Relais d'Argonne
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Relais d'Argonne


 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

 

 [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeJeu 13 Déc - 13:21

[Samedi 17 novembre 1455 et les quelques jours qui suivent, Blois]

Petitangelot a écrit:
[Sur la route un peu avant Blois]

Un cheval galope à vive allure. L'encolure tendue vers l'avant, les naseaux grand ouverts se goinfrant d'air, la sueur moussant à l'intérieur des cuisses... Il geint presque à chaque foulée pour aller toujours plus vite. Des cailloux giclent. Les sabots frappent dur sur le sol.

Sur son dos, une âme survole les lieues parcourues. Les doigts serrés sur les rennes, le tronc penché en avant pour aider le cheval dans son effort, le jambes serrées contre ses flancs... Un seul objectif, une seule idée en tête: arriver au plus vite. Le temps qui s'écoule est plus dangereux qu'une arme! Que de brèves haltes depuis le départ! Pas d'appétit... Peu de sommeil... Juste la soif... la soif de réussir, la soif de retrouver ce qu'elle cherche!

Encore une forêt traversée. Au loin, les premières maisons d'un village apparaissent. Enfin!... Blois! Ce soir d'automne est particulièrement maussade. Le ciel gris sombre décharge des trombes d'eau sur le paysage. Le vent fouette, agresse... Un mauvais présage? Non, rejeter les pensées noires!

L'allure du coursier ralentit à peine pour traverser les premières rues. Mais il s'arrête enfin sur la place du village devant une taverne. Les jarrets plient sous la traction des rennes. Le cavalier descend d'un bond puis passe les rennes par dessus l'encolure baissée du cheval éreinté. Il l'entraine derrière lui jusqu'à l'écurie. Un geste du bras pour appeler un palefrenier qui mâchonnait un brin de paille, suivi de la remise d'une piécette en échange d'eau fraiche, de foin et de surveillance pour le cheval.
Seuls les quelques mots prononcés et les mains fines pourtant gantées qui tendent la pièce de bronze trahissent la féminité du cavalier. Les vêtements sales, la longue cape sur les épaules, la capuche baissée bas sur la tête, l'inconnue se retourne vers le cheval et détache les sacoches attachées à l'arrière de la selle avant de les jetées sur son épaule. Bien maigres bagages pour un si long voyage.

Un pas décidé jusqu'à la porte de l'auberge. Un bras tendu qui pousse la porte. L'étrangère ne s'arrête pas et traverse droit la salle vers le comptoir. Aucun regard pour l'assistance, aucune hésitation.
A nouveau quelques mots à celui qui semble être l'aubergiste. Il répond sèchement, se méfie des inconnus, demande à être payé d'avance. Un bras bouge sous la cape, les pièces claquent sur le bois du comptoir. Le ventru indique du doigt l'escalier.


Deuxième porte à droite!

L'inconnue n'en attend pas plus. Elle réclame pitance puis monte les escaliers. Les bottes laissent des traces de pas boueuses derrière elles. La poignée de porte tourne. La cape disparait dans la chambre. La porte se referme. Nul ne la verra plus ce soir-là.
Petitangelot a écrit:
[Dans une auberge de blois]

La nuit s'était passée comme la précédente ou encore celle d'avant... l'intérieur de la taverne rythmé jusqu'au petit matin des rires, cris, railleries, chants... des buveurs, fêtards ou femmes de joie.
Ce n'est qu'au petit matin que chaque âme trop fatiguée ou trop saoule que pour résister encore à Morphée, que le calme reprend place dans la grande salle de l'auberge.

Puis une poignée de porte grince, le battant s'agite. Une femme sort de la chambre où la veille une inconnue intrigante sous sa cape était entrée.
Les vêtements sont à peine plus propre que la veille. Elle s'était contentée de les épousseter. Elle avait toujours la cape pendue à ses épaules mais cette fois elle n'avait pas relevé le capuchon. Son visage était ainsi visible par tous...

Mel, l'humeur sérieuse mais détendue, descend les escaliers et se présente au comptoir. Personne! Elle n'avait pourtant pas de temps à perdre. Elle ferme le poing et frappe quelques fois sur le bois du comptoir. Marmonnant quelque gérémiade, le "patron" se relève de l'arrière pièce et se présente... les yeux à peine ouverts, se frottant son exubérante panse avant de s'étirer peu délicatement et de roter.


J'aurais besoin d'un repas!... dit-elle sur un ton sans équivoque sans pour autant être désagréable.

L'aubergiste hausse les épaules décidément peu content de s'être fait réveillé pour si peu!
L'écuyère sort alors de l'auberge. Elle traverse la dizaine de mètres séparant l'établissement des écuries, avant d'aller rejoindre son cheval. Le jeune palefrenier dont elle avait payé les services avait suffisamment fait ce qu'on lui avait réclamé. le cheval avait l'air requinqué de son voyage de la veille. Mel lui flatte l'encolure avant de ressortir non sans donner un petit coup de coude au jeune homme qui s'était assoupi sur un ballot de paille. Le pauvre surpris sursaute et bondit sur ses pieds craignant que son maître ne le bastonne pour quelque bêtise... Mel continue sa route, un sourire amusé aux lèvres.

Elle se dirige droit vers le bâtiment communal et fait quérir un coursier qui pourrait aller remettre missive de sa part. Un jeune boiteux se présente les rennes d'un petit cheval aux muscles secs dans la main. L'écuyère lui remets deux ou trois lettres et lui explique à qui elles sont destinées. Quelques recommandations, une ou deux pièces, et le boiteux saute en selle pour s'élancer aussitot. Qu'il était heureux ce jeune bancal lorsqu'il était planté sur sa selle... il pouvait courir aussi vite que le vent (ce qu'il n'aurait jamais pu faire à pied au risque de se trébucher dès le premier pas).
Mel le suis du regard jusqu'au tournant d'une rue derrière lequel il disparait.

L'écuyère revient alors vers l'auberge pour remonter dans sa chambre. Encore attendre! Encore un peu de patience! Bientot reprendre la route...

Arrow Lettre à Kalimalice (Montargis) pour lui donner lieu et date de rendez-vous
Arrow Lettre au duc de Touraine, Tcharly, pour assurer un laisser-passer en Touraine

.Bitterly. a écrit:
[Vendôme, toujours]

Bitterly n'à pas eu de nouvelles. Pisan, Mel et les autres...
Attend patiemment, porte ouverte.
Petitangelot a écrit:
[Dans une auberge de blois]

Nous étions maintenant dimanche matin... Mel sort de sa chambre de bonne heure comme elle l'avait fait depuis qu'elle était là, sa besace à la main, son épée à la ceinture. Elle semblait prête à reprendre la route. la veille, un pigeon était venu se poser sur une fenêtre, un message à la patte pour elle.
L'écuyère descend près du comptoir puis se rend compte qu'un repas avait déjà été préparé et installé sur une des tables. L'aubergiste ayant appris à connaitre les habitude de la cavalière, pour qu'elle ne le réveille pas de trop bonne heure, il avait pris ses dispositions et l'initiative de déléguer la préparation à une servante (qui n'avait eu le choix que d'obtempérer).

La jeune femme sourit ironiquement, s'assoit en déposant son sac sur la chaise voisine avant de commencer à manger. Une fois sustentée, elle laisse les quelques dernières pièces qu'elle devait au patron, sur le comptoir avant de sortir en direction des écuries. Avant qu'elle n'ait le temps d'y entrer, un adolescent s'approche d'elle un parchemin scellé d'un sceau ducal à la main.


M'dame! Un message pour vous!

Mel prend le bout de papier, donne quelques deniers au garçonnet avant de rentrer dans les écuries et de rejoindre son cheval. Elle dépose ses affaires au pied du mur voisin au box d'Arès avant de briser le sceau de la lettre et de le lire. Un sourire nouveau sourire apparait aux lèvres de la jeune femme, laissant le sérieux excessif qui tronait sur son visage depuis quelques jours se changer en une détermination plus sereine. En quelques minutes, elle harnache son cheval, fixe sa besace à l'arrière de la selle puis entraine sa monture derrière elle vers la sortie, les rennes à la main. Au passage, elle lance au jeune palefrenier qui s'occupait depuis quelques jours de son cheval un dernier écus, snas lui adresser aucune parole, juste un regard amical en remerciement des services rendus. Une fois dehors, elle passe les rennes par dessus l'encolure du grand bai avant de monter en selle et de le mettre au petit galop vers la route de Patay. Sans un regard vers l'arrière, elle se dririgeait droit vers sa mission.

Peu de temps après la sortie du village, elle bifurque à gauche dans un chemin qui menait dans les bois. Elle avait retenu les paroles d'un vieil ivrogne qui lui avait raconté l'avant-veille ses exploits de jeunesse et l'hitoire d'un petit pont qui permettait de passer la rivière qui séparait Blois de Montargis.

Elle suit les indications et fini par rejoindre en fin de matinée le dit-pont. Personne n'atait là mais pourtant, elle s'arrête et descend de cheval. Elle fait quelques pas pour regarder les alentours et s'assurer que tout était calme. Les rennes de son cheval en main, elle s'assoit sur une grosse souche dans l'attente de quelque chose...
kalimalice a écrit:
[En venant de Montargis ]

Après avoir reçu la missive de Mel, Kali sella son cheval, prit sa besace et ses effets.
Elle regarda encore une fois son village et sa maison, ferma la porte puis rangea la clef dans sa poche.
Le rendez vous indiquait le petit pont qui se trouve entre Montargis et Blois, elle connaissait l’endroit le trouver lui serrait facile.
Elle enfourcha son cheval, lui tapa les flancs et partie au galop.
Enfoncée dans la forêt à chaque avancé elle attendait de voir le pont, quand soudain au détour d’un chemin elle le vit, ne faiblissant nullement son allure .,elle distingua une silhouette assisse sur une souche .Elle arrêta sa course à ses côtés
Descendant de cheval elle reconnut Mel, s’approcha d’elle et la prit dans ses bras


Ma sœur qu’elle joie de te voir j’aurai préférer que l’on se retrouve en d’autre circonstance.
Petitangelot a écrit:
[Quelque part dans les bois entre Blois et Montargis, près d'un petit pont]

Quelques dizaines de minutes à attendre... Des bruissements de feuilles, un oiseau qui s'envole. Le ciel est très gris mais il ne pleut plus depuis la veille.

Des bruits étranges venant de l'autre coté de la rivière. Mel tourne la tête, prête à réagir s'il le falait. Elle reconnait maintenant des pas de cheval s'approchant à vive allure. Elle laisse venir... Le cavalier apparait, passe le pont et s'approche d'elle. Le visage de l'écuyère se détend lorsqu'elle reconnait Kalimalice. Se contentant de se relever lorsque l'aspirante descend de cheval. Elle allait simplement la saluer lorsque celle-ci s'approche et la prend dans ses bras.


Kalimalice a écrit:
Ma sœur qu’elle joie de te voir j’aurai préférer que l’on se retrouve en d’autre circonstance.
Mel ne lui rend l'accolade que très distraitement. Bien trop préoccupée par ce qui les attendait, elle n'était pas là pour partager moment de "joie". Elle s'écarte de Kali en la regardant sérieusement sans être trop froide...

Mais c'est pourtant bien dans ces circonstances que nous sommes! Laissons de coté tout état d'âme, il nous faut la retrouver!

Il ne manque que Folie... Elle ne devrait pas tarder! Puis nous entrerons en Vendôme.


Mel se rassoit sur la souche l'air pensive. Elle avait dû se résigner à former un petit groupe pour aller en Touraine, elle n'aurait autrement pas eu l'aval de l'Ordre pour partir suivre les traces de Kirah. Mais elle se demandait de plus en plus si elle n'aurait pas eu plus de marge de manoeuvre seule... même si dans cette région où l'atmosphère était plutot tendue et réputée risquée, il valait mieux ne pas voyager seul.
Quoiqu'il en soit, elle devrait composer avec celà... mais dieu qu'elle ressentait de plus en plus le besoin de liberté d'action!

C'est ainsi plongée dans ses réflexions qu'elle attend avec Kali, l'arrivée de la troisième soeur.
Petitangelot a écrit:
[Quelque part dans les bois entre Blois et Montargis, près d'un petit pont, la veille de la rencontre entre Cuculus et Morkar au chateau]

Attente un peu trop longue à son goût! Les premiers gargouillements intestinaux trahissaient nettement la Sexte largement passée.
Kali qui n'osait rien dire...
Et la lieutenant qui commençait à s'impatienter. Mauvaise humeur et nervosité s'accumulaient chez elle silencieusement.

Que faisait-elle donc à tant tarder? La légèreté de sa soeur tant attendue l'avait amusée jusqu'alors mais la faisait fulminer à présent.
Certes Folie ne daignait pas montrer signe de vie... mais était-ce là fait volontaire? Les routes menant en Touraine étaient très fréquentées... et nombreuses les agitations sucsceptibles de prendre pour cible les voyageurs un peu moins armés que les autres. La lieutenant envisage alors que peut-être lui était arrivé noise. Mais nulle idée de l'endroit où la soeur pouvait être!...

Et une tâche était à remplir!... N'en pouvant plus, d'un geste sûr se redresse et rejoint sa monture. D'un ton franc, elle annonce à sa comparse:


Nous perdons notre temps... Elle ne viendra pas ce jour!Rejoignons Vendôme!

Ton sec ne laissant aucune équivoque. La rennes repassées, une courte battue et en selle... D'une pression de talon, l'étalon bai prend son élan, saute la rivière et traverse prestement tout le sous bois pour rejoindre la route de Vendôme.
Peu avant de sortir des fourrés, la lieutenant conseille.


Soyons discrète! Inutile de nos faire remarquer ou de leur donner l'occasion de s'en prendre à nous! Limitons toute marque d'importance: vêtements sobres et regard sûr mais ni arrogant ni supérieur!

Eviter une dernière branche et voici la route de gravier qui se profile. Deux cavalières avancent ainsi jusqu'à Vendôme, seul témoin de leur appartenance, les épées à leur ceinture frappées du symbole de la Dame Blanche (épée drapée).
kalimalice a écrit:
Kali ne disait plus rien, L’accueil de Mel l’avait plutôt refroidi apparemment son énervement ne pouvait donner lieu à des effusions
Aussi ce contenta t elle de suivre ce que Mel décidait
Effectivement l’attente commençait à être plus que longue et lorsque Mel décida de partir sans plus attendre n’émit aucun refus
Elle monta son chevale et partie derrière elle,
Mel avançait à une allure rapide, toujours derrière et sans ouvrir la bouche


Dernière édition par le Mer 16 Jan - 22:00, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeJeu 13 Déc - 13:24

[Samedi 24 novembre 1455, Vendôme]
Petitangelot a écrit:
[A l'entrée de Vendôme, la veille de la rencontre entre Cuculus et Morkar au chateau]

Les premières maisons. Croiser les premiers villageois sans trop attiser leur curiosité. Ne pas hésiter en avançant. Passer près du guet? Seront arrêtées? Que non... mais les yeux jugent et observent. Beaucoup de nouveaux venus dans la région, de passage en général...

Sur la place, un marché, des tavernes et auberges. Kali suit. Mel arrête son cheval devant une auberge très banale. Autant éviter les plus fréquentées où se retrouveraient surement maintes lucioles. Les chevaux dans l'écurie. rentrer près du comptoir pour prendre un verre en attendant la connaissance quérie par l'intermédiaire d'un jeune mandiant heureux de recevoir quelques deniers.

La journée se termine. Dès le lendemain, il faudrait s'activer! Trop de temps déjà écoulé.
.Bitterly. a écrit:
[Vendôme, taverne prédéfinie]

Bitterly en était à sa deuxième consommation.
Vêtue comme d'habitude, attendant, sans le paraître, celles qui devaient arriver sous peu.
Elle entend le bruit des chevaux. Elle feinte d'ignorer, la taverne est vide, le vieux tavernier fait la plonge dans l'arrière salle.
Elle boit une gorgée, la porte s'ouvre, Mel et Kali entre dans la taverne, Bitter se retourne, après tout il n'y à personne.
Leger sourire.


- Bonjour mes soeurs.


Elle se lève, finit sa bière d'un trait et les attire vers la sortie.

- Venez allons chez moi, vous pourrez manger et vous reposer.


Les trois femmes passent inapercues dans les ruelles plutôt sombres de la ville. Enfin la maisonette bancale apparait.


- C'est ici.


Elles entrent.


- Alors,
sourire, comment allez vous?!?
Petitangelot a écrit:
[A Vendôme, dans une taverne, la veille de la rencontre entre Cuculus et Morkar au chateau]

Trop pressées d'arriver enfin, trop d'effort pour être discrètes. Ne font pas attention au seul client de la taverne de dos, en train de siroter une bière sur une table un peu plus loin.
Appuyées au comptoir, tournent la tête pour voir de quelle bouche viennent les salutations.
Enfin un petit sourire satisfait apparait aux coins des lèvres de la lieutenant. Mais l'humeur en reste toujours sérieuse.


Bonjour, Bitter!

Brèves salutations pour encourager à ne faire que l'essentiel... et avancer au plus vite.
Un geste au patron qui avait quitté sa vaisselle pour venir servir les nouvelles arrivantes. Ne prendront pas le temps de se rafraichir maintenant, qu'il retourne à son décrassage.
Le pas emboite celui de la Vendômoise. Les chevaux restent à l'écurie pour faire le trajet à pied.
Silence concentré sur le chemin de la maisonnette. Mais ne pas trop se presser ni observer les alentours au risque d'accrocher les regards et de sembler comploteurs.
Confiance en leur hôte et soeur. Entrent dans la maison, se détendent un peu déjà d'être à l'abri des regards.


.Bitterly. a écrit:
- Alors, sourire, comment allez vous?!?
Bien.
Folie ne nous a pas rejoind. Nous avons dû partir sans elle!


Réponse suffisante. Il ne sert à rien d'étaler ses états d'âme, efficacité oblige.

Le temps est contre nous... Nous n'avons toujours pas de nouvelles de la Capitaine!
Demain, il faudra que nous faisions le tour du village pour repérer les lieux...


Les femmes s'assoient à la tablée.

D'ici là... tu peux peut-être nous en dire plus sur le maître de ces terres!? Il est chef des lucioles dit-on? J'ai entendu qu'ils seraient plus mercenaires que protecteurs...
Et toi? Tu n'avais pas dis que tu appartenais également à un clan? Ami des lucioles?


Beaucoup de questions pour grand besoin d'en apprendre plus pour savoir quelle attitude prendre!
Regard calme vers Bitter. Ton un peu plus sympathique qui en disant plus sur la reconnaissance de l'accueil que ce que des mots qu'elle ne prenait pas le temps de prononcer auraient pu dire.

Ecoute attentivement les réponses que donne sa soeur. En posent d'autres tout en mangeant le repas offert. Tard dans la soirée, il est résonnable de se décider à dormir un peu. Des paillasses préparées pour l'occasion sont proposées. Confort simple et suffisant. La bonne nuit souhaitée, la Lieutenant s'allonge, ses effets auprès d'elle. Encore de longues minutes à retourner en tout sens la manière dont il faudra agir le lendemain. Puis les yeux se ferment pour un peu de sérénité endormie.
.Bitterly. a écrit:
Elles se détendent un peu, Kali n'a pas décroché un seul mot.
Réponse brève puis beaucoup de questions.
Etonnement, pas de Folie alors ?.. Soit.


D'ici là... tu peux peut-être nous en dire plus sur le maître de ces terres!? Il est chef des lucioles dit-on? J'ai entendu qu'ils seraient plus mercenaires que protecteurs...
Et toi? Tu n'avais pas dis que tu appartenais également à un clan? Ami des lucioles?


Bitterly se crispe un peu, comme à chaque fois que l'on apparente Clan du Nord et Lucioles... Mais c'est normal, elles ne savent pas. Prend un ton neutre et essai d'exposer les choses de manière objective.

Si tu veux parler de Cuculus, oui c'est le chef des Lucioles, le clan dont je fais partie, le Clan du Nord, n'est pas vraiment ami avec celui des Lucioles, pour ne pas dire qu'il s'y oppose la plupart du temps. Les Lucioles oeuvrent la plupart du temps pour faire, du moins c'est ce qu'ils pensent, le bien de la Touraine, le CdN aussi, mais nos manières d'agir diffèrent grandement tout comme notre conception des choses. Personnellement je ne cacherai pas que je n'aime pas les Lucioles, il y en a bien sur certaines qui échappent à la règle mais... de manière générale je les trouve trop hypocrites et pédantes. Enfin il y va là que de mon avis. Ils ont une armée ici, à Vendôme...

Bitter à le ton posé mais un peu dur, elle préfère changer de sujet.

Je vais vous faire à manger, ensuite il faudra vous reposer, demain nous commencerons tôt les recherches.

Quelques instants plus tard, un repas simple mais suffisant, quelques questions encore auxquelles Bitterly répond le plus brèvement possible.
Puis ses soeurs vont dormir dans les paillasses arrangées pour l'occasion.
Bitter rédige quelques courriers pour la Chancellerie qui ne s'arrête pas de tourner puis s'en va elle même plonger dans un sommeil sans rêves.
Kalimalice a écrit:
Kali suivait Mel sans un mot, leur retrouvaille avec Bitterly se fit comme prévu
Mais elle restait toujours silencieuse, saluant sa sœur et suivant leurs instructions.
Elle se contenta de manger et boire écoutant les deux femmes parlait des lucioles, de la Touraine .Elle toute novice était bien mal in formé et se contentais d’écouter

Elle s’endormi, d’un sommeil léger restant sur ses gardes son épée tout contre elle .


Dernière édition par le Jeu 13 Déc - 13:33, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: A   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeJeu 13 Déc - 13:29

[Dimanche 25 novembre 1455, Vendôme]

Petitangelot a écrit:
[A Vendôme, chez Bitterly, le matin de la rencontre entre Cuculus et Morkar au chateau]

Dès les premiers claquement de roues de charriot dans la rue, Mel se réveille. Il faut se préparer à la journée qui vient. Si les autres ne sont pas réveiller, y remédier puis grignoter un déjeuner avant de repartir au village.
Impatience non feinte, mais impatience de résultats pcq il faudra agir avec raison pour ne créer aucun conflit supplémentaire. trop de tension déjà existante.


Allons-y! Faire le tour du village en ovrant les oreilles pourra peut-être nous apprendre plus de chose. Allez boire un verre à la taverne des lucioles surement...

Phrase terminée que déjà dehors en remettant le fourreau en ceinture. Au grand jour, il faut maintenant être franc et droit. Aux détour des rues, des discussions de marché, des bavardages de taverne... repère quelques endroits-clés, entend quelques noms!
Puis passe devant le chemin du chateau des lucioles. Une hésitation. Aller voir directement le maître des lieux ou éviter par prudence. Observe la construction de loin: l'ossature a l'air mourante, certains morceaux en construction, une tour s'est écroulée la veille.

Mais repousse la rencontre à plutard. Pas encore assez sure d'elle et de ce qu'elle apprend que pour que la lieutenant ne tente quoique se soit.
De retour dans le centre du village, le regard observateur se fixe sur une silouette connue qui entre dans une auberge. Un signe aux soeurs qui l'accompagne puis se dirigent vers la dite auberge. Une fois la porte passée, un nouveau sourire satisfait apparait sur les lèvres: il s'agit bien de Morkar!
.Bitterly. a écrit:
[A Vendôme, le matin de la rencontre entre Cuculus et Morkar au chateau]
[i]Bitterly s'est vite éveillée, elle dort mal quand des gens sont chez elle, même si elle les connait bien. Nul besoin de s'habiller, elle ne s'est pas devêtue. Elle réaccroche son épée à sa taille.
Les deux autres dorment, mais on peut voir que Mel à le sommeil léger, elle s'eveillera bientôt. Un peu de pain, trois oeufs et trois pommes, voilà de quoi faire un petit déjeuner modeste mais qui emplira les estomacs jusqu'au midi.
Premiers claquements de roues de charriot dans la rue, ca y'est la ville s'éveille et Mel et Kali ne tardent pas à suivre. Deux minutes leur suffisent pour être prête à partir, oeufs engloutit, pain et pomme dans les poches.
Les voilà dehors.

Allons-y! Faire le tour du village en ovrant les oreilles pourra peut-être nous apprendre plus de chose. Allez boire un verre à la taverne des lucioles surement...


Bitterly acquiese et suit avec Kali. Pas besoin de prendre d'initiatives, Mel est bien renseignée. Elles entrent dans une taverne, que Bitter connait bien. Devant elles se dresse l'homme qu'elles voulaient voir : Morkar.
kalimalice a écrit:
A son réveil apprécia la modeste pitance de Bitterly.

Enfin elle les suivit dans le village, puis dans la taverne ou elles devaient rencontrer un homme appeler Morkar .Kali ne le connaissait pas, ne l’avais jamais vu.
Petitangelot a écrit:
[A Vendôme, dans l'auberge où est descendu Morkar]

Toute la matinée les Dames Blanches nouvellement arrivées avaient parcouru le village et ses environs, guidées par leur hôte et soeurs.

De retour dans le centre du village, le regard de la Lieutenant se fixe sur une silouette connue qui entre dans une auberge. Un signe aux soeurs qui l'accompagne puis elles se dirigent vers la dite auberge. Une fois la porte passée, un nouveau sourire satisfait apparait sur les lèvres de Mel: il s'agit bien de Morkar!

Le temps de s'approcher, le Duc d'Evreux entame une discussion avec une dame accompagnée d'une garçonnet. Un autre homme est auprès d'eux. Elle ralentit le pas avant d'accoster le Duc alors qu'il a lu une missive et se charge d'une répondre.


Bien le bonjour, messire le Duc!

Ton franc mais poli, la Lieutenant se poste devant lui et le salue d'un signe de la tête, la main droite posée sur le pommeau de son épée.
Tenue de guerrière surmontée d'un chaperon (braies épaisses de lin brun, chausses remontées de jambières de cuir, chemise blanche à lacets, gilet simple légèrement ceintré en coton, brassière de cuir, large ceinture portant l'épée, foulard bordeau enroulé autour du poignet gauche). Allure calme et noble.


Petit groupe, nous voici pour aider à retrouver nos obligés!

Sachant que le Duc était sur place dpuis quelques jours déjà, elle va droit au but en posant la question qui les intéressaient tous.

Avez-vous des nouvelles de votre lige, notre Capitaine? Peut-être avez-vous pu obtenir quelques informations ou savez maintenant (et enfin) par où poursuivre nos efforts?
Arrow Présence de:
Meghann de Frontenac, épouse de Cronos et vassale de Kirah (avec une dame de compagnie);
Azariel de Pierrefitte-en-Cinglais, vassal de Kirah;
Seriella, abbesse d'Honfleur, ex-épouse de Morkar, maman de Gabriel (10 ans)

Morkar a écrit:
- Lieutenant, je vous reconnais... Si ma mémoire est bonne, peut-être vous ai-je rencontrer dans els festivités de votre ordre, sur une Lice ou en taverne.

Il désigna un siège pour la Lieutenant Melissande, et demanda à ce qu'on leur sert un peu à boire. En attendant l'arrivée de quelques bières, il répondit aux questions de la Dame Blanche.

- J'ai rencontré Cuculus, Seigneur de Saint Avict, qui m'a assuré savoir où se trouver Kirah du Breuil. Il laissait entendre qu'il en posséder la garde, mais l'intervention récente de Meghann de Frontenac, Vicomtesse d'Yvetot, vous connaissez certainement son mari Cronos de réputation, m'a laissé penser qsu'en fait de garde, Cuculus savait juste où Kirah était effectivement tenu, ou gardé, ou encore protégé, je ne sais.

Il s'agis du castel de Sa Grasce Llyr di Maggio, dfans le domaine de Lavardin. J'escompte m'y rendre, mais je vais me tenir aussi à mes récentes promesses. Je pense que vous pouvez, à loisir, m'accompagner, mais je ne peux vous assurer l'acces au chateau. Le Duc pourra décider comme il veut.

J'apprécie votre venue, certes oui, mais j'aurais à coeur de vous demander de la prudence concernant la suite de ces évenements. Nous sommes en Touraine, et je souhaite plus que tout que je retrouve mes deux Liges. J'attend aussi d'en savoir plus à propos de Vinkolat de Gisors.

Mais parlons peu, parlons bien...

Combien êtes vous ? Avez vous eu des difficultés à venir jusqu'ici ?
Petitangelot a écrit:
Mel acquiesse aux premières paroles du Duc. Ils s'étaient en effet déjà croisé lors des joutes organisées en la commanderie des Dame Blanche, dont la lieutenant, alors simple écuyère, avait eux la charge d'organiser le tournoi.
Mais il était inutile de lancer discussion sur ces détails, ils avaient toute autre tâche plus importante.

La jeune guerrière s'assois sur le siège désigné par le noble après avoir d'un regard invité les deux soeurs qui l'accompagnaient à faire de même sur les chaises voisines. Le sourire de Mel était maintenant plus décontracté, maintenant qu'elles avaient trouvé le duc.

Ce que lui expose ensuite Morkar n'était pas pour déplaire à la lieutenant qui en apprenait enfin plus sur la situation actuelle des choses! Et surtout... Kirah était en vie!
Lorsque le duc lui présente le dame de Frontenac, Mel la salue d'un signe de la tête respectueux avant d'acquiesser au fait qu'elle connaissait de nom et de réputation son époux puis de suivre la suite des dires de Morkar.

Llyr di Maggio!? Lavardin!? Un nouveau nom encore mais de quel coté? Geolier ou hôte salutaire?

Puis les yeux de la lieutenant se froncent à nouveau. Morkar parle de promesse et de prudence... Certes, il fallait agir avec efficacité minutieuse mais il semble que le duc ait eu à jouer de force persuasion et agilité verbale pour en être arrivé là! L'autre parti se montrait don csurement très souverain chez lui et n'attendait surement qu'un faux pas pour refuser et punir!
A la mise en garde de Morkar, la guerrière répond d'un ton décidé mais calme.


Nous ne vvoulons pas nous imposer à vous et ne sommes là que pour retrouver notre Capitaine, et assurer son escorte jusqu'en lieu sûr en ses terres. S'il nous faut nous contenter de vous faire escorte, nous agirons de la sorte! D'avoir laisser trainer les oreilles d'une discussion de village à l'autre, la situation reste des plus délicates, je me rends bien compte.

Et là était toute la difficulté que ressentait la jeune femme. De nature, franche, sure d'elle... généralement joueuse et défiante dans les combats quels qu'ils soient, elle avait dû se rendre à l'évidence que cette fois il faudrait agir plus de ruse et de délicatesse que de force et d'épée.
Son humeur plutôt sévère et grave s'expliquait au fait qu'elle devait prendre sur elle même de mener son groupe de Dames Blanches avec plus de réflexion que de spontanéité.

C'est maintenant au tour du Duc d'Evreux de poser les questions. I semblait dans le même état d'esprit que la Lieutenant et privilégiant l'efficacité de phrases brèves mais précises.


Nous ne sommes trois soeurs. Elle se retourne vers Bitter et Kali en les présentant.
Bitterly est habitante de se village et nous offre gîtes et couvert chez elle. Tout en parlant, brève réflexion de Mel, qui se demandait s'il ne sera pas préférable, si les Dames Blanches abordent Cuculus aux cotés de Morkar, d'éviter qu'un membre du clan du nord visiblement opposé aux lucioles soit présent.
Kalimalice, Montargoise, a été travaillé sous le commandement de Kirah, dans son armée.
Nous avons choisi de venir peu nombreuses pour ne pas forcer la méfiance du maître des terres mais je ne pouvais pas venir seule.
Elle omet évidement de préciser le fait que Folie, épouse de Morkar, devait normalement être également à leur coté et qu'elle ne savait pas où elle était.

Nous n'avons pas eu de problème pour atteindre Vendôme mais nous avions pris la précaution de passer à travers bois jusqu'à l'entrée du village. Mais je doute que, malgré nos efforts de discrétion, l'emblême des Dames Blanches que nous portons soit passé inaperçu! On a surement déjà dû rapporter au Seigneur de Saint Avict notre arrivée prochaine.

Mel se plierait aux recommandations de Morkar sans rechigner étant donné qu'il semblait pouvoir atteindre Kirah avec l'accord de Cuculus... cependant elle redoutait que les Dames Blanches soient volontairement laissées de coté par le coucou (voir prises à parti)... La lieutenant aurait beaucoup de mal à rester inactive que se soit au village ou dans les geôles du chateau des lucioles.
Morkar a écrit:
- Cuculus, oui, doit être au courant de votre arrivée. Je ne doute pas qu'il dise la vérité lorsqu'il avoue avoir dans Vendôme nombre de personnes prêtes à le renseigner. Je ne sais pas ce qu'il penserait de votre ambassade, mais lorsque je regarde la manière dont il a reçut la mienne, je me doute que votre arrivée vers Saint Avict devrait ne pas être chose aisée.

Avant toute chose, il s'agit pour nous de nous rendre à la demeure de Llyr et d'y rencontrer le Duc qui, je l'espère, pourrait nous donner des renseignements precieux sur la suite de nos investigations. Car je n'ai malheureusment pas que Kirah à retrouver, mais aussi mon beau-frère, Vinkolat qui... a lui aussi disparu...


Il se tut, en proie à une soudaine mélancolie. Il but à sa coupe, et reprit ensuite le flot de ses paroles, d'un ton cependant légèrement plus bas.

- J'ignore si vous connaissez, Mesdames, le Duc de Lavardin, mais pour votre information il s'agit d'un homme empli d'idéaux, qui aura, j'en doute pas, le souci de voir nous autres, ses hotes, être reçus dans les régles les plus strictes et nous voir tout aussi observer le respect de sa maison et de ses gens.

Llyr est un homme pour qui honneur et chevalerie semblent avoir un sens bien précis, je ne doute pas que vous aurez donc, face à lui, un sentiment franc. Aussi, arriver à tant risque d'être, pour ainsi dire, particulièrement compliqué si nous ne savons pas agir avec prudence et politesse. Et je me doute qu'arriver ainsi, à près d'une dizaine, risque de poser problème. Donc, Lieutenant, il faudra certainement ne pas se déplacer avec des armes à l'interieur du domaine de Lavardin. Soyons donc prêts...
.Bitterly. a écrit:
Bitterly écoute et ne dit mot, elle sait se faire oublier et là en loccurence elle n'a rien à dire. Elle s'asseoit au lieu indiqué et une fois de plus laisse Melissande parler pour Kali et elle-même.

Alors qu'elle les présente elle hoche la tête.

Puis Morkar reprend la parole en parlant de Llyr, qu'elle ne connait que de nom, il lui dépeint le portrait que l'on brosse effectivement en général à propos de ce chevalier. Et Vinkolat... Cela lui dit quelque chose....
Azariel a écrit:
Décidément, la présence de tous ces nobles ne cessait de mettre mal a l'aise le pauvre Justin. Bien qu'au service du Seigneur de Pierrefitte depuis toujours, il ne s'était jamais familiarisé avec toutes ces manières.

De plus, il était homme à considérer que chacun devait tenir sa place sur cette terre, les nobles entre nobles et les culs terreux dans les champs. Or, il avait parfaitement conscience de faire partie de cette deuxième catégorie...

Enfin, il était là pour une mission et comptait bien la mener à bien. Aussi tachait il de suivre les discutions qui se tenaient.

Totalement perdue au milieu de ces noms plus compliqués les uns que les autres, il parvint néanmoins à saisir l'essentiel : Dame Kirah était vivante, et on pensait savoir ou elle se trouvait!

Maintenant restait à ce qu'il se trouve une place dans cette expédition. En brave individu qu'il était, il prit le partie de la facilité. Aussi dès qu'un silence se fit s'exclama t il d'une voix forte.


Foutre dieu! L'seigneur Azariel m'a envoyé par ici pour'une mission bien précise. Vous aut' avez l'air de savoir qui voir et j's'rai bien présomptueux d'pouvoir en dire autant. Donc laissez moi m'joindre à vous ou qu'vous alliez et vous prêter main forte en cas d'besoin et tout l'monde s'ra heureux.

On les trouv'ra la Dame Kirah et vot' beau-Frère vot' seigneurie! L'Justin il en est sur!


Et une fois son laïus terminé, il se planta fièrement sur ses jambes, sa hache pendant à sa ceinture et les bras croisés les armories de Pierrefitte ornant son torse.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeJeu 13 Déc - 13:48

Petitangelot a écrit:
Mel acquiesse d'un signe de la tête fataliste, à Morkar lorsqu'il émet des doutes quand à la nature de l'accueil que recevront les Dames Blanches à Saint Avict.

Puis le Duc d'Evreux parle de Vinkolat. La lieutenant fronce les sourcils d'apprendre de sa bouche qu'il ne savait pas où se trouvait son beau-frère. Elle croyait avoir eu connaissance qu'on l'avait vu en vie... mais peut-être était-ce là rumeurs de village sans fondement. N'en sachant pas plus, la jeune femme choisit de ne pas parler de cela. Faux espoirs inutiles et handicapants. Juste quelques mots d'encouragement.


Si nous retrouvons Kirah, ce sera la juste récompense de vos efforts ici lieu. Et nous vous en serons très reconnaissantes... Et il me semble tout n'aturel que nous vous proposions notre aide dans la recherche de votre beau-frère.

Un regard vers Kali et Botter pour s'assurer qu'elle était d'accord avec elle. Pas de mots, juste des regards complices.
Mais oui, il falait que Morkar puisse atteindre la demeure de Llyr et s'assurer que Kirah allait bien, que se soit accompagné des Dames Blanches ou non... Cependant cela ne rassurait pas du tout Mel de savoir le duc s'avancer dans une telle cage peu accompagné et elle devait bien reconnaitre qu'elle n'était pas venue jusqu'ici pour se tourner les pouces.

Le duc boit à sa coupe. Un léger silence s'installe... mais lourd de tout ce qui se dit dans leur tête.
Morkar reprend à nouveau a parole pour donner son avis sur la personne du Duc de Lavardin.
La lieutenant sourit à nouveau, ironiquement... Un homme empli d'idéaux? de bonne manière? Quoi de plus facile que de plaire à un gentilhomme chevalier lorsque l'on est femme... d'autant plus femme non dépourvue de charme et de caractère.


Honneur et Chevalerie font également partie intégrante de notre code de conduite. Faut-il vous rappeler, messire le duc, les principes de notre Ordre?

Sourire taquin mais non blessant.

Nous saurons respecter les règles d'usage dans sa maison... si comme vous le précisez, nous arrivons à y être acceptés.

La lieutenant émet seulement des réserve quand au fait d'abandonner toute arme à l'entrée. Si le maître de Lavardin était bien ce que le Duc d'Evreux prétendait, aucun danger ne viendrait de lui! Par contre, il semblait préférable de se méfier du Seigneur de Saint Avict...

Soit... nous ferons comme la prudence et la raison le dictent.

Derrière ces mots, beaucoup d'interprétation possible.
Puis l'homme qui se tenait au coté de Morkar prend la parole pour exprimer son engouement et sa dévotion (Azariel). Un sourire amusé orne les lèvres de Mel, amusée par l'accent normand...
Puis, l'humeur organisatrice revient...


Et comment comptez-vous vous y prendre? Qu'est-il prévu?
Vous retournerez vers le Seigneur de Saint Avict? Seul ou nous vous accompagnerons?
Nous présenterons nous comme escorte ou obligées de notre Capitaine?
Morkar a écrit:
- Bien !

Il se leva alors et finit, debout, son verre, avant d'indiquer la porte aux Dames Blanches.

- Je vais immédiatement monter vers le castel de Saint Avbict, pour demander à Cuculus que nous allions vers le domaine de di Maggio. Je vous demande de m'attendre à la croisée des routes entre Vendômes et le castel, à l'est donc. Si je ne suis pas revenu dans deux heures, c'est qu'il y aura un problème. Avisez alors, Lieutenant, pour faire en sorte que Kirah ne soit pas atteinte.

A défaut de Cuculus, nous nous y rendrons donc seuls.


Il mit son chapeau avant de sortir.

- Mesdames, à cheval !
meghann a écrit:
Meghann avait observé le dialogue.
Clairement cela ne lui plaisait pas. Loin de là. Le Duc pensait peut etre bien faire mais elle avait entendu bien des choses sur le seigneur des lucioles. Elle ne croyait pas dans la franchise de cet homme. Il était rusé et il ne les laisserait pas s'en sortir à bon compte.

Elle fit mine d'etre d'accord avec les personnes présentes mais fit un signe discret à Justin. Elle agirait de son coté. Rien ne lui interdisait de contacter directement le duc de Lavardin. Et elle n'était pas l'obligée de Morkar. Après tout, sans le courrier, il n'aurait pas su où était Kirah.

Elle repartit donc en direction des ecuries où ils avaient laissé leurs chevaux. Maladroitement, elle remit la selle et la couverture sur le dos de sa jument. Elle dut s'y reprendre à plusieurs reprises. Plusieurs hauts le coeur la contraignant à reposer l'harnachement avant d'arriver à son but.
Meg espérait que Justin l'avait suivie car circuler seule sur les routes n'était pas la chose la plus agréable qui soit. Finalement, un gamin lui donna un coup de main et l'affaire fut faite.


- Dis moi ? Le domaine de Lavardin tu connais ?
- Pour sur mdame ! l'est-y en direc'tion d'Tours sur l'pic.
- Tours ? C'est par où ?
- Par là mdame. Mais faites gaffe à vous, y a plein d'soldats sur l'routes pour l'moment.
- Tu connais un chemin discret pour y aller ? Tu veux m'accompagner ?

Une lueur brilla dans les yeux du gamin. Etait ce un bon signe ou non ? Elle ne savait pas mais voulait lui faire confiance. Restait à convaincre Justin discretement et ils pourraient partir. Il faudrait qu'elle écrive au duc aussi.
Petitangelot a écrit:
Mel suit du regard Morkar qui se relève et affone son verre. Lorsque celui-ci leur indique la porte, Mel se lève de suite, heureuse de pouvoir bouger enfin.
Elle écoute ce qu'il prévoit de faire et acquiesse à ce qu'il propose d'un nouveau mouvement de la tête. La lieutenant se retourne alors vers ses soeurs pour s'assurer de leur approbation. Bien qu'elle guidait le groupe, elle ne voulaient pas agir contre le ressenti de ses soeurs qui avaient accepté de l'accompagner.

Elle se lève alors à la suite du Duc d'Evreux et se dirige vers les écuries de l'autre auberge où elles avaient laissé leurs chevaux la veille.
Avant de rejoindre les chevaux dans le batiment, la lieutenant aperçoit la dame de Frontenac qui sort de son coté et rejoind sa monture. Suspicion. La dame ne s'était pas beaucoup exprimée et n'avait pas parlé de ses projets ni objectifs. Mais la guerrière ne s'attarde pas plus à cela. Que pouvait donc bien faire une femme en robe dans une souricière telle que Vendôme?

Les Dames Blanches rejoignent leur chevaux. En quelques gestes rapides et bien ajustés, Arès est harnaché et amené au dehors. Un dernier sanglage puis Mel monte en selle avec aisance. Le cheval sentant l'excitation de sa cavalière n'attend que le feu vert de sa cavalière pour s'élancer. En attendant les deux autres, il s'énerve, tourne sur place.
Une fois le groupe près, les rennes se détendent, les chevaux s'élancet.


Tu nous guide, Bitter?
En avant!
dit-elle d'un ton franc.

Direction la croisée des routes entre Vendômes et le castel de Llyr di Maggio.
Seriella a écrit:
En peu de temps, Seriella avait vu tout un petit monde se regrouper autour de leur table. Ils n'étaient pas les seuls à être venus...

Elle n'avait personnellement rien compris à tout ça, laissant missives et autres trucs diplomatiques à son ex-mari.

Voyant Meghann sortir, elle vit un bon pretexte pour s'échapper de cette conversation complexe.


M'dame d'Yvetôt, désolée de ne pas vous avoir répondu, mais tous ce monde, j'ai essayé de suivre, mais je n'y comprend rien...
Alors vous avez reçu une lettre de Kirah ??? Elle est en vie ?
On y va ?


Se trouvaient là Seriella, Gabriel et Ulysse le cheval de trait; Justin et sa mûle et Meghann avec son fin coursier. Une fine équipe.
meghann a écrit:
Meg s'était retirée un moment pour écrire des pigeons "express" à destination du duc. Tout serait ainsi fait dans les formes.
Elle avait bien vu la Dame Blanche qui la toisait. Apparemment elle la considérait comme une souris. Tant mieux, si elle aussi se laissait prendre au jeu des apparences.
C'est grace à cet atout qu'elle avait réussi à sortir son futur mari des geoles bretonnes durant la guerre contre eux. Si le subterfuge de la fois passé n'etait pas d'application cette fois-ci, elle disposait d'assez de ruse pour arriver à ses fins.

Elle venait de voir attérir un nouveau pigeon quand Mere Seriella l'apostropha.


Oui ma mère, c'est bien cela, elle est vivante.
Elle m'a écrit. Elle se trouve chez le duc de Lavardin. Le gamin que vous voyez là qui nous attends sait où cela se trouve...


Elle prit connaissance du message que tenait le pigeon

... Et nous avons l'autorisation de rejoindre le chateau d'ailleurs. On prend votre garcon avec nous aussi ?

Solide équipée que cela. Voilà qui serait bien digne de la duchesse. Au moins ca la ferait rire et elle gouterait à la situation. Meghann en était sure. Kirah était plutot anti-conformiste et adorait ce genre de vaudeville.

En avant vers le Lavardin donc !
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 15:39

[Dimanche 25 novembre 1455, Chateau du Lavardin]

kirah a écrit:
Nuits de cauchemars, délires successifs...
Ces derniers temps n'avaient pas été les plus cléments. Loin de là.
Brumes opaques, moments de clarté...
Elle finit par se réveiller la duchesse...

Pendant ses rares instants de clairvoyance, elle avait posé des questions, des multitudes de questions. Et parfois les mêmes, à croire qu'elle radotait.
Des courriers, plus rares et plus malingres étaient ponctuellement partis. Et à nouveau elle sombrait. Délires, paroles perdues.
Ahh il est vrai que l'oreille curieuse eut surement appris nombres de secrets, d'alcôves ou politique. Lesquels étaient les plus intéressants, ca c'est une question d'approche aussi.

Elle finit donc par ouvrir les yeux, plus fraiche qu'à l'accoutumée.
Pippa était là qui la veillait et vaquait aux multiples taches qui vont de concert avec une patiente en convalescence.
Elle l'observa un instant. Silence...
Puis deux mots sortirent... tout simples


J'ai faim !

Ni bonjour, ni rien. Juste un besoin primaire, basique.
Simple message de son corps, simple envie.
Et puis ! vu où elle se trouvait, il serait aberrant qu'une telle requête ne trouve pas réponse satisfaisante !
LLyr a écrit:
LLyr sursauta, à force de veiller à son chevet il avait forcement trouvé un sommeil agité et peu confortable.

Le "J'ai faim ! " était une belle entrée en matière.


Ca tombe bien moi aussi et vous avez besoin d'un bon repas. *sourrire fatigué*
Bienvenue parmi les vivants

Puis se tournant vers un valet
Pierre s'il te plait va me chercher du pain blanc cuit du jour, de la gelée et un bros d'eau chaude fréminssante.
Tu passeras à mon bureau et tu me ramenreas ma boite Rouge, celles avec les herbes du lointain orient qu'on nomme thé aussi
Ah oui du miel aussi
Allez file, la dame a faim tu as entendue !
Cuculus ! a écrit:

Un messager.
Ils sont énervants, fiers avec leur mine de vétérans, de soldats brigands.
Mais entre garde fidéle à sa porte et homme ayant les rayures signifiant "mes armes servent", le dialogue est rapide parfois.

En terre de Llyr il y a limite du fanatisme.
Mais ça manque de pratique.
Cela dit, un homme seul, même à cheval, ne peut prétendre à enfoncer herse, maisnie et portes.
Alors la missive est remise avec le sourire.
Citation :


Sieur Llyr,
Vassaux et amis de la Dame captive confiée à vous se font curieux.
J'ai signifié au Duc d'Evreux de ne pas quitter mes terres, celles de fiefs et celles dont vous savez que ma Cavalerie assure sécurité et fer vif.
Sachant cela, et croyant l'homme de parole, je l'autorise à rejoindre le chevet de la Dame.
Mais sachez que je compte sur vous pour barrer toute vilénie contraire à notre accord.
Que vos terres sont riches mais exempts de gens de guerre ou peu s'en faut.
Qu'il me chagrinerait de vous contraindre à restaurer vos hameaux et places fortes malmenées.
J'escompte rendre visite à la Dame.
Elle a savoir et experience qui m'intriguent.
Tel la pie vers ce qui brille, connaissez mes habitudes d'oiseau.
Nous aviserons ensemble alors à la façon la plus propre à servir nos interêts communs des conditions de remise de la Dame aux siens.

Prenez soin d'elle comme or rare pour vos blason

Cuculus des 3 fiefs
LLyr a écrit:
L'on invita le coursier à poser pied à terre à se sustenter avant de repartir. l'Hospitalité vaut aussi pour ceux qui portent les messages. Le temps d'écrire une réponse généralement.

Citation :
Bourrel,

Je prends note de l'existence de vassaux de "la dame". Invites les à se faire connaitre et reconnaitre et par avance à avertir de leur venu.

Cela vaut aussi pour Toi, Le Lavardin n'est pour "ta" Terre de Sainct-Avit. Si tu veux venir, fais toi inviter et dans les regles, c'est la moindre des politesses. les Lois de l'Hospitalité ne s'exigent pas, elles se donnent de leur plein gré en retour d'un peu de savoir vivre.

Si tu veux venir voir "la dame" tu feras comme les autres, tu viendras sur invitation et sans armes ni armée. Le Lavardin est une place forte qui n'est jamais tombée mesme au pire de la guerre contre les Anglois ce n'est pas ta troupe de mercenaires qui y parviendra fussent ils des grimpeurs de génie de promotoire rocheux.

"La dame" est en sécurité, et tu m'en as confié la charge. Tu n'as donc plus rien à exiger d'elle ni de moi. Elle est sous ma responsabilité et sous protection héraldique, autant dire sous couvert royal. Gage et garde de l'information comme il te plaira pour ta rançonnade.

Je ne pense que tu sois assez fou pour te rendre coupable d'un crime aussi grave. Faire une erreur de personne dans le feu de l'action c'est excusable. T'en prendre déliberement à un officier du roy et un Pair blessée l'est bien moins voir du tout. La Touraine n'a pas besoin de cela tu en conviendras.

Donc si tu veux voir la Dame tu te feras annoncer et conduire. Tu viendras seul à elle et tu seras placé sous bonne garde. Comme n'importe quel invité qui voudra la voir et seulement selon son envie et volonté.

Saches le.

L.
kirah a écrit:

Tiens une voix qui n'est pas vraiment féminine ? Mais où est donc la douce Pippa ?
Voix plutot d'homme, voyons... ahh ! oui ! son hote !
Mais que fait-il donc là ?
Geste impulsif, elle remonte le drap. Puis hausse épaules et bras, après tout, il a surement vu pire. Déjà qu'elle abuse du gite... voyons donc si le couvert suit !

Du pain.... de la gelée... et... de la tisane !
Mon dieu ! mais il veut la mettre au régime là ?

Elle jette un oeil par le jour qui éclaire la piece. Petite grimace, nulle tenture pour en atténuer la clarté, ses yeux scillent. Le matin clairement ce n'est pas. Que diable ! il se moque d'elle là ?
Mais pas le temps de rouspeter. A croire qu'il a anticipé, le voilà qui quitte déjà la chambre. Un coursier est arrivé.
Elle est intriguée mais on ne veut rien lui dire... qu'importe, elle finira par savoir. Tous les moyens seront bons. Loyaux bien sur. Son coeur et son corps ne sont fidèles qu'à un seul.

Docile elle recoit donc la collation des mains de la douce Pippa qui lui est revenue.


Dis moi, la douce, ce petit remontant que tu m'as servi d'autres fois déjà... crois tu que ...

Sourire conspirateur, la servante a compris et le signifie d'un hochement de tete. Ahhh, enfin une vraie boisson !
Restera à discuter avec le maitre. Quand il daignera revenir.
Les caves de Lavardin sont elles aussi riche que celle de la cour saint Antoine ?
Cuculus ! a écrit:

Cette fois c'est avec un feu de grange à foin pour qu'on le dicerne bien sur la rampe menant à Lavardin que le cavalier s'approche et beugle.

Hey!
Direz au grand marmiton Royal..Euh..

GRAND MACHIN A PTIT FOURS!
Demain ou juste parés, ou juste aprés la fin du sale temps..
Le Couc..le Seigneur des 3 fiefs se radine vers ton castel!
Range tes soubrettes et tes trois portiers!
Savons que de gardes tu as que deux bouviers!
Alors prépare tes légendaires macarons!
A défaut de crever l'oeil restant du Coucou avec, tu pourras peut être le ralentir!
Et ramassez cette lettre!


Une javeline sert de presse papier radical.
Le messager se recule sur sa cavale vers le village ou les flammes s'agitent.
Citation :

Llyr,
Que rhume de marais rende ton nez vert de gris.
Ton fief est peut être plus titré que le mien, mais en matiére de siége tu es jouvencelle soir de St Jean.
Tout noble et paré de fonctions que tus sois, si j'en ai l'humeur, lavardin sera environnée de charbon et de gens larmoyants sinon errants sur routes en presque hiver.
Poser conditions aprés mon don de confiance c'est faire la gueuse qui réclame supplement une fois marche du bordeaux gravies.
Ouvre grande tes portes quand tu verras ma banniére.
Sinon, autres images de bas fonds iront bien avec l'ambiance qui va te parer.
La Dame est mienne.
Tu n'es que vase pour ma fleur ceuillie en plein champs.

Cuculus des 3 fiefs


HRP: J'aime l'IG/RP: ou sont tes troupes llyr?
LLyr a écrit:
Un serviteur vint avec la missive trouée
- Messire un pli volant...

Lecture, sourrire désabusée
- Du grand n'importe quoi, voila qu'il menace d'un un officier du Roy et de Deux un noble de Touraine au mépris des lois sur l'Hospitalité.
- Faites doubler la Garde, s'il vient seul et sans arme qu'il entre sinon il restera à la porte. s'il charge avec sa troupe tirez à vu. 20 hommes ont bien tenu ici 500 anglois lourdement armés alors quels malandrins meme de génie contre toute une garnison complete sur un promotoire rocheux...

Puis à Kirah
Mon Amie, Cuculus fait des siennes il exige comme le Roy, cet homme à la folie des grandeurs ça lui monte à la tête. Or ce faisant il se parjure lui meme de l'accord que nous avons apssé lui et moi. Il t'a confié à moi pour que je te sauvegarde en échange de mon silence le temps de ton rétablissement. Confier, il n'a donc aucun droit de te reclamer maintenant. Tout au plus peut il demander à s'entretenir avec toi, ce que je ne lui refuserais que si tu ne le souhaites pas. Apres tout tu es toujorus convalescente.

Qu'il fasse rançonnade pour donner l'information de ton lieu de convalescence soit, peu me chaut, mais s'il s'imagine venir et penetrer au Lavardin en conquerant il se trompe lourdement. Mesme le Roy respecte les Lois de l'Hospitalité et se fait annoncer.

Pendant que j'y pense maintenant que ton ventre est à peu pret remis d'aplomb avec une leger collation est ce qu'une poularde rotie avec un peu de vin, du pain blanc et qqs fruits te ferait il plaisir ?

Pendant ce temps je vais prevenir le Duc de Touraine de l'attitude du seigneur de Sainct Avit. Nous verrons si le nouveaux duc de Touraine sait tenir sa part d'allégeance en respectant sa parole.

Au bourrel par missive
Citation :
Il ne s'agit pas de conditions, mais de politesse, ce qu'il faudrait que tu apprennes.

On s'annonce et on vient, on rend ses armes le temps de la visite qd on désire parler on ne vient pas en maistre d'une terre qui ne t'appartient pas. Tu n'es ni le Roy ni le Duc de Touraine, tu n'as donc aucun droit d'exiger quoique ce soit en Lavardin et outrepasser les lois de l'Hospitalité.

Ce que je demande c'est de la politesse et du savoir vivre. Je ne te refuse en rien de voir la Dame, tu me l'as confiée pour la sauvegarder rappelle toi en échange de mon silence sur son emplacement. Je tiens ma parole elle est sauve et toujours confiée, tout comme mon silence a été total. Qui renie sa parole alors ici si ce n'est toi en m'insultant et me menaçant ?

Donc tu viendras et tu te feras annoncer comme le noble que tu es, tu demanderas par le respect des Lois sur l'Hospitalité à être accueillis. Tu donneras tes armes (ton épée peut rester à tes cotés nouée comme les regles de l'hospitalité et de la bienséance le permette) au capitaine des gardes et je t'escorterais personnellement à la Dame.

Et cela sans coup ferir. Tu es un homme de guerre certes, mais tu es aussi un homme d'honneur. Ce que je demande c'est le respect du à l'Hospitalité en mes terres, c'est valable pour tous y compris pour toi. Meme sa Majesté ou le Duc de Touraine, respectent ses regles car elles ont grandes valeurs, elles sont fondement de la société. Ce qui différencie un homme de bien d'un animal ou d'un barbare. Es tu un homme de bien ?

Soit mon hote dans la Paix cela sera plus simple pour tout le monde.

L.

HRP : si tu veux faire un siege de 3mois d'un promotoire rocheux haut de 200m libre à toi. Il est qd meme plus simple respecter les lois de l'hospitalité et de se faire annoncer normalement, invité à entrer, déposer ses armes et deviser. A choisir entre 10min pour parler et 3mois de siege c'est toi qui vois. Si tu veux que la Touraine se prenne une guerre sur la tete...
kirah a écrit:
Mais... c'est que salamandre et coucou en viendraient aux invectives !
Aie... il lui faut des explications, il lui manque des bouts par là.
Retracer son parcours, son presque trépas.


Llyr, poularde et vin, je les attends... mais n'oublie pas le calva je te prie !
Peux tu m'expliquer un peu ? Je crois avoir perdu le fil.
Donc ...
Une attaque... le noir ensuite pour moi.
Le galop de ma jument je m'en souviens.
Vaguement une piece, un feu, une litière.
Ton nom prononcé.
Pour la suite. Je sais m'etre réveillée ici.

Le Coucou voudrait me voir donc ?
Si c'est bien lui qui m'a rattrappée, n'a t il donc pas déjà prélevé assez de mes biens ainsi ?
Je n'ai plus ni épée, ni bouclier. Ni jument ni selle.
De vetissure que celle que tu m'as mise à disposition.
Ecu et scel font également partie des bien dérobés.
Rapace plutot que Coucou !

Elle attends le repas, enfin un repas digne !
Plume, velin, encre sont sur la tablette non loin. C'est qu'elle passe son temps en relation epistolaires la pair quand sa main est suffisamment ferme. Cette fois, le courrier sera pour le Duc de Tourraine. Une pour le Coucou peut etre aussi. Mais les lois de l'Hospitalité sont souveraines avant tout.
Attendre de voir l'issue de la joute ecrite ? Forcer le sort ?
L'attente pour le moment.


Dernière édition par le Ven 21 Déc - 12:50, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 15:41

LLyr a écrit:
Tu as raison je te dois quelques explications. Profites de bien de sustenter pendant que je palabre

* un serviteur déposa sur une tablette sur pied au dessus du Lit un ensemble de mets et de boissons (dont le fameux calva) qui pourrait bien nourrir largement deux personnes. LLyr piquant quelques morceaux dans els poses de son discours *

Le Seigneur de Sainct Avit Cuculus, le Bourrel en bref, a fait quelques chose de raisonnable, enfin calculé et raisonnable je suppose.

Lorsque tu as prononcé mon nom, il m'a fait mandé et t'as confié à mes soins. Je ne te cache pas que j'avais peu d'espoir de te voir recouvrer connaissance à ce moment.

Les termes du contrat passé était que je devais prendre soin de toi en échange du silence sur ton lieu de convalescence. En bref il t'a confié à moi craignant de ne pouvoir te proteger mieux que moi en ce moment, du moins pour la partie soin et subsistance je suppose.

Je me rappelle encore de la phrase finale concluant cet accord.
Citation :
Un contrat est un contrat. Tu as ma parole puisque j'ai la tienne.
N'oublies pas Bourrel si elle vit tu lui seras redevable, si elle trepasse tu devras une vie à sa famille, tel est le prix de notre marché et de mon silence et ce n'est pas négociable.

Tu as donc passé ici des jours entre la vie et la mort, le Carabin de Lavardin et moi mesme t'avons soigné et nourrit. Beaucoup prié aussi. Je ne le regrette pas puis que tu as bon appétit. Je ne te cacherais pas non plus que nous avons fait ce que nous pouvions pour tes blessures et qu'il faudra qqs jours encore avant que j'autorise un mirroir à etre mis en ta presence. C'est pour ton bien, tu n'as pas encore assez de force pour tout supporter.

Pour ce qui est de l'écu et du scel je peux t'en refaire un rapidement, c'est mon métier et charge ne l'oublie pas. Ceci dit pour l'écu nous attendrons un peu encore tu n'es absolument pas en l'état de monter à cheval ni de tenir un écu. Te voir vivant et de bon appétit tient déjà pour moi du miracle. *sourrire*

Sinon oui le Bourrel veut te voir, mais comme tu es réveiller et aux termes du Contrat c'est toi qui décide puisqu'il t'es redevable. Je ne serait que trop conseillé de l'écouter. peut etre vient il s'excuser (enfin faut esperer) de son erreur. S'il vient en Paix et dans els regles de l'Hospitalité personne n'aura rien à craindre le Lavardin est une forteresse posée sur un epron rocheux, mais il n'en reste pas moins un lieu de Paix et de Concorde si je dois avoir mon mot à dire.

Allez manges tu en as besoin, et si tu en veux plus dis le, ce n'est pas les reserves qui nous manque de quoi tenir un siege tout l'hiver sans même nous rationner.
kirah a écrit:
Peut etre pas reprendre mon ecu, mais le cheval, vivement !
Je ne compte pas m'attarder en terre et surtout province où ma présence n'est pas la bienvenue.
Ton Hospitalité j'en ai déjà abusé tant et plus en m'imposant ainsi à toi, Llyr.

J'ai pris la liberté d'avertir une de mes vassales de ce lieu et ma présence, je gage que vassaux et Dames Blanches seront vite averties. Un ami fidèle aussi a recu courrier de ma plume. Il est probable qu'il se présente sous peu pour me rejoindre. Je te demande pour lui hospitalité pour les quelques jours qu'il me reste ici

La poularde était tendre, imitant son hote, elle piqua des doigts dans la chair, goutant le met, enfin une réelle victuaille. Mastiquer lui apportait quelques tiraillements, apparemment celle-ci était encore marquée. Le miroir serait pour bientot ! Clairement, autant affronter cela au plus vite pour etre fixée. Une bouchée encore, un peu de vin... elle lorgna le calva... non plus tard...

Ne t'échauffe pas... une raison personnelle et urgente me poussait à rejoindre la Normandie au plus vite. Je n'ai déjà que trop tardé. Et si trépas il devait y avoir, autant que ca soit chez moi.

Je te suis redevable pour les soins que tu m'a fait porter. Dis moi, je ferai ce que je peux pour te rendre service de pareille valeur. Quand tu le veux.
Quant au Coucou, ainsi que tu me le conseilles, s'il se plie à tes règles bien sur, c'est toi le maitre céans, oui, autant que l'on se cause.
Je lui écris un plis si tu le souhaites.

Le repas disparaissait au fur et à mesure de la conversation. L'appétit était là, bien là. Bon signe chez la dame. Elle ne doutait pas de pouvoir repartir sous peu. Se trainant par les mains s'il le fallait !

Le Duc ? penses-tu que je doive lui écrire pour... quitter vos frontières cette fois-ci ? Vos frontières sont-elles réouvertes ? Avec une loi explicite ?

Sur son palais perdure gout de vin et poularde... reste le calva. Une lueur gourmande passe dans ses yeux

Puisque tu m'y invites... aurais-tu de ces chouquettes.... tu sais celles...

Une convoitise certaines luit dans son regard
LLyr a écrit:
Si tu veux me faire plaisir tu vas rester encore quelques jours ici et te reposer. Jusqu'à ce que le Médicastre te dise que tu peux reprendre la route.
Cela permettra au Coucou de venir ici sans coup férir, de grogner et de villipender contre les regles et l'Hospitalité, de cracher un peu de son venin légendaire mais au final d'accepter bon gré mal gré que de dire "s'il vous plait" c'est tout de même plus simple que d'amener une armée de siege et de faire la guerre juste pour demander "vous allez bien ?" *rire*

De toute façon tu es la bienvenue ici, tu n'as nulle crainte à avoir. Je gage que ton vassal viendra et se fera un plaisir de se joindre au Bourrel chemin faisant. Ainsi, aucun problème de "sécurité" ne pourra être mis en branle.

Contacter le duc de Touraine dis tu ? Oui pourquoi pas il a déjà reçu une missive de ma part concernant les menaces du Coucou, il ne pourra pas dire ainsi qu'il n'était pas au courant. Si tu veux lui faire missive pour lui demander escorte pour partir ou pour lui indiquer que tu es bien en vie je n'y vois aucun inconvénient. Tu n'es pas ma prisonnière mais mon hôte.

Et pour les douceurs, vu que tu as tout avalé ton repas, cela me semble une bonne idée. Veux tu gouter une nouvelle recette ? Un Sorbet de fruits.. C'est froid, glacé meme mais c'est délicieux.

A part de compagnie, tu as tout ce qu'il te faut ? Parchemin, plumes, encres ? de calme ? Je puis te laisser Bran avec toi si tu le souhaites.
Cuculus ! a écrit:

Place du Gibet- Tours
Appliquant Justice Cavaliére

L'avantage du courrier, c'est qu'il est souvent apporté par un malingre.
La pluie est oblique, comme la démarche du pauvre estafette renvoyé avec réponse dans le pourpoint et une oreille décollée.
Il a eu malheur d'avoir visage vaguement condescendant en arrivant devant le Coucou.
Qui l'a soigné de ce mal qui imprégne Lavardin.


Citation :
Passe plat Royal,
Eminent sucreur de macarons, sitôt une affaire ou deux de conclues, j'enfourche ma cavale et je viens en ton trou suitant fortifié.

J'embarquerai ce Duc d'Evreux , vassal de la Dame ,au passage.
Il a bonne bouille, cela empêchera peut être que je fasse coupe sombre dans ton personnel en arrivant.

A bientôt devant ta herse

Cuculus des 3 fiefs

PS: Tudieu, je passerai devant le Duc auparavant, allégeance et tout ça..
Au fait, c'est pas bien de cafter, on reglera ça en passant vous et moi
LLyr a écrit:
Par retour de pigeon.

Citation :
Je t'attends selon les regles de l'Hospitalité. Bien disposé et dans la concorde. Si tu ne peux avoir esprit calme et sans haine ne viens pas ce ne sera pas la peine de te déplacer.

Pour le reste si le fait de demander gentillement un peu de politesse et de bienséance ne fonctionne pas il est normal d'utiliser les même methodes que toi. A savoir fourberie et grandiloquence. Tu sers bien toujours la Touraine non ? Ca tombe bien moi aussi.

Je gage que messire Morkal saura t'apprendre deux ou trois choses sur la façon de se conduire chez autrui, autrement que le ravage et la décapitation j'entends.

L.

PS : j'y serai aussi.
tu peux boulotter le coursier c'est cadeau.
vinkolat a écrit:
La mémoire de Jehan, qui commandait la maigre escorte de Gisors depuis des mois à présent, ne défaillit pas. A rebours, il fit emprunter au petit groupe la route qui les avait miraculeusement conduit de Vendôme à Montargis en cette nuit durant laquelle Vinkolat, son maître, avait été laissé pour mort par des Lucioles. Fort heureusement, elles s'étaient avérées plus promptes à se gausser du prestigieux trophée qu'était les armes d'un Pair de France pris en embuscade que de s'assurer de leur propriétaire.
Jehan avait mis à profit leur distraction temporaire pour veiller à ce que son maître ne tombe pas dans leurs griffes, s'avérant ensuite un éclaireur hors pair. Un homme aux ressources insoupçonnées pour le Vicomte que Jehan, qui s'en voulait toujours de n'avoir pas pu, aussi, permettre à la Duchesse d'Estouteville de regagner, libre, l'Orléanais.

Vinkolat s'était étonné tout au long du chemin qui les avait ramené en Touraine de l'ingéniosité de son maitre d'armes. Et il devait être écrit que ce voyage serait placé sous le sceau de l'étonnement.
En effet, lorsque sa petite troupe arriva aux abords de Lavardin ... il se demanda tout d'abord si son guide ne s'avérait pas finalement n'être que l'homme le plus chanceux du monde ! En effet, était-ce bien vers le domaine d'un noble qu'il les dirigeait ... ou vers un relais de poste, à observer le véritable défilé de messagers !!
Mais non, à moins qu'on n'érige en Touraine les relais postaux en endroits inaccessibles, c'est bien vers le domaine du Duc Llyr que Jehan les avait conduit.
Mais ce étrange balai donna une idée au normand ... Rapidement, il se saisit d'un rouleau de parchemin qu'il décacheta, puis d'une plume et d'un peu d'encre, griffonna quelques mots, et scella de nouveau et glissa sous sa tunique. Il emprunta ensuite un lourd manteau à capuche à l'un de ses suivants, et ordonna à son escorte de se tenir coîte ici même, une heure.
Il lança ensuite son cheval au galop vers l'entrée de Lavardin, le visage dissimulé par le drap grossier. Comme il l'avait vu faire par chacun des messagers, il démonta et se présenta aux gardes de quelques grognements, puis annonça le destinataire de sa missive.
Et tandis qu'un page porteur du courrier se dirigeait vers les appartements, il s'adossa à un mur, lançant à l'un des gardes :


- J'dos attendr 'ne répons' dans l'heur'. S'père qu'ell' tard'ra pas !
kirah a écrit:
Hummmm ta crème me fait penser à la creme refroidie que je fis servir au conseil de normandie lorsque, les élections venues, les nouveaux élus s'entredéchiraient pour avoir un poste. Rien de tel pour calmer leurs ardeurs. Note, tu me diras, c'était cela ou le bac à sable. Je me demande d'ailleurs s'il est toujours installé dans le coin de la salle. Il y a meme eu des ducs pour me voler le seau avec lequel je m'amusais tandis que régente je les laissais discutailler de moulin à vent.

Je goutterai donc cela avec plaisir, quand tu reviendras de Tours. Je suppose que ton devoir t'attends là bas, pour veiller à ce que nulle dérogeance il n'y ait... Plaisant doit etre ce défilé en Touraine.
Bran me sera d'agréable compagnie en effet. Plumes et parchemins suffiront à ma compagnie également ne t'inquiète pas ! C'est qu'il faut que je me remette au courant de tout n'est ce pas ? tu connais mes marrottes.
Et puis... euhh ... des messagers ou des pigeons, bien dodus car ils risquent de parcourir quelques contrées aussi... si ce n'est pas trop te demander....


Apparemment non, ce n'etait pas trop demander.
Le Duc rejoignit donc Tours tandis qu'elle dégustait les menus concoctés pour elle.
Les chouquettes manquaient toujours à l'appel mais le reste suffisait à la remettre d'applomb.
Cependant, elle ne pouvait pas encore s'aventurer hors de son lit. Cela ses jambes le refusaient encore...
Non point de poids pris, maladresse d'un trop long séjour au lit surtout.

Plusieurs courriers partirent,
Les uns en Touraine, eh oui !
D'autres vers Paris, ca arrive aussi.
Certains derniers pour des lieux plus secrets.
Foret profonde et sombre, elle savait que nouvelles y étaient attendues.
Citadelle sur pic aussi, au tréfond du Royaume.
Relations epistolières, relations fidèles, gravées au fil du temps.


Pippa ! Porte ceci s'il te plait à Loaven. Llyr m'a mandé de m'adresser à lui pour tout courrier à sa destination...
Ces autres là, un pigeon devrait convenir. Merci à toi !
Ahh vivement que je puisse moi meme rejoindre le pigeonnier du logis !


Le courrier à l'adresse de Lavardin était simple, sans fioritures aucunes. Il était double cependant, missive privée à destination du Duc de Touraine l'accompagnait.

Citation :

Llyr,

Comme tu me l'as enjoint, je t'envoie Loaven avec ce courrier à ta destination et celle du Duc.
Ainsi que nous en avions discuté, je pense requérir de sa part le service qui nous a occupés avant ton départ.
Pourrais tu excusez auprès de lui le manque de formalisme de ma plume ? Ou meme de signature digne de ce nom ?
Je gage que ton expertise en la matière devrait le convaincre.

Pourrais tu également lui présenter mes hommages ?
J'ai pour habitude de le faire à Paris... Mais je crois qu'il comprendra que je ne puisse le faire là bas pour le moment.

Merci pour ce petit service supplémentaire,
Et vivement que tu me montres cette creme de fruit glacée !
Mais oui que je t'apprécie Llyr!

Kirah

Quelques moments de somnolence,
Quelques périodes d'écriture,
Ainsi passa le temps tandis qu'elle reprenait pied dans la réalité.
Plus tard, un petit coup discret la réveilla,
Ecourtant la sieste où elle s'était laissée allée.


- Ah ? Pippa ? Des réponses déjà des pigeons ?
- Non point madame. Un messager plutot, mais je ne le connais pas celui là. Une longue cape, il est étrange.
- Tu m'intrigues là demoiselle ! Et que veut donc ce messager ? Si c'est pour ton maitre, je ne peut pas t'aider
- Non non ! C'est pour vous. Voyez donc, ce courrier vous est adressé.
- A moi ? donne !


Intrigue, froncement de sourcil, elle se saisit du parchemin comme un enfant se saisi d'un jouet,
une drole d'étreinte la prend en touchant celui-ci,
Elle tremble presque... sombre pressentiment.
Hésitante, elle le retourne dans ses mains, l'ouvrir ou non ? Point de scel... qui est l'auteur ?

Enfin, elle ne prend connaissance.
Touche d'aquarelle, son visage reflete sa lecture,
Arc en Ciel de couleur, arc en ciel d'émotions.
Elle veut quitter le lit, se précipiter, mais sous ses jambes le sol se dérobe.
Elle enrage la duchesse, oh oui elle enrage de cette immobilité forcée.


- Le messager ? Il est toujours là ?
- Oh oui dame ! il a dit attendre la réponse.
- Appelle le ! dis lui de venir ici ... oh ! et puis non ! attends ! tu vas lui porter un message !


De plume et parchemin elle se saisit à nouveau.
Le message est court. Pas 5 mots, mais presque.
Anticipation, nervosité, l'écriture est seche.
Elle tend la réponse, maintenant commence l'attente
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 15:45

vinkolat a écrit:
Une duchesse et Pair du Royaume qui écrivait à un messager, voilà qui avait de quoi étonner Pippa. Même cette duchesse là, qui pourtant en quelques semaines de présence en ces murs n'avait pas manqué de la surprendre à de multiples reprises.
Vinkolat cependant ignora le regard inquisiteur qu'elle avait posé sur lui. Fébrilement, il avait ouvert le pli et littéralement dévoré, -l'influence du lieu sans doute, les lignes.


- La duchesse ... heu, accepte par ce pli que je lui délivre ceci.

annonça-t-il à la soubrette en retirant de ses fontes un paquet soigneusement entouré de grosses toiles. Mais il faudrait qu'elle soit diablement crédule pour croire ne serait-ce qu'un instant à cet livraison : a-t-on jamais vu messager sourire comme le faisait Vinkolat à l'annonce d'une livraison à faire ?

- Voulez-vous me montrer le chemin, s'il vous plait demoiselle ?

dit-il, portant la main au col de sa tunique pour en sortir un pendentif, rose d'argent pendue à son cou par une fine mais résistance lanière de cuir. Pippa, d'un geste de la main, l'invita à la suivre.

Vinkolat avait grand peine à suivre le pas de son guide. Ce trot, commun aux serviteurs du Royaume, affairé, discret mais rapide, faisait boiter bas le Normand. Il maudit en silence l'insecte responsable de sa claudication en prenant une grande inspiration avant d'entamer ce qui allait s'avérer être l'escalade de l'escalier bien plus qu'une simple montée.

La sueur perlait sur son front la dernière marche franchie, mais Pippa ne lui laissa aucun répit. Un palier, un couloir, une porte.


- C'est ici. Je vais voir si elle accepte de vous recevoir.

Elle n'attendit pas qu'il acquiesce. Elle frappa doucement, et passa la tête par l'huis, prononçant à voix basse quelques mots que le visiteur n'entendait pas. Il mit à profit ces quelques secondes pour s'éponger le front, et s'assurer que son paquet n'avait souffert du voyage.

Elle souhaite vous voir. Une moue ... Mais ne soyez pas trop long, elle est faible encore, même si elle fait la bravache.

Vinkolat lui sourit sans un mot, et entra dans la pièce, tentant sans s'en rendre compte de dissimuler la douleur qui lançait dans sa hanche.

Elle était là, les traits tirés, visiblement fatiguée. Mais pas affamée, à moins qu'on ait coutume en ces lieux de jeter les miettes aux oiseaux sur la couche des invités. Un sourire heureux rivé sur le visage, les yeux gourmands, -et l'endroit n'avait cette fois rien à voir, il combla en trois pas l'espace qui séparait la porte du lit.
Les yeux dans les siens, il déposa négligemment son paquet sur les draps, puis de ses mains libres saisit avec tendresse le visage de Kirah. Avant de pauser ses lèvres sur les siennes et d'embrasser avec fougue.

Ce qui ne manqua certainement pas de laisser Pippa médusée sur le seuil, mais Vinkolat avait en train chose bien trop agréable que pour s'en préoccuper !


Dieu qu'elle lui avait manqué ! N'était-ce la crainte qu'ils ne finissent par manquer d'air, Vinkolat aurait sans aucun doute prolonger l'étreinte de leurs retrouvailles jusqu'à la nuit tombée.
Mais bon, la nuit tomberait de toute façon, et Dieu sait qu'en ce lieu de gourmandise, ... Hem, non, rien qu'à y penser, l'envie d'écarter des siennes ses lèvres fondait comme le miel dans un bol de lait chaud,
préparation à laquelle il lui aurait été fort difficile de ne pas goûter au moins !
Un effort plus grand que la montée des marches amena son visage à une vingtaine de centimètres de celui de sa compagne, qu'il tenait toujours avec douceur dans la main. Tentation ...
Il secoua vivement la tête, comme si la secouer pouvait jeter au fond de son esprit ces idées qu'il lui tardait d'exprimer. Se relevant à demi, il chuchotta quelques mots à l'oreille de Kirah. Et tandis qu'elle le regardait médusée, il s'écarta du lit et alla s'adosser au mur à côté de la fenêtre.
Dissimulant mal son hilarité à la réaction de son amie cernée d'édredons et de draps, il parcourut rapidement du regard la pièce, avant de planter ses yeux dans les siens, frondeur, et lui lança :


- Alors, ce souvenir ? J'ai cru un instant en te lisant que je te retrouverai une créature vagissante dans les bras, mais je vois qu'il n'en ai rien !
kirah a écrit:
Une masse vetue d'une longue cape s'élance vers elle.
Mouvement de recul incertain, mais vite réprimé.
L'homme, vu la taille ca ne peut qu'etre un homme, a la démarche claudiquante.
Elle n'en connait que de rares qui sont affublés de cette blessure, et pas celui qu'elle pensait voir là.
Las, la rose est là, bien voyante. Butin de malandrin ou légitime propriétaire ?

Le doute par contre n'est plus permis quand ses levres rencontrent les siennes.
Au diable les apparences, au diable la discrétion ! Il est bien là, et surtout il est vivant.
Le premier moment de surprise passée, elle hésite intérieurement... hum.... encore ?
en redemander ? après tout, il lui a manqué... ou plutot faire la mégère, que n'est-'il arrivé plut tot ?
L'étreinte se poursuit. Mais tout a une fin, surtout quand le public n'est pas loin.
Elle recule la tete, ou bien est-ce lui ? C'est difficile mais ils finissent par se dévisager.
Elle veut parler, il la devance.


- Alors, ce souvenir ? J'ai cru un instant en te lisant que je te retrouverai une créature vagissante dans les bras, mais je vois qu'il n'en ai rien !

Froncement de sourcils qui lui tire une grimace, de douleur. Apparemment, s'il a retrouvé la parole, la vue lui manque. Est ce bien l'homme qu'elle connait ? Vérifier d'abord

On dit "bonjour ma tendre, tu m'as manqué tu sais" d'abord.... Et puis... ce que je te demandais dans ce courrier... le mot de passe ? Le connais-tu ?

Elle pointe un doigt sur les couettes et autres edredons puis vers lui, presque vengeur
Certes, certains ont le sens de l'hospitalité. Devrais-je m'en plaindre ? tant qu'a etre chez le chef des cuisines de Sa Majesté, autant profiter de ses prodigalités non ?
Es-tu bien sur d'etre celui que tu dis ? Certes, Vinkolat m'avait un temps preté ses yeux, mais je les lui avais rendu que je sache...
Alors ce mot de passe ?
Quant à ce souvenir que tu évoques... Je crois que ...


Sa voix se casse. Durant ces nuits de cauchemard qu'elle vient de vivre, certains sont revenu avec plus d'accuité et de fréquences que prévu. Réalité ou reve, elle ne sait, mais elle a vu une plage, un vagissement. Elle a ressenti de la douleur. Trop de douleur. Présage pour les jours à venir ? Elle ne le sait. Le souvenir est tenace, troublant, il ne la quitte pas. Elle se reprend finalement.

Ce n'est guere le moment et tu connais ma position sur le sujet. Il y a déjà bien trop de bouches à nourrir à Gisors.
Allons regarde un peu mieux donc
!

Il ne pouvait manquer de remarquer la boursouflure qui lui marquait la tete. Pour sa part, elle n'avait pu que la toucher mais pas la voir encore...
vinkolat a écrit:
D'un regard par la fenêtre, Vinkolat devina qu'une certaine effervescence naissait dans la cour. Quelque chose lui disait qu'elle n'était pas sans lien avec la prestigieuse invitée du plus célèbre cuisinier de France. Et ne serait pas sans conséquence non plus sur l'intimité de leur conversation.
Sans mot dire, Vinkolat vint reprendre la place qu'il avait abandonnée quelques instants auparavant sur la couche de Kirah. Doucement, il porta sa main droite vers le cou dénudé de sa compagne, qu'il caressa du bout des doigts.


- Bonjour, ma tendre. Tu m'as manqué, tu sais ?

Se disant, l'ombre d'un sourire taquin se dessina sur ses lèvres ... qu'il accola d'un mouvement rapide pour un nouveau baiser passionné à celles de son amante.

- Tant manqué que ma bouche se dérobe aux mots et lui préfére ces baisers pour lequels elle me verrait bègue avec grande joie !

dit-il en écartant du sien son visage orné d'un sourire mutin.
Ses doigts ne cessaient leur balade folâtre sur la chair de tendre de son cou et de sa gorge, que la convalescence avait fort logiquement défaits des habituels bijous qui les ornaient.


- Les mots se dérobent à elle, et toi, oh amante sans pitié, tu lui demandes qu'elle te souffle un mot de passe ?

Vinkolat afficha si théatralement contrite qu'il eut grand peine à ne pas éclater de rire.

- A moins que tu ne l'appelles ainsi à se poser sur la tiède peau de ton cou qu'a quitté cette ... chauve-souris, tendre tentatrice ? Dieu, tu sais pourtant combien elle est faible ...

Pour un instant, tendrement, ses doigts laissèrent place à ses lèvres. Puis il poursuit, tandis que sa main élargissait largement le champ de ses investigations

- Non, le cou n'a rien, ma bouche à défaut de mes yeux me le dit. Le reste ... Non, le même regard inquisiteur fait de d'éclats de jade brillants ... Toujours cette cascade de cheveux volcaniques ... Une bouche plus attirante que jamais ... Des pommettes en surplomb de tes joues creusées par l'excès de travail ... Un regard vers les miettes qui constellent draps et couvertures, sourire moqueur Quoi qu'elles se sont remplumées, non ?

De la main, il fit geste d'écarter les draps, comme pour poursuivre sous ceux-ci son examen
- Oups ! Non, n'est-ce pas ? Tu n'attend pas de mes yeux qu'ils percent l'étoffe, pas vrai ? Quoi que je verrais quelqu'intérêt à posséder un pareil talent ! Non ?

Sourire coquin ..

- Non, vraiment, je ne vois rien. Enfin, si : j'aime beaucoup cette façon nouvelle que tu as de laisser retomber une mèche de tes cheveux sur ton front comme un trait de mystère, de secret caché partagé par peu.

Il lui sourit, entendu : qu'importait cette cicatrice sur son visage. Ses yeux ne l'ignoraient pas, mais voyaient bien au delà. Et cette fois avec le plus grand sérieux, il conclut :

- Tu m'as manqué, Kirah.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 15:47

kirah a écrit:
Sourire qui nait, s'aggrandit, et finit par atteindre les moindres recoins de son visage. Sourire qu'on ne lui a plus vu aux lèvres depuis longtemps. Frissons au passage de ses mains qui retrouvent les contacts dont elles ont été privées quelques temps.

Qui l'eut crut, moi, avouer que tes compliments me plairaient autant ! Pour une fois, tes mots furent les bons... presque pas exagérés, c'est étonnant....

Laissant Vinkolat badiner, heureuse de le trouver bien vivant devant elle, elle jettait néanmoins de petits regards furtifs à Pippa toujours coite près de la porte. La rougeur qui apparaissait sur ses joues n'était d'ailleurs surement pas étrangère à la présence de la jeune fille qui assistait à leurs retrouvailles. Un regard appuyé à celle-ci, la discrétion meme, et la voilà qui partit discretement dans le couloir. Décidément, au Lavardin, la maisnie est également bien rodée. Tendant la main vers une petite boite à proximité de son chevet, elle lui fit un clin d'oeil.

A toi l'honneur. Apparemment certains ne donnent pas la meme valeur à certains objets. Celui-ci a échappé à l'oiseau de nuit qui m'a retrouvée.

Prudemment,elle porte la main à son visage à lui, tracant les memes chemins, retrouvant certains rivages, d'autres petits monts

De ton coté, il semblerait que tu te portes comme un charme excepté ce... Les mots restent en suspend, aussi bien lui qu'elle savent qu'elle a noté le leger changement de démarche... qu'importe.

Elle s'attarde, inscrit dans ses yeux et ses doigts ces traits qu'elle craignait avoir perdu. Consciente maintenant de ce qui les lie. Quelque chose a changé encore, elle l'a compris en lisant son message, elle le voit dans ses yeux, va t elle aimer ? Tiens... une nouvelle question... Elle et ses questions....

Charme dont tu abuses bien sur ! Ah non vraiment ! Voir sous les tissus ? Hum.... es-tu sur que tu n'as pas ce don déjà ? Vu comme je suis parfois sentie nue sous tes regards....

La joie, voilà ce qu'elle ressent. La joie... Jusqu'à ce moment, les émotions s'étaient succédées, intensément. Mais là, elle arrivait enfin à trouver les mots.

Et ... euh... ah... revoilà ce regard tiens ! Non non ! tu n'iras pas sous les draps ... par contre... Mais d'abord...

Elle rabat un bout de drap du coté opposé, elle y avait caché son butin... une boite de chouquette... elle en tends une à l'homme avec qui depuis une nuit, pas si lointaine, sur une route de retour de Bourgogne, elle a franchi une nouvelle étape. Elle avait comme l'impression que cette fois encore une nouvelle étape allait etre franchie

J'ai un nouveau trésor vois-tu... Mais je veux bien partager avec toi celui-ci. Par contre, je crains qu'il n'en reste plus lorsque nous arriverons à Neaufles. Et je crois que les expériences que nous pourrions mener sur le sujet ne soient pas à l'avenant de ceci.... Elle mord a belles dents dans la patisserie ... quoique... Hildegarde.... non... elle ne voudra jamais...

Moue dépitée. Ses talents culinaires étant les pires parmi ceux qu'on lui accorde, il y aurait plus de chances que ca soit Vinkolat qui s'y attèle qu'elle meme pour arriver à un résultat probant

Parlant d'expériences... tu as pu mettre à l'abri ma p... euhh.... les tonnelets de vin que tu transportais ? Ca pourrait etre un festif cadeau que d'en laisser un peu ici ou à Vendome... et laisser s'embraser les humeurs de ceux qui y goutteraient...

Un éclat de rire, une grimace due à la douleur du plissement de la peau bien vite dissimulée, un air bravache, elle repousse définitivement les draps de sur ses jambes. Puisqu'elle devra bien se lever un jour et qu'il est là, autant mener cette tentative avec lui.

Tu ne comprends rien ? Ne cherches pas... il semblerait que ma tete ait été un peu endommagée, je passe d'une idée à l'autre. Je crains que ces pauvres loulous de l'assemblée nobiliaire normande ne s'en remettent que difficilement. Ca va m'en faire des pénitences à prononcer à ce rythme. Ils ont du croire que les vins de touraine me tournaient la tete... tu crois que c'est possible ?

Elle pose ses pieds au sol, s'appuie sur lui pour se redresser, arrive finalement à se mettre debout, vascille légèrement, un pas, deux, il est à ses cotés.
Son babillage continue d'autant, sans queue ni tete presque pour qui n'aurait pas suivi le fil de ses idées. Elle se tourne vers lui, heureuse simplement. Rejetant la tete en arriere, dévoilant ainsi la longue cicatrice qui marque maintenant son front d'une déchirure peu esthétique de l'oeil gauche, remontant à la racine de ses cheveux et se prolongeant plus loin, souvenir d'un coup d'épée, elle le regarde bien en face, sérieuse soudain, mais les yeux où ne disparait pas la lueur heureuse


Tu m'as manqué aussi....

Elle laisse le silence s'installer, l'occasion de laisser aux mots prendre toute leur dimension, de laisser entendre tout ce que sous-entends ce bout de phrase. A pas hésitant, elle rejoint la table de toilette un peu plus loin. La démarche est vacillante, première sortie. Elle retrouve néanmoins son assurance peu à peu. A croire qu'une certaine présence l'y encourage

Voyons voir l'étendue des dégats... Pippa a prétendu qu'il n'y avait pas de face à main dans ce chateau... Ensuite... on rentre !

Ah elle est belle la duchesse ! En chemise, à l'équilibre incertain, la chevelure endiablée et l'oeil rieur, on lui donnerait dix ans de moins, voir plus. Elle sort à peine du lit, que la voilà qui veut déjà reprendre ses folles chevauchées... Inconsciente duchesse au caractère emporté... buté diraient certains, nachue diraient les normands. Pourtant il est clair qu'elle veut rentrer. Elle a pris plusieurs décisions, et il est temps, plus que temps de les mettre en oeuvre.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 15:50

[Dimanche 25 novembre 1455, venant de Vendôme, en direction du Lavardin]

Petitangelot a écrit:
[Venant du village de Vendôme, arrivée à la croisée des routes entre Vendômes et le castel de Llyr di Maggio.]

Trois chevaux arrivent au grand galop. Ils venaient du chemin de Vendôme et arrivaient à la croisée de chemins dont un menait au promontoire du chateau du Lavardin.

La course ne s'arrête qu'au dernier moment... Trois cavaliers... En fait maintenant visiblement trois femmes...
Des tenues d'homme ou plutot tenues de guerrières, l'épée à la ceinture, marquée au sceau des Dames Blanches.
Le visage sérieux, l'allure franche. Ne semblent pas être femmes que l'ont pouvait accrocher facilement dans les rues de n'importe quel village.

L'une d'entre elles portait un foulard bordeau autour du poignet gauche. Celle-là prend la parole.


Nous y voici!? Bien!
Attendons donc la venue de Morkar! Et espérons que tout ce passe bien avec ce coucou...


Un bref silence... lourd de réflexion. Puis, elle ose enfin poser la question.

Que pensez-vous de tout cela mes soeurs?
Morkar a écrit:
[Croisée des routes entre Vendômes et le castel de Llyr di Maggio]

Estienne Morkar revint, seul, et curieusement furieux. Lorsqu'il arriva à coté de la Lieutenant des Dames Blanches et de ses compagnes, il ne put réprimer un juron lorsqu'il tacha d'expliquer les nouveautés.

- Mesdames, je crains que ce déplacement à Saint Avict ne serve à rien. Partons immédiatement vers Lavardin, chez di Maggio, et voyons si les informations de Meghann de Frontenac sont correctes...

Il s'arrêta, levant un sourcil...

- Mais où est la Vicomtesse, au fait ?

Benoit Tierdié, homme de main, de bras et parfois aussi de jambe de Morkar, répondit.

- On l'a vu prendre son cheval et partir, après avoir demandé son chemin à un gamin. Je n'ai rien entendu, par contre.
- Partie ? Elle est partie ? Seule en plus ?

Il fulmina, car il avait compris, treop tard malheureusement. Enfin, cela n'était pas encore joué, il fallait maintenant faire plus vite. Une sorte de crainte sourde lui habitait le coeur depuis quelques heures, une appréhension singulière. Il donna alors deux coups sur le flanc de sa monture, qui se mit au trot...

- Dames, je pense savoir que Meghann a dû se rendre vers le château de Llyr du Maggio. Elle m'a informé de ce lieu, c'est logique qu'elle s'y rende...

Il se renfrogna.

- Foutredieu, telle Lige, telle Vassale ! Les Dames liées à Kirah sont bien coriaces ! Pisan, mon épouse Foliedouce, Meghann et même Mihalis ! Quelle idée, mon Dieu, quelle idée !

Il se mit au galop alors, continuant à jurer sans vraiment s'en rendre compte.

- Suis-je donc le seul avec un peu de modération ? Foutredieu, non, j'ai surtout l'impression d'être un prophète en terre saline, rien ne m'écoute, juste des incohérences et de l'impulsivité.

Mierde donc ! Voilà qu'ne plus je m'enterre à essayer de retrouver un Seigneur absent de son castel alors que mon devoir de vassal aurait été de renverser les murs et d'abattre les obstacles !

Par la paire fielleuse du Créateur, je me retrouve donc à la bourre, comme à l'accoutumée, bien peu au fait des choses qui se passe !

En vérité, mes Liges, je vous le dis, j'ai couru plus que de raison ces derniers jours, c'est presque trop pour un homme de mon âge. Ne devrais plus quitter Evreux, voilà ce que je pense !
Petitangelot a écrit:
[Croisée des routes entre Vendômes et le castel de Llyr di Maggio]

Au bord du chemin, pas vraiment cachées derrière ses buissons, mais pas trop voyantes non plus, les Dames Blanches attendaient comme convenu le retour du Duc d'Evreux. Elles échangeaient quelques avis et sentiments à propos de la situation présente... Puis le bruit d'un cheval qui approche se fait entendre. Mel lève un bras pour signaler à ses soeur de aire silence puis montre du doigt la direction des pas. De suite, les mains se crispent sur les rennes, l'attention est accrue dans la direction indiquée... La lieutenant garde le bras lever prète à donner le signe de réagir s'il le fallait.

Rapidement, Morkar apparait. Mel baisse le bras et fait avancer sa monture pour aller à sa rencontre. Ils s'arrêtent tous deux côte à côte, leur cheval tête bèche. Le Duc a mine plutot tracasser et les mots qu'il prononce traduisent rapidement les raisons de tout cela.

L'écuyère fronce les sourcils et baisse légèrement le menton tout en inspirant profondément comme pour retenir son propre énervement à ce nouvel écueil.
Puis elle relève les yeux étonnées lorsque le Duc s'inquiète de l'absence de la dame de Frontenac.


Morkar a écrit:
- On l'a vu prendre son cheval et partir, après avoir demandé son chemin à un gamin. Je n'ai rien entendu, par contre.
- Partie ? Elle est partie ? Seule en plus ?
Mel acquiesse du regard et de la tête, se souvenant de la sortie plus qu'étrange de la dame en dehors de l'auberge.
Mais lorsque Morkar s'énerve un peu plus au point de rougir de visage, Mel sert les dents et prend un peu pour elle-même le reproche sous-entendu de la dernière question de celui-ci. Comme si elle avait dû servir de chien de garde comme de garde-fou pour cette dame de haute cour! Elle préférait les éviter...

Mais elle n'a pas plus de temps de ronchonner plus que le Duc lance son cheval au galop vers le Lavardin. Immédiatement, Mel d'un mouvement de main efficace fait pivoter Arès sur ses postérieurs et sert les jambes pour le lancer derrière Morkar, lançant un regard à ses soeurs pour les inviter à suivre.

C'est alors qu'à trot rapide (pas au galop pour ne pas paraitre envahissant en arrivant au chateau mais suffisamment rapide que pour paraitre pressé) que la troupe se met en branle, en rang de deux... et que le duc se met à ronchonner.

Oui, il semblait bien que la dame de Fronenac avait dû prendre l'initiativ et cela allait à l'encontre des recommandation du Seigneur de Saint Avict (bien que le groupe de Morkar choisisse également de faire sans).
Puis Mel sourit ironiquement pour elle. Morkar jurait sur le dos des obligées de Kirah... contre leur caractère coriace. Pour la lieutenant, c'était là compliment! D'autant plus, étant la sous-officier de Kirah pour laquelle elle avait beaucoup de respect (voir plus encore), elle prenait le compliment pour elle... Faussement innocemment, la lieutenant se permet de répondre avec taquinerie aux railleries du messire.


Il faut croire que Kirah n'a pas pris sous son aile que femmes incontrolables puisque nous vous suivons!
A vrai dire la limite entre impulsivité et énergie réfléchie est si ténue que je me demande encore j'ai pu me contenir jusqu'alors!


D'un ton un peu moins ironique mais un peu plus sûr, la jeune femme dit encore en regardant droit devant elle la silouette du chateau qui se dessinait sur son rocher.

Vous avez abattu plus d'obstacles avec vos mots et votre diplomatie face au coucou, pour vous faire accepter en ces terres, que ce que nous aurions pu faire par nos épées!
A nous tous maintenant de valoriser celà!


Le ton de la cavalière était franc et droit. Elle pralait autant pour calmer le duc que pour se motiver elle-même. Un sourire satisfait couplé à un regard défiant indiquait sa soif d'action qu'elle soit calme ou plus mouvementé... Elle avait décidément définitivement adopté la caractère de louve...
kalimalice a écrit:
[Croisée des routes entre Vendôme et le castel de Llyr di Maggio]

Kali avait suivit tous cela sans rien dire juste des marques de politesse à l’encontre des gens présentés qu’elle ne connaissait pas.
Une seule chose lui importait retrouver Kirah, ou quelle soit.

Oh dire de Morkar, elle était dans Le castel de Llyr di Maggio, souhaitant qu’elle soit en bonne santé remise de cette agression

Elle se tenait toujours derrière Mel, suivant les ordres que celle-ci donnait .Toujours bien droite sur son cheval dans une tenues irréprochable, son épée en bandoulière qu’elle était fier d’arborée. Bitterly chevauchait prés d’elle tout aussi silencieuse

Arrow Pendant ce temps: acceuil d'Azariel, Seriella et Meghann au chateau de Llyr (aile des invités).


Dernière édition par le Ven 21 Déc - 12:49, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 15:56

[Dimanche 25 novembre 1455, Chateau du Lavardin]

Les Trois Ecus a écrit:
Cavalier qui surgit hors de la... campagne. Il a cru voir au loin de la fumée, des maraudes par ici ?... Un incendie accidentel ? Rien de bonnes augures en tout cas, mais bref, pas de temps à s'apesentir, il ferait rapport en rentrant. Le domaine approchait à grand pas, de fonceur, équidé de surcroit il s'entend bien.

Bel édifice perché, déjà entraperçu de loin, on galope, on cravache, on avance, on est payé pour cela, engagez vous qui disaient... Montrage de scel, de patente, de certificat, de laisser passer, heureusement on ne lui demande pas de montrer la lune non plus ^^

Enfin à portée de gardes, il expose, discrètement, pour ne pas afficher rien qui ne saurait l'être en dehors des personnes dûment interréssées, c'est le métier...


Lieutenant Messager Galdric. Office des Trois Ecus. Saintes Armées.
Mes respects à vous Messires, j'ai là missive et paquetage à remettre à une personne prenant repos en ces beaux lieux. Ou à défaut en main propre à Sa Grâce le Duc de Lavardin. Je peux patienter le temps nécessaire, et non sans humour, tant qu'il est raisonnable. J'ai d'autres livraisons à faire moi...
Morkar a écrit:
Un cavalier se présenta, par la suite, devant le même castel, venant par la même porte. Il portait une livrée fleur-de-lysée brisée d'un bâton componé de gueule et d'argent. Il fit halte dans la cour du château, et mit pied à terre. Il chercha du regard une personne appartenant à Lavardin, et se présenta devant elle en tendant un rouleau à parchemin.

- Je porte ici un message pour Sa Grasce Llyr di Maggio, Duc du Lavardin, que lui adresse Sa Grasce Estienne Morkar, Duc d'Evreux. J'ai ordre d'attendre ici une réponse.

Il se retourna alors, et vint prendre soin de sa monture, un peu fatiguée. La missive allait bien arriver à un moment ou l'autre entre les mains du Duc de Lavardin. Il devait attendre, voir s'il y avait une réponse, mais il était fort possible que celle-ci soit adressée finalement directement, car le groupe qui chevauchait n' était pas bien loin...

Citation :
A l'adresse de Sa Grasce Llyr di Maggio et d'Astralgan, Duc du Lavardin, Baron du Gault-Perche,

Je vous annonce notre arrivée prochaine en vos terres. Comme convenues, je vous préviens que nous nous rendons vers votre château, afin de vous parler d'une personne que vous connaissez et dont je préfère, par discrétion, taire le nom. J'espère donc trouver en vos terres nombres de réponses à des interrogations qui m'habitent depuis maintenant de nombreuses semaines.

Je suis accompagné par une délégation des Dames Blanches, qui sont à la recherche de la même personne, mais pour des raisons certes un peu différentes, néanmoins convergentes. Acceptez donc de nous acceuillir autant que nous sommes.

J'ai dem...* *Tache d'encre** ... demandé à mon homme de confiance, porteur de ce message, d'attendre la réponse. Sachez que nous chevauchons assez rapidement, n'ayant plus, vous le comprendrez, de résistance à cette attente trop longue.

Je vous prie de faire bon accueil à cette missive, et vous enjoins à accepter mes salutations les plus respectueuses,

Bien à vous,

Estienne Morkar,
Duc d'Evreux, Seigneur de Bernouville, d'Aubigny et de la Remuée.


[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Gueules1xa9
LLyr a écrit:
Le capitaine des Gardes accueillit les deux messagers.
Cavaliers, coursiers, pendant que fait donation de toute cela à mon suzerain permettez moi en son nomd e vous inviter à prendre place pres de l'âtre où vous serez abreuvés et sustentés comme il se doit pour des hommes de charge : bonne chair et bon vin.

Le capitaine pris possession du Paquet et de la missive et prit la direction du Jardin d'Hiver. Arrivé à celui ci et malgré la neige tombée toute la nuit, il vit son duc torse nue au milieu du Jardin immaculé aux ton blanc, noir et pierre. Il allait toussoter quand LLyr l'interrompit en levant la main.

- Je t'ai entendu de Loin Capitaine, ton pas était pressé et ton souffle rapide, nos invités seraient ils aux portes du castel ?
- Non Messire mais une troupe et deux messagers viennent d'arriver . De la troupe de dame Meghann deux des normands montrent des signes d'impatience à vouloir entrée et pour les messagers l'un un paquet à remettre à Dame Kiriah, il portait les emblemes de la garde episcopale l'autre avait un message demandant reponse de messire le Duc d'Evreux.

LLyr se releva de sa position assise ramenant sur un corps plus athlétique qu'on ne l'aurait cru d'une bon vivant et Maistre d'Hostel, une ample tunique de tissu tres fin et soyeux qu'il serra à la taille d'une épaisse ceinture du même tissu dans lequel il passa les Jumelles.

Fait moi voir cette missive, pendant ce temps ouvre délicatement le paquet pour t'assurer qu'il n'y a rien de dangereux.

Pendant que le capitaine examinait le paquet et les vetement à l'interieur verifiant pouces par pouces qu'il n'y avait pas une aiguille ou autre engins délictueux dedans, LLyr avait prix plume, parchemin et scel pour répondre au Duc d'Evreux.

Citation :
Vostre Grasce,
C'est avec plaisir qu'au cri rituel de la Garde en vu du Castel "Amis ou Ennemis ?" vous pourrait répondre "Amis".

Je dois vous informé que Dame Meghan et sa Mesnie sont arrivés cette nuit au Lavardin. Dame Megahnn a reçu traitement de faveur en étant logée au Donjon en l'attente que nostre invitée daigne la recevoir. Sa Mesnie elle loge dans le quartier des invités, choyés.

Je vous appliquerais donc le même principe suivant les regles de l'Hospitalité, vous demandant vostre parole d'honneur pour que les membres de noblesses qui sont avec vous ne tire poitn épe au Sein du Lavardin et que els autres soient désarmées et les armes mises au Rancard pendant la periode de vostre visite.

Je vous autorise donc à vostre arrivée à vous faire connaitre de mon Capitaine des gardes ou de mon Escuyer afin qu'il vous conduise à moi ainsi qu'une et unique personne du second groupe qui vous accompagne. Cela n'est point fait pour brimer mais bel et bien pour ne pas fatiguée d'avantage que necessaire nostr einvitée. Le restant de la troupe ayant place en quartier des invités où ils seront reçu avec plaisir et joie.

Au plaisir de vous voir.
[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Sceaullyr18ej
LLyr

Le capitaine qui avait finit son inspection attendait à coté.
- Capitaine vous avez bien dit que le messager de la garde papale s'appellait Galdric c'est cela ?
- Oui messire de l'Office des Trois Ecus. Saintes Armées. Il lui fit la description du messager

LLyr se releva et prit dans sa bilothéque une série de parchemins estampillés des armes des Sainctes Armées. il charcha quelques instant et dit :
- Voila Galdric, office des 3écus... Oui la description que tu m'en fais est exacte. Dame Motarde à bien fait de me faire envoyer ces documents à ma derniere visite à la caserne épiscopale. Cela nous permet d'avoir l'assurance en plus des scels et signatures. Je n'en suis que plus rassurer avec la fouille que tu as faites. veilles a ce que tu sois bien rempacté je te pris et confit cette missive scellée au messager.
- Et pour les Normands Messire, je veux dire ce qui s'impatientent.
- Dit Leur qu'en raisond e l'état de santé, la Dame ne peut recevoir que peu de visite et qu'elle n'a pas donné son accord pour le moment pour eux. An besoin appelle moi j'irai leur parler, je vais allez voir Dame Kiriah et lui demander si elle souhaite recevoir de la visite en petit comité. Apres cela tu me trouveras je pense encore au Jardin d'Hiver ou au Bureau Héraldique.
- Fort bien mon Suzerain, je veille et j'obéis.
Morkar a écrit:
Le courrier était revenu, la réponse fut très bien reçue et comprise. Morkar avait demandé à ce qu'on s'arrête afin qu'il puisse lire et étudier la lettre reçue de la plume de Llyr di Maggio.

- Mesdames, je tiens ici la réponse du Duc du Lavardin à propos de notre arrivée. Bien, mettons nous donc au point. Il accpete de me recevoir et que je sois accompagné d'une personne. Il se propose d'accueillir nos autres membres avec tout le soin qu'il pourra offrir, ne doutons pas qu'il sera excellent...

Hum...

Meghann de Frontenac est arrivée, d'ors et déja. Voilà qui est une bonne nouvelle. Elle semble accompagnée... Nous verrons par qui. Voilà qui s'augure donc bien. Notre visite est attendue, soyons donc à la mesure de ce que l'hospitalité exige des invités.

Mesdames, chevauchons !


Il fit redémarrer la troupe aussitôt. Les minutes s'égrainèrent, laissant place à quelques heures. La matinée était bien entamée lorsque le castel du Lavardin surgit des brumes, se dressant fièrement sur le piton rocheux qui avait fait sa réputation et sa force contre les assauts des envahisseurs, ces dernières années.

Estienne Morkar calma l'allure de sa monture et prit la tête de la colonne, montant vers la porte surveillée mais ouverte du castel. L'entrée fut donc faite facilement, mais sous l'oeil perçant des gardes, prêts à réagir à n'importe quelle action de travers de la part des nouveaux arrivants. Un garde, pour clore ce dispositif de protection, s'approcha, la main pas très éloignée de la garde de son épée.


- Qui va là ?
- Je suis Estienne Morkar, Duc d'Evreux, et je suis attendu par le Duc Llyr du Lavardin. Qu'on m'amène à lui, j'ai ici son sceau qui prouve qu'il est prevénu de ma venue.


il sortit alors la lettre que Benoit avait ramenée, et la tendit devant les yeux du garde. A défaut de lire, ce dernier saurait certainement reconnaître la marque dans la cire de son maitre.

Le garde opina de la tête et assura qu'il allait chercher qui de droit. Morkar regarda la Lieutenant et la compagnie des Dames Blanches. L'attente allait toucher à la fin. Et tandis que le Duc d'Evreux demeurait sur son cheval, Benoit descendit de sa monture pour la soulager un peu. Regardant ici et là, il fit enfin remarquer à Morkar la présence d'un cheval, dans une partie de l'écurie.


- Vostre Grasce, semblerait qu'Ulysse soit là, ce qui veut dire que...
- Que Seriella et mon fils sont là...
- Ils accompagnent donc Meghann d'Yvetot ?
- Oui, semble-t-il... Me voilà rassuré...
LLyr a écrit:
Le Capitaine qui avait prit la missive la lue (oui oui il savait lire , il coutait suffisament cher en solde pour cela), puis s'approcha de la troupe.

Vostre Grasce, au nom du Duc de LLyr du Lavardin je vous souhaite la bienvenue en sa forteresse. Comme le demande mon Miastre je vous prierai de me faire l'honneur d'avoir vostre parole concernant vostre épée au fourreau ainsi que de la personne qui vous accompagnera.

Vos gens seront logés dans l'ailes des Invités où les attendent dejà bonnes bombances et bonnes gens qui seront à leur service. Leurs Armes seront mises au rencard pendant ce temps.

Le Duc LLyr m'a demandé de vous amené à Lui dès vostre arrivée avec la personne de vostre choix.

Si vous voulez bien me suivre.

hrp pour ceux qui veulent se faire une idée de la Forteresse du Lavardin : http://www.troo.com/lavard1.html /htp
Morkar a écrit:
Il détacha à ces recommandations les yeux de l'écurie, et descendit de son cheval. Il fit sortir de la barde arrière de sa monture l'épée, qui y été glissée, et la tendit au Capitaine du Lavardin.

- Voici mon arme, j'en porte point d'autre.

Il se tourna vers la Lieutenant de Dames Blanches.

- Dame Melissande, souhaitez vous m'accompagner ?
.Bitterly. a écrit:
Alors que Kali et Bitter ne disaient mots Melissande s'exprimait clairement et menait à bien les 'négociations'.

Bitterly n'écoutait pas vraiment, attentive aux moindres gestes, à tous les détails.


- Dame Melissande, souhaitez vous m'accompagner ?

Cela signifiait il une séparation du groupe des dames blanches en deux pour quelques instants ?
Bitter fronca legerement les sourcils pendant que leur lieutenant prenait la parole.
kalimalice a écrit:
Morkar a écrit:
Dame Melissande, souhaitez-vous m'accompagner ?

Cette fois Kalimalice n’avait plus envie de rester comme une gourde derrière Mel et Betterly .

Si tous le chemin elle avait suivit, rien dit .Maintenant il en était plus de même. Elle ne souhaitait pas rester la à attendre les nouvelles que l’on voulait bien lui donner.

Elle voulait voir Kirah de ses yeux, lui parler, elle n’avait pas fait tous ce trajet pour rester planté devant une porte.


Aussi elle approche sa monture tout contre celle de Mel .

Messire Morkar je crois que nous allons vous suivre toute les trois .N’est ce pas Mel ?
LLyr a écrit:
[Dans la basse cour pres du Chatelet]
Citation :
Messire Morkar je crois que nous allons vous suivre toute les trois .N’est ce pas Mel ?
Le capitaine des Gardes d'interposa.
Je ne crois pas Madame. J'ai des ordres et je m'y tiendrais. Vous ne voudriez pas faire preuve de deshonneur qui sied à la chevalerie je pense ? Gagez donc de respecter les Lois de l'Hospitalité alors. Il me serait fort mal céans de devoir agir contre vous. Vous estes ici une invitée ne l'oubliez pas.


Dernière édition par le Ven 21 Déc - 12:53, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 15:57

vinkolat a écrit:
Ses yeux n'avait quitté ceux de Kirah que pour lui nouer délicatement autour du coup le ruban de velours vert ornée d'une broche qu'elle lui avait désigné. Le coucou n'aimait peut-etre pas l'argent ... ou les chauves-souris, qui servait de motif au bijou.

Vinkolat resta sans mot dire jusqu'à ce qu'il l'ait assise face à la table de toilette. S'il était resté silencieux, c'était pour ne rien perdre de la joie sans fard de son amie. Un bonheur qu'il voyait courrir sans entrave dans ses mots et dans ses gestes. Qu'il devinait dans la fébrilité de ses propos aussi, comme si s'autorisant pour cette fois à laisser ses sentiments s'exprimer sans retenu, ses idées s'en étaient décousues. Kirah avait le visage radieux de bonne humeur, frère jumeau de celui qu'elle affichait dix ans plus tôt lorsqu'ils s'étaient croisés pour la première au premier étage de cette auberge bayeusienne. Oh oui, elle lui avait manqué !

Sur ses derniers mots, il éclata cependant de rire : la Roue du Destin tournait décidement de façon imprévisible ! Il porta la main à la poche, et en extrait une boîte d'ébène sans ouverture apparente. Avec dextérité, posant les doigts avec précision aux angles de l'objet, il l'ouvrit pourtant d'un coup sec, puis en extrait délicatement ... un morceau de mirroir brisé de petite taille, qu'il présenta à Kirah de sorte qu'elle puisse s'y mirrer.


- Va savoir pourquoi, en m'assurant de l'arrimage de tes tonnelets de ... vin, j'ai trouvé ceci au fond des sacoches. Tu les reconnais ? Un miroir qui a une longue histoire déjà ... Anjou, Bretagne, un tour de France avec le Dauphin ... Et la Touraine aujourd'hui.

Il lui adressa un sourire, mi-taquin, mi-chaleureux
- Je suppose que si j'ai un jour imaginé qu'il puisse te faire voir l'occupante d'un royaume de rêves, il pourra aujourd'hui te reveler femme de coeur ... et cicatrice ?
LLyr a écrit:
LLyr qui avait remercieé personnellmement le coursier des Sainctes Armées qui voulait savoir si le colis était bien arrivé, partie avec le dict colis sous le bras pour le donjon.

devant la chambrée de l'invitée...
Au garde
- Quo vadis ?
- Rien messire l'ex Grand Connétable Vinkolat est toujours à l'intérieur
- Fort bien bon travail continuez

Toc ! Toc !
kirah a écrit:
Nouvelle preuve de leur complicité... elle le regarda de ce sourire ému qui pointait parfois entre eux. Ce sourire qu'elle avait habituellement sous un ciel étoilé. Regardant le plafond, elle s'amusa

Pas de toile, pas d'étoile... hum... une nouvelle tradition ?
Tu traines donc encore ces éclats de verre avec toi ?

S'en saisissant, elle retint la main de Vinkolat tandis que de l'autre elle le tourna vers elle. Cependant, au dernier moment, elle ferma les yeux, anxieuse. Sa main se raidit sur celle de Vinkolat, et finalement, le front dégagé, elle fixa le miroir, affrontant tout à la fois l'image et la femme qui se reflétait là. La découverte de la cicatrice, de la femme nouvelle qui était là, d'autres choses encore, elle les découvrit. Discussion silencieuse entre deux mains aussi, tressaillement, relachement, caresse. Finalement elle se confia à lui, exprimant ce qu'elle voyait, ressentait... pour finir comme souvent quand ils se retrouvaient ainsi par des éclats de rire.

Un grondement sonore dans son ventre déclencha un nouveau fou rire et ils commencèrent à se demander où était passée Pippa. Elle avait eu la délicatesse de les laisser à leurs retrouvailles, mais il semblerait que cette fois, c'était son estomac qui les rappelait à l'ordre.


- Tu crois qu'il restera quelque chose dans les cuisines ? Je crois que j'ai encore faim !

Toc Toc Toc

- Ahh le repas ! tu crois qu'il y aura des chouquettes ? Déjà qu'il a presque fallu négocier le calva...

Une lueur amusée, des levres retroussées, elle avait retrouvé son entrain, et le sourire après le touchant moment de la découverte de cette marque qu'elle garderait dorénavant. Avant d'inviter la personne qui attendait dans le couloir à entrer, elle se tourna vers Vinkolat, l'embrassa une dernière fois, et les levres gonflée, fit face à la porte de la chambre

Qui que ce soit, si vous avez un plateau venant des cuisines vous etes le bienvenu... sinon... euhh... on verra ce que vous avez à dire pour votre défense...
LLyr a écrit:
LLyr entra, le temps d'attente lui avait permis de voir arriver Pippa avec la collation du Matin, qu'il prit avec le plateau afin qu'elle lui ouvre la porte.

Je vois que ma morfale preferée à de l'appétit ce jour, s'exclama t il. C'est bon Signe d'autant plus que le carabin dit que vous pourrez faire quelques pas dehors d'ici demain au mieux.

Messire Vinkolat salutations.

Il vaut mieux car beaucoup de monde est là pour vous et j'ai grand mal à les tenir, reprit le premier Maistre d'Hostel de leurs Majestés... Ces normands je vous jure *rire*. Dame Meghann est dans une Chambrée pas très loin, les autres sont dans l'aile des Invités, au dela du Donjon et du second rempart.

Messire le Duc d'Evreux ne devrait plus tarder non plus avec quelqeus dames blanches si j'ai bien suivi. Compte tenu de vostre état de santé et de votre... hmmm... physique, je vous suggere de ne voir tout ce beau monde qu'un à un, même si je dois rouspeter fortement et fermement pour cela *sourrire*

Vous devez encore vous reposer. Toute fatigue supplémentaire sera autant de jour de plus à garder le lit. Et ne me regardez pas comme cela, si ebsoin je vous attacherais au Lit *rire*

Et comme vous avez été "sage" je vous ai fais des chouquettes et des maccarons je sais que vous en raffolez. IL ya aussi du pain, du fromage, un peu de vin coupé, de la cochonaille, des fruits... Bref de quoi rassasiez un ogre voir deux. *clin d'oeil à l'ex grand connétable*

Oh on m'a remis aussi un paquet pour vous. Je me suis permis de l'ouvrir et de verifier que rien de dangereux ne s'y trouvait, vous m'en pardonnerez j'espere.
vinkolat a écrit:
C'était à croire que l'endroit diffusait quelque magie. De tout temps, Vinkolat n'avait connu Kirah que pourvue d'un appétit d'oiseau, et voilà que son appétit semblait instabiable ! Mais le plateau chargé de mets que le maître des lieux leur présentait paraissait fort raisonnable explication : saveurs et effluves lui titillaient le nez et lui portaient déjà l'eau à la bouche !
Tout le retenait dans cette chambre donc. Pourtant il amorça un pas vers la porte.
Maître Llyr n'avait pas tord, Kirah malgré son énergie retrouvée, n'était pas encore complètement franche sur ses pieds. Les nombreuses visites qui l'attendaient en draineraient une bonne partie, et l'idée de recevoir les visiteurs un à un était pertinente. Sa présence à lui ne pourrait que la fatiguer plus encore.
De plus, Kirah avait jusqu'ici tenu à entourer leur relation d'un manteau de discrétion aussi lourd que celui qu'ils portaient au Louvre. Nul visiteur, à moins qu'il ne soit aveugle, ne se tromperait sur la nature de ce qui les attachait en les voyant ensemble dans cette chambre.

Il retint cependant son mouvement, se tourna vers Kirah, un sourire taquin aux coins des lèvres


- Veux-tu que je te laisse recevoir dans l'intimité tes visiteurs, ... ma tendre ?

Il ne s'arracherait cependant pas deux fois le coeur : tendant la main vers le plateau de Llyr, il se saisit d'une chouquette, qu'il enfourna avec gourmandise. Après avoir remercié Llyr de sa prévenance quand même !
kirah a écrit:
Le plateau était appétissant à la vue et à l'odorat. Ahh qu'elle serait bien resté ici, n'eut été la raison qui la poussait à vouloir rentrer chez elle.
Elle s'étonna d'apprendre qu'autant de monde souhaitait la voir et surtout se trouvait au chateau. Apparemment les courriers avaient été efficace.

Intriguée elle tendit la main vers le paquet qui lui était apporté. Le poids ne donnait aucuns indices sur le sujet.


De qui donc provient ce paquet ?

Quoi qu'il en soit, votre hospitalité est un bonheur pour les sens, "votre Grace".

Si elle avait retrouvé ses taquineries habituelles, il n'y avait pas de raison pour que Llyr y échappe. Ne manquait plus qu'un "maréchal, vous voilà" et la coupe risquait d'etre pleine.

Je vois que vos chouquettes recoivent le sort qu'elles méritent. Vraiment, il faudra que vous nous en fournissiez la recette ! Imaginez que je vienne vous harceler à la cour saint antoine pour l'avoir.... et vous connaissez mon entetement je pense

Cocasse, ou pas, la situation l'amusait.

Les normands vous ennuient ? Ah mais c'est qu'ils sont particuliers aussi ! Meghann me dites vous ? Morkar aussi ? Et des Dames Blanches ?

La surprise était tout de meme de taille, elle ne s'attendait pas à ce que ses proches se soient ainsi mobilisés.

Morkar et Meghann sont ils venus seuls ? Voilà qui m'étonne. Yvetot aurait laissé sa jeune épouse parcourrir les routes seule ? Je l'en sais capable mais elle n'était pas mariée à l'époque...
Quant à m'attacher ! osez donc !

Elle le foudroya du regard, du moins tenta t elle de le faire mais sans succès. Son humeur était trop à la joie que pour y arriver. Elle fit mine de revenir au paquet, se demandant toujours quel était son contenu puis se retournant vers les deux hommes, elle ajouta

J'espère que vous n'avez pas trop pris ombrage de la présence de Vinkolat icelieu "maréchal", vous voilà peut etre un peu emcombré tout d'un coup, meme si ce chateau est vaste.
Je pense quand meme qu'il vaut mieux que je recoive tout le monde comme il leur plaira, ensemble ou seuls. Au pire, Bran fera la police !

S'adressant alors à Vinkolat, elle poursuivit, toujours sur le meme ton

Alors, monsieur le vicomte, on se défile face aux normands et à quelques dames blanches ? Vous ne vous sentez plus l'ame d'un chevalier servant tout à coup ? Il faudra bien que quelqu'un veille au ravitaillement en chouquettes face à cette invasion des notres non ?

Elle avait bien compris le geste de Vinkolat. Mais peut etre était ce le coup d'épée recu, autre chose, le délicat vin que llyr leur avait servi ? Elle avait décidé de ne plus se cacher pour le moment... après tout,... bah, elle en discuterait avec lui, peut etre comprendrait-il

Cela vous convient-il ?
LLyr a écrit:
LLyr tiqua au discours mais ne dit rien. Apres tout la dame était convalescente, il serait mal céans de lui faire nettoyer les lattrines avec la langue de si bon matin. Il ne se permetta amusé qu'un
J'ai ficelé des rotis bien plus retors que vous. *rire*
Quant à la recette des chouquettes, vous iriez trahir le secret de la Chambre des Pairs ? Je ne crois pas...il en va de même pour la recette des chouquettes et des maccarons. Elle n'est pas à vendre et je ne suis pas corruptible.

Pour le reste Oui Bran peut veiller, je puis rester aussi dans un coin si vous le souhaitez aussi sans rien dire, au cas où, voir dans l'antichambre à coté avec messire Vinkolat au besoin. Je suis persuader que nostre grand gaillard a besoin de plus d'une chouquette... une bonne poularde bien rotie, avec des turbercules, et du Saint Nicolas de Bourgueil par exemple...

Je vais voir à vous faire envoyé Dame Meghann, a tout seigneur tout honneur elle était là la premiere. Nous aviserons aps la suite. Vous avez besoin de calme. Si vous voulez un jour reprendre vostre chemin il va falloir vous reposer.

Et cela ne souffre pas de discussion, ou...je vous prive de chouquettes et de calva !
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 16:25

vinkolat a écrit:
- Messire Llyr, chouquette, poularde rotie, tubercules et Bourgueil sont programme fort alléchant. Mais la Duchesse ne vient-elle pas d'intimer désir à son chevalier servant de Vicomte de se tenir à ses côtés durant ces visites ? Je crois qu'outrepasser et la délaisser même pour chairs aussi tentantes ne soit pas à son goût.

Vinkolat adressa un regard faussement résigné au duc Llyr tout en se dirigeant vers lit, puis se dirigea vers le lit sur lequel reposait le paquet qu'il portait en entrant. S'interposant entre son colis et ses interlocuteurs, il s'affaira avec précaution à défaire les toiles qui le protégeait, tout en s'adressant à Llyr sur le ton que l'on prend lorsque l'on parle d'un enfant en sa présence.

- De plus, messire Duc, elle vaut ce qu'elle vaut, mais ma tête lui sera utile. J'ai trouvé notre amie fort étourdie en pénétrant dans cette pièce. Elle a comme qui dirait la tête ailleurs et égarée qu'elle est dans son monde, elle risque parfois de se méconduire ....

Entretemps, le paquet était enfin ouvert. Avec délicatesse, il se saisit à deux mains de son contenu sans cesser son monologue...
... et c'est le rôle d'un chevalier servant de l'en garder. A commencer par le vêtement : une duchesse ne reçoit pas ses invités en robe de convalescence, n'est-pas ?

Vinkolat se retourna en se redressant d'un seul et même mouvement rapide
A moins que tu ne la lui préfère à ceci, Kirah ?

La vêture qu'il tenait devant lui était une composition de pièces de velours, damassée et d'un vert profond pour les manches, le buste et la courte traine, de velours vert passé pour l'abdomen et la pélerine à capuchon, que venait alléger jupe longue et gorge de fine étoffe de lin écru tissé de discrètes circonvolutions aux nuances de rouille. Les manches, le col et le bas de la jupe s'ornait d'ourlets de drap écru, brodé d'entrelacs au motif de rose et de plumes stylisées. La centurait une tresse de cuir, cuivre et éclat d'émeraude.
Ni or, ni argent, ni soie. Mais il ne faisait aucun doute que ce vêtement était destiné à une Dame.

Et l'on frappa à la porte ...
kirah a écrit:
Une chouquette encore en bouche, elle manqua taper du pied au sol comme une gamine. Non mais ! outre qu'ils la traitaient comme une gamine, ou une petite chose fragile, voilà qu'on lui refusait la recette des chouquettes et qu'en prime ils s'amusaient à la faire rougir ! Grrr mais ca ne se passerait pas ainsi ! non mais !

En quelques mastications vigoureuses, elle finit sa chouquette. Et rougit encore une fois devant la robe émeraude. Ehhh voilà, il la surprenait une fois de plus. Et en prime réveillait une foule de souvenirs. Mais comment elle allait arriver à penser clairement et ordonner ses idées avec tout ce qui venait d'arriver ces dernieres heures ?

Certes elle n'était pas blonde, mais elle ne s'en sentait pas très loin là. Bon, ... le duc... euhh quoi lui répondre ? Puis la robe... superbe... elle était plutot émue. Pour peu, elle aurait commencé à pleurer. Ahhh non ! pas pleurer. C'etait déjà bien assez rude ainsi ! Ils avaient décider de faire tourner la mule qu'elle était en bourrique..... ce qui était bien le cas de le dire.

Alors ? la robe ? le vicomte ? le duc ? la porte ?
Voyons... difficile de penser. Elle ouvrit la bouche, la referma presque aussitot. L'humidité n'était pas loin dans ses yeux.


Le roti, il va aller se ficeler tout seul avec cette superbe robe derrière un paravent s'il en trouve un....

Elle fit un pas hésitant... chancela à moitié... s'appuya sur la chaise à coté d'elle. Une moue de dépit se forma sur ses levres.

Euhh peut etre après une nouvelle chouquette pour me donner des forces. Et une petite aide. Je crois que là, ce n'est pas un chevalier servant mais plutot une femme de chambre qui va etre nécessaire.

Puis si vous voulez un secret de la pairie contre votre recette, ce n'est pas ca qui me retiendra. Voyons.... lequel... il y en a tant... ahhhh ! j'en ai un !
Voilà, la princesse Armoria, plutot que se tourner les pouces pendant ses heures perdue, nous régale de danses... euh... suggestives.
Voilà ! je peux avoir la recette maintenant ?

Un donné pour un rendu, il avait eu son secret, a elle la recette maintenant ! Elle en aurait presque bavé d'avance....

Et si vous osez me priver de Calva je ....

Toc toc toc

Rhhha ! et voilà, on frappait à la porte, surement un visiteur ! en prime, elle était dans une tenue peu décente. En compagnie de deux messieurs déjà. Tiens pour le coup, Vinkolat serait presque devenu prude. Pourtant il n'avait pas réagit quand Llyr était entré tout à l'heure. Ah qu'ils étaient bizarres ces hommes. Sa réputation de femmes sérieuse et rangée en aurait pris un coup. Accueillir ainsi en meme temps deux messieurs et pas des moindres. Franchement... allons, encore une chose qu'il faudrait mettre sur sa liste pour son confesseur. Si elle retrouvait la liste, elle était tellement longue, et elle le voyait si peu. Peut etre devrait elle en changer ... voyons qui ...

Non, pas le temps de chercher, la porte, on avait frappé.
Zut, se changer avant... oh que la vie était compliquée parfois. Bon, l'antichambre, et puis euhh... ah oui voilà.


Vicomte ? vous vous sentez l'ame d'un habilleur plutot que déshabilleur ce jour ? Cette robe est... legère felure dans la voix tandis qu'elle exprime ce compliment formel exactement telle que j'imaginais celle ... dont nous avions... discuté.

Se tournant vers le duc alors

Si je promets de rester assise, et sage, et... euh... de ne pas trop manger, puis je recevoir tout le monde ? Et surtout vous demander de les accueillir pour moi dans l'antichambre ? Le temps de revetir cette robe...

La robe semblait facile à enfiler, ca devrait aller vite. Surtout si vinkolat montrait sa dextérité habituelle. Enfin, elle verrait ses vassaux et ... elle pourrait rentrer chez elle. Couchée sur sa monture s'il le fallait. Ligotée comme un roti à celle-ci au pire.
vinkolat a écrit:
Habilleur plutôt que déshabilleur ? Après des semaines de séparation ? Alors que seule l'entrée impromptue du maître des lieux avait épargné au Grand Comptable des Cieux un trait supplémentaire dans la colonne "Péché de Chair" du Grand Cahier de la Vie de Vinkolat ?

- Heu, oui... Oui, oui, je me sens l'âme de t'habiller. Avec plaisir ...

dit-il tandis que le Grand Comptable agrémentait d'un trait de plume la colonne "Mensonges" en soupirant.
La robe bien vite fut passée, et malgré les semaines de
régime spécial de son amie, elle lui allait comme une seconde peau. Il lui expliquerait plus tard comment il avait pu dicter si précisement ses mensurations au tailleur. Il lui tendit ensuite les botillons à semelles plates assortis aux vêtements qu'elle chaussa rapidement. Kirah chercha du regard un fragment du miroir, quand un coup insistant retentit à la porte.
- Je crois que si aucun d'entre nous ne se décide à dire "Entrez", à voix haute, ils ne finissent par se décourager ... ou enfoncer l'huis !

Il les regarda tour à tour. Bon ...

- Qui que vous soyez, ... et bien entrez !
LLyr a écrit:
LLyr se détourna de la scene avec sourrire. S'ils savaient que dans le grand Nord hommes comem femems se voient nues dans les thermes à chaleur, LLyr craignait qu'ils ne le regardent par la suite àavec un eternel je ne sais quoi dans les yeux.

Tout en se dirigeant vers l'anti chambre il dit dans son dos


Ma chere Amie, quand je parle de secret c'est bien sur tous les secrets ou alors juste de savoir pourquoi la Pairie va chercher des Lois en province pour les déclarer royales afin d'évincer une personne qui fait peur à certain... Peur de l'honneteté surement... Nous en reparlerons, et peut etre, je dis peut etre que je me fendrais d'une recetet à l'ocasion... Peut etre comme cadeau de mariage pouffa le Maistre d'Hostel de leur Majesté en Passant dans la piece suivante sans attendre le hocquet de surprise qui devait arriver suite à la pique.

L'huis Ouvert, il s'enquirit de la presence d'une Dame, Dame Megahnn lui annonça le Garde pour une visite.

Dame Meghann, bien le bonjour, j'espere que vous avez fait bon voyage et que la nuit vous a été agréable. Vous estes vous retaurée ? Non ? Ohhh nous allons remédier a cela rapidement. Vous trouverez dans la chambre de nostre invitée de quoi vous caler sans probleme l'estomac meme le plus récalcitrant.

Je vous demanderai juste de ne point trop la fatiguée car elle est encore convalescente. Je compte sur vous pour cela, pour l'honneur de la Noblesse en Général et pour le vostre en particulier.

Bien je pense qu'elle a du remettre un peu d'ordre dans ses cheveux afin de vous recevoir. Oh dernier détail, ne soyez pas surprise par son apparence. J'entends par la ne montrez pas de surprise, elle n'a aps encore vu son visage dans un mirroir et je retarde l'échéance le plus possible afin de ne point trop la destabiliser.

Allons y je vous prie passez devant.
meghann a écrit:
Un homme plutot à l'aise ouvrit finalement la porte. L'attente avait été un peu longue et elle avait du prendre appui un instant contre le mur pour faire passer un malaise. Le garde l'avait regardée d'un drole d'air. Sans doute devait-il se dire que les normandes formaient de droles de bras cassés ou étaient des petites natures. Autant pour sa famille alors. Ses cousines n'étaient pas vraiment de cette race là. Quant à elle, cetait momentané surtout. Quelque chose attrappé pendant le voyage ou une nourriture contraire peut etre.
Elle dévisagea l'homme inconnu qui lui sembla fort volubile. Heureusement qu'au couvent on l'avait instruite sur les bonnes manières. Elle sut ainsi que c'était probablement le duc en personne qu'elle avait devant elle. Un duc ... encore un haut noble. Misericorde, elle ne s'y ferait jamais de tous ces nobles qu'elle cotoyait maintenant qu'elle etait mariée. Déjà les normands ce n'était pas evident. Heureusement ils restaient assez accessibles sauf quand ils s'echauffaient en gargotte. Ca devenait alors pire qu'un match de soule.


-Dame Meghann, bien le bonjour, j'espere que vous avez fait bon voyage et que la nuit vous a été agréable.
- Bien le bonjour à vous, votre Grace. Votre logis est des plus confortables, l'apparence de votre demeure est fort trompeuse.
-Vous estes vous retaurée ? Non ? Ohhh nous allons remédier a cela rapidement. Vous trouverez dans la chambre de nostre invitée de quoi vous caler sans probleme l'estomac meme le plus récalcitrant.

Manger ? son estomac eut un moment de revolte et elle palit un peu. D'ailleurs les quelques odeurs qui persistaient dans la petite antichambre ne calmaient pas les ardeurs de son ventre. Elle s'arreta et deglutit pour faire passer son trouble. D'un hochement neutre qui ne l'engageait pas trop, elle salua la proposition

-Je vous demanderai juste de ne point trop la fatiguée car elle est encore convalescente. Je compte sur vous pour cela, pour l'honneur de la Noblesse en Général et pour le vostre en particulier.
- Bien, je respecterai votre demande.

Elle doutait tout de meme de ce que disait le duc. Si Kirah avait trouvé la plume pour lui ecrire c'est qu'elle avait repris quelques forces. On verrait bien une fois qu'elle l'aurait revue

Bien je pense qu'elle a du remettre un peu d'ordre dans ses cheveux afin de vous recevoir. Oh dernier détail, ne soyez pas surprise par son apparence. J'entends par la ne montrez pas de surprise, elle n'a aps encore vu son visage dans un mirroir et je retarde l'échéance le plus possible afin de ne point trop la destabiliser.

Son corps se révolta encore en l'entendant. Elle nota derechef de ne pas trop réagir quand elle la verrait

Allons y je vous prie passez devant.

Obeissante, elle prit la direction de la chambre. C'était facile, c'etait la seule autre issue dans la petite piece. Pénétrant dans la chambre, elle vit tout d'abord sa suzeraine. Elle n'avait pas l'air particulièrement fatiguée si ce n'étaient ses traits tirés et plus creusés que d'ordinaire. Son visage ne semblait pas marqué comme l'avait mise en garde le duc mais une grosse meche de cheveux cachait son front cependant. Un franc sourire aux levres, elle salua la duchesse quand elle remarqua l'homme qui était à ses cotés

- Kirah, tu ... vous ....

Elle venait de reconnaitre l'homme qui était à ses cotés. Vinkolat ? Mais que faisait il ici ? On l'avait dit perdu lui aussi mais pas près de Kirah. Elle fit une révérence au vicomte. Il faudrait qu'elle lui parle d'ailleurs aussi d'un petit détail qu'il semblait avoir oublié lors d'un certain mariage.

- Messire ? vous etes ici egalement ?

Un leger vertige la secoua et elle du prendre appui sur le meuble le plus proche. Le plateau de nourriture pas loin n'aidait pas non plus. Pourtant elle était contente de voir que les deux normands étaient bien là devant elle. Elle repensa alors à sa promesse.

- Vous n'imaginez pas le soulagement que c'est de vous voir là. Il y a du monde à votre recherche. Il y a eu les normands mais certains évènements les ont obligés à rebrousser leur chemin. Il y a le duc d'Evreux que j'ai croisé à Vendome. Puis un groupe de dames. Elles sont de ton Ordre je pense Kirah. Ah ! et j'ai Justin, un homme de Azariel qui m'escorte. Puis j'ai croisé Mere Seriella et Gabriel à Vendome et ils m'ont accompagnée ici. Mais les gardes n'ont pas accepté de les laisser entrer. Meme cette bohémienne que apparemment vous connaissez, il me semble avoir vu sa roulotte pas loin d'ici.
Ma Dame, c'est un réél plaisir de te revoir !

Elle avait parlé longtemps toute à la joie de revoir en vie Kirah et Vinkolat. Elle ne s'expliquait pas encore les regards malicieux de sa lige ni ceux plus protecteurs du vicomte. Ils lui cachaient quelque chose apparemment mais ils etaient en vie. Et elle, son estomac se révoltait encore. Elle devrait vraiment consulter une fois revenue en Normandie.
LLyr a écrit:
[Au donjon]
LLyr émit une sourrire en voyant les effort de Dame Meghann pour contenir les nausées. Il se demanda s'il fallait la féliciter. Apres tout il avait vu la Reyne dans le même "état" de grace et savait donc pertinement ce que cela signifiait.

Au vertige, LLyr lui amena un fauteuil confortable pour que la dame s'assoit en lui murmurant.


Du repos, et pas de folie, et qd les anusées passeront mangez pour deux et façon correcte et saine : fruit, legumes, un peu de viande, beaucoup de produits laitiers. *sourrire*

Vous ferez une tres jolie maman.

Puis plus Haut
La agrde du Lavardin ne fait que suivre mes ordres. Je ne veux que le Donjon deviennent un hall marchand. J'irai faire querir chaque personne pour l'amener ici tant que je penserai que Dame Kirah puisse supporter la Fatigue.

Cela ne souffrira pas de discussion. Vous estes mes hotes et j'entends bien que tout ce passe au mieux pour tous. Je ne pense pas être un tyran et que la bombance soit si pietre qu'elle ne puisse faire attendre un peu.

Un peu de calme pour discuter est tout de meme preferable à une espece de brouhaha... Et de totue facon nous ne pouvons tenir a 15 ici, 4 et un chien c'est déjà un grand maximum. *rire*
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 16:26

kirah a écrit:
Mais ils avaient finis de se moquer d'elle ? non mais ! Bon heureusement elle pouvait dans le geste compter sur eux. Elle voyait bien que Vinkolat aurait préféré l'autre solution mais ce n'était pas le bon moment. Ahh comme cet empecheur de tourner en rond d'Aristote devait s'esclaffer là haut de cette situation. Après le hennin, après le lancer de couteau, après Bernardin, voilà que d'autres éléments extérieurs venaient s'interposer. Chouquette ? Non, il n'y en avait plus...
Et puis, elle risquait de déposer une trace de graisse sur cette belle robe. Celle-ci, les fils semblaient bien solides. Rien qui ne dépassait, pas de risque de la perdre. D'une oeillade et d'un geste équivoque elle fit comprendre le cheminement de sa pensée à Vinkolat. Elle riait sous cape. Llyr aurait été probablement choqué des habitudes qu'ils avaient prises en Normandie. Après tout, il fallait bien tester ses expériences et inventions. Or comme à l'époque, plutot que la poudre elle manipulait l'eau... Mais....
Ah non, voilà que ca recommencait. Rien que la main de Vinkolat sur son epaule et elle reperdait le fil de ses pensées... où en était-elle donc ? ah oui... On avait frappé et elle était en tenue décente cette fois. Et puis voilà que le maréchal rouspetait encore. Elle comprenait parfaitement son sous-entendu. Les hommes... fatiguants. Oui... fatiguant. Et celui-ci était pire nachu que certains de ses concitoyens presque. On aurait dit Rory par certains traits. Mais dire si c'était la part de Ruhtra ou la part de Rohana... Euhh... lequel était le pire ? Arrrgggg, elle s'éloignait encore du sujet. Vinkolat... son aide, Llyr... ses recettes


Merci, ce fut parfait. Une longue expérience surement. Cette robe est ... à la hauteur de tes promesses. Maitre Llyr, vous vous defilez. Attendez vous donc à mes passages à la Cour Saint Antoine...

C'est alors que la remarque sur le mariage parvint à son esprit. Le hocquet fut violent. Non mais... non... non... non.... et non ! Ca n'allait pas recommencer encore. Mais qu'était ce donc cette idée de ...
Elle secoua la tete, décidement, les hommes sont les premiers à se défiler face au mariage et les premiers à en parler aussi. Mon dieu mais vers quoi donc allait ce monde ?
Elle n'eut pas l'occasion de lui répliquer que Meghann pénétra dans la piece. La jeune femme était particulière pale. Une complicité s'était installée entre elles deux lors du mariage de celle-ci. Tiens en parlant de mariage ! Ca la poursuivait décidément.
Pourtant, la surprise qu'elle montra en découvrant que Vinkolat était présent lui aussi surpassa l'inquiétude face à son visage défait et elle ne put s'empecher de sourire malicieusement. Eh bien... si Meghann était ainsi étonnée, qu'en serait-il donc des autres.


Ahh Meghann ! quel plaisir ! Je vois donc que tu as recu mon courrier. Euhhh ... mon courrier oui... j'espère qu'il ne t'a pas trop alarmée... C'est que vois-tu, etre nourrie ainsi au bouillon et à la tisane, ca a de quoi vous achever un homme, et à fortiori, une normande.

Une oeillade moqueuse adressée à Llyr accompagna ce commentaire. Cependant, elle fanfaronna un peu moins quand essayant de s'approcher de l'épouse de l'Amiral elle chancela elle aussi. Petite moue, elle choisit le repli stratégique et s'assit sur le lit tout à coté.

La peste soit de ces bouillons ! Ce n'est pas ainsi que je pourrai rapidement remarcher.
Vinkolat ? euhh, tes jambes ? elles ne sont pas à preter, elles, par hasard ?


Installée, elle tenta de revenir à la situation. Vraiment, sa tete bourdonnait, les idées fusaient en tous sens, pire que ces feux de Cathay. D'ailleurs les feux de Cathay, les meches.... oui il faudrait qu'elle essaie cette nouvelle cire... et ce dosage... un peu plus de ... euhh ah non, on était au Lavardin là, pas dans son atelier... Kirah, concentre toi donc un peu. C'était la faute de Vinkolat d'abord, quelle idée d'etre une telle source de distraction à lui seul... ah... oui... Meghann... Qu'avait-elle donc dit ? Seriella, Justin, Gabriel.... Gaby...

Maréchaaaaaallllllllll ! Euhhh.... zut, c'est quoi ce ton hystérique.... euhh... Votre Grace... Il me serait fortement agréable que vous autorisiez ces trois personnes à venir. Ils sont logés dans les communs de la basse cour ? c'est bien cela ?

Clairement, LLyr avait donné sa position sur la question, mais il ne devait pas bien connaitre les normands pour penser qu'il en irait ainsi. Et puis, "si l'objet de ton désir ne vient pas à toi, va à lui"... voilà un adage qu'elle avait bien enregistré. Son oeil spéculateur se promena de Llyr à Vinkolat et de Vinkolat à Llyr... hum... oui... oui... Verra bien qui aura le dernier mot dans cette histoire. Non mais ! On la trouvait insupportable ? Eh bien autant faire en sorte de mériter cette réputation !

Mais installe toi donc confortablement Dame d'Yvetot, un peu de chouquette ? oui ? non ? quoique je crois que là, nous ne leur ayons trop bien fait honneur... Mais ... ma pauvre... tu verdit là ? Tu nous caches quoi donc ?

Un soupcon de réponse lui vint bien à l'esprit mais apparemment Meghann n'avait pas conscience elle meme de la situation. Quelle insensée d'etre ainsi parti à sa rencontre dans cet état. Ohhh elle tirerait les oreilles de l'Amiral aussi la prochaine fois qu'elle le croiserait. Non mais ! laisser partir son epouse ainsi, sans escorte et soutien. C'était indigne de lui ca !
Se tournant vers Vinkolat, elle lui murmura


Mon ami, je crois qu'il vaut mieux éloigner ce plateau un moment.... Je crois que Meghann conservera quelques souvenirs supplémentaires de sa venue en Touraine.

Finalement elle revint à Llyr, un brin provocante

Aurais-je droit à cette faveur tout de meme ? Ce n'est tout de meme pas une poignée de normands qui fait du Brouhaha. Et puis... je crois me souvenir que vous m'avez parlé d'une piece plus grande non loin...

Pure spéculation de sa part mais qui sait, peut etre s'y plierait-il.... sinon, elle passerait aux grands moyens.
LLyr a écrit:
Bouillons et tisanes hein ? Je vais vous y mettre tiens aux bouillons et à la tisane puisque vous me le demandez si gentillement... Je vais demander de suite à ce qu'on vous enleve maccarons, chouquettes, poulardes et autres vins et calva de cette chambre... *sourrire ironique*

Non vos gens ne sont point dans les communs, c'est bon pour les coursiers et les gens de troupes. Non, vos gens sont logés dans le Vieux Logis puisque c'est son nom, l'aile des Invités d'honneur si vous preferez, à coté de la chapelle Castrale et de la Tour du Capitaine.

Vous voulez les recevoir tous dans la Salle Voutée ? Vous ne tenez même pas sur vos jambes le temps de vous changer. Allons soyons serieux quelques instants, à quoi cela vous servirait il de vous epuiser et de vous tuer à descendre de deux palliers, traverser la cour interieure, puis de remonter jusqu'à la salle et de vous asseoir même sur le plus confortable des fauteils alors que chaque personne pourra venir vous voir par groupe de deux ou trois maximum les uns apres les autres.

Vous savez bien que ce n'est pas pour vous retenir prisonniere que je dis cela, et qui si vous en aviez la force je ne chercherais pas à vous retenir. Or ce n'est pas le cas, vous ne voudriez pas que je me deshonnore en vous permettant de vous tuer sous mon toit tout de meme ? LeCarabin a dit Demain, et même si je n'apprécie guere les carabins, celui ci est dans ma mesnie et celle de la Famille Di Maggio depuis suffisament longtemps pour avoir toute ma confiance.

Au pire attendez demain, vous n'estes plus à une journée pres et vos gens non plus d'autant plus qu'ils sont bien traités, je vous le premets dans les deux cas. Permettez moi de leur annoncer la bonne nouvelle que vous allez les recevoir en petit comité aujourd'hui ou demain en groupe pour ne pas vous fatiguer plutot. Diantre vous revenez à peine des bras de la Mort vous n'allez pas non plus y retourner aussitot !

Demain, vous avez ma promesse.
LLyr a écrit:
[Dans le Donjon]
LLyr se leva et s'inclina devant tous.
Vous me permettrez de m'eclipser quelques instants.Jj'ai promis à mon capitaine d'aller porter quelques nouvelles en l'aile des Invités et de preciser que tous pourront vous voir demain en Salle Voutée ou pour les plus pressé(e)s sans vous fatiguer par petit groupe de 2 ou 3 personnes maximum dès ce jour.

J'en profiterai pour vous ramener quelques frugalités à mon retour.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 16:29

Petitangelot a écrit:
[Sur les chemins, en direction du Lavardin]

Lorsque le Duc s'était arrêté pour lire le message de réponse attendu non sans impatience, les trois Dames Blanches avait arrêté leur monture respective pour entourer Morkar tout en gardant un oeil sur les environs.

Morkar a écrit:
Notre visite est attendue, soyons donc à la mesure de ce que l'hospitalité exige des invités.

Mesdames, chevauchons !
Immédiatement, le sourire satisfait et le regard déterminé, Mel n'avait pas pu retenir un cri d'encouragement pour sa monture, en la relançant immédiatement au galop de l'arrêt.

Yyyyepep!

Lorsqu'enfin la troupe arrive devant le Lavardin, la Lieutenant ne lache pas des yeux l'entrée du chateau dont la herse était toujours baissée. Au fur et à mesure que les chevaux montait le chemin qui menait au pont-levis, des silouettes se distinguaient sur les chemins de ronde et sur le haut de tours. Archers bien placés, hommes en faction sur leur garde, il semblait que l'on se prémunissait contre toute mauvaise arrivée potentielle.
Immédiatement, le visage de Mel se referme. Elle redoute quelque conflit proche en terre de Touraine.

Une fois devant la herse, le Duc d'Evreux se présente, la herse s'ébranle et la troupe est conviée à entrer dans la première cour. L'accès à la cour principale et au coeur du chateau était toujours interdite par une lourde porte. Les Dames Blanches restent silencieuses. Mel observe.


[Dans la basse cour près du chatelet]

Le Capitaine des gardes revient finalement et rappèle pour tous les règles d'hospitalité d'application.

Laissant les rennes de son cheval posé sur le garrot, Mel défait la boucle de la fine ceinture qui retenait sa dague. Elle enroule le cuir tout autour du court fourreau avant de le lancer à un page qui était là pour rassembler leurs armes. Mel descend alors de cheval. Une fois à terre, elle détache le fourreau contenant son épée d'écuyère de la Dame Blanche des fontes de sa selle avant de la refixer à l'autre ceinture, plus large et plus solide, qu'elle portait autour de la taille. Elle adresse ensuite un signe de la tête entendu au Capitaine en guise de promesse que sur son honneur l'épée ne sortirait pas de son fourreau.


Morkar a écrit:
- Dame Melissande, souhaitez vous m'accompagner ?
Mel fait face au duc et reste quelques secondes silencieuse mais réfléchissant. Si Dame Kirah était belle et bien en ces lieux l'hôte semblait de bonne foie et le comportement de ses gens de bonne augure. Si la Capitaine était blessée, elle devait vraisemblablement être alitée et fatiguée... Mais les gardes que le Duc Llyr avait mis en place n'était pas pour rassurer la Lieutenant. Attendait-il vraiment une visite non désirée? Si tel était le cas, en tant que gens d'arme, les trois Dames Blanches se devrait de porter main forte à la garde des lieux our défendre le castel et par la même occasion leur Capitaine qui y avait trouvé refuge.
Abrégeant les brèves réflexion de Mel, Kalimalice s'approche et colle sa monture à Arès. Mel lève les yeux tout en écoutant ce qu'elle avait à dire.


kalimalice a écrit:
Messire Morkar je crois que nous allons vous suivre toute les trois .N’est ce pas Mel ?
A peine avait Kali avait-elle terminé ses mots que le Capitaine des lieux la reprend avec un ton poli mais si un peu plus sec que précédemment.

LLyr a écrit:
Je ne crois pas Madame. J'ai des ordres et je m'y tiendrais. Vous ne voudriez pas faire preuve de deshonneur qui sied à la chevalerie je pense ? Gagez donc de respecter les Lois de l'Hospitalité alors. Il me serait fort mal céans de devoir agir contre vous. Vous estes ici une invitée ne l'oubliez pas.
Mel adresse un sourire en coin à Kali. Elle-même avait bien envie enfin de revoir Kirah et de s'assurer de son rétablissement. Mais ne pouvant conpromettre leur chance de la voir et de la ramener en ses terres pour un manque de respect de l'hospitalité offerte, elles ne pouvaient monté toutes les trois. La lieutenant adresse un sourire complice à Kali, puis à Bitter avant de commencer à parler puis de se retourner vers le Capitaine.

Cela ne sera pas nécessaire!... Et nous respecterons les règles élémentaires de l'hospitalité. Veuillez comprendre que toutes ces lieues parcourues agrémentées des tentions que vous connaissez également, il nous tarde de revoir en forme notre supérieure et de pouvoir lui offrir bonne escorte jusque chez elle!

Puis Mel regarde alors Morkar en lui adressant un regard franc et amical. Elle savait qu'il comprendrait...

Je ne doute pas que le Duc d'Evreux prendre soin de prévenir Kirah de notre présence et de lui remettre respectueuses salutations de notre part... parce que je ne peux laisser mes soeurs ici seules et préfère mettre nos mains et forces à votre service si votre garde venait à devoir en découdre avec quelque troupe aggressive.

Ainsi dit, Mel termine ses mots d'un signe de la tête souriant à Morkar le laissant donc partir à la rencontre de Kirah seul.
Morkar a écrit:
Il prit le temps d'étudier le visage de Melissande avant de répondre. Il voulait être sûr de bien comprendre les intentions de la Lieutenant. Il sourit enfin, pour répondre à l'adresse donné par la Dame Blanche.

- A votre guise, Madame. Je transmettrai sans tarder vos salutations à votre Capitaine. Je vous promet de... tout faire pour la remettre vite au service de votre Ordre.

Il se tourna alors vers son intendant et compagnon de route.

- Benoit, suis moi, apporte mes affaires.
- Bien, Vostre Grasce...

Au Capitaine du Lavardin, il demanda, dans un fin sourire.

- Dites moi, j'espère que le Duc Llyr autorisera cette présente requête. J'aimerai pratiquer son mon vieux corps rendu fatigué par la calvacade un peu de toilette. Auriez vous la sympathique attention de me conduire à ce qui sera ma chambre, et d'y faire amener un peu d'eau chaude ?

Il se tourna alors et reprit la parole, à l'adresse des trois Dames Blanches.

- Si vous m'y autorisez, Mesdames, j'aurai à coeur de vous convier dans quelques minutes en ma chambrée, j'ai là un peu de clava, qui me remettra de notre périple et me permettra de me préparer à... hum... ce qui vient...

Bref, j'aurais grand plaisir de partager ce fruit du pommier et du travail des hommes avec vous, car vous êtes compagnes de routes charmantes, et je ne voudrais pas paraître un vieux Duc malappris... Puis-je escompter sur votre venue dans peu de temps ? Disons qu'après que vous soyez vous même installées dans les chambres que le Duc Llyr nous a promis...


Sans vraiment attendre leurs réponses, il demanda au Capitaine du Lavardin de le conduire...

- C'est bien compris ? Je compte sur vous ! Et nous aurons certainement de quoi manger en plus !
LLyr a écrit:
[Dans la basse cour pres du Chatelet]
Le capitaine de la garde entendit les intervenant et reprit.
Je puis vous assurer Mesdames, chevalier, que je vous comprends et que j'aurai hate moi mesme d'estre au coté de mon suzerain en pareille occasion. Gagez que je vous de coeur avec vous, comme vous comprendrez aisement que l'honneur me dicte d'estre fidele a mon devoir en cette circonstances.
Vous serez ici bien logées et nourries, vous ne repartirez point sans repos ni le ventre vide. Le Maistre de céans sait recevoir et aime recevoir.

Le capitaine fit signe à un garde d'aider le dict Benoit dans sa tache afin de le raccompagner par la suite à l'aile des invités.A la demande du Duc d'Evreux le Capitaine reprit

Il ne serait en etre autrement messire. Le Duc LLyr m'en voudrait si je ne vous accompagnais point personnellement à vos quartiers qui serotn vostre pendant vostre séjour. Gagez qu'il est déjà au courant de vostre presence à tous ici et qu'il en saurait tarder à vous accueillir de lui mesme quand il le pourra.

Pour ce qui est de convier messire je crains que mes ordres inclus cela. Néanmoins je sais que mesire LLyr m'a permit de vous dire qu'il viendrait en personne vous porter nouvelles dans la salle commune des banquets de l'aile des Invitées d'ici quelques temps. Avant la fin de la journée m'a t il precisé c'est à dire dans peu de temps. Le temps que vous reposiez et fassiez toilette je suppose.

Puis je me permettre de solliciter de venir vous chercher qd le Duc LLyr viendra en l'aile ? Cela sera plus simple pour tout le monde je pense.

Si voulez bien me suivre maintenant...
Morkar a écrit:
[Dans la basse cour pres du Chatelet]

- Je vous suis...

Et il emboita le pas au Capitaine du castel...
Petitangelot a écrit:
[Dans la basse cour près du chatelet]

Mel adresse un sourire à Morkar tout en le remerçiant en baissant le regard respectueusement (même en exagérant un peu le salut, taquinement).

Morkar a écrit:
- Si vous m'y autorisez, Mesdames, j'aurai à coeur de vous convier dans quelques minutes en ma chambrée, j'ai là un peu de clava, qui me remettra de notre périple et me permettra de me préparer à... hum... ce qui vient...

Bref, j'aurais grand plaisir de partager ce fruit du pommier et du travail des hommes avec vous, car vous êtes compagnes de routes charmantes, et je ne voudrais pas paraître un vieux Duc malappris... Puis-je escompter sur votre venue dans peu de temps ? Disons qu'après que vous soyez vous même installées dans les chambres que le Duc Llyr nous a promis...
La lieutenant s'immobilise alors, le regard étonné mais le sourire amusé par l'invitation, tout autant que les papilles titillées par l'idée du breuvage. Le Duc d'Evreux sans attendre de réponse embraille le pas au Capitaine. Il ne semblait, en fait, pas vouloir de réponse étant presque sûr que les dames accepteraient (ou la question était-elle plutot un ordre? Very Happy ). Mel le regarde partir avec un sourire amusé... il lui plaisait bien ce duc!

La jeune guerrière entraine alors son cheval derrière elle avant de l'attacher à un anneau fixé sur un mur extérieur pas très loin des écuries. En revenant vers le groupe, elle adresse un sourire complice à Kali et Bitter, tout en haussant les épaules l'air de dire "Et bien quoi!? Elle sera surement bonne sa liqueur!".
Elles étaient venues ensemble, elles resteraient donc ensemble. Attendant que ses soeurs attachent à leur tour leur monture, Mel suit des yeux Morkar qui suit le Capitaine vers le chateau avant de se diriger vers les batiments réservé à l'accueil des invités.
LLyr a écrit:
[Dans la Tour du Capitaine]
Capitaine faites querir tout ce beau monde en salel voutée, j'aimerai leur parler.
kalimalice a écrit:
[Direction l'aile des invités ]

Kali n’avait pas fait dans la dentelle manquant à toutes les règles de bienséance, d’ailleurs le duc LLyr lui avait bien fait remarquer .Kali ne répondit pas à la remarque, elle avait toujours les mêmes idées en tête voir Kirah

Kali attache son cheval, puis se dirige vers l’aile réservé aux invités.
Il lui tarde de trouver une chambre pour pouvoir ôter ses bottes, se rafraichir un peu car la chevauchée ne l’avais pas épargné sa tignasse emplit de terre ainsi que ses braies et bottes.
La faim la tirailler manger un morceau, oh oui un bon morceau de pain et un poulet rôti …….. Cette image était devant ses yeux


Ayant entendu les parole de Morkar
Morkar a écrit:
- Si vous m'y autorisez, Mesdames, j'aurai à cœur de vous convier dans quelques minutes en ma chambrée, j'ai là un peu de clava, qui me remettra de notre périple et me permettra de me préparer à... hum... ce qui vient...

Bref, j'aurais grand plaisir de partager ce fruit du pommier et du travail des hommes avec vous, car vous êtes compagnes de routes charmantes, et je ne voudrais pas paraître un vieux Duc malappris... Puis-je escompter sur votre venue dans peu de temps ? Disons qu'après que vous soyez vous même installées dans les chambres que le Duc Llyr nous a promis...

Boire un calva ne lui aurait pas déplu, cela serait aussi un moyen de faire connaissance

Kali se retourne et regarde Mel dit un calva cela te dis rien
……..kali sourit
Petitangelot a écrit:
[Dans la basse cour près du chatelet, en direction de l'aile des invités]

La lieutenant éclate de rire en voyant le regard illuminé de Kalimalice. On aurait pu y voir une enfant à qui ont promettait une friandise autrefois interdite. Mel lui emboite le pas, en lui passant amicalement le bras au dessus des épaules pour se diriger vers le batiment réservé aux invités. Mel lance tout de même un regard en arrière pour voir arriver Bitter qui les rejoignait.
Les trois dames, en tenues de cavalières entrent donc enfin dans la grande place d'accueil et s'empresse de s'assoir à la première tablée pour profiter d'une boisson rafraichisssante bien méritée ainsi que de quelques en-cas.
Morkar a écrit:
[Dans sa chambre]

- On m'attend, dites vous ? Très bien, j'arrive et je vous suis. Allons voir ce que le Duc souhaite me dire...
LLyr a écrit:
[Salle voutée]

Après avoir gravi l’escalier d’honneur qui semblait plus que neuf, LLyr portant deux bonnes bonnes et dives bouteilles à chaque main.

Une niche aux trois masques destinée à recevoir une lampe à huile dont la fumée s’échappait par les bouches des masques. Cette lampe éclairait l’escalier et notamment les clefs de voûtes ornant chacune de ses travées

La première clef est une rosacée surmontée d’un personnage grimaçant rendant le visiteur calme et peu prompt à élever la voix. Ce dernier regarde vers la clef de voûte de la deuxième travée, un blason, celui de la famille du maistre de céans, au aprti d'argent de sable aux cygnes s'affrontant de l'un dans l'autre et en chef une rose de l'un dans l'autre.

LLyr penetra à la 5eme travée dans la salle voutée où déjà un petit attroupement s'était formé.

Il se rapporcha de l'âtre posa ses bouteilles et dans un PLOC qui reduisit au silence l'assemblée en déboucha une, puis dit :


A tous et à chacun je vous souhaite la bienvenue dans la concorde et le respect des Lois de l'Hospitalité dans la Forteresse du Lavardin.

Je sais pourquoi vous estes tous ici, ou pour qui devrais je dire. C'est fort louable et j'accorde beaucoup de crédit à vostre dévouement et vostre sens de la noblesse dans vos devoirs à chacun.

Comprennez que si jusqu'à present vous n'avez pu être guidé jusqu'au Graal tant promis c'est que le dict Graal à besoin d'un repos fort merité et qu'il serait fort mal céans qu'un attroupement ne vienne la fatiguer plus que necessaire.

Je me dois de vous dire qu'elle a frolé la Mort, oui frolé, je devrais mesme dire tutoyer tellement la Grande Faucheuse et elle ont échangé de longs moments.

Je sais que vous avez hate de vous entretenir avec elle, je le comprends, soyez en sur. Pour cela et si vous me promettez de ne pas la fatiguer je vous concede par groupe de deux ou trois personens maximum la permission d'aller à son chevet. Où si une nuit de plus dans le confort ne vous effraie pas, nostre invitée prestigieuse à l'autorisation du Carabin demain de venir ici mesme dans cette salle.

Là encore je vous demanderai modération et de ne pas abuser de son état de fatigue. j'y veillerai personnellement soyez en sur.

Maintenant que les bonnes nouvelles ont été annoncées, buvons à celles ci !
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 16:31

Petitangelot a écrit:
[Salle voutée]

Une fois installées dans la salle, les trois dames retrouve quelques visages qu'elles avaient quitté un peu plus tôt dans la matinée à l'auberge de Vendôme... La lieutenant ne peut empêcher un sourire ironique et moqueur à l'adresse de ces personnes qui trop pressées et impatientes d'agir par elles-mêmes, avaient risqué de se mettre en facheuse situation du fait de l'état de nervosité des lucioles, pour finalement un résultat bien maigre puisque les revoici tous au même point! Mel appréciait avoir eu raison d'agir comme elle l'avait décidé, en suivant Morkar, et adressait même un petit regard hautain vers les "dames de bonne compagnie" qui appartenait à la suite de la dame de Frontenac.

Il ne faut finalement pas beaucoup de temps avant que quelques servantes apportent du pain et quelques charcuterie. Sans trop se faire prier, Mel laisse là son orgueil et empoigne une miche de pain et le couteau qu'on avait déposé à coté pour en découper quelques tranches... pour finalement le découper en entier et permettre ainsi à tous de bénéficier d'un morceau. Attablé par groupe, les invités se mettent donc à gouter la charcuterie traditionnelle de la région...
C'est plutôt inaperçu que le duc Llyr entre dans la grande salle, s'approche de l'âtre et dépose les bouteilles qu'il venait offrir à ses invités.
Un PLOC retentit, attirant l'attention des personnes présentes.


LLyr a écrit:
A tous et à chacun je vous souhaite la bienvenue dans la concorde et le respect des Lois de l'Hospitalité dans la Forteresse du Lavardin.
Les yeux curieux qu'elle avait arborés en tournant la tête vers le bruit, se fixent sur le visage de leur hôte à tous. Immédiatement, la lieutenant se relève de table par politesse pour le saluer en inclinant légèrement la tête et les épauels vers l'avant, non sans ne pas le lacher des yeux. Elle avait l'habitude d'aborder les gens franchement, quelque soit leur titre, tout un gardant respect.
Le duc entame alors un petit laïus poli pour s'expliquer sur le comportement qu'il avait décidé de prendre dans la situation que était la leur. Le ton semblait sincère et rassure de suite la dame blanche... mais ses sourcils se froncent à nouveau lorsque Llyr donne des détails quant ) l'état dans lequel il avait recueilli la Capitaine. Ce sont les mots rassurants et encourageants du Duc qui limite l'inquiétude et encourage la jeune femme à rester calme.

Le duc propose alors certaines formalités pour visiter Kirah... Elle ne savait trop si les gens qui étaient également présents pour Kirah auraient la sagesse de ne pas se presser tous aux portillons et de ne déléguer les visite qu'à quelques responsables. Dans le cas contraire, il aurait été préférable d'attendre le lendemain pour limiter les efforts à Kirah en se montrant à tous une seule fois. Autant Mel avait hâte de s'assurer par elle-même de l'état de rétablissement de Kirah, autant elle était très protectionniste (voir possessive?^^) et ferait tout pour limiter l'ardeur de ses compagnons de salle.

Cherchant à bien faire comprendre son point de vue, la lieutenant s'avance vers le duc qui servait quelques verres de son breuvage et accepte en souriant un verre qu'il lui tend. Elle lève son verre en l'honneur de l'hôte qui les accueillait si dignement et d'un ton serein mais dont on pouvait mesurer le poids des mots, elle dit:


Nous ne doutons pas messire que vous soyez particulièrement attaché à votre tâche salvatrice envers notre Capitaine et Lige, et que vous déploierez tous les moins qui sont en votre possession pour son bien-être!...

Et en bonnes gens qui savent attendre, je suis certaine que nous pourrons nous entendre afin que chacune des formations présentes en votre mesnie puisse se rassurer de l'état de dame Kirah.


Regard qui en disait long vers l'assistance, presque exigeant... Elle reprend d'un ton toujours calme, mais moins imposant, en laissant revenir ses yeux sur ceux de Llyr.

Si vous jugez que cela ne saurait nuire au rétablissement de votre protégée, j'accompagnerai le Duc d'Evreux lors de sa visite et me contenterai d'offrir muettes et sincères salutations à notre Capitaine!

Un regard gourmant vers le liquide de son verre qui titillait son odorat depuis qu'elle avait pris la parole... Dans un sourire sincère, elle lève son verre à la santé de Kirah.

Et oui... buvons à ces bonnes nouvelles et à votre générosité aux égards de Kirah et de nos personnes qui envahissons votre chateau en ce jour!

Mel déguste alors enfin le nectar et ne peut s'empêcher de sourire un peu plus, heureusement satisfaite de son goûter... La soirée sera sans aucun doute particulièrement plaisante si on leur proposait si bonne raison de bonne humeur...
LLyr a écrit:
[Salle voutée]

On ne remercie pas une personne qui oeuvre par amitié Dame Blanche et je dois dire que cela est plaisant de voir le Lavardin vivre autrement que de sa routine journaliere.

Si cela peut finir de vous rassurer sur l'état de Santé de vostre Capitaine, elle rouspete qu'il n'y a pas assez de chouquettes... Je prends cela pour un signe de bonne santé retrouvée *rire*
Petitangelot a écrit:
[Salle voutée]

"Amitié"!? Voilà qui achève de rassurer la lieutenant en ces lieux, il n'y avait donc vraiment rien à craindre en leurs murs. Elle offre un sourire cordial au duc en réponse au plaisir qu'il énonce d'avoir mouvement chez lui.

Son visage se plisse ensuite d'amusement lorsque Llyr donne plus de détails à propos des caprices de Kirah! Elle retient un éclat de rire.


Je vous le concède, signe de prompt rétablissement que cette gourmandise et spontanéité retrouvée!

La jeune femme se tait alors laissant aux autres l'opportunité de s'exprimer... Par contre, l'histoire de ce chateau bien placé et de la famille qui l'occupait, dont elle regardait le blason qui ornait le dessus d'une travée, l'intrigait et lui donnait l'envie d'engager la conversation avec le maitre des lieux pour découvrir celà...
Morkar a écrit:
[Salle voutée]

C'était confirmé. Kirah était en assez bonne santé, en guérison en tout cas. Ilécouta Llyr et fit de même pour l'intervention de Melissande. Il comprenanit là où voulait en venir la Dame Blanche, mais il préférait quand même que Kirah puisse voir ces trois cavalières, sans frustration ni retard.

- Maréchal Llyr, nous sommes bien d'accord et nous nous somems bien compris, il s'agit maintenant pour nous de nous assurer de la bonne guérison de ma Lige, et d'être certain de pouvoir programmer son retour vers la Normandie. Actuellement, il me tarde de vous l'enlever pour la raccompagner à Estouteville. Mais je dois aussi accomplir l'autre moitié de ma mission, et retrouver la trace de Vinkolat. J'ai de nombreuses pistes, mais aucune n'est confirmée...

Aussi donc, nous procéderons comme il vous plaira. Faites passer ces Dames avant moi. J'aimerai tant qu'elle puisse voir la récompense de leur fidélité inébranlable, et qu'elle ne prennent point de délai à s'assurer et à se rassurer sur la santé de Kirah.

Je vais, pour ma part, certainement aller voir mon fils, que je sais être dans vos murs. Le travail d'un père ne saurait, pas comme celui de vassal, souffrir d'aucun délai.

Merci à nouveau de ce acceuil et de vous faire le porteur d'aussi importantes nouvelles à nos yeux...


Il leva son verre et prota honneur avec celui-ci à l'adresse du Duc Llyr.
LLyr a écrit:
[Salle voutée]

LLyr leva son verre à l'adresse du Duc d'Evreux et dans un sourrire enigmatique lui dit

Considérez que vostre mision est alors remplie et à son terme. Santé *sourrire mysterieux*
Petitangelot a écrit:
[Salle voutée]

Mel avait accueilli l'arrivée de Morkar, qu'elle n'avait entraperçu qu'au dernier moment, par un sourire et avait suivi ses propos attentivement tout en le remerciant du regard de céder sa place pour ses soeurs. La lieutenant boit alor une nouvelle gorgée de son verre alors que Llyr rétorque:

Llyr a écrit:
Considérez que vostre mision est alors remplie et à son terme. Santé
Elle est intriguée par le sourire mystérieux du maître des lieux et le ton ironique qu'il prend. Mel adresse un regard étonnée à Morkar cherchant à comprendre visiblement autant que le duc d'Evreux ce que pouvait bien leur réserver Llyr.
Seriella a écrit:
A l'invitation du capitaine des gardes, Seriella le suivit dans la salle voutée , se demandant ce que lui voulait le Maistre des lieux. Elle avait laisser Gabriel dormir sans inquiétude. Si on avait tant de difficultés à rentrer dans cette forteresse, il devait y avoir autant à en sortir...

Arrivée dans la salle elle s'aperçut qu'elle n'était pas la seule conviée. Scrutant la salle elle vit que Meghann n'était pas là, ce qui voulait certainement dire qu'elle était auprès de Kirah.

En second elle aperçut un plat de choses drôlement bonnes, et s'empressa de picorer pendant le discours. Kirah semblait en bonne forme et la propriétaire semblait prendre à coeur son rôle de protecteur de sa chef.

En troisième elle aperçut le regard pédant que cette femme qu'elle avait croisé à Vendôme jetait sur elle. Qu'est-ce qu'elle avait celle là, elle avait jamais vu une abbesse ? Bon une abbesse avec un enfant, c'est sûr que c'était plus rare mais tout de même... Ou ptet qu'elle avait fait une tâche de vin sur sa robe de bure...

A la fin du discours, la pédante s'approcha et fit bien comprendre à tout le monde qu'il fallait pas tous se précipiter, mais qu'elle, elle n'avait pas l'intention de laisser passer son tour.... ben voyons.

Enfin elle aperçut Morkar, qui venait d'ailleurs à son rencontre. Se souvenant de son arrivée inopiné à Vendôme avec Gabriel; et de son départ tout aussi inopiné de l'auberge, elle se dit qu'un verre de vin ne serait pas de trop pour affronter la discussion; et c'est tout sourire et 2 verres en main qu'elle l'aborda.


Ah Morkar, cher ex-mari ! Notre fils dort, je n'ai pas voulu le réveiller pour le faire venir ici, il est déjà tard...

Et elle lui mit le verre dans la main
Morkar a écrit:
- Ah...

Il soupira, déçu, de ne pas voir son p'tit Gabriel ce soir. Il saisit le verre cependant.

- Allons... Tu as bien voyagé, quand même. Et je vous préfère ici, en sécurité, qu'à Vendôme. Et a-t-il mangé, au moins, le miochot ? Dix ans, c'est l'âge de nombreux changements, je veux que mon fils soit fort et resistant...

Il but... Une conversation arrivait, il devait parler à Seriella de certaines choses...
.
Seriella a écrit:
Seriella saisit la perche tendue

Oh oui il a mangé penses-tu !! Et pas qu'un peu ! C'est qu'il mangerait autant que toi des fois et...

Mais bon il était fatigué, tu penses, un tel voyage à son âge...


Gorgée de vin.
Morkar a écrit:
- Hum... C'est bien... C'est bien...

Il regarda le plafond... Un soupir... Il but un peu de vin...

- Hum...

Nouvelle rasade de vin. Il trouva soudain une idée...

- Sacré Ulysse, toujours en forme, à ce que je vois... Belle monture...

Parler du cheval ? C'était ca son idée ?
Seriella a écrit:
Seriella avala de travers. Qu'est-ce qui lui prenait de parler d'Ulysse ?

Heu... oui... oui c'est un bon cheval... je suis contente d'avoir pu le garder... Et puis il est robuste, il peut nous porter moi et Gaby sur des lieux et des lieux... enfin pour l'instant...

Grosse rasade.

Bientôt il faudra bien que Gabriel ait un cheval pour lui...

Très grosse rasade

Mais on a le temps encore.


Dernière édition par le Ven 14 Déc - 16:36, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 16:32

Petitangelot a écrit:
[Salle voutée]

Ils (Morkar et Mel) n'avaient pas eu le temps d'interroger plus longtemps du regard Llyr que la femme vêtue religieusement avance vers eux et coupe net la conversation (plus visuelle qu'orale en cet instant, je suis d'accord^^) par une apostrophe peu discrète:

Seriella a écrit:
Ah Morkar, cher ex-mari ! Notre fils dort, je n'ai pas voulu le réveiller pour le faire venir ici, il est déjà tard...
Sur le moment, la lieutenant la regarde étonnée d'une telle approche alors que visiblement elle ne s'était pas encore présenté à Llyr. Puis Mel ne peut retenir un rire étouffé, amusée de voir le duc d'Evreux quelque peu désarçonné face aux paroles de franche de son ex-épouse.
Un regard moqueur vers Seriella, un autre plus sympathique vers Morkar mais particulièrement amusé, puis elle demande à prendre congé. Il aurait été inconcevable qu'elle prenne elle-même l'initiative, le règles de l'hospitalité voulant que ce soit l'hôte qui ait toute initiative sur le mouvement des invités.


Si vous me le permettez, messire le duc, je rejoins mes sœurs pour profiter plus amplement des mets que vous nous offrez!?

Ayant reçu l'autorisation d'un signe de la tête entendu [je me permets pour gagner du temps, mais LJD Llyr peut me contacter s'il n'est pas d'accord avec cette initiative], la lieutenant se recule d'un pas poli en arrière avant de se tourner et d'aller se rassoir auprès de Kali et de Bitter. Ainsi va la soirée au rythme des bavardages en tout genre...

Et le temps passe, jusqu'à ce que l'on décide qu'il soit trop tard que pour déranger la convalescente. Chaque invité est alors guidé vers la chambre qui lui a été désignée... les Dames Blanches reposant dans une même pièce.

C'est l'esprit un peu plus calme et serein que Mel se couche et s'endort rapidement. Une bonne nuit de sommeil en perspective pour se remettre d'aplomb.
LLyr a écrit:
Citation :
Si vous me le permettez, messire le duc, je rejoins mes sœurs pour profiter plus amplement des mets que vous nous offrez!?
Mais je vous en prie, ils sont là pour, je serai fort marri qu'il en reste encore à la fin de la soirée. Marri et vexé cela va de soit.
Morkar a écrit:
[Salle voutée]

- Un cheval, oui, cv'est très important. Il me faudra en trouver un, une fois de retour en Normandie. Je pense que Benoit se fera un plaisir de lui apprendre à monter...

Il but un peu, regardant les décorations accrochées au mur de la salle.

- C'est qu'il a tellement de choses à apprendre... en fait...
Seriella a écrit:
[Salle voutée]

Ah oui c'est sûr, je voulais justement commencer son catéchisme ! Il commence à être assez grand pour comprendre...


Puis voyant Morkar qui regardait le plafond, elle commença à s'engager sur le terrain glissant

Il faut qu'il apprenne à devenir un homme bon, à découvrir l'amour du Très Haut et à le répandre autour de lui !
Morkar a écrit:
[Salle voutée]

Il regarda Seriella...

- Un homme bon, oui. Qui sache faire la différence entre les choses et connaître la frontière entre le bien et le mal.

Il continua...

Qui puisse aussi être courageux et éclairé dans les faits de ce bas monde, qui puisse défendre sa terre et sa famille.

Il poursuivit...

Qui réponde à l'appel de son Duché et de son rang...
Seriella a écrit:
Seriella commença à s'échauffer

Allons pour l'instant il n'a ni famille ni terre, et je pense que tu es aptes à les protéger ! Tu ne vas pas demander à un gamin de 10 ans de te protéger !

Répondre à l'appel de son duché ? Et pourquoi pas rentrer dans l'armée pendant qu'on y est !!! A 10 ans !!!
Morkar a écrit:
[Salle voutée]

Il soupira et grogna ensuite...

- Evidemment, parce qu'à 10 ans, on peut devenir Curé, comme maman !!!

Il rebut un coup, et enchaîna...

- Je ne te parle pas de faire de lui un soldat, non, mais de lui donner une éducation qui soit cohérente pour un jeune garçon. Je veux qu'il puisse avoir des occasions d'apprendre et de faire dees choses que moi, j'ai pas pu même caresser comme idée. Je veux être utile pour mon fils, pas lui donner le minimum. Non ! Je veux qu'il ait le choix, et qu'il puisse savoir ce qu'on lui propose !
Seriella a écrit:
Seriella fit un aller-retour express au buffet, espérant que le trajet et un nouveau verre allaient calmer l'énervement qui montait.

Mais... mais... j'ai jamais dit que je voulais qu'il devienne curé !!!

Puis d'un air buté

Tu peux lui apprendre plein de trucs plus interessant que de tenir une épée. Il est trop jeune.

Grosse goulée pour ponctuer la phrase
Morkar a écrit:
- Il ne s'agit pas de lui apprendre qu'à manier l'épée, mais aussi lui apprendre la stratégie, l'ingénieurie et les mathématiques !

Il s'énervait aussi, lentement, mais surement...

- J'apprécie cette idée, au fond...
Qu'un gamin de 10 ans, il puisse comprendre les haut concept de notre religion, mais qu'il soit incapable d'utiliser ses bras.
Qu'un gamin de 10 ans, il fasse la parfaite différence entre les Mystères, les Dogmes, les Usages et les Rites, mais qu'il ne puisse pas comprendre comment, à partir de bois, on bâtit des ponts.
Qu'un gamin de 10 ans il sache très bien apprendre le Livre des Vertus, mais qu'il demeure incapable de savoir comment on élève des murs.

Tu crois quoi, Seriella, que je veux en faire un soldat ? Foutre non ! Je l'ai été, c'est pas le destin que je réserve à mon fils ! Mais il doit recevoir l'éducation d'un jeune garçon, issu d'une famille de noblesse.

Mierde ! C'est celui qui pourrait me succeder ! J'ai pas envie de faire d'Evreux une terre ingérable !
LLyr a écrit:
[Salle voutée]

Hmm hmm
Je ne voudrais point m'immiscer dans uen conversation euh... privée, mais j'aurai peut etre suggestion à vous faire afin que regne une peu plus de concorde.

Bon tout d'abord un verre de ce Sainct Niclas de Bourgueil chacun et un peu de cochonnailles. La bouche pleine je pourrais vous dire cela sans me presser * rire*

Bien, je vois que le jeune homme en question est de bonne constitution et comme bon sang ne serait mentir, il fera j'en suis sur un noble bon, respectueux des valeurs aristoliennes et fier noble et combattant, car pour être un bon stratege ou tacticien, il faut savoir que quoi l'on parle. Quelques cours d'escrime, de monte et de joutes ne pourront guere lui faire de mal de toute façon.

Alors voila ce que je vous propose, s'il est d'accord et seulement à cette condition (en plus de la votre bien sur), je vous demande de me le confier comme Page pendant une année et si l'instruction lui plait d'en faire mon futur escuyer.

Je ne suis pas à mon coup d'essai, messire Aldur, fils de la Duchesse Morgwen et de feu le Duc Fnor fut mon page, aujourd'hui messire Loaven, fils du Baron de bleré Théudric est mon escuyer. Je compte bien voir ce dernier progresser encore et lui faire valoir bons offices s'il persiste dans sa loyauté et dans son apprentissage.

Ici, vostre fils apprendra le respect, la loyauté, l'hospitalité, à respecter les hommes quelques soit leur qualité religieuse, nobiliaire ou non, les Arts qu'il soit de la table ou de la Guerre, l'élevage des chevaux, chiens de meute et fauconnerie, à lire, à ecrire, son françois, son latin et son grec, l'histoire, la géographie et l'art d'être un noble bon et bienséant.

Alors qu'en pensez vous ? C'est tout de mesme mieux que de ce grimonner non ? *rire*
Seriella a écrit:
Alors celle-là elle était bien bonne, et Seriella en resta bouche bée. Puis la voix tremblotante

Mais ... mais... je... je veux qu'il devienne un homme bon et qui sache toutes ces choses là mais... vous comprenez, il voulait le placer chez Cronos pour lui apprendre le maniement des armes, et c'est trop tôt bien sûr et...

... et Seriella éclata en sanglots bruyants au milieu de la belle salle.

Maintenant vous voulez me l'enlevez pour le garder ici loin de chez mooooiiiii.... *r'nifle*
Il a encore besoin de sa maman enfin...

Je me souviens encore quand je l'ai trouvé... si p'tit... à peine la peau sur les os... Il peut pas partir maintenaaaaaant....


Larmoie sur l'épaule du maître des lieux.
Morkar a écrit:
Il aurait du intervenir, il aurait du répondre... Mais c'était trop tard. A travers les brumes de l'alcool, Seriella avait entendu, et surtout compris. Cette réponse, servie, pour sûr, de bon coeur par le Duc du Lavardin devenait maintenant l'exhutoire pour l'abbesse d'Honfleur d'une peine qu'elle sentait venir en son coeur depuis quelques instants. Estienne regarda quelques secondes Llyr essayait de secourir Seriella, puis il intervint.

Il saisit la curette sous les aisselles et la fit reculait, d'un pas. Un tabouret, non loin, put acceuillir le postérieur convulsant sous les larmes de Seriella, et il chercha un verrr d'eau... de vin... de gnôle plutôt, pour lui donner une claque. Et si cela ne marchait pas... Il pourrait aussi lui donner une claque...


-Bien... Calme toi, ma Mère... Souffle un peu et écoute moi...

Nous savons, enfin, je sais parfaitement que Gabriel est ce qui compte le plus en ce bas-monde... Certainement plus que tout... Je ne veux pas qu'on t'ôte, ou qu'on enlève aussi, ce miochot qui anime tant de fougue dans nos coeurs. J'aime Gabriel comme tu l'aimes. C'est notre fils, c'est ton Don du Ciel. J'ai étendu sur lui mon attention non pas parce que j'étais bourré et que je suis aujourd'hui honteux. Lorsque je disais que je voulais lui donner... un père... c'était parce que je pense qu'il lui faut réellement une famille. Et cette famille, c'est nous. C'est toi, sa mère, c'est moi, son père, et c'est Foliedouce, qui l'aime, je te jure, comme son fils. C'est un bonhomme heureux à avoir ainsi trois parents aimants.

Je ne veux pas qu'on te le retire de force... mais songe à ce qu'on a dit... Cronos est un homme bon, un instructeur sérieux... Il ira chez lui, je remercierai aussi le Duc Llyr de son invite... Mais il ira à Yvetot. Mais n'oublie pas ceci... Nous ne devons point le voir durant un temps. Notre fils doit apprendre que le monde, ce n'e'st pas Seriella à Saint Ethic, Bernouville et les dessous de tables de la Nonne Deniaisée.

Il se releva alors, et se dirigea vers le Duc Llyr.

- Merci de votre proposition, Maréchal. Comme vous l'aévez entendu, le Conétalbe de France nous a promis de le prendre en apprentissage. Mais lorsqu'il sera un peu plus grand, instruit et fort, point encore jouvenceau poilu, nous verrons si cela sera toujours à votre loisir de le prendre comme Page ou Ecuyer.

Merci encore...

Je crois que je vais manger...

La tête lui tournait un peu...


Dernière édition par le Ven 14 Déc - 16:39, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 16:32

kirah a écrit:
Bouillons et tisanes hein ? Je vais vous y mettre tiens aux bouillons et à la tisane puisque vous me le demandez si gentillement... Je vais demander de suite à ce qu'on vous enleve maccarons, chouquettes, poulardes et autres vins et calva de cette chambre... *sourire ironique*

non mais ! c'est qu'il en serait capable le truffiand ! Il ne perdait rien pour attendre quand meme.

Euhh, je risque de trahir toutes vos règles de l'hospitalité, mais ne doutez pas que je trouverais à me nourrir si j'avais faim. Vos cuisines ne doivent pas etre bien loin après tout. Et vous savez que cela ne me rebute pas puisque notre première rencontre eu lieu dans les cuisines du chateau de Rouen. Ces quelques simples, amenés pour relever les plats destinés à Sa Majesté la Reyne....

Cependant, elle fut heureuse d'apprendre que les personnes venues à sa rencontre bénéficiaient des largesses du Duc elles aussi. Avaient ils des chouquettes eux aussi ? Ah mais non ! elle n'en aurait plus non plus... cruel dilemme....

Mourrir sous votre toit ? La belle affaire ! Il vous suffirait de m'abandonner dans une clairière et vous pourriez accuser l'une ou l'autre troupe de brigands sans que votre nom ne soit entaché le moins du monde. Vous vous défilez monsieur le duc.... ou devrais-je dire... Vostre Grasce !

Elle réfléchissait tant bien que mal. Décidément toutes ses choses qui s'accumulaient depuis son réveil. Trop de choses. Mais cette robe était vraiment très jolie. De ce vert qu'elle aimait tant... euhh ... vert... Meghann ! Oui elle était un peu moins verte là. Ouf... au moins la jeune femme se remettait. Espérons qu'il n'en serait pas ainsi tout le temps, elle la plaignait sincerement et cela ne faisait que conforter sa décision de ne jamais se retrouver dans cet état là ... Puis Vinkolat, il avait déjà bien assez de souvenirs ainsi, Hildegarde deviendrait folle surement, elle qui avait déjà du mal à tenir la maisonnée de Gisors... Gisors... qu'est ce que ca donnerait une fois qu'ils rentreraient chacun sur leurs terres... rentrer ! voir les autres... rahhh Kirah, encore distraite ! Nan mais c'est quoi ce manque d'attention. Allons ma fille, revient à toi ! On en etait où ? ah oui, voir tout le monde et le duc qui lui dit d'attendre... Attendre comme si elle allait le faire !

Deux palliers, une cour, une volée d'escaliers dites vous ? Euhh.... venez un peu par là ...

Elle fait un signe au duc de s'approcher, dans le meme temps, observe les personnes présentes et tente de se rappeler ce que Pippa lui a raconté à plusieurs reprises. Ahh la gentille Pippa... Pendant ce temps, ses pieds, nus, jouent avec le bout de draps qui ss'est échappé de la couche sur laquelle elle est assise. Hummm c'est doux... mais ce n'est pas neuf apparemment. Mais ca reste tout doux. Euhh Llyr oui, d'abord

Dites, j'ai une jolie robe maintenant mais... j'ai froid aux pieds. Or si je me mets sous la couette, déjà que ca ne fait pas très très protocolaire pour recevoir, plus personne ne la verra et elle va se chiffonner. Mais si je reste là, c'est sur que je ne me rétablirai pas... je vais prendre froid, ... puis on pourra mettre en cause votre hospitalité !

Ce disant, elle se retient d'éclater de rire. Elle... penser à des détails aussi triviaux. D'une oeillade, elle constate que Vinkolat a tout entendu et que lui aussi se rappelle un jardin aux frontières nord du royaume, de ce ruisseau et sa berge pleine de boue. Ahhhh.... zut, voilà qu'elle s'égare encore. Il faudra quand meme qu'elle aille se renseigner chez cette armée dite des lucioles. Le Lezard et la "pas douce", leurs épées apparemment sont plus lourdes que certaines autres.... ou alors c'est eux qui le sont plus... bizarre quand meme cet estoc porté. Ils auraient caché des cailloux dans leurs poches pour etre encore plus lourds ? Pourtant....

Les remarques et taquineries se poursuivent et finalement leur hote se retire... dans la salle voutée si elle a bien compris. De son coté, elle mets ce temps à profit pour discuter en toute discrétion avec Meghann et Vinkolat. D'abord rassurer la jeune femme, s'enquérir de sa santé et surtout préparer une longue liste, pour aller en faire ensuite un beau pavé de prose pour assommer l'Amiral. Quel inconscient de laisser sa femme prendre de tels risques. Si jamais il lui arrivait quoi que ce soit, il pourrait dire adieu à ses heaumes, elle s'en faisait la promesse !
Bon d'accord c'était sa vassale, et elle avait répondu à son courrier, pas comme d'autres, mais tout de meme ! Ce n'était pas une raison pour ne pas lui fournir une escorte ! Le vieux Grigou ! il réclamait une reproductrice, il obtenait une perle et une fois son forfait accompli et la dame enceinte de ses oeuvres, il ne s'en préoccupait déjà plus et la laissait partir par monts et par vaux. Car elle en était sure, cette paleur, ces hauts le coeur, elle ne pouvait qu'etre au prémisses d'une grossesse la pauvre femme.
Ensuite, partie plus difficile, répondre à ses questions sur ce qui la liait avec Vinkolat. Aie, plus délicat. D'autant plus que le sacripan s'amusait à lui tourner autour, au propre comme au figuré, et elle, sombre idiote, le suivait du regard, au point d'en avoir le tourni. Elle était comme saoule, elle que le calva n'avait que rarement mis dans cet état ! Mais saoule de quoi donc ? Il lui faudrait creuser tout cela ... mais plus tard.
Il fut aussi fait mention de diverses autres choses relatives aux diverses arrivées et rencontres sur le chemin vers le chateau. Martiale, la duchesse donna plusieurs idées, consigne. Vinkolat aussi, mais ca finissait plutot dans un éclat de rire alors.


Finalement, constatant que Kirah se fatiguait tout de meme, ils se retirèrent également, la laissant prendre quelque repos. Ils avaient tous deux à faire et la journée du lendemain s'annoncait chargée. Riant sous cape, ils imaginaient déjà Kirah aux prises avec Llyr si jamais celui-ci ne l'autorisait pas à rejoindre la salle voutée. Lequel des deux aurait gain de causes, le doute n'était pas permis...
La nuit passa ainsi, Vinkolat se réservant le droit de faire une surpise à son vassal. Celui ci attendrait sa venue avec Kirah pour connaitre son sort. Meghann de son coté réclama parchemin et plume, elle avait une missive à envoyer. Les nausées étaient passées, le contrecoup aussi en comprenant leurs raisons et un doux sourire ornait maintenant son visage.
vinkolat a écrit:
[Après une bonne nuit de sommeil]
Vinkolat s'était éveillé frais et dispo. Llyr avait beau régner sur un domaine éminemment militaire, la literie qu'il mettait à la disposition de ses hôtes n'avaient rien de martiale. Chaque parcelle de son corps remerciait le Duc tourangeau d'un tel cadeau, après les longs mois passés à coucher à la dur sur une couche de campagne.
Enfin, presque chaque parcelle : sa couche s'était avérée aussi confortable que dépourvue de sa compagne. Mais le vicomte avait bien compris que le seigneur des lieux ne tolèrerait point qu'il ne trouble le sommeil de sa précieuse invitée. Cela ne l'aurait cependant empêché de rien si Kirah elle-même ne lui avait semblé épuisée au terme de l'entretien avec sa vassale. Et, il devait bien se l'avouer, lui-même n'était pas encore au mieux de sa forme.
C'est ce constat à l'esprit qu'il se leva, souriant effrontément à la certitude que l'un comme l'autre aurait cependant trouvé en eux quelque ressource cachée d'énergie nécessaire à retrouvailles moins bercées de sommeil, si l'occasion s'en était présentée. Cachettes qu'il lui tardait qu'ils ne découvrent, ... avant quelles ne puissent plus contenir cette énergie nommée désir, risquant de les placer en circonstances ... Il rit, encore, chassant d'un geste de la main le vide devant lui. Non, les scènes qui lui venaient à l'esprit pour imager pareil
circonstance ne facilitait pas le confinement de cette énergie. Au contraire!

Il bondit du lit et s'habilla rapidement en se remémorant la conversation fort plaisante de la veille.
Meghann, le cœur au bord des lèvres, avait d'abord eu quelque mal à suivre, mais le fil et le contenu des échanges semblaient lui avoir fait rapidement oublié son malaise. Enfin, pour un temps, au moins. Nul doute que la progéniture d'Yvetot se rappellerait régulièrement encore à son bon souvenir dans les mois à venir. Ou les années.
Vinkolat lui-même avait écouté attentivement les réponses aux questions de Kirah à sa vassale. Avec un sourire, les explications qu'elle lui donna les concernant. Mais par dessus tout, l'ivresse qu'il semblait provoqué chez elle de par sa seule présence l'avait fort amusé. Touché, beaucoup. Et plus encore ... Enivré, lui-aussi !
Refermant derrière lui la porte de la chambre qu'il quittait pour rejoindre la cour, il rit silencieusement à l'idée des conséquences d'une telle réciprocité si elle devait se faire chronique. Si mit en présence l'un de l'autre, ils se comportaient dorénavant comme gens saouls, promesse de nombreuses situations des plus drôles il y trouvait !

L'Amour d'Aristote se manifesta ce jour-là par la somme de Sa curiosité, de Son sens de l'humour et de Son attention aux pensées grivoises du Normand. Il décida qu'expérience aussi pleine de promesse ne devait être retardée.
De Son souffle céleste, Il déposa Son sujet d'observation féminin dans la cour intérieur de la forteresse, tandis que l'élément masculin y faisait son entrée. Son divin séant confortablement callé sur un nuage moelleux, il observa.


- Tu m'as manqué, ma tendre.

Souriant joyeusement, Vinkolat salua sa compagne, usant des mots même dont elle l'avait piqué en l'accueillant. Il passa son bras sous le sien, et la guida avec douceur sur les pavés de la cour inégaux de la cour vers la salle voutée. Et d'ajouter d'une voix suave :

- Tant, que ton apparition au milieu de la cour me semble comme un miracle.

Dans le ciel, un nuage s'agita d'un curieux mouvement, que nul Créature sur Terre ne remarqua. Aristote n'avait pu retenir un rire joyeux à la remarque de son cobaye. Les moments à venir promettaient d'être plus amusants encore. Jetant littéralement et mystiquement un œil sous les voutes de la justement nommée salle voutée, Il avait pris la mesure de ce qui les y attendaient. Et pour l'amour de Lui-Même, cela promettait !

[Salle voutée, entrée]
Tandis que l'on s'esclaffait dans les cieux, le couple, lui avait atteint sa destination. Vinkolat, sans attendre qu'on les annonce, poussa la porte de la salle, et s'écarta pour laisser passer celle que tous attendait. Il la poussa doucement vers l'intérieur d'une main au creux des reins, tandis que les lèvres tremblantes d'un rire contenu, il souffla pour n'être entendu que d'elle, .

- A toi le privilège et l'honneur des vivats et des réponses, ... ma tendre.
kirah a écrit:
Petit matin au Lavardin. Réveil d'une duchesse qui a du patienter.
C'est vrai ca, la patience, ce n'est pas son fort. Maintenant qu'elle s'est plié au souhait du Carabin, à elle le droit de faire à sa guise !
Or là, ce sont les personnes venues à sa rencontre qu'elle veut voir. Oui oui, elle en est certaine. Les dames blanches, les normands, et sa chauve souris. Mais encore faut-il arriver jusque là.
Prudemment, elle pose un pied au sol. Pas chaud, clairement, quitter le lit douillet se révèle difficile pour le coup. Un pied, l'autre... au moins elle ne vacille plus comme la veille.
D'ailleurs, quelqu'un a du penser à elle, un plat de chouquettes, là, juste plus loin, un pas, un autre, ahhh le sésame est tout proche.
Une petite prière de remerciement à la bonne ame qui a ainsi pensé à elle et elle trouve de suite son allant coutumier. Les pas sont encore chancelants, mais elel arrive à se déplacer seule. La robe est toujours là, d'autres accessoires autour....lutte, duel et ... victoire, la voila vetue et déjà sur le pallier de la tour. Elle chantonne presque, la robe... elle ne s'en lasse pas de la regarder. Eut elle été un peu plus en forme qu'elle en aurait esquissé quelques pas de cette volte ....

hum... voyons ... qu'avait donc dit Llyr ? Oui... descendre dans la cour, la traverser... remonter ensuite...
Elle sourit pour elle en repensant à la scene de la veille. Aristote a semble t il décidé de l'éprouver un peu le malicieux. Hier il lui fut impossible de réfléchir posément. Il y avait comme une drole de sensation... une ivresse qui la saisissait à chaque effleurement. Ah le fascétieux lutin, il devait s'amuser lui qui avait ainsi jeté son dévolu sur un tableau de chasse peu commun. Comment allait-elle faire maintenant ? Car pour la discrétion, c'était raté maintenant.

Un pas, un autre, la cour était à vue.
Elle marqua un temp d'arret, reprit son souffle. Un instant elle sourit en imaginant les commentaires qu'auraient fait ses Soeurs de l'Ordre en voyant leur Capitaine souffler ainsi comme un boeuf ou presque, d'avoir descendu à peine une volée d'escaliers. Elle aurait presque compris Claudicus qui se défilait autant que possible lorsqu'une lecon était donnée dans la salle d'armes de la commanderie. Levant les yeux vers celui qui devait bien rire là haut, elle reprit sa progression. "Traverser la cour"... oui mais pour quelle porte ?


- Tu m'as manqué, ma tendre.

Sursaut, se raccrocher... à quoi... un bras... serviable... et... oh non ! Aristote, voilà que cela la reprend. Un grand sourire lui monta aux lèvres sans qu'elle ne puisse l'empecher. Kirah ! reprend toi !
Tete qui se tourne, oui, c'est bien lui, impossible de se tromper. Mais c'est qu'il se moque d'elle par contre. Elle voulut ouvrir la bouche, lui répondre...


- Tant, que ton apparition au milieu de la cour me semble comme un miracle.

Eh voilà ! elle fond encore... dire qu'il y a peu ces compliment éhontés ne soulevaient qu'un sourcil perplexe. Voyons... serait elle capable de ... oui ! voilà ...
Se forcant presque, elle reprit la mimique avec laquelle elle accueillait auparavant ce genre d'envolée lyrique


- Alors jolie chauve souris, cette miraculeuse lumière ne t'a pas aveuglée ?

Elle leva les yeux au ciel. Voilà, elle venait de reprendre ses esprits, heureusement ! Mais vraiment, il lui était difficile de ne pas se laisser aller. Cependant, elle savait que le joyeux fanfaron là bas dans le ciel trouverait d'autres occasions de se jouer d'elle. Et cette fois-ci pas de henin pour lui venir en aide, pas de ruisseau, rien... Cherchant quelque chose, elle se laissa docilement mener, un peu perdue dans ses réflexions pour finalement se rendre compte que la salle voutée était devant elle. Angoisse tout à coup... revenir ... retarder ce moment ... oui... non ...

- A toi le privilège et l'honneur des vivats et des réponses, ... ma tendre.

Ah non ! non non non ! c'est lui qui....
Lui saisissant le poignet qu'elle sentait dans son dos, elle l'attira à son coté


- Chevalier, il va etre etre temps de montrer que saint ouen n'est pas qu'une étoile au bout d'un collier. Avec moi tu affrontes ca !

Bien qu'elle fixa la salle droit devant elle, la voix etait légèrement rauque, presque hésitante, seul signe de la crainte qui l'assaillait. Hier avec Meghann, passait encore, mais là... Après tout, c'est lui qui souhaitait que...
Un pas, un autre, la salle, les voilà entrés
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 16:44

vinkolat a écrit:
[Salle voutée]
Ils entrèrent donc comme elle le souhaitait dans la salle sans laisser le moindre doute planer sur la nature de leur relation.
Vinkolat les salua, toutes et tous, une lueur malice dans le regard, un sourire au coin des lèvres.


- Que vous voilà nombreux, mes amis ! Serait-ce qu'une étoile au firmament aurait guidé vos pas à toutes et tous vers cet endroit ?

Il rit
Non, sans doute pas, et je ne vois point à vos pieds or, encens ou myrrhe ... et c'est fort heureux, car ... Hem... Je pense que vous conviendrez avec moi que les seuls rôles qu'elle et moi serions susceptibles de tenir seraient ceux de l'âne et du boeuf, n'est-ce pas ? Et vous n'avez pas non plus vraiment l'air de Rois Mages, honnêtement.
Mais trêve de divagations : je suis certain que vous êtes toutes et tous impatients d'entendre l'étoile aveuglante qui vous amène en ces lieux ! Le bonjour, dames et messieurs ! !


Il se pencha vers Kirah, retenant à grand peine un fou rire
- Tu préfères celle qui pend à mon bras, plutôt que celle de mon collier ?

L'Observateur céleste quant à lui, décida que les yeux de son sujet brillait d'une lueur d'ivresse...
Petitangelot a écrit:
[Salle voutée, le lendemain]

La nuit avait été très reposante! Même si elles étaient en terre tourmentée en ce moment, les Dames Blanches étaient près de leur Capitaine et avaient pu se détendre un peu. Même si elles n'avaient pas encore pu la voir, l'humeur et l'ambiance était de bonne augure pour qu'elles puissent croire en les dire du maître des céants.

C'est ainsi que de très bon matin (7h), les premières âmes chez les invités se réveillent et s'apprêtent, non sans un tantinet d'impatience, vers la salle voutée où ils avaient pris repas la veille, pour profiter d'un petit-déjeuner ravigorant et espérer enfin pouvoir voir Kirah.

La lieutenant s'était apprêtée prestement et avait rejoind la salle en un temps record. Une fois à l'intérieur, un doux fumets d'oeufs fraichement cuits (dur ou mollet), de pommes cuites, de pains frais assaillent les narines de la jeune femme, le regard riant et gourmant, s'assoit à l'une des tables pour assouvir son appétit du matin.

Progressivement, d'autres invités de la veille la rejoignent et se mettent à table également. L'humeur était légère et décontractée. Pendant qu'elle était encore seule, pour réfrainer son impatience de se rendre compte de l'état de la Capitaine, Mel repensait à la soirée d'hier. Un sourire amusé et moqueur lui vient au coin des lèvres en repensant à la scène de ménage entre Morkar et sa précédente épouse. Elle qui n'était pas du genre à étaler ses états d'âmes personnels en public, elle avait pu trouver la veille parfait sujet de dérision... même si elle garderait tout cela pour elle et se retiendrait bien d'en rabaisser les personnes concernées. Elle avait tout simplement pu renforcer son opinion personnelle sur ce genre de donzelle.

Plongée dans ses pensées humoristiques trahissant sa très bonne humeur, Mel relève la tête distraitement lorsque quelqu'un entre dans la salle. Les yeux tout d'abord vaguement posés sur les deux personnes qui entraient, elle se redresse d'un coup lorque la démarche hasardeuse de l'une d'entre-elle réveille son attention.
Kirah!
Sans se précipiter mais avec beaucoup d'excitation intérieure, la lieutenant quitte le siège sur lequel elle était assise et fait quelques pas vers le couple, le sourire grandissant au fur et à mesure qu'elle se rendait compte des pommettes heureusement rosies de Kirah et de la gaité nettement visible sur leur deux visages.
Mel s'immobilise à deux ou trois mètres d'eux et s'aperçoit de leur proximité... des plus consensuelles. Ces deux là avaient visiblement bien plus à partager que les coups qu'ils avaient reçu des Tourangeaux!

Alors que Vinkolat prend la parole... Un regard souriant et amical, accompagné d'un signe de la tête pour saluer Vinkolat... Un regard plus complice, d'autant plus souriant, et une moue amicale l'air de dire à Kirah: "Et bien, tu nous à faire peur! Bienheureuses nous somems de te retrouver en si bon rétablissement... et en compagnie si avenante!" Le sourire devenait malicieux pour appuyez cette dernière pensée.

Sans conteste, la complicité qu'ils ne cachaient pas révélait un amour naissant.

Sans toujours prononcer un seul mot, la jeune femme semblait en suspens devant cette image qui rassurait son âme d'avoir pu trouver si doux dénouement à cet incident.

Lorsque...
Morkar a écrit:
[Salle voutée]

Il s'apprêtait à manger, il voulait manger en vérité, lorsque deux personnes entrèrent. Il avait entre les mains un morceau de viande de poulet, qu'il souhaitait gouter, au moins pour faire disparaitre les volutes d'alcool qui avaient troublé son esprit et ses paroles.

Cette voix ???

Il se retourna et regarda, à travers la brume de son état éthylique. Il regarda et il les vit. Mais il ne réalisa pas qui s'étaient... Une belle femme s'avançait au bras d'un homem jeune et fort, aux longs cheveux blonds. Blondeur qui ressemblait à celle de l'épouse de Morkar...

Cette voix...

Il baissa le regard, en proie à d'intenses et difficiles reflexions. Il connaissiat ces viages. Les idées étaient lentes... Et rien ne semblait arriver, se connecter, correspondre au final. Il plissa le regard et réfléchit à nouveau. Il connaissait ces gens, mais d'où ?

Cette voix !!!

Ce fut un éclair. Il se souvint. Il regarda Kirah du Breuil, sa Lige, derrière laquelle il "courrait" depuis bientôt un mois. Il l'avait devant lui, belle, resplendissante, certes un peu fatiguée encore, mais en vie. Il était là aussi, la mission terminée, son second Lige, Vinkolat, Gisors, son humour, sa blondeur et son nez !

Morkar fit un pas. Il lacha sa viande sur le sol. Il fit un second pas, moins assuré que le précedent. Sa tête lui tournait maintenant avec autant de force que quelques minutes avant. Un troisième pas. Sa gorge était nouée, son ventre en feu, ses jambes ne cessaient de se ramollir. Un quatrième pas, qui annonçait une chute. Il se mit à courir, en avant. Il tomba à un mètre du couple de Liges. Il s'appuya sur ces mains, toujours au sol. Il pleurait.


- Mon Dieu ! Loué soit le Créateur !

Il fit le dernier mètre par terre, arrivant devant Kirah et Vinkolat. Il saisit le bas de la robe de Sa Lige et l'embrassa. Avant qu'ils n'aient pu esquisser le moindre geste, Ses Liges ne purent l'empecher qu'il saisisse la main de Vinkolat pour la couvrir de baisers aussi.

- Indigne, je suis indigne de vous !

J'ai mis tant de temps, tant de jours, pour vous retrouver. J'ai fgailli mon serment, j'ai failli mon devoir d'aide et de support. Je n'étais pas là lorsque tout cela est arrivé, j'ai mis trop de journée pour partir, et arriver, pour enfin vous retrouver. J'étais là, je ripailler, je n'ai rien fait pour venir plus promptement.

Indigne !


Couvrant les mains et la robe de ses Liges de ses larme,s il s'écroula en pleurant derechef...
Petitangelot a écrit:
[Salle voutée, le lendemain]

Lorsque... Morkar se rend compte à son tour de l'arrivée de ses liges et fond littéralement en larmes à leurs pieds.
Cette image d'un duc, soit il vassal heureux de retrouver ses obligés, à genoux se rabaissant à ramper au sol était des plus comiques.

La gaieté de la lieutenant et son bonheur de retrouver Kirah n'en demandaient pas plus pour s'exprimer: elle éclate de rire!
Tout en gardant attitude bien posée, Mel fait deux pas pour prendre un des sièges voisins et l'approcher et le présenter à Kirah pour qu'elle puisse se poser avant de subir l'assaut des autres invités.
kirah a écrit:
Salle voutée

Gorge un peu nouée, elle suivit. Les visages sont troubles un instant. Des larmes ? non... pas possible... euh... quoique....
Mais cette émotion se trouva bien vite tempérée par la répartie de Vinkolat à ses cotés. Tiens, d'ailleurs... une petite toile d'araignée là, juste à la cime de cette voute...
Ce mouvement eut également l'heur de lui rappeler la balafre qui traversait maintenant son front, du sommet jusqu'au sourcil. Heureusement, l'oeil n'était pas touché, et pour une fois sa chevelure ébouriffées lui serait utile. Une étoile... comment le prendre... ce mot recelait tellement de sens différents pour eux. Certes l'exagération, mais aussi d'autres.... Ah ... voilà que ça la reprenait... encore cette humidité au coin des yeux. Nan mais alors, et son image bon sang ! Oh il lui paierait cette sortie... si elle arrivait à se souvenir d'elle une fois qu'ils seraient rentrés en Normandie. Voilà qui n'était pas encore gagné pour autant. Mentalement, elle débita une petite prière alors que de son coté Vinkolat la provoquait tant et plus sachant pertinemment que ce genre de tirades avait le don de la mettre sur le pied de guerre.

"Petit farceur, toi là haut,
toi qui m'a tourné le coeur vers ce ...
je n'en trouve plus les mots
toi qui l'a attaché à moi,
du moins c'est ce qu'il dit
si tu ne peux pas effacer son tableau de chasse
pourrais tu au moins lui lier les lèvres
quand il prépare une tirade aussi peu vertueuse
mais les laisser quand même disponibles pour les baisers
oui toi petit farceur sur ton nuage la haut
prend pitié de la pauvre fidèle
avant qu'elle ne désespère
....
Puis si tu ne le fais pas,
Tes desseins seront déjoués,
Vers d'autres coeurs en attente il repartira,
Ainsi tu ne pourras plus autant t'amuser
Du bon tour que tu nous a joué là."

Du chef, elle opina, concluant d'un meme geste aussi bien sa prière peut commune et qui aurait surement attiré les foudres de son confesseur que le salut que Vinkolat venait de faire à l'assemblée.

Llyr était bien présent. Retenir un sourire victorieux pour lui montrer que oui, elle était bien arrivée dans la salle voutée et que non il n'arriverait pas à la faire repartir ne fut pas chose des plus aisées. Au moins cela amena-t-il un sourire à ses lèvres un peu différent du sourire ému ou béat selon qui les ourlait depuis que Vinkolat était réapparut à ses cotés.
Elle reconnut également sa Lieutenant. Tout en retenue, sobriété. Femme soldat à l'esprit avisé mais qui savait etre lionne quand les circonstances l'exigeaient. Bitterly, Kalimalice... autres femmes au caractère acéré, Dames Blanches... Elle... Eh voilà, les larmes arrivaient à nouveau...Sa main serra celle de Vinkolat inconsciemment. Tiens et si elle serrait un peu plus fort pour ....


- Tu préfères celle qui pend à mon bras, plutôt que celle de mon collier ?

Oh ! mais il recommençait !
Coup de coude dans les cotes, il l'avait bien mérité après tout.

"Petit farceur, toi là haut...."

A croire que si elle, le coup d'épée reçu lui avait fait perdre le fil des mots, lui de son coté en avait plutôt bénéficié. A tourner ainsi, elle en finirait surement sotte. Jusqu'à présent, elle n'avait que peu était l'objet de toute l'attention de Vinkolat. Toujours bien un jupon à gauche ou à droite pour attirer l'oeil du chasseur. Et puis surtout, assez de volonté pour laisser glisser ces paroles éhontées sans les relever. Prenant un air mielleux, elle murmura tout aussi distinctement


- Je préfère celle qui brille dans tes yeux bien sur ! ...

Sursaut... un duc d'Evreux qui s'écroula devant elle..... un duc d'Evreux rond comme une barrique surtout aux relents qui remontaient jusqu'à ses narines. Ouvrant grand les yeux devant cet état calamiteux, elle observa un peu mieux les personnes de l'assemblée.... Là... un peu plus loin... une chopine en main... Seriella. Tout aussi vacillante que son preu chevalier d'ex mari d'ailleurs. Cela lui rappela une autre ripaille... et taquine elle se pencha sur Morkar, retenant comme elle le pouvait un éclat de rire, se retenant surtout à la main de Vinkolat pour ne pas tomber elle aussi.

- Evreux... dis moi que tu n'as pas encore épousé à nouveau notre curette sous le coup de l'alcool et tu seras tout pardonné. Là pour le moins, je pense que personne ne pourrait t'en absoudre. Dis moi aussi que tu n'as pas fait de betises avec l'avenir de ton fils, et alors, d'accord, j'oublierai tout tes manquements.

Mordant ses levres pour tenter de conserver contenance et air sévère à grand peine, elle se fit la réflexion qu'ils avaient du à eux deux vider quelques tonnelets pour en arriver à cet état. Déjà que le Maréchal n'avait pas un avis de plus unanimes concernant la finesse des normands, voilà qui allait le renforcer dans ses opinions. Mais quelle idée aussi de servir autre chose que du calva à ceux là ? Ils ne supportaient que ce breuvage là, pas étonnant que ...
Se redressant, elle observa attentivement Morkar, Seriella, Llyr et ses Soeurs, attendant de voir et entendre la suite. Meghann était apparemment absente. La pauvre. Oui Yvetot allait avoir les oreilles qui chaufferaient la prochaine fois qu'ils se croiseraient.
Eclat de rire à son coté, Melissande... la sage et sérieuse Meli... D'un clin d'oeil complice elle la remercia pour le siege qu'elle lui avait avancé meme si quelque part, il était plutot perturbant de se retrouver dans le role de la faible femme convalescente. Qu'a cela ne tienne, cela ne durerait pas ! Quelques chouquettes encore et elle serait sur pied. Ses levres esquissèrent un "merci" rien que pour elle, tout en lui indiquant de s'approcher
Petitangelot a écrit:
[Salle voutée, le lendemain]

Mélissande reçoit avec plaisir le "merci" que profile les lèvres de la Capitaine.
La louve s'apprête à se redresser et à se reculer de quelques pas pour laisser place à tous... tout en gardant un oeil avisé sur les interventions de chacun. Voici maintenant que ça lui reprenait: savoir Kirah bien engagée sur le chemin du rétablissement ne l'empêchait pas son coté possessif et protecteur de reprendre le dessus.

Mais alors qu'elle allait reculer, elle s'aperçoit que Kirah semblait lui demander de s'approcher plus. Intriguée, Mel se rapproche et se penche vers Kirah comme pour attendre une consigne.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 16:45

Morkar a écrit:
[Salle voutée]

Pleurer un bon coup, ca peut aider.

Morkar dessaoula brutalement. A genoux devant ses Liges, il regarda un instant le sol. Il passa sur ses yeux le revers de sa manche, pour y chasser les larmes qui perlaient encore. Il renifla un bon coup. Puis, il leva la tête et regarda l'assistance. Il sourit lui aussi au comique de la situation. Il tourna la tête vers Llyr di Maggio.


- Maréchal, je suis... désolé..., bredouilla-t-il.

Il se retourna vers Vinkolat et Kirah, désormais assise.

- Je... Je suis tellement heureux de vous revoir que... gloups... je suis... en train de perdre mes moyens...

Mais... hum...


Il se tut, et respira un bon coup, avant de reprendre...

- Comprenez donc que je suis absolument heureux de vous voir tout les deux, en forme, bonne santé, rayonnant et... au bras l'un de l'autre ???

J'ai passé du temps à vous rechercher, et j'avoue que je ne prenais qu'un peu de repos avec la proposition du Duc Llyr de partager sa cave. Mais oublions celà, voulez vous ?


Il se redressa un peu, et se gratta la gorge.

- Vous voici donc !

Ecoutez donc, j'ai parcouru des lieues, et là, j'ai envie d'une chose. J'ai envie de fêter cela. J'ai envie de vous serrer dans les bras. J'ai envie d'être à vos yeux autre chose qu'un gros amas de sanglots, qui s'étale devant vous. J'ai envie d'être, pour ainsi dire, ce que j'ai toujours été... Un ami...

Oui, je le confesse donc, Estouteville. J'ai certainement trop bu. Mais point trop pour oublier que je suis marié, marié avec la soeur de l'homme qui se pendait à ton bras, à moins que ce fusse le contraire...

Oui, je le confesse aussi, j'ai parlé avec notre Abbesse Seriella de l'avenir de notre fils, car je souhaite pour lui une vie bonne, remplie de joie et d'opportunités. Je veux lui donner des chances, et nous avons, je pense, la même intention sa mère et moi.


Il tendit ses bras vers l'avant...

- Je suis un vieil abruti, qui subit maintenant ses passions plus que de raison. Mais voilà, nous passons du temps à nous dire qu'on rate des choses, je ne voulais pas agir avec prudence à votre propos. Je suis seulement très heureux de vous revoir. Très heureux, oui...

Et je suis par dessus tout complètement convaincu que j'ai été pour vous un drôle de spectacle, puisse-t-il pour toujours vous faire songer à cette heure, celle des retrouvailles entre gens qui s'apprécient, j'en suis certain. Puisse-t-il nous faire la souvenance qu'en toute heure sombre, il luit dans nos coeur cette flamme qui nous lie, l'un à l'autre, d'une manière différente entre nous, certes, mais qui prouve combien nous nous devons fidélité, honneur et vérité.


Il se toucha son gros pif, et caressa ensuite la cicatrice qu'il avait hérité des joutes, au coin de l'oeil.

- Bels gens... Ma mission est close !
vinkolat a écrit:
[Salle voutée]
Le "Petit Farceur" sur son nuage avait expérience en tête, mais n'avait pas envisagé d'en être partie prenante. Il donna pourtant de sa personne ce jour-là, découvrant douloureusement qu'ouvrir de stupéfaction ronds les yeux lorsque ils sont noyés de larmes de rire n'est pas une bonne idée. Ca pique ! Fichu libre arbitre des Hommes ! Comment aurait-il pu prévoir que s'enchainerait au comportement hilarant de Morkar un accès de piété on-ne-peut plus inattendue de Kirah ?
Une piété à la forme toute
normande, mais Aristote n'en douta point : c'est bien à lui qu'elle adressait ses vœux ! Dans sa grande bonté, Il décida que ce sincère élan du cœur ne devait rester sans réponse. Seriella sous yeux, dont il attendait avec impatience et crampe anticipée aux maxillaires l'intervention, n'était-elle pas la preuve vivante que la Vocation naissait parfois chez les plus improbables Créatures ?
Il claqua des doigts ...


Vinkolat, dans l'expectative, se passa inconsciemment la main sur la mâchoire. Estienne était coutumier des démonstrations les plus inhabituelles lorsqu'il était ivre, mais celle-ci n'était point que facétie d'ivrogne. Son attitude suintait cette fois bien moins l'alcool, pourtant abondant, que la joie sincère et débordante de retrouver ses amis qu'il s'obstinait par habitude à appeler
ses Liges. Ces sentiments s'insinuèrent dans le cœur du blond Vicomte. Ils le submergèrent même : si grande que fut sa volonté d'exprimer réciprocité et gratitude, pas un mot ne parvint à franchir ses lèvres, qui se trouvaient comme scellées !
Alors, sans mot, il se pencha vers son vassal, le saisit fermement par l'épaule et le redressa devant lui. Il planta un instant son regard dans celui trouble de libations et brillant de larmes de joie de Morkar. Il ouvrit alors grand les bras, enserrant ainsi virilement son ami, lui donnant l'accolade que l'on offre à un égal. Quelle meilleure réponse donner à ses interrogations ?

Un moment s'écoula avant que Vinkolat ne mit fin à leur étreinte et ne se tourne vers Kirah. Il approcha du sien son visage avec l'idée en tête de lui souffler discrètement d'étreindre à son tour leur vassal commun, vu que dans l'état d'ébriété dans lequel il se trouvait, Morkar comprendrait plus facilement geste que mot.
Au lieu de quoi, il se retrouva soudainement à embrasser sa compagne à pleine bouche. Un baiser au goût ... divin !
Il y mit cependant rapidement et à grand regret un terme. L'assistance, après la
performance de Morkar, risquait peu de se choquer plus de la façon qu'ont les Normands d'exprimer leurs sentiments, mais quand même.
Son regard, par le plus grand hasard, croisa celui de Mélissande. Il lui adressa un sourire, préparant en pensées une réplique amusante.

- Mmmmh ... MmmmhhhmmmMhh...

Ses yeux s'arrondirent de surprise : ses lèvres se mirent à bégayer, incontrolablement attirée vers celles de ...


Un Oups !magistral résonna dans les cieux, suivit de près par un claquement de doigts. L'inconvénient des miracles, c'est qu'ils sont toujours trop ! On manque de vin lors d'un mariage ? Hop, miracle et l'eau se fait vin, mais voilà de quoi saouler Morkar et Seriella jusqu'à la fin de leurs jours ! Une mer à traverser ? Pourquoi faire apparaître un bateau quand on peut écarter les flots ? Sceller pour une femme les lèvres d'un homme, fort les baisers ? Il sera muet, mais porter aux lèvres de toutes les femmes ! Le "Petit Farceur" mit donc un terme au sortilège qui ensorcelait le Normand.
De plus, il aimait à encourager les vocations, certes, mais la
pieuse Kirah aurait à faire preuve de foi plus grande pour qu'Il ne dispense effets permanents ... et plus restreints à ses suppliques. Il hésitait de plus à la pousser trop fort sur le chemin qui menait à Lui. Au nom de la préservation de l'orthodoxie de la foi aristotélicienne normande, qui avait déjà bien du mal à résister aux assauts de Seriella.
- mMelissandre ! Le bonjour à vous !

Ouf ! Un instant, il avait cru vouloir ... l'embrasser. Il retrouva le sourire en même temps que la parole. A Kirah qui le regardait drôlement, il souffla
- Oui, d'accord, je vais essayer de me tenir un peu mieux. Mais, Aristote m'en est témoin, tu es si irrésistible ...

Il lui lança un clin d'œil coquin, puis posa sa main sur l'épaule de Morkar, mi chaleureusement, mi pour l'empêcher de s'effondrer encore.
- Dis-moi, Estienne, - si Evreux ne voit pas d'inconvénient à ce que je m'en tienne à notre bonne vieille habitude d'utiliser nos prénoms !

Il lui adressa un sourire moqueur, tandis qu'Evreux acquiesçait de la tête d'un mouvement menaçant son précaire équilibre.
- Cette cave où tu nous cherchais jusqu'il y a peu ? Tu as pensé à en remonter de quoi rincer le gosier desséché de tes Liges ?
Morkar a écrit:
[Salle voutée]

L'accolade le surprit. Il ne doutait pas que Vinkolat ferait, comme à son usage, grands fraits de montrer ses sentiments. Tous ses sentiments en fait. Et fort heureusement, Gisors n'avait pas pris la décision de s'en aller, bituré comme un moine de Tastevin, chanter quelques louanges au Calva et la belle Gueuse, qu'on voyait montrer ses attributs sur les balcons d'Honfleur.

Foutredieu... Estienne, cesse de penser à celà !

Morkar tenta de passer autour des épaules de Vinkolats ses bras engourdis, et serra aussi un temps son Lige, son ami, son Vinkolat de beau-frère, ce courseur d'attributs de la Gueuse qui se montrait sur sur les balcons d'Honfleur.

Hum... Estienne, tu penses encore à cela ?

Le retrouver, sentir sa force, sa présence, voilà ce qui acheva de complètement de persuader Morkar que ses amis étaient retrouvés. Il laissa s'enfuir Vinkolat, et le regarda en souriant, quelques instants. Il se tourna alors vers Kirah, l'invitant à faire un geste, mais étrangement, Estouteville et Gisors se retrouvèrent fusionnés, enfin, leurs voies buccales... Honfleur ? La Gueuse ? L'attribution nocturne ?

Cesse !!!

Il resta, Estienne, un temps interdit devant ce baiser goûté de palisir par les deux participants. Pas volé, donc ? Ainsi, pour preuve qu'il en tenait, Morkar vit comment ses Liges s'étaient rapprochés durant l'épreuve connue, partagée. Etait-ce seulement l'épreuve qui était partagée ? Dans son esprit encore lourd et lent, Estienne songea à ces allusions, ces petits détails, que sa vue courte et son âge avaient pris pour pas grand chose. Et là, la preuve. Plus éclatante que le soleil à midi, cette offrande des lèvres était une certitude de retour vers une normalité. Pourquoi en était-il persuadé ? Et quelle attitude adopter ? Que dire ? Rire, lui aussi ? Pleurer, encore ? Pontifier ou encourager ? Glisser ou fuir ? Dormir ? Manger ? Retourner voir la Gueuse à Honfleur ?

Dernier avertissement, vieil abruti de normand !

Il la lâcha, elle fut libre. Kirah renouait avec la liberté, relative, de mouvement, et Vinkoalt avec son sens connu des civilités...


- Mmmmh ... MmmmhhhmmmMhh..., suivit d'un Oups sonore...

Que faire ? Estienne ! Trouve quelques chose ?

Il hésita encore... Mais seul, dans sa tête, pointait une idée, une envie, un désir aussi imcompressible qu'une malle de Foliedouce lorsqu'ils avaient emménagé à Evreux. Il eut envie de sourire, et ses lèvres, sa bouvhe, son visage s'éclaira d'une ouverture franche. Il rit, en retenant le son de sa voix. Il rit en silence...


- Dis-moi, Estienne, - si Evreux ne voit pas d'inconvénient à ce que je m'en tienne à notre bonne vieille habitude d'utiliser nos prénoms !

Entrendre sa voix lui fit un coup, comme l'attaque d'un bélier dans le ventre. Il se sentit sur le point de défaillir, de perdre la connaissance assez délicate qu'il l'avait. Su le point seulement. Il se redressa, et lui fit signe de continuer.

- Cette cave où tu nous cherchais jusqu'il y a peu ? Tu as pensé à en remonter de quoi rincer le gosier desséché de tes Liges ?
- Naturellement Vinkolat ! Je n'ai pas eu de cesse d'attendre ce moment. Et à chacun de mes verre, j'en prenais un pour toi, que je buvais ! Aussi, la moitié de mon âme était finement grisée en ton simple honneur.
Au diable l'avarice, ce soir, la Normandie retrouve deux de ses enfants, et je le dis, je préviens, je ne veux pas entendre de délai, de réticence, de doute à cette simple affirmation. Nous sommes là, nous sommes vivants, et le ciel peut bien tomber, nous le serons encore demain !
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 16:50

kirah a écrit:
[Salle Voutée]

Apparemment le petit lutin là haut, apparement goutait un certain degré de plaisanterie. Qui eut cru que sitot sa prière prononcée, elle se retrouve exhausée ? Pas de manière permanente mais suffisamment que pour montrer qu'il veillait là haut et ... s'amusait surtout... à leur dépends particulièrement.
La pantomime de Morkar l'avait quelque peu distraite de la présence... bien prenante de son cavalier. Tandis qu'il s'occupait de celui-ci, le relevant et lui montrant son affection de le retrouver, elle se détourna pour se consacrer à Melissande qui s'approchait d'elle et à qui elle souhaitait demander des nouvelles de leurs Soeurs et de la situation à la frontière. Las ! le lutin farceur frappa ! Tel son henin qui avait interrompu une déclaration plutot enflamme à contrario cette fois, elle se retrouva soudainement embrassée à pleine bouche sans pouvoir plus rien dire.
Interloquée, quelque peu génée meme de cet étalement inoppiné, elle retint un geste plus retentissant, tentant de comprendre surtout quelle était cette tornade qui lui était ainsi tombée dessus. Et surtout la cause de ce baiser sommes toutes... ce baiser.... levres chaudes, envoutantes.... baiser enflammé, mains qui s'accrochent... corps qui fond.... hmmmm ce baiser....
Kirah ! Réveille toi ! en public ! tu es en public ... devant tout le monde ! et Melissande ... et Morkar ! Allons !
Mais c'est qu'il avait bon gout ce baiser, de celui qu'on ne veut pas oublier trop vite et surtout qu'on veut garder le plus longtemps possible sur son palais... en privé.
Oh le sacripan, la surprendre ainsi en public !

Muette de stupeur, elle le vit ensuite begayer, tenter de sortir un mot, se pencher vers Melissande....comme si ... oh le gredin ! Ces levres qui se tendent ! elle en connait la forme et la mimique ! Non ! Quand meme pas ? Et dire qu'il lui jurait tout ses ....
Posant les mains sur les accoudoirs du fauteils que Meli a apporté à son attention, elle se prépara à bondir... Quand finalement, il retrouva la parole et murmura une parole de bienvenue à la dame Blanche.
Pour sa part, la démonstration lui avait suffit. Le chasseur était toujours bien là....
Moue décontenancée, elle se releva et le fustigea du regard. Il savait ce qu'il lui en couterait de s'adonner ainsi à ses penchants... surtout devant elle.


-- Oui, d'accord, je vais essayer de me tenir un peu mieux. Mais, Aristote m'en est témoin, tu es si irrésistible ...
-Aristote à bon dos et toi tes prétextes sont mauvais....
il semblerait que le feu follet ai troué le filet,
et que d'autres flammes irrésistibles
attisent ce chasseur incorrigible



C'est vrai cela, accuser ainsi Aristote... comme si Aristote exaucait les prières maintenant... Il veut jouer au coquin ? Soit... au moins le voir ainsi lui rappelle certaines précautions. Tant que ses levres ne voisinent pas trop des siennes, elle peut réfléchir correctement, etre la Kirah qu'elle connait la mieux. S'approchant de Morkar, elle posa une main sur son epaule, une sur son bras. Lui ne tenait pas bien droit, elle non plus, qu'importe. Un leger baiser se posa sur la joue buriné du vieux soldat, un petit souffle, un mot

- Merci messire mon vassal de ta fidélité, merci mon ami d'etre ainsi venu ce jour d'hui. Quant au calva, laisse nous en un peu, il semblerait que certains y retrouvent ainsi la voix.

A Llyr non loin, elle jette un coup d'oeil un peu penaud. Probablement n'a t il pas prévu ces normands au parlé gouailleur et et au gosier sans fond. Quelques pas... un petit aparté, Melissande, Llyr. Quelques mots suffiront elle l'espère.

- La frontière, il me revient qu'elle n'est pas sure... Melissande, nos soeurs ? Pourrez vous repartir sauves chez vous ? Vostre... euhh... Llyr, j'aimerais qu'une connaissance nous rejoigne au chateau. Meghann m'a dit l'avoir reconnue à Vendome. Nous y autorisez vous ? Et pouvez vous envoyer un messager à la femme ? Elle ... Zivapa fait partie de ces gens du voyage que peut recoivent mais elle a ma protection lorsqu'elle est sur mes terres normandes. Je vous réponds d'elle. Pourrions nous... pourriez vous la convier discretement ?

La requete est étrange certainement. Dans son dos, Vinkolat et Morkar s'exclament, les gosiers ne resteront pas longtemps secs.
Seriella a écrit:
Seriella était restée à pleurnicher bêtement sur son tabouret, régulièrement ravitallée en vin par Morkar, qui trouvait certainement que bourrée elle ferait moins d'esclandre.

Aussi quand la double porte s'ouvrit, elle mit un moment avant de réussir à se retourner et ajuster sa vision sur le couple.

Elle ne reconnut pas la femme, rousse, assez maigre... et très floue. Mais l'homme qui la tenait par le bras, elle l'aurait reconnu entre mille.
Des cheveux blonds, des yeux bleux, et un nez... un nez...


M'sieur Vinkolat !!!!

Et la curette de se lever, tituber, zig zaguer et serrer le Vicomte dans ses bras, enfin plutôt de s'avachir sur lui

T'es pas mort !!!! Ch'avais bien que le Très Haut y voudrait pas d'toi !!! Alors y t'a renvoyé sur not' terre...

Puis d'un ton moralisateur, l'index pointé

Alors va falloir *hips* être plus vertueux maintenant pour ta *hips* seconde vie hein ! Et pour commencer, va falloir arrêter de bécoter la rouquine là...

Tournant la tête, elle fronça les sourcils. Des souvenirs essayaient de se frayer un chemin dans les brumes de son cerveau

Kirah !!!! T'es pas morte non plus !!! Mais heu... ça j'le savais déjà en fait...
T'as changé de ch'veux !!!


Là, submergée par toutes ces émotions, les larmes reprirent de plus belles

Oh là là, vous êtes tous les deux là...et en plus vous faites des trucs... - il était temps remarque, je commençais à perdre patience moi... - et pis le Maréchal et Estienne qui veulent me prendre Gabriel...

Elle était repartie...
Petitangelot a écrit:
[Salle Voutée]

Alors qu'elle s'était penchée vers la Capitaine pour écouter ce pourquoi elle lui avait demandé d'approcher, sa vue du visage de Kirah est soudainement bouchée par une chevelure blonde. Par réflexe, Mel relève légèrement la tête de surprise et, les yeux écarquillés, se rend compte du baiser gourmand qu'offre Vinkolat à Kirah (et par la même occasion à la vue de tous). La lieutenant se détend rapidement et ne peut s'empêcher d'admirer l'embrassement ardent qui dans lequel Kirah semble doucement perdre ses défenses. Qu'elle semblait bien défaillante la sérieuse Kirah!... Mais qu'elle semblait également profiter là d'une belle découverte... qui ne manquait pas d'éveiller chez la lieutenant quelque nostalgie... voir envie de gouter à nouveau à ce genre de dessert!

Sans s'éloigner plus des deux nouveaux amants, elle suit de son regard égayé et curieux l'effort suprême que doit fournir Vinkolat pour abandonner les lèvres de Kirah.
Elle adresse à celui-ci un sourire espiègle avant de voiloir tourner à nouveau son attention sur Kirah. Mel penche d'ailleurs à nouveau la tête vers elle... alors que... elle se rend compte que la tête de Vinkolat ne s'est pas si éloignée que cela et semble même vouloir s'approcher à présent de la sienne. Yeux grands ouverts, la lieutenant est figée sur place par la surprise et fixe les lèvres du noble qui se tendaient comme pour convoiter les siennes!
Et...


...finalement le Grisor se redresse brusquement, son mouvement servant de détonation qui sort la lieutenant de sa paralysie passagère et lui permet de se redresser promptement pour s'éloigner de tout malentendu et par la même occasion laisser Kirah se relever et blâmer d'un regard noir.

Vinkolat a écrit:
- mMelissandre ! Le bonjour à vous !
Mélissande remercie poliment les salutations d'un geste de la tête... particulièrement gêné de ce qui avait risqué de se passer, se recule d'un ou deux pas plus sécurisant tout en tirant les pends de sa chemise vers le bas nerveusement, comme s'ils avaient risqués de se soulever du fait de la bouffée de chaleur d'embarras qui lui donnait soudainement très chaud.

Essayant d'éconduire le trouble passager, Mel se concentre alors sur l'observation de Kirah qui s'approche de Morkar pour lui manifester à son tour sa reconnaissance. Mel se tenait particulièrement droite... presque au garde à vous en léger retrait de Kirah... son regard s'était légèrement froncé. La posée et solennelle Mélissande... elle était soudainement bien contrariée de s'être vue si décontenancée, même par surprise, dans situation si peu confortable! Certes le baiser qu'elle avait observé lui avait ouvert l'appétit mais comment ce normand de Grisor avait-il pu avoir l'idiote et culotée convoitise d'une autre paire de lèvres... devant même la Capitaine dont les charmes semblaient l'avoir conquis!? Elle secoue légèrement la tête. Non... il valait peut-être mieux ne même pas essayer de comprendre!

La mine un peu grave à présent, elle voit Kirah laisser le duc d'Evreux aux bons soins de celui de Grisor avant de revenir vers elle et de lui adresser ainsi qu'à Llyr quelques mots en apparté.


kirah a écrit:
- La frontière, il me revient qu'elle n'est pas sure... Melissande, nos soeurs ? Pourrez vous repartir sauves chez vous ?
Un sourire taquin réapparait aux lèvres de Mélissande. Envolée la désorientation passagère, l'indubitable lieutenant refaisait son apparition.

Ne t'inquiète pas pour cela... chaque chose en son temps! Certes la région et les duchés voisins s'agitent... mais nous sommes tout d'abord là pour te faire bonne et fiable escorte jusqu'à ton domaine!

Puis d'un ton un peu plus préoccupé...

Le Roy a lancé un appel aux ordres royaux... Nos soeurs sont mobilisées. Nous les rejoindrons en temps utile... une fois que tu seras à l'abris en dehors de Touraine.

Une petite pensée inquiète traverse l'esprit de Mel à propos de ce Cuculus qui ne se pointait toujours pas alors qu'elle avait entendu qu'il était plutot coriace et despote en ses terres... S'il avait été l'auteur de l'agression de Kirah, comme certains le sous-entendaient, il aurait tout intérêt à s'arranger du silence de la Capitaine! Pourquoi n'était-il toujours pas réapparu! Il faudrait se méfier lorsque Kirah sortirait de ces murs du Lavardins. Mais elle... la lieutenant... ne permettrait pas que l'on touche à un seul cheveux de ses soeurs que ce soit Kirah ou Kali et Bitter! D'avance, la rage au ventre s'accumulait déjà chez la jeune femme qui ne se ferait pas prier pour écraser tout obstacle qui se dresserait devant elle.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 16:51

LLyr a écrit:
[Salle voutée]

Citation :
Llyr, j'aimerais qu'une connaissance nous rejoigne au chateau. Meghann m'a dit l'avoir reconnue à Vendome. Nous y autorisez vous ? Et pouvez vous envoyer un messager à la femme ? Elle ... Zivapa fait partie de ces gens du voyage que peut recoivent mais elle a ma protection lorsqu'elle est sur mes terres normandes. Je vous réponds d'elle. Pourrions nous... pourriez vous la convier discretement ?
Vous répondez d'elle dictees vous ? Je vous prends donc aux mots. Qu'on aille la faire quérir. bien entendu il va de soit qu'elle n'aura acces qu'à ce qui est convenable qu'elle est acces. Elle n'ira donc pas dans le sainct des Saincts qu'est le Donjon... Je sais qui est Zivapa, j'ai eu l'occasion plus d'une fois comme Connétable ou non de la croiser et d'échanger quelques mots avec cette femme des gens du voyage.

Puis titillé par la remarque...
Citation :
une fois que tu seras à l'abris en dehors de Touraine.
Dois je comprendre Dame que vous juger que le Lavardin n'est pas sur ? *sourcil inquisiteur de très mauvaise augure*
Petitangelot a écrit:
[Salle voutée]

Mel adresse d'abord un regard étonné à Llyr avant de comprendre que ses mots pouvaient en effet avoir double sens. Elle répond alors à leur hôte avec calme et sourire rassurant.

Bien loin de moi, messire, l'idée que nous soyons pas en sureté en vos murs... que ce soit par vos attentions ou par la solidité de vos murailles.
Cependant, force est de constater que la Capitaine ne pourra rester indéfiniment votre hôte et que dès qu'elle sera sortie de votre enceinte, elle pourrait être la cible de bien des gredins et des truands!


La lieutenant soutenait un regard confiant et dénué de toute hypocrisie. Un bref instant le temps semle rester en suspens... la jeune femme attendant que le maitre des lieux se détende.
LLyr a écrit:
[Salle voutée]

J'entends bien. Les temps sont troubles et mouvementés certes, mais évitez je vous prie les généralisations, tous les tourangeaux ne sont pas des brigands... En fait c'est comme aprtout ailleurs il ya une minorité de personens qui se pensent tout permis sous pretexte d'avoir une arme à la main.

Ce qui oeuvre par l'épée mourront par l'épée. C'est le seul fait qui convient de se rappeler.
Petitangelot a écrit:
[Salle voutée]

Le regard à l'aise de la lieutenant devient petit à petit à la deuxième réaction de Llyr. Décidément ce messire était particulièrement susceptible... Elle parlait de sécurité pour le voyage de Kirah et lui comprenait critique du peuple tourangeau.
En temps normal, la jeune femme n'était pas à garder sa langue dans sa poche et ne se serait pas retenue pour rétorquer au duc que certes les tourangeau n'étaient pas peuple de brigands mais que Vendôme, ville la plus proche, était tout de même le repère de la bande des lucioles, mercenaires notoires, qui était source de beaucoup des tourments actuels... et que donc, oui, elle avait bien le droit d'émettre des doutes quant à la sécurité de la région. Mel commençait à bouillir de l'intérieur retenant sa spontanéité.
Un regard vers Kirah... qui revient vers Llyr. Mel doit serrer les lèvres pour les garder closes. Devoir de respect pour Kirah, et donc celui qui, apparemment son ami, avait pris sur lui de lui offrir asile... Retenir ces propos qui risquaient de devenir cinglants...
Mel réussit à se contenir et adresse un simple signe de tête à Llyr pour lui signifier son accord (forcé) aux paroles prononcées. Le mouvement était lent, franc, mais sensiblement plus poli que sympathique.

Pour éviter d'être tentée de réagir, la lieutenant se place légèrement en retrait de Kirah... comme pour utiliser sa supérieure et amie comme rappel à l'ordre et garde-fou face à son caractère impulsif. D'ailleurs la Capitaine ne devait surement pas être dupe et ressentir toute la tention qui naissait dans le fort intérieur de sa lieutenant.

Et voilà Vinkolat qui se rapproche à nouveau... Il lui adresse un signe de la main pour s'excuser de l'interrumption. Le visage fermé de retenue de la jeune femme lui sourit finalement... presque soulagée d'avoir trouvé dérivatif aux derniers échanges avec Llyr.
Afin de se calmer, elle se forçant tout d'abord à se concentrer sur la légèreté du couple... Vinkolat se penche à l'oreille de Kirah pour lui murmurer quelques mots... Ses lèvres tout prêt de son oreille... Les mots qu'elle ne discerne pas mais dont elle peut imaginer la mélodie... Ce sourire enivré et charmeur... Le regard malicieux et complice qu'ils partagent... Concentration forcée de la lieutenant qui devient voyeurisme... jalousie...

Mais!?... Rhaaaa! Il suffit! Elle détourne le regard visiblement honteuse de son propre comportement et agacée de se laisser décontenancer de la sorte. Mais comment peut-elle se sentir si peu à sa place!? Elle prend une grande respiration pour reprendre quelque peu ses applombs puis calmement, mais perceptiblement courroucée, elle tourne les talons et s'éloigne du groupe puis de l'assistance... pour rejoindre le rebord d'une fenêtre et laisser son esprit s'enfuire à l'extérieur puisqu'elle devait rester là. Les chevaux qui attendent sagement dehors... des oiseaux qui se battent pour quelques graines... les regarder s'envoler... virevolter dans les airs... libres... libres...
Oui, soiffe de liberté... courir... exploser... extérioriser...

LLyr a écrit:
[Salle Voutée]

Un garde de la Mesnie vient chuchotter quelques choses à l'oreille du Duc du Lavardin.

Je vous prie de m'excuser une affaire à traiter. Je vous laisse en bonne compagnie de retrouvailles. * sourrire charmeur à Dame Melisande qui avait fait la Moue quelques isntants auparavant*

LLyr descend l'escalier, passe sous les entraves, penètre dans la Tour du Capitaine toujours suvi du Garde de la Mesnie, prend la passerelle d'acces au second rempart, franchit la Herse et entame la descente vers les communs.


Dernière édition par le Ven 14 Déc - 16:54, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 16:51

kalimalice a écrit:
Hrp / désolée pas eu trop le temps je me rattrape

[Salle voutée]

Kali était restée silencieuse, mangeant, buvant écoutant les conversations. Un grand soulagement fut surtout pour ses pieds, enlever enfin ses bottes quelle plaisir.
La table était fort appétissante que de mets mis à disposition on peut dire que l’on est bien accueilli
Aux dires elle sut que Kirah allait bien, il ne lui restait plus qu’à être patiente et bientôt elle la verrait
La dessus une nuit de repos serait fort utile.

Le lendemain lorsqu’elle vit Kirah entrait elle fut on ne peut plus rassurer de la voir en forme et de surcroit au bras de Vinkolat .Cela ne la choquait pas
Elle s’avança et les salua


Kirah ,Vinkolat heureux de vous voir
vinkolat a écrit:
Vinkolat sourit franchement à l'adresse de Seriella.
- Chère Seriella ! Tu n'as pas idée du poids que tu lèves de ma conscience en me faisant part de ton impatience à nous voir Kirah et moi nous faire des trucs! Me voilà sûr et certain d'être sur le droit chemin, puisque tu n'irais pas m'encourager à pécher, n'est-ce pas ?

D'accord, elle était un peu ivre. Son sens de la morale lui donnait l'impression d'être plus proche de l'escalier de la cave d'une certaine taverne que de celui qui mène au clocher de Bernouville. Mais elle était sa confesseuse, et douter de la voie qu'elle lui indiquait serait inconcevable, n'est-ce pas ?
Il avait cependant levé sourcils interrogateurs à l'évocation de Gabriel.
Maman Seriella n'était jamais bien loin de mère Seriella, et le sort du garçon lui importait vraiment.
- Ni l'un ni l'autre ne te l'enlèverons, ma mère. Gabriel, dès notre retour en Normandie, rejoindra ma maisonnée comme page. On lui y enseignera les choses que jeune garçon futé et volontaire a besoin de savoir, libre à lui lorsqu'il sera devenu adulte de faire de ce savoir ce qu'il voudra. Gisors n'est pas bien loin de Bernouville, tu sais, et une fois de retour sur mes terres, je ferais ce qu'il faut pour que tu puisses le voir régulièrement ... et t'assurer que je ne lui dispense pas savoir et savoir-faire qu'Aristote réprouve.

Il lui adressa un clin d'oeil malicieux, sachant bien qu'elle savait qu'il ne pourrait s'empêcher de lui parler au moins de ces savoirs.
Il passa la main gauche sous le coude de la prêtresse, la gauche sous celui de Morkar.

- Mais la Normandie est bien loin, voyons cela plus tard. Il me tarde de savoir les aventures qui vous ont mené en ce chateau, et j'imagine que vous aimeriez en savoir un peu plus sur ... Hemm... Vous avez plein de questions, j'en suis certain. Rejoignons le buffet, je crois que vous avez l'un comme l'autre l'utilité de quelque chose de solide et consistant dans la panse, non ?
Un instant, et je suis à vous.


Il se retourna, et s'accroupit au côté de Kirah, s'excusant d'un geste de la main auprès de Melissande pour l'interruption. La lieutenant des Dames blanches ne manquait ni de charme, ni d'attraits. Comme la plupart de ses Soeurs, elle avait quelque chose qui attirait le Vicomte aussi surement que le miel une mouche, ... et elle ne manquait vraiment pas de sucre ! Dans une autre vie ...
Dans une autre vie, il aurait mis tout le miel de la Création et Paris dans une bouteille, mais dans celle-ci, elle était pleine d'une seule et unique et enivrante liqueur, dont il approcha de l'oreille les lèvres pour souffler quelques mots.

- Quelle envie as-tu encore des autres patisseries, maintenant que tu as goûté aux chouquettes de Llyr, Kirah ?

Il se releva et posa sur elle un regard empreint de complicité et de malice, tout en repoussant du doigt de la commissure des lèvres de son amie ... une miette imaginaire.
- Je m'éloigne un instant, si tu le permet. Il m'a semblé apercevoir appétissantes tartelettes aux fraises à côté des chouquettes. Je t'en apporte une ?

Sans attendre la réponse, il saisit à nouveau Morkar et Seriella par le coude, et les fit s'avancer vers le buffet. Ces deux-là formaient le couple le plus improbable de Normandie, ... même si fort heureusement pour l'honneur des Gisors, il n'était point biblique !

- Bonjour, Kalimalice ! Tu veux nous accompagner au buffet ? J'ai l'impression que la conversation y sera des plus épiques ! Mais je comprendrais que tu préfères d'abord saluer ta Capitaine.

[note du joueur : le Oups ! est prononcé aux cieux par le Céleste Observateur, et non par Vinkolat, puisqu'il est muet entre les claquements de doigts!
Tssss.... Soyez un peu à ce que vous faîtes Razz;)]
Morkar a écrit:
[Salle voutée]

- Oulà, on se calme, Gisors mon ami. Vous êtes nombreux à solliciter l'honneur de prendre Gabriel comme page, élève et j'en passe. Cronos, Llyr et maintenant toi ? Décidement, cet enfant attire nombre d'intention louable d'éducation. Cependant, plus j'y pense et moins j'ai l'impression que sa mère soit disposé à couper... le cordon même si cela n'est pas vraiment la réalité...

Il regarda Seriella, pendue à l'autre bras de Vinkolat...

- Et toi, ma bonne mère, tu devrais y songer. Ton fils, notre fils, faut certainement à un moment lui faire faire des choses que l'un de nous, on n'aimera pas. Je ne vais pas critiquer ton intention de lui faire entrer le Livre des Vertus dans la tête, c'est bien de connaitre ses textes, mais tu ne dois pas m'empécher de lui donner des instructions plus... pratiques...

Devant le buffet, il regarda un peu la nourriture, le temps de comprendre que Llyr les nourrissait bien, que les cuisines étaient bien compétentes, et que dans l'affaire Benoit aurait été content de voir un peu le travail culinaire s'exprimer. Mais dans le cas présent, Estienne, lui, il avait toujours un peu le ventre brandouillard. Ne voulant point verdir dans la salle voutée, il préféra ne pas tenter de manger...

- Al:ors Vinkolat, je te demande... Rassure donc sa mère, puisqu'elle est inquiète. Donne nous la saveur de ce que tu veux faire apprendre à Gabriel ? Et par la même occasion... Parle moi de la fusion des domaines de mes Liges...

Il lui donna un coup de coude dans les côtes, en rigolant un coup...
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 16:53

zivapa a écrit:
Cahin-caha s'en vient la roulotte aux couleurs vives de Zivapa. Clochettes tintinnabulantes, roucoulades des pigeons dans leurs cages d'osier.
I machka, le chat, Nimbus, somnole sur les genoux de sa maîtresse assise sur le siège de conduite.

La Bohémienne rêvasse comme à l'accoutumée. Elle regarde cette Touraine qu'elle avait quitté il y a bien des lunes, pensant ne pas y revenir avant longtemps. Ses yeux apprécient l'alentour.

Zivapa chantonne une mélopée nostalgique puis s'arrête, caresse le chat et s'adresse à lui...

"Zhanas, tu sais, Nimbus... C'est quand même dommage que nous ayons dû partir en baguenaude ces jours derniers. Tu vois, Kirah et Vinkolat sont retrouvés. Plus de tracas, plus de soucis. Je me demande s'ils sont toujours chez Llyr, ce gadjo dont on m'a dit tant de bien. Nous allons bien voir..."

Cahin-caha, la roulotte de Zivapa s'en vient au domaine de Llyr. Sans façon la Bohémienne fait entrer son attirail en grande cour, un sourire de malice au lèvres, toujours impatiente de voir la réaction des gadje à son entrant.

Vive et énergique, elle installe sa maisonnée, dételle Finot, le chaval, laisse Nimbus humer le vent. Elle l'observe, ce chat si rusé, si sensible... Il lève la tête, lèche sa fourrure, redresse encore la tête, les moustaches frémissantes... ses yeux ne sont plus que deux fentes vert étincelant... Les oreilles aux aguets, il hume le vent.

Quelques secondes passent puis le chat semble satisfait, miaule et s'en va trottinant vers un jardin...

Zivapa sourit. Si le chat adopte les lieux, c'est qu'elle semble en terres tranquilles...
LLyr a écrit:
[Basse cour]

Dans la Basse cour se trouve une roulotte aux couleurs gaies et vives, un chat lui passe entre les jambes, s'y frotte attend une caresse de la main qui vient avec un sourrire ravi et part en direction du Jardin d'Hiver.
La Bohémienne est là a coté de sa roulotte quelques gardes pas loin l'observent. LLyr s'approche et salue


Salutations à toi Dame du Voyage, soit la Bienvenue dans les regles de l'Hospitalité dans ma demeure. Tu as fait vite dis moi, je vois que le coursier à fait dilligence.

As tu faim ou soif ? Tu peux laisser ta roulotte ici sans crainte, nul n'y touchera tu as ma parole. Accompagnes moi je te prie, une dame desire te voir dans l'enceinte du castel des invités.
zivapa a écrit:
[Dans la cour]

Zivapa suit des yeux i machka, le chat au soyeux pelage noir… il traverse la cour et s’en va se frotter aux chausses d’un homme. La Bohémienne observe ledit homme. Droit, sûr de lui, il s’approche et s’adresse à elle. Regard franc, voix posée, ni sourires ni facéties mais politesse et respect.

Zivapa porte sa main droite sur son cœur et salue de la tête.

« Latcho dives, le bon jour, gadjo. J’entends que tes paroles se lient aux mots de tes missives. Il me plaît que tu portes notre rencontre sous le signe de l’hospitalité. Ses lois pour moi sont sacrées. Je te rends la pareille et t’assure accueil, protection, pot et chaleur en ma roulotte, si d’aventure tu en avais besoin.
Je n’ai ni faim ni soif, naïs, la merci, gadjo. Je te suis car j’ai bien hâte de rencontrer cette personne, surtout s’il s’agit de celle à laquelle je pense. »


Les deux partirent d’un même pas, l’un à la démarche un peu roide, l’autre aux pas quasi sautillant, sa petite taille obligeant Zivapa à avancer les pieds deux fois plus que les autres.
LLyr a écrit:
[Dans la cour]

Je prends note Dame du Voyage, j'en prends bonne note mesme. Qui sait ce que l'avenir nous reserve.

*Ralenti le pas et Siffle Bran qui commence à partir vers le Jardin d'Hiver*
Compagnon, l'Hospitalité vaut aussi pour les comapgnons à 4 pattes.

Bran secoue la tete, marmomme dans son sabir de chien et se range aux cotés de son Maistre. Puis reprennahnt sa conversation en marchant
Je suis fort aise de vous revoir ceci dit Dame du Voyage et de vous savoir ici pendant ces jours troublés. Mais voila l'escalier qui monte à la salle voutée. Permettez que je passe devant...
zivapa a écrit:
[Dans la cour et les escaliers]

La Bohémienne observe sans mot dire la grosse bête qui semble répondre au nom de Bran... Quel drôle d'idée que d'appeler une bête ainsi... idée de gadjo, ça, sûr.
Sa main se glisse dans le creux de ses reins car si le molosse a la moindre velléité de s'en aller courser le chat, la dague effilée de la Bohémienne sifflera. Oh... point pour tuer, mais pour arrêter la bête en course.
Le visage de Zivapa n'est qu'attention et concentration.

Henreusement, Llyr rappelle son vassal. Zivapa a bien plus le goût des loups que des chiens. Toujours elle préfèrera avoir faim que d'être rondouillette avec une corde liée à son cou.

"Za... allez... je vous suis. Si fait, les temps sont troubles mais pour moi qui n'y comprend mie à tous vos sabirs politiques, je ne fais que baguenauder et Bakht, la Chance, a la gentillesse de m'accompagner. Hâtons-nous..."
LLyr a écrit:
[Dans les escaliers avant la Salle voutée]

Tu as raison, c'est ainsi qu'on est le plus heureux finallement. Le Voyage est un don tu as raison d'en profiter.

*Sans heurt, sur le ton de la conversation*
Oh, pas la peine d'avoir la main pres de ta dague Belle dame, tu ne crains rien ici, ni ton chat si j'ai bien saisi ton geste *sourrire*

Bran, est peut estre un chien, un peu Loup, mais il est Fidele et Loyal, bien plus que certains hommes c'est te dire *rire*. S'il rencontre ton greffier, il lui fera joie sans attaque, crois moi, Il a le mesme interet que son Maistre pour les regles de l'Hospitalité, ici c'est un Lieu de Paix et de Concorde. A son attitude je sais qu'il respectera mes ordres et que tu n'as rien à craindre.

A ton air je vois comme toute personne du Sud que tu trouves son nom amusant au moins peu banal. C'est que c'est un nom du Grand Nord surtout, un clin d'oeil à une mythologie perdue et non un sobriquet vulgaire.

Ah nous y voila, bienvenue dans la salle voutée. Dame Kiriah qui t'as fait querir se trouve là bas entourés de ses hommes si j'ose dire. N'hesite pas à te servir en mets et boissons si le coeur t'en dis.
zivapa a écrit:
[Dans le salle voûtée]

Tout en suivant l'homme à l'intérieur, la sympathie lui vient au coeur. Il sait sourire à la parfin, voilà qui est rassurant. Ecoutant ses derniers mots, elle regarde autour d'elle toutes ces personnes réunies et reconnaît certains d'entre eux dont Kirah, Vinkolat et Morkar...

"Loyal et fidèle... Oui da, bien souvent les hommes ne le sont mais c'est dans leur nature. Comme mon chat... insolent, rebelle et indépendant. Pourtant lui aussi m'est fidèle : il me fait don de sa présence à mes côtés, depuis toujours.
J'aime à penser que c'est ici lieu de paix. Cela va me changer des remous de la citadelle de Vendôme. Là-bas j'ai dû jouer de la dague mais le jeu était fort dangereux. Je n'aurais pas meurtri ta bête, n'aie crainte. Je ne blesse que pour me défendre, et ne meurtris que pour survivre.
Je vais saluer tes hôtes, gadjo et te remercie encore pour tout."


Droitement, quoique jamais bien à l'aise entre quatre murs, Zivapa se rapproche du groupe où sont réunis certaines de ses connaissances.
LLyr a écrit:
[Dans le salle voûtée]

Tout le plaisir est pour Moi Belle dame. Profites bien et si tu as beosin quelconque n'hesite pas.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 16:53

kirah a écrit:
[salle voutée]
Déjà il se détournait après l'avoir taquinée une fois encore. Néanmoins les doutes étaient toujours là. Un chasseur gardait toujours l'instinct... et la quete de trophées nouveaux une fois les autres empaillés. Du regard, elle le suit, admirant les épaules, le port... ah ces corps d'hommes aguerris aux armes et à l'entrainement régulier.. elle fond devant. C'est vrai que leur hote est un beau specimen en ce genre lui aussi, mais pour le moment, son regard n'est plus attiré que par un, lui... et ca la laisse plus que perplexe !
Petit faceur que cet Aristote qui l'empeche de détourner le regard alors que lui, l'autre, se tient pret à embrasser tout ce qui passe. Il serait saisi de la meme ferveur à l'egard de Seriella qu'elle risquerait de...

Allons Kirah ! du nerf ! Cesse donc ces enfantillages ! Il y a plus urgent !
Oui... mais a défaut de chouquette... ces tartelettes...
Kirah ! quelle est donc cette gourmandise ? Rappelle toi, nulle attache, nulle précipitation, nulle attente... il ne doit donc pas t'avoir manqué... cesse donc de ...
Fraises ! voilà à quoi me font penser ses lèvres ! à des Fraises !
Kirah ! tu es impossible ma fille ! reprends toi donc ...
Zut ! ce n'est pas ma faute non plus s'il est si tentant....

Et le dialogue de continuer de plus belle dans sa tete. La part de ses envies, la part de sa conscience... Cette roue qui tourne, ces sages qui la conseillent, ces papes en elle, empeureur sur leur siege, qui lui évitent bien souvent d'agir avec trop d'impulsion...
C'en était trop cependant ! non non ! taisez vous !
Attendant les tartelettes qu'il ne manquerait pas de venir lui porter sous le nez pour mieux le lui retirer ensuite, elle n'en doutait pas, elle observa ses Soeurs en maille avec le maitre des lieux.

Kalimalice, un peu intimidée, en retrait... La jeune femme avait souhaité la voir à la Commanderie.. Il faudrait qu'elle lui parle dès qu'elle pourrait y remettre les pieds. Femme de valeur, elle savait pouvoir compter sur elle, elle l'avait vu en Orleans encore il y a peu. D'un geste sur le bras, d'un signe de tete elle la remercia d'etre présente.


Le plaisire de te voir là, Kali ! Merci pour ta fidélité à mon égard. Nous nous verrons bientot à la commanderie, j'en suis sure ! Les Gardiennes ne peuvent que se réjouir si tu décidais de les rejoindre ...
Mais avant, si tu souhaites un bout de ce buffet, je pense en effet qu'il vaut mieux l'approcher avant que ces normands de mes amis n'en fassent un sort !


Son sourire se fit amusé, presque ironique quand elle vit les efforts que Melissande faisait pour se contenir face à Llyr. Dans la jeune femme, elle retrouvait des traits de son propre caractère et savait pertinemment que à la place de sa Lieutenant, elle eut déjà dit son fait au Marechal. Dans l'espectactive, elle vit celle-ci se mettre en retrait et finalement rejoindre la fenetre, pensive... l'inaction devait certainement lui peser autant qu'à elle. Elle avait une mission à lui confier. Bien que convalescente, elle etait réstée au courant de ce qui se passait dans le Domaine Royal. Les Dames Blanches allaient devoir répondre à l'appel... Melissande en serait... Anxieuse tout à coup poru la vie de ses soeurs, elle espéra que l'avenir serait meilleur, mais elle savait que dans le combat, c'était là des choses sur lesquelles on ne s'arretait pas. Oui, elle devrait parler rapidement de cette mission aux deux femmes. Elles auraient à choisir qui irait ou, qui irait rejoindre qui... Il ne faudrait plus trop tarder.
Melissande avait raison de s'inquiéter. Elle meme savait comme l'appat du gain pouvait rendre certaines compagnies avides tout à coup et sans plus aucun code de conduite. Un jour en Touraine, un jour ailleurs, non pas la faute d'une province ou un peuple mais plutot de quelques ambitieux... Zivapa.. oui... peut etre Zivapa pourrait-elle l'aider...
zivapa a écrit:
[Salle voûtée]

Kirah voit s’approcher la Bohémienne…

« Le bonjour.
- Latcho dives, dame Kirah, c'est grand plaisir de te retrouver saine et sauve.
- Quel plaisir pour moi aussi de te voir ainsi, si énergique après tout ce temps.
- C'est que baguenauder me va bien, gadj. J’étais bien triste de devoir m'en aller sur les chemins mais on m'avait dit secrètement que je ne devais point craindre pour ta vie.
- Pas craindre ? ah bon ? te voilà entourée de personnes bien au courant. »

Zivapa éclate de rire et regarde autour d'elle les visages amis.

« Si fait, si fait, on le dit... Je suis heureuse que te voilà en pleine vie, et Messire Vinkolat aussi. Morkar a remué ciel et terre pour vous retrouver, zhanas, sais-tu.
- Je le découvre, en effet. Je ne connaissais point cet attachement de Morkar à mon égard. »

Zivapa sourit.

« C'est dans la peine qu'on voit les vrais visages, gadji. L'amitié ne vaut que dans les actes, point dans les mots.
- Alors tu me voues grande amitié, roms. »

Kirah sourit, amusée de pouvoir lui retourner le compliment.

« M'en voilà flattée. »

Zivapa lui rend son sourire.

« Tu es entrée dans ma roulotte, tu as partagé mon repas mais surtout je t'ai lu les Tarots... Je suis liée en cela à toi. L'hospitalité à la tsigane, gadji... De plus, tu as bonne trempe et grande énergie. »

Zivapa rit.

« Et mon chat t'apprécie... voilà qui donne à penser. J'offre mon amitié sans retour mais il me sourit que tu acceptes de la partager...
- Tu me fais grand honneur, là, Zivapa. Tes tarots m'ont aidée à y voir clair. Même si j'apprécierais qu'ils me viennent à nouveau en aide, mais là n'est point le moment pour toi, tu viens de voyager à nouveau. Et ton chat... oui, je l'aime bien ce chat et il me le rend je pense. »

Elle sourit au souvenir du matou qui s'était endormi dans son giron pendant le tirage.

« Et je compte repartir bientôt, Kirah. Je dois me rendre en bourgogne, au fêtes de fiançailles de Gaborn et Djémilée, d'autres amis ... Quant à mes Tarots... »

Zivapa sourit finement et regarde non loin de Kirah le géant blond qu'elle ira saluer tout à l'heure.

« Il me plaît à penser que mes Tarots voient des chemins que nul n'aurait pu imaginer...
- En effet, nul n'aurait pu l'imaginer et moi-même ai du mal encore.
- Si fait... »

La Bohémienne rit.

« La vie est perpétuelle surprise...
- Oui et nous n'en sommes pas au bout, je le crains. »

Kirah lève les yeux au ciel, comme exaspérée sous le feu roulant de surprises dont l'abreuve Vinkolat. Zivapa lui sourit puis se penche au plus près de l'oreille de Kirah et lui chuchote :

« Êtes-vous en réelle liberté ou ce lieu de paix et de concorde est-il en fait une jolie prison dorée ?
- Si cela ne tenait qu'à moi... je dirais plutôt jolie prison dorée. »

Zivapa hoche la tête. Elle prend Kirah par le bras et l'entraîne vers l'immense âtre, désertée à cette heure.

« Ici nous pourrons parler à la franche marguerite, loin des oreilles qui pourraient traîner... Comment comptez-vous quitter la Touraine, vous tous... ?
- Je ne sais point encore trop, la belle. Je ... nous... hier… hier, quand Meghann m'a appris que tu n'étais pas loin... nous avons pensé à quelque chose...
- Ova... je t'écoute.

Le regard de Kirah se porta un peu plus loin vers Vinkolat. Elle revit ses attentions de la veille, son sourire... ahh… ce sourire... le monde ! le monde sur un plateau ! Revenant à Zivapa, elle chassa l'idée, repensant à la discussion d'hier. La Bohémienne, pendant ce temps, prend dans ses poches quelques fioles qu'elle présente à Kirah, donnant ainsi à penser alentour que les deux femmes papotent parfums et baumes...

« Je fais confiance à Mes Soeurs pour quitter le pays. Elles ont laissez-passer, leurs vies ne sont point trop en danger, du moins je l'espère... Melissande est ma lieutenant, là bas, dans notre Ordre... »

Zivapa acquiesce.

« Tes soeurs... les dames blanches, c'est ça ? Melissande... Ova... la gadji au dos bien droit et au regard acéré, si fait... »

Du menton Kirah indique la jeune femme qui se tient bien droite, sérieuse, près de la fenêtre, mais qui bout d'énergie contenue.

« Oui, cette Gadji-là. Elle te plairait je pense... quand elle ne se contient pas comme ici...
- C'est un art à apprendre... on vit bien mieux à l'air libre qu'enfermé entre pierres...
- Elle se retient… pour moi, sûrement, craignant créer un esclandre, sûrement. Pourtant, rien ne m'amuserait plus que voir Llyr face à quelqu'un qui lui tienne un peu tête.
- C'est qu'il semble bien difficile à faire sortir de ses gonds, du peu que son regard a croisé le mien... »

Kirah rit à ce que Zivapa lui dit là tout en saisissant le flacon pour donner le change.

« Oui, difficile... voilà pourquoi même si Meli s'exprimait comme elle le souhaite - je le sens - je ne crains pas trop qu'elle fasse s'emporter le maître des lieux. Comme toi, Meli aime à vivre au dehors, loin des contraintes. Elle mène sa vie comme elle l'entend... »

Portant le flacon au nez, elle s'inquiète de son contenu.

« Qu'est ce donc ? c'est doux et piquant tout à la fois.
- Du chèvrefeuille, gadji... mêlé d'un peu de cannelle... un mélange un peu osé mais qui me sit. Revenons à ton départ... crois-tu que je puisse t'aider ? Je n'ai point de laissez-passer mais ma roulotte cahin-caha s'en va tranquille sur les chemins de traverse. Au pire je peux en demander un à Llyr, je pense qu'il m'aiderait à l'obtenir... »

Kirah ferma les yeux, humant la fragrance... ce chèvrefeuille... elle revoit cette route .. ce ciel de fin d'été... la même odeur... Zut ! Zivapa... sortir du Château ! Se penchant vers elle comme pour discuter plus en détails du parfum, elle reprend :

« Si fait, Zivapa... c'est là scène qui nous amuserait, Vinkolat et moi, et à laquelle nous avons pensé. Qui donc s'inquiéterait d'une troupe d'amuseurs....
- Ova... oui... si fait... »

Un éclair de pure malice lui vient au regard.

« Et je dois t'avouer une chose, Kirah... qui me donnerait matière à bien sourire...
- Quelle est donc cette chose ? »

Kirah, intéressée tout à coup, regarde la bohémienne, une étincelle dans les yeux. Zivapa prend un air terriblement sérieux...

« Voir un grand géant blond déguisé en Rom... un bon bain de cheveux à la suie devrait faire l'affaire... non ? »

Elle se retient de rire, imaginant la scène... Eclatant franchement de rire pour sa part, Kirah poursuit dans la même connivence.

« Les cheveux à la suie, le visage au roux de noix.... hum... idée très plaisante, oui... mais ne t'avise pas de vouloir me faire les cheveux noirs par contre. »

Elle rit à l'idée de la scène.

« Alors, la belle, j'avoue craindre que te mêler à cette histoire ne t'apporte nouveau danger dont tu aurais à subir les conséquences mais l'idée de voyager un temps dans ta roulotte, si tu veux bien de nous, me plait.... et même énormément.
- Na... point besoin... cela ira fort bien caché sous le dikhlo, foulard des femmes liées... quant au danger... Pffff... Le Voyage est ma vie et chaque chemin une aventure. Qu'aurais-je à craindre puisque je ne possède que les sourires de mes amis ? Tu y es la bienvenue, dans ma roulotte, et tes amis aussi s'ils acceptent de dormir à la belle étoile... Tu me diras juste au départ jusqu'où tu désires que je t'escortes. Ensuite, je m'en repartirai vers la Bourgogne. »

Kirah regarda Morkar, Seriella... Pensa au petit Gaby, à Meghann....

« Hum, voilà qui fait beaucoup de monde... Eux ont laissez-passer... peut-être vaudra-t-il mieux qu'ils repartent de leur côté... je ne sais trop.
- C'est comme il te sit, Kirah...
- Si déjà nous pouvions quitter la Touraine saufs.... Les voisins de cette province ne nous chercheront pas trop tourment, je pense.
- Je l'espère... Je connais bien des chemins de traverse grâce aux signes que laissent mes frères, des sentiers oubliés. Nous éviterons les lieux de passage...
- Tu me sauves, Zivapa ! Demande-moi, tu obtiendras si je le puis... Ma dette envers toi augmente de jours en jours. Tes conseils et tes tarots m'ont apporté ce qu'il me fallait quand je doutais... et puis... »

La larme à l'oeil rien qu'en y pensant.

« que ne donnerais-je pas pour voir ce grand blond prendre l'aspect d'un homme de ton peuple... si tu considères qu'il n'y aura pas dès lors injures à ceux-ci par ce truchement. »

Son hilarité est perceptible au ton enjoué de sa voix et au regard malicieux qu'elle lance dans son dos.

« Na... Au nom de l'hospitalité et de l'amitié, cela n'est point préjudice. Ce le serait s'il ne s'agissait que de moquerie... Quoique... »

Elle aussi dévisage l'homme du Nord...

« Par Dev... Cela va nous donner quelques rires en réserve... J'ai conservé la vesture d'Ando, feu mon Rom... Non... Vinkolat est trop grand... Trouve lui vesture noire, je lui fournirai le chapeau et les aureli, les pièces d'or que nos hommes portent sur le revers... Dis-moi quelle sera ton heure, j'aurai grand plaisir à grimer le gadjo... Mais fais vite, je vois qu'on s'approche...
- Demain Zivapa, Demain à la première heure ! Seule moi suis peut-être encore faible mais dans ta roulotte je pourrai éventuellement rester allongée...
- Ova... oui, je serai là. Rejoignez-moi à ma roulotte... j'aurai de quoi te soigner et te rendre ta force, ne t'inquiète pas...
- Le carabin ne pourra pas me reprocher ma décision ainsi.
- Tu profiteras du voyage pour te refaire santé.
- Merci à toi Zivapa. Bien sur... que veux-tu que je puisse faire d'autre ? »

Son oeil se fait égrillard un instant, malicieux directement après.

« Et puis avec ton chat à mes cotés, je serai bien gardée.
- Si fait, si fait... nul ne pourra t'approcher... »

Zivapa éclate de rire.

« Je vais saluer mes autres connaissances, si tu le veux bien. Ne nous attardons pas trop, cela ferait jaser et garde ce parfum, j'espère qu'il te plaira.
- Je te trouverai la veste... ça ne doit pas être bien compliqué même si ce ne sont pas là les couleurs que le maître de céans semble apprécier le plus. »

Zivapa hausse les épaules...

« Il doit bien en avoir une quelque part... je te donne fiance.
- Allons donc voir ce buffet... Si les tartelettes ne viennent point à toi, va à elles, dit le précepte ! »

Eclatant de rire, retrouvant sa joie un instant perdue devant la chasse peu discrète de Vinkolat, elle prit Zivapa par le bras, autant pour s'appuyer sur elle, faible qu'elle est encore, que pour l'emmener vers le buffet. Zivapa se plie de bonne grâce à la muette requête, l'appétit aiguisé de tous ces délicieux fumets.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitimeVen 14 Déc - 23:59

Petitangelot a écrit:
[Salle voutée]

Du coin du regard, Mel remarque le duc Llyr qui, après lui avoir adressé un sourire charmeur plutôt contradictoire à la réaction défensive de tout à l'heure (elle ne répond pas et s'en trouvait l'énervement décuplé, comme s'il se moquait d'elle), quittait la salle par l'escalier duquel il était probablement arrivé.
La lieutenant se complait alors à se calmer un peu en observant l'extérieur. Ces gardes sur le mur d'enceinte... probablement quatre ou cinq lanciers... mais là, un peu plus loin, des archers, tous biens équipés... Elle n'en voit qu'une dizaine mais en devine bien plus sur le reste du tour de ronde.

Quelques dizaines de minutes passent puis la porte de la salle s'ouvre à nouveau pour laisser entrer Llyr suivi d'une femme à la longue chevelure noire et sauvage. Quelques cliquetis rythment son entrée: des bijoux et des fioles s'entrechoquent sous son déhanché. La lieutenant reste discrète dans son coin mais ne perd pas une miette de l'arrivée de la nouvelle étrangère. Elle se tend tout de même lorsqu'elle approche Kirah ne connaissant pas les liens qui les unissaient, surtout que la dame blanche remarque la dague que la bohémienne avait gardé à la taille alors que tous les autres invités avaient dû se défaire de leurs atours. Mel avait son épée à la ceinture mais avait fait voeux de ne pas la sortir en ces lieux... elle n'hésiterait pourtant pas si Kirah était menacée.

La main droite qui semblait se rapprocher du fourreau se calme enfin lorsqu'elle voit Kirah accueillir chaleureusement le salut de l'étrangère. Mel reste pourtant sur ces gardes et ne quitte pas les deux femmes du coin de l'oeil.
Mais voici qu'elles s'écartent toutes deux et devisent dans leur coin. La curiosité de Mel se faisait vraiment possessive plus que protectrice étant donné le peu de risque que la gitane semblait représenter. De par son observation prolongée, Mel se fait surprendre par les deux femmes qui se retournent vers elle. Le plus innocemment possible, Mel se retourne à nouveau vers la fenêtre, un peu gênée de se faire prendre, mais gardait le visage fermé... décidément rester en ce chateau ne lui réussissait pas.

Besoin de s'occuper pour ne plus penser, cela était chose plus utile à présent. Mel décide donc d'aller se servir à son tour au buffet. Une assiette (bien^^) servie à la main, elle retourne s'assoir à une table en évitant de trop s'approcher de Vinkolat, de Llyr,... et finalement rejoint enfin Bitter qui était restée discrète jursqu'alors. L'air ronchon de la lieutenant ne devait d'ailleurs pas motiver Bitter à briser son silence en engageant la conversation. Concentrée sur son assiette, Mel mange silencieusement en essayant de s'occuper l'esprit des préparatifs pour le départ et le retour de Kirah en ses terres.
Il faudrait une escorte suffisammanet expérimentée et forte que pour tenir les maroudeurs à distance ou se défendre... mais suffisament discrète que pour pouvoir passer inaperçu si besoin. La lieutenant prendrait rapidement le temps d'aller entretenir Kirah à propos de tout cela...
LLyr a écrit:
[Salle voutée]

LLyr approche de Mélisande, et d'un sourire lui tend un gobelet rempli d'un liquide orangé à l'odeur sucrée.

Je crains que vous m'évitiez madame.
Je vous dois peut estre en cela des excuses si j'ai du vous vexer car ce n'était guere mon But. J'avoue, peut être, oui peut estre, vous avoir testouillé un peu pour vous jussu'où allait vos retranchements. Ma foi je ne fus pas déçu, c'est peut être aussi pour cela que je vous dois des excuses.

Acceptez ce breuvage. Il n'est ni alcollisé ni ne contient aucun piege, voyez j'ai le mesme en mon verre. Il s'agit d'une cuvée spéciale d'un fruit que l'on nomme Orange, relevé de Miel et de quelques clous de Giroffle.

L'essayer c'est l'adopter, et vous pourrez vous vanter pas la suite d'être une des rares a y avoir gouté.

LLyr trempe ses levres le premier tout en plongeant son regard argenté dans celui de sa partenaire de discussion, le sourrire avenant de l'homme qui séduit sans s'en rendre compte.
Petitangelot a écrit:
[Salle voutée]

Mel continuait de manger silencieusement, plongée dans ses pensées. Au fil des secondes, son visage s'était quelque peu détendu de ne penser qu'à ce qui allait se dérouler par la suite.

Mais alors qu'elle n'avait pas encore terminé son assiette, un gobelet lui est proposé. Ses yeux se dirigent vers le gobelet tendu puis remonte le bras qui le tenait... pour découvrir un duc particulièrement souriant. Mais il s'agissait là du duc devant lequel, pour éviter d'affronter un hôte qui importait pour sa Capitaine, elle avait dû s'écraser tout à l'heure, effort particulièrement difficile pour elle qui avait pour principale qualité et défaut une franchise à toute épreuve. Elle détourne le regard, encore sur la défensive mais répond au sourire invitant par un autre tout simplement poli, tout en poignant dans le gobelet et en écoutant les premiers mots de Llyr.


LLyr a écrit:
Je crains que vous m'évitiez madame.
Un point pour le duc! Au moins, il était lucide et capable d'observer ses gens. Rien que cette première phrase invite un sourire plus sincère et amusé à réapparaitre aux bords des lèvres de la jeune femme.

LLyr a écrit:
Je vous dois peut estre en cela des excuses si j'ai du vous vexer car ce n'était guere mon But. J'avoue, peut être, oui peut estre, vous avoir testouillé un peu pour vous jussu'où allait vos retranchements. Ma foi je ne fus pas déçu, c'est peut être aussi pour cela que je vous dois des excuses.
Le sourire de la lieutenant devient ironique. Elle tourne la tête vers Llyr et le regarde alors plus posément. Il ouvrait la conversation et par là même les festivités... elle n'allait donc pas se gêner pour entrer dans la danse. D'un ton sûr et franc, elle lui dit:

Vous ne m'avez pas heurtée, messire... Comment auriez-vous pu alors que nous ne devisions que sur votre château et votre région!?

Le ton se fait maintenant plus joueur et bravant.

Disons tout simplement que vous m'avez obligée, par respect pour ma Capitaine, à me taire afin d'éviter tout débordement d'une conversation qui n'avait débuté que sur un imbroglio... que vous venez m'avouer avoir volontairement encourager! Regard moqueur et fier. Et pour celà, j'accepte vos excuses... surtout d'un homme qui semble pourtant attaché aux règles de loyauté et de politesse chevaleresque.

LLyr a écrit:
Acceptez ce breuvage. Il n'est ni alcollisé ni ne contient aucun piege, voyez j'ai le mesme en mon verre. Il s'agit d'une cuvée spéciale d'un fruit que l'on nomme Orange, relevé de Miel et de quelques clous de Giroffle.

L'essayer c'est l'adopter, et vous pourrez vous vanter pas la suite d'être une des rares a y avoir gouté.
Le regarde de la lieutenant se fait intrigué. Pourquoi tant de fignolages pour un simple verre offert? Certes la recette de ce breuvage pouvait être secret de famille ou délicate composition, mais les égards qu'il manifestait pour prouver à la louve sa sincérité suscitait la curiosité de celle-ci.

Je ne suis pas attachée aux richesses ou à l'exclusivité de certains avantages... mais je vous remercie de l'attention que vous m'offrez! J'y goute donc avec intérêt...

Alors qu'elle avait commencé à lever le verre vers son visage, elle stoppe le geste et lance un regard faussement interrogateur au duc et lui demande avec humour.

... à moins que vous cherchiez à endormir, par je ne sais quel subterfuge, mes "retranchements" dont pourtant vous n'avez encore entraperçu que la barbacane!?

N'attendant en fait pas de réponse, la jeune femme porte le gobelet à ses lèvres et goute le breuvage tout en soutenant le regard de Llyr de ses yeux noisette... pétillant d'amusement et de défi. Le duc avait réussi à faire disparaitre la méfiance... mais elle demandait à voir ce qu'il comptait faire de cet échange!

Elle déglutit lentement la gorgée du jus de fruit, en profitant du gout sucrée et acidulé qu'elle découvrait. Elle ne connaissait pas ce fruit, l'orange, mais il était vrai que cette boisson était particulièrement plaisante et devait être bonne conseillère pour adoucir les moeurs et calmer les soifs.
Elle acquiesce de la tête, faisant comprendre à Llyr sa satisfaction. Elle se tenait droite sur le banc, sure d'elle à présent qu'il l'avait invitée à se faire moins discrète.
De front, elle relance donc la conversation, cherchant à son tour à voir ce dont était capable l'hôte si testeur.


Dites-moi, messire... est-ce habitude chez vous d'évaluer de la sorte, la répartie des gens que vous invitez en vos murs?
A moins que vous ne réserviez cela qu'aux femmes qui portent l'épée...!?


Regard moqueur. Elle répondait au premier coup porté. Les jouteurs entraient en lice...
LLyr a écrit:
[Salle voûtée]
Pres de Mélissande
Citation :
Comment auriez-vous pu alors que nous ne devisions que sur votre château et votre région!?
*eclats de rire* Un point pour vous je vous le concéde je n'y suis pas allé de main morte. Il fallait bien que j'apprennes à vous connaitre. Apres tout vous allez devoir assurer la sécurité de Dame Kiriah et messire Vinkolat sortie de ce castel non ? ce sontdes amis, je ne vous connaissais pas, il était donc évident que je teste vostre loyauté envres eux ne sachant pas à quoi m'en tenir. j'avoue que je suisr avi de ce que j'ai vu. Ravi de la situation, ravide vostre présence ou cette colére qui vous a animé et fait rayonner.

Quant à l'Orange, qui parle de prix ? La Richesse de ce breuvage n'est pas dans son prix mais dans sa saveur. Là où il pousse il ne vaut pécunierement rien de plus qu'une pomme ici, le fait de l'importer à nos regions à un cout certes, mais quel est l'interet de parler d'argent qd toute sa richesse et sa rareté se situe dans son gout, ses saveurs et le plaisir de le partager avec une aussi belle femme *Yeux dans les Yeux, l'argent se fait pétillant*

Pourquoi voulez vous que je vous endorme. A moins que vous ne le souhaitiez je ne vois aucune raison à cela. Je suis venu à vous, pour m'excuser et je vous parle d'hote à hote sans menteries ni subterfuges.

Citation :
Dites-moi, messire... est-ce habitude chez vous d'évaluer de la sorte, la répartie des gens que vous invitez en vos murs?
A moins que vous ne réserviez cela qu'aux femmes qui portent l'épée...!?
Et puisque vous me posez la question. Oui très souvent, j'aime savoir à qui je m'adresse et si la personne en face de moi est digne de la confiance que je lui porte. C'est un des principes de l'Hospitalité que de discuter avec ses invités et de les connaitre plus avant. Quant au fait que vous soyez une femme avec une épée, cela ne me gene aucunement, bien au contraire cela signifie juste que vous estes apte a vous défendre par la verve ou par l'épée tout simplement. Cela ne vous rends que plus dangereuse en un sens *sourrire*
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» [1455/11/29-12/31, Blois] Convalescence à Blois
» [1455/02/23, Compiègne] Rencontre Mélissande-Golitor
» [1455/07/17, Sainte-Ménéhould] Une journée en enfer
» [1455/06, Argonne] Le champ d'une âme
» [1455/05/21, Argonne] Bas les masques!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Relais d'Argonne :: Quartiers de Mélissande :: Dans le fond d'un grand coffre-
Sauter vers: