[1456/11/04]Pour que la chevalier soit libre...

Mélissande a écrit:: [Bien après l'incendie et son extinction]

Cela faisait bien longtemps que la guerrière n'était plus revenue en les murs de la commanderie. Éloignement militaire en Champagne, éloignement personnel malheureux, éloignement salvateur pour oublier,... beaucoup de choses l'avaient tenue et la tiendrait encore bien loin. Même si le coeur se cicatrisait progressivement, ou tout du moins voulait-elle le croire, elle étouffait de son passé, qu'il soit heureux ou moins plaisant... elle avait soif d'indépendance et d'aventure libre. Et c'est pour cela qu'elle devait revenir dans l'Ordre... qu'elle devait parler à Wonder...

La chevalier entre dans la cour, monte les escaliers, rejoint le bureau de la Grande Amazone, frappe à la porte... mais personne ne répond. Elle ne peut s'empêcher de tourner la poignée, d'entrer dans le bureau avant de faire le tour de la pièce d'abord par le regard avant de s'y avancer de corps. Un bref arrêt au devant de la fenêtre, yeux rêveur et nostalgique qui scrutent l'extérieur un instant.
Curiosité... "Tiens!? On voyait les clochetons des écuries normalement de ce bureau!?"

Wonderanny a écrit:: Retour d'entrainement, mal partout mais le visage ne montre pas le moindre signe de fatigue ou de douleur. Marcher dignement et rejoindre le confortable fauteuil dans le bureau pour s'y écrouler à l'abri des regards indiscrêts.
Elle marche vite, elle dis bonjour dignement et poursuit l'avancée vers le songe qu'est ce fauteuil.
Un petit verre de remontant aussi ne sera pas un luxe, après tout cela, elle peut se le permettre.

Le rêve, se détendre.
La poignée est tournée, les yeux se ferment tandis que la porte se referme.
Le dos se colle à la porte. Enfin un peu de calme.
Longs soupirs de soulagement avant que les yeux ne s'entrouvrent.
Sursaut lorsqu'elle découvre qu'elle n'est pas seule. Les yeux se plissent... mais non elle ne rêve pas !

Mel !

Melll ! Tu es de retour !!!

Mélissande a écrit:: La poignée tourne, le métal grince et le bois travaille alors que la porte s'ouvre. Sortant de sa rêvasserie silencieuse, la chevalier détache son regard de par delà la fenêtre pour voir entrer une Grande Amazone qui semblait plus en quête d'un refuge apaisant que d'un bureau pour travailler. Un sourire amical et taquin se dessine au bord des lèvres de la de Huy qui laisse Wonder exprimer son soulagement. Puis un sursaut... les yeux de la Grand Maître se redressent et la reconnaissent. Un nouveau sourire pour lui répondre, puis un ton calme.

Bonjour, Wonder!

Une approche calme mais naturelle, une accolade fraternelle, un sourire sincère. Mais aucune effusion de retrouvailles... un indice!? Un indice du coté provisoire des retrouvailles, de l'annonce et la requête que la guerrière venait mander!?

Bonjour, ma soeur... Comment vas-tu? Comment se portent nos soeurs? Une nouvelle question pour briser le silence et s'exprimer de mots justes... un détour du menton pour désigner la fenêtre et la cour d'en-bas qui devaient être traversée à l'instant par l'une ou l'autre membre de l'ordre.

Wonderanny a écrit:: Si le ton est calme et apaisé, le bonheur de la revoir est intense.
Accolade entre sœurs, franche, sincère. Elle recule d'un pas pour scruter le visage de la lieutenante.

Mel ! ça me fait vraiment plaisir de te voir au sein de la Commanderie. Voilà bien longtemps...
Nos soeurs ? Oui elles vont bien, les rangs grossissent et surtout l'ordre évolue. De nouvelles choses sont en place, différentes choses ont changés, mais elles ont plein de projet, elles débordent d'énergie et entre nous j'avoue avoir parfois du mal à les suivre *rires" Haaa mais tu sais, je suis vraiment fière d'elles !

Bon... et toi ? Comment vas tu ?

Mélissande a écrit:: Un signe d'acquiescement de la tête, un sourire de satisfaction et du plaisir de voir la Grande Amazone satisfaite et si touchée par leurs soeurs.

"Leurs soeurs"... Un attribut qui resterait à jamais dans la mémoire de la chevalier!

Puis une question... naturelle et presque obligatoire.

Je vais bien, je te remercie. Réponse brève, apparemment sincère vu la sérénité apparente de la de Huy... mais également si courte pour ne pas inviter à questionner sur les détails qu'elle préfère, comme à son habitude, garder pour elle. Se contenter de quelques mots de plus avant de parvenir à l'origine de sa visite.

Beaucoup d'eau s'est encore écoulée sous le pont... et la vie continue!
Mais si je suis là, c'est non seulement pour vous saluer... mais également pour te formuler requête, Grande Amazone! Je souhaiterais quitter l'Ordre et que tu puisses intercéder auprès du Grand Ecuyer de France pour conserver le titre de chevalier!

Ton calme, serein... mais assuré. Mots simples et clairs, pourtant si lourds de sens. Mais le choix est fait, la requête formulée...
Regard rivé sur Wonder, prise au dépourvu. L'attente de la question spontanée qui sortirait probablement de sa bouche...

mysouris a écrit:: Mysouris arriva au bureau de Nanny. Elle avait besoin de lui parler, de lui faire part de quelque chose, et cela lui semblait mieux d'en parler de vive voix dans le bureau qu'ailleurs ou par courrier.

Elle allait pousser la porte quand des voix se firent dans le bureau. Il y avait déjà quelqu'un, Mysouris attendrait donc son tour. En attendant, elle flattait le jeune chien qui la suivait ou la précédait partout. Elle dénicha une chaise à l'aide de sa canne et y prit place. Drizz le fol vint se nicher à ses pieds, la langue haletante et la tête tournée vers celle qui ne l'avait jamais vue.

Wonderanny a écrit:: Des sourires à l'évocation des sœurs et de leurs splendides travaux, des souvenirs qui se mêlent et soudain le choc

Mais si je suis là, c'est non seulement pour vous saluer... mais également pour te formuler requête, Grande Amazone! Je souhaiterais quitter l'Ordre et que tu puisses intercéder auprès du Grand Ecuyer de France pour conserver le titre de chevalier!

Le visage se ferme, la main se crispe et la dame ne dit mot. Silencieuse elle s'avance vers son bureau, cette confortable chaise qui va soulager un instant son corps, juste le temps qu'elle reprenne ses esprits. Silence, long, très long silence.

Mel... pourquoi ?
Parle en toute franchise. Quoi que j'entende, sache que ta demande sera relayée et approuvée. N'en doute aucunement. Je veux juste comprendre...

Mélissande a écrit:

Réaction prévue ne se fait pas attendre. Même si elle savait ce à quoi s'attendre, la tristesse envahissait la chevalier, face au sourire disparu de la Grande Amazone.
Besoin de s'assoir pour la grande dame, besoin de se détourner du bureau pour la chevalier..; qui retourne près de la fenêtre.
C'est le regard nostalgique et fuyant que la de Huy reçoit les doléances de Wonder.

Wonderanny a écrit:: ... pourquoi ? ...

La guerrière savait que la Grande Amazone accepterai sa requête, elle n'en avait pas douté quelqu'en soit la raison. Mais prononcer les mots pour détailler cette raison mandait grand effort de la part de la cavalière... réservée de nature.

Un nouveau moment de silence... Les pupilles qui croisent un vol de rapace... Puis un soupire de résignation avant de baisser le menton et de parler enfin.

Tu me connais Wonder. Tu as suivi tout mon parcours au sein de l'Ordre. Je suis aussi indépendante que le chat sauvage qui, même s'il reste redevable et attaché à ceux qui l'ont aidé un jour, n'en reste pas moins un animal sauvage. Le futur à venir pourrait me conduire à des choix... à prendre des décisions... qui ne seront pas forcément dans l'intérêt de l'Ordre, mais que je n'hésiterai pas à prendre!

Le regard se relève et plonge dans celui de la Grand Maître.

Je te demande de me rendre ma liberté... dans le plus grand respect pour l'Ordre et ses membres!

Wonderanny a écrit:: (absente cette semaine, navrée du retard)

L'émotion est palpable entre les deux chevaliers, silence. Respect entre les deux femmes. Regret d'avoir posé la question. Bras croisé sur la table, la Dame ferme les yeux. Attente qui semble si longue.

Soudain la voix de Mel se fait entendre, la Dame rouvre les yeux pour répondre au regard de Mel. Les mots sont justes et font mouche.
Liberté... Oui Liberté ! Liberté de choisir, liberté d'agir. Le visage se crispe, les serments se remémorent, liberté du cœur qui s'évade dans le lointain.
Encore un long silence avant qu'elle se lève pour se placer face au chevalier qui demande sa liberté.

Signe approbateur de la tête avant de poser doucement sa main sur l'épaule de la jeune femme.

Merci Mel pour ces franches paroles.

Nouveau court silence. La main serre affectueusement, peut être la dernière fois... Il y a des moments ou les mots se cherchent, il y a des jours ou les départs sont douloureux, mais ou les sentiments se doivent de rester à l'abri d'un simple sourire.

Ce n'est pas sans mal, sans... émotion que je te rends ce jour ta liberté.

azzera a écrit:: Azzera se présenta ce jour, non sans une certaine émotion, devant la lourde porte du bureau de la Grande Amazone.
Elle avait une requète à faire.
Elle ne savait si elle en avait bien le droit, mais après tout, elle avait tout fait à l'envers depuis son arrivée à la commanderie.
Alors, sans appréhension aucune, elle frappa à la porte.
En attendant la réponse, elle resta là, fière et droite....

Mélissande a écrit:

Le signe approbateur du chef de la grande amazone reçoit un salut du regard remerciant la parole du Grand Maître tout autant que le ton amical de la soeur.

La main sur l'épaule a cependant un effet étrange sur la chevalier. Une paralysie passagère de crispation face à la requête de départ... et contradictoirement un gonflement de poitrine, qui s'emplit un peu plus de fierté, la fierté d'être elle et pas une autre, de se voir comprise.

Wonderanny a écrit:: Ce n'est pas sans mal, sans... émotion que je te rends ce jour ta liberté.

Un petit pincement de lèvres délicatement moqueur pour signifier que ce n'était pas la fin du monde... même si l'instant n'était pas facile et déjà empreint de nostalgie.
A peine Wonder avait-elle terminé sa phrase que Mel, d'un geste posé, ni précipité ni hésitant, se saisit de la petite bannière qui faisait son statu au sein des Dames Blanches et la tend à la Grande Amazone.

[1456/11/04]Pour que la chevalier soit libre... Ptdbch10

[1456/11/04]Pour que la chevalier soit libre... Ptdbch10

Les yeux suivent le morceau de tissu... puis se relèvent vers ceux de l'amie. Un sourire s'étend doucement sur le visage qui se veut réconfortant mais...

TOC TOC TOC

... on frappe à la porte. Moment particulier interrompu subitement, et coeur qui sursaute d'avoir été ainsi surpris.

...

[http://dame-blanche.forumactif.fr/bureau-de-la-grande-amazone-f9/bureau-de-la-grande-amazone-t451-75.htm#17484]

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