Relais d'Argonne
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Relais d'Argonne


 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

 

 [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3)

Aller en bas 
AuteurMessage
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Empty
MessageSujet: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Icon_minitimeMar 3 Juin - 0:19

[Sujet 8] Dans la forêt


Lunaba a écrit:
10/01/1456, 17h05, Dans la forêt
Lunaba

La nuit était encore arrivée tôt et Lunaba n'avait pas fini de ramasser toutes les herbes qu'elle désirait. La chose était reparue dans sa forêt. Elle le savait ses amis les animaux le lui avaient dit.
La chose ne s'approchait pas d'elle. La chose avait peur de Lunaba.
Elle rentrait, sa longue chevelure brune lui réchauffait le dos. Elle émit deux notes de musique et Cristal arriva, il n'était pas loin. Elle monta lestement sur son dos, à cru.

Cristal était tout blanc. C'était un cheval majestueux. On eut dit une licorne, il en avait la blancheur, la prestance, la noblesse, la vitesse. Il avait une pierre précieuse au milieu du front comme pour cacher la place de la corne. Une émeraude verte comme la forêt.

Cristal résistât, il ne prit pas la direction qu'elle lui demandait. Il avait quelque chose à lui dire surement, c'est alors qu'avant qu'elle ai pu l'interroger que des animaux arrivèrent et dans un langage que seule Lunaba comprenait, ils lui dire que la chose attaquait des humains. Cristal opina du chef, c'est ce qu'il voulait dire à sa maitresse.

Cristal fila dans la forêt, c'était magique. Incroyable, la façon dont il courait à travers les arbres, on eu dit que ceux-ci s'écartaient pour le laisser passer.
Bertrad_(abomination) a écrit:

10/01/1456, 17h17, Dans la forêt pas loin de la voie devant le poste de douane... Bertrad (Abomination), Marcus, … plus en retrait, Angeldark, Lélie, Dicelo, Spock...

Les autres petites proies ont reculés plus loin dans le col… L’atmosphère est emplie de peur…
Bertrad monte sur sa dernière victime, pose une patte arrière sur sa tête immobile, bombe l’énorme cage thoracique, redresse la tête vers la lune, épaules en arrières, pattes avant ouvertes…
L’abomination hurle soudain un long et terrifiant cri de loup, exultant ainsi le ravissement de sa victoire…


HHAAAAAWWWwwoouuuuuuuuuuuuuuuuuuu

Le son strident traverse toute chose,… Il résonne dans les oreilles de tous les chasseurs,… qui se mettent à trembler,… Hurlement sonnant le glas menaçant leur misérable vie…
L’abomination mord la nuque mole de sa dernière proie et l’emmène d’où elle est apparue… Le chevalier perd la vie juste avant de disparaître dans les ténèbres de la forêt laissant derrière lui un sinistre sillon rouge saignant la neige immaculée…
Lunaba a écrit:
Cristal galopait, vite. Ils entendirent le hurlement alors Lunaba se pencha et lui demanda d'aller plus vite. Il n'avait pas attendu l'injonction de sa maitresse pour accélérer. Les arbres lui ouvirent le passage et son galop devint effréné, il volait presque.

Ils virent la chose arriver avec un homme dans la gueule, Lunaba sauta de cheval, avant même que Cristal soit immobilisé.

Elle s'avança et chantant un air dans une langue inconnue


ϴ┼ݘףḖѰ ѫѫѠ۞ ṔṎ₮

Elle lança des boules de lumière blanche et bleue qui illuminèrent toute la nuit.
Bertrad_(abomination) a écrit:
10/01/1456, 18h30, Dans la forêt profonde... (Bertrad contre Lunaba)

Bertrad retourne d’où il vient, la nuit l’appel, il s’est repu et ses pairs seront contents du cadeau qu’il leur rapporte.
Il va vite, très vite, parcourre des lieux bondissant de talus en sentiers naturels…
Mais quelque chose d’irritant commence petit à petit à le gêner. Son ouie fine lui rapporte une étrange mélopée qui lui titille les tympans… La lune cachée, sa maîtresse, lui crie de faire attention…

Arrivé dans une grande clairière, le monstre lâche sa dernière proie qui tombe lourdement face noyée dans la neige… La bête se dresse sur ses pattes arrière, grogne et hume l’air… Soudain là de l’autre coté un cheval blanc étincelant traverse la frondaison portant sur son dos à cru un autre humain…
Bertrad hurle et saute à leurs rencontres pour défendre son territoire mais… C’est bien de la femelle humaine d’où provient ce son insupportable…


Lunaba a écrit:
ϴ┼ݘףḖѰ ѫѫѠ۞ ṔṎ₮

Le loup gémis de gêne…
C’est alors qu’un jour artificiel envahi le lieu, de puissantes lumières dansantes enveloppes la clairières, tout est intensément blanc et bleu…


GRrrrrrrrrrrrrr Grrrrouaaarrrrrrrrrrr

C’en est trop pour la bête, elle bat en retraite une patte devant son regard aveuglé et fuit maladroitement sur le coté à l’abris des ténèbres de la foret, abandonnant à son triste sort le corps sans vie de Marcus…
Lunaba a écrit:
Son chant. La bête craignait son chant, elle s'était arrêtée, hésitante et elle avait lâché sa proie. Lunaba avait alors jeté sa lumière et il avait fui.

Elle n'était pas prête à tuer cette chose, il fallait qu'elle découvre les autres avant. Elle était certaine que ce monstre n'était pas seul. Etait-ce même celui qu'elle avait combattue la dernière fois ?

Seul lui importait pour l'instant, l'être qui gisait dans la neige. Elle ne prit pas Cristal pour poursuivre la bête et Cristal renacla montrant ainsi sa désapprobation.

Lunaba se précipita ver la malheureuse victime dès que le monstre fut enfui. Lunaba se pencha et l'examina. Il n'était pas mort. Il était dans une sorte de coma. Plongé dans un profond sommeil léthargique.


- Il a été mordu ! il faut faire vite ! Cristal, vient au lieu de râler !!! On peut encore le sauver ! vite !!!

Le blanc cheval s'approcha. Lunaba eu du mal à hisser l'homme. Il était en pleine force de l'âge, il devait être en bonne santé. Il était très lourd pour la fragile Lunaba.
Apres avoir réussi à le hisser tant bien que mal sur le cheval, ils repartirent vers l'antre de Lunaba.

Voila, il était installé sur son lit dans la grotte qui lui servait de chambre. Cela n'avait pas été aisé de l'emmener là, dans le dédale de grottes qui lui servaient d'habitation. Personne ne connaissait cet endroit ou alors c'était il devait y avoir très longtemps, si longtemps qu'aucun homme vivant ne pouvait s'en souvenir. Elle l'avait trouvé enfant cet endroit en plongeant dans la cascade, elle avait découvert l'entrée et elle n'en avait parlé à personne. Son secret. Seul son ami Toby et ses amis animaux maintenant connaissaient la grotte Luna comme elle l'appelait.

Lunaba l'examina à nouveau l'homme et soupira. Les blessures étaient profondes, heureusement pour cet homme, son coma l'empêchait de souffrir.


- Va vite me chercher Toby, dis-t-elle à un écureuil qui l'observait. Celui-ci partit en courant.

Lunaba prit toutes sortes d'herbes dans des pots classes et étiquetés, fit diverses décoction. Elle psalmodiait en même temps des choses incompréhensibles pour le commun des mortels. Chantant. Priant.
Toute la magie qu'elle connaissait et dominait l'aidait à préparer le contre-poison.
Elle nettoya les plaies et les pansa. Puis tenta de faire boire une décoction à l'homme. Elle n'y réussit pas. Il était encore dans son sommeil. Elle lui fourra une petite cuillère de la décoction dans la bouche, priant que le reflexe prendrait le dessus et qu'il avalerait. La prière du faire son effet et l'homme était vraiment en bonne santé. Le peu de liquide descendit dans la gorge de l'homme. Patiemment, Lunaba donna à boire la décoction, attendant Toby.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Empty
MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Icon_minitimeMar 3 Juin - 0:29

lemaitredujeu a écrit:
10/01/1456, 22h00, dans la forêt profonde...
Mélissande

Mélissande est partie à la recherche de la dépouille de Marcus emmenée par l'abomination probablement pour la dévorer tranquille quelque part.
Guidée par la lumière de la lune, se déplaçant difficilement à cause de la neige, du sous-bois, de la fatigue,... la louve a suivi les traces de sang laissée par le corps ensanglanté traîné dans la neige.
Cela fait maintenant des heures qu'elle marche pour finalement arriver à une clairière. Au milieu de cette clairière, les traces ont une forme bizarre. Le sang est plus rare. Malgré les rayons lunaires, la nuit profonde la gêne énormément pour comprendre ces traces compliquées. Il semblerait qu'un autre animal soit intervenu? Mais impossible de savoir quoi! La neige qui s'est remise à tomber depuis une heure à recouvert en partie la scène.

L'ambiance de la nuit est étrange. L'air est glacial. Le vent semble s'acharner à agresser ceux qui s'aventure dans la forêt et fait rentrer le froid sous les vêtements. Mais malgré ce froid, la forêt semble si vivante. On se croirait observer de toute part sans pouvoir identifier d'où provient cette étrange sensation d'être surveillée.

Désespérée, Mélissande est épuisée et transie de froid. Elle aperçoit une cabane abandonnée et mal en point à l'orée de la clairière. Blessée et malade, elle a besoin de repos.
Petitangelot a écrit:
10/01/1456, 22h00, dans la forêt profonde...
Mélissande

Des minutes de pistage qui deviennent des demi-heures puis des heures... L'avancée franche et prédatrice, le coeur rageur qui avaient emportée la louve dans cette course poursuite après la bête s'étaient petit à petit dissouts en un pas toujours aussi déterminé mais fatigué, un corps meurtri par la prise de la douane et le froid.

Sans penser une seule seconde à faire demi-tour, la louve venait à douter. La bête se déplaçait beaucoup plus vite qu'elle et devait avoir pris beaucoup d'avance. Avec tout ce sang perdu, Marcus devait être à présent mort s'il n'avait pas été tué sur le coup.
"Je vous rejoindrai avec son corps!" avait dit la louve. Mais pourquoi? Pourquoi avait-elle ressenti ce besoin viscéral de courir après lui? Dès leur première rencontre, elle avait adopté une attitude farouche et réactive vis à vis de lui. Il n'aurait pu être qu'un chevalier arrogant un jour croisé puis oublié mais pourtant... Ses attitudes assurées, son sourire conquérant, son caractère insolent et suffisant... Se pourrait-il que... ça lui plait?...
Mais finalement qu'importe toutes ces questions... puisque que le chevalier devait être mort! C'est presque résignée que la louve commençait à accepter le fait qu'il ne lui resterait que la futile consolation de trouver le repère de la bête... le trouver pour y revenir et l'abattre!

... lorsqu'elle arrive dans une clairière. Grand espace où la neige avait été piétinée et écrasée. Tâche de sang toujours présentes mais moins discernable. Trace d'un nouveau combat? Mais avec qui?
La louve n'a plus la force. Il fait si sombre. Il fait si froid. Elle ne sent plus l'extrémité de ses membres. Son poignet lui fait mal. La tête lourde, elle est fatiguée.
Un peu plus loin les restes d'une cabane. S'y abriter pour y dormir... La louve traverse la clairière, entre dans la cabane suffisamment grande que pour y entrainer également Arès. Elle l'attache à un des montant du reste de charpente avant de jeter un oeil dans l'endroit pour choisir l'endroit où se blottir. Un morceau de toit encore en place, un coin de mur protégé du vent, comme un animal perdu, la louve s'enroule dans sa cape et se cale dans le coin pour essayer de se reposer un peu avant de reprendre dès l'aube sa recherche…
lemaitredujeu a écrit:
11/01/1456, 10h00, dans la forêt profonde...
Mélissande et...Toby

Un froid pétrifiant surprend Mélissande en plein visage... réveil brutal ! Un petit rire énervant…. Une boule de neige glaciale s'effondre dans son cou.


    Mélissande entend les planches de l'abri qui grincent, le vent qui continue de souffler. Elle sursaute. Elle se redresse d'un coup, tourne la tête brusquement à gauche puis à droite pour voir ce qui pourrait être là. Le blanc de la neige éclaire le paysage malgré le gris des nuages.
    Mel se redresse d'un bond et regarde dans la direction d'où provient le rire. Elle recule doucement vers l'endroit où était Arès.

Le rire s'éloigne à l'extérieur… Arès n'est plus là… Panique! Le fourreau de la cavalière est désespérément vide de son épée.

    Mélissande sort en courant. Elle fait le tour de la cabane pour essayer de voir qui est là et dans qu'elle direction il pourrait partir. Elle ne réfléchit pas et veut savoir qui la détroussée sans rien lui faire…

La neige est immaculée. Il fait jour. La foret sombre est étrangement lumineuse... et vivante. Des fleurs ça et là percent la neige. Des pas... Des traces bien fraîches...
Là ! Une silhouette plus sombre qui s'enfuit entre les souches et arbrisseaux...


    [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) 0804231227283050991


    Mélissande écarquille les yeux et s'immobilise. Elle fait un tour sur elle même pour observer l'environnement.
    La cavalière se retourne vers le bruit de neige piétinée et de branchages secoués, se met à courir à la poursuite de la "chose".

    Qui êtes-vous?

La petite chose répond par un rire narquois et file. C'est un... nain (?) fort chevelu et poilu, apparemment...

    Mélissande continue de lui courir après. Elle se bat avec les branches basses, les fourrés... pour le rattraper.

Mélissande le rattrape grâce à sa plus grand foulée mais la petite créature zig–zague facilement dans des fourrées serrées. Il traîne derrière lui l'épée de la guerrière qui trace un sillon énervant dans le manteau blanc et serein...
Hihi hihihiii hi
Le nain se retourne momentanément. Il a un énorme pif tout rouge et de grandes oreilles de choux. Il tire la langue ... Prfprfrppprff

    Arrêtez-vous!
    Mélissande continue de courir pour arriver tout proche.
    Mais qui êtes-vous?
    Elle ne s'arrête pas et s'apprête à l'empoigner si elle est à portée.

Hihi hihi! Toby!
Il esquive et file dans l'autre sens… Le terrain monte…
Toi vouloir reprendre ton cure-dents ? Hi hi hiiihi!
Petitangelot a écrit:
11/01/1456, 10h05, dans la forêt profonde...
Mélissande et Toby

Mélissande manque de glisser suite à l'esquive du nain. Elle se rattrape et repart de plus belle...
La nuit avait été glacée. Epuisée, la louve s'était endormie rapidement, complètement endolorie par le froid. Mais une fois immobile, le vent ne s'étant pas calmé, le froid avait été d'autant plus mordant. Elle avait beau avoir dormi longtemps... le sommeil toujours entrecoupé du cauchemar qui ne la quittait plus, n'avait pas été serein.
Et voilà maintenant la louve en train de courser un nabot qui lui avait volé ses biens.
Grimpant le terrain pentu, elle s'aide presque de ses bras pour monter plus vite. L'épée lui échappe à quelque cm.

Si je t'attrape...! dit-elle avec un ton particulièrement agacé. Le nain semblait prendre un malin plaisir à se jouer d'elle.

    Clic clanc! L'épée cogne contre des rochers.
    Hi hi hi hii hi! Toby s'amuse bien!
    Il monte encore.

Mélissande continue de courir. Respirant de plus en plus profondément pour tenir l'allure, elle ne lâche pas le nabot du regard. Grognant presque, elle lui rétorque:
Et moi pas du tout!

    Soudain, le petit homme s'arrête et lui fait face.

Mélissande s'étonne de l'attitude du nain. Elle continue cependant d'approcher en courant pour ne ralentir qu'une fois à quelques mètres à peine de lui.

    Le nain fait mine de la défier.

Froncement de sourcils de la louve. Elle tend la main, résolue.
Tu me rends mon épée et je ne te ferai aucun mal!

    Mais une fois qu'elle est trop proche, Toby tend la main derrière lui !
    Nan pas de mal! Hihi hihi!
    Soudain Mel s'aperçoit qu'ils sont arrivés au bord d'un immense précipice dont on ne voit pas le fond. L'épée trône juste au dessus en plein vent.

Immédiatement, Mel s'immobilise de surprise mais ne recule pas. Visage fermé, contrarié. Ses yeux sont rivés sur l'épée menacée.
Pourquoi fais-tu ça?
Mélissande tend la main vers le nain, la paume ouverte face vers lui, comme pour lui demander de stopper son geste et de calmer le jeu.
Non! Ne jette pas l'épée... pas l'épée "Mélissande"!
La louve ne comprenait pas du tout le but de tout ceci. Mais peut-être n'y en avait-il pas... Et ce nain... à l'allure peu attirante, d'où venait-il? Quoiqu'il en soit, elle devait trouver le moyen de récupérer son épée, celle sur laquelle Caro avait fait graver son nom avant de lui offrir.
A l'instar des crocs du loup, l'épée était partie intégrante de la guerrière. La louve était persuadée que perdre l'épée qui porte son nom attirerait la mauvaise augure dans sa vie.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Empty
MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Icon_minitimeMar 3 Juin - 0:30

lemaitredujeu a écrit:
11/01/1456, 10h10, dans la forêt profonde...
Mélissande et Toby


Oh ? Elle a un nom ?
Toby regarde l'épée comme si elle était vivante.
    Oui... celle qui me la offerte y a gravé mon nom...
    Mélissande reste figée sur place, pendue au geste du nain. Elle continue de fixer l'arme et respire tout aussi profondément pour reprendre son souffle que de nervosité.

Toby parle uniquement à l'épée...
Tu veux apprendre à voler ?
    Mélissande se crispe aux paroles du nain.

Toby cale sa grosse oreille contre le manche.
Oui ?
    Mélissande prend une battue et se lance vers lui.
    Non!

Toby lâche l'arme.
    Mel s'élance bras tendu. Elle suit du regard l'arme qui chute.
    Non!
    La louve ne fait pas attention au vide, plonge et glisse à plat ventre mais rattrape son épée, le bras et les épaules au dessus du vide.

Toby en profite pour monter sur le postérieur de Mel... et crie.
Ole !
    Mélissande ne fait pas attention au nain qui lui monte dessus... mais par contre, à tout le temps maintenant de se rendre compte du grand vide en dessous d'elle. De mouvements nerveux, elle se redresse à quatre pattes avant de reculer.

Toby saute du dos qui se relève et glisse la pente sur son postérieur. Il ne demande pas son reste et file à nouveau vers le bas...
    Une fois à trois bons mètres du bord, Mélissande se remet debout, l'épée pendant à la main et voit dévaler le nain. Elle a un bref moment de stupeur face à ce qui venait d'arriver avant de reprendre ses esprits et de sauter dans la pente, sur ses pieds.
    Mais qui es-tu? D'où viens-tu?
    Mélissande dévale la pente manquant de glisser à chaque pas, à la suite du nain glissant.

Toby chez lui ! Longue chevelure pas chez elle!
Petitangelot a écrit:
11/01/1456, 10h15, dans la forêt profonde...
Mélissande et Toby


Mais!? Arrêtes-toi bon sang!

Le gnome semblait ne pas être bien dangereux et particulièrement farceur... Mais la louve commençait à trouver ce jeu du chat et de la souris particulièrement agaçant!
    Arrivé en foret... il disparait derrière des sapins.

Où sommes-nous?
Mélissande perd Toby de vue et sans plus attendre passe à son tour derrière les sapins. Mais... plus personne!
Bon... elle avait pu récupérer son épée! Maintenant...

Où es mon cheval?
    Peut être plus loin ? Les sapins l'entourent.

La louve reste sur place. Elle essaie d'entendre où le nain pourrait avoir filé, les yeux fouillant les branches de sapins pour tenter de repérer un mouvement suspect.
    Une voix non localisable...
    Bois des fées, toi pas fée !

Mélissande tourne sur elle-même, le regard cherchant d'où pouvait provenir la voix. Elle respire profondément et lentement pour calmer son souffle et se tendre tout ses sens vers l'extérieur.
    Cheval brun ? A toi ? Comment ? Lui me dire que vouloir s'amuser avec le blanc!

Le cheval brun? Arès!? Oui, c'est mon cheval!
Le blanc? Mais de quoi parles-tu?

    Plus loin de la neige s'effondre des branches de sapin. Quelque chose file.
    Moi montrer !

Mélissande continue de tourner sur elle même... puis tourne la tête sursautant vers les branches de sapin qui s'agitent. Elle reprend sa course et suit le nain.
Mais attends!
Rha! Pas capable de marcher celui-là! Mélissande passe le rideau de branches, en se protégeant le visage des mains, dont la droite dans laquelle elle tient toujours l'épée.
lemaitredujeu a écrit:
11/01/1456, 10h25, dans la forêt profonde...
Mélissande et Toby


Ils arrivent à nouveau dans la grande clairière. Là... pas de Toby mais ... un émouvant spectacle...
De l'autre coté, Arès semble suivre un magnifique cheval blanc, d'un blanc pur, surnaturel. Le cheval touche le sol sans bruit.

    Mélissande reprend le pas. Elle écarquille les yeux à la découverte de ce spectacle. Elle avance maintenant à pas lents tout en rangeant l'épée au fourreau.

Sa longue crinière immaculée est envoutante. C'est une étalon. Une impression étrange de pureté.
    Mélissande s'immobilise et ne quitte pas les deux animaux du regard. Elle pose un genou au sol.

Arès suit le mâle. Ils semblent danser ensemble.
    Qui est-il? demande-t-elle au nain, tout en continuant de fixer l'animal blanc.

Le Ying et le Yang! La réponse est toute proche. Toby est debout à coté de Mel à genou... et regarde aussi le magnifique spectacle.
Lui "Pur"
    Mélissande laisse approcher le nain.
    Il est magnifique...
    Mélissande ne peut empêcher un sourire.

La licorne (elle n'a pas de corne) arbore un magnifique pendentif brillant sur le front. Soudain celle-ci s'immobilise et voit Melissande.
    Mélissande n'ose pas se relever mais tend le bras en avant, la paume vers le haut, d'un geste doux. Elle ne regarde pas l'animal dans les yeux, mais fixe maintenant ses quatre pieds plantés dans la neige, immobiles.

La créature semble hésiter, regarde Toby. Celui-ci soupire et s'en va.
Lui, pas vouloir que moi approcher !
    Mélissande baisse le menton, tourne légèrement la tête de coté pour voir le nain reculer.

La licorne s'approche lentement.
    Mélissande s'immobilise à nouveau en sentant le "Pur" approcher encore.

Maintenant les volutes de fumées de l'air chaud sortant des naseaux frôlent la main tendue.
    Mélissande se sent pourtant étrangement décontractée et tendue à la fois.

Cou tendu, il hume.
    Mélissande tient la position de sa main sans trembler.

La licorne recule de quelques pas mais continue d'observer l'étrangère comme un roi sur son territoire. Arès revient près de sa maîtresse et lui lèche la main.
    La louve se sent un peu déçue du recul de l'étalon, mais le menton toujours baissé sourit en sentant la lèche. Elle relève la tête et voit son grand bai penché sur elle. Elle sourit et le salue en lui caressant le chanfrein.
    Bonjour mon beau!
    Mélissande reporte à nouveau son regard sur l'étalon blanc, en se redressant doucement et en continuant de caresser le chanfrein d'Arès.
    Tu me présentes à ton ami?

Au loin derrière, une voix toujours aussi énervante...
Fleur déflorée n'est plus digne ! Hihihi hi!
Petitangelot a écrit:
11/01/1456, 10h30, dans la forêt profonde...
Mélissande et Toby


Mélissande se sent piquée au vif par la remarque. Sans quitter l'étrange cheval blanc des yeux, elle fait un pas pour arriver au niveau de l'épaule d'Arès, laisse glisser les doigts sur le poil brun.
Mais c'est alors qu'elle fait un pas en avant qu'un déniveler de la neige sous son pied lui fait baisser les yeux au sol. La neige écrasée et les traces de sang recouvertes par les derniers flocons... les traces de la bête... La louve se souvient qu'un quelqu'un ou un animal est intervenu et se serait battu avec l'abomination. Elle tourne la tête pour regarder le sol autour d'eux. Toujours les doigts sur son cheval, elle refait face à l'étalon blanc.
    Une boule de neige atterrit dans les arbres.

Je cherche un ami...

    Lui, pas parler ta langue

Mélissande relève la tête vers la neige qui tombe des branches. Elle tourne les yeux vers le nain... Moue désabusée de la "lucidité" du nain: "Bien sûr qu'une licorne ne parle pas!" Mais l'animal plus blanc que neige avait un petit coté magique qui semblait laisser croire qu'il pourrait comprendre.
    Avec un accent de chantage...
    Moi si!

Mélissande regarde le nain, les sourcils froncés de suspicion.
    Une mine innocente mais fière.

As-tu vu ou a-t-il vu quelque chose passé ici il y a peu? Une... "bête"... avec un homme…
Le ventre de Mel crie famine.
Un homme blessé?
    Oh ? Le méchant pas bô!? Un homme ?
    Toby se tient le menton pour l'aider à réfléchir. Son œil observe Mel par à-coup. Soudain la mine éclairée...
    Toi parler de jouet de Lunaba !?

Trouble déconcerté chez la louve face à la réponse naturelle du nain. Bien dérisoire le grognement du ventre qui a faim face au espoir soudain de retrouver le chevalier. Mélissande regarde le nain de plus en plus intriguée et hésitante quant à son opinion sur cette miniature.
Lunaba? jouet?
Mélissande le regarde avec appréhension.
Qui est Lunaba?
    Jouet de Lunaba parti!
    Toby ne répond pas à la dernière question.

Avec de l'impatience non cachée dans la voix, Mélissande répète…
Qui est Lunaba?
lemaitredujeu a écrit:
11/01/1456, 10h35, dans la forêt profonde...
Mélissande et Toby


Moi savoir où jouet rangé!
    Tu sais où? dit-elle, suspicieuse.

Toby sourit en coin.
    Le regard de Mélissande s'illumine d'une lueur d'espoir anxieuse. Appréhension en même temps de retrouver le corps sans vie du chevalier.
    Montres-moi où est l'homme!

Toby se croise les bras et lève le menton, les yeux fermés. Arès renifle et se déplace légèrement.
    Mélissande se demande la raison de la réaction... craint une nouvelle farce. Mélissande regarde Arès.
    Qui a-t-il mon beau?

Licorne n'est pas là! Oups ? Temps pour aller chasser goutte de soleil...
Le nain fait mine de s'en aller.
    Mélissande tourne la tête pour voir la licorne disparue, puis de l'autre coté pour voir le nain reprendre sa marche. Elle poigne dans les rennes d'Arès qu'elle lui passe hors de l'encolure avant d'emboiter le pas au nain...

Toby se retourne...
Bonne journée!
    Mélissande s'étonne de l'au revoir.
    Quoi?!

Le nain s'en va!
    Où vas-tu?

Moi très occupé!
    Mélissande continue de le suivre.

Toby se retourne.
Toi aller ton chemin!
    Tu m'as dit que tu savais où étais Marcus!

Marcus ?
    Montres-moi le chemin pour le retrouver... s'il te plait!, agacée et priante à la fois.

Aaahhh ! Jouet de Lunaba !
Toby sourit en pensant à quelque chose de ... ?
    Mélissande sent sa poitrine se crisper redoutant qu'il se joue d'elle ou ne veuille l'aider... pour se retrouver sans trace et sans piste.

Toi vouloir jouet aussi ?
    Mélissande s'étonne...
    Un jouet?

Moi te mener à jouet mais en échange...
    Mélissande ne comprend pas où le nain veut en venir... Mais avait-elle une autre alternative? Déjà prête à accepter...
    En échange...?

Toby tend son petit bras en direction de la poitrine de Mel...
Moi vouloir toucher tétés !
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Empty
MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Icon_minitimeMar 3 Juin - 0:36

Petitangelot a écrit:
11/01/1456, 10h40, dans la forêt profonde...
Mélissande et Toby


Visage stupéfait de la louve, elle baisse le menton pour suivre la direction du doigt du nain pour arriver sur sa poitrine. Elle relève la tête vers le nain... Regard dégouté face à l'aspect peu ragoutant du gnome et de ses envies lubriques. Etonnée et rétissante, elle essaie de jauger sa sincérité.
Si je te laisse toucher... mes seins?... tu me mènes à Marcus!?
    Toby affiche un sourire juvénile, assorti d'une langue concupiscente.
    Oui! dit il en confirmant d'un balancement de tête.

Mélissande garde un regard peu convaincu... Moment d'immobilité, rapide analyse de la situation, battements de coeur plus puissants rythmant la crainte de n'avoir que cette chance ou de se faire leurrer... Nouvelle sensation d'énervement... Il n'en faudrait guère plus pour qu'elle sorte l'épée et menace le nabot! Mais elle commence finalement à fléchir les jambes... pour se mettre à genou au sol et s'assoir sur ses talons.
La louve regarde le sol pendant qu'elle s'assoit, le relève sur le nain ensuite, résignée mais toujours avec cet air dégouté par l'aspect du gnome.

    Le regard vainqueur de Toby s'éclaire. Il s'approche sautillant sur place d'excitation.

Mélissande le fixe, sent sa respiration s'approfondir au fur et à mesure qu'il avance... Elle se dit inutilement "Marcus... tu as intérêt à être encore envie!", pleine d'espoir et de crainte, de résignation et de rage.
    Toby se tord les doigts attendant que s'offre ses objets de convoitise.

Mélissande lève les mains pour les amener au col de sa cape, l'écarter un peu, avant de défaire les boutons de son gilet et laisser apparaitre la chemise blanche en dessous.
    Toby s'immobilise, yeux fixés. Il regarde la cavalière comme pour dire "je peux" ?

Mélissande lui répond également d'un regard… résigné, une profonde inspiration, puis ferme les yeux.
    Toby empressé, écarte les pans de la chemise.
    Oooooooohhhh ! Gros tétés ! (il est très petit^^)
    Il tend la main et en tâte un.

    Oooooooohhhh !

Mélissande toujours les yeux fermés fronce les sourcils... de ce qu'elle accepte de subir volontairement, de ce corps qui à nouveau ne sert que d'outils.
    Gros bouchons!
    Ses petits doigts boudinés effleurent le téton tendu par le froid.

Mélissande réagit au toucher en se crispant, s'empêchant de reculer et de percer le nain pour réparer l'affront du chantage.
    Il retire brusquement sa main comme effrayé mais amusé de la fermeté de l'objet. Toby file... laissant Mel la chemise ouverte seule dans la clairière.

Mélissande ouvre grand les yeux en l'entendant détaler.
    Un rire lointain
    Toi venir! Vite!

Mélissande se redresse d'un bond, la chemise ouverte, les yeux écarquillés.
    Heure du bain!

Sans réfléchir, sans essayer de comprendre ce dont parlait le nain, Mélissande se lance à sa suite entrainant Arès qui suivait au trot derrière. Poussée d'adrénaline, course nerveuse,... Bientôt trouverait-elle la tanière de la bête et le corps du chevalier?!
lemaitredujeu a écrit:
11/01/1456, 10h45, dans la forêt profonde...
Mélissande et Toby


Mel a l'impression que le temps ne défile pas de la même façon dans cette partie de la forêt. Le soleil a déjà entamé sa courbe descendante. Toby file comme le vent à travers buissons, vallons, entrelat de roche.
    Mélissande ne pense plus à sa chemise ouverte, court le cœur battant espérant se rapprocher de la bête mais surtout du corps de Marcus. Elle se rend compte des étranges changements du milieu mais court à perdre haleine pour suivre Toby, respire profondément. Le cheval suit mais trébuche ou glisse de temps à autre dans les dénivelés.

Après un bon moment de course comme ça sans que le bougre ne s'essouffle, Toby s'arrête et se retourne. Mel manque de le renverser.
Un bruit assourdissant envahi le défilé de roche.
Toby, fièrement...

Voilà !
    Mélissande regarde devant elle, par au-dessus du nain pour découvrir le paysage.
    Voilà!?

Lentement la cavalière dépasse le malicieux petit nain.
Là devant elle, le défilé se transforme en un vallon rocheux. En contre bas, un étang reçoit les eaux furieuses d'une fine cascade. La température de l'endroit est anormalement élevée pour la saison. L'air est humide. Les brumes d'eau empêchent de voir correctement.

    Qu'y a-t-il en bas? demande-elle alors qu'elle ne distingue pour l'instant rien de net en bas. Le nain se moquerait-il d'elle?

Quelque chose est au milieu de l'eau, quelqu'un. Mel n'est pas repérée. Un homme blond nage vers le bord de l'étang coté chute d'eau.
    Mélissande plisse les yeux pour essayer de mieux discerner la silhouette qui est en bas. Puis, elle se retourne vers le nain, le regard interrogateur.

L'homme, plutôt bien bâtit, cheveux mi longs et blonds, sort le torse hors de l'eau et tourne sous la douche naturelle et revigorante.
Le nain sourit bêtement.

    Interloquée par le sourire béta du nain, la louve tique et regarde à nouveau vers le bas. "Ce pourrait-il que...? Lui...?"

Le corps mûr et sculpté de l'homme s'offre à la vue de la jeune femme.
Il brosse ses cheveux plats avec la paume de ses mains.
Petitangelot a écrit:
11/01/1456, 10h50, dans la forêt profonde...
Mélissande et Toby


La louve a peur de croire en ce qu'elle voit. "Comment...?"
Elle entame une descente, sans trop rester au bord pour ne pas se faire repérer. Elle oublie la présence du nain et emmène son cheval derrière elle à pas calme et mesuré.

    Les détails de son visage entre deux volutes transparentes... c'est bien Marcus. Toby rit.
    Hi hi hihiihi!
    Le nain manque de faire repérer Mel.

Au bout de quelques dizaines de mètres, Mélissande doit abandonner son cheval. Quittant le haut de la corniche, le passage se rétrécit et ne laisse qu'un passage étroit, descendant entre les rochers. La louve se faufile entre les proéminences rocheuses. Elle ne fait plus attention au nain et braque son regard vers l'eau de l'étang et l'homme, qu'elle entrevoit à chaque contournement de rocher... Elle doit faire attention où elle marche pour ne pas tomber.
    Le guerrier nu regarde dans le vide. La roche répercute les sons et ne lui permet pas de cibler l'origine du rire.

Le cœur battant de ce qu'elle est en train de découvrir, Mélissande accélère le pas. Elle avait beau faire défiler dans sa tête les derniers évènements, elle ne comprenait pas. La louve ralentit lorsqu'elle est encore cachée par le dernier morceau de roche et se plaque contre la pierre pour approcher le plus près possible sans être vue.
    Le corps de Marcus est sec et dessiné et... incroyable (?)... il n'a aucune blessure... à part de nombreuses cicatrices anciennes.
    Marcus recrache l'eau dans sa bouche et jette un œil aux alentours. Il aurait juré avoir entendu un rire. Il s'apprête à sortir de l'eau et, tournant le dos à Mel, s'avance à mi eau, offrant son dos musclé qui se dévoile de plus en plus.

Mélissande au détour du dernier gros rocher, passe doucement la tête pour le regarder cette fois d'un peu plus près, même s'il est toujours noyé dans la brume. Son visage exprime l'étonnement de le retrouver si bien portant. Elle sent son cœur battre de réconfort mais également de réticence face à tout ce mystère. La bête ne l'avait pas tué!? Que faisait-il là?...
Troublée mais avide de réponses, la louve fait cette fois un pas en avant sur la berge pour sortir de derrière le rocher.

    Toby cogne une grosse pierre qui se met à rouler le long du défilé... et... PLOUF !
Marcus de Breuil a écrit:
11/01/1456, 10h55, dans la forêt profonde...
Mélissande, Marcus et Toby


Marcus se retourne à mi cuisse. Attitude détachée et sereine sans appréhension particulière…
    Mélissande le fixe sans plus bouger, la chemise toujours entre-ouverte, les pans de la cape repoussée précédemment en arrière des épaules tant la tiédeur humide du milieu était prenante. Elle fait à peine attention à la chute de la pierre tant elle le fixe, le regard interrogateur, comme si elle avait du mal à y croire.

Il lui faut une seconde pour la percevoir puis ... reconnaissant la belle et jeune femme.
Ses yeux s’ouvrent légèrement de surprise…

Mélissande ?
Il oublie qu'il est nu et offre au regard son intimité.
    Mélissande laisse un blanc... avant de lui répondre...
    Marcus...!? dit-elle d'une voix sincèrement touchée mais hésitante.
    Elle tremble de l'avoir cru mort et d'incompréhension. Elle fait un pas en avant... pour entrer dans l'eau.

    Que fais-tu ici?

Cette voix plus douce qu’à son habitude… Il ne l’écoute pas vraiment, encore trop étonné de ne plus être seul… Il la regarde pour s’assurer que c’est bien elle. La chemise ouverte, tâchée de sang ( ?), soudain, la nudité partielle de sa poitrine lui rappelle qu'il est également dévêtu et s'agenouille dans un réflexe pudique amusé... Pris au dépourvu…
Heu ?...
    Braquée sur le chevalier, Mélissande entre dans l'eau toute habillée.
    Qu'est-il arrivé?

Un sourire gêné mais ravi aussi de ce qu'il découvre manifestement à l’insu de la belle cavalière encore toute aussi étonnée que lui. Marcus la regarde approcher. Mais aucune explication rationnelle ne lui vient à l’esprit…
Je ne sais pas, je... ne me souviens pas de tout.
    Mélissande continue d'avancer doucement mais régulièrement vers lui, forçant le déhanché pour combattre la résistance de l'eau qui semble à peine la gêner. Le bas de la cape flotte sur l'eau. Les bottes se remplissent. Les braies se mouillent.
    Nous... je... t'ai cru mort!? Cette bête...!?

Marcus fait de même, avance un peu pour pouvoir se redresser et se tenir debout, mais à profondeur suffisante pour dissimuler son entrejambe. Il regarde le vide, comme pour contraindre sa mémoire à revivre des instants refoulés…
Oui,… cette bête!
Marcus doit vraiment se forcer à réfléchir.
    Mélissande sent son cœur battre plus fort de se rapprocher, le regard étonné, interrogateur et inquiet.

Le naturel reprenant le dessus, Marcus ne peut détacher son regard des deux magnifiques pointes qui jaillissent entre les deux pans de sa chemise blanche maintenant transparente d’humidité. Les deux chasseurs se font face à coté de la cascade.
Se voulant rassurant mais sans conviction...

J'ai … été soigné,… je vais bien!
    Mélissande ralentit à deux mètres de lui. Elle le jauge, hésitante... énervée maintenant d'avoir cru devoir courir les pires dangers alors qu'il était sain et sauf. Mais elle se découvre une drôle de sensation de le retrouver entier. Elle ressent l'envie d'avancer encore, d'aller le toucher... mais se retient.

Marcus s'avance. Une lueur de lucidité …
Tu es venue pour moi ? Où sont les autres ?
    J'ai cru... Les autres ont continué... en Lorraine... J'ai voulu... te retrouver...
    Mélissande esquisse un pas en arrière.

L’invitant à poursuivre...
Tu as cru… ?
Marcus ne dit plus rien. Il la regarde comme pour la première fois. Un voile semble s'être levé. Il prend conscience de l’initiative qu’elle vient d’accomplir… pour lui…
    Tous ces cris... ce sang... les traces dans la neige...
    Mélissande baisse les yeux en faisant un deuxième pas en arrière. Sur la défensive, elle combattait pour essayer de comprendre.

Marcus avance encore vers elle mais cette fois il est bloqué par le niveau de l’eau qui menace de le dévoiler de nouveau... Il voudrait la rassurer d’avantage, un sentiment oublié se réveil en lui…
Petitangelot a écrit:
11/01/1456, 10h57, dans la forêt profonde...
Mélissande, Marcus et Toby


Mélissande relève les yeux sur lui... tentant de lire dans son regard l'irraisonné de sa poursuite. Elle ne bouge plus. Impossible d'avancer par peur d'être repoussée, ni de reculer par la force de l'attirance... Elle le regarde avancer, nu... C'est le corps entier, partiellement découvert et humide qui émeut la jeune femme. Elle frémit, hésite... Sentiments troublants et étourdissants, environnement et évènements mystérieux... Difficile de faire le tri.
    Marcus se rend compte qu'il la gêne ou ...

Soigné?... tu n'as plus rien... pourtant...
    Marcus s'apprête à faire demi-tour vers ses vêtements sur la berge... Il se regarde.
    Je n'y comprend rien... Elle... doit avoir un don de sorcellerie!

Mélissande hésite mais n'a pas bien posé son pied sur le galet et... glisse! Levant les bras pour essayer de récupérer son équilibre, la cape mouillé gênant le tout, elle tombe en arrière dans un PLOUF tonitruant.
    Marcus se précipite vers elle inutilement inquiet, bataillant des hanches avec la résistance de l'eau.

Mélissande se redresse d'un coup, trempée, des mèches de cheveux plaquées sur son visage, la bouche grande ouverte pour reprendre de l'air.
    Marcus la soutient pour l'aider à se redresser.
    Oups, reste avec moi, jolie cavalière!

Mélissande, les yeux écarquillés, toussote avant de baisser les yeux sur elle, les bras écartés. Elle quitte la surprise pour commencer à rire... L'eau était tiède et délicieuse.
    Marcus sourit du rire communicatif de Mel.

Mélissande le regarde du coin de l'œil, souriante et amusée de sa chute. Moment d'innocence avant que son visage ne change de faciès. Le chevalier est tout proche... Cœur battant de le sentir nu si près... si attirant. Sourire léger, décontenancé de ce qui lui passe par la tête.
    Tu devrais en profiter elle est incroyablement bonne ! (double sens )

Mélissande n'attend pas que Marcus commence sa phrase pour entamer quelques pas dans l'eau vers un bout de roche qui affleurait à coté. Elle atteint le promontoire lorsque Marcus termine ses mots... et, dos à lui, elle se penche pour retirer ses bottes puis ses braies pour les poser sur le rocher. Elle porte toujours sa cape. Marcus ne peut donc voir que les mouvements.
Profiter d'un bain dans cette eau délicieuse... bien venu après avoir cru geler dans la neige et le vent. Et puis...
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Empty
MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Icon_minitimeMar 3 Juin - 0:39

Marcus de Breuil a écrit:
11/01/1456, 10h59, dans la forêt profonde...
Mélissande, Marcus et (Toby)


Marcus la regarde un sourire entendu sur les lèvres trahissant sa pensée momentanée et se jette lentement en arrière pour fondre à nouveau dans l'eau jusqu'aux épaules entraînant un doux remous masqués par ceux de la cascade…
Comment as tu fait pour me retrouver ?
    Toujours de dos, la louve sourit. Ayant repris sa contenance fière, elle retire le ruban pour libérer ses cheveux plaqués dans son dos. Elle défait son ceinturon et dépose l'épée sur le tas de vêtements... avant de retirer enfin la cape de ses épaules.
    J'ai suivi les traces... de sang... et de la bête...

Marcus s'éloigne un peu vers le centre de l'étang. Il a à peine pied… Sa plus grande taille lui donnera l’avantage qu’il espère… Il la dévisage... de haut en bas.
Je ne te savais pas si bonne... pisteuse.
    L'eau arrive juste sous le fessier de Mélissande, la chemise blanche trempée descend presque jusqu'au niveau de l'eau et lui colle à la peau. Elle se tient toujours de dos et semble attendre, un instant immobile.

Marcus sourit de son hésitation, plonge son corps dans l'eau, à la limite de son menton. Prend un peu de distance, le corps penché, les bras étendus…
    Mélissande se retourne finalement vers l'homme.
    Parce que tu ne me connais pas encore...

Les yeux incontrôlable du chevalier analysent déjà la silhouette bien perceptible que le vêtement blanc et mouillé ne cache plus…Marcus retient sa respiration…
    Mélissande baisse les yeux lorsqu'elle poigne dans le bas de sa chemise pour la retirer par le haut, laissant apparaître toute sa nudité. Elle jette ensuite la chemise derrière elle avant de plonger rapidement la tête la première dans l'eau.

Marcus reste une seconde à l'observer puis plonge pour disparaître dans l'eau plus sombre et floue. Des émotions contradictoires l’envahissent, le silence aquatique momentané lui permet d’y mettre bon ordre…
    Mélissande nage sous l'eau un instant, les yeux ouverts, profitant des mouvements de l'eau trouble. Elle refait surface à l'endroit le plus profond, puis tourne sur elle-même ne voyant plus Marcus.

Marcus reste en apnée au plus bas pour observer la silhouette noire évoluer gracieusement vers le centre. Cette femme l’avait immédiatement marqué dès leur première rencontre ou plutôt leur première altercation…Toute leur petite histoire se reconstitue et les évènements morcelés se remettent bout à bout…
Il donne un bon coup de jambes et réapparaît lentement derrière elle.

    Mélissande se retourne d'un mouvement surpris.

Marcus sourit amusé avec ses yeux plissés de sympathie. Ses irrésistibles et sages ridules lui donne un air contradictoirement insouciant.
    Mélissande lui rend une moue amusée et défiante. Elle donne un coup de jambes pour entamer un mouvement de nage en arrière, s'éloignant...

Marcus rit à son air défiant. Commençant à la connaître, la fière cavalière risquerait bien de le provoquer à la natation...
    Tu as dit... qu'elle t'avait soigné!? Qui?

Marcus la laisse s'éloigner mais change d'avis... Il reste a distance constante pour ne pas devoir élever la voix…
Qui ? Mmm... Une sorcière ... Je lui doit probablement la vie... Lunaba, elle s'appelle... Lunaba!
    Oui... je connais ce nom... Toby me l'a dit!

Toby?... Décidément, cet endroit est bien étrange...
Petitangelot a écrit:
11/01/1456, 11h02, dans la forêt profonde...
Mélissande, Marcus et (Toby)


Le nain qui m'a guidé jusqu'ici...
Mélissande continue quelques mouvements de brasse avant de s'immobiliser... Mais pourquoi s'éloignait-elle encore... alors qu'elle brûlait qu'il se rapproche? La fierté et la peur hésitante de se sentir trop accessible à coté de lui?
    Un nain ?
    Marcus réfléchit ...
    Oui, je crois savoir qui... ce petit rigolo !

S'étant rapproché, le bruit de la cascade couvre en partie la voix de Marcus. Mélissande tourne la tête et regarde la chute d'eau avec envie... Petit sourire puis elle plonge...
    Marcus regarde autour de lui. Il voit l'onde sur la surface, trahissant le parcours de Mel. Marcus la suit en plongeant à son tour.

Mélissande refait surface pas très loin de la chute d'eau. En deux ou trois mouvements de bras, elle arrive en dessous de la cascade.
    Marcus fait de grands mouvements mais elle a pas mal d'avance. Il est subjugué par la perfection du corps de la lancière.

Mélissande se redresse pour profiter de l'eau qui tombe sans devoir nager. Elle a maintenant l'eau jusqu'à la taille. Elle lève le visage vers le haut pour l'offrir à la chute, et lève les mains pour coiffer ses cheveux vers l'arrière.
    Marcus sent un désir naître en lui, balayant comme une plume ses ressentiments d'incompréhension concernant la belle jeune femme.

L'eau de la cascade chutant sur son visage, la louve ne sait pas quoi faire... ne sait pas quoi penser... ne sait pas quoi oser ni dire. Besoin d'un court instant pour recouvrer suffisamment d'aplomb et reprendre le dessus. Elle baisse le visage pour ré ouvrir les yeux et... ne plus apercevoir Marcus.
    Marcus apparait à nouveau derrière elle mais se redresse aussi si proche d'elle qu'il frôle les points saillants de son dos.

Mélissande ne sursaute pas, mais suspend ses gestes en le sentant réapparaitre derrière elle... Le cœur explose sur le coup. Inspiration un peu plus profonde avant de se reprendre rapidement et de se détendre, tout en souriant doucement... Elle ne bouge pas, n'essaie pas de se retourner ni de se retirer.
    Plus grand qu'elle, Marcus place son visage dans l'angle du cou, vue en plongée sur ses épaules et sa poitrine. Il résiste à l'envie de la toucher.

La réapparition du chevalier avait tôt fait de balayer le calme relatif que cherchait à retrouver la louve. Un sourire en coin aux lèvres, elle brise enfin le silence d'un ton assuré mais marquant à la fois son hésitation.
Beaucoup de choses étranges sont apparemment possibles en ces lieux...
Marcus de Breuil a écrit:
11/01/1456, 11h04, dans la forêt profonde...
Mélissande, Marcus et (Toby)


Tout contre elle, Marcus ne résiste pas longtemps. Son "immense" sagesse défaille déjà et il brise audacieusement la sphère intime… L’eau qui leurs tombe dessus les pousse encore plus l’un contre l’autre…
    Si proche et pourtant sans se toucher encore, Mélissande respire calmement mais profondément de sentir le visage de Marcus dans le creux de son cou.

En effet, choses étranges et évènements plaisants. Cet environnement merveilleux tend à repousser les limites de leurs pudeurs...
    Mélissande ferme les yeux... priante... délicieusement exposée au regard du grand blond.

Marcus place délicatement ses mains par dessus les hanches de sa partenaire de baignade. Il ose franchir le dernier rempart pudique… Le contact est immédiatement électrisant. Excitation de la découverte, plaisir du risque et de l’inconnu de la réaction…
    La louve se laisse toucher mais la peau frissonne sous les doigts malgré la tiédeur de l'eau.
    Je te croyais mort... lui répond-elle, les yeux toujours fermé pour ressentir toute la proximité relative.

Le dos de la belle entre en contact avec le torse du chevalier. En conquérant, il ose, il se permet car en ce moment seul son désir guide ses actes… Animé des plus douces intentions, il répond encore à double sens…Au creux de l’oreille…
Je viens de ressusciter...
    Mélissande se plie à l'étreinte sans résistance, avec un certain abandon... elle qui réapprenait à ressentir avec son corps, après l'avoir longtemps considéré comme outils froid de convoitise.
    Je ne croyais pas que je pourrais te retrouver vivant...

... et tu n’y es pas étrangère.
    J'ai cru... étouffer en voyant ces traces...

Marcus dépose un très léger baiser sur la pointe de l'épaule toute proche...
    Mélissande, les yeux toujours fermés, tourne la joue du coté où il pose un baiser pour venir l'appuyer contre le visage de Marcus, caressante.

Je me sens comme neuf...
Marcus tout aussi caressant, lui chuchote à l'oreille...
Je suis heureux que cela soit… toi …qui m'ai retrouvé ... la première.
Petitangelot a écrit:
11/01/1456, 11h06, dans la forêt profonde...
Mélissande, Marcus et (Toby)


C'est... horrible... je ne peux pas...
Les yeux fermés, la joue posée contre la sienne, Mélissande semble penser tout haut.
Le simple parfum d'une jolie femme fait de toi un animal en chaleur... si désiré pourtant!
    Marcus fonce les sourcils reconnaissant le ton piquant de la Mélissande en défense.

La voix de Mélissande devient palpitante. Elle a ce petit quelque chose de résistant et de frémissant à la fois.
Insupportablement sur de toi, de ton charme et de ta force...
Mélissande reste cependant caressante.
... tout ce que je devrais détester... et pourtant...
    L'animal qui est en moi fait vibrer mes sens. Dois-je m'en excuser ou te féliciter d'y arriver si... facilement ?

La louve continue sa "pensée", les yeux toujours fermés, ressentant avec délice la présence si proche du chevalier.
... et pourtant... voilà que je te fuie autant que tu m'attires!
Mélissande relève le menton doucement tout en ouvrant les yeux progressivement. Elle se rend compte de ce qu'elle vient d'avouer et de comprendre, en même temps qu'elle parlait, le sens de ses propres mots.
    Marcus ne retient que la fin de sa "pensée". Il croise ses bras lentement autour d'elle et lui murmure…
    J'ai l'impression de m'entendre... Lirais-tu dans mes pensées ? ...
    Marcus rapproche son visage du sien.

La poitrine de la louve oscille sous sa respiration calme et profonde. Marcus ne peut que sentir la poitrine se presser sous son étreinte.
    Marcus murmurant de façon presque inaudible... un mot qui se veut positif...
    ... Sorcière...
    Le chevalier va chercher ses lèvres.

Mélissande commençait une inspiration profonde lorsque le murmure vient la caresser, et se voit la poursuivre en plein baiser. Yeux qui se ferment, menton qui se relève encore pour intensifier le contact entre les lèvres. Attouchement vivifiant. Premier baiser électrifiant.
    Marcus est complètement envouté et s'abandonne à un baiser tendre où son âme est en jeu.

Mélissande ne ressent plus aucune barrière... Désir frappant et prenant, révélation plus que troublante.
    Le baiser a ceci d'exceptionnel qu'ils doivent se partager l'air raréfié par la chute d'eau, le bruit tonitruant de celle-ci les isole du monde.

Mélissande profite du baiser tendre, très tendre,... excitant... retenu... encore hésitant... Pourtant les langues se découvrent. Sa respiration s'accélère. Son corps lui crie tout entier de s'emparer du chevalier. A force de tendre le cou, elle tourne légèrement les épaules sans quitter ses lèvres.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Empty
MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Icon_minitimeMar 3 Juin - 0:41

Marcus de Breuil a écrit:
11/01/1456, 11h08, dans la forêt profonde...
Mélissande, Marcus et (Toby)


Marcus remonte une main conquérante entre les seins dressés de la belle cavalière. Il resserre lentement son étreinte... L’anatomie de la belle est à la fois fémininement fragile mais aussi ferme comme une arme… Sur ce, il se découvre à nouveau un point commun avec elle...
    Mélissande s'immobilise penchée contre son torse tendu et musclé, alors que ses hanches n'ont pas bougé avec le resserrement de l'étreinte. Elle lève la main gauche pour s'emparer de la nuque du chevalier penché sur sa droite...

Marcus se sert de sa main pour voir. Celle-ci monte à l'assaut d'un mamelon tendu. Lequel lui griffe la paume avec un téton dressé en guise de défense. La fermeté de ce corps tout comme celle de l’être entier, l'émeut... Le désir enflamme ses sens… Le chevalier a conscience de la préciosité de cet instant.
    La louve descend la main, caressante, glissant le long du cou sur le dessus de l'épaule puis sur le rebondit des pectoraux tendus du chevalier... Elle soupire... entre deux mouvements de lèvres...
    Je... je te déteste... de me donner envie à ce point...

Marcus n’est plus qu’un homme qui désire une femme, les signes externes non dissimulables en témoignent de façon criante… Il répond toujours avec son impertinence caractérielle.
Que j'aime lorsque tu me hais ainsi...
    Mélissande s'en rend compte et ne se retient plus... Elle s'écarte de lui, plie les jambes pour s'immerger à nouveau. Face à lui, elle recule tout en le fixant d'un regard invitant. Elle fait un ou deux mouvements de nage en arrière juste pour trouver le juste niveau de profondeur où ils ont pied tout en n'ayant que la tête hors de l'eau.

Marcus la voit sortir de la cascade. Celle-ci rebondit maintenant sur un nouveau membre... Il en rit et plonge vers elle en une courbe gracieuse. Il est déjà de nouveau à sa hauteur.
N'aie crainte, il ne fait pas mal! dit-il toujours aussi désespérément sûr de lui.
    Mélissande tourne autour de lui pour l'obliger à la saisir... le niveau de l'eau au raz du nez... laissant juste son regard lui sourire.

Marcus s'amuse de ses propos trop fiers. Il tourne et tente de saisir sa "sauveteuse" qui lui résiste. Il sait maintenant que c'est sa façon à elle de l'appeler. La sentir s'échapper ne fait qu‘augmenter son désir. Les images de son corps parfait tendu comme un arc sur une silhouette sportive, l'obsède de plus en plus…
    Mélissande rit doucement lorsqu'il parvient à lui saisir le poignet et la tire à lui. A l'approche, regard porté directement sur ses lèvres, haletante, ses propres lèvres entrouvertes d'attente, de gourmandise...

Marcus la saisit enfin et l'attire à lui. Sa fougue est bien perceptible. Il tend le cou et va la cueillir... Jamais une femme ne lui a tant fait envie…
    Mélissande est souriante, défiante, assoiffée de ce qu'elle réapprend à ressentir... libre d'avoir envie.

Marcus l'invite à s'accrocher à lui, bien camper sur le fond rocheux.
    La louve exulte de la fougue du chevalier, pareille à la sienne, dans l'étreinte dont elle l'entoure ensuite, les bras glissant sous les siens pour entourer le dos... les doigts écartés de gourmandise. Elle plie les jambes pour les tourner autour de la taille de Marcus... fermement, sans lui faire mal mais sincèrement éprise. Sourire en coin entre deux mouvements de lèvres, yeux qui se plissent de malice éperdue.

Marcus cale son bassin contre le sien... La sentir nue contre lui... Le moindre de ses mouvements est immédiatement ressenti! "Mmmm!"
Petitangelot a écrit:
11/01/1456, 11h10, dans la forêt profonde...
Mélissande, Marcus et (Toby)


Mélissande tout en l'embrassant langoureusement laisse ses mains se balader dans son dos... caressante, cajolante, comme si elle le remerciait de lui permettre d'être là avec lui. Elle cambre ses reins pour assurer le contact tout le long de son tronc et buste.
    Marcus l'embrasse. La langue découvre sa compagne. Sa poitrine menue mais si ferme, lui griffe le torse musclé... Elle s'accroche à lui avec une telle souplesse.

Mélissande ressent le besoin de lui offrir chaque partie de son corps.
    Marcus prend en main ses fesses, la ressert plus encore contre lui. De légers mouvements du bassin... instinctifs. l'appel.

Mélissande laisse s'échapper un soupire riant en le sentant agripper ses fesses puis dévie son baiser pour lui embrasser la joue... avant de monter une main dans sa nuque puis à l'arrière de sa tête... Maintenant joue contre joue, elle le guide jusqu'à son cou.
    Marcus prend. Il embrasse de Mélissande tout ce qui est à portée.

La louve penche la tête en arrière pour lui offrir tout son cou... et le haut de sa poitrine.
    Marcus fait glisser ses lèvres sur son menton taillé pour goutter son cou. La voilà qui se cambre,...

Mélissande continue de le caresser, une main dans son dos, l'autre dans ses cheveux... Elle n'est pas immobile, et suit d'un ondulé toutes les caresses qu'ils échangent.
    Marcus la mange. Ses lèvres la gouttent. Ses dents la chatouillent. Il poursuit son périple vers les deux collines attirantes. Il prend enfin un téton dressé en bouche. Un feu d'artifice de plaisir l'inonde.

Mélissande respire profondément, les lèvres entrouvertes soupirantes.
    Marcus suce la vie et l'énergie abondante de Mélissande. Cette tourelle est digne de sa force. Il s'y abreuve.

Mélissande ressent en retour un étourdissement impressionnant... Nouvel ondulé de la taille, elle ne peut s'empêcher de pencher le menton en avant, très en avant pour venir poser son front sur le dessus de la tête de Marcus qui cajole sa poitrine.
    Marcus passe au frère jumeau. Il l'honore de plus belle.

Mélissande caresse les cheveux de Marcus de sa joue pour l'encourager.
Marcus de Breuil a écrit:
11/01/1456, 11h15, dans la forêt profonde...
Mélissande, Marcus et (Toby)


[HRP: (...)= mot et bout de phrase censurée. HRP]

Marcus écarte les cuisses de Mel. (…) il cherche à la déposer sur lui.
    Mélissande gémit d'avance de sentir le geste de Marcus (...) se mord la lèvre (...) Elle crispe les doigts de ses mains, dans son dos, dans ses cheveux (...) impatiente.

Marcus , (…) accueille le bassin ouvert de la belle. (...) Il la laisse soudain glisser sur lui.
    Mmmmmmmh!
    Mélissande sent Marcus entrer en elle sans plus de résistance, … ouverte de désir, aidé également par l'eau du lac.

Marcus est l'épée, elle le fourreau. Ils s'épousent à la perfection. Il la remplit complètement, léger moment d'adaptation avant le déchaînement.
    Mélissande baisse à nouveau le menton cherchant ses lèvres qui ne quittent plus sa poitrine.

La sensation est trop intense. Marcus lâche prise de la bouche et se cambre à son tour, la regardant. Aucune expression autre que l'intensité ne se lit sur son visage.
    Mélissande ouvrant les yeux (à moitié tant le désir est prenant) le regarde également, haletante. Ils mesurent tous deux la passion qui s'empare d'eux...

Marcus l'accueille. Les bouches se retrouvent. Connectés en haut et en bas, les énergies circulent... à l'infini. Marcus ondule, la soulève pour que leur fusion se répète à l'image de cet infini parfait.
    Mélissande respire profondément au rythme de ses va-et-vient, et, avant que les bouchent ne se rapprochent, elle lui soupire, affamée...
    Je te déteste!

Marcus sourit et lui en veut de le déstabiliser aussi facilement... se reprend et la punit en accélérant le rythme.
    Mmmmhaaaa...

Marcus augmente la pression. La violence des ébats crée des remous dans l'eau. Il va vers elle et lui lance du fond des tripes...
Je t'aime aussi !
    Mélissande sent son entrejambe s'enflammer et en redemander. Elle relève le menton cherchant sa respiration.

Marcus la sent le dévorer. Il doit assurer et va le faire, leurs corps tendu à l'extrême... Elle en redemande. Il va devoir donner tout et plus encore…
    Mélissande descend la main qu'elle avait dans son dos jusque dans le creux des reins tendus de Marcus pour ressentir et accompagner tous ses mouvements.

(…) Le corps bien armé de la lancière subit sans faillir à tous les assauts. Marcus gémit.
...oh ouiiiiii!
    Mélissande rabaisse le menton, joue contre joue, elle presse le coté de son visage sur le sien...
    Aaaaaaaaah...

Elle danse sur lui. (...) Il va s'offrir bientôt à elle. Marcus est tendu. Tous ses muscles sont contractés. Il n'est plus que roc.
    Mélissande ressent un picotement général l'envahir... en perdrait l'équilibre si elle n'était pas si fermement accrochée à lui.

Marcus respire de façon plus saccadée. Il soupire…
Mel, je viens...
    Mélissande ressent son excitation monter encore d'un cran en sentant (…) Marcus (…) atteindre l'apothéose.

Marcus explose soudain en elle. Les deux improbables amants s'abandonnent à la création. (…). Elle l'aspire. Il se serre contre elle, tremblant et tremblante.
    Mélissande gémit par le nez au rythme des derniers mouvements brusques et saccadés du (…) chevalier. Elle le serre contre elle, les doigts crispés sur ses reins, les ongles presque piquants sur le rebondi tendu de ses fesses.
    Aaaaaah aah

Marcus, emboité dans un ultime assaut, reste arqué vers elle pour ne pas la quitter.
    Mélissande, malgré l'immobilité relative de Marcus, ne peut empêcher son bassin de mimer quelques légers mouvements, decrescendo,... pour finalement s'immobiliser à son tour.

La puissance des ébats vient d'exprimer un cocktail de sentiments cachés. Le calme revient après la tempête.
    Respirant profondément, essoufflée, la tête lovée dans le creux du cou du chevalier, Mélissande remonte ses bras dans une caresse douce, autour de ses épaules.

Marcus a conscience que la cavalière vient de lui offrir une facette de sa personnalité qui ne sera pas facile à revivre... Cela n'en n'augmente que la préciosité de l'instant! Il glisse ses mains ouvertes sur le dos, caressant, doux.
    Mélissande relève doucement la tête pour plonger dans son regard... Les yeux noisette de la jeune femme exprimaient toute la profondeur et la sincérité de ce qu'ils venaient de vivre. Elle sourit ensuite, et retient un soubresaut de rire avant de l'embrasser à nouveau, en inspirant comme pour prendre le peu qu'elle n'avait pas encore goûté.

Ce regard lui perce l'âme. Il est l'ultime cadeau de leurs ébats. Marcus sourit, en regardant à son tour la "voleuse", une femme qu'il redécouvre. Pour alléger l’intensité dramatique du moment… Accompagné d’un joli sourire
En voilà des manières madame ?
    Mélissande sourit à nouveau en se détachant de lui. Elle le regarde l'air de dire "Et bien quoi?^^"

Marcus l'aide mais lui tient encore l'avant-bras. Il la ramène vers lui, visage sérieux et aimant. Il l'embrasse fougueusement, dévoilant toute l'admiration qu'il a pour elle.
    Mélissande revient contre lui ensuite, une main dans son dos, l'autre bien à plat sur ses pectoraux. Elle tend le cou pour partager le baiser... partager, chose qu'elle réapprenait à faire... Elle monte la main des pectoraux à sa joue.

Marcus savoure l'instant. Il doit encore réaliser ce qu'ils viennent de faire.
    Mélissande toujours les yeux fermés, termine le baiser du bout des lèvres. Elle sourit, gourmande, puis réouvre seulement les yeux.

Le baiser à un effet électrisant, il réalise soudain. Marcus sourit, sûr de lui mais attendri par la douceur de la cavalière. Trempés, ils ont le goût altéré de l'eau.
    Mélissande fait une moue amusée, comme gênée de se montrer sous ce jour.

Une envie traverse l'esprit de Marcus. Il lui murmure tendrement.
Viens !
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Empty
MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Icon_minitimeMar 3 Juin - 0:43

lemaitredujeu a écrit:
11/01/1456, 11h20, dans la forêt profonde...
Mélissande, Marcus et Toby

Plus haut des bruits éveillent l'attention. Le couple relève la tête et voit... Toby qui semble trembler (?) derrière une grosse pierre. Le nain sent qu'il est observé et ne bouge plus. Il les regarde, masqué par le profil du rocher. Le visage rouge de gêne du nain laisse facilement comprendre qu'il n'avait rien manqué de la scêne et s'en était même approprié certains plaisirs lubriques.

    Marcus se détourne du nain et emmène sa compagne vers la cascade.

La cascade est multiple. Un filet d'eau est plus éloigné et enchâssé dans une enclave rocheuse. Le bruit tonitruant de l'eau qui chute est assourdissant.

[1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) 7182cascademoriani024h1fo1

Guidé par le chevalier, les deux amants nus traversent le rideau d'eau. Au moment où Mélissande réouvre les yeux après être passée de l'autre coté... Surprise! Derrière un escalier naturel, glissant, couvert de mousse, monte dans les entrailles de la colline. L'ambiance est particulière. Il y règne une agréable douceur, lueur étrange provenant de mousse vert pomme.

[1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Grottesbaume2ow1

En haut de l'escalier de pierre, une entrée de grotte est dissimulée par un rideau de plantes grimpantes.
Marcus marche lentement aidant galamant sa suivante à traverser et éviter les pièges glissants de l'endroit. Mélissande, tenant toujours la main du chevalier, resserre sa poigne à chaque fois qu'elle manque de glisser.
Le monde semble être différent ici, le temps aussi. La lumière est mystérieuse et féérique. Une sorte de phosphorescence émane des tapis de mousse qui couvre les rochers.

    Où sommes-nous? dit-elle en laissant voyager son regard sur le paysage.
    Marcus sourit, le paysage est des plus agréable. Les voix résonnent un peu. Ici c'est l'entrée de son antre.
    Son antre?... Elle repense à celle déjà nommée plusieurs fois... Lunaba?
    Oui Luna... heu Marcus se reprend... Lunaba!
    Mélissande s'immobilise et l'interroge à nouveau du regard, plus réservée.
    Oui, la sorc... 'fin... la médicastre ou la druidesse. Bref... je ne sais pas moi! Celle qui m'a soignée !

Plus ils avancent, plus il fait anormalement chaud. Un petit lézard multicolore file à toute vitesse avant que Mel ne manque de lui marcher dessus. Effrayée par son mimétisme, Marcus rit de son sursaut.
Des vapeurs chaudes viennent égayer l'endroit. Les peaux à peine sèches se réhumidifient à nouveau et se couvrent d'un voile humide tant l'atmosphère chaude est moite.

    Marcus regarde les reflets multicolores sur les formes dessinées de la belle cavalière. C'est ici que je me suis reposé... viens ! C'est très grand!
    Mélissande s'interroge plus sur l'hésitation du chevalier que sur l'endroit... et remarque elle aussi les jolies courbes musclées du torse de Marcus... Mmmmh et ses épaules... Mélissande sourit, peut être un peu inconsciente, et le suit.

Le chevalier la guide encore entre rochers, plans d'eau et plantes muscinales. Là! Ils montent une sorte de marche et arrivent au sec. Un fin boyau se prolonge, monte encore un peu sur un sol lisse et sec.
    Marcus aide Mel à grimper. La marche est haute. Il la prend par la taille et la soulève. La jeune femme dans les bras, il la garde un instant comme ça, noyant son regard dans le sien. Puis il se reprend et la précède... Allons nous sécher ... beauté!
    Mélissande fait une moue plus amusée que charmée du sobriquet utilisé.

Ils doivent marcher de profil tellement certains passages sont étroits.
Soudain il arrive dans un improbable grotte parfaitement aménagée, une délicieuse chaleur les enveloppe soudain.
Petitangelot a écrit:
11/01/1456, 11h30, dans la grotte...
Mélissande et Marcus

Mélissande s'immobilise à l'entrée, laissant Marcus entrer. Doucement, elle laisse son regard parcourir les parois, les aménagements... Un feu brulant dans un âtre naturel est l'unique source de lumière. L'endroit était bien aménagé. La surprise était de mise..; de découvrir pareil endroit, ignoré et protégé de tout.

    Marcus va chercher un grand drap à proximité de ses vêtements. Il se retourne pour l'observer.
    Rentre! N'aie pas peur !

La louve plie les bras pour poser les mains sur ses hanches, l'air dérouté.
Et bien je remarque que Monsieur était bien installé pendant que je me débattait contre le vent et la neige!
    Marcus sourit, et hausse les épaules.

Mélissande remarque les tas de vêtements de Marcus puis tourne la tête en arrière, vers le chemin d'où ils étaient venus...
Mes vêtements... mon épée.. mon cheval...
    Viens ! Tu as tout le temps
    Marcus va la retenir de s'en aller par le bout de ses doigts. Sur la gauche, un autre accès à cette grotte.

Mélissande se retourne à nouveau vers lui, le regard toujours aussi curieux mais réservé... La prise n'est pas forte mais a l'intensité qu'il faut pour retenir l'attention de la cavalière. Elle avance entrainée par Marcus et remarque l'autre entrée avant de regarder les flammes danser dans la cheminée. Elle passe près des vêtements... ses yeux s'écarquillent de peur en voyant la veste...
    L'état désastreux de la veste de cuir beige... l'armure légère complètement déchirée par endroit... De telles blessures sont inévitablement très graves voire mortelles. Hors Marcus n'a aucune cicatrice récente.

La louve tourne à nouveau la tête vers Marcus. Oui, il est bien indemne!
Comment?... Elle doit être vraiment sorcière... Le ton n'est pas forcément très rassuré.
    Marcus voit qu'elle s'intéresse à sa veste. Marcus la prend et passe sa main à travers un longue déchirure encore salie de son sang. Le regard interdit...
    Je lui dois la vie! Marcus tourne la tête vers Mel.
    Elle ne peut qu'être bonne, Mélissande!... Je me suis réveillé ici ce matin, seul et sans aucun séquelles de mon altercation avec le monstre.

Mélissande le regarde sans pouvoir le contredire... Elle s'avance vers la cheminée pour s'éloigner des vêtements déchirés. Elle explique avec un peu du reste d'angoisse qui la taraudait pendant le pistage.
En suivant les traces, je suis arrivée dans une clairière... Visiblement le... monstre... t'avait trainé jusque là!
    Marcus rejette sa veste négligemment et s'intéresse à nouveau à son "invitée". Il l'écoute, et dépose avec délicatesse le drap sur les épaules de la jeune femme.

Mélissande regarde toujours les flammes avant de fermer les yeux au moment où il la couvre. Elle continue, les yeux fermés, revoyant les images qu'elle décrit...
Mais il s'est arrêté... La neige était tassée en tous sens... des éclaboussures de sang...
    Marcus lui frictionne affectueusement les bras, se colle un peu contre elle. Ils observent tous deux le feu crépiter.

Une autre... chose... semble être intervenue!
    Cela doit être elle! J'ai repris connaissance en fin de nuit .

Mélissande n'a plus l'habitude de ne pas avoir de réponse, de ne pas avoir le contrôle de la situation... Elle se retourne vers lui, troublée...
    Elle m'a fait avaler une étrange mixture. Je transpirais... Mon corps me brulait... Au loin j'entendais les hurlement d'appel d'une meute de loups... Je me suis calmé. La fièvre est tombée...

Mélissande essaie de lire dans ses yeux les images qu'elle n'a pas vues. Mais la seule chose certaine est la conclusion...
Et tu n'as plus rien...
Lunaba a écrit:
10/01/1456, 10h00, Dans la forêt
Lunaba

L'air était vivifiant. Lunaba était partie seule sur Cristal de l'autre coté de la forêt s'éloignant de sa grotte et laissant Marcus faire ce qu'il voulait.
Il était guéri enfin pas complètement. Pour parfaire sa guérison il lui fallait de nouvelles herbes et surtout des plants de morelle noire. Il n'y avait qu'un seul endroit où cela poussait dans cette ^foret.

Lunaba soupira. Elle repensait à la chose. Aux choses, elle était certaine qu'il y en avait d'autres mais aucune preuve. Rien. Elle n'avait pas réussi à le tuer, le monstre fuyait, elle savait qu'elle pouvait le détruire, il manquait juste un quelque chose. Elle était pas loin de trouver. Il fallait qu'elle trouve. Trop de victimes.

Cristal hennit. On approchait.
Marcus de Breuil a écrit:
11/01/1456, 11h40, dans la grotte...
Mélissande et Marcus


J'ai à peine pu lui parler, elle m'a renseigné son nom... Nous n'avons presque pas échangé d'autres paroles. Je... suis comme toi... Je n'y comprend rien...
    Mélissande baisse le menton sur son torse, n'y voit que des cicatrices anciennes... Elle lève une main pour, du bout des doigts, suivre le tracer d'une ancienne entaille en diagonal sur son pectoral.

Marcus la suit du regard. Il frissonne à son contact, peau tendue. Il laisse tomber le drap au pied de sa compagne.
    Mélissande dit d'une voix douce et interrogatrice... Pourquoi? Elle sourit ensuite doucement... avant de poursuivre... Pourquoi t'avoir sauvé toi?...

Le feu les réchauffe tellement qu'ils n'ont plus froid et sont de nouveau totalement secs.
Je ne me pose pas cette question. Elle semble en tout cas savoir exactement de quoi il s'agissait.
Marcus sourit désinvolte.
C'est vrai que la bête avait plus de charme!...
    Mélissande relève les yeux... un sourire inquiet qui se fait plus relâché à la raillerie.
    C'est vrai que je n'ai pas à me plaindre de son choix...

Marcus remonte le menton de Mel. Il répond avec son intonation si exaspérante.
Moi non plus!
Marcus se penche pour aller cueillir les lèvres de la cavalière.
    Mélissande affiche une moue ironique... le laisse approcher... Plaisir de se laisser faire.

Marcus y goutte à plusieurs fois.
Je... tu... Marcus la regarde provoquant.
    Mélissande déguste le fruit offert... délicieux goût de caprice... avant de finalement reculer pour quitter le contact. Elle sourit et le regarde... mais s'accule sur le mur de la cheminée qui lui barre la retraite.
    Je?... tu?... Trop facile, monsieur le chevalier!

J'ai toujours eu envie de toi et ce dès le premier jour! Marcus soupire à son aveux.
    Mélissande répond à son regard en relevant légèrement le menton et le nez, tout aussi provocante...
    ... et cela t'a presque valu le gout piquant de ma dague... mais tu a bien sagement battu en retraite...

Marcus la regarde désirant.
Je ne l'avait même pas remarquée!
Marcus s'avance vers elle. Il lui barre également l'avancée.
    Mélissande aurait sorti sa dague pour lui rappeler la scène si elle l'avait eu à la ceinture... Elle le regarde avancer, collée contre le mur, relâchée et droite à la fois... comme si elle était prête à se défendre... Pourtant elle arbore un sourire et son regard à un pétillant particulier qui encouragerait le chevalier à poursuivre.

Marcus remarque l'une ou l'autre cicatrice sur le corps insolemment parfait de la guerrière. La cicatrice la plus voyante est fine sur la cuisse... et le foulard autour de son poignet. Marcus pose le bout de ses doigts délicatement sur les hanches, l'approche lente et prudente équivaut à la dompte d'une animal sauvage aux aguets.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Empty
MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Icon_minitimeMar 3 Juin - 0:46

Petitangelot a écrit:
11/01/1456, 11h50, dans la grotte...
Mélissande et Marcus

Approche lente et prudente du chevalier... à l'allure de la dompte d'un animal sauvage, oui. Mais la louve est farouche. Sur ses gardes, elle résiste, hésite encore...
Rapprochement délicat, contact effleurant. Marcus approche et ose. Sensualité excitante... Il vient narguer les résistances de la belle sans se rendre compte du danger qu'il court. Pour l'instant ce n'est qu'un jeu, un jeu de désir.

Sensation étrange. Pourtant fébrile, la louve accepte de le laisser une nouvelle fois entrer sur son territoire. Le guerrier touche. Le guerrier goute. Il prend le temps de découvrir la femme aux aguets, belle proie paralysée entre lui et la pierre. Il parvient à faire vaciller les sens de la louve, envahissant le moindre recoin de peau de ses caresses. Elle y prend goût. Elle lui donne l'appétit, lui donne soif... et il mange alors. Il boit de tout son saoul... au point d'en devenir ivre... ivre d'elle.


Attention tu n'y survivrais pas...sont les seuls mots qu'elle lui murmure, qu'elle lui glisse à l'oreille, maintenant éprise. Avertissement sincère. S'il envahissait si facilement le territoire de la louve, le chevalier devait prendre garde d'y ressentir plus que la fierté du conquérant.

Les caresses douces et délicieusement retenues se changent en partage excitant. Le chevalier profite de tous les droits sur sa conquête... mais la louve s'enflamme. Perte de raison. Haletant besoin de possession.
Bref soubresaut de volonté... La louve réagit. La louve accule. La louve emprisonne. A vouloir entrer en terres inconnues, le chevalier allait devoir en subir la sentence. Alléchante sentence. Gouteuse condamnation. Tendre bourreau.

Le conquérant subit à présent. A sa manière, il est tout aussi sauvage et redoutable... A son tour la louve tente de le domestiquer. Arrogance flageolante, orgueil frémissant, force troublée... décharge excitante qui le force à se rendre compte... se rendre compte que la conquête est réciproque.

Les baisers des deux guerriers deviennent étranges. Ils sont devenus amants et non plus conquêtes. Ils se désirent et veulent se posséder, pour elle, pour lui, pour eux.
Là... dans cette grotte, une bien étrange alchimie s'opère. Dans cet endroit étrange, le temps s'arrête un instant pour laisser les deux corps s'abandonner.

Couchés l'un près de l'autre, incapables de s'échapper de leur étreinte, les échanges des regards à cet instant précis ont quelque chose d'unique. Les deux âmes se parlent sans barrière aucune.
Lunaba a écrit:
11/01/1456, 11h45, dans la grotte...
Lunaba/i]

- Enfin ! Cristal ! j'ai trouvé le plant que je cherchais ! vite rentrons pour que je le prépare !
[i]
Lunaba sauta lestement sur le dos de son blanc étalon. Elle n'eut pas besoin de le talonner qu'il filait sachant où il devait se rendre. Lunaba descendit et entra dans sa grotte laissant Cristal repartir dans la forêt. Une note de musique chantée, le fera revenir.
Lunaba entra dans la piece


- Ohhh !

L'homme qu'elle avait sauvé, Marcus avec une femme dans une position qui laissait aucun doute sur leur relation.

- Que faites-vous chez moi ? Vous prenez bien vos aises, messire !

Elle était furieuse, des années qu'elle avait son refuge secret et le voila violé.

- Je suppose que cet homme vous a emmené ici ou vous avez trouvé toute seule ? vous m'expliquez et...

A ce moment là Lunaba entendit du brut derrière la porte, elle alla la voir ne laissant pas la femme et Marcus répondre. C"était Toby qui se débattit avec l'écureuil de Lunaba qui l'avait délogé.

- Aa hhh !! je comprends tout maintenant !! c'est toi qui l'a amené sans me parler avant !! tu es un sacripant !! va-t-en on reglera tout ça plus tard !! tu sais bien que tu ne dois emmener personne chez moi !! sors d'ici avant que je t'étripe et va te laver le visage, tu es dégouttant !!!

Lunaba était réellement en colère et Toby le sentit, c'était rarissime ses colères et valait mieux ne pas l'affronter quand elle était comme cela. Il fila sans demander son reste.
Lunaba a écrit:
11/01/1456, 11h55, dans la grotte...
Lunaba, Mélissande et Marcus


    Mélissande tourne la tête brusquement dans la direction de la voix. Yeux grands ouverts de surprise, elle aperçoit la silhouette d'une jeune femme aux longs cheveux bruns
    Marcus sourit et mime une grimace, l'air de dire "oups". Il se retire à regret mais pas le temps d'y penser. Il tend la main pour saisir son linge de bain et en couvre galament Melissande, puis se redresse, la main en masque improvisé d'intimité. Le chevalier, pris au dépourvu, ne peut s'empêcher de s'amuser de cette situation cocasse... Ses sourires sont effacés à répétition par le visage dur de leur hôte...
    Mélissande soulève une jambe pour laisser Marcus se redresser, se laisse distraitement couvrir du linge, les yeux inquisiteurs rivés sur l'apparition. Elle ne semble pas du tout genée de se trouver nue devant une inconnue, suffisamment sure d'elle que pour paraitre sans pudeur devant n'importe qu'elle autre femme. La louve tourne les yeux vers Marcus pour le questionner du regard...
    Heu Mel, voici Lunaba!...
    Lunaba... Mel... issande!

    Mélissande se met debout... tout en fixant à nouveau la "sorcière".
    Les traits du visage moins réservés, Mélissande jauge à présent avec beaucoup plus de franchise le ton et l'allure de la jeune femme. La louve hausse les sourcils, ne peut retenir un sourire en coin.
    Comment? Ton plus ironique. mon guide personnel était... particulier!

    Marcus profite de la conversation féminine pour aller se rhabiller d'une longue chemise.


    Mélissande tourne juste la tête pour voir les morceaux de bols étalés au sol avant que n'apparaisse le gnome en mauvaise posture. La louve rigole avant d'oser intervenir.
    Il n'a rien fait de mal... vous êtes bien cachée!... Et ayant trouvé ce que je cherchais... vous n'avez aucune crainte que l'on voit cherche!
    Elle sourit amusée du cinéma de punition de Lunaba.

Luna referme la porte devant les protestations du petit homme puis se retourne vers ses invités.
Je sais!... mais ça lui fera le plus grand bien!
La sorcière regarde Marcus.
Comment vous sentez-vous ?
    Marcus semble surpris de ce revirement d'intérêt dans la conversation.
    Heu, étonnement très bien! ^^ Merci Lunaba, je te dois la vie! Je...

Lunaba s'approche d'une table remplie de décoctions diverses, et coupe le chevalier.
Je n'ai rien fais! Tenez buvez ça !
    Mélissande rejoint faussement innocemment la cheminée... mais tend l'oreille pour écouter et observe du coin de l'oeil.
    Marcus fait une moue dégouttée.
    Encore ?

Lunaba tend le bol de plantes macérées à Melissande.
C'est votre petit ami, alors donné lui ceci ! Il faut qu'il boive !
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Empty
MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Icon_minitimeMar 3 Juin - 0:58

Petitangelot a écrit:
11/01/1456, 12h00, dans la grotte...
Lunaba, Mélissande et Marcus

Mélissande ouvre grand les yeux... pour le "petit ami"... Une fois remise de la surprise, elle retient difficilement un soubresaut de rire.

Mpff!
Elle se reprend et joue la comédie... de la gentille compagne qui essaie de faire obéir son chéri. Plus amusée par la situation que déranger par l'ordre reçu, innocemment et obéissante, elle s'avance vers Lunaba et prend le bol tendu.
    Marcus observe la réaction de la cavalière.
    Lunaba ne semble pas à l'aise, sa précieuse solitude est aujourd'hui mise à mal.

Mélissande s'avance vers Marcus, le sourire bien aiguisé...
Mon tendre amour...
Elle s'arrête un instant guettant la réaction du chevalier... Elle continue de sourire, joueuse...
    Marcus sourit et se retient de rire. Incroyable, la fière cavalière venait d'accepter un ordre d'une étrangère sans moufter,... Où est le piège? Il se résout et obtempère à tremper ses lèvres dans cet "infecte" breuvage, les ridules et sourcils dansant le dégout lors de l'ingestion.

Mélissande est tout aussi incrédule que le chevalier obtempère aussi facilement... se retient à nouveau de rire en découvrant la grimace du chevalier.
    Marcus se retire ayant but les trois quart et s'essuie du revers de la main, heureux de s'en éloigner.
    Merci... ma chérie. ajoute-il tout aussi joueur.

Hum... Sourire enfantin amusé.
Mélissande reprend le bol et y jette un oeil... Elle l'amène à son nez et découvre avec dél... écoeurement l'odeur de la préparation.

    Lunaba de son coté prépare quelque chose, affairée à d'étrange mélange et psalmodiant quelques inconnues "prière"?

Mélissande se retourne vers Lunaba, cette fois plus sérieuse.
Qu'est-ce?...
lemaitredujeu a écrit:
11/01/1456, 12h05, dans la grotte...
Lunaba, Mélissande et Marcus

Lunaba regarde Mel.

Ne buvez jamais ça !
    Rassurez vous.. avec ce "parfum"... il faudrait m'attacher pour me forcer à boire ça! lui réplique-t-elle avec une moue dégoutée.
    La louve semble rassurée par la confiance que le chevalier a en la sorcière. Mais de nature réservée et soupçonneuse, elle attendait des réponses pour ce qu'il s'est passé. Elle revient vers Lunaba et pose le bol à coté d'elle, sans masquer la curiosité flagrante sur les manipulations que celle-ci entreprend... tout en tenant toujours le linge de bain autour d'elle, fermé d'une main.

C'est de l'Asteraceae, de l'herbe dorée si vous voulez, mais il en existe plus de 1500 sortes... C'est un poison en temps ordinaire.
Luna regarde le chevalier qui blêmit.
Mais pour lui c'est un remède!
    Mélissande répond... retrouvant son naturel légèrement provoquant.
    Je n'en connais pas autant... mais j'ai appris à utiliser les plus importantes.
    La louve lève le menton pour voir par au-dessus de l'épaule pour voir ce qu'elle fait

Tenez !
Luna donne à Mel une réserve importante de plante séchées roulées et liées dans une ficelle.
Il doit en prendre tous les jours, de préférence avant la tombée de la nuit...
Lunaba finit de se laver les mains dans une vasque,...
Vous devez partir !
    Mélissande se recule légèrement, surprise de l'ordre... Elle baisse les yeux sur ce qu'elle lui tend... les saisit tout de même avec quelques réserves et interroge du regard la sorcière soudainement si pressée de se débarrasser d'eux.

Marcus se rapproche, se place derrière la jeune cavalière.
Comme cela sans vous remercier ? mais...?
    Mélissande se répète rapidement les recommandations mais dévisage toujours Lunaba pour essayer de comprendre la situation.
    Mais qui êtes-vous, bon sang? Cette bête? D'où vient-elle? Vous l'avez abattue?

Je suis la gardienne de la nature. Je vis ici depuis toujours. Cette "bête" a quitté MON territoire,... Je ne peux faire plus mais sachez qu'elle ne s'attaque pas à n'importe qui! Alors demandez vous pourquoi Marcus fut sa cible!
Où allez vous ?

    Mélissande fronce les sourcils... les adversaires qui choisissent leur cible de manière réfléchie sont les plus dangereux! Elle tourne son visage vers Marcus, l'interrogeant du regard. Elle ne connaissait rien de son passé et là se trouvait peut être la réponse.
    Marcus regarde les deux filles, l'air de dire "J'y suis pour rien!" Il hausse les épaules.
    Je jure de n'avoir jamais botté le cul de sa femelle!

    Mélissande ne profite pas de la raillerie et se crispe d'autant plus... si Marcus lui même ne savait pas répondre, ils allaient droit vers les ennuis sans pouvoir en prévoir les attaques.
    Marcus répond à Luna: Nous allons à Verdun!

Luna semble changer d'avis.
Alors je viens avec vous !
    Mélissande n'aime pas du tout la tournure que les évènements prennent.
    Woh woh wohw! A l'instant vous vouliez nous mettre dehors... et maintenant vous nous accompagnez?

Oui... j'ai changé d'avis !
    Du tac au tac: Et on ne change pas d'avis sans raison!

Il est clair que Lunaba semble en savoir beaucoup plus qu'elle ne veut bien le dire. Elle pose son doigt inquisiteur sur le buste de Marcus.
Si vous allez à Verdun, alors ses ennemis y sont aussi! Verdun n'est pas mon territoire mais j'y ai aussi nombre d'ennemis.
Une petite voix étouffée par la porte crie soudain...
Waaiii on va en ville! Ya plein de na...
Lunaba ouvre brusquement la porte, renversant le malotru qui s'enfuit sans terminer sa phrase.

[HRP/ Message posté pour Lunaba /HRP]
Marcus de Breuil a écrit:
11/01/1456, 12h08, dans la grotte...
Lunaba, Mélissande et Marcus


    Mélissande ne semble pas satisfaite de la réponse... territoire? Ennemi? La louve semble songeuse... ombrageuse.
    ...à moins que... ceux qui en voudraient à Marcus sont vos ennemis? Mais qui?
    Mélissande repense à l'attaque à l'escale de Sainte. Elle se retourne vers Marcus l'air de lui reprocher de ne pas réagir.


    Nous verrons... Allez vous habiller, il est temps de partir... lui répond Lunaba.


Marcus recule d'un pas. Hey ho! Qu'es ce que j'y peu ? ^^
Marcus murmure à Melissande.
De toute façon, nous ne sommes pas en position de décider quoi que ce soit. J'ai tout perdu: épée, vêtements, monture... Je n'ai que cette vieille chemise sur moi.

    Lunaba qui a bien sûr entendu.
    Je t'ai laissé des vêtements sur le lit!

    Mélissande commence à en avoir assez... et ne compte pas faire un pas avec Lunaba sans en savoir plus.
    Tout perdu? lui répond-elle, avant de faire mine, le pas agacé, de se diriger vers l'entrée d'où ils étaient arrivés.


Marcus partage son regarde entre les deux femmes, ne sachant pas à qui répondre

    Mélissande n'entend qu'à moitié les paroles de Lunaba. Elle lâche le linge qui la couvrait. Le tissu tombe à terre. Elle s'engage alors dans l'étroit passage pour retourner à la cascade.


De son coté Marcus va vers le lit et s'habille de la "robe de paysanne" :? que Luna lui propose...
Petitangelot a écrit:
11/01/1456, 12h18, sortant de la grotte...
Lunaba, Mélissande et Marcus

Mélissande n'entend qu'à moitié les paroles de Lunaba. Elle lâche le linge qui la couvrait. Le tissus tombe à terre. Elle parcourt ensuite tout le chemin inverse jusqu'à la cascade pour trouver le rocher où elle avait déposé ses affaires...

    Arrivé sur le rocher où devait être ses affaires, surprise "plus rien". Par contre Arès est bien là.
    Pour trouver l'autre entrée, un peu d'orientation et de logique, il faut contourner le promontoire rocheux de la cascade.

Mélissande grommèle de ne pas retrouver ses vêtements. Elle saute d'un rocher à l'autre pour rejoindre la rive sans toucher l'eau. Même sa nudité ne pourrait pas tromper ou troubler l'œil d'un observateur... elle fulmine! La louve remonte le long des rochers et rejoint son cheval. Elle lui caresse le chanfrein et semble se calmer légèrement à son contact, extérieurement en tout cas. Elle glisse une main dans une des fontes et en ressort un bliaud, le reste de ses vêtements de rechange se trouvant dans le bât de la mule. Il s'agit en fait d'un long morceau rectangulaire de tissu porté normalement par-dessus la chainse laissant voir l'encolure de celle-ci par une fente, descendant jusqu'aux genoux, une simple ceinture pour le serrer à la taille. Il ne couvre donc que le dos et l'avant de la jeune femme, laissant les profils nus...
La louve l'enfile rapidement. Le bas du tissus glisse entre les jambes de la jeune femme, ne cachant plus rien en dessous des cuisses. Elle poigne dans la bride de son cheval, jette un œil aux alentours et en fonction du chemin parcouru dans la grotte, elle commence à contourner le rocher du haut...

    Mélissande découvre un sentier à flanc de rocher qui contourne par la gauche le havre de paix... Elle arrive sur un nouveau promontoire qui domine une partie de la vallée, une entrée de grotte y est encaissé. Cristal, l'étalon blanc, est là à attendre sa maitresse.
    A l'entrée de la cavité rocheuse, une immense salle dont le sol est pratiquement plat, là Toby la voit arriver, assis adossé à la paroi en train de fumer une pipe.

Mélissande s'approche de l'entrée. Elle détache, de l'arrière de sa selle, l'épée du chevalier que lui avait remis Dicelo. Laissant son cheval, la louve s'engage dans l'ouverture, le pas toujours décidé et encore loin de vouloir se laisser faire. Réapparition dans l'entrée de la grotte, l'épée à la main... avec une démarche telle qu'on aurait pu croire qu'elle revenait pour se battre.
Puis Mélissande aperçoit le nain... et dévie de suite pour se diriger droit sur lui...

    Toby regarde sans trop de surprise la guerrière avancer vers lui menaçante. Il ne se défile pas cette fois.

La louve l'agrippe par le col, le force à se lever et le plaque contre la paroi rocheuse...
Mes vêtements?
Mélissande ne le menace pas de son arme mais son ton n'en est pas moins sec.
    La regardant amusé, Toby répond:
    Toi pas être contente ... encore ^^
    Le nain fume et lâche une volute de fumée droit dans les narines de Melissande.
    Elles sont là !
    Accrochées au mur, les affaires de Mélissande pendent gentillement rangées.

Mélissande maintient sa poigne et renforce sa prise vers le haut... soulevant légèrement le nain, de plus en plus sur la pointe des pieds. Elle doit fermer les yeux et bloque sa respiration, pour échapper à l'effet de la fumée qui lui pique un peu les yeux... Elle semble faire des efforts pour ne pas s'énerver plus puis tourne la tête vers le "là". Elle aperçoit ses affaires... revient au nain, lâche progressivement le col, le lui rajustant même... mais plus narquoisement que poliment.
La louve reprend possession de ses affaires, qu'elle garde par-dessus le bras et poigne dans le fourreau contenant son épée. Mélissande reprend sa marche... sur un bras ses vêtements et son épée, dans la main de l'autre, l'épée de Marcus...

    Toby suit Mélissande comme une moule accroché à un rocher.
    Beau spectacle,... vous recommencer quand ?
    Le nain joue à celui qui marche parfaitement synchrone avec la cavalière.
    Combien de fois ?... Vous allez encore le faire maintenant, dis ?

Mélissande ne se retourne pas vers le nain... mais, tout en marchant, un sourire en coin apparait sur ses lèvres, les sensations toutes fraichement ressenties encore. Elle reste silencieuse jusqu'à ce qu'elle ait rejoint Lunaba et Marcus.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Empty
MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Icon_minitimeMar 3 Juin - 0:59

lemaitredujeu a écrit:
11/01/1456, 12h25, sortant de la grotte...
Lunaba, Mélissande, Marcus et Toby

Mélissande entre de nouveau dans la salle de soin de Lunaba, elle y voit Marcus habillé d'un ridicule haut de robe de paysanne, saignée à la taille par sa ceinture vide d'épée.

    Le chevalier accueille la cavalière avec un air gentillement menaçant...
    Toi, si tu dis quelque chose... !

Lunaba regarde les deux guerriers, l'un après l'autre... Et interrompt l'intervention amusée de Melissande...

Ce sont les fêtes de la sainte Ursule cette semaine, la ville de Verdun sera noire de monde. Si vous voulez retrouver ceux qui vous veulent du mal, il vous faudra approcher le pouvoir de très près ! Il vous faut donc gagner les joutes. Qui de vous deux en est le plus apte ?
Je peux l'aider à gagner...

    Marcus lève un sourcil d'étonnement,... Se tenant bien droit à coté de Mel la dépassant d'une tête...
    Cela me semble pourtant évident ! Neutral
Petitangelot a écrit:
11/01/1456, 12h27, dans la grotte...
Lunaba, Mélissande, Marcus et Toby

Le nain trottinant toujours de manière très intéressée derrière elle, Mel rejoint le coeur de la grotte.
Elle fait quelques pas vers Marcus pour lui rendre son épée avant de s'immobiliser à la vue de son accoutrement. Arrêt net qui oblige le nain à stopper brusquement manquant d'entrer en collision avec les jambes de la louve. Celle-ci ne dit rien et affiche un mine surprise. Elle n'a pas le temps de commencer à rire que Marcus prend les devant, gentiment menaçant. Pour toute réponse, Mélissande se contente d'un large sourire amusé (pas forcément moins narquois que des mots^^) et d'un haussement d'épaules, avant de le rejoindre en lui tendant son épée, poignée la première.

Alors que le chevalier n'a pas encore saisit son arme retrouvée, la louve tourne la tête pour écouter Lunaba parler de la fête à Verdun.
"Gagner des joutes"? L'idée plait à Mélissande et la fait sourire, pleine de convoitise. Mais la réplique au ton très naturel du chevalier efface rapidement ce sourire pour laisser place à un regard réprobateur. Interrompant le geste de Marcus pour reprendre son épée, elle la lui plaque finalement sur la poitrine, avant de la lâcher, obligeant le chevalier à un geste rapide pour rattraper la lame.


Evident? lui demande-t-elle, pas du tout convaincue. Et pourquoi?... Soit franc!...

Elle fait mine de se détourner de lui et de se diriger vers la table toute proche comme si elle attendait une réponse. Mais elle jette sur la table les vêtements qu'elle tenait sur son bras, sort l'épée de la ceinture qui pendait à son épaule avant de se débarrasser à son tour du fourreau. Elle refait face au chevalier, l'épée appuyée par la pointe sur la paume ouverte et tendue de sa main gauche... Petit mouvement d'acrobatie de la lame, pour narguer Marcus... et laisser volontairement apparaitre le sceau gravé sur le cuir de la poignée de l'épée...
Même si le chevalier ne connaissait pas le sceau de l'épée drapée sur fond d'émeraude des Dames Blanches, il devait reconnaitre le style des motifs réservé à la confection des attributs chevaleresques.
Marcus de Breuil a écrit:
11/01/1456, 12h30, dans la grotte...
Lunaba, Mélissande, Marcus et Toby


Marcus rattrape machinalement l’épée avant qu’elle ne touche le sol mais son regard ne quitte pas celui réprobateur de sa nouvelle compagne... D’un ton condescendant…

Ben quoi ?
C’est évidement à moi de remporter ces joutes, Mélissande !
Bon, j’avoue ne pas apprécier ces futilités, peu digne à mon sens des valeurs martiales qui sont les miennes. Mais en dehors du fait que …moi…je suis de noble rang,… je suis plus expérimenté que toi et puis...


Il marque un temps d’hésitation, ne voulant pas froisser trop l’impressionnante fierté de la belle damoiselle...

…Surtout beaucoup plus fort que toi,… C’est un divertissement pour tous, mais un "jeu" d’homme,… tu risques de te faire blesser inutilement !

C’est alors que le chevalier remarque le sceau gravé sur le cuir de la poignée de l'épée de la cavalière... De prime à bord il ne porterait pas attention à ce genre de détail mais l’attitude accrocheuse de la demoiselle le force à jeté un œil plus attentif au blason qui y est représenté. Ses connaissances en héraldique n’étant pas des plus récentes, il ne reconnaît pas l’organisation au quelle appartient ce sigle.

Mais il devenait néanmoins flagrant que le port de cette épée n’était pas simplement un privilège octroyé à une vulgaire « Louve » de Champagne.
Elle ne semble donc pas avoir tout divulgué de son identité... Ce qui irrita le chevalier dans un premier temps, la « Vérité » faisant partie intégrante de ses valeurs morales. Il choisit d’éviter le sujet en présence de l’étrangère (Lunaba) pour à coût sûr réclamer des comptes plus tard... Le ton vire à l’énervement…


Ne le prends pas mal mais nous devons mettre toutes les chances de notre coté !
Petitangelot a écrit:
11/01/1456, 12h32, dans la grotte...
Lunaba, Mélissande, Marcus et Toby

Pincement de satisfaction lorsque la louve voit le chevalier remarquer le sceau d'émeraude et s'irriter de ne pas pouvoir en deviner les sens.
Petit sourire narquois et regard en coin de la jeune femme. Un mouvement du bras pour faire sauter l'épée verticalement dans les airs et lui donner un mouvement de rotation pour qu'elle retombe, poignée dans la main droite... Elle lui réplique en même temps...


Si tu avais plus d'expériences que moi sur une lice de joute, tu saurais qu'il faut bien plus que de la force pour gagner un tournoi!

A l'instar de Marcus, Mel préférait rester discrète devant la sorcière et décide donc d'en laisser là la discussion. Bref mouvement de poignet pour faire tourner l'épée en un grand cercle vertical avant de ressentir une gêne au coude. Mel fronce légèrement les sourcils.

Je suis d'accord... Mettons toutes les chances de notre coté! Elle rejoint la table et remet l'épée au fourreau. Elle continue d'un ton calme mais toujours aussi joueur.
Ne nous braquons pas!... Nous n'aurons qu'à décider le moment venu qui aura le plus de "noblesse" pour être le favori...

Laissant de coté un instant sa fierté de guerrière, la louve masse son coude et s'adresse directement à Lunaba avec un ton beaucoup plus neutre.

Et tant que nous vous avons sous la main, et vous, vos produits... Pourriez-vous prévoir quelques soins? Marcus n'était pas seul devant la bête: deux comparses sont plutôt mal en point... Puis d'un ton plus confident... Et si vous aviez de quoi soulager mon coude et mon poignet...
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Empty
MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Icon_minitimeMar 3 Juin - 1:00

Lunaba a écrit:
11/01/1456, 12h35, dans la grotte...
Lunaba, Mélissande, Marcus et Toby

Etonnamment, c’est Lunaba qui répond pour Marcus.


Premièrement, il ne s’agira pas de "noblesse", lors des fêtes de sainte Ursule le moindre manant peux participer aux joutes. Le baron... Ton ironique. ... dans sa grande bonté, va adouber tous les participants qui peuvent aligner une monture et un bouclier, ceux-ci reçoivent alors une épée de bois. Le soir même, les chevaliers provisoires sont dégradés en brisant la lame factice. C’est une fête très populaire dans la région permettant pour un jour aux simples du peuple d’être les égaux des grands.

Ensuite, j’ai besoin de connaître maintenant le "favori" si l’on veut que ma thaumaturgie soit complètement opérationnelle dans deux jours… De plus, il me faut mes équipements à domicile pour réussir cette incantation.

Enfin contrairement aux apparences, je n’ai pas soigné Marcus... mais je peux faire quelque chose pour votre bras.


La sorcière se dirige vers d’autres pots et onguents pour certainement répondre à la demande de la chevalier ( ?).
Marcus de Breuil a écrit:
11/01/1456, 12h40, dans la grotte...
Lunaba, Mélissande, Marcus et Toby


De son coté Marcus a bien sur relevé le mot « noblesse » lorsqu’elle a précisément osé la comparaison sociale de leurs rangs respectifs. Le mystère concernant le statut social de la guerrière se confirme alimenté par trop de sous entendus plus énervant qu’éclairant.
Joignant le geste à la parole, Marcus tend la pointe de son épée et bloque le mouvement de la lame de la Louve pour l’empêcher de se rengainer complètement dans son fourreau. Un peu froidement et teinté de reproche...
Il semblerait que le moment soit venu,... "Dame"... Mélissande!
    Arrêté par l'épée de Marcus, Mel stoppe son geste. Le menton et les yeux toujours baissés sur le fourreau, elle esquisse un sourire... amusée d'avoir pu attiser la curiosité du chevalier qui semblait ne pas apprécier le flou dans lequel elle l'avait volontairement mené. Elle redresse son visage doucement pour le fixer dans les yeux, ironique et moqueuse.
    Si tel doit être le cas...
    La louve ressort l'épée du fourreau mais ne dit rien de plus prenant plaisir à laisser mariner Marcus.

Nous nous sommes donc compris ma "Dame", en guise d'équité je nous propose d'immobiliser la main libre dite mal adroite dans le dos !
    Mélissande acquiesce d'un mouvement de tête lent et exagérément courtois... toujours souriante. Elle se retourne pour se mettre dos à lui, le bras gauche plié dans son dos.

Marcus ne s'attend pas à un refus et passe derrière sa compagne pour lui lier fermement mais délicatement le poignet gauche à sa ceinture. Il utilise pour ce faire le propre foulard de la belle. Au passage, il passe délicatement son doigt sur la sensible cicatrice... Témoignage d'un "Vécu" combatif... Attentionné, Marcus passe sa main caressante sur le bras ainsi immobilisé et resserre son étreinte au niveau de l'épaule...
Ca va, je n'ai pas serré trop fort ?
    Mélissande continue de sourire... le regarde en coin, le visage légèrement tourné sur le coté. Mais elle esquisse un mouvement retissant lorsqu'elle le sent lui enlever le foulard pourpre... personne n'avait vu ni touché cette cicatrice. Elle ressent un premier trouble au touché du doigt sur la cicatrice... sensibilité et faiblesse qui pour une première fois est mise à jour. Mélissande se reprend en l'écoutant. Elle redresse la tête.
    Non... je devrais m'en accommoder facilement. lui répond-elle le plus naturellement possible.

Le chevalier se tourne dos à Lunaba...
Pouvez vous me rendre la pareil dame de ces bois ?
Luna obtempère non sans siffler sa désapprobation. Les guerriers dit-elle avec exaspération.
Dans la grande grotte d'entrée où sont les deux montures et Toby, Marcus vérifie qu'il ne peut se servir de son bras gauche et sourit à sa belle adversaire comme si l'excitation d'un nouveau jeu qui allait commencer prenait le pas sur la réalité plus dangereuse de la situation.
Petitangelot a écrit:
11/01/1456, 12h45, dans la grotte...
Lunaba, Mélissande, Marcus et Toby


Mélissande ne fait pas attention à la réaction de Lunaba... se détourne, l'épée dans la main droite, et fait quelques pas en arrière pour prendre position. Mélissande sourit en coin de voir Marcus en face d'elle, dans cette tenue, l'épée à la main... Elle le salue comme il se devait en chevalerie: épée levée verticalement présentée devant le nez, échange de regards francs et décidés, le sourire en coin dont elle ne sait se défaire. La louve termine simplement le salut en une petite révérence, ramenant l'épée en arrière et inclinant ironiquement la tête en avant. Elle achève sa "révérence" en disant d'un ton ironique... comme s'ils ne se connaissaient pas (ce qui n'était finalement pas tout à fait faux^^)...
Mélissande de Huy... chef de lance des loups...
    Marcus la singe, dépoussiérant les manières perdues en orient. Il la regarde droit dans les yeux lorsqu'elle se présente... enfin. Marcus écarte son épée dans un large salut à la Dame devant lui, incline légèrement la tête mais sans la perdre de vue.

Les gestes accompagnent les mots de la louve... Mise en joue, deux pas en avant pour joindre les deux fers croisés. Sans attendre, petite fente qui sert de test, présentation qui continue...
... fille d'un Premier Ecuyer de France défunt...
Mélissande immobilise son bras avancé, stoppé aisément par le chevalier. Elle le fixe, excitée... le jauge, le défie du regard... regard pétillant de se mesurer à lui...
    Marcus de Breuil, Chevalier du temple au service de ses pairs et de la France...

Mélissande sourit de sa prévenance et attend à peine qu'il se redresse pour bondir un pas en avant le menaçant d'un mouvement de bras qui débutait vite pour ne pas aller plus loin... juste un soubresaut pour le faire sursauter en arrière.
    Marcus sourit. Son geste de parade est aussi vif et non forcé mais l'initiative de la belle ne manquait pas de mordant...
    Toby les regardent curieusement et ne comprend pas les gestes cérémoniels de l'étrange couple...
    Vous aller encore copuler ? demande le nain.

Mélissande détourne son regard vers le nabot... et lui réplique narquoisement.
Il y a bien d'autres mots plus séduisants pour nommer un plaisir pareil!
    Marcus recule. Ses pieds se placent stratégiquement pour garder un équilibre parfait et donc une réactivité irréprochable. Le chevalier profite, sans exagérer, de la distraction de la belle pour bousculer sa lame et réveiller sa méfiance. Il lance ensuite sa lame, cette fois sans ménagement, donnant ainsi le ton de l'altercation à la mesure de sa virile puissance.
    Toby se gratte le nez en ne comprenant pas le reproche de la femme.

Mélissande sursaute et se contente d'un pas en arrière... Epée à nouveau pendante, elle semble réfléchir... Elle relève son épée de suite, place une parade pour détourner le premier coup suivi rapidement d'un deuxième qu'elle laisse dans le vide en pivotant.
Ah oui! dit-elle comme si elle se rappelait quelque chose... le visage éclairé de gourmandise suite à l'initiative du chevalier. J'oubliais quelque chose...
    Marcus reprend sa garde interloqué.

Mélissande laissant tomber aussi rapidement son air innocent, redresse son bras rapidement et reprend la charge... Un coup, deux coups... les fers s'entrechoquent. Les deux protagonistes semblent de même force aucun ne recule pour l'instant. Elle se retire ensuite en arrière... fait tourner son épée à coté d'elle et achève...
    Marcus la réceptionne autorisant l'approche pour mieux la sentir.

... écuyère et lieutenant de l'Ordre de la Dame Blanche... là pour vous défier, chevalier!
    Marcus fait un pas en arrière...
    L'ordre de la Dame Blanche !? Mmm Il va falloir m'éclairer sur cet ordre qui a eu "l'honneur" de vous accueillir en son... sein... ma blanche Dame ! Marcus est provocant mais impressionné.

Cette fois, Mélissande abandonne complètement l'ironie et l'innocence des présentations, pour laisser transparaitre dans son regard l'étincelle de combativité... Elle sourit et fait un pas en avant, puis un deuxième... relève son épée et la met en joue...
    Marcus ressaisit la poignée de cuir de son épée, les choses sérieuses commençaient. La leçon va commencer.

Les jambes bien placées chez la louve, légèrement écartées pour adopter rapidement n'importe quelle direction de mouvement, apparaissent de part et d'autre du pan de toile qui flottait entre ses cuisses... Nouveau bon en avant... c'est elle qui lance le duel...
Mélissande n'a pour l'instant qu'une idée en tête lui montrer ce dont elle est capable... Elle ne connait pas la dextérité du chevalier et se contente donc de mouvement plutôt académiques.
Marcus de Breuil a écrit:
11/01/1456, 12h50, hors de la grotte...
Mélissande et Marcus


Marcus la réceptionne, un léger instant distrait par le galbe des cuisses tendue de muscles et caressées par ce tissu si léger. Mais le chevalier attaque à son tour, avance, frappe d'estoc et de flanc, sa grande foulée obligeant la belle à prouver son équilibre parfait. Jouant de sa plus grande force, imposant un rythme, une portée et une puissance. Les lames chantent dans un rythme endiablé.
    Pour la louve, mouvements de pieds légers, espace personnel bien sauvegardé. Elle pare, elle esquive... elle en profite pour le jauger et recule progressivement sans pour autant paraître en déperdition... Elle laisse parler l'épée de Marcus librement. Il n'y avait rien de plus parlant qu'un mouvement d'épée pour en apprendre beaucoup sur son adversaire.

Marcus respire en synergie avec ses actions. Son sourire s'est enfui et est remplacé par une déconcertante concentration. L'envolée des franges frontales de sa longue chevelure blonde masquant en partie et momentanément sa vue n'a pas de prise sur la précision de ses coups.
    Les yeux rivés sur lui, Mélissande le regarde en entier... Les yeux des épéistes émérites ont cela de particulier, qu'ils sont capables de voir tout ce qui se passe devant et autour d'eux... Le bras masculin musclé qui ne reste pas immobile une seconde, la cuisse avancée qui appuie... La louve le scrute et semble se contenter de parer chaque mouvement sans riposter franchement...

Elle bouge bien et ne perd pas contenance face à ses premiers assauts. La souplesse, la dextérité et l'expérience dont elle fait preuve attise la convoitise du chevalier, éveille en lui un très rare désir de possession.
Les deux "adversaires" arrivent au grand jour à l'embouchure de la cavité rocheuse.

    Voyant le visage particulièrement concentré du chevalier, un sourire particulier apparaît sur le visage de la louve... Soudainement la parade fait glisser l'épée du chevalier sur le coté dans le déséquilibre. Mel s'appuie sur lui en pivotant, le laissant face au vide. Dans le mouvement de rotation, elle frappe du plat de son épée le postérieur tendu de Marcus. Laissant s'échapper un léger rire, elle lui refait face et vient vers lui.
    Pardon... j'ai eu peur que tu ne t'endormes...

Marcus se récupère d'un pas ou deux, souriant de la malice de la belle mais piqué au vif par son aisance à se débarrasser du danger.
Tu as bien fait, je m'ennuyais! ^^
Marcus la jauge et cette fois la laisse prendre l'initiative.
    Mélissande lui adresse un regard défiant... comme si c'était trop facile pour elle. Elle sourit... et à juste distance, fait un pas en avant pour frapper vers l'épaule gauche, mouvement à peine achevé qu'elle fait un nouveau pas pour viser le flanc droit. Elle cherche à le faire reculer, changeant la direction de chaque mouvement. Elle veut l'agacer...

La réponse à sa malice ne se fait pas attendre. Le chevalier bloque un contre pied et emmène avec lui la lame prisonnière presque à la garde dans un changement de position incontrôlable, libérant sa prise en coupant au passage un lacet de coté de sa légère tunique. Marcus sourit de satisfaction, maintenant voyant le flanc droit de la belle s'offrir un peu plus subrepticement à chacun de ses mouvements.
Tu vas prendre froid. Il serait triste d’abdiquer pour maladie! ^^
    Mélissande fait un pas en arrière, baissant légèrement les yeux pour voir tomber le lacet sectionné... Redressant les yeux, elle le fixe, amusée. "Ah c'est comme ça!?" La louve lui laisse à peine le temps de terminer sa phrase qu'elle plonge sur lui, l'épée en avant... Mouvements toujours fluides mais cette fois beaucoup vifs, cette fois cherchant vraiment à frapper fort et juste.
    La louve avait fait de son épée son amie et alliée la plus fidèle. Mais apprendre à vivre une épée à la main ne forçait-il pas à voir la vie comme une passe d'arme sans fin? Toujours sur la défensive, attaquer sans laisser approcher trop prêt...

Marcus recule un peu, prenant sa respiration, et passe de rocher en rocher, emmenant plus en hauteur encore sa compagne.
    Mélissande saute à sa suite, obligée de surveiller l'équilibre à chaque instant avec le handicap du bras, en même temps que de porter les coups... Courir après l'adversaire, le poursuivre pour essayer de l'atteindre... Résumée en quelques mots, la hargne qui avait envahit le coeur de la louve! Hargne qui rythmait sa vie... celle dans laquelle elle s'était réfugiée depuis si longtemps.
    Où vas-tu comme ça?... ne t'en vas pas... tu as peur?

A chacun des coups se répondait un autre, le rythme des tintements du fer allant crescendo. Les deux adversaires semblaient de forces égales. Lui avait l'expérience mais elle la jeunesse et la fougue, sans oublié ce frein très personnel, ne pouvant se résoudre à faire de mal à la gente féminine, plus encore lorsqu'elle était si séduisante.
Ils arrivent sur un rocher un peu plus grand et plat, formant un promontoire au milieu des autres... Arrivés au sommet d'une excroissance rocheuse et dominant le paysage, les deux amants se livraient combat à la vue d'un monde étrange.

Te fuir ? Comment le pourrai-je ? Alors que tout en toi m'attire au contraire.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Empty
MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Icon_minitimeMar 3 Juin - 1:01

Petitangelot a écrit:
11/01/1456, 13h10, hors de la grotte...
Mélissande et Marcus


Ha bon? Et bien approche alors... a-t-elle à peine le temps de lui répliquer avec défi avant que...
    Marcus se jette sur elle, les épées en travers, unique obstacle à leur corps collés. Les regards se croisent et bataillent également. L'instant est suspendu.

Bref moment d'immobilité observatrice puis Mélissande le repousse rapidement... pour relancer un coup puis un autre avant de reproduire l'enroulé des gardes et reproduire le mouvement et la pose... Elle commençait à avoir le souffle court. Leur visage se toisent entre les deux lames...
"Toujours créer l’évènement, ne pas l’attendre, ni le subir!"
    Les deux lames entrecroisées forment l'unique rempart qu'il repousse. Elle résiste. Sa poitrine comprimée rebondit et l'émeut, bougeant au rythme de sa fatigue et de sa récupération. Marcus sourit au rappel de ses mots. Enervant...
    Tu apprends vite!

Mélissande le menton relevé, tenant tête, fixe pourtant les lèvres moites de Marcus... entrouvertes, essoufflées... Elle sent la cuisse masculine légèrement pliée entre les siennes... contact plus que proche...
    Hypnotisé un cour instant par la danse vivante de ses merveilleuses chairs cachées. Les regards se croisent et semblent dévoilés ensemble les mêmes travers, le même désir.

Mélissande le repousse à nouveau... Cela aussi l'histoire de sa vie: avoir envie, envie de prendre et d'aimer... mais se sentir trop menacée, trop à la merci... et finalement rester à distance, cachée derrière ses barrières...
    Marcus tourne autour d'elle et en profite pour reprendre sa respiration.
    Je te félicite!
    Cette lame fait partie intégrante de toi. Il est difficile de la passer. Elle est ton prolongement...

Mélissande tourne sur elle même en même temps qu'il lui tourne autour... garde ses distances. Elle sourit... défiante...
Je te retourne le compliment...
Mélissande utilise ensuite un autre langage...
Ce sont les jambes qui fournissent le plus gros travail. C’est l’équilibre qui donne de la vitesse, permet de gérer la distance entre l'adversaire et soi, et de lui tenir tête.
Mélissande semble de prime abord donner un cours d'épée... Puis elle bondit à nouveau sur lui... un gout de "pas assez" dans les yeux... Nouveau chant des épées... Elle le repousse dès qu'il est trop prêt, essaie de le mettre en faute dès qu'elle a l'espace...
    Marcus roule sur le coté, déployant sa plaisante acrobatie pour esquiver l'attaque et saisir un instant de faiblesse. Dans l'angle mort du bras armé, il se redresse et tourne dos contre dos avec elle... finissant de justesse l'épée inutile mais son bras bloquant le sien.
    Je suis bien d'accord madame la "professeur". Équilibre et dextérité sont plus fort que puissance. Nombre de mes adversaires l'ont appris à leur dépend.

Mélissande perd un peu de son humour lorsqu'elle se fait surprendre et le sent filer derrière elle.
    La prise sur elle n'est pas très utile car la morsure de sa lame n'a pas l'envergure suffisante pour être dangereux. Mais collé ainsi à elle par derrière, il savoure l'instant en humant son parfum naturel, exalté par les risques qu'ils prennent.
    Si j'avais deux mains madame.... mmmm

Mélissande achève le "pas de danse" rapidement pour terminer son demi-tour et le reprendre en sens inverse pour tenter un coup de revers plutôt menaçant.
Une autre règle aussi à l'épée... garder ses distances...
    Marcus pare et esquive en même temps mais est surpris par la vivacité de l'attaque. Une légère coupure à la joue, la première goutte de sang...

Mélissande semble parler d'autre chose. Nouvelle réticence... réticence de s'être sentie menée ici. L'énervement de ce contact si proche, délicieux mais imposé... le frisson qui la prend lorsqu'il lui parle dans le creux de l'oreille... Tout cela lui fait prendre conscience qu'elle joue ici peut être plus qu'un duel à l'épée.
Puis elle le fixe dans les yeux... se rend compte qu'elle vient de le blesser... réaction plus instinctive que réfléchie. Elle respire profondément et avec effort.

    Marcus grimace et se passe le pouce droit sur la coupure. Mais il sourit malgré tout,...

Mélissande se redresse et tente de décrypter le regard du chevalier...
    Sur un ton immature et pas du tout menaçant...
    Le premier sang est toujours le meilleur... Je n'en resterai pas là et me vengerai, en obtenant réparation par un don de ton fluide... quel qu'il soit

Mélissande sourit mais hésite. Mais réfléchir n'est pas bon pour un combat à l'épée. Il faut laisser parler les cœurs, laisser parler l'instinct. Et son instinct c'était Lui!
La louve reprend ses appuis.. calmement... toujours sur ce promontoire rocheux. Pointe de l'épée basse, mais le bras prêt à reprendre la danse... Elle semble prête à un combat tout autre.
Marcus de Breuil a écrit:
11/01/1456, 13h20, hors de la grotte...
Mélissande et Marcus


Marcus brise le silence imposé par ce touché imprévu, oblige la belle a battre en retraite, profitant de l'instant d'hésitation, il croise le fer, tournoyant décidé a reprendre le dessus. Son bras le gêne, son équilibre n'est pas à son parfait potentiel.
    Mélissande le voit fondre sur elle. Elle relève le bras... pare, esquive... mais le nouveau rythme imposé l'oblige à reculer... à faire attention à garder l'équilibre, chose beaucoup plus difficile avec l'autre bras condamné. Elle doit faire quelques pas sur le coté pour ne pas se laisser acculer vers le vide. Ses cheveux longs bougent et volent à chaque mouvement, couvrant ses épaules.

Marcus trop empressé, emporté par son élan, la repousse à la limite du promontoire rocheux, un pas de trop en arrière, la voilà qui glisse, il se jette en avant et la retient par la légère tunique.
    Wwowww!
    Mélissande a un mouvement de crispation pour tenter de se redresser... mais au lieu de lâcher l'épée pour essayer d'agripper le bras tendu, elle garde son arme au risque de tomber à la renverse. Elle sent le tissus qui se tend.

La tunique déjà dégradée, risque de céder à tout instant, mais Marcus doit choisir entre son épée et la retenir d'une main ferme... Elle glisse lentement entre les quelques doigts qui retiennent le tissus.
    Mélissande se dit que le tissus ne tiendra pas... regarde sur le coté pour voir où elle pourrait reprendre pied... à moitié tournée elle calcule déjà la trajectoire... Mais elle se rend compte que les pic rocheux voisins sont plus dangereux qu'accueillants. Elle tourne à nouveau la tête vers Marcus, yeux dans les siens... Se braquer ou accepter de se désarmer?

Marcus tente de défaire sa mains attachée mais la sorcière a bien serré ses liens.
    Un craquement de tissu... Melissande qui bascule d'avantage. Elle ne tient plus que par le bout des pieds... regarde à nouveau derrière elle... Précipitamment elle tend le bras armé sur le coté, lance l'épée puis tente de saisir l'avant-bras du chevalier.

Marcus lâche également l'épée dans un mouvement éclair pour qu'elle roule à ses pieds et attrape son bras tendu in extremis.
Reste avec moi!
    Mélissande resserre sa poigne sur le bras de Marcus qui la ramenait. Au fur et à mesure qu'elle se redresse, relève également la tête vers lui.

Marcus l'attire avec force à lui, mouvement brusque et emporté, pour la recevoir dans "son" bras, saine et sauve, les coeurs battants. La peur de la perdre a pris le dessus sur la motivation de la victoire.
    Mélissande se sent plaquée contre lui... essoufflés, ils se regardent. Elle sent le bras qui la serre dans son dos... plié juste en dessous de son bras condamné. Moment de silence passé...
    Je ne comptais pas partir! lui répond-elle de manière arrogante... même si en contradiction avec la situation peu fiable qu'elle venait de quitter.

Marcus la regarde, ses cheveux blonds longs collé sur les franges de son visage.
    Mélissande lève sa main libre... remonte le long de la large épaule de Marcus immobilisée, monte son pouce jusque sur sa joue... pour en retirer la goutte de sang qui y perlait. Elle amène son pouce rougi par la goutte, à sa bouche... et goûte à son sang... sans le lâcher du regard...

Marcus resserre son étreinte. La puissance combative de la jeune femme ne faisait qu'attiser son désir. Capable de résister, vouloir conquérir... désirs contradictoires qui prennent naissances et augmente à leur contact.
Oui.... nous n'en avions pas fini!
Ses yeux plongent dans les siens. Ils sont tous les deux, seuls. Rien d'autre n'existe. Un étrange binôme, semblables mais concurrents.
    Mélissande, d'un regard en coin, repère son épée au sol à quelque pas... puis elle redresse ses yeux vers les siens... le regard provocateur, le sourire gourmand. Sa poitrine respirait profondément d'essoufflement et d'excitation. Son cœur s'excitait du plaisir de l'étreinte et de l'envie de reprendre le "jeu". La louve fait mine de se détacher quelques centimètres... doucement...

Marcus place discrètement son pied sous la naissance de sa lame, telle une tigresse elle va bondir. Un sourire expiré, trahissant une saine fatigue...
    Mélissande bondit finalement d'un coup en arrière, pour plonger sur sa lame, se pencher et la ramasser. Puis elle se retourne pour lui faire à nouveau face et lancer un bater (frappe du plat de l'épée sur la main) pour essayer de lui faire perdre la prise à peine refermée sur son épée.

Marcus est distrait par un entrebâillement froissé de cette tunique qui tombe en loque et ne cache que par lâcheté les attributs féminins. Il remonte brusquement son pied pour lancer sa lame en l'air et attraper la garde, pour parer la belle qui tentait déjà de reprendre l'initiative. Il se retourne en même temps. La pointe ennemie le cogne à la garde. Il grimace mais maintient d'expérience obligé malgré la souffrance.
Hey !
Petitangelot a écrit:
11/01/1456, 13h30, hors de la grotte...
Mélissande et Marcus


Mélissande lui lance un air faussement désolée. Elle sourit maintenant de manière beaucoup plus insouciante... décidée à prendre plaisir de l'échange.
    Déplacement sur le coté, ils se toisent un instant.

Puis Mélissande décide de changer de milieu... Rigolant, elle "fuit" et saute de roche en roche pour s'éloigner du vide et s'approcher des premiers arbres.
    Marcus lui laisse quelques mètres puis la suit avec méfiance mais impatience.

Mélissande profite de sa faible avance pour, après être passée à coté d'un arbre, sortir du champ de vision du chevalier contourner l'arbre et prendre le bel homme à revers.
    Marcus bondit à sa suite, lançant une jambe pour se rééquilibrer à la pointe arrondie des rochers. Il passe à coté du premier tronc d'arbre. L'absence d'ombre, et de mouvements lui donne l'alerte. Intuition: il se baisse.

Mélissande voit son coup ne frapper que le vide pour finalement atteindre l'écorce du tronc...
    La lame de la cavalière saigne le tronc ridé de l'arbre juste au dessus de sa tête, lui taxant au passage d'une belle mèche blonde, maintenant agrafée dans le bois. Marcus se réfugie à l'opposé de l'arbre.

Mélissande se dépêche de récupérer son arme pour achever de contourner l'arbre. Un obstacle entre deux jouteurs... ou encore des obstacles à abattre entre deux amants qui se découvrent!?
Mélissande le regarde en penchant la tête légèrement sur le coté... contourne doucement l'arbre alors que Marcus fait de même de l'autre coté.

    Un pas d'un coté, non de l'autre maintenant... Les deux adversaires hésitent à laisser ouvert un angle d'attaque pour abandonné la position refuge.
    Nous ... tournons.. en rond ma dame.

Envie d'y gouter... envie d'aller le chercher... Elle profite qu'il achève sa phrase pour bondir à gauche (pour elle), l'épée en avant sans trop d'espoir de toucher mais avec au moins le but de le faire sortir de là!
Changeons donc de danse!
    Marcus ralentit. Elle frappe. Il feinte et cale la lame ennemie contre le tronc avec la sienne. Il se rapproche d'elle, sans pouvoir une fois encore en profiter sans libérer le danger. Encore un moment d'arrêt et d'observation puis...
    Tu sais danser... c'est indéniable!

Mélissande se retrouve le bras et l'épaule droits collés contre l'arbre, avec Marcus à distance d'une épée...
Nouveau sourire. Distance étrangement fascinante! La longueur d'épée servait de garde-fou... mais garde-fou pour éviter le coup d'épée suivant?... ou garde-fou pour leur envie? Elle sourit.

    Marcus en profite s'avance et prend un risque pour lui voler un baiser avant de disparaitre dans la pénombre de la forêt toute proche. Il se fait invisible parmi les ombres.

Mélissande a tenté de se reculer pour l'obliger à s'avancer au point de lâcher son bras. Mais plus rapide, il lui vole un baiser du bout des lèvres avant de filer. Elle lui emboite le pas. Mais une fois le gros arbre contourné, elle n'a plus devant elle qu'un paysage d'arbres et de buissons.
    Marcus se déplace comme un loup à l'affut changeant d'abri comme l'éclair, pour désorienter la belle cavalière.

Mélissande avance maintenant doucement, tentant de contenir sa respiration saccadée pour essayer de repérer le chevalier. Elle sourit! Oh que oui, elle sourit la guerrière. Elle partait à la chasse... gibier plus que convoité... et elle voulait toucher en plein cœur.
    Marcus prend de la distance.

Mélissande se retourne d'un coté en entendant les bruits de pas rapides du chevalier qui change de place. Puis à nouveau le silence... puis un nouveau bruit de déplacement qui semble pourtant en direction opposée à la première fois... elle se retourne...
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Empty
MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Icon_minitimeMar 3 Juin - 1:01

...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





[1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Empty
MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
[1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (3)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)
» [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (2)
» [1456/12/30, Champagne] Procès
» [1456/04/29, Compiègne] Se souvenir ranime...
» [1456/01/28-02] Audition sur la révolte en Champagne

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Relais d'Argonne :: Quartiers de Mélissande :: Dans le fond d'un grand coffre-
Sauter vers: