Mélissande
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Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006
 | Sujet: Configuration du relais-poste "La Rose et l'Epée"  Mar 17 Juin - 22:54 | |
| Configuration du relais-poste "La Rose et l'Epée"La grande porte à deux battants donne sur la rue tsarine. Une fois la porte passée, on arrive sur une cour pavée autour de laquelle se répartissent les ailes du relais: le corps de logis à gauche, l'écurie au centre et la grange et le saloir à droite.
Le corps de logis comprend le logis de Mélissande de Huy réparti sur deux étages (pièce de vie et chambre), la salle commune servant de salle d'accueil pour les visiteurs, le dortoir collectif accessible par la porte sous l'escalier, quelques chambres individuelles à l'étage.
Soutenu par d'imposants piliers de bois, le plafond de la salle commune est particulièrement haut. Le parquet lustré de frais soutient une demi-douzaine de tables autour desquelles sont répartis chaises et bancs. La grande âtre permet de chauffer la pièce et de préparer dans récipients de différentes tailles le repas qui sera proposé aux visiteurs.
L'endroit est sobre mais propre et respire le calme.
Le dortoir commun du rez comprend une vingtaine de paillasses et lits sommaires répartis en deux rangées de part et d'autres d'un couloir central. Il est destiné à tout un chacun souhaite se reposer.
Les chambres de l'étage, contrairement au dortoir commun, bénéficient de l'apport de chaleur du rez de chaussée offrant ainsi un tout autre confort aux marchands et aux nobles auxquelles elles sont destinées. Une fois la petites vingtaines de marches de l'escalier montée, un petit couloir, au plafond plus bas que la grande salle, mais suffisamment large que pour s'y croiser sans se toucher ni cogner les quelques candélabres fixés aux murs qui, allumés il y a peu, permet d'atteindre chacune des quatre chambre fermant par un loquet. On ne trouvait quasiment jamais de serrures aux portes, beaucoup trop chères et gênantes à entretenir. On préférait en général le loquet (et même parfois rien du tout: une simple clenche étant la seule protection que l'on peut espérer dans les auberges rurales, où les vols et assassinats y sont bien moins fréquents qu'en ville). Chaque chambre est meublée d'une petite table, un fauteuil rembourré avec coussins, un chandelier à pied, un ou deux lits (disposés de chaque coté de la pièce) et un coffre. Sur chacun, un véritable matelas (rembourré de paille) et même un édredon et un oreiller rempli de plumes de duvet. Le bois du plancher crisse sous les pas. Bien que rien n'égale le plaisir de disposer d'une pièce pour une personne, cela n'empêchait pas toujours d'être dérangé par un voisin ronfleur. Les parois séparant les chambres, rajoutées par la suite à ces anciennes fermes ne sont pas extrêmement épaisses. Ici, il s'agit d'une double cloison en bois, permettant au moins d'éviter de laisser échapper une conversation simple et calme. Et il n'y a aucune fenêtre.
Dans les écuries, cinq box et des stalles (avec anneaux au mur) permettent d'accueillir les chevaux.
Le saloir et les réserves de nourriture se trouvent entre l'écurie et la grange. Celle-ci est accessible par une grande porte de bois à deux battants et s'étend jusqu'au dessus du saloir et des box. On y stocke le foin, la paille et le grain pour les chevaux comme le bois pour les cheminées.
 [HRP: Sur les plans, un carré = 1 mètre] | |
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