coin de l'oeil Golitor qui semblait ne plus être lui-même, chose compréhensible après l'attentat dont sa fiancée avait été la victime. Il tâcha de ne pas trop d'éloigner du compiègnois...
Kyllie a écrit:
De l'agitation se faisait tout autour, pourtant Kyllie n'y prêta pas attention, c'est la main de Goli puis de Mag sur son épaule qui la fit se ressaisir, elle se recula pour laisser sa cousine soigner sa soeur.

Kyllie croisa le regard de pépé qui lui aussi ne savez que dire puis elle le vit s'éloigner...

Voyant Mag s'affairer à prendre soin d'Ysa et les autres personnes présente cherchant un quelconque indice du monstre qui avait osé touché à sa soeur, elle respira profondément, il lui fallait faire quelque chose, elle ne pouvait pas rester la à attendre et finit par réussit à parler.


Mag... puis-je faire quelque chose pour t'aider ?
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[1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Empty
MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeLun 2 Juin - 19:44

Magdeleine* a écrit:
Mag auscultait doucement Ysa, indifférente aux mouvements autour d’elle pour partir à la recherche de l’agresseur.
Ses gestes étaient légers, mais suffisamment précis pour qu’elle se fasse une première idée. Des contusions, des écorchures, des plaies, ça elle pourrait les soigner dans un lieu plus approprié, une fois Ysa transportée en un lieu plus approprié.
Mais elle craignait quelques fractures, et la position de l’épaule droite lui causait souci.

Elle fut tirée de sa réflexion par la voix de Jesrad.


Mag, besoin d’un coup de main ? Tu crois qu’elle est en état d’être transportée ?

Son épaule est luxée, il va falloir que je la remette en place avant. Une fois que ce sera fait, il faudra la déposer sur une planche, et l’y fixer solidement pour éviter les chocs du trajet. Caler sa tête aussi.
Je ne pourrai entreprendre un examen plus poussé qu’une fois qu’on l’aura ramenée à Compiègne.
Kyllie, oui je veux bien de ton aide. Tiens-la fermement pendant que je m’occupe de son épaule.
La jeune femme ajouta, dans une grimace Cela va lui faire mal, même dans l’état d’inconscience où elle est, mais il faut que ce soit fait maintenant.

Elle changea de position afin d’être plus efficacement installée por el geste qu’elle s’apprêtait à faire.
Le bras d’Ysa solidement tenu d’une main, la paume de l’autre main à hauteur de l’épaule, elle effectua alors une rapide traction tournante. Dans un craquement, les deux articulations se remirent en place à son soulagement.
Elle leva la tête et regarda autour d’elle.


On peut essayer de la déplacer maintenant. Mais tout en douceur…
Golitor a écrit:
Voyant Mag assumer un examen périphérique succin, elle s’attela sans tarder à l’épaule qui faisait tant souffrir Ysa. Goli savait que le moment serai douloureux, il anticipait déjà la douleur, serrant sa hache de toutes ses forces, les jointures étaient blanches, et le reste de son bras bandé… Puis il vit Mag enclencher son mouvement et un sinistre bruit articulaire se fit entendre, Pépé serra les dents de son mieux, obligé de fermer les yeux la souffrance qui figea un instant les traits d’Ysa le mirent à l’agonie…

Zamour…

Il se précipita auprès d’elle incapable de regarder Mag sans lui jeter un regard de reproche pour ce qu’elle était bien obligée de faire. Si ça n’avait pas été Mag, sûrement ne se serait-il pas contenter d’un regard mais d’un poing…

Il déposa un baiser sur le front d’Ysa puis se dirigea vers la carriole, muni de sa hache, tout en finesse il fit sortir deux planches latérales utiles seulement pour contenir les marchandises les plus hautes. Il avait utilisé le revers de la lame telle une massue pour faire lâcher les jointures de clous, vérifia qu’aucun ne dépassait. Puis tendit les planches à Jesrad.

Incapable de contenir la rage qui le berçait, il cherchait un exutoire pour calmer ses nerfs, attendant le moindre signe de la par de Mel. Bouger, et vite… Incapable de rester sur place il faisait les cents pas autour de la charrette tel un futur père en quête de nouvelles, à la déférence prêt que seul le sort de la mère était dan la balance, et qu’un heureux évènement ne pourrait en ressortir, à par réaliser combien elle lui manquait, combien il l’aimait, et combien il avait pu la blesser.

Il n’arrêtai pas de se porter aux côtés de Jesrad, Kyllie et Mag qui entreprenaient de placer Ysa sur les planche et la déposer sur son moyen de transport.


Attention, sa tête…
Là son bras, tu vas le lui bouger…
Mais regarde ce que tu fais…
Doucement…
Mais pas comme ça…


Pour lui, Ysa n’avait que trop souffert, et il voulait de la meilleure façon la placer en lieu sûr et la faire rejoindre Compiègne… Il devint tellement gênant, méconnaissable et exécrable qui les secouristes durent le virer de leur périphérie immédiate.
Kyllie a écrit:
Kyllie tena fermemant sa soeurette comme le lui demanda Mag, l'idée que cela aller lui faire mal la fit tresaillir, néanmoins cela n'était que pour le bien d'Ysa... Elle détourna la tête et fit une grimace en attendant les os de sa soeur craquer et fut soulagée que cela soit terminer. Kyllie aida ensuite pour transporter Ysa sur la planche que Goli avait été chercher, ce dernier étant sur les nerfs, ce qui était des plus compréhensible, empêcher le déplacement en douceur, Kyllie laissa Jesrad et Mag s'en charger et emmena Goli un peu à l'écart puis chercha son attention avant de lui paler./i]

Goli, laisse les s'occuper d'Ysa, il faut la ramener au plus vite à Compiègne afin que Mag puisse la soigner...
Ysa a écrit:
Elle ne rêvait pas, il était bien là à ses côtés, c'était bien sa voix, celle de celui qu'elle devait épouser ce jour ... ou plutôt aurait du ... ils avaient déjà traversé tant d'épreuves ensemble, ils pensaient qu'avec ce mariage cela en serait finit, qu'ils pourraient se tourner vers un avenir meilleur à 2 à 3 ...
Mais non, il n'en était rien, qu'avaient-ils fait pour mériter cela ? Pourquoi Aristote s'acharnait-il sur eux ainsi ? Tant de questions toujours sans réponse et sa tête qui la faisait affreusement souffrir ... arrêtez de réfléchir, tenter de s'apaiser ... respirer calmement, enfin tant que cela était possible du fait de cette douleur atroce qui lui élançait la poitrine à chaque inspiration.


D'autres voix ... certaines lui étaient inconnues, d'autres beaucoup plus familières mais impossible de se concentrer et de remettre un nom dessus ... sans doute sa famille, ils avaient du s'inquiéter pour elle et la rechercher ...

On lui prit le bras ... sensation plus que désagréable provenant de son épaule et ... d'un coup ... déchirure, brulure ...
Mais lachez moi !!! Pourquoi me faites vous encore plus souffrir ?? Laissez moi ... en paix, je n'en peux plus ... mais ils continuèrent, ils la soulevèrent ... son corps entier la faisait souffrir ... chaque soubresauts, secousses ... étaient insupportables, insoutenables ... Elles gémissaient, des larmes coulaient sur ses joues ... elles ne rêvaient plus que d'une chose, mourir ... pour que cette torture prenne fin.
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeLun 2 Juin - 19:44

Petitangelot a écrit:
[Détails donnés en accord avec la patronne. Si le méchant pas content, il peut venir me voir pour adapter.^^]


[Jeudi 15 mai – Sur la route de Varennes – Ysa inconsciente, Goli, Napo, Mélissande, Kyllie, Mag, Jesrad]

Le désarroi de Golitor encourageait la détermination de Mélissande. Pas le temps de se laisser abattre sur le sort de la fiancée... et espérer ne pas en avoir laissé de trop au malfrat pour disparaitre. La chevalier scrutait les alentours directs avant de lâcher son cheval et de s'éloigner un petit peu, faisant fi des discussions entre les autres, absorbée par ses recherches. Puis...

Golitor a écrit:
Mel ?! Cherche… Par là… Un type, plutôt grand, je dirais, 6 pieds de haut… Seul… Je… Je crois que j'ai croisé un type, au loin, avant d'arriver… dois pas y avoir nombre de traces, peut être aussi celles de l'anguille, des très fines… Si tu peux voir ce que ça peut donner...
Sombre, rageuse intérieurement, Mélissande se redresse, regarde Golitor puis dans la direction qu'il pointait du doigt. Elle s'éloigne un peu dans cette direction, les yeux rivés au sol. Contourner quelques buissons, analyser le tapis de feuilles piétinées,... elle était louve en chasse. L'emblême carnivore n'aurait pas reniflé plus chaque recoin pour un soupçon d'indice.
Puis derrière un arbuste, sensation étrange, humus plus largement piétiné. Accroupie, elle redresse la tête. A travers le feuillage de l'arbuste, elle voyait sans être vue l'attroupement. Tête qui se retrouve de l'autre coté: on apercevait la carriole d'Ysa qui patientait sur la bas-coté de la route vers Compiègne. Petite cache, petits pieds... le gamin était resté caché ici en découvrant le malfrat en pleine action!

Revenant vers l'attroupement, Mel s'apprêtait à prendre la parole pour faire part de ce qu'elle avait découvert lorsque Jesrad ne lui en laisse pas le temps et ordonne:


Jesrad a écrit:
Maître des lances Mélissande, si vous tombez sur une piste, tenez moi au courant. Et surtout ne laissez rien vous échapper. Messire Napo, ...
La louve hausse d'abord les sourcils de s'entendre appeler "Maitre de lances" alors qu'elle n'occupait pas encore officiellement ce poste malgré l'exil de ses supérieurs, puis elle fronce les sourcils d'entendre le "ne laissez rien vous échapper"... Un vrai carnassier, tel que le loup, cherche avec l'intuition et l'instinct. Il avance avec les tripes sans chercher à savoir s'il pourrait faire mieux puisqu'il ne doute pas.
Mais le sursaut de fierté de la guerrière se calme rapidement... Sans entendre la suite des paroles du connétable, les yeux froncés de la guerrière croisent sur le sol une seule série d'empreintes de pas beaucoup plus profondes et grandes qui s'éloignaient... Un adulte...
Du regard, elle suit à rebours les pas qui menaient vers un autre buisson. Elle fait quelques pas calmes, intrigués et toujours sombrement attentifs. Le fourré contourné, elle trouve une cape abandonnée sur le sol, au milieu de feuilles remuées. Pincement rageur au coeur. "Il" avait été là! De sa cachette, il pouvait tout voir sans être inquiété.

D'un pas franc est décidé, la cape en main, Mel revient vers le groupe, fixe le connétable encore debout près de Mag et lui jette la cape dans les bras tout en expliquant:


"Il" a filé en laissant sa signature!
Malgré l'acharnement dont il a fait preuve, il n'a pas pris le temps d'aller jusqu'au bout... Le gamin a dû le surprendre.
S'il avait voulu s'enfuir et disparaitre, il aurait gardé ceci.

Montre du doigt la cape en boule dans les bras du connétable.
Puisqu'il s'en est débarrassé, il doit avoir une apparence qui passe inaperçu et le rend sûr de lui.
Tout en rejoignant son cheval et remontant en selle...
Je n'ai pas trouvé de traces de pas qui s'éloignaient vers Varennes. Par contre, il y en a qui rejoignent la piste des bucherons.

Alors que Ysa est conduite sur le brancard de fortune, elle fait un signe de la tête à Napo et à Jesrad pour les inviter à remonter en selle. Même si elle prenait facilement l'initiative, Mel se comportait plus comme une meneuse de meute que comme un chef qui ordonne. Malgré son statut de soldat, elle ne portait contradictoirement aucune importance au statut de chacun: ils étaient traqueurs à la poursuite d'un gibier.
Puis un regard plus franc et sincère vers Golitor.


Presque certain qu'il est retourné sur Compiègne!
Et pour une traque, il nous faudra des chiens! Allons quérir sans tarder quelques bons chiens courants pour le pister! En nous laissant sa cape, il nous a facilité la tâche!
Nous enverrons de suite du secours pour venir à votre rencontre et porter Ysa où elle pourra être soignée!


Le grand cheval bai ressentait la nervosité excitée de sa cavalière. Il s'impatientait sur place sous la selle, se retenant de bondir en avant, les rennes tendues pour laisser le temps à qui voulait de remonter en selle pour retourner au grand galop sur Compiègne. Sur Ysa sur le brancard, un dernier regard accompagné d'une pensée assassine et muette: "Occupez vous d'elle... Nous, nous lui ferons payer!"
napo76 a écrit:
En fait, ça ne gênait pas Napo que Mélissande ait trouvé la piste. Il aurait certainement vexé tout ce beau monde en faisant montre de ses talents (sic). Na pour Jesrad.

Tandis qu'il montait à cheval, prêt à suivre la direction qu'indiquerait la soldat, il mettait en ordre ses pensées...
Si le malandrin était désormais habillé de façon habituelle, comment le retrouver ? Ysa n'était certainement pas en mesure de regarder de près le visage de chaque passant, pour peu que l'homme n'ait pas eu le visage masqué lors de l'agression.
Mélissande parlait de chiens... Oui, peut-être que.

Napo attendait que le connétable, ébahi de s'être fait chiper le commandement par la Louve, ne se remette de ses émotions. Ah ces jeunes, aucune endurance. 'Suffisait de revenir à la charge s'il y tenait au rôle de meneur. Napo l'avait lâché à son arrivé dans la forêt, car quelle importance ? La seule chose qui importait était de retrouver le brigand...
Le langrois se concentra et fronça les sourcils. Pas question de le laisse s'échapper.
Jesrad a écrit:
Mag prodigua quelques soins à sa cousine, et fut aidée par Kyllie pour une manipulation des plus délicates.

Napo, près de son cheval, s’était renfrogné – réaction prévisible – et Mélissande s’était mise sérieusement à l'œuvre. Ses efforts payèrent car elle revint quelques minutes plus tard avec une cape entre les mains.


… Puisqu'il s'en est débarrassé, il doit avoir une apparence qui passe inaperçu et le rend sûr de lui.

Elle remonta en selle.

Je n'ai pas trouvé de traces de pas qui s'éloignaient vers Varennes. Par contre, il y en a qui rejoignent la piste des bucherons.


Ainsi l’agresseur portait une cape, et celle-ci était munie d’une capuche. Jesrad espérait que cela n’avait pas empêché Languille de voir son visage, car si le malotru avait décidé de passer inaperçu, rien ne valait mieux que Compiègne et ses rues emplies de soldats étrangers.

Selon les instructions de Mag, sa cousine fut solidement calée sur les planches apportées par Goli. Puis le brancard improvisé commença sa lente progression vers la charrette. A chaque gémissement d’Ysa, les porteurs faisaient un arrêt, les regards se croisaient et Mag, imperturbable – en apparence – donnait l’ordre de continuer d’avancer. Enfin on installa Ysa à l’arrière de la charrette.

Mélissande lança un regard impatient à Napo et Jesrad qui enfourchèrent leurs chevaux. Avant de partir, il s’adressa une dernière fois à Goli :

Courage Goli ! Mag, Wittek et Kyllie vont t’aider à ramener Ysa. Nous partons sur les traces de l’agresseur. Je te promets qu’on va le retrouver.


Puis se tournant vers Melissandre :

Allez-y ! On vous suit.
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeLun 2 Juin - 19:45

benedetto a écrit:
[à l'auberge des milles murmure à compiègne]


Benedetto était toujours dans l'auberge, calme comme le sont tout les sadique qui viennent de se soulager. Oui il était soulagé, mais temporairement seulement, d'ici à peu de temps une nouvelle pulsion l'obligerait à retourner tuer une innocente. Cela il ne le contrôlait pas, et en cherchait d'ailleurs pas à le faire. Le plaisir était tellement intense, que Benedetto n'y voyait aucun mal à cela.


Là ce qu'il l'intéressé, c'était de regarder les gens, s'interroger sur les pensées des habitants.
Etaient-ils inquiets, recherchaient-ils le tueur?
En tout cas, Il voyait un village en ébullition mais personne ne s'occupait de lui. Pourtant, des étrangers ils étaient pas des masses à cette époque de l'année.

Reprenant sa "couverture" de bucheron, il se dit que le mieux était de retourner vers la forêt, ainsi il pourrait peut-être même savoir si la brune avait crevé ou pas.
Voire, ce qui serait encore plus vicieux, offrir son aide pour rechercher le meurtrier.
A cette idée, il se pourlécha les lèvres, et se décida à quitter l'auberge.

Après avoir payé l'aubergiste et en le remerciant, avec son fort accent italien, il attrapa sa hache et repris tranquillement la route de la foret en sifflant.
Golitor a écrit:
Pépé réalisait combien il lui était difficile de voir Ysa dans cet état, et pire encore, se rendait compte que son humeur s'en ressentait. Alors qu'il était des plus enragés face au mal qu'Ysa endurait, il la pensait perdue, ou en voix de l'être malgré un espoir des plus désespéré.

Il était à contempler son visage muré dans un masque de souffrance, quand il réalisa que des larmes ourlèrent ses yeux clos. Cela raviva le frêle flamme de son espoir, car pour lui cela signifiait qu'elle ressentait la douleur, et que donc sa conscience, n'était pas si éloignée qu'il ne le craignait. Il assista Mag et Kyllie à installer Ysa dans la carriole. Il vint prendre place aux côtés d'Ysa, il avait pris la résolution de rester à ses côtés, car tant qu'elle pourrai ressentir de la douleur, sans doute sentirait elle aussi sa présence et ces paroles réconfortantes.

Ainsi il laissa le groupe composé de Mel, Napo et Jesrad filer au devant.

Tachez de retrouver ce gibier de potence au plus vite...

Bien vite le groupe souleva la poussière et au loin leurs silhouettes ne devinrent guère identifiable avant de disparaître derrière la colline suivante.

Kyllie pris la direction du convois, Pépé lui enjoignait d'être la plus délicate possible.


C'est ta soeur... prends en aussi soin...

Gêné par ses recommandations, il ne pouvait s'empêcher de les prononcer, il savait bien que Kyllie tant géniale elle était n'aurai pu en faire autrement. A l'arrière, Mag d'un côté et lui de l'autre, tout deux prenaient soin du confort d'Ysa tandis que les bêtes se mirent en route, à un pas des plus mesurés.

Pépé gardait constamment la main d'Ysa au creux de la sienne et lui chuchotait milles mots tendres et rassurants, lui contant leurs projets accomplis et ceux encore à espérer, ceux à achever...

De temps à autres, il osait lever les yeux jusqu'à Mag. Soudain pris de remords quand à son comportement précédant, il lui adressa un timide
"merci" ne sachant trop quoi ajouter qui n'aurai fait que l'embarrasser davantage.

Ne prettant plus attention à la route, il se contentait d'ajuster les vêtements soutenant la tête d'Ysa, pour que les bosses impossibles à éviter ne la fassent pas trop souffrir.


Courageti coeur, nous rentrons,, nous seront bientôt à la maison.
Magdeleine* a écrit:
Chaque pas, chaque mouvement du brancard improvisé tirait des gémissements à Ysa inconsciente. Mag tachait de n’en rien laisser paraître, mais son cœur était soulevé à chaque signe de réaction de sa cousine. Cependant il fallait la ramener à Compiègne, elle ne pouvait être soignée à cet endroit.

Les blessures étaient graves, elle le savait, elle en avait déjà vues d’autres. Dans d’autres circonstances. La guerre.
Mais là, Mag s’interrogeait sur les motivations de l’agresseur. La charrette d’Ysa était là, visiblement toujours pleine de ce qu’elle ramenait, le vol n’était donc pas le motif. A moins que l’arrivée de Languille n’ait empêché le brigand de poursuivre son forfait plus avant ?
Alors ? Violence gratuite ? Quel être pouvait être suffisamment inhumain pour causer pareilles souffrances ?

Mélissande et Jesrad avaient pris les choses en main et repartaient déjà avec Napo en direction de Compiègne chercher des chiens. Le bandit avait commis une erreur, laisser une trace de son passage. Non, deux erreurs en fait, la première ayant été de s’attaquer à Ysa.

Mag bouillait intérieurement, elle aurait elle aussi voulu participer à la traque. Désir de vengeance, différent de celui qu’elle avait ressenti lors des attaques artésiennes, mais tout aussi vivace.
Mais la priorité était de soigner Ysa, et ses connaissances en médecine faisaient qu’elle seule pouvait le faire.

Elle grimpa dans la charrette et s’installa du mieux qu’elle put aux côtés de sa cousine. Elle pourrait profiter du transport, qui devrait se faire à marche lente pour éviter autant que faire se peu tout inconfort supplémentaire à la blessée, pour continuer les soins.
Elle regarda Goli et Kyllie qui seraient du convoi. Elle allait demander à Goli de la rejoindre sur la charrette mais il la devança. Nul besoin de parler, chacun savait où était sa place.


Bon, on y va, mais doucement et en évitant si possible les cahots de la route.

Regard en avant, vers Compiègne, poussière soulevée par les sabots des cavaliers qui les précédaient.
Puis regard qui revient vers Ysa, tête qui se penche et lèvres près de son oreille qui murmurent des mots d’encouragement

Tiens bon ma belle, tu le dois. Pour Goli, pour nous, pour tous ceux qui t’aiment…

Relevant la tête, son regard croisa celui de Goli tandis que les lèvres de ce dernier articulaient un timide merci. Elle secoua la tête, nul besoin de remerciement. Elle pouvait sans peine imaginer ce qu’il ressentait, elle se souvenait de ce qu’elle avait enduré lorsque son époux avait été ramené du champ de bataille aux pieds des murailles de Compiègne.

Elle ouvrit sa besace posée à ses côtés, et e sortit une petite fiole. Il ne serait pas aisé d’en faire avaler le contenu à Ysa, mais il fallait essayer. Mélange d’essence de camomille et d’écorce de saule réduite en poudre, cela permettrait au moins à Ysa d’évacuer la douleur. Elle en glissa avec délicatesse le goulot entre les lèvres de la blessée, et fit couler quelques gouttes dans sa gorge.
Puis elle sortit un pot contenant un baume à base d’arnica. Au moins, et malgré l’incommodité de sa position, elle pourrait apaiser les contusions.
Grimace à chaque fois qu’un cahot sur la route l’obligeait à suspendre son geste de peur de faire encore plus mal à Ysa.
Puis se dire que Compiègne est encore loin. Trop loin…
Kyllie a écrit:
Revenant vers le convois et aidant à mettre sa soeur dans la cariole, Kyllie reçu des recommandations de Goli, elle ne pouvait pas lui en vouloir le comprenant et redoubla d'attention envers Ysa. Elle vit s'éloigner le groupe partie sur les traces du monstre qui avait osé s'en prendre à sa soeur pendant que Goli et Mag s'intallèrent près d'Ysa. Elle alla au devant de la cariole comme le lui demandé sa cousine et fit avancer l'ânesse prenant soin d'aller le plus doucement possible, à chaque cahot croisant leur chemin, elle pesta contre la mule, colère qui au fond était contre ce bandit mais qu'elle réprima car seule l'état actuelle de sa soeurette compté. Kyllie se concentra sur la route afin d'éviter les cahots dirigeant l'ânesse vers Compiègne...
Petitangelot a écrit:
[Jeudi 15 mai – Sur la route de Varennes – Ysa inconsciente, Goli, Napo, Mélissande, Kyllie, Mag, Jesrad]

Napo et Jesrad monte en selle rapidement. Quelques mots rapidement échangés alors que les chevaux s'agitent.

Jesrad a écrit:
Allez-y ! On vous suit.
Golitor a écrit:
Tachez de retrouver ce gibier de potence au plus vite...
A l'instar du ton rageur de Golitor, la louve lui adresse un regard noir et déterminé, acquiesçant à son injection d'un signe de la tête.
Puis les mains relâchent les rennes, les jambes encouragent les chevaux à filer à toute allure. Des gerbes de feuilles et de cailloux s'envolent. Les trois cavaliers filent vers Compiègne.
La cape du vilain précieusement emportée dans les fonte de la selle, les yeux de la chevalier s'éclairait d'une bien étrange lueur argentée... celle du loup prédateur qui, dents acérées, partait à la chasse.


[Même jour– Sur la route de Varennes, revenant vers Compiègne – Napo, Mélissande, Jesrad]


Alors que le groupe de cavaliers galopaient à vive allure, Mel se retourne légèrement vers l'arrière. Ne pas perdre de temps, déjà réfléchir à la suite. Elle appostrophe d'une voix forte pour se faire entendre.

Il faut rapidement trouver des chiens pour repartir de la piste des bucherons, avant que le temps n'efface les traces! Vous connaissez un gars du village qui a des chiens courants qui connaissent la traque?

Elle continue...

Il faudra aussi prévenir ceux qui sont restés à l'église... en envoyer certains à la rencontre de Golitor et des autres pour aider à ramener et soigner Ysa. Il faut qu'on parle plus de l'attaque d'Ysa que de la traque du brigand! S'il est dans le coin, il faudra être plus rusé que lui pour le trouver! Rassembler un ou deux gars de plus pour partir avec nous, pas plus!

Le ton de voix était déterminé mais pas catégorique. Elle conseillait plus qu'elle ordonnait, mais de par son expérience elle n'aurait pas agit autrement.
L'allure des chevaux ne mollissait pas. Même s'ils croisaient des personnes dans les bois, les cavaliers avaient trop peu d'indice que pour en soupçonner une seule. Il fallait donc rapidement rejoindre la ville. En plus du début de traque des villageois pourraient être envoyé à chaque poste de garde aux entrées de la ville pour filtrer les allées et venues de chacun.


Dernière édition par Mélissande le Sam 7 Juin - 17:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeLun 2 Juin - 20:23

--Kyllie a écrit:
Revenant vers le convoi et aidant à mettre sa soeur dans la carriole, Kyllie reçu des recommandations de Goli, elle ne pouvait pas lui en vouloir le comprenant et redoubla d'attention envers Ysa.
Elle vit s'éloigner le groupe partie sur les traces du monstre qui avait osé s'en prendre à sa soeur pendant que Goli et Mag s'intallèrent près d'Ysa. Elle alla au devant de la carriole comme le lui demandait sa cousine et fit avancer l'ânesse prenant soin d'aller le plus doucement possible, à chaque cahot croisant leur chemin, elle pesta contre la mule, colère qui au fond était contre ce bandit mais qu'elle réprima car seule l'état actuelle de sa soeurette compté. Kyllie se concentra sur la route afin d'éviter les cahots, dirigeant l'ânesse vers Compiègne...
Jesrad a écrit:
[hrp]Sur la route de Varennes, revenant vers Compiègne – Napo, Mélissande, Jesrad[/hrp]

Mélissande s’élança au galop, suivie de près par Napo et Jesrad. La charrette transportant Ysa se trouvait loin derrière quand la louve parla d’une voix forte :

Il faut rapidement trouver des chiens pour repartir de la piste des bucherons, avant que le temps n'efface les traces! Vous connaissez un gars du village qui a des chiens courants qui connaissent la traque?


Il faudra aussi prévenir ceux qui sont restés à l'église... en envoyer certains à la rencontre de Golitor et des autres pour aider à ramener et soigner Ysa. Il faut qu'on parle plus de l'attaque d'Ysa que de la traque du brigand! S'il est dans le coin, il faudra être plus rusé que lui pour le trouver! Rassembler un ou deux gars de plus pour partir avec nous, pas plus!



Jesrad poussa un peu plus sa monture pour revenir à hauteur de Mélissande.


A priori, je ne connais personne qui possède des chiens courants … à moins que … Mélissande, dès que nous arrivons à Compiègne, présentez-vous aux écuries à l’extérieur de la ville, il me semble que la garde y a un chenil bien fourni. Essayez aussi de débaucher quelques gardes pour nous assister durant la traque …

Napo et moi entrerons en ville, nous trouverons du monde pour aider Ysa. Ensuite nous vous rejoignons.

Jesrad se retourna vers Napo pour vérifier que celui-ci avait entendu la conversation. Enfin, les portes de la ville apparurent devant les cavaliers.
Napo76 a écrit:
Les trois poursuivants cavalaient dur pour retourner à Compiègne, le vent soufflait aux oreilles de Napo qui tenait le coup ; l'entrainement du temps des loups commençait à revenir. Melissande lança quelques paroles, mais la course effrenée empêchait Napo de correctement entendre. Il força quelque peu le cheval pour se rapprocher de la cavalière et entendre les dernières paroles de Mélissande et celles de Jesrad, plus rapide que lui.

"Trouver du monde dans la ville". Vue la foule présente dans l'église et le peu de volontaires qui étaient sortis du rang, on pouvait toujours y compter mais enfin. La garde aurait été une idée plus judicieuse pour traquer le brigand... Mais où pouvait-il se cacher ? Les bois, Compiègne, un coin sombre de la ville, autant d'endroits où l'on pouvait facilement se faire oublier.

Alors que Napo ajoutait son grain de sel pour lui-même, voilà que la petite troupe arrivait à Compiègne. A la porte de la ville, la demoiselle qui avait souri à Napo tout à l'heure les attendait.

Ralentissant, au moins pour ne pas l'écraser, Napo entendit la fille s'adresser à Mélissande. Sans doute celle-ci s'arrêterait-elle mais ils n'avaient plus beaucoup de temps devant eux. Il poursuivit sur sa lancée, faisant signe à Jesrad de le suivre tout en lançant à la louve :


"On se retrouve ici ! "Certes, c'était vague, mais le temps pressait.

Premier objectif : l'église. Au programme, relater les faits et réclamer des volontaires. "Deux gars, pas plus" avait dit la louve. Pourquoi, aucune idée mais elle savait certainement mieux son affaire que Napo.
Jesrad a écrit:
Une cavalière vint à la rencontre de la louve et de ses compagnons. Napo continua sur sa lancée :

On se retrouve ici !

Il avait raison de se presser, mais l'aide de la jeune femme pourrait s'avérer utile. Aussi Jesrad s'arrêta à sa hauteur. Elle posa une question à laquelle il répondit un peu sèchement ; pris par le temps et l'énervement, il avait oublié que la réponse pouvait choquer.

Les nouvelles sont mauvaises, très mauvaises. Ysa a été agressée, elle est gravement blessée.

Se rendant finalement compte de sa dureté, il reprit d'un ton plus calme :


Mag et Goli se sont occupés d'elle ... ils la ramènent aussi vite que possible. Dès que nous aurons trouver des hommes et des chiens, Mélissande, Napo et moi allons repartir pour traquer le brigand tant que la piste est fraîche.

Jesrad s'assura que la jeune femme pouvait s'acquitter de la tâche qu'il allait lui confier :

Ecoutez-moi ! ... Il faudrait préparer le retour d'Ysa. Débrouillez-vous pour faire ouvrir sa maison ou trouver un endroit pour l'accueillir ... une chambre aérée, un lit, de l'eau et des linges propres. Vous pouvez faire ça ?

Puis il se retourna vers Mélissande :


Allons voir aux écuries si nous trouvons des mâtins capables.
--Magdeleine. a écrit:
[ Sur la route de Varennes – Dans la carriole, Ysa inconsciente, Goli, Kyllie, Mag]


Finalement, et malgré la position pour le moins inconfortable, Mag avait pu continuer à donner des soins à Ysa.
Oindre ses blessures de baume à l’arnica, déposer un cataplasme sur les plaies ensanglantées et les bander.
La potion contre la douleur semblait avoir fait son effet, les gémissements d’Ysa lui semblaient moins nombreux.

Ou alors, c’était parce qu’elle faisait comme à chaque fois qu’elle devait porter ses soins, elle se fermait à tout ce qui n’était pas l’acte, pour ne pas laisser la compassion et l’empathie l’envahir.
C’était le seul moyen qu’elle avait trouvé pour se concentrer pleinement sur sa tâche, dans ses moments là, elle devenait telle une machine et laissait ses sentiments de côté.

Après un long moment à examiner, enduire, panser, elle redressa le haut de son corps, restant toujours agenouillée aux côtés d’Ysa. Grimace et étirement du dos qui la faisait souffrir, puis elle repoussa une mèche de cheveux d’Ysa qui lui tombait sur le front. Regard à Goli, qui se veut rassurant..


Elle est forte, elle va s’en sortir…

Puis une boule au fond du ventre, la rage qui monte. Sentiment qui revient, le même qu’elle avait ressenti lorsqu’on lui avait ramené le corps inanimé de son époux, au matin de l’embuscade artésienne qui avait failli lui coûter la vie. Violence de la rage, envie de vengeance…

Au loin, les murailles de Compiègne apparaissaient à leur vue, décision prise.


Goli, il faut ramener Ysa chez elle, elle doit être dans un environnement familier.
J’ai fait tout ce que je pouvais, il faudra que quelqu’un reste à ses côtés pour lui donner de quoi soulager sa douleur, mais…
Hésitation, puis elle reprit, la voix déterminée Je ne serai plus utile auprès d’elle, je donnerai des consignes, mais je veux rejoindre ceux qui vont partir à la rechercher de ce scélérat. La voix se fait alors presque timide Tu me comprends, n’est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeLun 24 Nov - 13:52

--Benedetto a écrit:
dans la foret de Compiègne

Toujours allant d'un bon pas, la hache sur le dos, le tueur arriva dans la foret. Il repéra un arbre assez haut et y grimpa fort lestement. Arrivé quasi à la cime, il regarda les alentours essayant de repérer ses poursuivants.
Ne voyant rien, il se laissa redescendre en bas et continua son chemin, mais il n'erra pas au hasard, il allait droit vers le lieu de l'attaque.

Pour le moment, la forêt semblait vide tellement le silence se faisait présent, même les oiseaux avaient cessé de chanter .. le silence en était presque angoissant. Mais pour ressentir ce sentiment, il fallait avoir les nerfs moins solide que Benedetto.

Après avoir marché un long moment, il lui sembla entendre un hennissement de cheval ..... était-ce un promeneur ou bien ses poursuivants?

Benedetto fonça dans un buisson afin de voir sans être vu.
Napo76 a écrit:
Et voilà que l'autre n'en faisait qu'à sa tête ; ah ces jeunes...

A tout les coups la jeunotte voudrait aussi faire partie de l'expédition, restait à informer la populace des évènements, et le mieux pour cela était encore l'église : si elle avait été désertée, il y aurait en tout cas le tocsin à sonner.

Les fers du cheval frottèrent contre le pavé ; Napo sauta de selle et partit en grandes enjambées - c'est ça d'avoir de longues gambettes - vers le portail. Il entra.
--Golitor a écrit:
Les soins de Mag étaient méthodiques, emprunts d’un savoir faire, et d’une expérience trop cruellement acquise. A la voir procéder à la façon d’un automate Goli se rendit compte que seule l’enveloppe charnelle étaient aux soins de l’expertise de son amie et médicastre. Un tel détachement le laissait pantois et rêveur. Lui de son côté que pouvait-il donc faire pour le soin de son âme ? La prière, la prière encore et toujours. Mais pour cela certain qu’Aristote resterait sourd à ses attentes.

Les sermons de Tiercelet lui revinrent à l’esprit. Un Dieu d’amour certes, mais qui avait fait le choix douloureux et difficile à entendre de laisser les hommes entièrement libre, tous, quels qu’ils soient. Son Dieu n’était pas un distributeur de bons points ou à intervenir à qui méritait le plus, cruel, mais tellement vrai. En revanche il saura reconnaître les siens le jour venu de l’ultime jugement. Mais alors bien peu de témoins pour se rendre compte de qui était vraiment bon, qui pouvait seulement penser l’être assez au demeurant.

Pépé tachait toujours de paraître sur de lui et solide, mais cette fois, c’en était bien trop. Il ne saurait réconforter sa douce dans son état actuel. Il essaierai quand même, mais quelle efficacité escompter ?... Grand mystère…

Mag tacha de le rassuré, ou se rassurer elle-même. Il leva les yeux et acquiesça d’un signe de tête. Mais qu’en savait-elle finalement. Ysa pouvait paraître si forte extérieurement, mais entre eux, elle était toute autre, s’était livrée telle qu’elle était, l’âme à nue, et il l’avait aimé comme jamais. Elle était si fragile, si délicate. Combien de fois, combien de nuit à la rassurer sur elle et ce qu’elle entreprenait, pour elle, pour la ville, ou pour eux deux.

Sacré nom d’Aristote qu’il en avait usé des mots, au point d’en perdre leur sens, au point de ne plus signifier autre chose que sa présence après d’elle, encore, toujours, éternellement. Mais cette fois qu’entendrait-elle a ses suppliques, de promesses, de rêves et de souhaits tous plus utopiques désormais des belles fables de jolies histoires ne valant que l’encre et le vélin pour les transportés face à cette douloureuse réalité.

Il tenait toujours la main fraîche et blanche de son Ysadorée dans la sienne, contact ténu, mais réel, si cela seulement pouvait suffire à ce qu’elle revienne… Quel espoir cultiver… Mag a nouveau s’adressa à lui, malgré la profondeur dans la quelle le désespoir l’embourbait il répondit.


Oui Mag, je te comprends, ne t’en fais pas, ne t’en fais plus. Tu as déjà beaucoup fait, m… Merci. Je vais rester à ses côtés, explique moi les petites choses auxquelles je dois veiller. Je ferai diligence…

Tandis que déjà elle rassemblait ses affaires et brûlait de courir la piste Goli lui posa une douloureuse question

Mag… Une fois trouvé, ce type me rendra-t-il la femme que j’aime ? Une fois la colère passée, la peine s’effacera-t-elle, les regrets seront ils moins vifs… est-ce que ça me rendra plus présent pour elle quand elle en a le plus besoin… Mag… Tu peux me dire où ça mène tout ça… Au bout, il en ressortira quoi de bon ? Mag, la seule chose utile, c’est qu’il ne recommence pas, c’est pas la vengeance… C’est de protéger les autres…
Petitangelot a écrit:
[Sur la route de Varennes, revenant vers Compiègne – Napo, Mélissande, Jesrad]

Jesrad propose de s'arrêter aux écuries à l'extérieur de la ville où il semble savoir qu'ils y trouveraient des chiens. Tant mieux... ce serait plus discret que de rentrer en ville en trombes.

Alors qu'ils approchaient de l'entrée de la ville et que Mélissande s'apprêtait à laisser Napo et Jesrad se rendre en ville pour prévenir qui de droit...


Rox* a écrit:
Mélissande....Mélissaaaande....
... Constance les interpelle et le groupe de trois cavaliers ralentit un instant avant que Napo ne fonce droit en ville et que Jesrad ne trace le portrait de la situation, certes brièvement et plutôt sèchement, mais la concision et l'efficacité du résumé n'était pas pour déplaire à la louve.
Mel laisse le connétable s'organiser avec Constance sans vraiment prêter attention à ce qu'il dit, es yeux et l'attention de la louve cherchant déjà dans le coin la trace de ces chiens dont ils avaient besoin. La petite soeur allait s'occuper de l'accueil de la blessée, tant mieux... la louve dans ce genre de situation semblait plonger dans un mutisme prédateur impressionnant, laissant sur le coté tout comportement social même de base. Le baiser qu'elle donne sur le front de Constance sonne plus l'encouragement au départ que la tendresse même s'il était spontané et sincère.


Jesrad a écrit:
Allons voir aux écuries si nous trouvons des mâtins capables.
Déjà la chevalier saute en bas de sa monture et s'avance vers 'écurie pour la contourner et essayer de trouver le fameux chenil.

Hey!? Y a quelqu'un? appelle-t-elle d'un ton sec et pressé, espérant voir arriver un grade.
Choron a écrit:
La rumeur publique se répandait, telle un feu de broussaille, Ysa, après s’être faite attaquée par la pire race de malandrin que notre sol puisse porté, était enfin chez elle afin de recevoir les soins nécessaires à son rétablissement. Je ne l’avais point vu, seule la vox populi colportant les pires nouvelles sur son état de santé ne pouvait que faire qu’il fallait que j’agisse, il fallait retrouver ce suppôt de Satan.

N’étant pas médecin, je ne serais d’aucune utilité au chevet de la suppliciée, par contre, partir en forêt avec Hauguenard, mon fidèle compagnon qui n’est pas une cagne, habitué à en découdre avec les loups et les mécréants matois prêt à s’en prendre à notre troupeau de brebis paissant au frais sous les grands chênes et ifs de la forêt. Cela ne sera pas facile dans tout ce margouillis et par où commencer par la Route de l’Affut , la Plaine du Haut- Palesne, Malassise, tant pis j’y vais…


-Allez mon chien !!!
-En route !!


Choron ,en traversant la cité de Compiègne, toujours par la vox populi, reçut quelques renseignements après son passage à " La taverne des milles murmures". Un étranger bizarre y avait fait halte,un homme à fort accent italien, vêtu tel un bucheron avait été aperçu en ville,un assassin revenait toujours pour connaitre la fin de son méfait... Serait-ce notre malandrin...

Il était là non loin, mais si loin malgré tout, retrouver un homme si l'on pouvait qualifier cet être comme étant un homme, sans avoir de description légitime de l'individu s'était comme rechercher une aiguille dans une botte de fourrage...

Choron et son chien prirent enfin la route de la forêt....
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeLun 24 Nov - 13:54

Napo76 a écrit:
Rah, les pétochards !

Napo avait une de ces qualités qui était que ses actions, et même ses paroles ne dépassaient que très rarement ses pensées. Ca avait l'avantage qu'on le voyait en général calme alors qu'il pouvait être furax en son for intérieur.

Là, par exemple, il était réellement hors de lui, excédé de voir tous ces bons paroissiens, gras et gros, rester peureusement dans l'église. Eh bien cette fameuse qualité laissait tout de même grandement paraître sa colère : Tant pis, il allait falloir privilégier la qualité à la quantité. Et puis, leur avoir hurlé dessus qu'ils préféraient apparemment brûler des cierges plutôt que de traquer un méchant-brandit-très-dangereux-qui-arpente-Compiègne-ou-ses-alentours n'était vraisemblablement pas très diplomatique. Mais après tout, la diplomatie, au point où on en était, hein...

Bon, retrouver les autres, aux écuries sans doute... En selle.
Jesrad a écrit:
[hrp]Rox a écrit :
[A Compiègne..][/hrp]
Constance croisa deux enfants dans les ruelles de Compiègne.
Elle demanda à l'un deux si il connaissait la maison de dame Ysa.
Par chance, il pouvait lui indiquer sa demeure...9 avenue de Champagne.
Elle demanda, à l'autre enfant , d'aller à l'église prévenir le maximum de monde et de trouver un médecin...


Fait vite canailloux, et tu aura dix écus...que le médecin viene au plus vite chez dame Ysa...

Constance accompagnée de la petite fille, galopa en dirrection du 9 avenue de Champagne....

[hrp]Aux écuries, Mélissande, Jesrad[/hrp]


Constante s’en fut ardiment, encouragé par un baiser de sa sœur, accomplir la tâche que Jesrad lui avait confiée. La louve n’avait pas perdu de vue leur objectif, une fois dans l’enceinte des écuries, elle mit rapidement pied à terre et héla un hypothétique garde.

Allez donc voir vers ces bâtiments, je vais aller par là-bas.
Petitangelot a écrit:
[rp][Aux écuries de Compiègne – Mélissande et Jesrad]

Jesrad a écrit:
Allez donc voir vers ces bâtiments, je vais aller par là-bas.
Un signe de la tête pour acquiescer. Chacun prend une direction différente et contourne le bâtiment. La louve avance calmement, entrainant sa monture tenue par la bride derrière elle. Le calme relatif de l'endroit ne plaisait pas du tout à la guerrière. Un établissement comme celui-ci reprenant probablement montures utiles autant qu'importantes n'était pas suffisamment gardé visiblement.
Passant le coin de l'aile droite, la chevalier entend un peu plus loin le sons de certaines voix, vociférant ou riant. Regard froncé, attention tendue dans la direction des bruits, elle abandonne son cheval sur place pour avancer plus discrètement vers la porte de la façade, une main sur la poignée de la
Miséricorde. Une oreille attentive, une fois au plus prêt puis se redresse d'un coup, le regard déçu voir agacé, un coup de pied dans la porte pour l'ouvrir franc battant... et découvrir trois gaillards (deux gardes et le palefrenier) en train de parié sur les résultats d'un jeu de dés, accompagnant leurs rires et leurs lancés de grandes gorgées de bière. La pièce empestait le renfermé, l'alcool croupis et la sueur. Visiblement cela faisait longtemps qu'un responsable n'était plus venu secouer ces lourdauds!
D'un ton sec voir ordonnant...


Il nous faut vos chiens et un meneur!

Elle ne laissait même pas le choix du refus et pointe du doigt celui quil lui semblait être le plus capable.

Toi! Montre-moi où ils sont!

Elle ressort de suite de la pièce, reprend son cheval et suit le gaillard qui même ronchonnant et râlant d'interrompre une bonne partie, n'osait pas contredire. En avançant, la louve aperçoit Jesrad qui apparaissait par l'autre coté du bâtiment. Montrant du doigt la direction suivie par le garde et d'où on entendait maintenant quelques aboiement, elle l'appelle.

Par ici![/rp]
Jesrad a écrit:
Siffloteau pied le chiensiffloteviens ici … oh oui il est beau le toutou.

Non mais vous croyez vraiment que c’est de cette façon que Jesrad va rassembler des chiens en prévision d’une traque. Non ! Ça se serait plutôt passé comme ça :

Jesrad longea rapidement quelques bâtiments sans trouver un seul os à ronger. Il n’y avait vraiment pas un chat, ou pluto (plutôt) pas un chien. Le sang commençait à bouillir dans ses veines, il n’y a rien de pire que se sentir impuissant (c’est pas ce que vous croyez), de perdre du temps pour des peccadilles, de courir après des tire-au-flanc alors qu’une bête sanguinaire se promène tranquillement dans les environs. C’est seulement après avoir enfoncé quelques portes qu’il trouva l’homme providentiel ; Jesrad bondit dans la pièce comme un chien dans un jeu de quilles :

L’piqueux ! Enfin j’te trouve. Laisse cette gueuse tranquille et rassemble ta meute, on part en chasse.

L'un était bien décidé à finir ce qu'il avait commencé et l'autre pressé de traquer le psychopathe. Ils se regardèrent en chien de faïence, mais le piqueux finit par craquer et se ramena vite fait, soumis, la queue entre les jambes. *Non mais sans blague c'est qui le mâle dominant ici.*

Sauf que tout ça, c’est de la fiction, c’est ce qui serait arrivé si … Mais Jesrad n’avait trouvé rien ni personne. A part peut-être un clébard tout miteux, qui se tenait debout Dieu sait comment, le genre increvable qu’on a envie de baptiser "I will survive".

Fort heureusement la louve avait eu plus de flair (trop facile) que lui et avait mis la patte sur un garde … ou un palefrenier … ou ... un type quoi.

Par ici!

Trop content de ne plus avoir à jouer au chien et à la souris avec les gardes, il courut comme un dé … ratier pour rejoindre Mélissande.
--Constance a écrit:
[Devant la maison d'Ysa...]

Une petite fillette avait conduit Constance à la maison d'Ysa . Elle descendit de son cheval et essaya d'ouvrir la porte... bien entendu, celle-ci était fermée. inspecta donc ensuite les fenêtre, toutes fermées elles aussi.
Constance fit descendre la fellette de sa jument, remonta dessus et plaça le postérieur de sa jument face à la porte.

Elle fit exécuter une ruade à sa jument. La force des jambes de sa jument fit éclater la porte ce qui permit à Constance de pénétrer dans la maison en compagnie de la fillette et lui dit :


Très bien choupinette,...nous devons trouver du linge propre, allumer un feux, faire bouillir de l'eau et préparer un lit pour accueillir dame Ysa...aides moi, vite...
Petitangelot a écrit:
[rp][Aux écuries de Compiègne – Mélissande, Jesrad et un garde]

Rejoints par Jesrad, le petit groupe s'avance vers une annexe de la grange d'où on entendait quelques reniflements et grattements. A leur approche, des aboiements se font entendre accueillant l'arrivée du garde.
Une fois la petite porte poussée et le groupe entré, Mélissande et Jesrad découvrent l'intérieur de l'annexe où de petites loges à parois solides avaient été aménagées pour isoler chaque chien. Les canidés, ainsi isolés presque dans le noir, passaient leur truffe à travers les barreaux, aboyant bruyamment, visiblement peu amicaux.

La
Lune fronce les sourcils et s'approche d'une des barrières derrière laquelle un chien massif grognait méchamment sans aboyer. Probablement le chef de meute, plus observateur et à la rage plus contenue mais prête à s'exprimer.
Yeux noisette qui plongent dans ceux du chien... un instant d'immobilité puis une main qui se tend doucement mais sans hésitation en direction de la truffe alors que l'animal semble plutôt prêt à mordre qu'à se laisser approcher. La réponse à l'initiative ne se fait guère plus attendre: l'animal rageur bondit contre la paroi, la faisant osciller, aboyant d'énervement, claquant des dents dans le vide à qq centimètres à peine des doigts de la chevalier.
S'attendant à la réaction, elle ne laisse pas le temps de deux jappements à l'animal... elle ferme le poing et donne un coup descendant, sec et net sur le museau du chien. De surprise, il couine un moment puis adresse un regard étonné et plus intrigué vers la
Lune. Nouveau regard franc de la jeune femme dans celui de l'animal... le chien semble calme. Elle tend la main et lui touche la truffe sans crainte, le molosse lui léchant maintenant les doigts avec ferveur.

Mélissande tourne alors la tête vers le garde et lui reproche d'un ton sec.


Ce sont de bons chiens! Mais vous devriez les nourrir et les sortir plus si vous voulez qu'ils soient capables d'obéir et de courir après un gibier! Préparez-les, nous partons à la traque!

Les autres chiens s'étaient également calmés, suivant le comportement du chef de meute assagi.
Un regard plus neutre vers Jesrad pour voir s'il avait quelque chose à rajouter... puis elle ouvre sans plus d'attention la porte à coté d'elle laissant le chien qu'elle venait d'approcher sortir. Étonnamment celui-ci n'avait plus aucun comportement agressif envers les trois humains et suit avec discipline la chevalier qui ressortait et rejoignait son cheval. Le garde sort peu de temps après avec quatre laisses en main, tenant les quatre autres chiens en groupe, manquant de trébucher à plusieurs reprises entrainé vers l'avant par les animaux bien trop pressés de voir enfin l'air libre!
[/rp]
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeLun 24 Nov - 13:55

Golitor a écrit:
Que la route peut sembler longue quand on a que l’amour à offrir en réconfort. Pépé ne pipait mot se contentant de couver des yeux sa belle. Kyllie dirigeait le convois pour ne pas à porter ses attentions auprès de sa sœur, et cesser de se morfondre sans solution à l’horizon.

Mag quand à elle était toute autre… Chahutée de droite à gauche par l’allure du convois, elle semblait ne pas supporter ces à coups et son teint devint pâle, visiblement en proie à une lutte de chaque instant pour ne pas porter à la connaissance de son entourage son repas précédant.

Pépé resta silencieux guettant les derniers virages à l’approche des portes de la ville et en finir avec ce trajet qui décidément semblait interminable. Il espérait que le groupe parti au devant aurai réussit à réunir els forces nécessaire et s’organiser de façon à mener au plus tôt des recherches, avec un résultat probant.

Mais il fallait garder la tête froide et ne pas créer une vindicte populaire, où le premier bougre serai pris pour cible et servirait d’exutoire à la vengeance, laissant la justice sur le bas côté.

Enfin ils distinguèrent les baraquements de bûcherons à l’orée de la foret puis aperçurent les écuries de la ville d’où un tohu-bohu canin s’élevait. Visiblement les opérations avançaient de main de maître et dans la plus belle des efficacités.

Pépé découvrit Constance à proximité de la demeure d’Ysa, anxieuse et réservée à la vue du chariot. Goli appréciait sa présence et d’un signe répétitif de la main, deux doigts joins lui indiqua qu’ils entreraient au plus vite chez Ysa.

Kyllie arrêta le convois devant l’entrée et Goli assisté de bras volontaires fit sortir Ysa de l’arrière de la charrette puis transporta à travers la demeure sa belle jusqu’à sa chambre. Constance avait fait place nette pour permettre une entrée plus aisée au brancard.

Ysa fut déposée avec moult précautions sous l’œil sévère de son Pépé rongé d’inquiétude. Enfin elle fut chez elle se reposer entre de bonnes mains expertes et aux bons soins de Mag.

Pépé n’en tenait plus d’être ainsi inutile, il préféra sortir rapidement de la pièce pour que Mag puisse officier en toute quiétude sans ce vieux ronchon à traîner dans ses pattes l’houspillant à chaque soupirs ou serrage de dent qu’elle déclancherai chez sa belle à la manipuler.

Pépé croisa Constance en sortant de la bâtisse, son regard valant plus long qu’un discours il la remerciait en silence. Il fit quelques pas dans le jardin, en long en large et en travers incapable de rester sur place plus de deux battements de cœurs.

Il tacha bien de composer un bouquet histoire de s’occuper attendant des nouvelles, mais il n’était franchement pas inspiré et laissa à terre le pitoyable bouquet ratatiné d’avoir été trituré et manipulé à outrance. Finalement il réussit à se résoudre à collecter quelques herbes fraîches odoriférantes telles que lavande, menthe et estragon qu’il glissa dans une bourse toujours à attendre, et attendre, et attendre. A la différence cette fois qu’Ysa était chez elle dans un environnement familier ou rien d’autre ne pouvait lui arriver.
Magdeleine a écrit:
[Maison d'Ysa - Ysa inconsciente, Goli, Mag]

Alors que Goli, aidé de volontaires, installait Ysa dans sa chambre, Mag avait attrapé un gamin, parmi les badauds curieux. Le ton était ferme, et n’admettait aucune réplique.

Toi ! Va chercher Grégoire, à la boulangerie. Dis-lui qu’il y a une blessée, il saura quoi faire.

Elle avait immédiatement pensé à son apprenti. En plus d’être efficace à la boulangerie, il l’avait assistée courageusement lorsqu’elle avait pris en charge l’hospice de Compiègne,l ors du siège de la ville par les artésiens.
Elle lui avait inculqué quelques rudiments de médecine, il avait veillé sur son époux lorsque celui-ci avait été blessé, et elle avait totale confiance en lui.

Elle rejoignit Goli dans la chambre, et continua ce qu’elle avait commencé de façon inconfortable durant le trajet qui les avait ramenés.
Heureusement, pour lui ou pour elle, qui sait, Goli prit le parti de sortir et de la laisser œuvrer. Elle ne comprenait trop bien, l’inquiétude, l’angoisse, les réactions extrêmes qu’il pouvait avoir, mais avait besoin de sérénité dans le cas présent.

Grégoire arriva enfin, l’aidant à terminer de bander une plaie au bras. Des consignes précises, un baiser sur le front de sa cousine, quelques mots d’encouragement, et elle sortit.
Devant la porte, Goli faisait les cent pas, elle alla se poster devant lui.


Elle se repose, maintenant. Son corps a énormément souffert, son esprit s’en est dissocié, il n’y a plus qu’à attendre qu’elle se réveille maintenant.
Légère hésitation avant de reprendre Tu sais, ce que tu m’as dit tout à l’heure ? Ce n’est pas tant une question de vengeance, que de justice. Ce qu’il a fait à Ysa, qui sait à combien d’autre il l’a fait subir. Il ne faut pas qu’il recommence.
Je vais aller rejoindre les autres, dans la forêt, dès que j’aurai pris le temps de me changer.


Regard à sa tenue, la même depuis l’église, son premier réflexe ayant été de vouloir secourir sa cousine. Mais s’il fallait aller fouiller la forêt, elle serait plus à l’aise avec un vêtement adéquat.
Elle reprit son épée qu’elle avait laissée dans la charrette, enfourcha Amaïza en direction du campement où elle savait trouver de quoi se changer
Jesrad a écrit:
[hrp]Des écuries à la forêt – Melissande et Jesrad puis Napo et Mag[/hrp]

Chaque seconde était précieuse. Une piste fraîche est bien plus facile à suivre. La louve et le connétable, flanqués de leurs mâtins, s’élancèrent à brides abattues vers le lieu de l’agression. En cours de route, ils croisèrent un homme accompagné de son fidèle compagnon. Jesrad reconnut Choron et s’arrêta à sa hauteur pendant que Melissande se tenait à l’écart avec la meute.

Hep ! Choron ! Tu pourrais nous être utile. T’es au courant pour Ysa ? …Oui … On a besoin de toi … Il regarda en direction de la forêt … On a repéré des traces sur la piste des bûcherons. Faudrait que tu la remontes avec ton chien, nous on va la prendre dans l’autre sens. Surtout ne tente rien d’héroïque, le type est dangereux. Si tu le retrouves, ne le perds pas de vue et ne te fais pas repérer.


Il n’attendit pas de réponse et se remit en route.


Le sol où reposait le corps d’Ysa quelques heures plus tôt avait été piétiné par bien trop de monde pour que les chiens ne flairent la moindre piste. Melissande les guida sur les traces qu’elle avait relevées. Les limiers s’élancèrent dans un tonnerre d’aboiements … enfin ils le tenaient.

Rejoints par Napo et Magdeleine, Melissande et Jesrad ratissaient large les zones où les menaient les chiens. Jesrad était impatient d’entendre l’hallali … mais il ne vint jamais.

Leur traque le conduit inexorablement jusqu’à Compiègne, ils dérangèrent à leur passage tous les êtres qui peuplaient la forêt, mais ne mirent pas la main sur leur unique cible. Quand les murs de Compiègne furent tout proches, Jesrad fut envahi par un mauvais pressentiment. L’homme s’était fondu dans la foule de la cité, et les exhalaisons urbaines rendaient les chiens inefficaces. Il se retourna vers ses compagnons.


On l'a perdu
... soupir ... Il va falloir enquêter en ville. Melissande, auriez-vous l'amabilité de ramener les chiens. Napo, vous pourriez commencer à poser des questions en ville. Moi j'ai quelqu'un à aller voir.

Il adressa un regard à Mag pour lui faire comprendre qu'elle pouvait le suivre ... ou pas. Il avait quelques questions à poser à un jeune curieux.
--Kyllie a écrit:
Après avoir arrêté le convoi, Kyllie laissa les personnes présentes transporter Ysa chez elle sous la surveillance des plus consciencieuses de Pépe qui sortit quelques instants plus tard...

Kyllie était restée un moment dehors, elle n'arrivait pas à comprendre comment quelqu'un avait pu faire du mal à sa soeur et la voir ainsi lui faisait tellement de ma l... Elle se reprit et entra, direction la chambre où Ysa se trouvait, elle croisa Mag qui s'en alla et avait eu le temps d'entendre qu'il ne restait qu'à attendre.

L'envie de chercher celui qui avait osé toucher à soeur était là mais il lui fallait rester auprès d'elle, elle approcha de sa soeurette et lui caressa les cheveux puis déposa un baiser sur son front, elle approcha ensuite un fauteuil du lit et s'assit, veillant et attendant qu'elle se réveille...
Choron a écrit:
Après avoir croisé Jess au beau milieu de cette forêt inextricable, Choron toujours nanti de son fidèle compagnon, repartit de plus belle à la recherche de cet immonde individu, il en avait croisé des bucherons, ils les avaient questionnés pour savoir si un étranger avait été aperçu dans les parages, rien…

Choron resterait dans la forêt, il y avait nombre de bosquets, nombre de chemins à visiter…

Depuis combien de temps était il à la recherche de cette ombre, il ne se rappelait plus, la seule chose qui lui permettait de continuer cette traque, était le fait de savoir Ysa sur sa couche dans un pitoyable état, elle ne méritait pas cela…

S’attaquer à Ysa était pour lui, la pire des infamies…

Allez mon chien, courage, continuons, pas de repos jusqu’à ce que justice soit faite, puisse Aristote nous venir en aide…
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeLun 24 Nov - 13:55

Ysa a écrit:
[Quelque part ........]

Chahutée, transportée, soignée .... Ysa ne sentait plus rien, si ce n'est cette plénitude, ce bien être indescriptible, plus aucune trace de ces douleurs atroces qui tiraillaient son corps quelques minutes plutôt. Une douce chaleur l'enveloppait, impression plus qu'agréable laissant loin derrière la violence de l'agression qu'elle venait de subir.

On l'avait ramenée chez elle, sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte, le seul indice qu'elle avait, c'était cette odeur suave de cannelle qu'elle utilisait régulièrement pour agrémenter gâteau ou tarte, quand elle avait le temps d'en faire.
Elle aimait cette odeur qui lui rappelait son enfance, elle avait d'ailleurs demandé à son fillot Lancre de lui confectionner quelques préparations à base de cette épice, huile pour les mains et cheveux ... essence qu'elle utilisait également en parfum pour les grandes occasions ...

Elle était donc chez elle, là où elle était le mieux ... Il ne lui restait plus qu'à se laisser glisser, vers cette tranquillité, sérénité qui l'entourait ... en songeant à tous ces bons moments ... le tube A ... moment mythique ... La taverne de l'amour .... Le mariage de sa cousine .... La rencontre avec sa soeur ... Son premier mandat, difficile ... Son grand chef ... Sa famille ... et tant d'autres moments mais surtout lui, lui qui était venu illuminer sa vie sans même s'en rendre compte ... lui à qui elle aurait aimé donner un enfant, lui avec qui elle aurait aimé partager tant ....

Un frisson lui parcouru le dos, son corps entier s'apaisa doucement puis sa respiration ralentit lentement, très lentement .... et plus rien ...
Petitangelot a écrit:
[rp][De retour vers Compiègne – Melissande, Jesrad, Mag, Napo et un garde]

Malgré les recherche en forêt et la piste sérieuse, aucun indice retrouvé ne permettait de trouver plus de certitude quant à l'endroit où se trouvait le malfaiteur.
Revenir vers Compiègne... sans avoir trouvé quoique ce soit de probant... La chevalier fulminait. Elle s'en voulait presque autant de ne pas l'avoir encore retrouvé, qu'au brigand lui-même. Son visage fermé, froncé, tendu, exprimait toute sa rage retenue avec difficulté pour tenter de réfléchir un peu et trouver autre chose, une autre possibilité de recherche. Si les chasseurs venaient à mettre la main sur le gibier, celui-ci avait bien du mauvais sang à se faire quant à la torture qu'il allait subir pour rembourser le mal et la rancœur engendrée.


Jesrad a écrit:
On l'a perdu
Un silence glacial pour toute réponse.

Jesrad a écrit:
Melissande, auriez-vous l'amabilité de ramener les chiens.
Une pression de jambes impatiente sur les flancs du cheval... la guerrière le lance au galop vers les écuries. Le gros molosse suivait toujours l'étalon, entrainant derrière lui les quatre comparses qui trainaient sans précaution le malheureux garde qui n'en pouvait plus de courir.
Les autres repartis en ville, les chiens racompagnés, Mélissande se retrouve seule avec l'image d'Ysa étendue dans les feuilles, les yeux perdus de Golitor et cette hargne sauvage contre l'homme en fuite. Mais alors qu'elle allait lancer son cheval au trot pour rejoindre le centre ville. Elle sent une gêne, comme si elle était observée. Arrêter le cheval, regarder tout autour... Les buissons de l'orée de la forêt n'ont pas d'yeux: il y a donc qqn! La louve le sentait.
[/rp]
--Golitor a écrit:
[Maison d'Ysa - Ysa inconsciente, Goli, Mag et Kyllie]

Mag vint le rejoindre dehors après son office, Pépé restait très nerveux quand elle pris la parole.

Di quoi.. ? Dissocié ? Mais… Enfin ça veut dire qu’elle va aller mieux ou bien… Enfin elle va se ressocier hein… N’est-ce pas ?

La suite de son discours l’intéressait que trop peu, tout attentif au seul état de santé d’Ysa…

M-Merci Mag pour ton aide en tout cas, j’espère que ça va aller mieux…

Puis il laissa Mag prendre congé pour se décider d’entrer à nouveau dans la demeure d’Ysa.

Pour tromper son inquiétude, il alla en cuisine et pris rapidement ses marques comme à chaque fois qu’il voulait la surprendre derrière les fourneaux. Il mis de l’eau à chauffer, puis accompagné de deux infusions vint en proposer une à Kyllie, silencieuse, pensive, bien sagement installée sur la chaise à veiller Ysa.

Debout il regardait sa douce étendue de la sorte. Malgré les stigmates et les bandages elle semblait reposée et d’un calme serein. Le dessin de son visage restait un émerveillement pour les yeux amoureux du vieil homme. Sa poitrine ne soulevait même pas de façon visible.

Pépé alla se pencher vers elle lui donnant un baisé d’une douceur de l’ordre de la plume. Se doigts dessinèrent les contours de son visage la couvant d’un regard gorgé de sentiments quand une inquiétude le saisi avec violence.

Peut être encore une fois s’inquiétait-il trop vite mais…


Ky- il avala avec difficulté sa salive puis reprit Kyllie ? Ça fait longtemps qu’elle se repose comme ça ? Dis ?
Et heu… Enfin je…

Il plaça sa main devant la bouche et le nez de la blessée.
Je-Je veux bien qu’elle respire pas fort… Mais heu là, tu es certaine que c’est… Normal ?
Ysa ? Ysa !
Ysa si tu m’entends bouge le tête… Ouvre les yeux, bouge tes doigts…
Ysa… ? Dépeche toi, il faut qu’on revoit la grille des prix dis…
Heu… Ysa, ya le Duché qui a besoin de blé, on en est où des stocks…
Ysa je t’aime, reviens…
Ysa…
Napo76 a écrit:
Poser des questions. Ben tiens, on n'a que ça à faire. Surtout lui. Et puis poser quoi comme question ? 'Fin bon, on allait voir.

Napo aborda un passant.


Pardon, vous n'auriez pas vu un sale type - oui, un brigand en général ça a une vilaine tête - sans doute emmitouflé dans une cape ou quelque chose du genre ?

"Pourquoi qu'tu m'demandes ça, toué ? T'es pas d'ici, non ? Pourquoi que j'te répondrais ?"

Napo réfléchit. La solution la plus efficace serait-elle de donner un coup de pied dans le derrière du faquin et de poser la question à un autre pécore, le menaçant de la même chose ou d'insister un peu ? Allez, c'était son jour de bonté : deuxième chance.

Pourquoi vous me répondriez ? Parce que je suis haut-fonctionnaire, Chevalier de Mathusalem, que j'ai un certain nombre d'appuis au Duché et que je ne devrais pas avoir trop de mal à vous fiche au cachot pour le restant de vos jours si vous n'obtempérez pas. Bon, tout n'était pas très vrai et cela faisait un mélange des deux solutions, mais le visage du paysan blanchit. Une idée surgit dans l'esprit - même pas embrumé - du langrois.

Dis-moi donc, qu'est-ce que tu as là ? Oui;, le tutoiement s'imposait pour cette méthode. Une fourche - oulà, c'est dangereux ces machins là - et puis ? Un sac... Du blé sans doute ? Si on vérifiait que ça n'était pas de la marchandise gâtée ou pire, illicite ? Le sourire de Napo se fit glacial, digne du Vicomte Melani, presque. C'est qu'il avait pris des leçons. En tout cas, c'était efficace, la face du cultivateur n'était plus pâle, mais carrément blanche. Bingo ! Napo reprit.

Allons, c'est pour une bonne cause... On cherche un brigand... Tu connais ou tu as peut-être vu cette racaille, hum ? Sois coopératif et j'oublierais beaucoup de choses...
--Kyllie a écrit:
Kyllie était perdue dans le souvenir de leur retrouvailles et de l'évolution de leur lien, quand Goli entra et s'approcha d'Ysa... Elles n'avaient pas eu la chance de grandir ensemble mais avaient partagé beaucoup plus depuis qu'elles s'étaient retrouvées et elles avaient encore tant à partager...
Elle pria pour que sa soeur se remette rapidement quand Pépé se mit à l'appeler, elle releva la tête et vit qu'il était paniqué, elle jeta un oeil vers sa soeur et pu constater que celle-ci avait cessé de respirer... Elle ne prit pas le temps de réfléchir et approcha d'Ysa après avoir fait reculer Goli qui ne s'opposa pas vu l'état dans lequel il se trouvait... Elle était comme devenue automate quand elle se plaça près de sa soeurette, le souvenir de son père s'étant retrouvé dans la même situation un jour alors qu'ils étaient en taverne avec un étranger de passage la guida dans le mouvement qu'elle s'apprêtait à effectuer. Elle serra son poing et leva son bras, d'un côté elle était guidé pas se souvenir et de l'autre voir sa soeur presque sans vie lui arrachait le coeur.
C'est alors que voulant la voir respirer son souhait accompagna son geste, elle cogna son poing au niveau du coeur de sa soeur puis regardant si réaction avait lieu... les larmes se mirent à rouler sur ses joues...
Ysa a écrit:
Rien .... un grand rien ... le vide ... puis un coup violent lui déchirant de nouveau les côtes, réveillant toutes ses douleurs endormies, la réveillant elle même du profond sommeil dans lequel elle se trouvait si bien, si légère, si heureuse aux côtés de son pépé ...

Le coup porté sur sa poitrine lui avait extirpé un râle, une inspiration venue de nul part .... puis des larmes de souffrance coulant sur ses joues. Elle vivait, oui peut être, mais sa vie ne tenait qu'à un fil ... et son corps était si endolori qu'elle ne pouvait faire aucun mouvement.

Et qu'en était il de son esprit, de son âme ? Des images violentes lui revenaient sans cesse, de ce brigand la battant, lui déchirant ses vêtements ... la peur qu'il ne la retrouve et ne finisse ce qu'il avait commencé. Cette angoisse l'oppressait, chaque bruit la faisait sursauter, la replongeait dans son agression, cet acte si vil, infâme, abject ... qu'elle avait subi.

Et lui, cet homme ou plutôt cet animal où était-il ?? Rodait-il encore dans Compiègne ?? Avait-il fait d'autres victimes ?? En ferait-il encore ?? Elle priait le Très Haut pour que ce ne soit pas le cas, elle espérait que les compiègnois l'avaient retrouvé ... et qu'il serait jugé pour ses actes. Mais était-elle la première, Ysa en doutait. Il n'avait pas hésité une seule seconde, et cette cape lui masquant le visage ... combien avant elle ?? Et surtout combien après ... Elle se jura de tout faire pour le retrouver dès qu'elle le pourrait...


Dernière édition par Mélissande le Mar 25 Nov - 10:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeLun 24 Nov - 13:56

--Benedetto a écrit:
La nuit commençait à tomber sur Compiègne encore sous le choc de cette horrible agression. De part et d’autre du village plusieurs personnes étaient parties sur les traces du brigand, sans succès pour le moment ce qui le faisait bien rire. Voir tout ce monde s’agiter dans tous les sens alors qu’il était là sous leur nez… HAHAHAhahAhhaaaa

Il avait tout de même pris le temps à sa sortie de la forêt, de faire un tour à la Rivière, ayant entendu les chiens il s’était douté que son odeur le trahirait. Il était à présent propre comme un sous neuf vêtu de vêtements dérobés alors qu’ils séchaient non loin dans une petite demeure située dans une ruelle sombre.

Se mélangeant aux badauds il s’approcha d’une maison donnant sur l’avenue principale, au 9 si sa vue ne lui jouait pas de tour, devant laquelle un petit attroupement s’était formé. Tendant l’oreille il écouta les conversations.


J’espère qu’elle va s’en remettre la petite …

C’est vraiment impensable, là si proche de nous à quelques mètres de la route.

Ça aurait pu être n’importe laquelle d’entre nous Echange de regards apeurés… Tu te rends compte Lulu … toi ou moi …. ou Charleen .. ou ...

Il va le payer très cher !! Dediouuu !!! L’homme partit sa fourche à la main vociférant insultes et jurons.

Rictus de plaisir sur les lèvres, il en salivait presque … il venait de trouver la demeure de sa victime avec qui il n’avait pas eu le temps de jouer le matin même. Il ne lui restait donc plus qu’à attendre que les gens se dispersent, rentrent chez eux dormir pour aller achever son travail. Il se frotta les mains et partit en direction de l’auberge se voyant déjà passer ses mains sur ce joli minois. Raaaa … Il se tordait les doigts tellement il avait hâte, il n'avait pas l'habitude qu'on le dérange pendant qu'il s'amusait ainsi. C'était d'ailleurs bien la première fois qu'il n'avait pas pu finir son oeuvre, elle aurait pourtant été si belle une fois terminée.

Il lui fallait trouver de quoi écrire … et vite il allait s’amuser un peu en attendant mais pas avec elle … non non … avec eux. Il entra dans une auberge bien calme … personne à l’horizon même pas de tavernier … ils étaient tous bien trop occupés à le chercher. Il fouilla donc un peu partout sans oublier de se servir une chope bien fraîche et une fois parchemin et plume trouvés il se mit au travail.


Citation :
« Quale bellezza… splendida. Finirei il mio lavoro un giorno o l' altro. »

Raaaahhh !! Il déchira le parchemin et en recommença un autre. Imbécillééé !! Idiotaaa !!

Citation :
"Quellé beauté n’est ce pas … j’spère quellé encoré en vie … que jé puisse finir mio travail. Biento très biento …"

Il prit encore un autre parchemin après tout, autant en profiter.

Citation :
J'spère qué vous vous amusez bien. Cherché bien surtout, vous ne mé trouverez pas.

Il avala sa chope d'un trait, s'essuya la bouche avec sa manche et sortit de la taverne en enroulant les parchemins. Il chercha des yeux dans la rue un éventuel messager mais pas un chat, il fit quelques pas, bifurquant dans la première rue sur sa droite et trouva là un garçon jouant avec un cabot.

Piti tou veu gagné de l'argent ? Le môme acquiesça de la tête les yeux brillant de convoitise laissant le chiot jouer avec son bout de bois.

Cé simple, tou as entendou parler de la dame là .... retrrrouvé mortéé ou presque ? Nouveau signe de tête de l'enfant.

Alors apporte ce parchemin chez elle .... et celoui ci à ceux qui la recherché dans la forêt. I tou aura 10 écous ! Le brigand fit sauter sa bourse dans sa main afin de faire entendre le bruit des écus au gamin, qui sans plus tarder partit en courant vers la maison de l'ex-mairesse. Yé t'attends là !
--Languille a écrit:
[hrp]Avenue de Champagne - Forge de Jesrad[/hrp]

Un murmure répétitif, comme un appel plaintif, sortit Languille de son sommeil. Les rayons du soleil matinal invitaient l’enfant à se lever, à se vêtir rapidement, à trouver l’origine de la complainte se diffusant depuis l’extérieur. Ses pas le menèrent à travers la ville. La litanie gémissante continuait de saturer son esprit embrumé, contrastant avec le silence de mort qui pesait dans les rues désertes de Compiègne. Un sentiment de malaise profond s’empara de Languille. Recherchant désespérément un signe de vie, il accéléra le rythme de ses pas, dont le claquement contre les pavés brisèrent le calme ambiant.

Un imposant édifice se dressa devant lui ; l’immense façade de calcaire blanc, dont la monotonie était rompue par des images sculptées de fin du monde, était flanquée de hautes tours pointant vers le ciel du haut desquelles d'infâmes gargouilles de grès scrutaient le jeune garçon. Il aperçut des ombres familières sous la grande arche qui perçait la façade du bâtiment. Malgré le regard inquiétant des monstres de pierre, il trouva le courage de s’approcher. Il reconnut bientôt son maître et ses amis, chacun affichant le sourire d’un jour heureux. L’entêtante lamentation ne semblait pas perturber leur enthousiasme, ce qui accrut le malaise du gamin. Puis l’église se mit petit à petit à s’éloigner, comme si elle cherchait à lui échapper ; plus il se pressait plus son objectif se faisait lointain, si lointain que le porche ne fut plus qu’un point sombre à l’horizon.

Dans la direction opposée la plainte se faisait de plus en plus pressante ; en nage, épuisé et le souffle court, Languille abandonna l’idée de rejoindre les rassurantes silhouettes qui occupaient l’église. Il se retourna, faisant dos à l’édifice religieux. La ville avait fait place à une grande clairière éclaboussée de lumière. La plainte s’était tue sous son crâne. Un coup de vent violent le fit frissonner, tant à cause de sa fraîcheur que du message qu’il colportait : un cri d’effroi à glacer le sang. Le jeune garçon balaya les lieux du regard et aperçut une ombre grise qui pénétrait dans la forêt de l’autre côté de la clairière. Il fut prit d’une irrépressible envie de traverser les herbes hautes pour suivre le loup dans sa chasse.

La lumière de la clairière fit place à l’obscurité des sous-bois. Languille avait perdu de vue le furtif carnassier, mais il parvenait à suivre les empreintes de belle taille laissées par le cerbère. Cela ne faisait pas le moindre doute, la proie traquée était à l’origine des lamentations qui l’avaient mené en ce lieu. Des craquements de branches attirèrent soudain son attention, il vit une masse de nerfs et de poils, tout croc dehors, fondre sur une femme éplorée. Les canines lacéraient la peau, déchiquetaient les chairs, broyaient les os, mouchetant ainsi la bruyère de lambeaux carmins.

Révulsé par ce massacre, le gamin prit ses jambes à son cou. Devant lui, la forêt se refermait, les arbres se resserraient, la végétation se faisait plus dense. Quelques arbustes épineux finirent par l’agripper, des ronces s’enroulèrent autour de ses membres ; il était pris au piège. Il se débattait de toutes ses forces pour échapper à l’étreinte quand un grondement proche parvint à ses oreilles. Il releva la tête, deux billes jaunes fendues de noir le fixaient intensément. Le grondement provenait d’une gueule ensanglantée qui s’ouvrit doucement, découvrant des lames de poignards émaillées. Les muscles de la bête se tendirent …
Golitor a écrit:
Un jeune gamin marchait d'un pas léger et décidé, dans un objectif bien précis en ville. Il avait un pli qu'il tenait dans sa main, visiblement avec une grande valeur, sinon pour son contenu, pour l'argent qu'il en obtiendrait de faire une telle course.

Invisible parmi les badauds, insignifiant chétif, personne ne le remarquait, où ne saurait dire d'où il venait, où il allait, pour qui, pour quoi...

Arrivant à un croisement, il n'hésita qu'un court instant, la demeure qui marquait sa destination n'était pas inconnue pour lui, comme pour la très grande majorité des Compiègnois. Une belle bâtisse, celle d'une belle dame, la maison, d'Ysa. Kiki Mag et pépé partageaient leur temps au chevet d'Ysa, qui elle restait toujours enfouie dans un profond sommeil dont le sortilège ne se rompait pas d'un simple baiser.

Le gamin hésitant sur le pas de la porte, se décida fermement à entrer finalement, à la recherche d'une silhouette masculine...
Cette silhouette il la découvrit aux premiers pas dans la maison, pépé s'était levé entant la porte s'ouvrir et une voix fluette demandant s'il y avait quelqu'un.


Oui, gamin, que veux-tu ?

Le timbre de pépé était neutre. Habituellement si enjoué, il se cantonnait à une stricte politesse, mais le visage creusé, les traits tendus, suffirent à faire quitter tout courage au gamin d'à peine 10 ans.

J'ai un pli pour vous m'sieur... vous êtes bien, le mari d'Ysa ? Golitor... ?

Les mots du petit ne lui plaisaient guère, pas par sa faute, il acquiesça seulement du chef. Son mari, pas encore tout à fait, hélas, encore et toujours, jamais... Mais cela l'identifiait clairement.

Pépé pris la lettre et le petit prit congé sans attendre remerciement ou savoir si le destinataire prendrai ou non connaissance de la missive. Goli haussa un sourcil dubitatif, visiblement, la course avait été réglée avec aisance pour que le messager soit satisfait de sa course. Pépé posa la lettre et retourna au chevet d'Ysa.

Encore à lui parler de mots doux et tendres, lui prendre la main, la caresser, sans jamais la voir réagir outre mesure. Cela usait son courage et son espoir un peut plus, mais se persuadait que depuis son lit de souffrances, ces infimes attentions suffisaient à Ysa pour ne pas relâcher ce fil si ténue qu'était sa vie.

Sans envie mais plutôt par nécessité, Goli alla chercher à manger, quelques plats que Kyky avait laissé à son intention, lui enjoignant de faire son possible pour ne pas lui aussi, se mettre dans un sal état. Alors qu'il rejoignait la cuisine, il avisa la lettre reçue plus tôt dans la journée.
Il s'en saisit et s'attabla, se disant q'il avait bien 5 minutes pour prendre connaissance de ce qu'on lui voulait... Municipalité, duché... Compiègnois ? Il défit le pli sans se méfier d'avantage.


Quelques mots, une écriture approximative… et des menaces… Goli retint sa respiration, et replia soigneusement la lettre sans piper mot. Il rageait intérieurement. L’auteur osait lui dire qu’il reviendrait, avouant par là même son forfait, et son désir d’en finir pour de bon. « mio travail » cela lui ôtait tout doute… Il devait être d’origine transalpine, Ysa elle-même lui avait inculqué quelques mots, et il en reconnaissait là l’emploi…
Le gamin !...

Quelle stupidité de ne pas avoir lu la lettre de suite… Il abaissa rageusement son poing sur la table faisant tressauter assiette et verre sur la table. Comment allait-il pouvoir faire désormais… Un gamin, plus petit que l’anguille…

Tient, oui, peut être que lui saurait comment faire… ou trouver le jeune…
Où le trouver :s Chez Jesrad peut être ?

Sans rien dire à Kyllie ou Mag il prit sa cape et fila droit chez Jesrad.
Marchant le nez sur ses chausses, il n’avait pas envie de s’arrêter boire un verre, ou tailler la bavette, il bifurqua, puis trouva la demeure de Jesrad.
La fenêtre ouverte laissait envisager qu’il n’était pas bien loin…il avisa une fumerolle à l’arrière de la maisonnée mais sans pouvoir le trouver.


Jesrad ? Jesrad…

Il contourna la maisonnée pour trouver l’anguille à faire la sieste sur le tas de bois de chauffe. Le petit avait une mine défaite, et semblais avoir des nuits agitées.

Dis moi mon petit… Je peux te demander un service ?
Gamin ?
Bonhomme, …
J’aurai... Besoin de tes services…


Il sorti deux pièces et les fi s’entrechoquées réussissant à l’extirper de son sommeil.
A son réveil, Goli vit clairement qu’il n’était pas rassuré, ne sachant pas où il se trouvait encore, entre songe ou réalité, en danger ou en sécurité…


C’est rien gamin, ça va aller, houhou… tu me remets dis ?...

Il attendit que le petit recouvre ses esprits

Bon alors dis voir…

Il s’assied à ses côtés afin de sembler sur un pied d’égalité et tacha de le rassurer…

Hum dis moi, quand, quand tu as trouvé Ysa… Est-ce que… Tu aurais entendu le type parler non ? Si il avait un accent…

Il se garda de préciser l’origine de l’accent, pour ne pas l’influencer dans sa décision…

Et sinon, j’aurai besoin que tu me retrouve un petit gars… Il m’a livré une missive, et, il ne semblait pas attendre de monnaie de ma part…Donc, peut être que tu as plus de chance de retrouver ce petit… brun, yeux noirs, et qui a subitement des sous… Il m’a remit une missive, je voudrait que tu me pistes savoir qui la lui à remise à mon intention…
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MessageSujet: Re: [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal...   [1456/05/15, Compiègne] Quand un mariage tourne mal... Icon_minitimeMar 25 Nov - 10:26

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