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 [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin

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Mélissande
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MessageSujet: [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin   [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Icon_minitimeMer 13 Fév - 13:04

[13/01/1456, champ de bataille du gué du Loir, Vendôme, Touraine]


feignant a écrit:
[suite de la bataille du Gué du Loir]

Gué du Loir

Apres la bataille, les Compagnies Franche ont quitté le champ de bataille...



Une fine pluie s'abat sur le champ de bataille, on entend les gouttes tomber sur les armures des cadavres jonchant le sol.

Malgres les bruits des gouttes, il règne un silence macabre sur le gué. Il n'y a plus aucune activité ni signe de vie.

La banniere des Loups flotte encore,planté dans le sol par un brave Loup dans son dernier soufle, symbole de leur combat mené ici.

[1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Bannirechampenoiseki2ce5


Des corbeaux tournent dans le ciel, lorgnant les corps des soldats et des chevaux tombés au combat.

On entend au loin une autre bataille qui commence.

Un corbeau se pose pres d'une hache brisé, regarde autour de lui et se dirige vers son proprietaire. Le soldat Champenois avait une plaie nette dans le ventre. Le sang ne coulait plus, le hazard voulu que ce soldat survive.
Le corbeau ne vit pas qu'il respirait toujours, tres lentement mais il respirait. Il s'approcha un peu plus et donna un coup de bec dans le ventre.
Feignant fut violement réveillé par cette douleur.


AAhhhhhhhhh

Le corbeau s'en alla surpris et effrayé. Feignant le regarda partir.

Je ne suis pas encore mort sale bete..

Il regarda autour de lui.. il voyait la bannière qui flottait dans le vent. Il sourit.
La vue de la bannière lui redonna du courage dans son coeur.

Il pensa à Kirika et à sa fille. Il devait survivre pour aller les rejoindre.

Il se leva péniblement et marcha en direction de la bannière.
Sa blessure au ventre le fesait souffrir horriblement, il trébuchait, se relevait et repartait en direction de la toile bleu et blanche. Rien de détournait son regard, il était obnubilé par elle..

Arrivant enfin à l'endroit où elle était planté, il se jetta à genou devant elle. Nul ne sait combien de temps il resta la à la contempler, dix, vingt minutes peut etre.
Ses yeux étaient remplis de larmes, larmes de joie malgres la dramatique situation.

Revenant à ses esprits, il éprouva le besoin de vivre et de survivre. Il pensa à ses compagnions et décida d'aller voir si il n'y avait pas d'autres survivants.
Feignant se releva, souffrant toujours le marthyr. Il tourna la tete vers le soldat alongé à sa gauche et découvrit avec horreur le visage de Nordquay, le Grand Maitre des Lances des Loups.

Il s'agenouilla pres de lui et tenta de le reveiller...en vain.. Nordquay n'était plus..

Feignant pris l'épée de Nordquay qui gisait à coté de lui. Il la mit dans sa main droite la posa sur son coeur.
Avant de partir, il parla une dernière fois à Nordquay:


Nordquay, prenez bien soin de nos soldats qui sont tombés avec vous. Je tacherai de survivre pour transmettre l'honneur et la force que vous avez enseigné aux Loups.
Force et Honneur !!


Il se leva, salua une derniere fois Nordquay et partis en direction de la où il avait vu Auda pour la derniere fois.

Quand il l'a vit, alongée sur le sol, inerte, il acceléra le pas, du mieux que ses blessures le pouvaient.

Elle avait une fleche plantée dans son flanc par devant, une lance a l'arriere de la cuisse et sa tete était couverte de sang..

Feignant s'agenouilla pres d'elle, la mine abattu... tant de morts, tant de camarades tombés au combat...
Il apperçut tout à coup qu'elle respirait encore !

Il se dépecha d'enlever la fleche et la lance, sa courte formation en medecine lui aura servit finalement..
Il banda les plaies avec tous les tissus qu'il trouvait.

Il s'adressa à elle comme si elle était réveillée:


J'ai fait tout ce que j'ai pu Auda, maintenant c'est à toi de te battre.

Feignant tourna son regard vers la bannière qui flottait toujours au loin.. il y avait peut etre de l'espoir pour trouver d'autres survivants...
auda a écrit:
Auda était là allongée sur le sol, inconsciente. Elle était loin de la bataille qui avait fait rage ici. Elle n'entendait maintenant que de léger bruit comme des murmures.
Elle revoyait sans cesse les corps s'effondrer autour d'elle mais surtout le corps de Fa au sol, un cri et cette douleur à la cuisse. Le noir l'envahissait mais elle refusait de se laisser emporter. Il fallait se battre pour tous ceux qu'elle aimait .... Pour sa soeur.
Elle sentit une présence auprès d'elle, quelqu'un était là. Mais qui était ce?


Citation :
J'ai fait tout ce que j'ai pu Auda, maintenant c'est à toi de te battre.

Elle réfléchit un moment et reconnu cette voix, c'était Feignant ... Elle aurait eu envie de lui dire qu'elle se battait, qu'elle ne laisserait pas la mort gagner mais cela lui était impossible...


Dernière édition par Mélissande le Lun 25 Fév - 11:30, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin   [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Icon_minitimeMer 13 Fév - 13:06

feignant a écrit:
Feignant avait assez attendu et il ne pouvait plus rien faire pour Auda pour le moment, il ne pouvait pas l'aider dans son combat contre la mort.
Il couvrit Auda de tout ce qu'il trouva pour la proteger du froid hivernal.


Je vais devoir te laisser un moment Auda, je vais voir si il y a d'autres survivants. T'a interet à etre réveillée quand je serais de retour..

Il essayait de garder le moral mais c'était dur.

Apres avoir resserré ses propres bandages, il partit sans se retourner.

Il y avait des centaines de morts... Loups ou ennemis. Feignant cherchaient parmis les Loups, les Lucioles avaient deja du récupérer leurs blessés.

Le camp de l'armée Champenoise était trop loin pour y aller chercher des vivres et des couvertures.


Faster !

Il venait d'apercevoir Faster étendu sur le sol, parmis d'autres morts.

Il se précipita sur lui et vérifia si il respirait toujours.

Faster ne respirait plus...

Feignant s'assis pret de lui, la mine abattu.


Quesque je vais dire à Anwanamee.. quesque je vais dire à tous les Argonnautes ?? j'ai failli à ma promesse...

Comme pour Nordquay, il mit l'épée brisée de Faster dans sa main et la plaqua contre son coeur. Une mort de soldat pour lui aussi.

Feignant se mit à rever de la verte foret d'Argonne, de ce vent matinal qui souffle dans les cheveux de Kirika.. elle est si belle tenant notre enfant dans ses bras.
Cette enfant qu'il espere revoir un jour..

Le coeur lourd, il se releva, regarda une derniere fois Faster puis partit.
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MessageSujet: Re: [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin   [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Icon_minitimeMer 13 Fév - 13:07

nicolboss a écrit:
inerte au milieu des morts, épée brisé, bouclier brisé...
positionner pret d'un arbre, surement, que les lucioles l'on déplacé pour récupérer les survivants ou bien le dépouiller de ses bien...

rien ne fesait pencer que nicolbos aurrais pu survivre...

planté a plusieurs reprise par 3 assaillant, ses plaies était trop lourdes, son sang ce mélangeait a la bous, plus le temps passait plus le loups se dirigeait vers aristote...

inconciant, gisant comme un carcasse pourrit, ca respiration ralentissait de plus en plus...
feignant a écrit:
Feignant était toujours en train de chercher des survivants.
Il ne comptait plus le nombre de soldats qu'il avait retrouvé mort...

Feignant le fossoyeur qu'on aurait pu l'appeler si on le voyait arranger les corps sans vie de tous ces soldats.
On aurait aussi pu l'appeler Feignant le pilleur vu qu'il prenait tout ce qui lui semblait utile: gourdes d'eau, tissus chauds pour lutter contre froid et pour faire des bandages, ration de nourriture... etc. Il trouva meme une hache qu'il accrocha a sa ceinture.

Il n'avait trouvé aucun survivant depuis Auda et il commençait à se dire qu'il n'y avait que des morts sur ce champ de bataille.

En arrivant pres de Nicolboss, il commença sa fouille machinale quand soudain il vit un mouvement légé de ses lèvres.


Nicolboss ! C'est Feignant ! Je vais essayer de te soigner, réveille toi mon vieux !

Cette découverte avait redonné de l'énergie à Feignant, il s'activa à panser les plaies et à faire les bandages.
nicolboss a écrit:
dans sa putride mort, nicolboss sentit derriere lui présence bienfesante.
il ne savait pas ce que c'était, ou plutot qui était-ce, mais savait bien évidament qu'on s'approchait de lui, d'un mouvement sacadé , surement a cause des blésures qu'il avait subis...

aucune force ne portait secour au soldat, il ne pouvait ni bouger ni parler, la seul et unique chose qu'il pouvait faire alors, écouter, écouter et encore écouter...

quand la présence fut la plus proche de l'homme, il ce disait :"soit il est la pour m'achever, soit pour me sauver, de ma mort inéductable..."
pourtant l'homme derierre lui qui était alors en trin de le retourner, y allait avec douceur.
quand il était retourné, plus face au sol mais bien fasse a l'horizon, une épaisse couche de brouillard voilait son regard...peut etre était-il devenu aveugle ??
il ne voyait que du blanc autour de lui et des sombres lueur noir, surtout une proche qu'il ne pouvait toujours pas distinguer.

il sentait que cette drole de lueur bougeait devant lui, un animal, un homme, un soldat ce de mandait-il alors.
pour en avoir le coeur nette, il puisa au plus profont de lui l'énergie nécéssaire pour essayer de lui parler.
malheureusement, il ne sortait de sa bouche, qu'un mouvement de levre et aucun son...

c'est alors qu'il entendait de la lueur devant lui :


Nicolboss ! C'est Feignant ! Je vais essayer de te soigner, réveille toi mon vieux !

ses mots si famillier, feignant...me soigner...me réveiller...mon vieux ??? Shocked

a oui ses souvenir revin a lui, un vieu comme on en fait pas d'autres Laughing
il était temps de ce réveiller, mais ca vue ne changeait pas encore...
ce soigner, oui il sentait la douleur de ses plaies...
feignant, vieille ami comme on en fait pas d'autres, un loup plein de courage et de bravour, toujours pret a aider les autres et voila qu'a son détrimant, il ce met a soigner mes plaies...

temps de pencée, la mémoir a peine retrouvé...
la vue n'y est plus...
la force me manque, pour le momement en tout cas...


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MessageSujet: Re: [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin   [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Icon_minitimeMer 13 Fév - 13:07

faster83 a écrit:
Gué du Loir

Apres la bataille, les Compagnies Franche ont quitté le champ de bataille...


La pluie redouble de violence. Les goutes tombent violement sur le visage ensanglanté de Faster, nettoyant au passage l’entaille qu’il a sur la joue gauche.
Le loup baigne dans une marre composé de son sang et de boue.
Sa respiration est tellement faible que quand Feignant le trouve, celui-ci le croit mort.
Les minutes passent. Un silence de mort règne sur le champ de bataille. On ne distingue plus un râle, plus un appel au secours. Seul les corbeaux manifeste leur présence par leur cris.
Soudain, on entend un chariot se rapprocher. Deux hommes en descendent. La charrette est remplie de casques, de cuirasses et de divers objets surement récupérer sur le champ de bataille. Pendant que le gros ramasse ce qu’il trouve par terre, le plus petit des deux s’approche de Faster. Du pied il secoue le corps du soldat. Celui-ci ne bouge pas.
L’homme s’agenouille, et fouille le champenois en espérant pouvoir le dépouiller. Il finit par pas réussir à passer sa main en dessous de la cotte de maille et en extirpe une bourse.
L’homme ravit se relève et montre sa trouvaille à son compère.


Sacr’bleu, il est pas malin c’royaliste. Il a pris ses économies avec lui.

Il délie le lacet en cuir, espérant trouver une somme rondelette. Il retourne la bourse qui ne laisse tomber qu’un petit morceau d’écorce.

Quoi, pas d’écus.

La larcineur de rage, jette la bourse sur le corps.

Sal'tée d’champenois.

Il commence à aller fouiller une autre dépouille quand Faster pousse un rale.

Saranghae……….Saran....gha.....e……

L’homme le regarde étonné.

Bouhh, mais c’est qu’il est encore vivant c'salaud.
Laissons le ici, les corbeaux s'chargeront d’le finir.


Son compère se rapproche alors.

Tu sais très bien ce que j’en pense. Je suis un voleur, un pilleur, mais certainement pas un assassin. On va le ramener au château luciolique, c’est la qu’ils entassent leurs prisonniers.

Le gros commence à prendre les bras. Il regarde l’autre d’un air sévère.

Bon tu va m’aider ou quoi.

Le petit s’excute alors en prennant les jambes.

Rahhhhh, mais c’est qu’il est lourdaud cette saleté


Difficilement les deux hommes amène Faster jusqu’au chariot.
Il le jette au milieu du butin comme une vulgaire carcasse.
Les charognards grimpent alors à l’avant de la charrette.


Peux être qu’on va nous donner quelques choses pour ramener un otage de plus.


Pendant que le petit se frotte les mains en pensant à la récompense, le gros lance son cheval au trot et prend la direction du château.
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MessageSujet: Re: [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin   [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Icon_minitimeMer 13 Fév - 13:10

Un villageois a écrit:
Matëu était parti braconner très tôt la veille de la bataille. Il pensait qu'en partant vers le petits bois, il serait tranquille. Mais lorsque, sa besace pleine d'une perdrix et d'un lièvre, il avait dû se cacher toute la nuit dans la lisière pour ne pas être repéré par les quelques groupes de Lucioles et de Sentinelles qui avaient déplacé leur camp et semblaient préparer la bataille.

Lorsque les combats avaient fait rage, il était resté spectateur de la mouvance général à partir de son bosquet. Ce n'est que lorsque les Lucioles avaient rejoint leur chateau, leurs ennemis morts, prisonniers ou en déroute, qu'il avait eu le courage de sortir de sa cache pour traverser la prairie qui bordait le gué...

Les cris quirésonnaient encore dans sa tête... les corps... les corbeaux qui lachaient des cris stridents... bien macabre paysage. Serrant fermemant sa besace, il tente de rejoindre l'autre coté de la prairie pour retourner dans son village en espér
ant qu'il ne s'y soit rien passé de facheux.
feignant a écrit:
Feignant avait soigné les blessures de Nicolboss du mieu qu'il pu. Le sang ne coulait plus et sa respiration était stable, c'était deja une bonne chose.

Il couvra son camarade d'une couverture trouvée sur le champ de bataille pour le protéger lui aussi du froid hivernal.

Nicolboss ne se réveillait pas non plus, ça fesait maintenant deux blessés à surveiller.. Feignant n'avais pas encore retrouvé toute ses forces, ses blessures étaient loin d'etre guéries et de toute façon il ne voulait pas prendre le risque de déplacer Nicolboss ou Auda.

Il s'adressa à Nicolboss:


jvais te laisser quelques temps, faut que je retourne voir Auda.

Il repartit donc vers l'endroit où il avait trouvé Auda.

Feignant commençait à se demander si il repartirait seul de ce champ de bataille...
Il ne pourait pas continuellement faire les allers-retours pour les soigner, si il ne trouvait pas de solution rapidement il allait en perdre un, voire les deux.

Loin devant lui se dressait un petit bosquet. Feignant remarqu'a du mouvement dans celui-ci. Impossible de determiner qui était là-bas. Ami ? ennemi ? De toute facon, Feignant n'était pas en état de combattre..
Par précaution, il continua sa route le plus discretement possible tout en gardant un oeil sur le bosquet...
Un villageois a écrit:
Matëus se décide enfin à quitter la protection du bosquet pour contourner quelques corps avant de passer le gué et de filer vers son village.
Un regard à gauche... un regard à droite... apparemment personne de vivant...
La voie est libre. Quelques pas tout de même timides avant de lever le pied pour passer au-dessus du premier corps.
Sur le dos, le flanc baigné de sang, le soldat au couleur de Champagne avait ses yeux grands ouverts, le droit en partie manger par les corbaux. La couleur de peau commençait à changer...
Le jeune homme grimace de dégou, se retient de vaumir et ne regarde plus que du coin de l'oeil le sol... Il était pourtant bien obligé le bougre, pour pas se trébucher dans une jambe ou un bras qui trainait par là.
feignant a écrit:
Feignant avait vu juste. Un homme sortit du bosquet. Il semblait hésitant, normal en meme temps vu le spectacle macabre..

Feignant s'approcha discretement en se cachant parmis les corps et le contourna. Il prit sa hache à la main, pret à defendre chèrement sa vie.

Suffisament pret, il l'observa. Il fut un peu rassuré. L'homme était vétu comme un paysan. Un arc de chasseur comme seul arme, aucune armure, aucun blason, ce n'était pas un soldat.
Ce n'était pas non plus un pilleur, il ne regardait pas vraiment le sol.

Feignant se leva.


Alors on pille les valeureux soldats mort au combat ?

Feignant voulait voir sa réaction.
Un villageois a écrit:
Alors qu'il avait parcouru une vingtaine de mètre depuis le sous-bois et retenait désespérément une envie de vomir à la vision d'un corps presque décapité, une voix forte et menaçante l'interpelle.

feignant a écrit:
Alors on pille les valeureux soldats mort au combat ?
Le villageois sursaute (ou saute presque^^) de frayeur et se met à détaler sans demander son reste. Il faut un corps un peu plus gros que les autres pour le faire trébucher. Paniqué, Matëu tente de se relever en jetant un regard en arrière pour voir d'où et de qui venait la voie. La silhouette qu'il découvre n'était pas pour le rassurer de son sort: un soldat mais qui ressemblait plus à un guerrier du nord plutôt que de la Champagne dont il portait les couleurs, les cheveux longs sur les épaules, des éclaboussures de sang sur tout le corps, la hache à la main (un peu trop grosse à son gout^^)...
Le jeune homme sert sa besace contre lui comme s'il s'agissait de sa vie et continue de trébucher en se relevant (pas facile de courir au loin avec tant de corps partout en gardant le regard en arrière pour surveiller le grand costaud^^). En trois ou quatre essais, il était retombé trois ou quatre fois en ne franchissant que deux mètres de plus...
feignant a écrit:
Feignant s'approcha de l'homme qui reculait en trébuchant. Il puait la peur et ce spectacle fit sourire intérieurement le vieux Loup. Il ne pouvait pas etre un soldat et ne semblait pas non plus etre un pilleur. Feignant avait peut etre trouvé de l'aide.

En quelques pas il est pres de lui. Il accrocha sa hache à sa ceinture et tendis le bras à l'homme à terre.


Je ne te veux aucun mal. Je suis soldat Champenois. Je ne veux aucun mal aux Tourangeaux.
Un villageois a écrit:
Lorsqu'il s'apperçoit que le guerrier se dirige sur lui, Matëu se fige sur place. Il était retombé une dernière fois mais recule encore jusqu'à se cogner àà quelque chose qui l'empêche de reculer encore. Ne pouvant quitter le soldat du regard, il ne bouge plus marmonant quelque prière pensant que sa fin était proche. Le nordique allait surement lui trancher la tête de sa hache!

C'est les yeux écarquillés (de peur ou de stupeur, on ne saurait trop le dire) que le villageois voit le grand chevelu ranger sa hache et lui tendre le bras.

Prendre la main tendue pour se relever?... Heu... non... Il allait peut-être la lui manger!


feignant a écrit:
Je ne te veux aucun mal. Je suis soldat Champenois. Je ne veux aucun mal aux Tourannais.
Coincé en plein dilemme, accepter de se relever ou décamper au plus vite, le jeune homme est un instant distrait par quelque chose de gluant qui commence à lui couler sur l'épaule. Il tourne la tête pour regarde ce dont il s'agissait et...

AAAAAAAAAAH!

...bondit sur ses pieds, lachant sa besace qui tombe au sol, secouant les mains en essayant de s'essuyer l'épaule. La chose qui l'avait empêcher de reculer était un corps éventré dont le liquide intestinal mélangé au dernier sang achevait de s'écouler en bas du cadavre. En se cognant et s'appuyant dessus, la tenue du jeune homme avait été rebaptisée.

Par contre, cela avait eu l'avantage de le remettre debout efficacement. Se rappelant de la présence du nordique, Matëu se retourne nerveusement vers lui craignant la suite. Il ramasse sa besace et la sert d'autant plus fort sur sa poitrine (je vous dis pas l'état du lièvre et de la perdrix qui sont dedans^^).


Heu... Me tuez pas... s'vous-plait... arrive-t-il seulement à dire.
feignant a écrit:
Je viens de te le dire je ne te veux aucun mal. Au contraire j'aurais besoin de toi.
Je ne suis pas un meurtrier..


Feignant repensa à sa jeunesse viking, les pillages et les massacres, les églises brulées, les prêtres décapités et les femmes kidnappées..

..plus un meurtrier Rolling Eyes
Si tu veux partir, pars, je ne te ferais rien.

Mais si tu m'aides tu seras grassement récompensé, je t'en donne ma parole.

J'ai avec moi deux autres soldats qui ont besoin de soin. Il me faudrait un moyen de les transporter, as-tu une charrette ou quelque chose dans le genre ?


Feignant réfléchissa quelques seconde. Les Lucioles controlent militairement la région de Vendome et ils y sont meme tres bien tolérées..

Dis moi, connaitrais-tu un endroit non controlé par les Lucioles où nous pourions être hébergé mes soldats et moi ?
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MessageSujet: Re: [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin   [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Icon_minitimeMer 13 Fév - 13:14

Un villageois a écrit:
Le villageois adresse un regard sceptique au guerrier mais semble oublier peu à peu son envie de fuir... Et puis celui-ci prononce le mot magique... récompense! Un petit sourire gourmand illumine le visage du jeune homme qui se voyait déjà à la tête d'une ferme et d'une basse-cour à faire pâlir de jalousie le plus grand fermier du coin. La vaillance de Matëu venait de bénéficier d'un sacré coup de pouce.

Le nordique demande une charrette et un endroit où amener deux blessés grave... Peu habitué à grande réflexion, le jeune homme ne s'occupe que d'une chose à la fois. Il lui fallait trouver une charrette pour pouvoir espérer recevoir ses premiers écus.


Bougez pas... j'reviens!

Et le voilà qui se met à détaler, sautant ou presque marchant à présent sur les corps... Les sentiments de dégout s'envole vite pour laisser justement pousser des ailes à Matëu. Il passe le guet, vire à droite puis disparait après le virage du chemin. Il reste absente près de 20 min avant de réapparaitre tirant un attelage de deux boeufs derrière lui. La ferme du Constantin n'était en fait pas loin et il espérait que "l'emprun" spontané de ses deux meilleurs boeufs ne contrarierait pas trop le fermier et ne l'empêcherait pas de revoir sa fille... Mais s'il pouvait bénéficier d'une belle somme d'argent pour son service auprès du champenois, il aurait peut-être de quoi se faire pardonner par après.

C'est un grand sourire aux lèvres qu'il rejoint le soldat (le charriot ayant marché et roulé sur quelques corps qui n'avaient rien à faire au milieu du chemin).


Elle s'ra grosse la récompense?

Question tout à fait légitime à son goût... l'effort étant de taille jugeait-il. Il ne pensait déjà plus à la deuxième question posée... Son cerveau de villageois ne fonctionnant qu'étape par étape...
auda a écrit:
Feignant avait soigné Auda avec ce qu'il avait trouvé. Puis il était parti chercher d'eventuel survivant. Elle était là seule, inconsciente, incapable de faire le moindre mouvement ou dire quoique ce soit. Soudain quelque chose lui attrape la jambe et la tire, ce n'etait pas les mains d'un homme c'était une machoire... c'était un chien errant. L'odeur du sang frais avait dû l'attirer. Elle allait être devoré vivante si personne n'intervenait.
Un villageois a écrit:
Alors que le soldat allait lui répondre sur le montant de la "récompense" un bruit de grognement et de cuinement attire l'attention des deux hommes. Un regard de coté et ils aperçoivent un chien qui avait choisit de profiter du festin providentiel que lui offrait ce champ de bataille.

Sal'té d'clébard!, dit le jeune homme quelque peu dégouté à l'idée qu'un homme (et donc lui-même) puisse un jour servir d'en-cas à un chien errant. Alors qu'il ramasse une pierre puis la lance dans la direction du canidé pour le faire fuire (ce que le chien ne fait pas, préférant résister à un jet de pierre pour pouvoir se remplir le ventre), le guerrier du nord semble réagir et se met à courir en gueulant vers le chien. Cette fois, la bête se sent un peu trop petite par rapport à cette grande bestiole à deux pattes et au long cheveux qui se dirige droit sur elle menaçante en brandissant une hache... elle prend donc la fuite.

Matëus rejoind ensuite Feignant (une fois le danger écarté^^) qui s'était accroupi auprès du corps qu'avait choisi le chien, le prend dans ses bras soigneusement pour le porter. Le villageois remarque alors qu'il s'agissait d'une femme... et le teint de celle-ci était bien plus rose que celui d'une morte! Shocked Elle était donc vivante!
Le soldat était suffisamment fort que pour la portée (et ne semblait en tout cas pas vouloir, malgré ses propres blessures, demander de l'aide. Le jeune chasseur le suit donc jusqu'au charriot tournant autour de lui comme un enfant curieux de la trouvaille (ce qui ne manquerait pas d'être agaçant vu la situation).
Une fois la jeune femme installée, le soldat ne dis pas un mot de plus et repart dans une autre direction. Un autre blessé à prendre?

Matëus reste un moment accoudé au charriot, les yeux passant du visage de la comateuse au soldat s'éloignant, à plusieurs reprise... pour enfin se décider:


Heu... soldat... heu... messire!? Je reste ici, hein!? J'vous attends.. pour... heu... la surveiller.

Ne sachant pas où le soldat allait se rendre, il était préférable de rester sagement en place. Et puis il ne fallait pas perdre les boeufs, sinon Constantin n'allait vriament pas être content... et la jeune femme était plutot jolie. Il se demandait comment elle avait pu choisir d'être soldat, de s'éloigner de chez elle,... Une femme était bien mieux dans sa maison avec des amies ou ses aînées, à s'occuper de la cuisine et de sa coquetterie! Que lui était-il passé à l'esprit pour choisir de ne pas profiter de ses plaisirs simples? La vision du rôle de la femme pour le jeune homme était plutot restreinte!^^
feignant a écrit:
Feignant avait déposé Auda dans le chariot, elle ne se réveillait toujours pas. Il examina sa jambe. Rien de grave, le chien n'a pas eu le temps de pénétrer profondement la chair.

Apres un bref bandage sur la jambe et une vérification des blessures d'Auda, Feignant partit chercher Nicolboss. Les charognards commencaient à arriver, il fallait sauver ceux qui étaient encore en vie..

Il s'arreta au bout de 10 metres et se retourna vers le villageois.


Je reviens tres vite avec un autre soldat.
Et au fait tiens !


Feignant jetta un bourse pleine d'écus au villageois. Elle contenait une centaine d'écus.

Voila pour le moment, tu en aura bien plus quand nous seront en sureté.

Il reprit le chemin vers l'endroit où Nicolboss était.
Un villageois a écrit:
Par peur d'avoir dit quelque chose qu'il ne fallait pas, Matëu sursaute et se cache derrière le coin du charriot lorsque le soldat se retourne au bout de 10 mètres.

Puis se détend très vite, lorsque celui-ci lui envois finalement une bourse.


Feignant a écrit:
Voila pour le moment, tu en aura bien plus quand nous seront en sureté.
Le jeune homme, agité comme un garçonnet devant un trésor offert, ouvre la bourse de gestes précipités et imprécis. Une fois les écus visibles, il reste en extase devant le brillant du métal. Il se met à rêver de ce qu'il pourrait s'offrir pour impressionner les autres du villages. Et les filles... il pourrait se faire beau et leur montrer ses écus. Elles tomberaient toutes à ses pieds, c'était certain pour lui! Et cette soldat... elle se dirait surement que le courage qu'il avait montré pour la sauver était impressionnant. Elle lui accorderait peut être ses faveurs!?
Et c'est ainsi que le jeune homme rêvassait tout seul en carressant ses écus.
nicolboss a écrit:
apres que feignant ce soit arrété pour balancer 100 écus ( on ce demande ou c'est qu'il les a pris, surement dépouillé un cadavre Laughing )bref...
il repris son chemin en direction du soldat.

a ce moment la , nicolboss , ressentait en lui couler le sang , a travers tout son corps,
comme si on le soulageait de tous ses maux...
auresement qu'il n'avait plus perdu de sang, sans ca ,
qu'il aurait sans doute servi de casse croute aux chienx érrants ou meme aux corbeaux...

ceci dit apres que feignant était partits, quelques volatiles en avaient profité...
ils picoraient les pansements deja recouvert de sang, les plaies quand a elles ce rouvraient parfois,
d'un geste de la main, feblarde... car n'ayant a peine retrouvé ses ésprits et force,
fesait s'envoler ces démons du ciel , affamé comme de vulguerre betes qu'elles sont... ce régalants dans la marre de sang qu'il l'entourrait.

il ce batait pour sa survie...sachant que si feignant ne revenait pas tres vites, ces bettes auraient raison de lui...
feignant a écrit:
Feignant marchait vers l'endroit où il avait laissé Nicolboss.

Il recommençait à esperer, la venu de ce villageois allait peut etre les sauver. Il faudrait malgres tout trouver un refuge pour soigner Auda et Nicolboss. Feignant avait bien besoin de soin et de sommeil aussi..
La fatigue et le froid agressait le Maitre de Lance en chef. Mais un Viking ne recule pas devant le froid !

Il vit des corbeaux s'envoler, effrayés par quelque chose. Nicolboss n'était pas loin, il s'était peut etre réveillé.

Feignant couru jusqu'a lui, fesant fuir les charognards qui revenaient à la charge.


Nicolboss ! C'est Feignant ! je suis de retour.

Nicolboss ne semblait pas réagir.

Debout Chef de Lance c'est un ordre !

Il fallait que Nicolboss se réveille, Feignant ne pourai pas le porter jusqu'a la charrette.
nicolboss a écrit:
ses forces revenaient a lui, petit a petit...

a cause, ou plutôt, heureusement que les corbeaux aient attaqué nicolboss, car tout ces mouvement qu'il fesait pour les éloigners, ne fesait qu'accoitre le sang qui coulait de plus ne plus dans ses veines...

ces sens revenaient comme ses forces...petit a petit...
il pouvait désormait distinguer de ses yeux, les contours, un peut des formes, a part la couleur qui elle n'était pas tres nette...

tete béssé...tete relevé...une chose des plus difficiles a faire...
essayer encore et encore pour réussire...tout ceci pouvait paraitre comme des hochement de la tete...la douleur frappait a chaque mouvement qu'il essayait de faire...

bouger son autre bras d'un coté de l'autre...une chose impossible pour son bras gauche...comme innanimé son bras restait a terre, ne voulant lui obéir...suremment du au choc qu'a provoqué cette guerre...

il en était ainsi...la rigidité de ses muscles n'était plus...peut etre avait-il son bras gauche cassé ou déplacé ?...

au loin, il pouvait apercevoir un homme courant vers ca direction, fesant fuir tout ses vaulatils...peut etre était il un pilleur venant essayer de le dépouiller?...quandil entendit :


Citation :
Nicolboss ! C'est Feignant ! je suis de retour.


a ce moment il ce sentit soulagé, car n'ayant pas toutes ses forces, il n'aurait a peine pu tenir debout et assainer le moindre coup....
un bras ne sufirait pas...alors il resta la a le contempler...croyant que les secours allait débouller derierre lui, le soigner et le ramener enfin en champagne...alors feigant lui dit :


Citation :
Debout Chef de Lance c'est un ordre !


nicolboss n'en croyait pas ses oreilles, comme un appel pour rentrer chez eux...mais pourquoi personne d'autre ne venait ???
peut etre que les renforts étaient en trin d'aider les autres survivants...

tout heureu il dit a feignant :


me...me...r...relever...
il faut....m'ai...der...
mais...j'arrive pas a....a bouger mon...b'ras gauche...
alors...fait...attention de pas...l'esquinter...
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MessageSujet: Re: [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin   [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Icon_minitimeMer 13 Fév - 13:15

Un villageois a écrit:
Le jeune homme continuait de jouer avec les pièces qu'il venait de recevoir quand un bruit au loin attire son attention. Quatre hommes faisaient avancer une charrette devant eux, ramassant tout ce qu'ils pouvaient encore trouver sur les cadavres. Nombre pilleurs étaient déjà passé mais il semblait que d'autres aient choisi de venir vérifier s'il ne restait pas encore quelque chose. Matëu se sent soudainement un peu seul fasse à ces gros bras qui ne rechigneraient surement pas à s'en prendre à un vivant s'ils le voyaient avec une bourse remplie en main.

Raisonnablement donc (avec la frousse au ventre, s'entend dire^^), le jeune homme prend place à l'avant de son char à boeufs et le met en marche dans la direction qu'avait suivi le soldat champenois.

Au bout d'une ou deux minutes, il le rejoint alors qu'il tentait de redresser un blessé à peu près conscient mais dépourvu de force. La vue du blessé au bras pendant, maculé de sang, écoeurait profondément Matëu... mais ce dégout était bien moins puissant que la peur d'en découdre avec les pilleurs. Il saute donc en bas du char, court aider le viking à soutenir l'autre soldat et à l'emmener jusqu'à la charrette.


Viiiite! ne manque-t-il pas de lacher, imaginant les soudards débouler sous peu.
Une fois tout le monde embarqué, le jeune homme retourne près des boeufs et les fouette. Il aurait presque voulu les tirer lui-même pour accélérer la cadence afin de quitter ce lieu répugnant!

Il avait franchit une vingtaine de mètres, en remontant la colline, lorsqu'il se demande soudainement où il allait! Il avait été tellement pressé de quitter le lieu qu'il n'avait même pas réfléchit à la destination! Embarassed
Hésitation, heureusement masquée par le pas continu des boeufs. ne surtout pas se retourner vers les soldats pour que le grand chevelu remarque sa gêne.
"Réfléchis, mon p'tit Matëu! Réféchis vite et bien!"
Puis les yeux qui s'écarquillent! Hourra, trouvé! Le Lavardin n'était pas loin! Et le duc di Maggio avait la réputation de ne pas refuser son aide à qui se présentait à ses portes. Discrètement, le jeune homme fait changer le char de direction (juste un petit quart de tour^^) et file droit vers le chateau du Lavardin.
feignant a écrit:
Les trois soldats devaient beaucoup a ce villageois, sans lui Auda et Nicolboss seraient morts de leurs blessures et Feignant aurait été fait prisonnier ou tué..

Feignant alla se mettre pres d'Auda. Il vérifia ses blessures. Elles commençaient a cicatriser.
Il remis délicatement les couvertures sur elles.
Il la regarda.. elle continuait son combat contre la mort. Fière Louve d'Argonne.. encore une promis a un bel avenir comme Manouella et Mélissande. Aussi vaillante que Kirika..

Kirika... ce nom fit plonger le vieux soldat dans ses pensées.
Il l'imaginait jouant avec leur fille Angélique dans leur maison à Argonne.
Derrière la maison se trouvait la foret d'Argonne. C'est entre ses arbres que Feignant était tombé amoureux de la toute jeune Louve. Il se souvint l'avoir contemplé de nombreuses heures pendant qu'elle enseignait le tir à l'arc à Robin.


Robin, pensa t-il, je vais devoir lui annoncer la mort de son père.. c'était le seul parent qu'il lui restait..

Feignant sortit de ses rêves.. les deux femmes de sa vie lui manquaient.. il fallait qu'il survive à tout ça pour aller les retrouver.

Il sourit à Nicolboss qui le regardait.


Repose toi, tu en as besoin.

Feignant en avait bien besoin aussi.
Il tourna la tête vers le villageois. Il était au commande de la charrette et dirigeait parfaitement ses boeux. Feignant ne lui demanda meme pas où il les emmenait, ca ne lui avait même pas traversé l'esprit. La fatigue l'empechait de réfléchir.

Il se cala dans la charrette et posa sa tete. Il avait enfin le droit de se reposer, de ne plus penser à rien, de ne plus bouger.
Il ferma les yeux et essaya de dormir un peu.
nicolboss a écrit:
Sur une charrette, ce promener dedans, quellque chose d'inhabituel mais plus agréable que de moisir dans son sang, mélanger a d'autres et mieu qu'entouré de corbeaux picorants les plaies ou meme arrachant des morceaux de chairre, les uns apres les autres....


le froid de la terre humide n'était plus qu'un mauvais souvenir, le bois fairme et les couvertures chaudes apaisaient les âmes de nos valeureux loups/ves....

les douleurs ne paraissaient que superficielles sous la couche chaude...

abasourdis par tout ce qui c'est passé dans cette maudite guerre, nicolboss gardait les yeux toujours rivé dans ceux de feignant ,dans ses yeux on pouvait voir des souvenir monté en lui, comme des lueurs sintillantes, des souvenir plutot agréable aparament...

il ne pouvait les quitters du regard, des souvenir qui peuvent réchauffer des coeurs, ou bien les brisers a tout jamais...
quand feignant ce tourna vers le soldat, voyant qu'on le regardait il lui dit d'un aire calme et appaisé :


Citation :
Repose toi, tu en as besoin.

alors il fit d'un signe faible de la tete, un petit oui...
puis tourna la tete vers l'arriere de la charette, de la, il regardait ce payasage macabre...
les morts commencait a pourir, des vapeurs s'en échaperres, et des odeurs noséabondes en découlait...

petit a petit il ferma les yeux...
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MessageSujet: Re: [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin   [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Icon_minitimeMer 13 Fév - 13:17

[13/01/1456, chateau du Lavardin, Vendôme, Touraine]


feignant a écrit:
[HRP] suite du RP Massacre du Gué du Loir: blessés de l'armée d'Averos [/HRP]


Feignant se réveilla. Il regarda autour de lui, la charrette avançait toujours. Auda et Nicolboss dormait encore.

Il alla s'asseoir pres du villageois qui conduisait ses boeufs.


Vous nous avez été d'une grande aide, je vous en remercie.
Je ne vous ai jamais dit mon nom. Je m'appelle Feignant, et suis officier des Loups de Champagne, notre armée.


Feignant regarda autour de lui, l'endroit ne lui disait rien évidement.

Au fait où nous conduisez vous ?
Un villageois a écrit:
La charriot avait fait route tranquille depuis le champ de bataille. Les trois soldats inconscients ou endormis, seul le pas des boeufs rythmait l'avancée. Les nerfs de Matëu s'étaient un peu calmé bienqu'il ne serait complètement rassuré de son devenir qu'une fois à destination.

Au bout d'une demi-heure, le grand soldat aux cheveux longs se réveille. Matëu tourne la tête pour le voir le rejoindre à l'avant du charriot. Le villageois sourit aux remerciements: c'était bien la première fois qu'il lui arrivait quelque chose de particulier, voire d'aventureux, et en recevoir quelque gloire n'était pas pour lui déplaire.


Moi, c'est Matëu! Et je suis... heu... fier paysan de la région et brillant chasseur!

Un peu de zèle ne faisait pas de tort face à soldats étrangers.
D'un ton souriant et confiant, il annonce en montrant du doigt le chateau qui apparaissait sur un promontoire rocheux dominant la vallée du Loir.


Nous arrivons au "chateau du Lavardin"... Il est propriété et domaine du duc Llyr di Maggio, Maréchal d'Armes de France. Le duc vous accordera surement asile et soins.

Le bâtiment le plus remarquable du château est son donjon, haute tour de pierre que l'on pouvait voir à des lieues à la ronde.
A force de se rapprocher du chateau, les murailles et devenaient impressionnantes et l'emplacement des plus stratégiques pour une défense efficace. L'attelage s'engage sur le pont levis et doit s'arrêter devant la grande herse du premier rempart qui, baissée, leur empêchait l'accès à la basse cours.
Se redressant sur son charriot, le villageois adrese une voix forte aux gardes qui pointaient leur nez.


Hola, messires... J'ai avec moi trois soldats champenois en bien mauvais état. Resquapés des combats qui ont eu lieu au guet et leur troupe décimée, ils souhaitent demander protection au duc di Maggio!
LLyr a écrit:
Le capitaine des gardes prevenus décidit de la Tour du Capitaine.
Il s'enquit du conducteur.


C'est'l'Matheu Cap'taine lui intima l'un des gardes
Un brave gars qui chaume à l'Est d'ici. Un bon gars même, bon à marier s'il le voulait que disent les filles de la région.

Le Capitaine fit relever la Herse et fit entrer la charette dans le chatelet.

Tu es donc le Mathieu c'est cela et tu nous amenes des blessés ?
Bien le duc n'est pas là, mais je sais qu'il ne refuserait pas l'hospitalité à des blessés, quelques soit le camps d'où ils viennent.

Gardes aidez ces trois malheureux et mettez les dans une des chambrées du batiment de la garde en l'attente du retour du seigneur des Lieux. Veuilelz ce que le carabin descende de sa tour d'ivoire pour venir les ausculter.

Bruit de pas, un garde court vers l'aile des invités, 2 autres vont chercher des brancards, 2 de plus reste aupres du capitaine, les autres retournent à leur garde.

Pas d'armes, pas d'armures et le respect des regles de l'Hospitalité dit il à celui des trois qui semblait le plus conscient.

Mathieu venez avec moi pendant que vos protegés s'installent vous allez me raconter en détail comment vostre aventure à commencé, devant un bon repas et un bonne chopine cela vous irez t il ?

Messires dès vostre installation je viendrais querir de vos nouvelles.
Un villageois a écrit:
Petit moment de doute avant que la herse ne s'ébranle pour se relever. Il aurait eu l'air malin s'ils n'avaient pu entrer!
Les boeufs pénètrent dans la basse cours et, rapidement, le Capitaine apparait. Sursaut du jeune homme lorsque le chef des gardes l'appèle par son prénom avant même qu'il ait eu le temps de se présenter. Le zèle du petit villageois chancèle un instant.


Heu... Ouais! Heu... Oui, m'sieur! Des blessés champenois!

Ouf, les blessés sont acceptés au chateau et de suite les gardes s'exécutent ou retournent à leur poste.
Les blessés allaient même recevoir des soins!


LLyr a écrit:
Pas d'armes, pas d'armures et le respect des regles de l'Hospitalité
Le perfectionnisme et le goût des traditions bien respectées du duc étaient renommés dans les villages de la région, mais ce genre de prudence étonnait Matëu qui n'y connaissait rien en règles de conduite chevaleresques.

Un petit regard en arrière, curieux, pour voir les soldats revenir avec des brancards et charger les deux inconscients... La femme-soldat n'avait toujours pas bronché... le jeune paysan sontinuait de se demander ce qu'une fille aussi jolie pouvait bien faire avec une armure sur un champ de bataille!


Llyr a écrit:
Mathieu venez avec moi pendant que vos protegés s'installent vous allez me raconter en détail comment vostre aventure à commencé, devant un bon repas et un bonne chopine cela vous irez t il ?
"Vos protégés"! Gonflement de poitrine automatique chez Matëu qui se voyait gratifié d'un attribut de sauveur! Cela ferait des émules lorsque cela se saurait au village!
Et la promesse de repas, au chateau qui plus est, acheverait de dorer la réputation du jeune homme! Pour sur que le Constantin ne lui reprocherait pas de lui avoir "emprunter" ses boeufs.
Le jeune homme emboite donc le pas du Capitaine avec empressement, tout frétillant de ce qui s'offrait à lui.
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MessageSujet: Re: [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin   [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Icon_minitimeMer 13 Fév - 13:18

Loaven a écrit:
Loaven en l'absence de son Maistre, après s'être occupé de quelques petites besognes il était retourné étudier l'un des ouvrages qui occupait la bibliothèque du Castel. Il était entrain d'étudier lorsqu'il fut surpris par le bruit de la herse, pourtant il n'avait été prévenu d'aucune arrivé ces temps ci. Il décida alors d'aller accueillir par lui même les nouveaux arrivants.

Il croisa alors qu'il allait arriver dans la basse cour un des hommes du château qui lui signala l'arrivée de blessés champenois. Il pressa le pas et quand il arriva au nouveau de l'entrée il remarqua les quelques blessés, les gardes qui s'activaient ainsi qu'un paysan. Il alla de ce pas s'adresser au capitaine qui s'éloignait avec le paysan. Quand il eu appris ce qui c'était passé, il s'adressa à son tour au paysan.


Bien, je vais vous accompagner afin que vous m'expliquiez ce qui c'est passé avant que j'aille leur parler.
LLyr a écrit:
Le capitaine salua l'escuyer du Duc du Lavardin et mis sa presence le Juen Mattheu.

Vous estes entre bonne main, je vais vous querir repas et boisson afin que vostre gosier ne soit pas sec.

Le capitaine partit vers les Logies et la Cour des Cuisines, en chemin un garde chargé du pigonnier lui tranmis un message scellé du Duc de Touraine.

Qu'on l'estampille a nouveau et qu'on le fasse parvenir au Duc du Lavardin à Limousin où il est actuellement en voyage pour leurs allégeance. Fissa !

Le garde ne demanda pas son reste et décampa
feignant a écrit:
Matëu a écrit:
Nous arrivons au "chateau du Lavardin"... Il est propriété et domaine du duc Llyr di Maggio, Maréchal d'Armes de France. Le duc vous accordera surement asile et soins.

Feignant regarda dans la direction que pointait Matëu. Une magnifique forteresse se dressait la haut.
Il la contempla tout au long du trajet jusqu'a la herse, rassuré par les hautes murailles de ce chateau fort.

Feignant laissa Matëu annoncer la situation. Il esperait qu'il y avait un medecin en ces lieux.

Le capitaine de la garde s'avança avec d'autres soldats. Apres avoir donné des ordres à ses gardes, il s'adressa à Feignant, toujours assis dans la charrette.


le capitaine a écrit:
Pas d'armes, pas d'armures et le respect des regles de l'Hospitalité

Feignant descendit de la charrette, alla prendre la hache qu'il avait ramassé et l'arc d'Auda puis retourna devant le capitaine.

Au nom de mes deux compagnons, je vous remercie chaleureusement de votre acceuil et de votre hospitalité. Nous respecterons toutes les règles que vous nous dicterez soyez en assuré.

Il tendis les armes à l'un des gardes.

La hache je n'en ai cure mais je tiens beaucoup à l'arc, il est à la soldate dans la charrette.


Dernière édition par le Mer 13 Fév - 13:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin   [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Icon_minitimeMer 13 Fév - 13:19

Anonymous a écrit:
Un messager était envoyé au chateau du Duc de Lavardin.

Un message pour le Duc de Lavardin!

Citation :
Vostre grasce, duc de Lavardin,

Moi, Pikattosai, Duc de Touraine vous envois cette lettre afin de vous demander aide pour recevoir les prisonniers du domaine royal actuellement prisonnier des lucioles. Je sais que vous avez ouvert votre porte à quelques prisonniers déjà, mais je souhaite délivrer les derniers prisonniers encore détenu par les lucioles.
Je vous pris d'agréer mes sincères salutations.

Fait à Tours, le 04 Fevrier 1456
Par Pikattosai, Duc de Touraine
[1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Sctourainegy0
LLyr a écrit:
Le pigeon, rapide comme l'éclair (sont fort ses pigeons à réaction...) arriva tout cuit dans le plat du Premier Maistre d'Hostel au Limousin où il supervisait les allégeances.

Une seconde missive lui indiquait ausis l'arrivée de 3 soldats champenois et de leur prises en Charge.

Loaven, son escuyer, étant sur palce, il lui reveniat de les prendre en charge dans le respect des regles de l'Hospitalité.

Quand à la missive cachettée de Touraine, il la lui puis prit plume, encre et papier pour en rediger reponse ainsi qu'Au Lavardin.


Citation :
Messire Duc de Touraine,

Je prends acte de vostre demande d'Aide, demande concernant l'un des trois serments de vassalité.

Je n'ai jamais abandonné la Touraine, encore moins hier qu'aujourd'hui et mon Aide, de par ce serment vassalique vous est acquise.

Je ne mettrais dans la balance que le respect des lois et regles de l'Hospitalité au Lavardin, comme il convient de le rappeller : pas d'armes, pas d'armures et le respect des Lois de l'Hospitalité et de la Bien séance.

Mon escuyter Messire Loaven fils du Baron de Bléré, acceuillera les infirmes et blessés au Castel en l'attente de mon retour.

Cordialement
LLyr di Maggio et d'Astralgan
[1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Sceaullyr18ej

Citation :
A la Mesnie du Lavardin

Les 3 compagnons que vous venez de recevoir sont a priori que els premeirs d'une longue liste.
Je compte sur vous pour els prendre en charge et leur faire respecter les lois et regles de l'hospitalité.

Mon retour est imminent (le temps de finir les allégeances). Je compte sur vous pour faire bon Oeuvre.

Par la rose et par L'épée
L.
[1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Sceaullyr18ej
Anonymous a écrit:
Un autre message arriva au chateau de Lavardin

Citation :
Messire LLyr di Maggio et d'Astralgan , Duc de Lavardin,

Je vous informe que Cuculus a relaché tous ces prisonniers et blessé de guerre et il a mit le feu au Chateau avant de quitter les lieux.
Vous risquez de recevoir un certain nombre de blessé en plus. Cela fera des bouche de plus à nourrir et des soins à donner.
Je vous confis alors le soin et le rétablissement de ces hommes dont quelques un font parti de l'alliance du centre. Je viendrais personnellement les voir dès que j'aurais du temps à y consacré.
Veillez bien à ce qu'il ne manque de rien, je vous fait confiance ainsi qu'à votre escuyez Loaven.

Merci d'avoir répondu à mon appel. En vous souhaitant bon courage,

Pikattosai, Duc de Touraine
[1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Sctourainegy0

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Loaven a écrit:
Loaven se hâta quelques peu en compagnie du paysan et de ceux qui l'accompagnait. Une fois qu'ils furent assis à une table, il interrogea le paysan en attendant que la nourriture et la boisson qu'ils avaient demandé arrivent.

Alors, qu'est ce qui vous a menés jusqu'ici avec ces blessés champenois? Ainsi que comment les avez vous trouvés, d'ailleurs je vous prie de faire bref, j'aimerais allez m'entretenir avec eux assez rapidement.
Un villageois a écrit:
Après des présentations brèves et des consignes lancées à tout va, Matëu suit sagement l'écuyer sans lui laisser une avance de plus d'un mètre, ne voulant pas risquer de manquer quoique ce soit.

A peine assis que questions posées...


Et bien... Petit hésitation quant au ton à prendre: le simple villageois qui doit rester à sa place, ou l'homme des campagnes qui n'a pas hésiter à risquer sa vie? Meis heu... l'écuyer avait demandé d'être bref, il valait mieux suivre cette consigne pour impressionner. Il réfléchit presque tout haut...

Dans l'ordre... je rev'nais de rel'ver mes pièges. Le grand chevelu m'a abordé et m'a demandé de l'aide pour ses compagnons. 'Suis allé vol... heu... emprunter les boeufs à Constantin... pour charger les soldats blessés. Et comme il fallait les soigner, me suis dit que c'était pas en les entassant dans une grange du village qu'ils allaient être à l'abri des lucioles... ben... j'ai donc pensé au chateau du duc...

Petit regard inquiet et curieux vers l'écuyer pour essayer de voir s'il avait été suffisamment précis et bref... et surtout s'il avait bien fait de venir jusque là! Il recevrait peut-être reconnaissance même des hommes du chateaux! Visage qui s'illumine à cette idée!

mais la salive lui venait également à la bouche rappelant qu'un repas avait été promis!
Loaven a écrit:
Il écouta attentivement ce que le paysan lui racontait. Rien d'exceptionnel après tout, et puis d'après les dires du paysans c'était des blessés de guerre. Ils avaient été plus faibles que leurs adversaires, ils en avaient payés le prix. Maintenant il ne lui restait plus qu'à aller les accueillir comme il se doit.

Quittant ses pensées il retourna au paysan, attrapant une bourse il prit une dizaine d'écus et les donna au paysan.


Tiens cela est pour toi, voilà qui arrive quelques morceaux de viande ainsi qu'un peu de bière. Sur ce je te laisse je vais m'occuper de ces blessés.

Il s'empressa de repartir en direction des chambres, il n'avait pas perdu trop de temps, les soldats devaient avoir terminé d'installer les blessés champenois. Arrivant au niveau des chambres il trouva rapidement de par l'activité qui avait lieu dans une des chambres.

Pénétrant à l'intérieur il vit les trois blessés, deux dans un état bien plus grave que le troisième. Il s'adressa alors au troisième.

Bienvenue au château du Lavardin, il est fort regrettable que cela se fasse dans de telles circonstances mais que c'est il donc passé, vos blessures et celles de vos compagnons sont elles graves ou n'est ce que superficiels?
feignant a écrit:
Feignant avait été conduit à l'intérieur d'une des nombreuses chambres du chateau de Lavardin avec Auda et Nicolboss.

un homme entra dans la piece et s'adressa à lui


Loaven a écrit:
Bienvenue au château du Lavardin, il est fort regrettable que cela se fasse dans de telles circonstances mais que c'est il donc passé, vos blessures et celles de vos compagnons sont elles graves ou n'est ce que superficiels?

Merci de votre acceuil et de votre hospitalité.
Nous étions dans l'armée du capitaine Royal Averos. Cette armée était composée de soldats d'élites des Loups, l'armée de Champagne.
Nous sommes arrivé sur le lieu de l'affrontement avec les Lucioles au Sud du Gué du Loir. Le reste des troupes Royales arrivaient par le Nord. L'Etat Major du Domaine Royal a pris la décision de se retrancher plutot que d'attaquer directement les Lucioles. Mais ils auraient semble t-il "oublié" de nous en avertir...


Le visage de Feignant devin grave et plein de colere.

Nous nous sommes donc fait attaquer par toutes les armées des Lucioles, nous battant à 1 contre 60.. et les autres Ost Royaux ne sont meme pas venu à notre secour.
C'était un véritable massacre, je ne sais combien d'entre nous on survecu. Nous avons perdu notre commandant, Nordquay, et je ne sais pas où est Averos..


puis il se tourna vers ses deux compagnons, alongés sur des lits.

Je les ai trouvé sur le champ de bataille, inanimés mais respirant encore. J'ai eu plus de chance qu'eux ou alors je guéri plus vite. C'est loin d'etre ma 1ere bataille aussi..
Nicolboss s'est réveillé et m'a meme parlé mais Auda n'a pas ouvert les yeux depuis que je l'ai trouvé. Auriez-vous un medicastre dans votre chateau ? ils ont grand besoin de soins, plus que moi, et ma breve formation d'infirmier a trouvé ses limites, j'ai fais du mieux que j'ai pu pour leur venir en aide.
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MessageSujet: Re: [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin   [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Icon_minitimeMer 13 Fév - 13:24

LLyr a écrit:
Fourbé, éreinté, meurtri et d'humeur maussade, bien que par moment des lueurs d'espoir brillent dans ses pupilles argentées, LLyr revint au castel lavardin à l'aube.

Bran couché en croupe semblait dormir au lent mouvement du destrier. LLyr, capuche rabaissée sur ses épaules, contempla un moment le Castel Lavardin.

Comment d'hommes et de femmes avaient risqués sa vie pour défendre ce bastion pour la Liberté et l'Amour, pour l'Honneur et le Merite.

Il en était dépositaire, l'avait pris comme résidence. Il était loin le temps de la ferme fortifié où il logeait encore quand il était à Chinon.

Loin le temps des grand reves, où par naïveté surement, il pensait qu'un homme pouvait réussir par son seul merite, par ses actes et la durée de ceux-ci.

La chute avait été dur, le regard s'était rapidement assombri au fil des mois. Les humains... Pourquoi Dieu avait il pu creer un etre, que l'on dit à son image, aussi veule, fourbe, menteur, comploteur, enclin à la violence et à la bassesse... Est ce que ce Dieu que l'on dit de Miséricorde, serait il un Dieu Trompeur ? Comment pourrait il l'etre alors qu'il a crée toutes les merveilles de la Nature ? Les Humains seraient ils donc dans leur grande majorité sous l'influence du Sans Nom ?

Tant de questions, si peu de réponse...

Se faire reconnaitre du Châtelet, se faire ouvrir la Herse et la franchir. Saluer la garde avec le sourire, échanger quelques mots aimables, s'enquerir des nouvelles aux lointaines et aux alentours.

Apprendre la mise aux soins des 3 blessés et du fait que son escuyer était en train d'en interroger un. Savoir aussi que les trois étaient champenois, ce qui fit rallumer une lueur d'espoir, flamme vacillante, flamboiemment de sentiments entremelés, aux fond des prunelles grises et ternes.

Passer les renes de son destrier au jeune palfrenier. lui ebourrifer les cheveux dans un sourrire pour le remercier. Siffler Bran pour qu'il l'accompagne et monter vers le Logis des invités prendre le poulp de la situation.

Entendre de derriere la porte le recit du soldat, ne pas l'interrompre en entrant precipitamment. Le laisser finir jusqu'à la lie afin de comprendre et d'apprendre.

S'en retourner, passer par la cour des cuisines prendre de quoi bien se restaurer pour au moins trois personnes et revenir à la chambre. Ramener avec lui le carabin de la garde afin qu'il s'occupe des blessés.

Entrer.
Voir deux corps allongés dont celui d'une femme
Colere.
Noire.

Il dépose sans un mot le plateau entre le soldat et son escuyer. Leur adresse un salut rapide et pendant que le Carabin s'occupe de l'homme, il s'agenouille au pied du lit de la Femme, lui remet en palce une meche de cheveux, puis se retrousse les manches avant de remplir une bassin d'eau et de prendre du Linge propre.

Avant cela il se retourne.


Soldat, vous avez bien fait de venir ici, soyez le bienvenue en ma demeure.
Je suis LLyr di Maggio et d'Astralgan
Mangez, retrouvez des forces, il vous en faudra car j'aurai bientot besoin de vous


La mine est dure, le regard inflexible
La Colere est toujours de mise, non contre le soldat, mais pour les actes commis au nom... au nom de quoi d'ailleurs ? de la félonnie ? de l'incapacité de certains à penser bien commun et plus a leur petit univers personnel et égoïste ?
Gout de bile, envie de vomir...
Pas le moment.

le Carabin commence a tirer une tenture autour de son blessé. les chambres communes ont cette particularité de pouvoir trouver un peu d'isolement qd necessaire.


Je viendrai vous parler apres que nous nous soyons occupé de vos compagnie. Loaven, veuillez a ce que soldat reprenne force et courage, mangez et trinquer avec lui.

La tenture bouge...
Fin de la scene...
Rideau...
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MessageSujet: Re: [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin   [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Icon_minitimeMer 13 Fév - 13:24

[Quelques jours plus tard... toujours au Lavardin]


Un villageois a écrit:
Matëu avait été rassuré que l'écuyer soit satisfait de sa réponse. Petits yeux qui avaient scintillé lorsque celui-ci s'était mis à fouiller dans sa bourse pour en retirer quelques écus. c'était bien moins que la bourse entière qui lui avait remis le soldat, mais c'était toujours bon à prendre!

Loaven a écrit:
Tiens cela est pour toi, voilà qui arrive quelques morceaux de viande ainsi qu'un peu de bière. Sur ce je te laisse je vais m'occuper de ces blessés.
Le jeune villageois ne s'était pas fait prié et avait déguster (enfin à sa manière^^) le plat apporté par un serviteur. L'écuyer s'était éclipsé pour aller rejoindre les blessés. Un peu seul pour manger son repas, mais Matëu avait ainsi eu tout loisir d'examiner les lieux et les va-et-vient de chacun.

Repas terminé, il s'était mis à vadrouiller dans la basse cour, faisant connaissance avec les quelques paysans et artisans qui travaillaient là, mais également avec les quelques soldats en faction dont certains étaient issus de son village.

Soir tombé rapidement, il avait été convié à prendre repos dans l'aile des invités mais dans une autre salle que celle où se trouvait les blessés. Nuit bien calme après la chasse et toutes ces émotions.
Un ou deux jours s'écoulent au rythme tranquille des tâches quotidiennes. Matëu était resté là pour aider le forgeron ou le boulanger. Il était curieux de nature et lorsque l'on veut devenir un homme important dans son village, il fallait bien s'instruire à toute tâche.

La soirée suivante, le jeune homme rejoint la salle où il logeait mais en passant devant la porte précédent la sienne, il aperçoit que celle-ci était entre-ouverte et ne peut s'empêcher d'y jeter un œil.
Lumière tamisée de par les seuls deux ou trois chandeliers sur pied qui éclairaient la salle. Un lit défait mais vide, un autre où un homme dormait (Nico), un troisième que l'on ne voyait pas puisque caché derrière un rideau blanc.
Curiosité quand tu nous tiens... Voici que Matëu intrigué par ce rideau avance doucement, à pas feutré dans la pièce, sans lâcher du regard le bord du tissus qu'il mourrait d'envie de contourner. Il peut presque le toucher maintenant mais, par peur de déranger le trésor qu'il dissimulait, il se contente de le contourner. En apercevant la jeune femme-soldat qu'il avait ramenée dans son charriot, nettoyée et endormie, il s'immobilise et reste un instant subjugué par le spectacle. Il l'avait un peu oubliée depuis leur arrivée mais de la voir assoupie ainsi, l'air si serein, sans son armure, les cheveux peignés... il en oubliait l'existence même de la fille de Constantin. Puis quelques pas timides vers la tête de lit pour s'approcher de son visage, la voir d'un peu plus près...
LLyr a écrit:
Dans la pénombre, un fauteuil
Du Fauteuil une voix provient
Stentor pour ceux qui ont l'oreille musicale
Impérieuse pour ceux du commun.

Se penche, hors de la pénombre, un homme
sur ses genoux sont posés deux épées aux formes et tailles particulieres
A ses pieds se tient, couché, un chien, tête sur les pattes, pupilels ouvertes sur le Paysan.
Les yeux de l'homme bien que fatigué et qui appelle le sommeil sont d'une couleur argentée, soutenue, métallique, flamboyante.


Si vous voulez vous rendre utile... Mattheu c'est cela ?... Mattheu donc allez donc me chercher de l'eau fraiche et du linge propre.
Vous en profiterez pour prendre un plateau repas pour le déjeuner que nous pourrons partager, j'aimerai vous parler en meme temps.
Vous aurez tout le loisir de regarder vos protegés par la suite.
Il leur faut du repos, mais aussi de quoi se restaurer.

Allez je vous prie
Fissa !
auda a écrit:
Auda se battait depuis quelques jours afin de se réveiller. Elle n’avait pas conscience du temps qui s’écoulait. Pour elle, cela faisait une éternité qu’elle luttait. Sa santé cependant s’améliorait. Les voix au début si lointaines se faisaient plus proches et plus distinctes. Des frissons parcouraient son corps quand on la soignait. Pour elle se n’était encore que des "caresses", ne discernant pas encore très bien les contacts sur sa peau. Certes c’était peu mais c’était un début vers le révei. Pour l’instant malgré les efforts, elle ne parvenait pas à bouger quoique se soit.
Les nuits étaient quand à elles toujours rythmées par la bataille. Elle revoyait toujours les Loups qui tombaient autour d’elle… Elle revoyait surtout Faster s’écroulant. C’était la dernière image dont elle se souvenait nettement. Heureusement souvent ces horreurs étaient interrompues par des images de Miki riant dans les champs avec ses filles, de ses amis buvant en taverne et de son amour.

Ce jour là, un évènement se produisit. Alors qu’elle était en train de penser à Miki, elle sentit une présence auprès d’elle. Ce n’était pas une présence habituelle, non pas qu’elle reconnaissait ceux qui venaient la voir avant même qu’ils lui parlent, mais cette présence posait sur elle un regard insistant…
Elle sourit intérieurement puisqu'un nouveau progrès vers le réveil avait été fait.
Cependant le regard cessa, interrompu par un homme qui lui parla, lui demandant d’aller chercher diverses choses. Elle entendu le nom de cet homme curieux qui la regardait… Matëu.
Avant qu’il ne parte, espérant qu’il repose les yeux sur elle, elle retenta un clignement des yeux… Après 3 échecs, elle réussit. L’avait-il vu?
Un villageois a écrit:
Mouvement derrière lui, voix impérieuse qui brise le silence et surprend le jeune homme qui sursaute et reste figé un instant toujours face à la jeune femme, dos au maître des lieux. A l'énoncé de son nom, le jeune homme tourne doucement la tête pour voir d'où venait les mots. Il répond d'un acquiescement de tête nerveux pour confirmer qui il était.

Le ton protecteur et le charisme naturel du couple chien-maître le tétanisait quelque peu. Il avait beau être de la campagne, les confrontations et les bagarres n'était pas son domaine de prédilection, il essayait d'ailleurs en général de les éviter.


Heu... oui... de l'eau fraiche et un linge propre!...
bon...


Regard gênée vers la femme toujours inconsciente. Regard fuyant et désolé vers le duc. Attitude complètement déconcertée.

... et un plateau repas... heu... oui... je vas chercher ça... parler?... oui... j'vous dira ce que vous voulez!... Mais heu.. j'vous assure que je voulais pas... heu... j'vous rien lui... enfin, vous voyez quoi... hum... j'voulais juste la regarder... voir comment elle allait...

Voix hésitante. Le jeune homme se rend compte qu'il n'arrivera pas à se justifier correctement. Et le "Fissa" est des plus convaincants!

Matëu se dirige vers la porte, d'un pas pressé, évitant de trop s'approcher du chien qu'il surveille du coin de l'œil alors de Bran n'avait encore montré aucun signe d'hostilité. Trop embarrassé de s'être fait prendre, le jeune homme ne remarque pas que la jeune femme venait d'ouvrir les yeux et disparait dans le couloir.


Il n'en revient qu'une bonne vingtaine de minutes plus tard, un plateau dans les mains et un ou deux linges sur la bras. Les serviteurs de la cuisine avaient été sympathiques et, devant le trouble du villageois, avaient pris le temps de mettre le jeune homme au courant du sérieux du duc et de son respect strict de l'hospitalité et de la sécurité de ses invités. Rentrant à nouveau dans la pièce, il tente un petit "Hum, hum!" pour signaler sa présence.
LLyr a écrit:
Sourrire en coin, LLyr voit partir géné le jeune paysan.
Il semblait sincere, heureusement pour lui d'ailleurs.
Du Lit où la jeune soldat est allongé de legers mouvements.
La conversation a du la reveiller
C'est tout aussi bien il faut qu'elle mange.

Il approches deux sieges aupres du lit ainsi qu'une table de chevet.
il retire le linge sur sa tete.


Bien le bonsoir Soldat,
Ne craignez rien vous estes en sécurité ici.
Je suis le Maréchal d'Armes LLyr di Maggio et d'Astralgan et vous estes au Castel Lavardin.


Matëu revient sur ses entrefaicts...
Posez cela sur la table à cotés de Nous Matëu et asseillez vous avec nous. Je n'ai guere le gout de la chair humaine vous savez.
Tu dois manger soldat tu sors des griffes du Faucheur.
Matëu vous allez nous accompagnez. Il n'y rien de plus desagreable de regarder les autres manger. Versez nous un peu de vin pour commencer.
Mais tout d'abord Soldat, à la soupe, nous verrons si vous estes capable de supporter plus apres.
Dois je vous aider ou vous y arriverez seule ?
auda a écrit:
Apparemment Matëu ne l’avait pas vu puisqu'il était parti. Elle commençait à désespérer jusqu’à ce que l’homme dont elle connaissait la voix, arriva près d’elle et lui parla. Elle lui sourit difficilement tout en le regardant. Elle puisa en elle la force et articula ses premiers mots depuis la bataille.

Mon nom … est … Auda.


Puis un Hum Hum se fait entendre, c’est un homme. Au vu de ce qu’il tient dans ses mains se doit être Matëu. Le contraste entre les 2 hommes est flagrant. L’un est plutôt grand et élancé, vétu de façon élégante. Les cheveux châtain, longs et attachés, aux yeux clairs. L’autre est de stature moyenne, les cheveux châtain en bataille, les yeux marrons, est vêtu simplement. Et il oubliait apparemment de se raser depuis quelque temps déjà. (:wink:) Soudain des mots l’interpellent.

LLyr di Maggio et d'Astralgan a écrit:
Tu dois manger soldat


Quelle drôle d’idée! Elle ne savait même pas si elle en était encore capable.

Manger?

Puis voyant qu’il ne lui laissait guère le choix, elle ajouta.

Je ne pense …. pas pouvoir ….seule.

Auda se retrouvait réduite à l’état de bébé, incapable de discuter et de manger seule. Du rouge teinte ses joues, rouge de honte et de colère non pas contre les 2 hommes mais contre elle-même.
feignant a écrit:
Feignant se promenait dans le château, ses blessures étaient suffisamment guéries pour lui permettre de marcher correctement. Il ne retrouvera cependant pas l'intégralité de sa force physique avant plusieurs semaines.

Il se promenait sur les remparts et admirait le paysage. Au loin on apercevait le Gué du Loir.. triste endroit pour les Loups dorénavant.

Revenant sur ses pas, il se dirigea vers la chambre où était encore Auda et Nicolboss.

Dans un couloir, il vit Matëu de dos qui marchait rapidement. Il portait un plateau et des linges sur le bras.
Il le suivi du mieux qu'il pu mais ses blessures l'empêchèrent de suivre correctement le villageois. Il entra dans la chambre et vit Matëu poser le plateau sur une table de chevet pres du lit d'Auda. Le duc LLyr di Maggio était assis à coté. Pourquoi autant d'attention sur sa soldate dans le comas ?
Feignant, toujours sur le pas de la porte, s'adressa au duc, un peu inquiet.


Que ce passe-t'il ?
Un villageois a écrit:
Matëu exécute immédiatement les consignes du duc, non sans une certaine joie de pouvoir aller s'assoir à coté du lit.

En s'approchant, alors qu'il se dirigeait vers la table, le paysan remarque que la jeune femme a les yeux ouverts. Moment d'heureux étonnement... découvrir la lumière de ses yeux. Il sourit un peu gêné de la voir le dévisager de la tête aux pieds comme si elle essayait de le reconnaitre.

Il reprend consistance rapidement en entendant le duc lui demander de servir le vin et pose enfin le plateau sur la table, verse la boisson dans deux verres (il n'avait évidemment pas pensé à prendre couvert pour lui^^)... mais manque d'en renverser quelques gouttes, regardant du coin de l'oeil les réactions de la jeunes femmes aux injonctions du duc.
Un sursaut manque finalement de le faire lâcher le verre qu'il tenait lorsque le soldat nordique apparait dans l'encadrement de la porte.


Feignant a écrit:
Que se passe-t'il ?
Matëu achève de remplir les verres, rejoint le duc, les lui tend avant de s'assoir sur la chaise libre. Il était derrière Llyr par rapport à la porte et donc à Feignant... On était jamais trop prudent à se mettre à l'abri: ces soldats-là pouvait surement avoir des réactions un peu... "franches" lorsqu'ils s'inquiètent pour leur compagnon.

Mais réaction défensive vite effacée, lorsqu'à nouveau le jeune homme tourne la tête vers la jeune femme qui essaie de parler...
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MessageSujet: Re: [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin   [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Icon_minitimeMer 13 Fév - 13:34

LLyr a écrit:
Il avait commencé à ouvrir le bouche pour répondre à la jeune femme quand le soldat avait fait irruption dans la chambre.

Il ne prit meme pas la peine de se retourner...


Messire Feignant, un ton plus bas je vous prie, Je comprend vostre inquietude mais il y a encore l'un de vos compagnons qui se repose dans le lit d'à coté. Et dame auda va bien, mieux devrais je dire.

Matëu, mon ami, allez querir quelques verres de plus pour notre nouvel arrivant et moi mesme, que nous partagions et trinquons tous ensemble.

Messire Feignant rendez vous utile ...


*LLyr se retourne le regarde dans les yeux*

Passez dans la chambre d'à coté et ramenez nous quelques edredons supplémentaires pour caler vostre amie et une ou deux sieges aussi pour que nous puissions deviser tranquillement.

Quant à vous gente Auda dans mes bras !
*sourrire taquin, puis plus bas* Ne craigniez rien c'est juste pour vous redressez loin des yeux males.

Lentement, delicatement, il passe ses bras sous ses aisselles embarquant le tissu de lin du drap pour lui en faire un habit de fortune (c'est qu'on a peu l'habitude de soigner tout habillé il faut bien le dire) et la redresse contre lui, le temps que le Soldat Feignant revienne avec quelques édredons pour lui caler le dos.

Cela fait, il entrepredrait de la caler dessus puis de lui faire boire son bouillon lentement afin de s'assurer qu'elle reprendrait pied dans le monde des Humains correctement.


Allez messieurs, plutot vous reviendrez, plutot nous pourrons festoyer ensemble.
Un villageois a écrit:
Ton du duc qui réconforte le villageois en reprenant le soldat. Le nordique se calmerait donc, aucun retour de flamme à prévoir.

LLyr a écrit:
Matëu, mon ami,...
Sourire ravi du jeune homme qui perd soudain la peur de regarder le duc en face. Wouaw! Etre appelé "mon ami" par un duc était particulièrement honorifique à ses yeux. Et il lui proposait de trinquer avec eux en plus! Oh que non, il ne trainerait pas pour s'exécuter.

Il se lève de la chaise, contourne le lit se dirige vers la porte à pas très franc alors que le duc s'emploie à relever la jeune femme pour l'assoir. Petit regard du jeune homme vers le lit... Dieu qu'il la trouvait jolie sans son armure de métal et les cheveux défaits!

C'était presque en trottinant qu'il arrive finalement à la porte, contourne Feignant avant de disparaitre dans le couloir. C'est alors qu'on entend des bruit de course sur la pierre du dallage... Course éreintée du jeune homme pour aller et revenir des cuisines le plus rapidement possible.
Les bruits de pas s'estompe lorsqu'il s'éloigne avant de disparaitre puis se réapparaitre lorsque le jeune homme revient. Quelques pas à pied écrasés contre le sol pour ralentir l'allure et revenir à une marche normale pour passer la porte et rejoindre le coté du lit avec deux verres en main. Le pas était peut-être plus lent mais les joues rougies par l'effort et l'essoufflement mal contrôle et peu discret lui donnait l'air de ces grands adolescents qui agissent par le cœur et la ferveur innocente.

Passage rapide près de la table pour remplir les verres. Les quelques mètres qui la séparait du lit de la jeune femme vite franchis pour reprendre place sur la chaise alors que Auda (c'est comme cela qu'il semblait avoir entendu qu'elle s'appelait) était maintenant assise, et le duc allait entreprendre de la coincée avec des édredons.

Spectateur bien placé, le villageois prend plaisir à observer la jeune femme avec un sourire intéressé mais pudique. Il en oubliait les deux verres de vin remplis qu'il tenait en main.
feignant a écrit:
LLyr a écrit:
Messire Feignant, un ton plus bas je vous prie, Je comprend vostre inquietude mais il y a encore l'un de vos compagnons qui se repose dans le lit d'à coté. Et dame auda va bien, mieux devrais je dire.

Feignant poussa un soupire de soulagement et souris. Auda se réveillait enfin.

Oui pardon, je m'inquiétais pour Auda.

LLyr a écrit:
Messire Feignant rendez vous utile ...

*LLyr se retourne le regarde dans les yeux*

Passez dans la chambre d'à coté et ramenez nous quelques édredons supplémentaires pour caler vostre amie et une ou deux sièges aussi pour que nous puissions deviser tranquillement.

bien, je vais quérir tout ça.

Feignant sortit et se dirigea rapidement dans la pièce voisine.

Regard rapide dans la pièce. Il prit les édredons et 2 sièges.

Revenant ainsi chargé dans la chambre, il posa les sieges pres du lit en fesant le moins de bruits possibles pour ne pas réveiller Nicolboss.
Il donna ensuite les édredons au duc.

Il regarda Auda. Enfin il voyait la couleur de ses yeux. Il prit son air d'officier.


Rebienvenu parmis nous soldat, vous avez manqué à l'appel ces derniers temps.

Puis il fit un grand sourire.

Content de te revoir Auda. J'ai eu peur de te perdre depuis que je t'ai trouvé au Gué du Loir.

Il se tourna vers le duc.

Vous avez encore besoin d'autres choses ? J'irai chercher tout ce que vous demandez si ça peut aider mes soldats.

Feignant remarqua dailleurs Mateu qui était assis à coté. Il lui sourit.

Vous êtes encore la vous ? J'admire votre dévotion Matëu, vous avez sauvé trois vies et vous cherchez encore à nous aider. J'ai trois dettes envers vous, une pour chacun d'entre nous.
auda a écrit:
Alors qu'Auda se disait qu'elle était tombée bien bas. Elle entendit une voix familière, une douce mélodie

Feignant alias le Viking a écrit:
Que ce passe-t'il ?

Un sourire se dessina sur ses lèvres, son MLCZ était là. Mais pas le temps de discuter, LLyr envoya les 2 hommes chercher de quoi manger tous ensemble et de quoi relever Auda. Puis il s'adressa à Auda

LLyr di Maggio et d'Astralgan a écrit:
Quant à vous gente Auda dans mes bras ! *sourrire taquin, puis plus bas* Ne craigniez rien c'est juste pour vous redressez loin des yeux males.

Shocked Elle n'était pas femme facile et n'allait certainement pas dans les bras du premier venu. Cependant elle convenu qu'il ne serait pas facile de manger allonger, elle se laissa donc faire. Mais deuxiième choc, elle réalisa qu'elle n'était pas habillée ... Qui l'avait déshabillé?
Alors que LLyr la tenait dans ses bras et que Matëu était revenu et profiter du spectacle... Feignant trainait. Quand il revint, il s'adressa à Auda avec une pointe d'humour se qui la fit sourire


Feignant alias le clown a écrit:
Rebienvenu parmis nous soldat, vous avez manqué à l'appel ces derniers temps.

Puis il ajouta

Feignant a écrit:
Content de te revoir Auda. J'ai eu peur de te perdre depuis que je t'ai trouvé au Gué du Loir.

Moi aussi ... j'ai eu peur de ..... me perdre
LLyr a écrit:
LLyr sourrit à la mine réjouis de Mateu, il avait touché juste. quelques fois une simple tournure de phrase amenait plus vite les choses à leur place que des les imposer.

Le Soldat Feignant revint avec les edredons et il put installer Auda confortablement.


Citation :
Moi aussi ... j'ai eu peur de ..... me perdre
De vous perdre ? *air choqué forcé car le sourire trahi l'ironie*
Il est hors de question qu'un de mes hotes se perdent en ces lieux. Encore plus si la personne est sous ma protection.
Yeux argentés flamboyants dans ses prunelles, c'est que l'homme est serieux pour le coup. Il tique, question non posée, mais yeux de la dame qui virevoltent sur les draps lui donne idée de ce qui la préoccupe. Gageons que si Mel' apprenait cela qu'il aurait les oreilles qui risquaient de siffler outrageusement. .
Ne vous genez pas pour poser la question qui vous perturbe, il n'y a guere de secret ici. *Il sourrit amicalement*

Prenant le gobelet il salue les trois personnes eveillés.
Dame, Messires
A vous, que la santé vous garde.
A la vie retrouvée !


Il boit une gorgée en propose d'un autre gobelet à Auda avant de lui amener l'écuelle de soupe parfumée pour l'aider à manger.
Messires servez vous et ripaillons à la joie de vivre.

Si vous vous sentez la force apres cela gente dame, nous verrons à quelques chose de plus consistant comme de la cochonnailles, du pain blanc et du fromage, enfin si ces deux goinfres *rire* daignent nous en laisser... voir quelques chouquettes légendaires...
feignant a écrit:
Auda a écrit:
Moi aussi ... j'ai eu peur de ..... me perdre
n'oublie pas tu es une Louve, et Argonaute de surcroit 😉

Voyant la gène d'Auda, il comprit et s'adressa au duc.

Cher duc, vous en avez déjà fait tellement pour nous trois, si vous voulez je peux m'occuper d'Auda. Je ne voudrais pas que vous perdiez encore votre temps précieux à vous occuper de nous alors que j'ai suffisamment récupéré pour être utile.

LLyr a écrit:
Prenant le gobelet il salue les trois personnes eveillés.
Dame, Messires
A vous, que la santé vous garde.
A la vie retrouvée !

Feignant leva son gobelet.

A vous, messire duc et cher Matëu, à vous nos sauveurs !

Il but une gorgée
LLyr a écrit:
*sourire de circonstances*
Je finirais de m'assurer que dame Auda a bien mangé et se repose tout d'abord. De toute façon l'aube va bientôt poindre j'en profite donc pour prendre la collation du matin avec vous. C'est tout de même plus agréable que seul.

Par contre vous allez me promettre de ne pas trop fatiguer damoiselle Auda sinon je vous mets aux oubliettes.
*c'est que le bougre il a l'air tres serieux en disant cela* Et c'est valable aussi pour vous Matëu ! *rire*

Quant à me traiter de "sauveur", mieux vaut eviter. Considerez moi comme un ami, vous me ferez plaisir.

Bien finissons ce repas et apres cela si vous cherchez je serais au Jardin d'Hiver pour mon entrainement journalier.
auda a écrit:
LLyr a écrit:
Il est hors de question qu'un de mes hotes se perdent en ces lieux. Encore plus si la personne est sous ma protection.

Elle sourit puis il lui dit qu'elle pouvait lui demander ce qui tracassait Auda. Mais c'était plus facile à dire qu'a faire, comment pouvait elle lui demander qui l'avait déshabillé. Alors qu'elle reflechissait à une tournure tout en mangeant la soupe que LLyr lui faisait manger un sourire vint illuminer son visage quand LLyr lui parla.

LLyr a écrit:

quelques chouquettes légendaires...

Elle reflechit un instant. Elle allait se jeter à l'eau quand Feignant lui parla.

Feignant l'Argonnaute a écrit:
n'oublie pas tu es une Louve, et Argonaute de surcroit 😉

Oui je sais ...

Feignant compris ce qui la gené et proposa LLyr de le remplacer mais il tenait a s'assurer que Auda allait bien.

LLyr a écrit:
Par contre vous allez me promettre de ne pas trop fatiguer damoiselle Auda sinon je vous mets aux oubliettes. *c'est que le bougre il a l'air tres serieux en disant cela* Et c'est valable aussi pour vous Matëu ! *rire*

Auda rit légèrement immaginant son MLZ aux oubliettes puis devint sérieuse, difficile pour elle diront certains, et se lança

Qui ... enfin regarda le draps ne pouvant terminer sa phrase puis pour faire oublier cet instant elle posa une question avec un grand sourire Des chouquettes?
Un villageois a écrit:
Matëu offre un regard attendri à Auda lorsqu'il entend le son de sa voix. S'il avait été seul, il se serait bien permis d'approcher son oreille de sa bouche pour mieux l'entendre. fatiguée, elle n'était capable que de murmurer.
Les joues du jeune homme rosissent légèrement lorsque la jeune femme, soulevée dans les bras de Llyr, par son regard, fait prendre conscience au paysan qu'elle est nue sous les drap. Instinctivement, il s'empêcher d'imaginer le corps féminin qu'il pourrait découvrir en-dessous. Excusez-le, ce n'est qu'un homme.^^


Feignant a écrit:
Vous êtes encore la vous ? J'admire votre dévotion Matëu, vous avez sauvé trois vies et vous cherchez encore à nous aider. J'ai trois dettes envers vous, une pour chacun d'entre nous.
Matëu sort quelques instants de ses rêvasseries pour tourner la tête vers le soldat nordique. Le temps qu'il réalise ce qu'il venait de lui dire, le jeune homme hausse les épaules pour relativiser ce qu'il avait fait. Il avait l'esprit à présent bien trop occupé par la belle soldat que pour continuer d'entretenir son semblant d'héroïsme... lui qui était de nature si froussarde face à un poing fermé.

Puis Matëu sent le duc lui prendre des mains un des verres qu'il tenait, et qu'il avait presque oublié manquant de les lâcher en déserrant les doigts.


Llyr a écrit:
Dame, Messires
A vous, que la santé vous garde.
A la vie retrouvée !
Le jeune paysan lève son verre à son tour vers les deux hommes et le boit en entier, en plusieurs gorgée, sans quitter du regard la jeune femme.
Pas toujours sûr de lui, il était. Par contre, quand il s'agissait de filles, il en oubliait toutes ces hésitations.


Llyr a écrit:
A la vie retrouvée ! Messires servez vous et ripaillons à la joie de vivre.
Arborant un large sourire, très détendu, Mattëu acquisse de la tête aux paroles de Llyr. C'est que le duc paraissait bien plus joyeux que lorsqu'il l'avait surpris, seul, rentrant dans la pièce. Un brin de jalousie apparait au coin de l'œil du jeune homme.
S'appuyant convenablement sur le dossier de sa chaise, il observe alors la jeune femme que le duc aide à boire, et laisse la discussion aux deux hommes pour rester spectateur silencieux.


Llyr a écrit:
Par contre vous allez me promettre de ne pas trop fatiguer damoiselle Auda sinon je vous mets aux oubliettes.
Et c'est valable aussi pour vous Matëu !
Sursaut du jeune homme qui venait d'être à nouveau surpris en pleine admiration. Gêné et confus, il fait des signes nerveux de la tête pour assurer de sa collaboration.

Heu... oui... oui... ne pas fatiguer damoiselle Auda.

Regard gêné vers la jeune femme. Il était soudainement déconcerté de se rendre compte que son joli spectacle ne serait qu'éphémère.
Puis le duc parle de son entrainement journalier... la prudence revenue du jeune homme lui confirmait donc qu'il ne faudrait pas désobéir au risque de se voir coupé en deux avant de s'en apercevoir.
LLyr a écrit:
Les Chouquettes seront à vous qd vous serez capable de vous déplacer pour aller les chercher. Donc pour le moment du repos.
Et pour le reste, c'est moi...
*sourire amical*

Le repas fini
Messieurs du calme et du repos.
J'ai vostre promesse je tiens donc à ce que vous la suiviez.
Vous savez où me trouver si besoin.


LLyr se leve débarasse couvert et plateau, salut et sort.
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MessageSujet: Re: [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin   [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Icon_minitimeLun 25 Fév - 11:26

feignant a écrit:
LLyr a écrit:
Par contre vous allez me promettre de ne pas trop fatiguer damoiselle Auda sinon je vous mets aux oubliettes.
Feignant est étonné de la phrase du duc.

Ne vous inquiétez pas, si j'ai fait tant de chemin pour la soigner, ce n'est pas pour la "fatiguer" ensuite.

Ils mangèrent tous ensemble un moment et discutèrent de tout et n'importe quoi.

LLyr a écrit:
Messieurs du calme et du repos.
J'ai vostre promesse je tiens donc à ce que vous la suiviez.
Vous savez où me trouver si besoin.

LLyr se leve débarasse couvert et plateau, salut et sort.
Feignant acquiessa d'un signe de la tête en souriant. Il le salua également.

Il ne restait donc que Matëu et Feignant. le villageois ne semblait pas pressé de partir.
Il lui sourit.


euh.. hum, mon cher Matëu, vous pouvez vaquer à vos occupations merci, je m'occupe d'Auda. Allez vous reposer vous aussi. J'espère qu'elle sera en état de marcher la prochaine fois que vous viendriez pour que nous allions tous nous promener dans les jardins du chateau.
auda a écrit:
Pendant un court instant Auda tourne la tête vers matëu, celui ci paraît gêné ce qui la fait sourire. Puis elle regarde a nouveau en direction de LLyr quand ce dernier lui répond.

LLyr a écrit:
Les Chouquettes seront à vous qd vous serez capable de vous déplacer pour aller les chercher. Donc pour le moment du repos.

Roooo il fallait donc qu'elle se lève pour les chouquettes. Et bien elle n'était pas prête d'en manger mais elle en avait tellement envie... il fallait qu'elle arrive a se lever vite.

LLyr a écrit:
Et pour le reste, c'est moi... *sourire amical*

Shocked A la fois gêné qu'un homme qu'elle ne connaissait pas l'ai dévêtu mais rassuré par son sourire. Elle sentait qu'il s'en moquait.
LLyr pris congé de ses invités et parti s'entraîner tout en débarrassant les couverts. Auda fut une fois de plus étonné que personne ne vienne le faire à sa place.


Feignant alias protecteur a écrit:
euh.. hum, mon cher Matëu, vous pouvez vaquer à vos occupations merci, je m'occupe d'Auda. Allez vous reposer vous aussi. J'espère qu'elle sera en état de marcher la prochaine fois que vous viendriez pour que nous allions tous nous promener dans les jardins du château.

Auda sourit à Feignant puis elle regarda à nouveau Matëu.

Oui j'ai hâte ... de marcher... J'en envie de ..... chouquettes

Elle échappa un bruit qui devait être un rire coupé par la douleur des plaies
Un villageois a écrit:
Sourire respectueux et reconnaissant au duc qui se retire. Regard méfiant alors que le soldat chevelu le regarde en souriant. "Vaquer à ses occupations"? Lesquelles? Continuer à regarder la jeune femme?^^ Il n'y avait pas besoin de le lui dire pour qu'il s'exécute.
"Aller se coucher"? Ah non! Pas déjà!?... Pfff! Les yeux du jeunes hommes qui redescendent sur Auda, un peu déçu et attendri à la fois.
Le lendemain, il allait devoir se résigner à rentrer au village pour rendre les bœufs à Constantin et retourner aider son père à la ferme.
Il se lève visiblement désabusé mais laisse trainer innocemment une main sur le lit jusqu'à effleurer sa main puis, contournant le lit, la pointe d'un de ses pieds. Il s'était déplacé sans la regarder, particulièrement doué pour faire l'innocent, mais la jeune femme ne devait pas être dupe. Le jeune homme n'était peut être pas suffisamment spontané pour les bagarres mais, sans être un Casanova, il était beaucoup plus franc avec les femmes.
Il quitte la pièce en se promettant de revenir le plus rapidement possible...
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MessageSujet: Re: [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin   [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Icon_minitimeLun 25 Fév - 11:26

auda a écrit:
Auda regarda Matëu partir, elle aurait aimé le remercie après tout il leur avait sauvé la vie. Puis à sa grande surprise, il laisse traîner sa main sur le lit tout en s’en allant, caressant par la même occasion la main et le pied d’Auda. Un frisson parcours sont corps ( :wink:) puis cela la fit sourire. Elle espérait qu’il se retourne à ce moment là main rien il sort sans se retourner.. Elle regarda Feignant souriante et heureuse qu’il reste près d’elle puis elle s’allongea afin de se reposer. Il lui fallut peu de temps avant de s’endormir profondément comme un petit bébé … il ne manquait plus que le rot.


[2 semaine plus tard]

Auda dormait paisiblement et comme tous les matins, les rayons du soleil venaient doucement caresser sa peau. C’était ainsi qu’elle se réveillait… réveil beaucoup plus agréable que le coq de son voisin à Argonne. Elle avait fait de grand progrès depuis sa sorti du Coma, elle parlait normalement, pouvait manger seule…. Cependant elle n’arrivait toujours pas à se lever, malgré plusieurs essai infructueux pendant lesquels d’ailleurs elle pensait toujours aux chouquettes, elle avait fini par renoncer. Ce matin là alors qu’elle ouvrait les yeux et se réveillait doucement, elle aperçut dans l’encadrement de la porte une silhouette qu’elle connaissait.

Qui est là ?
Un villageois a écrit:
Matëu s'avance hors de l'ombre de l'encadrement de la porte. Il s'avance vers le lit, s'arrête au pied et regarde la jeune femme qui avait repris pas mal de couleur depuis qu'il était rentré au village il y a près de deux semaines.

D'un ton doux, il lui demande:


Comment allez-vous?... Auda

Ce nom lui avait résonné dans la tête depuis lors... doux chant accompagnant l'image d'un doux visage.
auda a écrit:
Auda sourit en voyant que c'était Matëu, elle était contente de le revoir. Puis tout en s'asseyant sur le lit elle s'adressa à lui

Bonjour Matëu, je vais bien mieux et vous? Cela me fait plaisir de vous voir d'autant plus que je n'avais pas eu l'occasion de vous remercier de ce que vous avez fait pour nous. Avez vous croisé Feignant ou le Duc? J'aurais voulu réessayer de marcher parlant bas J'ai envie de goûter les chouquettes et pour ça faut que je me lève.
Un villageois a écrit:
Les yeux du jeune homme pétillent lorsqu'il reçoit le sourire le la femme-soldat. "Comment il va, lui?"

Très bien... très très bien... lui répond-il sans la quitter des yeux.
Et euh... vous n'avez pas à me remercier... ça m'a fait très plaisir de vous aider! Et je suis heureux que vous alliez beaucoup mieux!

Le teint rosi de ses joues... l'humidité rougie de ses lèvres... hmmmm!
Les images qui lui avait occupé la tête ces deux dernières semaines étaient loin d'être à la hauteur de celles qu'il découvrait maintenant.
Une petite secousse de la tête pour sortir de ses rêvasseries et se rendre compte des derniers mots prononcés par la jeune femme.


Réessayer de marché? Vous avez déjà essayé?

Il quitte le pied du lit pour arriver à son chevet et d'un sourire attendri il se penche vers elle et tend les bras pour l'inviter à les saisir.

J'peux vous aider à vous lever... si vous voulez!
auda a écrit:
Auda écoute Matëu. Il a une voix et un physique très agréables. Elle le regarde souriante puis il s'avance vers elle lui tendant le bras.

Citation :
J'peux vous aider à vous lever... si vous voulez!

Elle ne pensait pas qu'il lui proposerait mais contente elle accepte avec plaisir. Elle saisit d'abord l'avant-bras afin de s'asseoir sur le bord du lit. A ce moment là, le drap glisse laissant apparaître Auda en chemise blanche, assez longue pour lui faire une robe. Ensuite elle attrape d'une main l'épaule de Matëu et de l'autre son bras puis elle pose ses pieds à terre... Ses jambes ne fléchissent pas, miracle? Non seulement la volonté qui triomphe enfin. Elle le regarde droit dans les yeux et lui sourit.
Un villageois a écrit:
Le jeune homme dévore des yeux le sourire radieux qu'elle lui offre comme réponse à sa proposition.
Elle lui saisit l'avant-bras. Premier contact, frissonnement électrique de sentir la chaleur de sa peau.
Elle s'approche du bord du lit et s'y assoit. Drap de lit qui s'écarte et demoiselle qui se dévoile. Les yeux du jeune homme ne peuvent résister à l'envie de suivre la suite de jolies courbes, du pied, passant par le mollet, la dépression du genou, avant de rebondir sur la forme de la cuisse. La chemise blanche garde à l'abri des regard le reste de la jeune femme dès la mi-cuisse. Mais les yeux de Matëu n'abandonne pas pour autant leur pèlerinage. Il devine la pointe de la hanche, le creux de la taille... aucune hésitation pour découvrir le galbe de la poitrine, le creux du coup et le joli visage qui se concentrait sur la manœuvre.

Auda se pend à son épaule. Il sourit largement heureux qu'elle lui fasse confiance. Il recule doucement pour la laisser poser les pieds à terre et tenter de se lever. Elle bouge prudemment, lentement, mesurant ses gestes. Un moment le jeune homme imagine que si elle se lève c'est pour venir dans ses bras.
Sourire attendri vers la jeune femme qui maintenant est debout, sur ses jambes. Elle redresse le menton, le regarde droit dans les yeux, lui sourit... "Rholalaaa... qu'elle est jolie!" Il ne réfléchit pas plus aux convenances et du bout des doigts il lui replace une mèche de cheveux. Sans le faire exprès (sisi^^), il lui effleure la joue. Au lieu d'être désolé et de s'excuser, il immobilise son mouvement, ne peut fixer autre chose que ses lèvres et... se voit rapprocher son visage du sien pour... l'embrasser! "Hein!?"
Etincelle de raison, le jeune homme sursaute légèrement en se rendant compte de ce qu'il s'apprêtait à faire... qu'il allait peut-être la choquer. Il se tient à nouveau bien droit devant elle, continue de sourire mais cette fois un peu désolé, sans pour autant laisser transparaitre un quelconque remord.


Hum... vous voulez faire quelques pas?
auda a écrit:
Doigts qui lui effleurent la joue, léger frisson qui parcourt son corps, visage qui se rapproche, sensation étrange, cœur qui s’affole ... Puis Matëu recule finalement un peu déçu, elle le regarde, il paraît à la fois gêné mais pas tant que ça. Auda lui sourit tout en écoutant le doux son de sa voix.

Matëu a écrit:
Hum... vous voulez faire quelques pas?

Tout en continuant de le regarder, elle trouve en lui un visage familier mais cela ne peut être qu’une ressemblance.

Oui je…. veux bien essayer mais je ne suis pas sûre d’y arriver …

Auda s’accorde un petit moment de répis le temps de reprendre son souffle ou plutôt le temps de regarder Matëu, des regards sont échangés, elle ne peut s’empecher de sourire puis une pensée la fait sortir de cet instant.

…. La cuisine est-elle loin ?

Sans même attendre la réponse (pressé de goûter les chouquettes), elle se tourne délicatement vers la porte, puis tout en se tenant à lui (très proche), elle commence à faire un pas, puis un deuxième …
Un villageois a écrit:
La jeune femme qui lui rend ce si beau sourire... Elle ne le rejette pas! Le coeur de Matëu bondit dans sa poitrine à l'idée qu'il puisse avoir une chance de la séduire et de lui plaire.

auda a écrit:
Oui je…. veux bien essayer mais je ne suis pas sûre d’y arriver …
Il lui répond d'un sourire attendri. Il serait là pour l'aider, non?
Elle le regarde à nouveau... et il ressent à nouveau cette envie de l'enlacer.


auda a écrit:
…. La cuisine est-elle loin ?
Il est quelque peu décontenancé par la question, surpris dans ses rêvasseries... mais est rapidement ramené à la réalité de la situation lorsque Auda se sert à lui... plutôt près... très près même... pour tenter de faire quelques pas.
Il ne savait trop où donner de la tête, sentant le sein de la jeune femme contre son torse. Bien sûr, il suit l'avancée de la jeune femme, et stabilise ses pas hésitant.


Heu... oui... la cuisine est loin... il faut traverser la cour! Yeux fermés une seconde, juste pour reprendre une respiration profonde. Mais j'suis pas sûr qu'le duc serait d'accord de vous laisser aller jusque là...

Il baisse les yeux sur la jeune femme, ne peut éviter de contempler les formes que l'on devine sous sa chemise de nuit.

...surtout dans cette robe de nuit... un peu légère... qui vous va si bien!

Il réalise un peu tard qu'il a achevé sa pensée à voix haute et manque de s'emmêler les pieds dans ceux d'Auda lorsqu'il s'en rend compte.
il perd quelque peu pied. Un pas lui suffit pour reprendre l'équilibre et éviter la chute à la jeune femme... mais le voici maintenant qui la serrait tout contre lui, un bras dans son dos (au niveau des épaules), l'autre un peu plus bas presque dans le creux de ses reins!
Regard hébété vers la jeune femme, coeur battant du contact, respiration qui s'approfondit... Les yeux marrons du jeunes hommes glissent des yeux jusqu'aux lèvres de la jeune femme!
"Ces lèvres..." qui se rapprochent...


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MessageSujet: Re: [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin   [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Icon_minitimeLun 25 Fév - 11:26

feignant a écrit:
Feignant comptait les jours... il pensa chaque jour à Kirika.
Elle était si loin.. trop loin.

"Loin des yeux près du cœur" comme on dit...

Quand il ne pensait pas à sa fiancé, il essayait de glaner des informations sur ses compagnons, pour savoir où ils étaient, comment ils allaient.

La liste de ceux qu'ils croyaient mort au combat se rétrécissaient.

Il avait d'ailleurs envoyé une lettre en Champagne quelques jours être arrivé au château du duc Lavardin pour donner des nouvelles à ses amis à Argonne, en Champagne. Il n'avait que 3 noms a écrire par contre... Il en renverrai une autre dans quelques jours pour rajouter la liste des survivants.

Auda se rétablissait de jour en jour, les gens de Lavardin avait bien pris soin d'elle.

Ce jour là, Feignant se baladait sur les remparts comme chaque jour. Un garde vint l'interpeler.


ML Feignant ? J'ai une lettre portant un sceau royal qui vient d'arriver pour vous.

Feignant pris la lettre et l'ouvrit. Un grand sourire s'afficha sur son visage. C'était une lettre d'Averos, il avait été libéré et était rentré en Champagne.

Merci beaucoup messire. J'ai une bonne nouvelle à annoncer à mes compagnons Very Happy

Il se mit à courir, le sourire toujours aux lèvres. Il courait vers la chambre d'auda.

Il arriva très vite dans le couloir. Il allait frapper à la porte mais vit que la porte était déjà ouverte. Il entra rapidement.


Auda ! j'ai des nouvelles d'Averos ! Il vient nous..... chercher

Arrêt brutal. La scène qui est devant lui le coupe net dans son élan. Auda était dans les bras de Matëu, leur visage face à face, bien proche..
Regard interrogateur vers Auda.

euh.. je peux repasser plus tard...

Il attendit la réponse d'Auda. Si jamais Matëu était en train de tenter d'abuser d'elle, il passerait un sale quart d'heure, le viking savait très bien faire mal sans arme. Contrairement à Auda, il avait complètement récupéré lui.
auda a écrit:
Auda concentré sur ce qu'elle fait n'écoute pas trop la réponse à la question. Il faut dire que loin ou pas elle irait manger des chouquettes ( Smile ). Puis des mots la font sortir de sa concentration

Matëu a écrit:
...surtout dans cette robe de nuit... un peu légère... qui vous va si bien!

Auda se met à rosir quand soudain Matëu perd un peu l'équilibre et serre Auda contre lui après l'avoir retrouver. Auda ne bouge pas et le regarde, leurs lèvres se rapprochent...
Arrivée fracassante de Feignant dans la chambre


Le Pti Feignant a écrit:
Auda ! j'ai des nouvelles d'Averos ! Il vient nous..... chercher

Feignant les regarde, Auda le regarde. Que va-t-il penser ? Vite trouver une excuse sur la position afin qu'il n'étripe pas Matëu

Le Viking a écrit:
euh.. je peux repasser plus tard...

Non non, Feignant reste ... Tu as vu, j'ai réussi à me lever et euh ben je me suis surestimer je crois. Heureusement que Matëu arrivait, il m'a attrapé de justesse.


Va t-il la croire?? Après tout c'est presque vrai ... Il l'a bien rattrapé.
Un villageois a écrit:
Délicieux moment. Elle est à portée. Ses lèvres touchent presque les siennes...

Feignant a écrit:
Auda ! j'ai des nouvelles d'Averos ! Il vient nous..... chercher
Matëu sursaute tellement de surprise, qu'il doit bouger un pied pour tenir l'équilibre du couple qui se tenait toujours aussi serré.
Le paysan lance un regard effaré vers le soldat. "Gloups! Je suis mort!" IL ouvre la bouche pour tenter de s'explique et éviter la peine capitale mais les mots ne parviennent pas à sorti.


Heu... hum... c'est pas... heu...

Le Viking a écrit:
euh.. je peux repasser plus tard...
Sursaut d'espoir... "Oui, c'est ça! Allez-vous en! Très bonne idée!"

auda a écrit:
Non non, Feignant reste ...
Regard inquiet vers la jeune femme. "Reste? Mais non! On était si bien tous les deux!"

auda a écrit:
Tu as vu, j'ai réussi à me lever et euh ben je me suis surestimer je crois. Heureusement que Matëu arrivait, il m'a attrapé de justesse.
Sourire gêné à nouveau vers le viking chevelu.

Heu... oui... Héhé... Tout juste rattrapée!

Sourire un peu figé et forcé pour cacher son mal aise.
feignant a écrit:
Feignant eu un sourire amusé devant la scène. Matëu l'avait vraiment aider à se lever.
Et de toute manière, Auda était consciente et consentante semble t'il Rolling Eyes

Il reprit un peu son sérieux.


Ne force pas trop tout de même, ne va pas te refaire mal.

Je disais donc qu'Averos vient nous chercher. Il a guéri plus vite et fut libéré. Il est retourné en Champagne pour monter une mission de récupération ici.

Il devrait arriver en Touraine d'ici une vingtaine de jour.


Feignant regarde le couple, retrouvant son sourire amusé. Matëu n'avait pas l'air d'avoir envie de partir.

Bon je vois que tu as déjà un infirmier perso, alors je vais aller me rendre utile autre part... pourquoi pas en cuisine pour aller chercher des chouquettes à ma valeureuse CL 😉

Il se dirigea vers la sortie..
Un villageois a écrit:
Matëu se détend quelque peu en voyant le regard amusé et relâché qu'arbore le soldat. "Pfiou! C'est pas passé loin!"
Puis un nouveau coup de marteau vient assommer les espérance du jeune homme. "Hein!? Mission de récupération? Une vingtaines de jours!?" Il ne peut s'empêcher de desserrer l'étreinte autour de la jeune femme en se rendant compte que bien évidemment elle ne resterait pas et finirait par rejoindre la Champagne de l'autre coté du royaume. "C'est que c'est loin en plus la Champagne! Mais 20 jours... c'est rien du tout 20 jours!"

Le soldat propose d'aller chercher des gâteries en cuisine. Matëu réagit à peine, plongé dans ses tourments de jouvenceau éconduit.
Sourire un peu forcé et déçu cette fois vers Auda. Tout en la gardant cette fois très pudique dans ses bras, il se déporte pour l'aider à se rapprocher du lit afin qu'elle puisse s'assoir sur le lit.
Il voulait lui dire quelque chose... il ne savait pas trop quoi d'ailleurs, mais il voulait lui dire quelque chose!... Rien ne sortait de sa bouche alors qu'il semblait en arrêt attendant une révélation!
LLyr a écrit:
L'odeur de patisserie et de paneterie flottent
Dans l'air du matin elle donne l'estime haute
Comme de petits cailloux posés à terre
Elle guide l'affamé vers le foyer, vers le doux-amer

Appel à l'aventure, appel de la gourmandise
Le Duc donne des ordres, il mets la main à la pate
Un noble qui travaille de ses mains ?
Nul travail quant il s'agit d'art du levain.

Le Noble art de la table
Ceci qui rend les gens affables
Bien mangé et bien boire
Pour eloigner la mort, éveiller son espoir.

A Table ! Digne cri de guerre
A Table ! Comme salvateur à la misere
A Table ! l'estomac gargouille et bruisse
A Table ! Il hurle famine : "Vivement qu'on me remplisse !"
auda a écrit:
Ça y est, elle va revoir sa soeur, ses amis et quitter cette ville de malh... quitter Messire le Duc et Matëu?? Rooooo elle n'y avait pas pensé. Elle avait profiter de l'hospitalité, avait été chouchouté, avait hâte de rentrer ... mais elle n'avait pas pensé à se qu'impliquait un retour.

Oui ... je .. je veux bien que mon MLZ adoré ( 😉 ) aille me chercher des chouquettes.

Puis Matëu l'emmena s'asseoir sur le lit en attendant. Elle le regarda, il avait l'air lui aussi d'avoir compris que dans 20 jours ils devraient se quitter. Matëu au même titre que Feignant, lui avait sauvé la vie car s'il n'avait pas été là... Feignant n'aurait jamais pu l'emmener se faire soigner ainsi que Nico.

Tu Embarassed ... Vous ... enfin ... désolé je m'embrouille un peu, la fatigue je pense

La fatigue??? Elle venait de se reveiller quelle excuse nulle. Elle lui adressa un sourire. Il fallait qu'elle trouve quoi lui dire.

Vous êtes un héros, vous êtes loin d'être un militaire mais sans vous nous serions tout les 3 morts sur le Champs car même si Feignant était en meilleur état ... il aurait usé ce qui lui resté de force pour nous sortir de là bas.

Voilà, elle avait parlé. Ce n'etait pas certes ce qu'il aurait aimé entendre mais bon c'etait une chose qu'elle voulait lui dire depuis longtemps. Il était son Héros.
Un villageois a écrit:
Matëu se tient maintenant en pied de lit, debout, appuyé sur le montant en bois à deux ou trois mètres de la jeune femme assise qui s'adresse à lui.

auda a écrit:
Tu Embarassed ... Vous ... enfin ... désolé je m'embrouille un peu, la fatigue je pense
Le regard du jeune homme se baisse à nouveau sur elle. Il lui sourit timidement attendri de l'entendre bégayer mais ne semble pas se rassurer de la suite des évènements. Distance respectable entre eux deux... position défensive.

auda a écrit:
Vous êtes un héros, vous êtes loin d'être un militaire mais sans vous nous serions tout les 3 morts sur le Champs car même si Feignant était en meilleur état ... il aurait usé ce qui lui resté de force pour nous sortir de là bas.
Aux mots de la jeune femme, la poigne de Matëu se crispe sur le montant de lit, tout en fronçant les sourcils. Il ne s'attendait pas à ce genre de compliment qu'il voyait plus d'ailleurs comme un obstacle. Il y a encore trois semaines, il aurait avaler égoïstement à grand soif ce genre de remerciements flattant son égo... mais il ne peut retenir un bref rire ironique et déçu. Il recule d'un ou deux pas pour s'approcher du fauteuil sur lequel le duc était assis il y a peu encore. S'éloigner d'elle... Il lui répond d'un ton reprochant, ne faisant plus aucun effort pour paraitre bien.

Un héros!? Que nenni! J'n'ai vraiment rien d'un héros! C'est vot'chef qui m'a halé alors que je tentais d'éviter les âmes encore vivantes...

Il se laisse tomber dans le fauteuil avec nonchalance, lui adressant un sourire narquois visiblement blessé.

Vous saviez pas qu'un paysan ne pense qu'à sa survie? Vot'chef m'a donné tout'sa bourse d'écus pour qu'j'aille chercher d'quoi vous transporter! S'il n'avait pas eu ça, j'aurais déguerpi en courant!

De quel droit pouvait-il s'adresser à elle avec ce ton? Aucun vraisemblablement mais peut être que, simplement réaliste, il se devait de remettre chacun à sa place. Il était paysan et le resterait sans vouloir plus de dorures que d'avoir une belle ferme. S'il avait espérer obtenir les faveurs de l'étrangère, c'était probablement parce qu'elle était la plus jolie femme qu'il ait eu à rencontrer dans sa vie de bouseux. Incapable d'amour courtois ou des politesses de la bonne éducation, sa désillusion était sur le coup plutôt abrupte.


Dernière édition par Mélissande le Lun 31 Mar - 20:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin   [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Icon_minitimeJeu 28 Fév - 13:52

LLyr a écrit:
LLyr qui venait de sortir els sucrerie et dont l'odeur embaumait sciemment et avec apéptit les cuisines et les couloirs se demandait ce qui pouvait bien retenir ses hotes qui auraient du parvenir par l'deur alléché assez rapidement. Exagerant il aurait dit en Courant...
auda a écrit:
Comme à son habitude, Auda avait trop parlé... Mateü lui avait répondu froidement. C'était loin de la discussion qu'ils avaient eu un peu plus tôt. C'est les larmes aux yeux qu'elle lui répondit

Désolé si je t'ai offensé.

Elle décida de quitter la pièce, elle se releva, longea le lit. Tant bien que mal, elle arriva à un mur après avoir trébuché plusieurs fois. Elle regarda Mateü tout en se tenant au mur, il avait l'air en colère. Elle n'aurait jamais pensé qu'il réagisse ainsi. Elle sortit et se mit à pleurer, trop de tristesse en elle, trop de malheur ... S'en était trop. Elle se laissa glissé contre le mur jusqu'au sol et laissa les larmes s'évacués.
Un villageois a écrit:
Le jeune homme hausse les épaules et sourit jaune. "Facile... chuis qu'un paysan!" se dit-il, lui reprochant presque d'être soldat et non la fille de ferme qu'il aurait peut-être pu croiser un jour.

Il relève alors les yeux sur elle lorsqu'elle semble vouloir bouger du lit et remarque que... elle pleurt!?
Stupéfait de la faire pleurer, les sourcils haussés, la bouche presque entrouverte de surprise, il la regarde atteindre le mur près de la porte sans pouvoir bouger ni sortir du font du fauteuil dans lequel il était affalé.

Matëu reprend un peu contenance lorsqu'elle se retourne, en larmes, pour le regarder avant de sortir. "Mais...!?" Elle disparait derrière l'encadrement de la porte... il bondit hors du fauteuil pour débouler à pas rapides dans le couloirs.
Mouvement de tête à droite, mouvement de tête à gauche... Il ne la voit pas.
Bruits de sanglots tout près et beaucoup plus bas... Il baisse le menton et la retrouve assise au sol, appuyée contre le mur, les genoux repliés contre sa poitrine et la tête enfuie dans ses bras croisés.

Le jeune homme reste un bref instant immobile debout devant elle. Comment une jeune femme soldat et gradée de surcroit (de par son écusson) qui avait presque traversé tout le royaume pour se faire blessé contre les Lucioles pouvait-elle s'effondrer pour quelques mots exprimés... bon d'accord pas très gentiment sur le coup de la colère^^... mais quant même!

Un léger fumet chaud et sucré traverse le couloir et sort Matëu de son impuissance face à la situation. Il s'agenouille auprès d'Auda, passe un bras autour de ses épaules, l'autre dans le creux de ses genoux fléchis, la serre contre elle... et se relève avec elle dans les bras. Sa musculature d'homme des champs lui permet de se redresser facilement sans trop d'effort et malgré ce coté paysan la manœuvre avait été la plus douce possible. Emportant la convalescente en larmes, il parcourt le couloir sans plus redouter de croiser le grand viking...
Il ne savait pas quoi dire à la jeune femme. S'excuser? L'encourager à se laisser aller?... Il était paysan lui, pas gentleman!^^

Suivant l'odeur de sucrerie, ils rejoignent ainsi la cuisine...
feignant a écrit:
Feignant s'était un peu perdu dans les couloirs en cherchant les cuisines quand une délicieuse odeur envahi les narrines du soldat.

Se dirigeant grâce aux odeurs, il trouva finalement les cuisines. Le duc LLyr était là, participant gaiement à la préparation des patisseries.

Feignant eu un sourire amusé.


Bien le bonjour cher duc, je vois que les Arts de la table vous mettent en joie. Ca sent rudement bon dans vos cuisines Very Happy
J'ai une bonne nouvelle à vous annoncer: ma soldate Auda s'est levé aujourd'hui !
Bon elle ne va pas encore courrir partout dans les couloirs mais c'est déja un bon début. Vos soins et votre attention l'ont bien aider à guérir.
auda a écrit:
Auda laissait échapper tout les larmes qu'elle avait retenu ses derniers temps. Les mots de Matëu avait été le declencheur de la bombe qu'elle avait en elle. Elle préférait mille fois pleurer ici seule que à la caserne ou devant quelqu'un.
Soudain elle sentit quelqu'un l'attraper, elle n'eu pas le temps de bouger que Matëu la portait. Elle le regarda, les yeux rougit et plein de larmes puis passa doucement les bras autour de son cou et essaya de se calmer. Elle se demanda où il pouvait bien l'amener puis reconnu à l'odeur la cuisine. Elle lui sourit legèremnt et se laissa porter. Une fois arrivée, elle regarda dans la cuisine et vit le Duc et Feignant


Que ça sent bon.
Un villageois a écrit:
Auda dans ses bras, en robe de chambre, enlaçant son cou... si les circonstances avaient été toutes autres, ce n'est probablement pas vers la cuisine et si silencieusement qu'il l'aurait emmenée!
La jeune femme finit par se calmer. Matëu la conduit jusque dans la pièce, regardant droit devant lui pour ne pas trébucher et oublier sa convoitise.

Une fois dans la grande pièce, les visages se tournent pour les accueillir. le duc en grand préparatif, le soldat du nord...


LLyr a écrit:
Vous voyez, portée par son servent chevalier.
Le paysan se contente d'un sourire poli puis se dirige directement vers le banc qui longeait la grande table déjà en partie garnie de différents pains et gâteries.
D'un mouvement du pied, il écarte le banc de la table pour finalement se pencher et déposer doucement la convalescente en position assise. Sans la regarder dans les yeux, il lui adresse un sourire satisfait de l'avoir conduit à bond port, un peu plus sereine. Il se détourne ensuite directement pour faire le tour et s'installer de l'autre coté, bien plus sur le coté. Il serait quatre à table et donc relativement proches les uns des autres mais le paysan se place le plus loin possible de la jeune femme pour éviter tout mal entendu... vis-à-vis de ce qui ne se passera jamais (à son plus grand drame).

Plutôt discret par rapport à d'habitude, le jeune homme laisse aux autres le soin de deviser gaiement et poigne dans un petit pain bien doré dans le panier juste en face de lui, avant de le croquer à pleines dents. Les petites grains de sucres qui le décoraient avaient le don d'attiser la gourmandise. Le bras plié, coude appuyé sur la table et la joue appuyée sur la main, il goutait avec plaisir à la sucrerie tout en analysant du regard la trace de dent qu'il avait laissé dans la mie.
LLyr a écrit:
Ne comptez pas sur moi pour faire le service vous avez tout ce qu'il vous faut sur la table
Lait, Vin d'Arabie ou kawah, thé Noir provenant de Cathay, Pains aux epices, pains blanc cuit de frais, vin pour ceux qui preferent, lards braisés, motte de beurre, marmelade, cochonnailles en tout genre (de la rillettes de Touraine au rillons de la meme province en passant pas du saucisson, des blancs de poulets et d'autres choses encore) ...

Allez allez bon appétit !

LLyr n'attendit personne pour commencer la ripaille.
LLyr a écrit:
LLyr qui dégustait autant qu'il se faisait plaisir regarda ses invités à coté de lui. ils n'avaient même pas touché à leurs tartines...

Si vous attendez mon autorisation pour vous servir, je pense que ce n'était pas nécessaire... Allez allez... Et bon appétit.
auda a écrit:
Matëu la posa délicatement à une place autour de la table puis alla s'asseoir à l'autre bout. Apparement, il lui en voulait pour lui avoir dit ce qu'ele pensait.

Citation :
Si vous attendez mon autorisation pour vous servir, je pense que ce n'était pas nécessaire... Allez allez... Et bon appétit.

Auda sourit au Duc et se tendit afin d'attraper deux chouquettes. Elle sourit a l'idée de pouvoir enfin y gouter depuis que les uns et les autres lui en parlé. Elle croqua délicatement dans la première...

Mmmmmm, c'est délicieux Monsieur le Duc.

Elle continua de la manger tout en regardant fréquement Matëu, elle s'en voulait de l'avoir vexé.
Un villageois a écrit:
Le duc était de bonne humeur. Les mets étalés sur la table encourageaient également les autres âmes à se détendre en dégustant.
Mais le jeune Matëu n'arrivait pas à se vider l'esprit... Quelle idée avait-il eu de vouloir aider ces soldats!? A les cotoyer le voilà qui se met à réfléchir et à se torturer pour l'envie d'une belle, fut-elle en arme, alors que de sa vie de paysan c'était là des tourments qui l'occupaient en général très peu. Si une jeune fille ne voulait pas de lui après qq efforts et malgré qq déclarations enflammées, son regard déviait en général rapidement vers la voisine ou la soeur... pour un nouvel essai.

Mais là... il était là, assis à la table d'un duc accompagné de gradés champenois... et n'avait pu s'empêcher de relever le regard sur Auda et de la fixer sans retenue. Certes, son envie d'elle ne devait plus être bien cachée. Mais que faisait-il là, le simple paysan?

Au bout d'un vingtaine de minute à laisser les autres discuter légèrement, le jeune homme se relève, visiblement légèrement préoccupé.


Excusez... j'n'ai qu'trop flemmardé! Mes boeufs et ma ferme m'attendent!

Tête légèrement inclinée pour saluer chacun. Regard qui s'attarde un peu, teinté d'une pointe de déception, sur Auda... si jolie en robe de nuit. Puis Matëu se dirige vers la porte...
LLyr a écrit:
Les regards ne trompent pas
Les sentiments sont flagrants
Le Duc du Lavardin pince les lèvres
Il n'y a rien à dire
Il se contente d'observer.
auda a écrit:
Auda continuait de manger, les chouquettes étaient délicieuses mais son regard était ailleurs ... Perdu dans celui de Mateü. Si le cœur d'Auda n'avait pas été pris, elle aurait succombé ... Pourquoi? elle ne le savait pas trop...

Citation :
Excusez... j'n'ai qu'trop flemmardé! Mes boeufs et ma ferme m'attendent!

Auda ouvrit la bouche, elle allait lui dire de rester un peu plus mais elle vit dans son regard de la déception. Elle la referma donc et baissa la tête. Elle ne voulait pas recroiser ce regard. Elle termina sa chouquette et regarda Feignant et le Duc tout en se levant.

Je vais ... vous laisser... Je ... suis fatiguée.

Elle salua le Duc et à son MLZ et partit en direction de la Chambre.



[Grand saut dans le temps, direction le dernier jour au Château.]

Auda se remémoré sans cesse cette journée ou elle avait déçu Mateü. Ce dernier n'avait plus remis les pieds au Château. Souvent elle se baladait, espérant le croiser afin d'aller lui parler mais jamais elle ne l'avait revu.

Ce matin là, elle se réveilla comme à son habitude mais avec une espèce de boule au ventre... C'était le jour du départ. Elle était à la fois très excité à l'idée de retrouver son homme et triste de quitter cet endroit magnifique. Le Duc était un hôte admirable et le temps passé à ses côtés lui avait appris nombre de chose positive sur la noblesse… Auda avait bien changé, elle était devenu plus mature, plus responsable. Il faut dire que les évènements qu‘elle avait vécu y avait contribué pour beaucoup.
Elle se lava, s‘habilla et se dirigea vers la cuisine afin de prendre le petit déjeuner.
LLyr a écrit:
En cuisine, le Duc du Lavadin comme chaque jour dàs potron minet s'était sortie de sa chambre direction le Jardin d'hiver pour sa séance d'entrainement et de méditation.

Il passa pas la nouvelle salle des eaux qu'il avait fait aménagée après une conversation avec Monsieur le Grand et fit plus que des ablutions matinales ; il plongea dans cette eau glacée et en profita pour se délasser.

Par la suite frais, dispo, propre et revêtu d'habits qui l'étaient tout autant il participa à la vie en cuisine comme à son habitude.

Ses invités avaient repris du poil de la bête et aujourd'hui serait leur dernier jour ici. Comme si de rien n'était il avait fait le petit déjeuner et superviser les créations gastronomiques du jour. Il avait en sorte avec ce nouveau panier en osier de son invention que personne ne pourrait de faim avant un ou deux jours sur les routes qu'ils prendraient.

Et voila que la première à arriver était Auda. Jeune femme, guerriere, timide de prime abord mais avec un coeur gros comme ça qui lui jouerait un jour ou l'autre les pires des ennuis.


Dame Auda...
Me ferez vous le plaisir de partager un dernier déjeuner en ma compagnie ?


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[ Personnages:
  • Feignant: Maîtres des lances en chef de la zone centre chez les Loups de Champagne.

    [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin 35291695445c45de4530a2 [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Delirefeignant1tp3

  • Auda: Chef de lance des Loups de Champagne.

    [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin 1213248477478d0995e3b12 [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Coma10[1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin 2hgz8du

  • Nicolboss: Maître des lances des Loups de Champagne.

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  • Faster: Lancier des Loups de Champagne.

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  • Matëus: un villageois de Vendôme

    [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin 607054516478f60a946375

  • Llyr di Maggio et d'Astralgan: Maréchal d'Armes de France, Premier Maistre d'Hostel leur Majesté le Roy et la Reyne de France, Héraut de Touraine, Duc du Lavardin et Baron du Gault Perche... "Je vous épargne le reste..." (sic)^^

    [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin 25433548843e7aa91b38e9 [1456/01/13, Vendôme, Touraine] Du massacre du Gué du Loir au Lavardin Llyrav10

  • Loaven: écuyer de Llyr.

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  • Pikattosai: duc de Touraine.


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