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 [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments

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Mélissande
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MessageSujet: [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments   [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments Icon_minitimeMar 6 Jan - 10:44

Kirah a écrit:
Non loin des grandes salles où se tenaient habituellement les cérémonies en présence du Roy, un petit salon avait été préparé à la demande du Grand Ecuyer de France.
Ainsi qu'il sied à l'humilité et au valeur chevaleresque, la simplicité de la cérémonie à venir était de mise. Cependant, ce n'était pas tous les jours qu'un Chevalier, ayant fait le choix difficile de quitter son Ordre et la fraternité de celui-ci, posait ses serments directement au Roy et s'engageait envers lui. C'est pourquoi le Louvre semblait le lieu le plus adéquat... un peu de décorum, mais point trop... Un serment d'allégeance au Roy, un engagement renouvelé...

Au terme de la cérémonie, 7 chevaliers, issus ou non d'Ordre Royaux, pourraient prétendre au titre de Chevalier de France et verraient leurs armes inscrites au nobiliaire d'Ile de France. Titre qui eut pu paraitre ronflant s'il n'avait, en même temps, impliqué un engagement et des devoirs envers la couronne encore plus importants.

Morgwen de la Louveterie avait été la première à porter le titre, elle même avait prêté, il y a peu, son serment directement à la Grand Maitre de France en l'absence de Sa Majesté, après que l'Ordre des Dames Blanches lui en ait baillé l'autorisation préalable. Cela avait eu lieu à la Curia Regis, sous les yeux bienveillants du Roy d'Armes. Deux...Elles étaient deux, pour le moment...
Suivraient 4 autres anciennes Dames Blanches et un ancien membre de la Licorne.

Anxieuse comme chaque fois quand il s'agissait pour elle de présider une cérémonie officielle, Kirah s'approcha de la flambée qui s'élançait vigoureusement dans l'âtre occupant presque un pan entier de la pièce, tendant la main vers sa chaleur bienvenue alors que l'hiver prenait ses aises et que bientôt résonneraient les clameurs des fêtes aristotéliciennes.

Si elle regrettait l'absence de prélat, elle n'en était pas moins lucide. Il ne s'agissait point ici d'un nouvel adoubement mais plutôt d'une allégeance directe au Roy en lieu et place d'un serment de fidélité à un Ordre et un Grand Maitre. Ces 5 chevaliers prêteraient allégeance lige à leur Roy, elle leur répondrait en son nom, comme l'autorisait sa charge de Grand Ecuyer. Et cette cérémonie terminée, elle pourrait....

Son regard se porta sur les deux épées qui l'accompagnaient depuis la fin janvier 1456... oui, elle pourrait...
Serrant les poings, elle s'absorba dans le jeu des flammes attendant que se présentent chevaliers, invités, représentants des Ordres Royaux, Grands Officiers.
Les gardes avaient été avertis, les laisser passer pour l'étage des cérémonies fournis...


Dernière édition par Mélissande le Mar 6 Jan - 10:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments   [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments Icon_minitimeMar 6 Jan - 10:45

Mariealice a écrit:
La Touraine Paris. C'était à la fois plus loin et plus proche qu'elle ne l'aurait cru.

Sans doute parce que trop absorbée dans ses pensées alors qu'ils avaient choisi, une fois encore, de chevaucher, plutôt que de s'asseoir au fond d'un coche, elle voyait à peine le paysage défiler sous ses yeux.

Des haltes bien sûr, des chevaux frais, du repos autour d'une boisson chaude ou d'un vin de liqueur apportant un semblant de chaleur pour lutter contre le froid de décembre. Froid par trop bien pénétrant pour vraiment croire que si peu la réchaufferait.

Enfin le Louvre, ses rassurants murs de pierre. Rassurants. Mot étrange à mettre en relation avec ce château. Même si elle y était désormais habituée, elle ne s'y sentait nullement à l'aise.

Rapidement changement de tenue à la dernière auberge, se décrasser pour reprendre figure humaine et ne pas faire honte.

En compagnie de son frère et de son époux, elle entra alors dans le salon où devait se tenir la cérémonie. Elle porta sa main à son cou, étoile se disputant la place avec une abeille et une simple boule de bois. Etoile reçue lors d'un précédent serment semblable à celui qu'elle allait prononcer en ce jour.

Une silhouette devant l'âtre, un sourire à sa vue. Quelques pas et un salut amical.


Bonjour Kirah. Comment te portes-tu? Te voici bien songeuse devant ces flammes.
Dragon_noir a écrit:
Dragon_noir avait fait le long chemin d’ Armagnac à Paris pour venir porter allégeance au Roy. Après une longue chevauchée, le recteur arriva enfin devant le Louvre, il se présenta aux gardes, qui l’escortére jusqu'à l’étage, là il salua l’assemblée.

Il était temps pour Dragon_noir d'aller rendre hommage au Roy de France, après quelque pas, il se présenta devant le Roy, il mis un genoux à terre, et baissa la tête et dit à haute voix ....


En ce vingt deuxième jour de décembre de l’an de grâce 1456, nous Dragon_noir, Seigneur d'Aurignac et de Fraisse des Corbières et Recteur de l’université d'Armagnac et de Comminges, ancien chevalier de l’ordre royale des chevaliers de la Licorne, renouvelons ce jour notre hommage à sa sainte majesté et jurons de servir, de protéger et de conseil en toutes occassion..

Devant cette noble assemblée, nous faisons le serment d'obsequium, d'Auxilim et Consilim, et enfin de ne faire aucun acte qui pourrait nuire à la Couronne de France et à ses intérêts.


Gloire au Roy,

Il attendit ensuite, immobile que son serment soit accepté.
Kirah a écrit:
Premieres arrivées, MarieAlice... Flaiche et Enguerrand. Sourires à l'adresse de ces personnes rencontrées il y a une année... avant Vendome. Valeurs, honneur, humilité, tous trois en ont montré, meme si ce jour, c'est MarieAlice qui aura l'occasion de confirmer ses choix.

Ah ! MarieAlice, ma "soeur", bonjour à toi... bonjour à vous trois plutot !... Je réfléchissais aux méandres de la vie, aux choix que l'on fait, aux chemins que l'on emprunte... qui eut dit l'an passé, sur les remparts de cette ville mainoise que ...


Un peu déboussolée mais surtout interrompue en plein milieu d'une phrase par une personne qu'elle ne connaissait pas, elle se tourna vers le nouvel arrivant

En ce vingt deuxième jour de décembre de l’an de grâce 1456, nous Dragon_noir, Seigneur d'Aurignac et de Fraisse des Corbières et Recteur de l’université d'Armagnac et de Comminges, ancien chevalier de l’ordre royale des chevaliers de la Licorne, renouvelons ce jour notre hommage à sa sainte majesté et jurons de servir, de protéger et de conseil en toutes occassion..

Devant cette noble assemblée, nous faisons le serment d'obsequium, d'Auxilim et Consilim, et enfin de ne faire aucun acte qui pourrait nuire à la Couronne de France et à ses intérêts.

Gloire au Roy,


Heureusement qu'il a prononcé son nom dans son intervention le bougre... courtoisie, n'était ce point une valeur avancée également pour les chevaliers ? Celui ci semblait préférer la courtoisie militaire... c'est a dire, la version abrupte. Voyons...

Le Bonjour Chevalier, vous voici bien pressé.
Soit, si telle est la manière dont vous souhaitez effectuer votre allégeance.
Je vous rappelle cependant que cette allégeance est lige, ce qui vous impose de mettre votre Roy en priorité à tout autre engagement...


Elle laissa passer quelques secondes pour que ses mots pénetrent bien l'esprit du chevalier issu de l'Ordre de la Licorne. Si Guillaume de Jeneffe ne lui avait point tant parlé de l'homme, elle aurait presque été tentée de lui répondre de revenir à manière plus courtoise... mais bon...

Eh bien...Sa Majesté étant retenue en Touraine, c'est donc à moi de recevoir votre serment.
Chevalier, de par notre charge de Grand Ecuyer de France, nous, Kirah du Breuil, recevons ce jours votre serment d'allegeance lige envers Sa Majesté. En son nom, nous vous nommons Chevalier de France et vous promettons Justice et Protection...


Regard à gauche, regard à droite... aie, le Roy d'Armes n'est pas encore là. Témoignage héraldique... mmmhhhh ... on verra bien s'il accepte ou demande de refaire le serment
Raphael83 a écrit:
Le Maistre du Haras Royal , Raphael83, avait également une charge qui l'obligeait , ce soir, a se rendre au Louvre : celle de Grand Hospitalier de l'Ordre Royal de St Jean de Jérusalem. Il quitta donc Vincennes en fin d'après midi , pour se rendre au Louvre pour assister à la cérémonie d'allégence au Roy d'anciens chevaliers ayant quittés leurs ordres.

En arrivant dans la salle, il chercha à voir si il y avait connaissance dans cette assemblée.

Mais il ne connaissait très peu de personne, à part le Grand Ecuyer de France qu'il lui arrivait de croiser aux Ecuries Royales... avrai dire il ne connaissait qu'elle.

Il se sentait bien seul. Et comme le Grand Ecuyer était occupé, ce n'était pas le moment de la déranger.


Il s'installa donc, et attendit que le Sénéchal et le Vicomte de Lautrec arrivent.
Mariealice a écrit:
Alors que Kirah les saluait à son tour et commençait à lui répondre, un homme survint.

Il était en train de prêter allégeance. Marie haussa un sourcil, se recula pour ne pas gêner le déroulement de la cérémonie et salua de la tête un homme qui se tenait dans un coin.

Encadrée de son frère et son époux, la jeune femme écoutait, attentive, les mots prononcés tout en repensant à ce qu'avait commencé à dire Kirah.

Les méandres de la vie, les chemins empruntés... Montmirail. Tant de choses étaient arrivées depuis. Et si vite. Un léger soupir, se concentrer pour quand arriverait son tour.
Flaiche a écrit:
Cérémonie, protocole et allégeance...Voila bien des choses dont Flaiche n'était pas friand. Il n'avait jamais aimé cela et ne s'y pliait que bon gré mal gré lorsqu'il le devait.
Cependant, lorsque ceux ci concernait sa famille ou ses amis, il y assistait avec un plaisir non feint, appréciant toujours de voir ceux qu'ils appréciaient progresser dans leur chemin de vie.
C'était donc sans rechigner que Flaiche s'était préparé pour la cérémonie à venir, son épouse étant une des personnes les plus précieuses et importantes de sa vie.
Se tenant a ses cotés, il salua Kirah d'une révérence bien trop appuyé, désireux de taquiner un peu celle ci.

Le petit groupe fut interrompu par un malotru apparemment tellement pressé de prêter serment qu'il en oubliait la politesse. On l'aurait dit pressé de remplir une formalité désagréable avant de se rentrer chez lui au plus vite. Si cela était vrai, il pouvait le comprendre, mais cela ne devait pas non plus faire taire toute bienséance.
Être chevalier et avoir un tel comportement n'était pour lui pas très compatible, et à la place de Kirah, lui aurait bien fait refaire son entrée tant celle ci ne correspondait pas à l'honneur qu'il venait réclamer, même si surement mérité de par ses actes passés.
Il approuva donc la petite pique de la grande écuyère de france, suivant la suite de l'allégeance avec une pointe d'intérêt.

Petit coup d'oeil à son épouse, à son air songeur, presque triste
Enguerrand_de_lazare a écrit:
Haaa, le Louvres. Aristote que ces couloirs lui avaient manqué. Qu'il lui tardait de revoir tous les fats de cour prompts à lécher les bottes des plus grands pour quelque récompense. Qu'il était impatient d'ourdir complots et cabales en ces murs chaque jours lancés. Qu'il...Heu, non, pardon, erreur de distribution. Mauvaise personne. Fiches inversées. Il s'agissait là de la description d'un descendant de sa connaissance....reprenons donc.

Haaa, le Louvres. Ces hautes murailles protégeant régnants de la ville de Paris, puante et emplie de pestilentiels relents. Tentures et tapisseries tachées des excréments des courtisans par trop pressés, ne pouvant rejoindre quelque pièce inusitée. Odeur suave et nauséabonde de ces femmes de cour toutes incapables qu'elles étaient d'entretenir relation avec quelque forme de nettoyage cutané plus que quelques secondes par mois.
Heu, non...au temps pour moi, nouvel échange de casting. Hum. Donc.

Haaa, le Louvres. Palais Royal, demeure du Grand Levan III. Symbole de la royauté toute entière. Concentré de tout ce qui faisait le pouvoir du Royaume. Le Louvres, donc. Voici le trio enfin arrivé en ces murs par eux déjà connus. Le licorneux pour sa part n'en avait pas parcouru ses couloirs depuis sa démission du poste de Connétable de France, et, aussi étrange que cela puisse paraitre, cela ne l'avait guère peiné, bien au contraire.

Rapide halte en leurs appartements afin que de se décrotter et revêtir vêtements appropriés à la cérémonie.
Cape de la licorne passée sur ses épaules, brodée d'argent de ce symbolique et chimérique animal cabré. Épée de l'ordre passée en son harnais de cuir finement doré. Le reste n'avait somme toute que peu d'importance. Il était là pour sa sœur et pour représenter la licorne, point pour quelque défilé vestimentaire.
Rejoignant Flaiche et Marie, tous trois prirent alors le chemin du salon où allait se dérouler la cérémonie.
Salutations amicales. Il appréciait grandement le Grand écuyer, ayant eu à la côtoyer à plusieurs reprises, et notamment depuis cet épisode de Vendôme. Il savait également combien Marie et elle étaient proches, toutes deux anciennes dames blanches de leur état, et actuelles Grand Officier.

La conversation, soudain, fut interrompue par un homme par lui méconnu, visiblement fort empressé d'effectuer son hommage. Serait ce impatience de sa part, ou méconnaissance du déroulement de la cérémonie? Un fin sourire se fit jour sur le visage du Licorneux, s'élargissant encore un peu plus à la réponse du Grand Ecuyer.
Voilà qui faisait démarrer cette cérémonie d'un mode particulier. Après tout, pourquoi pas.
Clin d'œil à sa sœur puis, à voix basse.


Dis moi soeurette puisque visiblement l'originalité semble être lancée par celui ci, as tu pour ta part prévu quelque chose sortant quelque peu de l'ordinaire concernant ton allégeance mmmh?
Ben-elazar a écrit:
Ben-Elazar Kamps, Vicomte de Lautrèc arriva au Louvre discrétement.

Il était ici en tant que Grand bailli de l'ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jerusalem.. il alla donc s'assoir près de Grand Hospitalier Raphaël afin d'assister à la cérémonie d'allégence au Roy d'anciens chevaliers ayant quittés leurs ordres.

il regarda les personnes déjà présente et salua discrétement...

il se pencha vers Raphaël.

Bonjour mon ami désolé d'être un peu en retard mais je ne connais pas bien le Louvre et me suis un peu perdu...
Mariealice a écrit:
Petit sourire en coin en entendant son frère, salut de la tête au nouveau venu.

Et bien j'ai peur de te décevoir Enguerrand, rien que de très classique pour cette fois.

Mais ne t'en fais pas, si l'occasion se présente, je ne manquerai pas de tout faire pour t'étonner.


Regard avec un brin de malice pour son frère avant de se tourner vers son époux. Présent. Une main venant se poser sur son bras. Un petit sourire en croisant ses yeux avant que de contempler à nouveau Kirah et le salon. Attendre le Roy d'Armes, le reste des invités et des Chevaliers.
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MessageSujet: Re: [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments   [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments Icon_minitimeMar 6 Jan - 10:48

Aribe a écrit:
Saint Esprit avait été convié à la Ceremonie d'allégeance des Chevaliers Royaux. Il se présenta au poste de garde du Louvre et montra son laissé passer, puis rejoignit le palais de cour ou se déroulait la Cérémonie.
A son arrivée Aribe aperçut Dame Kirah, le Grand Ecuyer de France, et la salua en inclinant le buste, puis il salua les autres personnes présentes d'un signe de tête discret.

Bonjour votre Grâce, c'est un honneur pour moi d'être convié à cette cérémonie, et j'espère que notre Grand Maître pourra bientôt nous rejoindre, car il a quelques soucis de santé.
Alivianne a écrit:
Grosse, elle l'était et le devenait.

Dernière grossesse se disait-elle.

A son retour dans le BA, elle irait voir une guérisseuse qui l'aiderait à empêcher la famille. C'était plus qu'une évidence.

Et Oui elle avait promis de se tenir tranquille, à ses sœurs à son médecin à ses enfants, oui elle voyagerait lentement, elle avait le temps. L'âge aidant grossesse oblige, elle avait pris la route quelques jours plus tôt.

Logement dans la maison d'Azayes ruelle des tourterelles à Paris, son époux l'avait accompagné, mais il se reposait encore... Dure voire même grosse soirée arrosée après avoir revu des vieux amis qui étaient aussi sur Paris pour d’autres raisons qu’eux, il s’était couché à l'aurore. Il avait refait la vie avec ses amis pendant que la duchesse était partie de reposer sans ses appartements. Fatigué, la tête là où il ne fallait pas à son réveil. Il n’avait pas su se lever pour l’accompagner. Cela n’était pas grave, elle ne resterait pas longtemps.

Son habit de chevalier avait été réajusté pour l'évènement, la duchesse arriva donc ainsi péniblement mais vivante dans la salle.

Au loin, elle reconnu son vassal dragon noir. Il était déjà en train de prester serment. Aliviane attendrait gentiment son tour et elle ne manquerait pas d'aller le saluer.

Pour le moment, elle resta à l'écart essayant de reconnaitre d'autres personnes.
Legueux a écrit:
Eh oui en retard une nouvelle fois. Humeur exécrable, les (rares) hérauts présents en salle des caducées avaient pu s'en rendre compte, quand ils n'en avaient pas fait les frais. Les festoiyements de la nativité avaient l'us de le mettre en rogne, et cette fois là pas d'exception, au contraire.

C'est donc en bougonnant qu'il se fit annoncer enfin.
Wonderanny a écrit:
Une chambre au cœur de Paris.

Ouiiiiii ! Ho mais ouiii on part ! Oui oui et re Oui ! mais voulez donc me f….

Grommellement inaudible et c’est bien mieux pour les chastes oreilles.

Oui je sais je suis en retard et elles s’impatientent oui ! Mais lâchez donc cette porte à présent ! Dites leurs donc que j’arrive au lieu de rester planter là !

Franchement cette cérémonie ! Quelques jours avant elle s’en faisait une joie, à présent c’était tout le contraire. Oui ! Tout le contraire.
Quelques sœurs, des plus proches, avaient été choisies pour partager ce moment, rejoindre ensemble le Louvre. Voyage agréable malgré le froid et la neige. A croire que les brigands n’aimaient pas se glacer les miches sur les routes du royaume en cette période. Enfin ! Les préparatifs allaient bon train et l’anxiété était de mise au cœur de la Dame des Dames. Quelle tenue ? Un bijou, une distinction ? Rhoo et puis rien après tout ! Oui, elles allaient au Louvre mais ce n’était pas pour un bal ou tout autre cérémonie grandiose et surtout surtout elle n’était vraiment pas d’humeur. Une tenue des plus simples, un tissu sobre et de bonne qualité, une coupe bien mise avait donc été choisie, aucun ornement particulier, tout en simplicité. Ainsi elle était le plus à l’aise. Ainsi elle avait été élevée.

Un regard dans le miroir. Une main passée nerveusement sur le sourcil brun un tantinet trop ébouriffé à son gout. Un plongeon dans le cadre, tête à tête. Les revoir ? En aurait elle la force, en avait elle l’envie ? Ces Dames… Toutes parties prenantes dans sa vie et dans celle de l’Ordre. Parties pourquoi ? Le manque de temps, les incompréhensions, les aspirations à vivre une certaine liberté, la concurrence. Multiples raisons en fait. Chacune la sienne et chacune bien différente. Tout le contraire mais une trahison.

Un soupir et un regard lancé au travers du vitrail multicolore. Une couleur par Dame partie, une couleur par raison ? Humppff c’est qu’ils manquent d’imagination ces artisans ! Long soupir avant de replonger les émeraudes une dernière fois dans le fade reflet que lui renvoie le miroir.


[Le Louvre]

Court déplacement pour traverser quelques ruelles ou règne une agitation a laquelle elle ne se fera jamais. Trop de monde, trop de lenteur à se déplacer. Ces bouchons ! Cette pollution ! Ce grouillement de gens ! Invivable ! Les noms sont déclinés auprès des gardes. Les Dames annoncées. Après un dédale de ruelles, elles parcourent à présent un dédale de couloirs. A pieds ! Dire qu’il faudra faire tout cela dans l’autre sens tout à l’heure.

Au loin une panse ! un abdomen, une bedaine, mais que dis-je : un ventre ? Oui ! Le ventre bien connu de sa sœur ainée.
Plus loin deux silhouettes féminines qu’elle reconnaitrait entre toutes et quelques hommes, deux… quatre… non six ! Une longue inspiration tandis que ses pas la portent, tandis que les souvenirs se mêlent à nouveau.
Jason a écrit:
Jason avait fait le chemin de ses bureaux aux Offices Royaux, il se devait de venir honorer par sa présence un des chevaliers qui avait fait son parcours au Saint Esprit.

Il arriva dans la salle, salua d'un hochement de tête toutes les personnes qu'il connaissait.
Il allât présenter ses hommages à se Grâce.


Madame, mes hommages, notre Grand Maître a subit quelques refroidissements, il devrait être quelque peu en retard, il vous prie de l'en excuser


Puis,Il vint de placer pres de Saint Esprit.

Frère Aribe, bonjour, si notre Grand maître ne saurait être de nouveau sur pied, je le représenterai, mais espérons de sa venue
Claudicus a écrit:
Après une pénible mais cependant calme chevauchée sur le dos de son fidèle Tagadatsointsoin, Claudicus mit enfin le pied à terre pour assister à la cérémonie d'allégeance de ses anciennes soeurs.

Elle survola la foule du regard afin de détecter des visages connus et repérant ceux ci alla les saluer.,

Kirah, marie alice, Alivianne, que de bons souvenirs affluaient à sa mémoire.
Emue, elle leur fit une accolade glissant un petit mot à chacune d'elle puis alla embrasser chaleureusement Wonderanny.
Jades a écrit:
Paris de nouveau. Paris le Louvre. Elle se remémora sa dernier venue icelieu. Mysouris, Rebaile, la cours. Et elle le sentait intérieurement rien n'était encore fini. La Baile ne lâcherait pas. Soupir en repensait aux paroles de Mys puis a se qu'il avait suivit.
Silencieusement elle regarda Ninon qui avait tenu à l'accompagner. La jeune fille avait tenu à l'accompagner ici puis la bas surtout la bas ou un étrange maux se rependait parmi la populace.

Il était temps de partir.. La suivante avait parer sa maitresse. Cérémonie pour la chevalerie de France mais elle laissa l'épée au fourreau, ses couleurs? les couleurs de l'ordre? Elle opta pour un robe vert émeraude sans plus de colifichet ou autre parure.


[Le Louvre]


Présentation à la garde, elle se présenta au nom de l'ordre et gagna progressivement parmi le dédale de couloir, escalier un petit salon où déjà bon nombre de représentant des ordre de sa majesté se trouvaient réuni.

Elle repéra Alivianne puis Marie alice en conversation avec Kirah. Plus loin Aribe, elle le salua non sans pensé à sa fille... Mais la n'était point le moment de ressacement, elle rejoignit les deux chevaliers de l'ordre.
Mariealice a écrit:
Des femmes, nombreuses, toutes issues d'un même Ordre. Certaines y étaient encore, d'autres l'avaient, comme elle, quitté.

Raisons multiples sans nul doute et pourtant affection particulière encore ancrée là, même si elle avait pris un chemin différent.

Regard se portant sur Aliviane puis Wonder, Claudi et Jades. Claudi façon tornade d'ailleurs qui la serra dans ses bras. Voici longtemps qu'elles ne s'étaient croisées certes.

Sourire, regarder Legueux qui arrivait en bougonnant, Wonder qui, en y regardant mieux, semblait contrariée, attendre la suite, en silence.
Aribe a écrit:
Saint Esprit aperçut le Frère Jason, qui venait d'arriver et le salua. Le frère Jason lui suggérant de remplacer le grand maître, si celui-ci ne pouvait venir, et il hocha la tête d'un signe approbateur.

Bonjour frère Jason ... Concernant la représentation du Grand Maître aucun problème, faites pour le mieux mon Frère.

Aribe aperçut en suite Montjoy et le salua comme il se doit, puis il se mit à côté du frère Jason, et attendit que les autres Frère de l'Ordre qui sont Chevalier les rejoignent, esquissant quelques gestes salutation et sympathie aux personnes présentes
Raphael83 a écrit:
Le Grand Hospitalier Raphael83 était inquiet. En effet , le Sénéchal Aldebbarant n'était toujours pas arrivé.

Se penchant vers le Grand Bailli , le frère Ben-Elazar, il lui dit à l'oreille:


J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de facheux sur la route et que son laissez-passer lui a bien été remis
Ben-elazar a écrit:
Ben regardait tranquillement les gens présent quand son Frère Hospitalier se pencha vers lui:

Citation :
J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de facheux sur la route et que son laissez-passer lui a bien été remis

Ne vous inquiétez pas Frère Raphaël il va venir mais il a beaucoup de travail peut être à t'il été retenu plus longtemps que prévu
Petitangelot a écrit:
De nouveaux bruits de pas à l'entrée de la salle. Une silhouette se dégage de l'encadrement de la porte. La cape fermée tout autour d'elle lui donne une allure flottante. Mais portant l'âme n'est pas légère. Le visage est fermé, préoccupé sans être contracté. Rien à voir avec l'importante cérémonie qui allait avoir lieu... par contre, beaucoup de rage et de détermination quant à quelque affaire à régler.

"Je te retrouverai! Devrai-je même y mettre le prix." continuait-elle à ressasser sans cesse.

Arrivée à la hauteur des premiers sièges, des premières silhouettes, les yeux se relèvent, semble quitter leur profonde réflexion pour entrer dans les évènements présents. Un hochement de tête à gauche, un autre à droite pour saluer les visages connus ou non... en ce genre de salle, respect était de mise, même purement poli.

Un peu plus loin, Kirah, Wonder, Claudicus... même Alivianne... La chevalier aurait aimé spontanément arborer un visage heureux de les revoir. Mais effort trop artificiel et important. Un sourire en coin apparait cependant, essayant de rassurer chacune de son amitié.

Mais s'assoit un peu à l'écart, plaçant d'un mouvement de bras, la cape sur le coté, l'autre main placée sur le pommeau de son épée. Allure de guerrière, peut-être féminine et élégante, mais dure et assurée... le temps et l'expérience marquait tellement l'âme et le caractère.
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MessageSujet: Re: [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments   [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments Icon_minitimeMar 6 Jan - 10:48

Kirah a écrit:
Apparemment son vis à vis semblait coi suite à sa remarque... y avait-elle été trop fort ?
Mais il est vrai que certains de ses maitres ou autres compagnons de discussions quant à la chevalerie et ses préceptes lui avaient répété et répété encore que la courtoisie était justement une des valeurs intrinseques de celle-ci, elle avait été prise de court.

Après ces débuts quelques peu perturbants, elle tourna la tete vers MarieAlice, perplexe quelque peu. Devant le regard rieur de celle-ci et la remarque d'Enguerrand sur le ton donné à la cérémonie, elle prit une longue inspiration et saluant d'un hochement de tete l'ancien licorneux, elle se tourna vers les nouveaux arrivants. La piece c'était bien remplie entre temps. Le Saint Esprit, l'Hospital... ces deux ordres étaient venus et bien représentés.


La Bienvenue à vous tous, membres des Ordres Royaux.
Comme vous avez pu le constater, l'un des chevaliers concernés a déjà fait son serment. Ne nous restent que ...
MarieAlice ? à son coté. Alivianne... oh ? A nouveau enceinte ? mais présente, quoique seule... Meli? Hum... visage toujours aussi fermé... Qu'elle regrettait de ne pas avoir le temps de discuter plus longuement avec celle qui fut un jour son lieutenant....trois dames... et ... aie, pas de quatrieme...

Apparemment une de mes Soe... une des chevaliers est encore absente... mais peut etre pouvons nous tout de meme avancer ? Je m'en voudrais de vous faire encore plus attendre...

"mes Soeurs", cela avait manqué lui échapper. Dieu qu'il lui avait été difficile de choisir entre rester dans un Ordre mais uniquement pour la forme sans plus rien ne lui apporter et encore moins sa participation pour pouvoir uniquement se dire "Dame Blanche" mais sans le vivre au quotidien et quitter cet ordre qui lui avait tant apporter. Mais comme elle avait souvent coutume de le dire quand elle quittait poste, fonction, clan, "place aux jeunes", "place à d'autres", "chacun sa chance". Son envie de quitter le poste de capitaine, elle l'avait annoncée bien longtemps avant de quitter l'ordre, quitter l'ordre...
Bah ce qui était fait, nul besoin d'y revenir. Elle ne gardait d'acrimonie qu'à l'égard d'une seule, une et une seule, mais cela n'était qu'histoire personnelle et ne regardait personne au final.


Que celle qui le souhaite s'avance donc. Nulle préséance entre chevalier. Rien... Rien que votre engagement, votre choix, votre serment.


Prenant place face à toutes ces personnes rassemblées, elle attendit que s'avance celle qui le souhaiterait.
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MessageSujet: Re: [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments   [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments Icon_minitimeMar 6 Jan - 10:50

Alivianne a écrit:
Un sourire sincère en coin à celles qu'elle avait vu depuis si longtemps. Un regard neutre à d'autres. Sa soeur se présenta aussi.

Elle fronça les sourcils de voir que beaucoup de chevalier dames blanches s'y trouvait, mais aucun des licornes. Pourquoi les dames blanches s'y trouvait et pas les licornes?

grosse interrogation...

Enfin, elle écouta Kirah et profita du silence pour s'avancer.

Plus vite on y serait plus vite ça passerait.

Tout doucement, elle se présenta là où il faut. Elle fit une courte révérence et dit tout haut.


En ce jour, nous Alivianne d'Azayes, Pair de France, duchesse de la tour d'Auverge, d'Argenton et comtesse de Corbières, ancienne chevalier de l’ordre royale des dames blanches à l'écu vert

Elle déglutit péniblement car elle éprouvait un peu de peine en nommant son ancien ordre.

Alivianne fit silence afin de se contenir et continua sans problème la suite


Renouvelons ce jour notre hommage à sa sainte majesté et jurons de servir, de protéger et d'être de conseil en toute occassion.. au moment qu'on nous le demandera.

Devant cette noble assemblée, nous faisons le serment d'obsequium, d'Auxilim et Consilim, et enfin de ne faire aucun acte qui pourrait nuire à la Couronne de France et à ses intérêts.


La pair resta là et attendit la suite silencieusement.
Kirah a écrit:
Alivianne fut la premiere à se présenter... elle la fixa longuement puis prit la parole.

Madame, il ne s'agit point ici d'une simple allégeance telles celles que vous feriez pour une terre ou un titre quelconque.
Dès lors, ainsi que je le ferai pour les autres personnes vous suivant, j'aurai une question particulière :
Pour vous, qu'est ce donc que se comporter en chevalier. Vous avez souhaité conserver ce titre particulier, j'en attends donc la raison.
Alivianne a écrit:
Elle fixa la duchesse autant que celle-çi la fixa...

Alivianne haussa les épaules et dit


Voilà où vous vous trompez ma dame,

Le chevalier dragon_noir n'a pas eu la chance de réponse à cette question.

Si on m'a faites chevalier c'est parce qu'il y avait une raison. C'est parce ce que je le méritais. A cette époque, vous me connaissiez pas.

J'ai toujours servi le roy fidèlement et avec vérité. J'ai toujours répondu à son appel et j'y répondrai encore.

Je crois que ma droiture, mon respect des valeurs chevaleresque est une preuve. Je suis toujours à l'écoute de mon prochain et la première a aidé le pauvre sujet du roy.


elle fit silence et continua de la fixé.
Kirah a écrit:
Etre chevalier est un mérite continu et non point une récompense pour un acte ponctuel dame Alivianne. Dois je rappeler que je vous ai connue que l'Ordre de la Dame Blanche n'était point Royal encore ?
Servir son roy est ce qu'on attends d'un allegeant, quel qu'il soit, mais là ne réside point ce qui fait un chevalier...Outre l'écoute et l'assistance, la solidarité en fait partie. Solidarité envers vos semblables, envers les autres chevaliers....

D'un rapide coup d'oeil, elle fixa l'homme qui s'était renfoncé dans l'assemblée

Quant à messire Dragon_Noir j'attends toujours confirmation à ma question pour considérer l'échange complet. Peut etre entendrons nous cela quand il aura retrouvé la parole.

[EDIT orthographe]
Alivianne a écrit:
sourit de la manière habile que la duchesse revint sur le cas de dragon_noir. Elle lui avait peut-être donné l'idée

qui sait...



C'est vrai que votre position est déterminante.


Alivianne lui sourit malgré tout et dit :

Oui c'est vrai; la solidarité envers les autres chevaliers est aussi essentiel.

elle fit silence un court instant.

Puis-je donc vous demander si je suis digne à votre avis de continuer d'être un chevalier?

Puisqu'il semblerait que mon avenir soit entres vos mains.

Puis-je savoir également qui vous posera cette question à vous et qui la jugera valable voire acceptable?
Kirah a écrit:
Laissant s'écouler quelques secondes, elle finit par opiner de la tete. La malice pointait son nez... une drole d'habitude normande qui refaisait surface. Une chauve-souris aurait hanté le plafond qu'elle aurait senti venir le moment, mais finalement elle s'abstint de toute remarque supplémentaire.

Cette position est celle que vous meme, lorsque la pairie fut consultée, avez validée. Oui, Dame Alivianne, vous l'avez approuvée. Mais là n'est point la question. A chaque Grand Office ses responsabilités et part de délégation de Sa Majesté. Quant à mon serment, il a déjà été recu et validé par la seule personne hors Sa Majesté, habilitée à cela. Et en lieu où vous avez pu en avoir les minutes.

Mais lors... Revenons au votre.


Alivianne s'était mise sur la défensive... soit... c'était là son choix. Finalement, elle se placa bien devant la Chevalier et prononca :

Face à vous tous, ce jour d'hui, au nom de la délégation faite au Grand Ecuyer de France par Sa Majesté, nous, Kirah du Breuil, recevons le serment d'allegeance lige envers Sa Majesté du Chevalier Alivianne d'Azayes. En son nom, nous la nommons Chevalier de France et lui promettons Justice et Protection...
Alivianne a écrit:
Elle hocha la tête; fière. Oh elle se souvenait très bien qu'on avait voté pour Kirah comme GO pour ce poste. Depuis lors, plusieurs personnes étaient venu lui dire que la duchesse avait beaucoup chamboulé les choses. Des ordres royaux jadis reconnu, ne l'était plus pour des broutilles.

Souvent c'était des caractères qui ne plaisaient pas, souvent c'était des détails qui auraient été sûrement réglés dans le temps. C'était triste pour ces gens car plusieurs avaient tout fait pour être dans les normes.

Oui elle regrettait Rassalm l'ancien GO mort aujourd'hui.

Surprise, de la décision de Kirah. Alivianne ne savait pas si elle devait la remercier.

Elle hocha la tête, n'ajouta rien de plus.


Elle recula et retourna à sa place. Et attendit la suite.
Mariealice a écrit:
Marie observait, silencieuse, écoutait les paroles échangées, sans vraiment penser.

Certains visages étaient souriants, d'autres semblaient fermés, certains tout aussi silencieux qu'elle, d'autres murmurant.

Alivianne ayant fini, elle se présenta à son tour devant Kirah et posa un genoux en terre, attendant la suite avant de parler.
Enguerrand_de_lazare a écrit:

Et bien j'ai peur de te décevoir Enguerrand, rien que de très classique pour cette fois.
Mais ne t'en fais pas, si l'occasion se présente, je ne manquerai pas de tout faire pour t'étonner.


Sourire du licorneux, en réponse à celui de sa sœur. Le voilà qui était donc rassuré.
Hochements de tête à l'attention des nouveaux arrivants, quelque peu plus chaleureux en voyant entrer Wonderanny. Il la connaissait surtout depuis la guerre de Bretagne et avait pu l'apprécier tout particulièrement lors de sa charge de Connétable de France. Il faudrait qu'il trouve le temps de lui parler, la remercier pour ce qu'elle avait fait en cette époque déjà presque lointaine à ses yeux.
Quelques coups d'œil jetés de ci de là au petit groupe désormais rassemblé.

Pour sa part, et cela était connu, il n'appréciait que fort peu toute forme de cérémonie, celles ci étant pour la plupart occasions pour les avides de reconnaissance et d'occasion de de se faire bien voir par les puissants, dans un décorum la plupart du temps lourd et rébarbatif. Mais en ce jour, il pouvait noter le caractère particulier de celle-ci. Point de draperies et lourdes tentures dorées irritant l'œil. Point d'assistance pressante et remuante. Point de trompettes ou cors ponctuant chacune des interventions. Tel avait été le choix du Grand Ecuyer, et il ne pouvait que l'approuver en son for intérieur.

La voici d'ailleurs qui, après une profonde goulée d'air prise, annonçait le début réel de la cérémonie, la première intervention, celle de dragon_noir pouvant être considérée comme un intéressant amuse bouche à l'événement à venir.
Voici ensuite la première à s'avancer. La Pair de France Alivianne.

Attitude de défiance de la Pair de France. A la simple question de Kirah, elle répondait par un défis, enchainant ensuite par attaque directe à l'attention du Grand Ecuyer. Voilà étrange image de la chevalerie et de ses principes. Gageons que tous en ces lieux n'auront pas pareille attitude, ni ici ni en quelconque champ de bataille ou lieu d'affrontement. Sans quoi, les querelles intestines auront tôt fait de faire plus de ravage encore que les flèches des archers gallois dans les rangs de la chevalerie française.

Voici enfin la Pair reçue chevalier. Ainsi soit il, se dit in peto le licorneux. Hochement de tête du nouveau chevalier. Suivi d'un...tiens...nouvel hochement de tête. Décidément, cela en faisait bien nombreux pour une simple cérémonie. Silence de surcroit.
Oui, bien étrange cérémonie que celle-ci.

Jamais encore, il n'avait pu entretenir conversation avec celle-là, mais nombre d'éléments et interventions de sa part lui avaient permis de se faire idée sur elle. Idée d'ailleurs visiblement renforcée par l'échange verbal entre elle même et le Grand Écuyer. Oui, décidément, il ne s'était point trompé. La pairie comptait de tout en ses rangs.

Pouvait on voir la désapprobation sur son front? Probablement.
Pouvait on discerner le regard noir qu'il avait jeté au nouveau chevalier, tant il ne partageait pas en son âme cette façon d'agir? Certainement.
Pouvait on noter signes d'irritation à nouveau, devant l'attitude de la pair de France? Sans nul doute aucun.
Il n'avait jamais aimé dissimuler ses pensées, préférant, à la différence d'aucuns, à des remontrances internes ivres de fiel et par définition stériles et sans échange aucun permis, gestes voire paroles directes et franches.
Question d'éducation, se peut. D'honnêteté. Ou de valeurs, qui sait.

Sentant le mouvement de sa sœur à ses côtés, il se détendit soudain, préférant envoyer aux oubliettes de ses remembrances la triste scène à laquelle il venait juste d'assister.
Concentrant à nouveau son esprit sur Marie Alice et Kirah, il ne voulait perdre miette de l'événement à venir et garder tous ses sens libres de pensées négatives, afin de profiter au mieux de l'honneur qui allait être fait à sa sœur.
Kirah a écrit:
Autre temps, autres moeurs. Néanmoins, c'est fidèle à la mémoire de Rassaln, selon le "testament" laissé dans le bureau des Ecuries Royales, qu'elle avait mené sa charge. Dans la lignée de ce que Nico de Brassac avait fait de meme. Aucune de ses décisions n'avaient été facile. A chaque fois, elle avait demandé l'avis de la Curia et, à travers elle, à la Pairie, puisque celle-ci pouvait accéder à tout dossier s'y trouvant. Et jamais, au grand jamais, aucun pair ne s'était élevé contre aucun dossier relatif aux Ecuries.

Elle voyait bien le reproche dans les yeux d'Alivianne, dans le plissement de son front, mais apparemment celle-ci oubliait qu'elle avait voix à chaque décision et que dans tout acte que les Ecuries prenaient, se trouvait la voix de la pairie de meme. De meme que le nepotisme n'avait point sa place dans les ordres de Chevalerie...
Sourire las... apparemment le message quant aux valeurs de la Chevalerie ne semblait point avoir pénétré l'esprit de sa vis-vis. A quoi bon insister, ne verra que celui qui accepte de voir.

Non, nul regret quant aux décisions prises durant son mandat. Toutes avaient été discutées à la Curia ou au Conseil des Ordres Royaux. Décision collégiales, décisions à la majorité des voix. Assurant ainsi qu'aucun délit de "sale gueule", aucun népotisme, aucun passe droit, ne pouvaient etre de mise.

D'un sourire presque amusé, elle observa la chevalier reprendre place, Cependant, elle l'apostropha une derniere fois


Oh.. Chevalier... n'oubliez pas que "ceci" ...

Elle indiqua du doigt le collier que portait encore la Chevalier malgré de nombreux rappel à l'Ordre...

... est l'apanage seul de la Grande Amazone de l'Ordre des Dames Blanches. Ce que vous n'etes plus depuis plus d'un an. Bien que ce soit votre soeur qui le porte, il ne s'agit point là d'un bijou de famille... et les chevaliers de France ne portent nul collier...
C'est là un petit "détail", mais il peut vous valoir procès pour usurpation ce qui serait bien dommage. Merci d'y veiller donc dans les meilleurs délais...


A trop faire trainer les choses... certains s'y entendaient pour faire oublier certains faits, les dissimuler derrière leur vieillesse et ainsi arriver à noyer le poisson... un an ! plus d'un an ! Sacrelote !

Bien donc... Que s'avance la prochaine personne.... Ah ! MarieAlice donc !

Effectivement, tandis qu'elle terminait la demande concernant le collier qui lui était remontée à plusieurs reprises depuis un an, et pour lequel elle avait montré bien plus de patience que d'aucun ne lui reprochaient de ne pas avoir, MarieAlice s'était avancée
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MessageSujet: Re: [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments   [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments Icon_minitimeMar 6 Jan - 10:51

Mariealice a écrit:
Elle avait eu raison de garder le silence, Kirah n'ayant pas fini.

Un genou à terre toujours, elle attendait que cette dernière terminât avant d'entamer son serment.


Je jure en ce jour de toujours servir mon Roy, de lui apporter aide et conseil à chaque fois qu'il le mandera, de lui rester fidèle, de combattre ses ennemis même si je dois y laisser la vie, de toujours faire passer son intérêt et ceux de la Couronne avant tout autre.

Que jamais ni mon bras ni mon courage ne faiblissent en Son Nom.
Azdrine a écrit:
Le froid l'avait pris à revers lorsqu'il avait fait chemin de retour de Champagne il y a quelques jours. Il s'était vêtu chaudement mais le vent glacial s'engouffrait partout et il lui faudrait commander de nouveaux habits d'hiver.

La fièvre et le lit avait été ses seules occupations ces derniers jours et il n'eut cesse de délirer, étant incapable de mener une idée ou un avis d'un bout à l'autre.

Le médicastre lui avait donné plusieurs remède tous aussi miraculeux les uns que les autres mais rien n'y faisait, la fièvre persistait et il devait être au Louvre dans quelques jours. Il ne souhaitait aucunement manquer cette cérémonie ô combien importante, la première de la sorte.

Mais il n'avait pas les capacités ce jour de voyager si loin et dans cet état de santé. Ces frères était avertis de son état de maladie et il ne manquerait pas de le représenter pour cette cérémonie.
Jason a écrit:
Jason avait eu quelques nouvelles du Grand Maitre du Saint Esprit, par un greffier qui lui avait porté une missive, le refroidissement du Grand Ma^tre etait plus que conséquent, il s'adressa au Héraut de l'Ordre

Frère Aribe, je viens de recevoir missive de Frère Azdrine, je crains de son absence prolongée, alors faisons honneur à notre Ordre.
Kirah a écrit:
Marie Alice, rayonnant de confiance en elle se présenta et prononca son serment. Ainsi qu'annoncé à Alivianne déjà une question attendait également celle ci.

Dame MarieAlice. Vous avez montré votre bravoure à plus d'une reprise mais ... qu'en serait-il si un jour vous ayez à choisir entre votre Roy et votre nouvel Ordre sachant que justement, la solidarité entre membre d'un meme ordre est chose des plus importantes en tant que valeur défendue par la chevalerie ?...

Eh oui... chacun son tour, meme si elle avait une petite idée de la réponse qui lui serait faite.
Aldebbarant a écrit:
Aldebbarant avait été invité à rejoindre la cérémonie pour représenter l'Ordre Hospitalier, mais il était loin du Louvres et il arriva donc en retard par rapport aux autres invités.

Il sauta au bas de son cheval et donna prestement les brides de son hongre à un jeune lad il grimpa les marches 4 à 4 puis reprit son souffle en haut des escaliers.

Il se présenta aux gardes qui lui ouvrirent les portes. Il entra en silence dans la salle, droit et emprunt de fierté.

Il se chercha du regard ses frères qu'il avisa sur un rang. Il y avait une place entre eux, surement pour lui. Il s'excusa auprès des personnes déjà assises puis pris place et regarda la cérémonie après avoir salué ses compagnons.
Mariealice a écrit:
Question à laquelle elle s'était attendue depuis que Kirah l'avait posée à Alivianne. Question simple en elle-même mais recouvrer tant de choses.

Réflexion à nouveau, nécessaire, profonde inspiration, calme à retrouver afin d'être sûr de soi.

Choisir entre un membre des Licornes et son Roy, entre un Frère et une Soeur et son Souverain.

Elle jeta un coup d'oeil à son frère de sang et à Flaiche, voyant à travers eux toute sa famille. N'avait-elle pas déjà fait ce choix à chaque fois qu'elle avait dû?

Regard à nouveau sur Kirah.


Je choisirai mon Roy. C'est le sens même de ce serment.


Pas d'hésitation à avoir.
Kirah a écrit:
Valse des hochements de tete ce jour. Mais ce fut bien effectivement une tete allant de haut en bas et de bas en haut qui accueilli la réponse de celle qui fut une Soeur pour elle un temps.

Les quelques regards qu'elle avait lancé à sa famille, et à son ordre en meme temps en avaient dit long et elle connaissait suffisamment la droiture de la femme face à elle que pour ne pas douter de l'engagement pris.


La droiture est chose essentielle pour un chevalier, dame d'Altérac.
Vous venez une fois de plus de le montrer par vos mots précis.


Par Aristote, qu'il était parfois difficile de rester sérieuse et cérémonieuse face à des personnes qu'on cotoyait tous les jours. Mais bon, il ne s'agissait pas d'une réunion de femmes où l'on parlait de la pluie et du beau temps en préparant des patisseries ou vantant les mérites de tel ou tel chaudron non plus...
D'un ton plus sentencieux qu'elle ne l'aurait souhaité, elle conclut donc.


Une fois encore, au nom de Sa Majesté et en vertu de notre charge de Grand Ecuyer, nous, Kirah du Breuil, recevons le serment d'allégeance lige du Chevalier MarieAlice. En son nom, nous la nommons Chevalier de France et lui promettons Justice et Protection...

Petit clin d'oeil discret néanmoins, rappel du nombres de "batailles" affrontées cotes à cotes.
Main qui se tendit pour relever celle qui était là son égale, chevaliers parmi des chevaliers et dernier contact avant qu'une autre vienne prendre place
Mariealice a écrit:
Sourire à Kirah, tension qui redescendait, maintenant que c'était fait.

Main posée sur la sienne pour se relever, baiser sur la joue de son amie, après tout le cérémonial était fini pour elle.

Un discret merci pour elle murmuré avant d'aller reprendre sa place et de regarder les autres venir à leur tour témoigner de leur loyauté au Roy.
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MessageSujet: Re: [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments   [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments Icon_minitimeMar 6 Jan - 10:53

Petitangelot a écrit:
Un nouveau serment prononcé puis accepté et confirmé...
La guerrière sort de sa torpeur immobile pour se présenter à son tour en face de celle qui fut sa capitaine.

Avancer de quelques pas. Une main appuyée sur le fourreau de l'épée, coude qui retient la cape en arrière. L'autre bras ballant mais rythmant le pas assuré et calme. Esquisse d'une légère révérence, d'un penché d'épaule.


Qu'il soit entendu que moi, Mélissande de Huy, ici et en ce jour, promets en ma foi de rester fidèle au Roy, de lui garder entièrement contre tous mon hommage, de bonne foi et sans ruse.
Par cette hommage lige, que tous prennent connaissance qu'en tant que vassale, je garderai ligne de conduite servant les valeurs chevaleresques chères à mon coeur et nécessaires à mon honneur.


Ton de voix solennel. Aucun artifice dans la posture et dans l'expression. Presque un cri du coeur, qui cherche à se libérer d'un devoir officiel.

Les mains jointes à celle de la Grand Ecuyer, protocole gestuel de l'hommage Lige, pour que serrées dans celles de Kirah, la représentante du seigneur et la vassale s'unissent par une accolade fraternelle une fois l'hommage accepté.
Zalina a écrit:
Etes ce une période pour se retirer au monastère ? Franchement ?
Des cérémonies à tout va, des dossiers à ne plus savoir quoi en faire, des retards à rallonge... Et elle s’était rendue au monastère.
Besoin de se ressourcer pour retrouver un peu d’énergie. Cette énergie qui lui faisait envoyer des coups de pied à tout va, des gueulantes à réveiller les morts, sauf ceux qu’elle désirait voir se réveiller…
Et forcément, en plus de rajouter encore du retard dans ses dossiers, ce temps de repos la mit aussi en retard pour la cérémonie d’allégeance des anciens chevaliers. Un seul de la Licorne devait y prêter allégeance, le second n’ayant pas répondu aux courriers. Un qu’elle n’avait qu’à peine croisé et pas toujours pour de calmes discussions, étant rarement d’accord avec lui. Mais elle voulait être là quand même.

Sitôt sortie du monastère, la Peste Licorneuse prit la direction du Louvre.
Pas le temps de se changer, la cérémonie aurait été finie. La Peste avait gardé ses braies de voyage et sa cape de l'Ordre. Les jolies robes resteraient dans les malles pour cette fois.
Jusque là, pas trop de soucis, elle commence à connaître le chemin menant à la Cour du Palais Parisien. C'est une fois à l'intérieur que cela risquait de se gâter, elle n'avait jamais pénétré dans le Palais Parisien. Alors trouver le bon étage, le bon couloir, la bonne porte parmi les centaines présentes... Voilà qui repoussa encore un peu plus son arrivé tardive.
Zalina poussa une porte doucement et jeta un coup d'oeil. Kirah, Marie Alice qui se relevait juste, Engue, Raphael, Flaiche, Wonder, Jason, Aldebbarant tout juste croisé en salle du Conseil des OR et d'autres qu'elle ne connaissait pas... Bingo ! C'est la bonne salle. Mais la cérémonie a déjà commencé, forcément.
La Peste se faufille à l'intérieur et s'adosse au mur du fond en attendant la fin en silence. Hors de question de perturber les allégeances.
Kirah a écrit:
Melissande maintenant. Paroles formelles, visage de marbre... ou presque. Elle retrouve là sa martiale lieutenante qui dissimule tellement derrière cette face qu'elle oppose au monde.

Un instant son regard est distrait par une personne qui pénetre dans la piece et se glisse auprès de ses freres licorneux. Une autre silhouette, ... un garde. Un garde ? Mais ... et en prime il lui indique de la main un pli qu'il tient.


Dame de Huy...

Hé! mais c'est qu'il insiste le bougre ! Que lui veut-il donc ?

Excusez moi un instant, il semblerait qu'il y ait là une urgence...

Et la Grand Ecuyer de rejoindre la porte et le garde pour prendre connaissance du document portant cachet d'un office interne aux institutions.
Au fur et a mesure de sa lecture, son visage se décomposa. Délaissant les mots et le velin, elle redressa la tete, fixa la dame de Huy qui était toujours avancée, retourna aux phrases écrites comme pour se convaincre de ce qu'elle venait d'y lire.

Quelques secondes, elle ferma les yeux, puis d'un geste ferme, revint devant celle qui l'avait longtemps secondée


Dame Melissande... les nouvelles que l'on vient de m'apporter là m'obligent à sursoir l'acceptation de votre allégeance. Tant que le doute ne sera point levé sur les évènements que l'on m'y conte et de même que votre participation ou non à ceux-ci, je ne puis aller plus loin.
Je gage que tout ceci sera bientôt éclairci, mais il ne m'appartient point de le faire cependant. Vous me voyez désolée de ce retard...


Difficile, face à une telle assemblée de faire moins formel. D'un long regard elle fixe la femme devant elle, dans ses yeux, une question muette : "Meli, qu'as tu fait ?"... et l'impuissance. L'impuissance qui la ronge depuis un moment déjà, et qui à la lecture du vélin a refait surface.
Raphael83 a écrit:
Raphael qui observait avec attention la scene, se pencha légèrement vers son voisin de gauche Le vicomte de Lautrèc pour lui dire discétement au creux de l'oreille:
Que se passe t il ? Pourquoi la cérémonie est-elle interrompue ?

Puis s'adressant de même à son voisin de droite Le Sénéchal Aldébbarant:
Il y a un problème ? Vous êtes au courant , vous ?
Aldebbarant a écrit:
Aldebbarant aussi observait mais il avait un avantage, il savait de quoi on parlait présentement. Il put donc se pencher vers son frère et lui murmurer.

Je ne puis que supposer que cela soit en effet ça, mais on retrouve la dame qui rend hommage dans une lance des révoltés de Sainte Ménéhould.

Je suppose donc que c'est là l'affaire qui occupe la Grande Ecuyère, car être un révolté de Sainte Méné, c'est s'élever contre le conseil élu, dont la duchesse et la lieutenant du Roy en ses terres. Donc par extension, on s'élève contre le Roy. Et comprenez que cela est délicat lorsque l'on est supposé être chevalier du Roy. Enfin elle est dans la même situation qu'Aragornbleu en somme.

Je sens que la suite promet d'être passionnante
.


Il se redressa un petit sourire sur le visage et se caressant le bouc dans un tic montrant son amusement et sa réflexion intense sur la suite des évènements.
Petitangelot a écrit:
Une intervention extérieure interrompant la Grand Ecuyer alors même qu'elle n'avait prononcé que son nom.
Mélissande se redresse et regarde Kirah s'éloigner. Étonnement qu'un messager puisse déranger de la sorte ce genre de cérémonie. La chevalier n'imagine pas un instant le contenu du pli. La surprise étonnée et sincère va même jusqu'à détendre les muscles de la jeune femme alors qu'elle était restée fermée jusqu'alors.

Puis Kirah lui adresse un regard fixe avant de retourner aux phrases écrites et de sembler être affligée de leur contenu.
Sensation étrange... gêne embarrassante et froncée alors qu'elle se tenait encore en avant au vu de tous.
Impression de plus en plus dérangeante pendant que la Grand Ecuyer revient vers elle... soudainement beaucoup plus ferme.

Cette fermeté sombre dans le regard de son ancienne capitaine a l'effet d'un déclic. Elle comprend soudain la raison de tout ceci et la nature de informations qui venaient de lui parvenir... et qui concernait la de Huy personnellement.
Raideur qui reprend le dessus instantanément. Elle arbore maintenant une posture aussi droite qu'il est possible qu'elle soit, martiale. Avant d'entendre les mots de celle qu'elle estimait le plus.


Kirah a écrit:
Dame Melissande...
Deux mots... cinglants... Deux mots qui la définissent et sont prononcés solennellement et froidement.
Pincement au coeur qui aurait été celui qu'aurait causé une gifle en public.

Les mots suivants résonnent dans la tête de la guerrière sans qu'elle ne les écoutent vraiment. Peu importe puisqu'elle connaissait d'avance leur sens.
Au fur et mesure des paroles, on pouvait apercevoir les mâchoires de la jeune femme se crisper, les dents se serrer, les yeux se durcir autant que s'humidifier de rage.

Ce regard noisette que l'on pourrait croire en train de s'empourprer... il répondait tout aussi muet mais d'autant plus criant.
"Non, je n'ai rien fait de ce dont on m'accuse! Non, ils n'entacheront pas mon honneur pour des faits et une cause qui ne me concerne pas!"

La poigne se resserre sur le pommeau de son épée... de chevalier. Rha! Si cela n'avait pas été Kirah en face d'elle, elle l'aurait bien sorti, l'aurait fait tourner en un moulinet net et précis avant de clamer sa rage face à la situation, à ce qu'on tentait de lui jeter sur les épaules.
Elle avait voulu une vengeance personnelle et isolée contre le sseul homme qui l'avait jamais souillée... et à l'humiliation de n'avoir pu l'obtenir s'ajoutait celle d'être montrée du doigt comme une vulgaire révoltée... pourtant étrangère au drame de Sainte. Avoir été là au mauvais endroit au mauvais moment! Quelle ironie du sort pour une guerrière chevronnée!

Des rumeurs d'indignation s'élève dans la salle.

La guerrière figée sur place fulmine. "Qu'ils aillent au diable avec leurs soupçons politiques! Maudis sois-tu, Marcus!... Si je ne parviens à avoir justice de mon vivant... tu n'auras jamais assez de ta mort pour me fuir!"

Accompagnant ses dernières pensées rageuses, Mélissande sort du fourreau l'épée symbole de chevalier. Les yeux sombres, elle salue la Grand Ecuyer solenellement, la lame verticale au devant de son visage. L'attitude ne laisse rien présager de bon pour la suite.

Le salut terminé, en un seul mouvement, la guerrière tend son bras armé à l'horizontal, lame perpendiculaire à la trajectoire qui la séparait de Kirah (pointe vers la gauche, pommeau vers la droite) puis jète l'arme aux pieds de celle-ci avec morgue. Signe de mépris vis-à-vis de la situation. "Allez tous au diable! Mouvement de provocation désespéré et dégouté.

Un volte face. La cape s'envole dans l'arabesque avant de souligner le pas excédé et dur de la guerrière qui sort de la salle... clôturer par le silence de tous qui avaient suivi la scêne.
Kirah a écrit:
Stupeur devant le geste fier de la Chevalier. Elle devine un drame, là, au fond des prunelles. Mais làs, elle ne peut pas fléchir, elle ne peut devenir la Soeur en cette salle. Cependant c'est bien la Soeur qui intervient.

Au nom de Jean, PetitAngelot, arrete toi !


Main qui se tend, main qui se hausse. Le garde recoit l'injonction. Après tout, c'est sa faute si elle a ainsi du interrompre cette cérémonie. Qu'il stoppe donc la Virago. Vu que son épée git là au sol, elle est suffisamment désarmée que pour qu'il y arrive.

Baissant la tete, elle se penche, ramasse l'épée...



[ HRP : désolée de cette improvisation, j'ai appris le détail aujourd'hui, qui a donné lieu à cette suspension de serment non prévue. Ce RP est totalement libre, à vous de jouer, de vous amuser, vos perso sont tous ou presque chevalier ou tout du moins membres d'un Ordre de Chevalerie, ...]
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MessageSujet: Re: [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments   [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments Icon_minitimeMar 6 Jan - 10:53

Jason a écrit:
Jason ne comprenait ce qui ce passait, il s'adressa a Saint Esprit pres de lui

Mon frère, savez vous ce qu'il se passe, la cérémonie ainsi suspendue ?

Ah, au fait j'ai des nouvelles de notre GM, celui se remet d'une très mauvaise grippe
Aribe a écrit:
Saint Esprit regarda la scène ne comprenant pas trop ce qu'il arrivait.
Le frère Jason lui aussi s'étonnait, et Aribe lui chuchota discrètement...


Je ne sais pas mon frère, et temps mieux si notre grand Maître se remet, quant à sa grippe je suis heureux qu'il se rétablisse.

(J' en ai chopé une aussi )
Mariealice a écrit:
Marie sourit en voyant Melissande s'approcher à son tour pour faire son allégeance.

Si les deux jeunes femmes s'étaient perdues de vu pendant un temps, elles se côtoyaient un peu plus à nouveau depuis peu. Main posée sur la fibule où une rose et une épée s'entrelaçaient.

Interruption étonnante, lui faisant tourner la tête et froncer les sourcils au fur et à mesure de la scène jusqu'à sursauter quand l'épée embrassa le sol de pierre avec fracas.

Un pas, sans réfléchir, puis un autre jusqu'à poser la main sur le bras de la jeune femme, avant qu'un garde ne le fasse, regard qui cherchait celui de la Champenoise avant de parler à voix basse.

Melissande, calme-toi. Tu connais Kirah suffisamment non? Explique-toi tout simplement.

Regard se baissant sur la fibule comme un rappel.
Jason a écrit:
Jason vient de recevoir un pli, de son capitaine, porté par un valet
Citation :
Mettez vous au ordres de Madame le Grand Ecuyer de France, Kirah du Breuil


Arianrod - Capitaine de la Garde Royale

Jason s'avance au devant de la GEF

Madame, nous sommes à vos ordres, commandez et nous agirons
Petitangelot a écrit:
Alors que Mélissande se dirigeait à pas rapide et frappé vers la sortie de la salle, dos tourné à la Grand Ecuyer...

Kirah a écrit:
Au nom de Jean, PetitAngelot, arrete toi !
Arrêt net de la chevalier. Les yeux froncé en traversant la salle s'écarquillent de surprise, regarde devant eux dans le vide.
Kirah a choisi d'utiliser le souvenir de son père adoptif pour l'accrocher... et ça fait mouche! En une seconde, le respect face à son amie et au souvenir du disparu balaie l'énervement rageur pour une tention lus calme.

Mais un garde se met en travers de son chemin. Barrant ainsi le passage, il venait de briser le calme relatif de la guerrière. Visage féminin à nouveau froncé, une esquisse de pas en arrière dans l'idée de refaire le point de la situation... rapidement avant de choisir l'issue.

Dans son recul, une main se pose sur son avant-bras. Un sursaut immédiat du muscle près à se défendre mais le détour de la tête la fait reconnaitre Marie-Alice qui renoue le contact. Nouveau relâchement musculaire à la proximité de l'amie...

... avant que le garde tente d'y mettre du sien en l'empoignant de l'autre coté. Sur ce coup-là, la réplique ne se fait pas attendre. D'un violent mouvement de recul des épaules et du bras, la chevalier se libère facilement de l'emprise du garde, surpris de la réaction spontanée.
Les mots sifflent entre les dents, froids mais non criés:


Ne me touchez pas!

Et le regard de faire comprendre la suite: "... ou je vous fais rendre gorge!"

Mariealice a écrit:
Melissande, calme-toi. Tu connais Kirah suffisamment non? Explique-toi tout simplement.
Pas le temps de ce calmer et de répondre que dans son dos, au centre de la salle, une voie masculine s'élève solennellement:

Jason a écrit:
Madame, nous sommes à vos ordres, commandez et nous agirons.
On se demanderait bien quelle mouche l'aura piqué celui-là, pour qu'il puisse se sentir utile d'intervenir! Un sourire en coin, presque cynique apparait sur le visage de la belle cavalière. Un coin de regard vers Marie-Alice, lui laissant que trop bien comprendre qu'il n'était pas sur terre quelqu'un capable de la faire taire, ni de lui faire courber l'échine. Signal clair de la Lune qui revendiquait une fois de plus sa liberté.

Un nouveau demi-tour pour refaire face à la Grand Ecuyer qui tenait maintenant son épée... et lancer un regard hautain, sombre et menaçant vers l'homme qui avait joué de la voix et des hormones. "Toi, tu restes en place, si tu veux que je reste calme!"

Regard qui revient vers l'amie, la soeur, l'ancienne capitaine... la Grand Ecuyer. Voix qui se veut la plus sincère possible même si toujours agacée et revancharde vis-à-vis de ce qu'elle subissait. Mais ce n'était pas contre Kirah qu'elle réagissait.


Mais qu'attends-tu de moi, Grand Ecuyer? Que je m'agenouille devant-toi? Que je t'implore de me croire? Que je courbe l'échine devant tous ces gens? *montrant du bras l'assistance* ... parce que tu sais très bien que je ne le ferai pas!
Qu'ai-je fais et qu puis-je faire d'autre alors pour devoir encore prouver ma fidélité aux valeurs chevaleresques qui sont ma vie? Je n'ai pas à m'expliquer devant ces gens! Ils n'ont que faire de moi, si ce n'est pour se distraire du mauvais tour qui m'est imposé par le moment présent!
Cette histoire est la mienne et ne regarde que moi! Si les hommes et leurs institutions ont décidé de me mêler à une révolte à laquelle je n'entends rien et de m'accabler pour cela... qu'ils sachent qu'ils ne parviendront pas à me briser le dos!

Alors si cette épée de chevalier m'est refusée pour cela
*désignant du menton l'épée que tenait Kirah*, je n'en veux plus!
Aristote en est témoin, je poursuivrai à défendre ses valeurs de bravoure, de respect et de justice qui sont celles de la chevalerie, par les points et la pointe de ma Miséricorde pour garder ma liberté, ma fierté et mon honneur!


Elle avait terminé ses paroles en pointant le doigt vers le sol, enracinant la détermination et la sincérité de son coeur.
Un bref instant de silence, plongée dans les yeux de la Grand Ecuyer... prête à nouveau à faire demi-tour et quitter cette salle dont les yeux inquisiteurs de l'assistance lui pesaient trop que pour qu'elle puisse supporter de rester parmi eux.



[ HRP : mais ne t'excuse pas de cette impro, Kirah! Justement, ça met un peu de piment pour une fois!
Bon amusement à tous! Nous sommes là pour ça!]
Kirah a écrit:
Son attention est fixée sur l'épée qu'elle tient en main, sur le symbole attaché à celle-ci. A peine voit-elle Marie Alice se déplacer, Jason se lever, le garde se faire houspiller. Puis retentit a nouveau la voix de Melissande.

Melissande, PetitAngelot... As tu bien entendu mes mots ?
Il ne s'agit pas pour moi de t'accuser. Ni meme de mener ici ton procès pour peu que procès ait lieu. Non...
Simplement de sursoir ton serment de quelques heures. Quelques heures pour permettre que la lumière soit faite sur ta participation volontaire ou non à ce qu'il s'est passé à Sainte Menehould.

Si j'ai mes propres convictions, tu sais comme moi que l'appareil d'état ne permet que rarement aux sentiments personnels de s'exprimer.

Qui serais-je si j'engageais la parole de notre Roy alors que plane un doute ? Je suis sure que tu pourras t'expliquer devant les autorités compétente. Et ne te retire point la confiance que j'ai en toi. Si c'était le cas, j'aurais refusé tout net ton serment dès le départ.

Et comme dans toute situation impliquant un membre d'un Ordre Royal, je garderai un oeil attentif sur tout cela.
Je te sais fiere, fiere de ton nom, fiere de ton parcours malgré les embuches rencontrées. Je me doute que cet affront doit te faire mal. Mais je t'en prie, ne t'emporte pas inutilement.

Un sage m'a dit un jour que la tempérance était une valeur important de la Chevalerie. Et je ne puis que confirmer cela...


S'avancant de quelques pas, elle indiqua au garde de se retirer après un bref regard en direction de Jason.

Puis je te demander d'accompagner cet homme de la garde royale et répondre aux questions qui te seraient posées ? Au plus vite cela sera éclairci au plus vite nul doute ne pourra etre fait sur ta droiture et ta probité. En attendant, reprend cette épée. Elle est à toi, elle te fut donnée par les Dames Blanches, veux tu donc faire honte à ton ancienne Grande Amazone qui avait - a toujours - foi en toi ?
Zalina a écrit:
La cérémonie sitôt interrompue, les murmures prirent le relais.
Il est vrai que l’évènement était des plus surprenants et inattendus. Les explications, qui n’en étaient qu’à peine, de la Grand Ecuyère n’indiquaient en rien les raisons de ce brusque changement de programme.
Mais Kirah n’était pas du genre à mettre en suspens un tel évènement sans raison valable. Zalina ne doutait pas qu’elle n’avait pas le choix et que le pourquoi du comment serait bientôt connu, ou le « participation ou non » de Dama Melissande.
La Peste ne bougea donc pas de son point d’observation.

L’affaire semblait très sérieuse et le ton ne tarda pas à monter.
La Licorneuse se redressa mais n’intervient pas. C’était à Dames Kirah et Melissandre de s’expliquer. La Peste ne connaissait pas la principale concernée par cette histoire et ne s’interposerait que si l’officiante demandait leur aide. Pour l’instant, elle contrôlait la situation, aucune raison donc de s’en mêler.
Son regard passait de l’une à l’autre.
Des injonctions, des gestes brusques, mais aucune réelle menace. Même l’épée dégainée n’était visiblement pas sortie pour tuer, pas en ce lieu en tout cas.

Puis vinrent enfin les explications : la Dame avait été entrainée dans une révolte, révolte à Sainte Menehould. La Grand Ecuyère n’avait donc bien eu d’autre choix que d’interrompre, comme tout à chacun à sa place, la cérémonie, le temps de l’enquête. Une simple « formalité » et tout reprendrait là où ils s’étaient arrêtés.
Zalina fixa l’ancienne Dame Blanche en espérant qu’elle suivrait calmement le garde. Répondre aux questions restait la meilleure chose à faire pour régler cette histoire au plus vite. La fuite ne servait qu’à renforcer les accusations et augmenter les doutes. Les Chevaliers ne fuient jamais, ni les combats, ni les accusations. Enseignements reçus du Maistre et que Melissande suivrait surement. Elle venait de prouver qu’elle n’était pas femme à fuir ses responsabilités et assumait ses actes.
Mariealice a écrit:
Suivre le scène, essayer de calmer la Lune qui devenait aussi brûlante que son solaire voisin céleste.

A proximité, suffisamment pour parer, du moins elle l'espérait, à toute éventualité, mais point trop pour ne pas l'étouffer ou la faire sentir trop contrainte.

Elle était au courant pour Sainte Ménéhoulde forcément mais écouta donc attentivement l'échange entre ses deux anciennes Soeurs sans laisser paraitre ce qu'elle pouvait penser.

Que Mel ait pu participer ou songer à participer à cela l'étonnait grandement. Elle n'était pas du genre à prêter serment pour ne pas le tenir. Il devait donc y avoir une explication mais ce n'était ni le lieu ni le moment pour en discuter.

Que pouvait-elle faire?

Regard en direction de Melissande puis de Kirah.


Je puis t'accompagner si tu le souhaite.


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MessageSujet: Re: [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments   [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments Icon_minitimeJeu 8 Jan - 14:00

Petitangelot a écrit:
Tu ne m'accuses pas. Non pas toi, je le sais... mais procès a bien lieu! Mais la Champagne, où la présomption de culpabilité prévaut, a été rapide et n'a pas hésité une seconde à remettre en cause mon honneur! Cela, c'est déjà bien trop!...

Les idéaux ou les principes de l'appareil d'Etat ont beau être louables, celui-ci reste ce qu'il est... une institution d'hommes! Une institution d'hommes et donc, quoiqu'on en dise, entachée de préjugés, de subjectivité, de rivalité,...!
Alors oui, je m'emporte! Parce que je sais que même si je suis en paix avec mon âme, mon devoir envers mon Roy et envers Aristote... je sais qu'il suffit d'une personne pour que la balance penche d'un coté ou de l'autre!


Tant investie dans sa discussion avec la Grand Ecuyer, l'assistance n'en avait plus aucune présence pour elle.

Oui, Grand Ecuyer, tu fais ce que tu dois faire. Et je n'ai rien à te reprocher, ni à mon Roy.
Mais si je vais me présenter devant qui de droit pour m'expliquer... je ne le ferai que pour laver mon honneur!
Peu m'importe de garder cette épée...
*tout en la reprenant d'un geste calme mais décidé des mains de kirah* ... parce qu'elle n'est qu'une arme, fabriquée de toutes pièces par des hommes! Le vrai symbole de la chevalerie, il est là! *après avoir remis l'épée au fourreau, montrant son point fermé avant de le poser sur son coeur* Et je ne peux faire honte à ceux qui m'ont un jour montrer leur confiance si je reste moi-même!

Marie s'est avancée auprès d'elle.

Mariealice a écrit:
Je puis t'accompagner si tu le souhaite.
Un regard vers sa soeur mais ne dit rien... Un regard muet, calme et dénué de tension. Une réponse positive en soi.

Le visage de la guerrière revient vers celui de Kirah. A nouveau un échange de regard, un signe de confiance mutuelle malgré les apparences, un aveux de crainte vis-à-vis du jugement des hommes mais aussi une preuve de détermination.


Qu'il en soit ainsi!

En pivotant sur elle-même, elle adresse un mouvement de menton au garde royal pour lui intimer de se mettre en marche. Sans lui laisser l'occasion de passer devant elle, elle se met en marche vers la porte de la salle. Salle dont elle ne sortait pas pour fuir mais elle ne se laisserait pas non plus menée comme une condamnée.
Une amie à ses cotés. Elle ne lui avait rien demandé, elle ne demandait jamais rien. Mais même si elle ne l'avouerait pas, la présence de l'ancienne Sénéchale l'appaisait un peu.

Mais qui sait ce vers quoi elle se dirigeait tout droit à présent? Quel destin allait-on lui réserver? quelle épreuve imposée?
Guerrière qui ne cherche pas la reconnaissance mais la liberté...
Mariealice a écrit:
Ecouter, entendre chaque parole prononcée, connaitre l'histoire mais ne pas s'impliquer pour le moment à part assister Melissande et chercher à savoir ce qu'il se passait réellement.

Restée derrière la champenoise, son regard se posa sur Flaiche et Enguerrand, s'excusant de les planter là ainsi avant de se reporter sur le Grand Ecuyer et la Lune.

Cette dernière finit par faire demi-tour, prenant la direction de la sortie et Marie lui emboita le pas, murmurant au passage à son frère et à son époux qu'elle les rejoindrait dès que possible.

Pour l'heure, elle suivit son amie.
Jason a écrit:
Madame Mellisande, je ne saurais de vous conseiller de me suivre, si la lumière doit être faite, alors elle le sera.

Je vous demande de me remettre votre épée, garante de votre noblesse, je saurais en prendre bonne garde.

Madame, votre épée.........................

Et après vous
Kirah a écrit:
Voyant s'éloigner les deux femmes suivies du garde, elle laissa s'échapper une longue expiration...
La tension qu'elle avait ressentie n'était point encore totalement partie.
Bien assez tot, il lui faudrait revenir à la cérémonie en cours... car Nebisa devait encore poser son serment... Nebisa qui ne s'était pas encore présentée d'ailleurs...
Petitangelot a écrit:
Tout en sortant de la salle, Mélissande écoute les paroles du garde. Toute en pensées... "Tiens!? Il sait être poli et prévenant!? C'est déjà ça!"
Par contre, la demande de désarmement la surprend et la rebiffe naturellement. "Lui remettre mon épée? Il m'a bien regardé, lui?" Pensée achevée tout en marchand, avec un regard interrogateur vers Marie-Alice avant poursuivre sa réflexion à voix audible.

Alors qu'ils passent la porte et s'engage dans le couloir à traverser pour quitter le batiment...


Jusqu'à preuve du contraire, d'ici à ce que décision soit prise, que se soit dans un sens ou dans l'autre, je suis toujours chevalier de l'Ordre de la Dame blanche, à ce que je sache! termine-t-elle en nouant, autour de la garde de l'épée, la petite sangle fixée à son fourreau, prévue pour condamnée l'utilisation de l'arme sans l'ôter des attributs de son propriétaire.

Elle n'avait pas besoin de continuer plus loin le raisonnement. Son attitude était claire quand à son refus poli et courtois, vu que l'arme était tout de même immobilisée. Et rien ne la forçait à rendre une arme que la Grand Ecuyer lui avait rendu.

Et ils quittent le Louvre pour se rendre devant qui de droit.
Jason a écrit:
Madame

Vous vous méprenez,
Soit gardez votre épée, et nul dans l'instant ne remets en cause votre chevalerie


Jason suivit les deux personnes en dehors de la salle
Wonderanny a écrit:
Ali… Sœur de sang avant tout…
Marie… Sénéchale accomplie…
Mel… Liberté, Lieutenante trop tôt partie.
Une, deux et maintenant trois dames. A chaque passage un pincement de cœur, à chaque femme ces souvenirs jaillissant, à chaque dame la mémoire de ces moments partagés. A chacune des mauvais et des bons. Elle se renfrogne. Que du bonheur ne restera en cœur. Pas rancunière la Dame des Dames... quoi que !?!

Ali, Marie, Mel. Chacunes ont œuvrées pour développer l’ordre, chacune… Comme tant d’autres, avant, pendant… maintenant. Multiples les Dames !
Mel prononce a son tour le serment, moment émouvant entre les anciennes capitaine et sa Lieutenante. Un léger sourire s’affiche sur les lèvres de la Blanche, elle s’apaise lentement. Un regard vers la porte attendant sa retardataire ancienne filleule. Retour sur Claudi et Jades qui l’accompagnent en ce jour si particulier.
Courrier. Le sourire ne sera alors que de quelques instants, disparaissant rapidement.

Mine sombre.
Annonce rapide.
Regard inquisiteur, hébétée vers ses sœurs.
Hésiter un court instant.
Ce jour elles sont trois.
Déjà Marie a rejoint l’ancienne lieutenante.
Kirah lui en voudra certainement si elle suit le mouvement.
Ce jour elles sont trois.
D’autres ont encore à présenter leur serment.
Point d’hésitation alors à avoir.
Une main se pose sur le bras de Jades, le visage se glisse entre ceux de ses deux sœurs


Je reviens


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MessageSujet: Re: [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments   [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments Icon_minitimeVen 9 Jan - 16:41

Petitangelot a écrit:
[Près de deux semaines après la première cérémonie]

La cérémonie guidée par la Grand Ecuyer s'était finalement terminée sur le départ plutôt remarqué de la chevalier de Huy suivie de la Premier Secrétaire d'Etat qui avait choisi de prendre parti, ainsi que du garde royal qui l'escortait. La Grande Amazone avait également quitté les lieux mais dans quel but!?

La suite de la cérémonie avait été reporté à plus tard. Contre-temps peu courant dans la haute sphère du royaume, en général traité beaucoup plus rapidement et radicalement. Mais un sursis avait été octroyé sans même une sanction... Quelques jours, de longues semaines, de nombreuses lieues parcourues pour régler cette affaire...

Toujours était-il qu'en ce jour, l'assistance avait été à nouveau convoquée. Il semblait que lumière avait été faite. Nul n'en connaissait encore la couleur mais il semblait que la Grand Écuyer allait pouvoir terminer et clôturer la cérémonie.
Les gens, qu'ils soient chevaliers ou nobles, s'étaient à nouveau installés dans la salle, d'ailleurs plus nombreux que précédemment, comme s'il fallait qu'il y ait ce genre de "conflit" pour servir de "distraction".

Une silhouette féminine, habillée de sa tenue guerrière et couverte de sa cape, attendait en dehors de la salle qu'elle soit convoquée. Immobilité impatiente. Tenue à l'écart pour éviter les regards inquisiteurs et intéressés de l'assistance. Bientôt tout sera dit devant tous... et dieu qu'elle n'aimait pas ça!
Kirah a écrit:
Les résultats de l'enquete avaient tardés finalement à lui etre communiqué. Sans parler de ces pigeons qui s'étaient perdus... probablement en tentant de traverser le ciel artésien, qui sait...

Mais finalement avait elle recu une réponse et une nouvelle rencontre avait été orchestrée au Louvres.
Bis repetitae, meme salle mais public un peu moins bavard que la fois précédente. Certes certaines rumeurs avaient courru. Elle meme avait eu droit à des interrogations de ci de là par des membres de l'assistance une fois cloturée la cérémonie... las, la réponse avait été la meme pour tous : on attendait des nouvelles officielles.

Se présentant dans la piece, elle salua donc l'assemblée et reconnaissant la silhouette se tenant quelque peu à l'écart dans une immobilité ayant quelque chose de nerveux, elle l'invita d'un geste à rejoindre l'avant de l'assemblée avec elle.


Bonjour à tous...
Nous revoici donc en présence...


Se tournant vers Melissande, elle l'encouragea à tenir bon du regard, puis d'un hochement de tete, elle reprit

Melissande de Huy, vous avez souhaitez revenir en cette salle, puis je entendre de votre voix la motivation de ceci ?
Petitangelot a écrit:
Invitée du regard à la suivre, la Lune emboite le pas au Chariot rivant les yeux sur le centre de la pièce, n'accordant aucune attention aux regards de l'assistance ou à ses réactions. Un mouvement assuré de la main pour coucher le capuchon sur les épaules. Pas franc, calme, qui reprend toute l'assurance dont il est capable au fur et à mesure qu'elle avance.

Une fois immobile, elle répond à l'interrogation solennelle de la Grand Ecuyer.


La motivation de ma présence n'a pas d'autre but que celui pour lequel je suis entrée en ces lieux la première fois!
Je souhaite promettre en ma foi de rester fidèle au Roy, de lui garder entièrement contre tous mon hommage, de bonne foi et sans ruse.
Puisque les accusations dont ont m'a salie ont été admises par tous comme diffamatoires et iniques, que j'ai prouvé devant Aristote ma bonne foi et ma fidélité envers les valeurs chevaleresques, je souhaite par cet hommage lige, que tous prennent connaissance qu'en tant que vassale, je garderai ligne de conduite servant ces valeurs chevaleresques chères à mon coeur et nécessaires à mon honneur.


Un bref moment de silence. Les mots avaient été dit sereinement et de manière très protocolaire, répétant une bonne partie des voeux formulés précédemment.
Un courant d'air traverse la pièce. L'impression que le temps s'arrête un instant... comme si l'acceptation de la demande était en train de se jouer à pile ou face. Le sort allait-il trouver un autre subterfuge pour se jouer d'elle?
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MessageSujet: Re: [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments   [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments Icon_minitimeJeu 5 Mar - 17:19

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MessageSujet: Re: [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments   [1456/12, Le Louvres] Des chevaliers et des serments Icon_minitime

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