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 [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)

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Mélissande
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Mélissande


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MessageSujet: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeVen 18 Jan - 2:09

25/05/1449 Turquie, au large du golf d’Antalya…

Dans le sable fin, au bord de la plage, un corps gît … Un corps à moitié dénudé…Le corps sculpté d’un guerrier, sans vie, meurtri par de nombreuses cicatrices, est ballotté par le léger ressac de la mer…Ses cheveux blonds mélangé et collé…Le soleil tape de ses rayons les plus lourd. Le paysage brûles sous son éclairage trop intense…

L’homme tremble des paupières, le corps bouge, les muscles endoloris ondulent…mais la vigueur est encore défaillante…Le rescapé tourne la tête…. Non… il ne se relèvera pas…encore dormir… encore mourir…

Une étincelle de volonté le bouscule soudain…Quelque chose à changé autour de lui, au loin…Il lève péniblement la tête…Son visage est tuméfié par la fatigue, brûlé par le soleil et collé de sable…Les yeux plissé au maximum…Il est aveuglé par la trop forte luminosité mais perçoit néanmoins une petite silhouette noire déformée par l’air brûlant…

Epuisé, il laisse à nouveau lourdement tomber sa tête…

Le cavalier galope le long de la frange d’écume crée par le ressac, il se dirige à vive allure vers sa proie. Il porte un turban bleu roi, seul ses yeux ne sont pas couverts par l’élégante pièce de tissu. Un sabre finement damasquiné ceint le flanc de sa monture. Il s’arrête à hauteur de son ennemi, le cheval se cabre, libérant sa fougue insuffisamment consumée…

Marcus se retourne péniblement, et voit en contre jour son terrifiant adversaire le dominer. Les sabots du jeune étalon à la robe "bai-brulé", presque noire, boxe l’air au dessus de lui…

Le cheval est magnifique…
Un poil soyeux, une encolure arquée, un port de queue élégant et relevé, une poitrine profonde et ouverte, un dos plutôt court et large, une croupe haute et généralement horizontale. Ses membres sont fins et solides, avec des jarrets longs et droits. La tête sèche à l'ossature nettement marquée, les veines se devinent sous la peau. Le front large est surmonté de deux oreilles bien écartées et joliment dessinées. Le chanfrein court et concave, s'achève par un nez fin aux naseaux très ouverts…Le pur-sang arabe dans toute sa splendeur…S’abat sur lui !

________________________________________________________________________


24/12/1455, France, Duché de Champagne sur la voie de Reims…

Couvert des pieds à la tête, à la musulmane, Marcus est emmitouflé dans une longue veste de cuir fourrée. Son étalon est lourdement chargé…
En regardant le paysage blanc qui s’étale devant lui, il caresse l’encolure de « sa » monture qui crache des volutes de vapeur par ses naseaux dans un air glacial…Se penche pour lui murmurer à l’oreille…


Abakan, tu n’as point l’habitude de climat si rigoureux, mon ami. N’ai crainte, je te soignerai bien…

Heureux de rentrer enfin chez lui, il lance sa fière monture à allure modérée pour éviter une malheureuse glissade sur cette voie pavée…
A l’entrée de la glorieuse cité, Marcus croise un charoi important de diverses carrioles mais son port altier dénote avec les badauds en voyage. Deux gardes l’interpellent…
Ceux-ci s’enquière de son identité…Après avoir lu l’ordre de mission que Marius leurs tend nonchalamment, ils s’inclinèrent respectueusement, honteux de l’avoir retardé…Mais il ne fait déjà plus attention à eux et s’approche avec Abakan d’un des lourd battant de la porte de la ville...Une affiche a attiré son attention…Il se penche en avant pour l’arracher des trois misérables clous…


Dernière édition par Mélissande le Mar 3 Juin - 0:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeVen 18 Jan - 2:10

24/12/1455, France, porte de Reims…

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MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeVen 18 Jan - 2:25

[Sujet 1] Jamais deux sans trois


Marcus a écrit:
02/01/1456, 16h00, Reims, Ecuries Ducales…

Marcus arrive aux écuries Ducales de Reims, endroit qu’il connaît très mal. C’est là qu’on lui a dit pouvoir trouver le chef des Lances d’Argonne. La duchesse Caro semble le tenir en haute estime,… bref un valeureux guerrier de plus. Il en profitera également pour visiter Abakan et vérifier si ses conditions de soins ont bien été respectées…

Passé les gardes aux clôtures, les infrastructures sont gigantesques. Déambulant entre les nombreux boxes, il s’étonne du peu de monde qui s’y affaire. Les montures semblent néanmoins parfaitement soignées, calmes et reposées.

Marcus traverse le sellerie…toujours personne !?

Le chevalier parvient enfin au boxe qui lui avait été désigné pour y laisser son étalon. Les garçons d’écuries avaient presque protesté qu’un guerrier de haut rang installe lui-même sa monte. Mes les caprices des grands finissent toujours par lasser.

Malgré ses directives pourtant très précises, à sa déception, Marcus retrouve Abakan accompagné…


Oh lààà mon garçon ! Ne reste pas là. Ce pur sang est en quarantaine !

Le valet d’écurie se retourne…Marcus constate avec embarras que la valet en question est une « valette » et interprète l’air hautain de la donzelle pour de la vexation.
Oups !?

En effet, dans l’ombre du flanc d’Abakan, les cheveux relevés et attachés n’avaient pas rendu l’observation aisée mais une fois de face, sa beauté et sa silhouette sportive mais très féminine ne lui permis plus le doute…
Joignant le geste à la parole, il va rechercher l’intruse par la main, l’autre délicatement dans le dos, il l’éconduit…
D’un ton mélangeant la suffisance mais aussi le charme…

Veuillez excuser ma maladresse mademoiselle, je suis confus mais habillée de la sorte…hum… comme un homme, je veux dire,… l’illusion est… possible !

Marcus jette un regard furtif sur le postérieur de la donzelle fort bien mis en valeur par ses braies moulantes…Et résiste très mal à l’envie d’y laisser glisser sa main…

Illusion…mmm… très charmante au demeurant !
Ceci étant dit, j’ai précisément demandé que l’étalon ici présent ne soit aucunement incommodé et ce par personne…mmm…aussi …charmante soit elle !


S’apprêtant à caresser sa monture,… il se retourne,…
Ah oui, pourriez vous faire mander le chef de Lance d’Argonne, la duchesse le demande prestement !
Petitangelot a écrit:
02/01/1456, 16h00, Reims, Ecuries Ducales…

Ayant quitté Blois dès qu'elle avait suffisamment récupéré de sa convalescence, Mel avait reçu (à sa demande) l'ordre de rentrer en Champagne. Se sentant si détachée alors des conflits qui animaient la région orléanaise, l'idée de rentrer en Champagne pour défendre leur propre terre avait à son coeur bien plus de sens et nourrissait bien plus de détermination.

C'est ainsi que la guerrière était de retour à Reims où, après avoir quitter les trois lanciers qui l'avaient accompagnés pendant le retour (Blephegore, PhilLeHut et Anwamanee) et donner rapport à ses supérieurs militaires, elle s'était réfugiée aux écuries ducales où elle espérait échapper à l'activité envahissante et trop bruyante de la capitale.

Elle avait installé Arès et la mule qui lui avait servi de bât dans des stalles perdues au fond d'une allée. Contrairement aux nobles, les soldats pouvaient bien se débrouiller seuls avec leur monture. Le principal de son bât laissé dans un coin près de ses bêtes, la chef de lance emporte juste une paire de grandes fontes et un étroit et grand coffret en bois laqué (aussi long qu'une épée) marqué au sceau du cygne. En retraversant l'allée pour rejoindre le grand dortoir, le regard de la cavalière est attiré par la morphologie d'un cheval. Elle dépose ses affaires le long du couloir avant de s'approcher de la porte et de découvrir un magnifique pur-sang arabe dont les qualités ne trompent pas l'oeil averti de la jeune femme. Sans aucun a priori, elle entre alors dans le box pour caresser la bête et en faire le tour. Malgré le sang-chaud de l'arabe, elle sait poser ses gestes et la voix pour se faire accepter à ses cotés. La monture était encore trempée de la grosse pluie que l'équipage avait dû essuyé, et grelotait encore peu habituée au climat du nord du royaume. Un gros bouchon (poignée) de paille en main, la jeune femme entreprend de frictionner le cheval pour le sécher et le réchauffer.
C'est alors que...


Marcus de Breuil a écrit:
Oh lààà mon garçon ! Ne reste pas là. Ce pur sang est en quarantaine !

Mel se redresse immédiatement, surprise de ne pas avoir entendu approcher l'homme. Dévisageant le nouvel arrivé, elle remarque rapidement par sa tenue et son ton que le messire n'était pas roturier, chose qui faisait naître chez elle un dédain maladif. Faisant fi de la confusion de sexe et soutenant son regard, elle reprend de suite la friction du cheval lorsque le personnage contourne celui-ci, la prend par la main et la taille. Elle n'écoute que distraitement les propos qu'il utilise. Par contre, le comportement prétentieux et le ton non moins présomptueux de l'homme mettent les nerfs de la jeune femme à vif. Elle se dégage de l'étreinte agaçante d'un mouvement de recul net, accompagné d'un regard noir, puis lache et laisse tomber le bouchon de paille humide sur la litière. Frottant de la main (nerveusement pour essayer de se contenir) ses braies pour les débarasser des brins de paille qui s'y étaient accrochés, elle lui rétorque d'un ton sûr et plein de reproches.

Vous disposez là d'une bien belle bête! (compliment pour le cheval plus que pour son propriétaire) Mais aussi bien adaptée soit-elle aux conditions rigoureuses du désert dont elle vient, laissez-la sans soin et elle moura d'une pneumonie si vous ne lui sèchez pas le poil!

Elle sort alors du box, sans plus regarder l'homme ni accepter de répondre à sa requête. Elle se penche vers ses affaires pour prendre son ceinturon à dague et le passer autour de sa taille avant de passer les fontes par dessus son épaule, de reprendre le long coffret et de s'éloigner sans saluer l'homme qui n'était toujours pas sorti du box.

Un lancier déboule alors en courant dans l'écurie et joue de la voix pour appeler la guerrière qui se trouvait à l'autre bout de l'allée.


Chef de lance Mélissande!? Chef de laaance!? Hé cheeeeef!?... Le grand Maître des lances vous demande dans son bureau!

Mel soupire en baissant le menton. Le manque de délicatesse et de discrétion de certains lanciers la désespérait souvent. Accélérant le pas, sans se retourner vers le box où était le personnage, elle espérait échapper aux railleries de celui-ci et profiter de son retour au pays.

J'arrive! dit-elle d'un ton désabusé.
Marcus a écrit:
02/01/1456, 16h00, Reims, Ecuries Ducales…

Hein quoi ? Mouillé ? Marcus va vérifier l’état de la robe de son étalon…Y passe la main, mais non qu’es ce qu’elle me raconte la discourtoise jeune femme. Oui un peu moite encore mais avec la couverture cela ira. non mais de quoi elle se mèle... Couverture qu’il s’empresse de placer du garrot à la croupe. Cajolant sa monture…

Hein ? Tu n’es pas une chochotte mon grand !

Soudain un homme crie…[/i]

Citation :
Chef de lance Mélissande!? Chef de laaance!? Hé cheeeeef!?... Le grand Maître des lances vous demande dans son bureau!

Marcus se retourne et la regarde par-dessus l’enceinte du box…Non ? Pitié ! Pas elle ! Il sourit en se rendant compte de la double bévue qu’il venait de faire…Re oups !
Décidément ;… jolie, sportive, valet d’écurie, vétérinaire, lancière et chef de cavalerie…Quel curri…cul…um !

Marcus pose son bras sur la traverse supérieure et en remet une couche…Non mais, on ne va pas s’arrêter en si bon chemin…


Que me conseillez vous comme alimentation pour mon Abakan ?…Mademoiselle la palefrenière ?…

Ou dois je dire… dame Melissande, chef de lance d’Argonne ?


Marcus sort du box, sûr de lui, il défait ses gants, la rattrape à la porte de l’écurie et cette fois s’empare de la main droite de la guerrière dans l’intention de la baiser…Il ne se défait pas d’un sourire amusé…

Enchanté dame Melissande, je me présente, Marcus de Breuil,…Ch…
Non ! Ma fonction n’a que peu d’importance ! Disons que comme tous ici j’essaye de servir au mieux mon seigneur, nos terres, ses habitants et … habitantes…
Si je puis me permettre, pourriez vous pousser votre « curiosité » auprès de la Duchesse consort Caro qui souhaite s’entretenir urgemment avec vous !
Petitangelot a écrit:
02/01/1456, 16h00, Reims, Ecuries Ducales…

Marcus de Breuil a écrit:

Que me conseillez vous comme alimentation pour mon Abakan ?…Mademoiselle la palefrenière ?…
Le visage de la jeune femme se fronce d'énervement. Elle se dit qu'il était temps qu'elle passe la porte d'entrée avant de ne plus pouvoir s'empêcher de réagir.
Elle entend alors l'homme sortir du box et presque courir pour la rattraper. Dépitée de ne pouvoir échapper à la nouvelle charge du sieur, fermant les yeux en inspirant profondément, elle s'immobilise dès qu'il est près d'elle.
Lorsqu'il lui prend la main pour un geste courtois de trop, elle la reprend avant qu'il n'ati le temps d'y déposer les lèvres et lui lance d'un ton cinglant:


Trèves de parade, messire! A moins que vous ne soyez qu'un paon ne sachant faire que la roue!
Vous avez un seigneur à servir? Et bien servez donc!


Reprenant sa marche vers la sortie toute proche, elle était loin de pouvoir se calmer. D'un ton particulièrement hautain, elle continue.

Vos mains bien gourmandes et votre temps apparemment très efficacement utilisé ne sont pas les seuls à être dédiés à la défense de la Champagne.
Alors peut-être que si vous me laissiez rejoindre mon supérieur, je pourrai faire quelque chose de plus utile que maintenant!


Le sang de la jeune femme bien plus bouillant que celui du pur-sang arabe, elle s'était complètement laissée emportée d'énervement, avait fait à peine attention au fait que ce soit Caro la duchesse dont il parlait, et était donc loin d'imaginer la raison de tout ceci.
Marcus a écrit:
02/01/1456, 16h00, Reims, Ecuries Ducales…

D’abords amusé par l’énervement de la donzelle,… Ensuite surpris par sa résolution,… Et enfin agacé par son entêtement…
Marcus devient sérieux, considérant l’emportement de son interlocutrice cette fois comme totalement déplacé…Il la retient par le poignet. Sa prise est ferme, voire douloureuse…
Il ne la reprend pas sur sa soit disante inutilité ou son manque de capacité…
D’un ton sec ! Il parle vite et haut !


Libre à vous de ne pas tenir compte de la « demande » de la première dame de ce duché, chef de lance !
Mais il me semble que lorsque j’ai quitté ces terres il y a 8 ans, le respect de la noblesse était encore de mise.
Votre Maître des lances attendra ! Et si il vous faut « un mot pour le professeur », mademoiselle, j’irai moi-même vous excuser!
Petitangelot a écrit:
02/01/1456, 16h00, Reims, Ecuries Ducales…

Retenue par le poignet droit, les fontes glissent de son épaule et tombent au sol. Dans une réaction aussi vive que précise, le bras gauche de Mel lache le coffre en bois (dont la chute est amortie par les fontes), sort la dague de son fourreau et la braque sur la main qui la retenait.
Dans le regard qu'elle lui adresse, étonnament plus aucun énervement, mais une détermination froide à faire peur.


Retirez votre main... et ne refaites jamais ça... si vous voulez rester entier!

Réaction instinctive d'une louve qui a subi mésaventure pour laquelle elle paierait chère afin d'en effacer toute trace de sa mémoire et de sa chair.
Cependant ce bref instant d'immobilité, regardant Marcus de face, permet à Mel de peser le ton sérieux du personnage.
Lorsqu'il la lache, elle recule d'un pas puis range son couteau. D'un ton sérieux, mais plus calme, elle lui dit en ramassant ses effets.


J'irai voir Caro! Mais souffrez que je réponde aux appels dans l'ordre. Je vais déposer ceci au dortoir, voir le Grand Maitre des lances...
Le ciel ne nous tombera pas sur la tête dans l'instant qui suit. Il devrait donc être possible que vous acceptiez de m'attendre vingt minutes!?


Ceci dit, elle n'en attend pas plus pour reprendre son chemin vers le dortoir.
Elle n'avait pas jugé bon de préciser à son interlocuteur qu'elle avait, contrairement à ce qu'il pensait, grand respect pour la noblesse... mais uniquement pour ses membres qui avaient prouvé à ses yeux qu'ils la portait en leurs corps et âme, et pas qu'en titre.
Quelques pas sur le dallage en pierre puis elle disparait derrière la porte.
Marcus a écrit:
02/01/1456, 16h00, Reims, Ecuries Ducales…

Petitangelot a écrit:
Retirez votre main... et ne refaites jamais ça... si vous voulez rester entier!


Marcus venait encore de se trouver raison pour laquelle il avait toujours refusé de servir dans l’armée. Sa noble lignée lui en a heureusement épargné ses désagréables rencontres.
Marcus lâche la main, non pas de peur de se retrouver en morceau mais de devoir donner leçon à plus faible que lui…

Maintenant tout aussi énervé qu’elle, il ponctue ses réponses à la même vitesse que la donzelle ne débite ses inepties…

Petitangelot a écrit:
J'irai voir Caro! Mais souffrez que je réponde aux appels dans l'ordre.


Justement ! J’étais le premier…

Petitangelot a écrit:
Le ciel ne nous tombera pas sur la tête dans l'instant qui suit.

Non, mais probablement bien pire sur la vôtre…

Petitangelot a écrit:
Il devrait donc être possible que vous acceptiez de m'attendre vingt minutes!?
Parce que vous croyez que je vais vous attendr… ?

Trop tard, elle est partie ! … Marcus se retourne, d’un mouvement excédé, il frappe du pied la paille qui traîne au sol…A cette instant l’on perçoit presque le nuage noir qui flotte au dessus de sa tête…
Plus loin Abakan piaffe,…Une raillerie probablement que seul les deux complices peuvent comprendre…

Marcus s’en va du coté opposé d’un pas décidé. En passant à coté de son destrier qui le suit du regard…
N’en rajoute pas toi !

Marcus quitte les écuries…Bougonnant à voix basse…

Et c’est une de ses amies ? …Cela commence bien !


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MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeMer 23 Jan - 20:14

Petitangelot a écrit:
03/01/1456, Reims, sur la petite place au devant de la caserne

La rencontre entre la duchesse consort et la louve s'était terminée la veille dans la demeure de la première. Elles avaient discuté un long moment dans les appartements de Caro, qui avait détaillé à Mel ses projets. La guerrière était rester un long moment silencieuse... comme à son habitude son visage en exprimait plus que des mots. Ses principales paroles avaient été prononcées pour confirmer sa participation à la traque et prendre demander à prendre congé pour aller se préparer.

En quittant la demeure ducale, Mel n'avait vu ni le duc Guidonius, ni Marcus. Elle se dit que le premier devait être beaucoup trop occupé (et avait mander à Caro de lui remettre le bonjour de sa part) et le second un homme de main envoyé par facilité... et qu'elle ne reverrait plus.
Sans accorder plus d'importance à ces considérations, Mel était retournée à la caserne, avait pris un repas rapide, était allée voir un forgeron pour acheter une nouvelle épée légère, avait rejoind finalement le dortoir pour passer une nuit courte et songeuse avant de se réveiller tôt le matin.

Nous voici donc aux petites heures de l'aube (mais 'aube ne vient quant même pas avant 9h en hiver^^) du jeudi 3 janvier.

Des bruits de sabots se font entendre dans les écuries. La cavalière sort un cheval et une mule, déjà harnachés. Au dehors, elle attache les deux animaux à un même anneau de la façade de pierre. Elle vérifie le bât de la mule. Le sommier (animal de bât) légèrement chargé, Mel profiterait du déplacement pour laisser ses effets chez elle à Argonne.
Elle vérifie maintenant le harnachement de son étalon. L'épée légère nouvellement achetée attaché aux fontes, remplies de peu de vivres pour quelques jours, une natte pour le repos, une tenue de rechange.

Elle flatte l'encolure du grand bai avant de passer le ceinturon portant sa dague autour de la taille et de se couvrir d'une cape qu'elle ferme d'une fibule d'argent représentant une rose fichée d'une épée, seul élément de valeur dans sa tenue.
caro* a écrit:
03/01/1456, Reims, au Chateau

La nuit avait été courte et agitée. Ce matin bien avant le chant du coq, je courais déjà dans tous les sens à vérifier que rien n’avait été oublié. Le paquetage terminé je décidais d’aller me préparer. La journée serait longue, le départ approchait à grande vitesse. J’enfilais rapidement mes braies, une chemise, des cuissardes avant d’aller dans la chambre de mes fils pour les embrasser une dernière fois avant de partir. Voir mes petits anges et devoir les laisser me serrais le cœur, mais je n’avais pas le choix. Cette chasse me tenait trop à cœur et rien ni personne n’aurait pu m’empêcher de la faire. J’embrassais mes enfants sur le front et leur caressait la joue doucement pour ne pas les réveiller, avec un regard tout particulier pour mon bébé, avant de quitter la pièce. M’y attarder n’était pas bon et il me fallait me hâter pour le départ qui aurait lieu incessamment.

Je passais rapidement en cuisine, boire un lait au miel bien chaud et remontais pour aller prendre mon manteau, mon sac. Dire au revoir à Guidonius était un moment très difficile…... Je lui promettais de faire très attention. Il n’avait aucun souci à se faire, j’allais être bien entourée et il savait qu’il pouvait compter sur son ami Marcus pour ma protection. Il savait aussi que je saurai me défendre et que je ne ferai rien qui pourrait attenter à ma vie. ….. le moment de la séparation était arrivé. J’enfilais mon manteau, pris mon sac et embrassais mon tendre époux. Avant de rejoindre le couloir et me diriger vers les écuries où probablement tout devait déjà être prêt, je pris mon épée et attacha la ceinture à ma taille. Drôle d’impression cela faisait si longtemps que je ne l’avais plus portée. Ne me resterait plus que mon arc et mes flèches qu’il était hors de question que j’oublie cette fois-ci.

En sortant, le froid fouettait mon visage. La température avait encore bien chutée cette nuit. Je remontais mon col, enfilais mes gants et me dirigeais vers les écuries. En entrant, mon regard fut attiré vers un petit coin sombre sur la droite, un bruit se faisait entendre. Je souriais de voir là deux chatons s’amuser. Ils avaient eu de la chance d’être si bien cachés et ne pas avoir été aperçus par le chien qui rôdait souvent dans le coin.

Je continuais à marcher vers le box de Vénusia. Elle était déjà prête. J’ouvrais la porte, m’avançais pour lui caresser le museau


Et bien nous y voilà ma belle. L’heure est arrivée nous allons prendre les chemins…….. et nous le ramènerons mort ou vif !

Je pris les rennes pour la sortir du box. J’attachais mon sac, mon arc à la monture avant de m’avancer vers la grande porte, non sans jeter un dernier regard vers la cachette des chatons avant de sortir.

Au dehors, je grimpais sur Vénusia, me penchais pour caresser l’encolure de ma belle et lui murmurer


On y va… avance ma belle on nous attend…..

Au signal elle prit la direction des grilles du château…..
Petitangelot a écrit:
03/01/1456, Reims, sur la petite place au devant de la caserne

Enfin prête, Mel détache le cheval et la mule, enfonce son tri-corne sur sa tête, passe les rennes par dessus l'encolure de l'étalon et, tout en gardant en main la longe de la mule, monte en selle. D'un noeud particulier, elle attache la mule à sa selle puis, d'une simple pressin des mollets imperceptible, engage Arès au pas. Le temps de traverser la petite place au pas, permettant à la mule d'embrayer le pas, elle lance alors sa monture au petit trot en direction du chateau ducal.

Il ne lui faut que quelques minutes pour l'atteindre et y arrive alors que Caro venait d'arriver au grille, prête elle aussi. De la main droite qui tenait les deux rennes, une légère pression pour arrêter l'équipage au devant de la duchesse. La mule qui s'arrête presque dans le derrière de l'étalon.
Un sobre sourire de connivence pour saluer Caro, la main qui se porte au chapeau pour accompagner le signe de la tête.


A ton service!...
Torras ne doit pas être bien loin... Je te suis.


Ne sachant pas que d'autres personnes étaient attendues au premier rendez-vous, Mélissande fait faire demi-tour à son cheval pour se placer à coté, légèrement en retrait de Caro, pensant qu'elles partaient de suite.
caro* a écrit:
03/01/1456, Reims, devant les grilles du Château


Les grilles du Château se faisaient voir et au bruit des sabots un garde ouvrait le grand portail tout en me saluant et me souhaitant bonne chance. Je le remerciais chaleureusement tout en passant les grilles.

Je stoppais Vénusia, me fis droite sur ma selle et poussais un légère soupir. Nous y étions, le grand jour tant attendu était enfin arrivé.

La grille se refermait derrière moi quand je vis arriver Mel. Elle s'avançait et s'arrêtait face à moi.


Melissande a écrit:
A ton service!...
Torras ne doit pas être bien loin... Je te suis.

Bonjour Mel, je constate que tu es comme moi... grande hâte de prendre les chemins pour retrouver Torras....

Alors que je lui répondais, Mel fit faire demi-tour à son cheval pour se placer à mes côtés légèrement en retrait. Je me retournais légèrement

Dis moi tu comptes tenir la distance tout au long du trajet ? je souris Allez viens approche toi, j'ai d'ailleurs quelque chose à te donner

Je lachais ma main droite des rennes et de sous la selle tirait un fourreau contenant une épée que j'avais choisis à l'armurerie, en essayant au mieux de me rappeler ce qui pourrait convenir et plaire à Mel. J'y avais fait graver son nom. Le fourreau dans ma main, je le tendais à Mel

J'espère que cela te conviendra, et ne le refuse pas c'est un présent pour avoir accepté de m'accompagner et en signe de toute mon amitié

Après lui avoir remis le fourreau, je me tournais un peu plus pour regarder le chateau et le chemin venant des écuries. Je n'avais pas fait attention si le cheval de Marcus était encore dans son box et ne savais donc pas s'il nous rejoindrait ici ou sur la place. Je me retournais rapidement vers Mel

Bon et bien.... rendons-nous sur la place, j'ai eu échos que du monde se joindrait à nous, le rassemblement se fera donc là-bas tout comme le départ
Petitangelot a écrit:
03/01/1456, Reims, sur la petite place au devant de la caserne

caro* a écrit:
Dis moi tu comptes tenir la distance tout au long du trajet ? Allez viens approche toi...
Mel hausse les sourcils d'amusement et s'exécute alors que la duchesse se penche pour attraper puis lui tendre... un fourreau!?
Le visage de la louve exprimant sa surprise, on ne manque pas moins d'apercevoir la lueur de délectation de se voir offrir une arme. Avant même qu'elle ne puisse réagir, Caro précise:


caro* a écrit:
J'espère que cela te conviendra, et ne le refuse pas c'est un présent pour voir accepté de m'accompagner et en signe de toute mon amitié
Ne sachant trop le mérite qu'elle avait pour bénéficier de ce don, Mel ne quitte pas des yeux la poignée de l'épée (seule partie visible de l'épée à ce moment). La fusée était recouverte de lamelles de cuir noir finement ajustées, le pommeau surmonté d'une sphère dorée, la garde (dorée également) finement ornée dont les deux quillons se terminaient par un trèfle à quatre feuilles.

Son cheval arrêté à coté de celui de Caro, Mel lache à son tour les rennes pour prendre le présent en remerciant respectueusement le geste de la tête. De la main droite, la louve saisit la poignée. De la main gauche, elle retire la lame du fourreau d'un geste non précipité, presque caressant. Au fur et à mesure, la guerrière découvre son nom gravé sur la lame. Particulièrement touchée, elle regarde à nouveau Caro, les yeux stupéfaits et ravis.
Tout chevalier adoubé recevait une épée qui, presque vénérée tant elle était précieuse, portait souvent un nom se rapportant à la stature de son nouveau et unique propriétaire...
Et voic que... elle, roturière, se voyait offrir une épée digne de la chevalerie... épée qui de plus portait son propre nom! Mel ne savait vraiment pas quoi dire... et ne donne pour toute réponse qu'un...


Merci!

...très profond. De l'épée qu'elle avait acheté la veille, fixée à l'arrière de sa selle, elle retire le ceinturon et passe celui-ci dans l'attache du fourreau de l'épée offerte, avant de fermer la boucle autour de sa taille. Un dernier sourire échangé, puis les deux deux chevaux se mettent en marche, suivis de la mule. Direction la place de Reims.
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MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeLun 28 Jan - 11:38

[Sujet 2] Le départ de Reims


lancre a écrit:
La partie de ramponeau était des plus tendu, et la somme sur la table proprement exorbitante. Pour pouvoir suivre Lancre avait du miser ses champs et son atelier en gage. Pourtant il était sur de son jeu. Il avait en main une belle paire de valet, sur la table tronait un autre valet et deux quatre. Un full, avec ça il était quasiment imbattable.

"Pour voire"

Son adversaire mit alors sur la table les 1400 écus nécessaires pour continuer. Lancre jeta alors son jeu sur la table, un petit rictus sur la bouche. Le joueur en face de lui révéla ses cartes a son tour; un quatre et le dernier valet.
Deux full, situation vraiment rare mais Lancre restait en tête.
Le croupier retourna la première des deux dernières cartes ; deux de treffle, aucune influence sur le jeux.
Lancre était déja près à empocher la mise quand la dernière carte tomba; UN QUATRE. Lancre était ruiné, il n'avait plus rien.

Il avait un mois pour rembourser sa dète... il devait 1400 écus, sans quoi il devrait donner tous ses biens à son créancier, la situation ne pouvait pas etre plus mauvaise...

Soudain le charpentier se souvint d'une affiche vue a la mairie de compiègne, une récompense, un grosse somme si ses souvenir étaient bons. Il couru vers le panneau d'affichage, et la il la vit, entre les offres d'emplois et les objets trouvés: la mise a prix.

Il fallait rejoindre la troupe au plus vite. Lancre rentra chez lui pris quelques affaire chaudes, ses provisions de pain de mais, une oudeux bouteilles d'alcool "spécial", une peu de viande et fourra tout ça dans sa sacoche. Avant de partir il pris aussi quelques outils de charpentiers et ferma la porte de sa maison.

C'est en courant qu'on le vit partir sur les chemins neigeux de champagne.
anwamanee a écrit:
[3 Janvier 1456,dans une auberge de Reims]

Anwamanee,en passant à Reims,quand elle rentrait il y a de ça quelques jours,avait vu aux portes de la ville,une affiche qui ne lui rappelait que de mauvais souvenirs:la mise à prix d'un certain Torras,il ressemblait bien à son assassin de père et apparement son fils avait suivi le même chemin que lui! Evil or Very Mad

En arrivant à Argonne,elle n'avait qu'une idée en tête,venger son père des bandits qui l'avait tué et déshonorer sa pauvre mère,ç'est pourquoi elle avait tant souhaiter s'engager chez les Loups,et là elle allait pouvoir réaliser la promesse faite à son père losqu'il rendit l'âme dans ses bras...

Etant arrivé hier dans la nuit,elle prit une chambre dans une auberge mais ne réussit pas vraiment à dormir,elle allait enfin pourchasser ce gibier de potence avec d'autres qui devaient,soit par l'appât du gain,soit pour des raisons personnelles comme elle...vouloir en finir avec lui!

Elle se prépara donc,sans oublier l'épée que Faster lui avait forgé et la dague qu'il lui avait offerte pour son anniversaire.Elle vérifia son sac où elle avait mis le strict nécéssaire,inutile de trop se charger surtout qu'elle était à pied et ne pouvait pas se permettre d'en emporter de trop.Son coeur s'emballait,ç'était un jour important...Elle descendit de sa chambre et avala un bon lait chaud,un morceau de pain avant de sortir.Elle sentit le vent glacial lui mordre les joues,elle remonta le col de sa veste et enfila les gants puis se dirigea vers la place où le rendez-vous était fixé...


Aristote,donne moi la force et le courage de trouver cette canaille et de venger mon père,dit-elle d'un ton remplie de haine et de vengeance.
Twisted Evil
lancre a écrit:
Lancre était arrivé la veille a Reims, il avait pris une chambre dans une auberge miteuse à proximité de la place où avait lieu le rendez vous. Il ne fallait pas manquer le reste du groupe. C'est ainsi qu'au petit matin, après avoir pris une petite collation, l'homme se rendis devant la cathédrale. Il poussa un peu la neige qui s'etait accumulée sur le marche et s'assis là regardant la place encore vide en cette heure matinale...

Il attendait
Charlie a écrit:
[3 Janvier 1456, Reims]

En passant en ville ce matin là mon regard fut attiré par un homme qui souriait devant une affiche. Poussée par la curiosité de savoir ce qui pouvait le faire sourire aussi béatement je m’avançais. Mes yeux se posèrent alors sur une affiche plus spécialement sur le mot "récompense ". Je lus donc la suite avec intérêt me disant que c’était peut être pour moi l’occasion de devenir indépendante et quitter les Vandels.

Ma décision était prise je répondrais présente, je me dirigeais donc vers chez moi. J’écrivis un message à l’attention de Siegfrid Vandel. J’allais dans la chambre, je fis mon baluchon avec quelques affaires et vivres puis ouvris l’armoire où je rangeais mes armes pour en sortir une miséricorde et une épée. Je dépendis ma rondache, mis ma cape et pris le tout avant de sortir et fermer la porte de la maison à clé sans regret.

Dehors je trouvais le jeune voisin je lui demandais si contre quelques écus il pouvait porter la lettre au camp Vandel ce qu’il accepta et alors qu’il partait déjà en courant je lui criais que si il y avait une réponse je serais sur la place.

Je me dirigeais alors vers l’ancienne étable qui me servait d’écurie vu que je n’avais d’autre bête qu’un cheval. Je vérifier ses sabots et son état général avant de l’harnacher, je le caressa en lui disant que nous partions en voyage.
Nous étions enfin prêts tous deux nous sortions de l’étable dont je refermais la porte puis monter sur Nacre et partis en direction de la place où devait se regrouper le cortége d’après l’affiche.

Une fois sur place et voyant qu’il n’y avait pas encore grand monde je me dirigeais vers la première taverne, une boisson bien chaude serait la bienvenue avant d’affronter le voyage.
belphegore a écrit:
[Quelques semaines plus tôt….]

Lors de la démobilisation des troupes champenoises campées à Blois, Belphegore avait décidé de ne pas rentrer avec le convoi de l'infirmerie.

Elle était inquiète pour Mélissande, pas encore tout à fait rétablie, sa remise en forme étant encore fragile.

La médecin-chef avait attendu que Mélissande termine sa convalescence. Elle continuait à pêcher, ou bavarder avec les quelques connaissances qu'elle avait pu lier en taverne, alors que la guerrière faisait de longues heures d'entrainement, de courses à pied, réapprivoisant son corps.

Puis les deux jeunes femmes étaient parties un matin froid, dans la brume glaciale, dans une campagne étrangement silencieuse, après la levée du camp de l'Ost Royal: les soldtas braillards et batailleurs, les chevaux hennissants et piétinants, les feux enfumeurs, tout avait disparu, laissant des champs retournés, sales et boueux.

Elles avaient pris de quoi camper pendant plusieurs jours, les auberges ne se trouvant pas facilement sur la route: toile de tente, ravitaillement, avoine pour les montures, quelques herbes de soin, et leurs armes.

Le voyage fut très long. Les chemins étaient glacés, la nature comme figée dans son manteau de givre. Les oiseaux se faisaient rares, pépiant seulement après leur passage, pour chaparder le grain laissé par les chevaux ou quelques miettes de pain.

Parfois, un lièvre intrépide, sortant de sa tanière, servait de repas, pris au collet. Mélissande et Belphegore connaissaient parfaitement les pièges efficaces et les habitudes des animaux pour pouvoir améliorer l'ordinaire de leur ration quotidienne de pain dur et d'oignons: grives, passerauds, lapins, tout était bon à chasser.

Mélissande s'était révélée une compagne de voyage agréable, et les deux jeunes femmes échangeaient des secrets de plantes, de soins, de petites histoires de bonne femme….Mél lui avait enseigné de petites astuces sur les chevaux, parfaisant les connaissances de Belphegore pour améliorer sa tenue à cheval.

Souvent, aussi, de longs moments de silence s'installaient entre les deux jeunes femmes, et chacune d'elle se perdait dans ses pensées….

Ces moments de quiétude resserraient les liens de confiance mutuelle entre les deux Louves. Elles n'avaient pas besoin de se parler pour se comprendre, et un sourire suffisait pour la connivence.

Belphegore surprenait parfois dans le profil de Mélissande un changement d'attitude: les muscles de sa machoire se crispaient, ses yeux se rétrécissaient, sa main se portait à sa dague qui pendait à son flanc, ses doigts se fermaient sur ses rênes, faisant renacler son étalon. Dans ces moments-là, Belphegore laissait Mélissande seule avec ses fantômes…..Elle ralentissait Baladin et chevauchait discrètement derrière elle.

Et puis la poisse…..Tout d'abord, son cheval avait déferré….Et nul forgeron digne de ce nom dans les hameaux traversés….Elles avaient dû ralentir l'allure, déjà pas très rapide à cause de l'état des chemins. Puis Baladin avait glissé sur une plaque de verglas, le faisant boiter bas.

Heureusement, l'étape de Reims n'était pas loin, et Belphegore avait fini à pied.

Très malengroin, elle avait dû décider de rester quelques jours à la caserne de la ville pour que son cheval se repose, retardant d'autant plus son retour à Conflans……


[ Reims, ses écuries, ses auberges,ses rues]

En attandant que Baladin se rétablisse, et qu'un maréchal-ferrant lui remette des fers neufs, Belphegore baguenaudait dans les rues...

Une affiche placardée un peu partout sur les murs de la ville avait attiré son attention....S'approchant, elle avait reconnu la trombine de Torras....

Son sang n'avait fait qu'un tour, et arrachant une des affiches d'un poing rageur, elle s'était juré d'en finir avec lui!!

Elle avait eu vent d'une assemblée de personnes qui allaient se mettre en chasse. Connaissant le gredin, elle pensa qu'il valait mieux qu'elle fasse partie de cette campagne, car ils auraient besoin de leurs forces conjuguées pour attraper ce brigand.

Belphegore n'eut pas le temps de prévenir Mélissande de son départ précipité.

Un matin, habillée de pied en cap pour un long voyage, ses besaces pleines de victuailles pour elle et Baladin, chaussé de neuf, elle attendait que les cavaliers s'assemblent sur la place de Reims, embrumée de brouillard glacial et humide de la nuit.

Les sabots de son cheval résonnaient d'un bruit métallique sur les pavés mouillés, et ses ébrouements faisaient comme un écho se répercutant sur les murs silencieux de la ville.


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MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeLun 28 Jan - 11:43

Marcus de Breuil a écrit:
03/01/1456, 9h10, Palais ducal,..

Marcus s’étire comme un chat. Nu habillés des seuls draps blancs du lit…Il sourit les yeux fermés, s’élance sur le coté et embrasse…un coussin ?
Il lève la tête, surpris ! mmm elle est partie pendant la nuit…Il se retourne et toise le plafond, ne se détachant pas de ce sourire béa…Il tourne la tête et voit le jour se lever à travers les carreaux de la fenêtre…

Il soupire…


C’est aujourd’hui…Déjà repartir…Pfff

Dur de se lever. Marcus s’assied, encore groggy des « fatigues » nocturnes et s’apprête avec lenteur.

Aurait-il les pieds de plombs ? Son instinct ne lui dit rien de bon. Cette nouvelle mission sent le souffre. Pourtant il ne s’agit que d’un vulgaire brigand et même entouré des meilleurs bandits, il ne devrait pas être un très grand danger…
Pourtant il se souvient du regard dessiné de Torras sur l’affiche qui témoignait d’une grande intelligence. Marcus avait un mauvais pressentiment…
Peut importe, il avait endossé une responsabilité et il compte bien ne jamais s’y soustraire.

Se mirant dans le miroir en argent d’une vieille commode…Dans son reflet à sa gauche il perçoit par la fenêtre, un cheval et un palefrenier attendre dans la cour et entend la voix de celui-ci crier que le cheval de la duchesse est fin prêt…


MMmm..erde ! Déjà ?

Soudain Marcus s’active…Il glisse dans ses braies, enfile sa chemise sans la fermer, glisse un bras dans sa veste de cuir, saute dans ses bottes, sautille en les chaussant, prend son long manteau sous le bras, son couvre-chef avec ses dents et file en attrapant, ceinture équipée et épée au bord du lit…

Il continue de s’habiller en traversant couloirs et anti-chambres du palais…Croise deux jeunes servantes qui rient de gêne en le voyant courrir / ajuster ses braies…
Il leur fait un clin d’œil au passage (le reste étant occupé)…


Bouchour mesdamch

Accélère en dévalant les escaliers,… Cela ne va pas encore assez vite…Il sautille et glisse du postérieur sur la rambarde…Met son chapeau sur la tête…Traverse les cuisines … Vole au passage un petit pain bien frais et le cale en bouche…
Boucle sa ceinture en poussant une porte avec son dos,…et renverse le plateau d’un marmiton derrière celle-ci, le décorant de lait chaud…


Mmm Pardonch,… che chui preché…

Ne demande pas son reste, entendant derrières lui les criantes protestations du malheureux…
Il sort par les escaliers semi enterré vers les écuries. Un vent glacial lui rappel de mettre son manteau…Il glisse sur le dallage glacé plus qu’il ne cour…
Ouf !... Abakan est prêt… Le jeune palefrenier a aussi préparé le sien…Il s’élance et saute en s’appuyant d’une main sur la croupe de l’étalon, atterri lourdement sur sa selle. Le pur sang proteste en reniflant et tournant la tête…La miche de pain à moitié avalée…


Je sais tu n’aimes pas ça mon ami mais…

Marcus se saisi des rennes…

Je suis à la bourre !

Se tourne vers le jeune palefrenier…

Merci !... Je ne vérifie pas… L’essentiel je l’ai toujours sur moi !

Lui jette un écus d’argent en remerciement et lance son pure sang au trot rattraper la cavalière… Quelques minutes plus tard, il arrive …cinquième. C’est bon, il ne se fera pas trop remarquer…c’est alors qu’il s’aperçoit que quelque chose cloche… Zut son chapeau est à l’envers. Mine de rien il le redresse vite fait…
Ralenti à leur hauteur, dans l’axe de la duchesse… S’adressant poliment d’abords à la noble dame… Il n’arrive pas à réfréner un léger tic d’admiration en la voyant pour la première fois en équipement de voyage. Elle est magnifique…
D’un signe de tête…


Mes respects, Madame !

Toise les quatre autres voyageurs…

Bonjour à tous.

Il jette un œil qui se veut distrait vers une cavalière mais ne fait aucune remarque…

Il s’étire sur sa selle. Pas encore tout à fait réveillé. Ses « vacances » furent courtes…
.
Petitangelot a écrit:
03/01/1456, 9h09, grand place de Reims

Arrivant sur la place, la duchesse et la louve avait rejoint un groupe d'hommes et de femmes rassemblés. Après quelques mots échangés, elles apprennent qu'il s'agit bien là des gens prêts pour la traque au brigand. La troupe décide d'attendre encore un peu que tous ceux qui le souhaitaient les rejoignent.

C'est alors qu'arrive Marcus. Détendue et distraite, elle ne l'aperçoit que lorsque celui-ci se présente au devant de la duchesse. L'homme à cheval... ce magnifique cheval ... une épée bien mieux forgée qu'une simple rapière de manant... le blason gravé sur sa selle et le pommeau de l'épée... Mel écarquille légèrement les yeux de se rendre à l'évidence qu'il était en fait chevalier! Sans dire quoique ce soit, sans réagir plus que de laisser exprimer ses pensées sur son visage, elle le toise alors d'un regard empreint de reproches. Elle pensait l'avoir éconduit la veille. Il n'en était en fait rien, le chevalier l'avait laissée tout simplement en plan.
Les salutations respectueuses de Marcus terminée, elle crispe les dents (discernable derrière ses lèvres closes par la crispation des muscles de ses joues) lorsqu'il ne lui adresse qu'un regard distrait. L'attitude insultante de la jeune femme la veille aurait dû faire réagir le chevalier, que ce soit dans un sens ou dans l'autre. L'attitude de déni qu'il lui inflige faussement inconsciemment touche l'amour propre de la guerrière qui nerveusement serre les jambes et déplace son bras tenant les rennes sur le coté pour envoyer Arès rejoindre la monture de Belphegore qui venait d'arriver et se tenait auprès de Anwamanee.

Une fois à leur hauteur, elle leur adresse un sourire poli de salutation. Mais impossible de cacher son énervement. Mel lance un nouveau regard noir au chevalier espérant au moins qu'il réagirait à sa fuite. Elle lui tourne ensuite le dos pour engager la conversation avec la médicastre et sa lancière.
caro* a écrit:
03/01/1456, Grand Place de Reims

Après quelques minutes nous étions arrivées sur la place. Du monde semblait déjà être présent dont Belphegore à qui j’adressais un sourire. J’étais heureuse de la savoir parmi nous, tout comme Mel cela faisait longtemps que je ne l’avais plus vu. Je m’avançais pour saluer tour à tour les autres personnes présentes

Bonjour à tous, je constate que vous êtes nombreux à vouloir vous joindre à nous et je vous en remercie.

Des bruits de sabots et l’arrêt d’un cheval à mes côtés me firent tourner la tête en direction de la bête. Levant mon regard je reconnaissais Messire de Breuil. Son regard glissait sur ma personne tout en me saluant. J’esquissais un sourire, lui laissant le soin d’adresser un bonjour aux présents avant de lui répondre. Son étirement en disait long et ne pouvais m’empêcher de discrètement lui faire une petite remarque.

Bonjour Messire…..Prêt pour le départ ? le réveil fut brutal dirait-on.... ?

Tout en me tournant vers le groupe derrière moi, je souriais de voir Messire de Breuil mal réveillé et me disais que rapidement, le froid dont il n’avait plus l’habitude, saurait le vivifier.

Il semblerait que quelques personnes soient encore absentes, dont Kirika que j’ai prévenu par missive. Nous allons donc patienter encore un peu.
Marcus de Breuil a écrit:
03/01/1456, 9h30, Grand Place de Reims,…

L’attention de Marcus est attirée par un étrange manège. Il reconnaît la chef de Lance d’Argonne Melissande se déplacer près d’une autre lancière, s’écartant ainsi de lui… ?
De plus, elle semble nerveuse, voir énervée. Serait il la cause de cette désagréable humeur ?
C’est vrai, il se souvient aussi de son mauvais caractère de la veille.
Au contraire, Marcus, lui est de très bonne disposition, … après une nuit aussi… agréable, qui ne le serait pas ?
Peut-être devrait-il lui conseiller de faire pareil ?

Il jette un œil au deux voyageurs non montés qui font connaissance. Il fronce les sourcils, il faudra leur donner monture si il ne veut pas être ralenti…

Une remarque est lancée…Zut ! Non, je n’ai pas été assez discret !

caro* a écrit:

Bonjour Messire…..Prêt pour le départ ?
Toujours !

caro* a écrit:

Le réveil fut brutal dirait-on.... ?
Esquissant lui aussi un léger sourire…Acquiescant…

A l’inverse de la nuit!

Et répond au salut poli de la nouvelle venue (Kirika)…

Mes hommages !

Son attention termine sur un dernier arrivant, fort peu discret lui aussi. Il lui plut de suite ! Le cheval fortement harnaché, l’équipement guerrier au complet, son arrivée fut remarqué. Le groupe de lancières le regardait déjà fixement. A n’en pas douté un haut gradé.

Marcus comptait les Loups…


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MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeLun 28 Jan - 11:49

Gamelian a écrit:
[Le 1er Janvier au soir, place de la Mairie d'Argonne]

Gamelian, comme chaque matin, se rendit à la mairie pour jeter un coup d'oeil sur les offres d'emplois de la journée. Il prit la plus interessante, puis tourna le dos aux affiches.

Il marcha quelques mètres tête baissée sur l'affiche qu'il tenait en main, et entendit une petite foule parler de récompense. Apparemment d'une belle récompense ... Il leva alors la tête, jeta l'offre d'emploi qu'il venait de chiffoner, et se dirigea vers la source de ces discussions. Il écarta le monde pour passer devant, et se trouva nez-à-nez avec le portrait d'une personne. En dessous on pouvait lire que cette personne se nomme Torras, mais le plus important est que cette homme vaut 5000 écus.

Sans aucune gêne, Gam sortit une dague rouillée sur la poignée de sous son vieux mantel et decrocha l'affiche en murmurant:Il est à moi !. Il roula le parchemin et le glissa dans sa poche, puis retraversa la foule, qui s'écarta cette fois ci d'elle même, sans preter attention aux murmures qui parlaient maintenant que de lui et qui laissaient clairement échappé quelques insultes.


[Le 3 Janvier dans la nuit]

Arrivé à Reims, Gamelian chercha un endroit où passer la nuit. Sans argent, il ne devait pas s'attendre à trouver un lit, mais au moins, il pouvait espérer trouver une grange ou autres dans une ville aussi grande. Après une bonne heure à chercher, il ne trouva pas son bonheur et décida alors de se rendre à l'auberge la plus proche. Il soupira d'avance en sachant ce qu'il allait devoir faire.

Il entra discrètement, et s'accouda au comptoir. Il renvoya l'aubergiste qui lui proposa à boire et chercha des yeux la cible la plus facile. Il repéra très vite un vieil homme, richement vêtu et qui avait l'air d'avoir abusé sur la boisson. Sans perdre de temps, il s'en approcha et s'asseya en face de l'homme qui finissait le fond de sa choppe. Après une longue discussion sans aucun interet avec l'ivrogne et quelques choppes vidées, l'ancien brigand se leva et fit travailler les restes qu'il avait de son ancienne acitivité. Gam saisi alors, la bourse sans meme veiller à etre discret et se dirigea vers l'aubergiste qui venait de voir la scène.


Une chambre pour la nuit !

Il déposa quelques pièces, qu'il refusa de prendre. Il en rajouta alors quelques unes ...

Et ça, pour ce que vous allez oublier.

L'aubergiste prit le tout avec un grand sourire et lui murmura: "C'est bien Gamin, toi et moi on se comprend." Il lui mit une grosse tape amicale sur l'épaule qui le fit légèrement basculé et lui donna la clé de sa chambre.

[Le 3 Janvier, vers 10 heures]

Gam arriva sur la place où se trouvaient déjà, quelques personnes et la duchesse. Ils étaient tous à cheval, sauf lui, mais ça ne semblait pas le gener. La présence de ces grands ne l'impressionnait pas tellement même si cela ne l'empechait pas d'eprouver du respect envers eux. Il salua de la main la foule et se dit qu'il valait peut etre mieux pour lui de s'incliner pour eviter d'etre mal vu tout de suite.
lancre a écrit:
Lancre s'etait endormis sur ses marches.
Il lorsqu'il se reiveilla une troupe importante se trouvait autour de lui, dont quelques nobles. Le charpentier prefera rester a l'equart jusqu'a ce que les instructions soient donneés. c'est alors qu'il remarqua un deuxieme piéton, il n'etait pas le seul. Lancre se dirigea vers l'homme pour faire connaissance.
kirika_93 a écrit:
02/01/1456, Argonne

Kirika avait passé sa journée a flâner dans la ville, se baladant de ruelles en ruelles afin de ne pas penser a sa solitude...Sa fille a Compiègne et son mari elle ne savait où, elle n'avait pas l'habitude d'être seule a la maison...Ce n'est que tard dans la soirée qu'elle rentra chez elle...
La jeune femme remarqua immédiatement le pigeon devant sa porte...
Elle le prit dans ses mains, l'amena sur la table, lui donna des graines et lut la lettre.
La missive était de Caro, et au fur et a mesure de la lecture de celle ci, un petit sourire se peignit sur le visage de Kirika...Mais lorsqu'elle vit la date du rendez vous ses yeux s'agrandirent...Elle n'avait que la nuit pour faire le trajet...Elle pose la missive, monte en quatrième vitesse l'échelle conduisant a sa chambre, se met a genoux devant son lit et en tire une male énorme...Elle l'ouvre et regarde a l'intérieur.
Il y avait de nombreuses armes appartenant autant a Feignant qu'a elle...Elle prit deux dagues, son arc et son carquois puis regarda une couverture au fond...Celle ci entourait son épée qu'elle ne pouvait plus porter...Sans hésiter elle la prit aussi...Elle laisse la male tel quel et descend l'échelle tout aussi rapidement qu'elle l'avait montée...
Elle attrapa la anse de son sac de voyage qu'elle avait prévu depuis longtemps pour un autre voyage, prit le pigeon et sa cape et sorti de la maison...Laissant la bestiole s'envoler elle parti dans une grange ou Feignant avait aménagé les box de leurs deux chevaux.
Elle selle Univers, attache son épée le long de la selle de façon à ne pas blesser le cheval et pour ne pas être gênée pendant sa chevauchée. Kirika disposa ensuite son sac sur ses épaules et passe sa cape par dessus, rabattant la capuche afin de ne pas avoir froid pendant la nuit...Elle monte enfin en selle et lance son cheval au trot en direction de Reims


03/01/1456, Reims

Le cheval arrive enfin a Reims...Elle stoppe son cheval lorsqu'elle voit une petit ruisseau a l'entrée de la ville et le laissa boire puis se reposer un peu...Elle remonta ensuite en selle et se dirigea vers la place...Voyant déjà un attroupement, elle reconnu Caro au milieu de tout le monde...Laissant tomber sa capuche sur ses épaules elle se dirige vers la Duchesse...Elle stoppe son cheval près du sien, lache ses rennes et tout en essayant de dominer ses boucles brunes pour être un peu plus présentable, lui adressa la parole

Bonjour Caro, Je suis désolé d'arriver si tard mais je n'ai eu ta missive que dans la soirée...J'espère ne pas trop vous avoir fait attendre...

Elle salua alors les autres personnes présentes avec un petit sourire. En voyant Bel, Anwa et Mel son sourire s'agrandit.
feignant a écrit:
petit historique ^^

Il y a quelques semaines encore, Feignant était à Blois avec l'Ost royal pour la défence du DR (Domaine Royal). Il avait été renvoyé en Champagne pour y rassembler des vivres et des denrées nécéssaires pour l'armée.
La mobilisation était officiellement terminée et certain Loups rentraient en Champagne. Mais Feignant devait repartir ensuite pour mener la guerre en Tourraine avec les armées et Ordres Royaux [si vous voulez des details de cette guerre allez voir la halle de Vendome].

On lui avait donné plusieurs semaines pour rassembler autant de denrées possible, apres ça il devait retourner à Blois.

Il decida de foncer directement à Reims pour demander au duc de l'aider dans sa tache.

Le voyage ne fut pas trop long, son cheval Hombre était toujours vif. Pour ne pas le fatiguer, Feignant avait laissé son armure et s'était revetu de son équipement de guerre léger (cotte de maille, casque et bouclier rond - en mode viking ^^).

le Maitre des Lances en Chef Feignant
[HRP: et ouai j'ai monté en grade depuis la derniere fois ^^ je dirige 3 villes maintenant ca vaut bien le statut "commandant" ça nan ? Laughing ] campa une derniere nuit non loin de Reims. Il arrivera en pleine forme pour rencontrer le duc.

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03/01/1456 Portes Ouest de Reims

En arrivant au poste de garde, un garde l'interpela et se mit au garde à vous:

Je vous salue Maitres de Lance Feignant, c'est un plaisir de vous revoir. Quels nouvelles de Blois ?

Feignant sourit au garde.

C'est un plaisir également soldat, la Champagne m'a manqué. Pas grand chose à raconter, on a maté quelques brigants mais rien à signaler sinon, la frontiere est calme.
Mais je vous raconterais plus amples details une autre fois, je ne suis pas revenu pour de bon, je dois repartir d'ici quelques semaines pour Blois. Je dois pour cela m'entretenir avec le duc. Il est à Reims j'espere ?

-Oui le duc est à Reims. Ah euh il y a également un groupe qui se rassemble sur la Grand Place. On dit que c'est pour retrouver Torras. Je me suis dis que ça pourait vous interesser.


Torras... ce nom fit froncer les sourcils du vieux Loup.

Merci soldat, je vous laisse à présent. Force et Honneur !

Feignant fit repartir son cheval au galot vers la Grand Place.

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03/01/1456 Grand Place de Reims

Feignant fit ralentir l'allure d'Hombre à l'approche de la place.

La place était pleine de monde comme à son habitude, mais toute l'attention de la foule était porté vers un groupe de personnes, dont certain à cheval.
Tout encore vetu de son équipement de guerre, tout le monde le remarqua et se tourna vers lui.
Beaucoup remarquèrent qu'il portait les couleurs des Loups de Champagne.
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MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeLun 28 Jan - 11:51

Gamelian a écrit:
Le 3 Janvier, Grand Place de Reims, vers 9h30]

Il ne connaissait personne. Il reconnut Dame Kirika qu'il avait aperçu un jour en taverne, mais ils n'avaient pas vraiment eut le temps de discuter, étant plutot occupé ce jour là.

Il vit s'approcher de lui, un homme qui semblait être, tout comme lui, plutôt un paysan, sans aucune marque de noblesse. Après une courte discussion, il apprit de cet homme qu'il s'appellait Lancre, qu'il était charpentier et surtout ... endetté ...
Le problème de cet homme ne l'interessait pas, car la seule chose que releva Gamelian dans son discours, c'est qu'étant vraiment en besoin d'argent, le charpentier sera l'un de ses concurents.

Gam l'ancien brigand se rappel de ce qu'est roulé sur l'or, mais n'a plus eut depuis fort longtemps, cette sensation si agréable. Lui, n'est là que pour ça ... l'argent ! Il n'a pas encore compris que cette "quête", n'était pas faite pour opposer des personnes lors d'une chasse aux brigands. Faire équipe, être sous les ordres de la comtesse ... ce n'est seulement parce qu'il n'a pas d'autres choix. Il sait déjà qu'à la première occasion, au premier indice, il fera route seul et tuera Torras !

Enfin, c'est ce qu'il croit ...

Il s'écarta du groupe en donnant l'excuse du besoin pressant, et attendit la suite de son côté en nettoyant sa vieille lame à l'aide d'un mouchoir crasseux et de ses propres crachas ...
anwamanee a écrit:
[03/01/1456,grand place de Reims,9h45]

Anwa était très impressionnée de voir autant de monde à la poursuite d'un seul homme,il faut dire que 5000 écus,cela pouvait faire courir mais la plupart d'entre eux ne devait pas vraiment être là pour l'argent...

Quel ne fut pas son étonnement de voir Mel et Bel ici ce matin,et elle en fut quelque peu rassurée...un peu plus tard elle vit arrivée aussi Kirika,certainement étaient-elles liées à ce renégat pour des raisons personnelles,d'ailleurs Mel était arrivée avec une très belle femme,si bien habillée qu'elle était surement quelqu'un de "haut placé"...

Anwa avait également remarqué ce cavalier,noble semble-t-il de par son allure et son port sur son magnifique cheval,mais elle pressentait chez lui,comme un air désinvolte et aguicheur,serait-il beau parleur avec les femmes,elle n'en doutait pas une seule seconde! 😉

Et puis,elle vit arrivé,avec plaisir son parrain,notre ML Feignant,sans doute rejoignait-il sa chère et tendre femme,ç'était vraiment un beau couple,Anwa les respectait beaucoup tout comme Mel qui lui apportait beaucoup depuis qu'elle était rentré chez les Loups...

Les chevaux commençaient à s'énerver quelque peu de rester là à piétiner sur cette place,quand allions nous partir?Anwa était pressée de prendre la route...
belphegore a écrit:
3/O1/1456,place de Reims

Le soleil avait du mal à percer le brouillard hivernal.

Belphegore attendait sur la place, et elle entendit plus qu'elle ne vit la troupe de cavaliers s'approcher de la place. Le cliquetis des armes sur les selles, les chevaux jouant avec leur bride, les fers sur les pavés, tout indiquait une troupe importante et armée.

Tels des fantômes, ils surgirent de la brume, et c'est avec stupéfaction que la médicastre reconnut l'étalon de Mél.

Elle s'approcha du groupe. Et effectivement, elle reconnut Mélissande et.....mais oui!! Caro, Kirika.....Ainsi, elles étaient toutes là, pour se venger de l'affront de Torras!!


"Mél!! Caro!! Ainsi, vous voilà!! Je ne pensais pas vous voir ici, à cette chasse à l'homme!! Kirika!! Heureuse de te voir également!! Tiens, il y a aussi Anwa??? Et Feignant????? Nous sommes donc presque tous là!!"

Belphegore avait jeté un regard rapide au cavalier qui les accompagnait. Son oeil avait enregistré un homme de belle prestance, aux traits réguliers, sûr de lui, au sourire carnassier de chasseur, le nez droit et les yeux expressifs, cherchant leur proie.

Elle regarda Mél....La jeune femme avait l'air nerveuse.....Apparemment, elle connaissait cet homme, mais ne l'aimait pas beaucoup. Elle lui jeta un regard interrogatif, cherchant une explication à la présence de cet homme.

D'ailleurs, d'autres personnes s'étaient jointes à eux, manants,piétons, cavaliers, curieux.....
caro* a écrit:
03/01/1456, Grand Place de Reims

Le groupe s'agrandissait et au fond de moi je savais que cette chasse allait sans nul doute être intéressante. Revoir tous mes amis me réchauffait le coeur, je savais que la nouvelle pour retrouver Torras ne les feraient pas hésiter une seule seconde. Nous avions tous un compte à régler avec cette homme.

Quel plaisir de tous vous revoir, Kirika non tu n'es pas en retard, Bel quel plaisir de te revoir, Feignant, tu m'as l'air d'aller bien mieux que la dernière fois qu'on s'est vu..... je constate une fois de plus que nous avons tous la même idée en tête et j'espère que nous aurons l'occasion de revoir d'autres amis lors de nos différents arrêts.

Je m'adressais également aux personnes qui m'étaient inconnues.

A ceux qui ne me connaissent pas je me présente, Caro duchesse consort. Nous allons donc passer quelques temps ensemble. J'espère que tout se passera bien mais je tenais toutefois à vous prévenir que Torras n'est pas un petit brigand de chemins et qu'il va vous falloir être sur vos gardes et être très prudent....... Qu'Aristote nous protège et nous guide.

Je fis une courte pause avant d'enchainer

Le temps passe et il faudrait songer à nous mettre en route, quelqu'un sait-il si des personnes vont encore se joindre à nous ?
Petitangelot a écrit:
03/01/1456, Grand Place de Reims

Face au regard interrogateur de Belphegore, la chef de lance hésite un instant... puis fais la moue l'air de dire "Non, ce n'est rien!". Ne tardent pas à arriver alors Kirika, puis Feignant un peu après. Mel les suit du regard jusqu'à se qu'ils les rejoignent. Salut sympathique de la tête pour Kirika, un peu plus solennel mais tout aussi amical pour le Maître de lances.
Ils étaient donc 5 Loups (Kirika même démissionaires des troupes reste une louve^^).
Mel baisse les yeux sur Anwa qui se retrouvait bien bas par rapport à tous ces cavaliers. La chef de lance lui sourit avant de mettre pied à terre en laissant ses rennes sur l'encolure du cheval. Sans en dire plus, la voici qui détache la rapière et les fontes de sa selle pour aller les poser sur le bât de la mule. Une fois le tout à nouveau correctement attaché, elle revient auprès d'Arès, met lepied à l'étrier et remonte en selle avec l'aisance de ceux qui quittent rarement leur cheval. Elle n'avait toujours rien dit lorsqu'elle se penche vers Anwa en lui tendant le bras, un sourire aux lèvres.


Allez... Monte en croupe, on ne va pas te laisser marcher entre nos chevaux... Tu aurais l'air d'une condamnée!

Une fois que la lancière empoigne son avant-bras, la chef de lance l'aide à se hisser derrière elle. L'étalon, demi-lourd, ne bouge qu'un pied pour garder son équilibre au moment de la manoeuvre. Une fois installées, les deux jeunes femmes étaient pour lui charge facile à porter.

Entre temps, la duchesse s'était présentée à tous et terminait maintenant par une question:


caro* a écrit:
Le temps passe et il faudrait songer à nous mettre en route, quelqu'un sait-il si des personnes vont encore se joindre à nous ?
Chacun regardait son voisin pour savoir lequel d'entre-eux allait répondre. Mel regarde fixement la duchesse, lui fait un signe négatif de la tête puis lui sourit de loin avant de détourner le menton sans la lacher des yeux. "On y va? Twisted Evil"

Passe bien tes bras autour de ma taille, Anwa!

Puis d'une pression des talons, la monture s'avance. Mel n'avait pas la patience d'attendre plus longtemps, les retardataires n'auraient qu'à courir. Plus aucun regard vers le chevalier, juste le mur de déni qu'il avait décidé de dresser. Encore un aventurier qui ne méritait d'intérêt que celui porté à l'élégance de sa tenue.
Bien plus prenant le voyage vers lequel Mel voulait avancer. Grand besoin d'action pour extérioriser toute cette rage accumulée.
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MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeLun 28 Jan - 11:55

Marcus de Breuil a écrit:
03/01/1456, 9h45, Grand Place de Reims,…

Marcus soupire… et s’avance pour prendre une responsabilité qu’il ne souhaitait pas d’emblée endosser…
Il va s’enquérir poliment mais autoritairement des noms et professions de chacun…

Se place au centre de l’attroupement. Calme la fougue de son pur sang arabe. Il s’adresse enfin à toutes et tous…Parle à voix haute et clair…

Oups ! Il rattache un bouton de sa veste qu’il avait oublié…


Mon nom est Marcus de Breuil.

Je suis chevalier du temple au service de la Champagne,… de son seigneur,… et de sa dame.

Vous ne me connaissez pas…

C’est pourquoi je vais donner au premier maître des lances Feignant, la direction des opérations tactiques et je laisse à dame Caro de Maledent de Feytiat l’orientation du groupe.

Pour ma part je suis attaché à la protection rapprochée de la duchesse.

Je n’interférerai donc pas dans votre chasse au brigand pour autant que la vie de dame Caro n’est pas en danger.

Il regarde Caro d’une façon rigide…
Le cas échéant, mon autorité surpassera toutes autres décisions…

Il regarde Lancre et Gamelian…
Que la piétaille monte en croupe, nous ne pouvons pas nous permettre d’être ralenti et…
Il caresse l’encolure d’Abakan…
Aussi éviter à nos montures de passer les nuits en plein air…

Se tourne vers Feignant,…

Nous nous dirigeons vers Verdun en passant par sainte Ménehould et Clermont. Nous vous suivons !

Marcus déplace son cheval vers les deux hommes à pied (Lancre et Gamelian), se penche légèrement et tend la main pour offrir la croupe de son cheval à l’un d’eux…
Petitangelot a écrit:
03/01/1456, 9h45, Grand Place de Reims,…

Alors que le groupe commençait à s'ébranler d'impatience, Marcus passe auprès de chacun pour prendre les noms.
A son tour, Mélissande ne prend pas la peine de répondre vu qu'il connaissait son statut de louve. Elle le regarde à peine, posant la main gauche sur le pommeau de son épée. Par contre, elle continue d'observer le bel étalon arabe... Malgré son petit gabarit et sa finesse, son allure dégageait une telle énergie qu'elle impressionnait la cavalière. Un galop de charge sur le dos d'une telle monture devait emporter son cavalier dans un autre monde... Elle carresse l'encolure d'Arès pour l'apaiser: les deux étalons semblaient se toiser et le grand bai avait encapuchonné son encolure, dresser sa queue pour imposer son impressionnant gabarit au nouveau venu.
Pensive, elle ne revient au moment présent que lorsque Marcus prends la parole face à tous.

Il était donc bien chevalier... chevalier... statut qu'elle espérait tant et pour lequel elle se formait depuis si longtemps. Nouvelle rêvasserie...
La direction des opérations revenait à Feignant. Soupire de satisfaction, elle appréciait et gardait en grande estime son supérieur.

La louve n'écoute pas la suite... Elle regarde le tracé de la rue qui allait les mener vers le début de la traque. Lorsqu'elle se retourne pour regarder à nouveau le groupe, Feignant se met en mouvement et prend la tête du groupe. Mel voit alors le chevalier tendre le bras pour prendre à son tour un des marcheurs en croupe. L'étalon arabe était fort et beau mais son dos court et ses membres fins n'étaient pas fait pour porter deux hommes. Il aurait peut-être mieux valu qu'un autre cheval s'en charge.
La louve n'en dit rien... qu'il se débrouille. Suivis de la mule, Arès emboite ensuite le pas de la monture de Feignant. Les Loups rassemblés forme la tête de colonne... Mel tourne le menton pour adresser un sourire réconfortant et amical à Anwa qui se tenait fermement à sa taille, semblant dire "Tu t'habitueras vite!".

L'aventure allait bientot commencer.
lancre a écrit:
Lancre se sentait plutôt gêné au milieu de tous ces cavalier dont une bonne partie avait l'air noble. Il n'avait jamais vraiment aimé les chevaux, trop grand ces bêtes là...
Il avait tenté de faire connaissance avec l'autre piéton mais ce dernier avait l'air plutôt taciturne et pas forcement rassurant.

Citation :
Que la piétaille monte en croupe, nous ne pouvons pas nous permettre d’être ralenti

"Zut je vais devoir monter... aller lancre détend toi... respire il ne peut rien t'arriver sur un cheval...."

Soudain il vit la main tendu d'un homme visiblement noble ayant une grande prestance. Il ésitat a lui prendre la main mais finis par monter a l'arrière de l'animal. Il s'accrocha a la selle bien décidé a ne lacher sous aucun pretexte.

Merci messire de me prendre avec vous, je ne sais comment vous remercier, mais si vous aviez besoin de quoi que ce soit durant cette aventure je mettrai mes maigres capacités à votre service
kirika_93 a écrit:
Kirika n'avait pas vu Feignant, parlant avec Caro elle lui tournait le dos...
lorsqu'elle entendit on amie lui parler, Kirika se retourna vivement sur sa selle et le vit...Ses yeux s'agrandirent un peu et sa bouche resta ouverte une petite seconde...puis elle se remit correctement en selle et fit faire demi tour a son cheval afin d'aller près de lui...Elle mit Univers au petit trot et se dirigea vers son fiancé...
Toujours sans dire un mot elle laissa son cheval troter et se mettre parallèle a celui de feignant, puis elle pose sa main sur la joue de celui ci avant de se pencher vers lui et de l'embrasser...
Elle ne savait combien de temps ça avait durer...mais le contact de ses levres lui avait procuré la chaleur reconfortante qui l'avait quitter lorsque Feignant etait parti...


Je t'aime

Elle lui fit un grand sourire et lui prit la main laissant leurs doigts s'entecroiser...Elle ne pouvait detacher ses yeux de ceux de Feignant et n'ecoutait que distraitement Marcus parler.
Lorsque Feignant prit la tete des troupes elle dirigea Univers vers Gamelian.


Vous n'allez tout de meme pas marcher ?

Elle lui fit un sourire et lui tendit sa main pour l'aider a monter
Gamelian a écrit:
[Le 3/01/1456, Grand Place de Reims]

Gamelian rangea sa lame et s'approcha du groupe prêt à partir. Lancre et lui, étaient les deux seuls piétons ce qui risque de poser un problème. Marcus de Breuil eut la gentillesse de proposer une place sur sa monture, ce qui l'étonna assez venant d'un noble. Rares sont les occasions d'apercevoir les deux opposés partager le mesme cheval. En tout cas, Lancre fut le premier à saisir la main de Marcus. Gamelian s'approcha un peu plus au centre pour que quelqu'un le remarque et ce fut, Dame Kirika qui de sa douce voix lui demanda:Vous n'allez tout de meme pas marcher ?

Il prit la main de la jeune femme et la remercia d'un sourire. Il monta avec une facilité qui l'étonna lui meme, car de sa mémoire il ne se souvient avoir monter que deux fois à cheval.

Il parait que je cours plutôt vite, mais je ne pense pas pouvoir vous suivre jusqu'à Verdun. Je vous remercie de votre aide.
Dès que je trouve un cheval, je vous debarasserai de moi, promis !


Gamelian se mit le plus à l'aise possible, tout en veillant à garder une distance respectable entre lui et la jeune femme, car il avait pu apercevoir que son mari n'était pas loin. Le cheval prit la suite des autres et ils commencèrent donc réelement l'aventure...
caro* a écrit:
Les formalités terminées, Marcus de Breuil se présentait à son tour. Il avait le verbe facile et cela n'était pas déplaisant. Je n'aimais pas trop parler devant la foule même si dans le cas présent des amis étaient nombreux. En ce qui concerne les personnes inconnues, je prendrai le temps de faire connaissance, ce qui facilitera bien vite les échanges. Nous étions tous ici dans le même but même si les motifs n'étaient pas les mêmes pour tous.

Je souriais aux directives données ainsi qu'au regard sévère de Messire de Breuil. Il aurait sans nul doute l'occasion de découvrir que sous mon apparence frêle se cache une louve (animal et non l'armée 😉) déterminée qui lorsque l'appétit, la hargne la gagne montre ses crocs ne lachant pas sa prise.

Marcus de Breuil fit mettre la troupe en route sous la direction de Feignant. Je me tournais vers Mel et Bel qui venaient de passer à mes côtés leur faisant un sourire, un petit clin d'oeil suivit d'un léger hochement de la tête qui en disait long "C'est reparti, mais on l'aura"

Les hommes qui étaient à pieds avaient trouvé monture. Nous étions donc prêt à partir. Je suivais le mouvement et me mis en place
belphegore a écrit:
[Le 3/01/1456, sur les chemins]

La troupe est sortie des faubourgs de Reims....

Les chevaux ont pris leur allure de croisière, après l'échauffement de départ, les coups de cul de joie, les renaclements et les différents entre montures qui ne se connaissent pas...

Les Loups chevauchent à l'avant, derrière le ML Feignant.

Caro chevauche ensuite, suivie de près par son garde du corps, qui ne se mélange guère aux autres.

Les conversations vont bon train, sur les perspectives de cette chasse, les chances de réussite, le nombre de participants....

Belphegore est perdue dans ses pensées, ressassant sans cesse les deux fois où elle croisa cet homme malfaisant, qui sème la mort autours de lui.

Elle ne voit qu'à peine le paysage enneigé et figé dans l'hiver, les arbres rabougris et rares, les champs nus et boueux, les hameaux frileusement entassés dans des vallons protégés de la bise, les cheminées fumant et prometteuses d'intérieurs douillets et chauds.....
feignant a écrit:
03/01/1456 Grand Place de Reims

kirika a écrit:
Elle mit Univers au petit trot et se dirigea vers son fiancé...
Toujours sans dire un mot elle laissa son cheval troter et se mettre parallèle a celui de feignant, puis elle pose sa main sur la joue de celui ci avant de se pencher vers lui et de l'embrasser...
Elle ne savait combien de temps ça avait durer...mais le contact de ses levres lui avait procuré la chaleur reconfortante qui l'avait quitter lorsque Feignant etait parti...


Je t'aime

Elle lui fit un grand sourire et lui prit la main laissant leurs doigts s'entecroiser...Elle ne pouvait detacher ses yeux de ceux de Feignant et n'ecoutait que distraitement Marcus parler.

Feignant fut agréablement surpris de voir Kirika ici. En meme temps pour une chasse de Torras s'était évident qu'elle serait venue.

Il se laissa embarquer dans ce baiser.. ça fesait si longtemps qu'il ne s'était pas vu.


Je t'aime aussi, tu m'a terriblement manqué

Il voulu rester la avec elle des heures et des heures... mais Marcus se présenta et donna les instructions.

Feignant se retrouvait donc parachuté chef de groupe à peine arrivé à Reims alors qu'il était venu pour tout autre chose.
Il n'eut pas longtemps à réflechir, il avait une vengeance a faire contre Torras Twisted Evil
Il commença à écrire sur un bout de parchemin:

Feignant a écrit:
Duc Guidonius,
je suis officier des Loups et je fais partie des troupes de Champagne envoyées à Blois. Vous êtes surement au courant que nous partons en guerre en Tourraine.
On m'a donc renvoyé en Champagne pour y querrir nourritures et denrées nécessaire pour l'armée.
Pouvez faire le nécessaire pour réunir tout ça au plus vite à Reims ?
Je viens d'arriver à Reims aujourd'hui meme et je repars avec le groupe qui part à la chasse du brigant Torras. Je vais diriger ce groupe, je pense que vous n'y verrez pas d'inconveniant, mon expérience nous sera fort utile.
Je reviens à Reims une fois cette mission effectuée.

Je vous remercie d'avance.

Force et Honneur

Feignant, Maitre des Lances en chef des Loups de Champagne
Il plia la lettre s'avança vers Marcus et la duchesse.

Mes hommages duchesse, je suis honnoré de diriger ce groupe. Nous aurons ce brigant cette fois ci, j'en ai fait une affaire personnelle.
Caro a écrit:
Feignant, tu m'as l'air d'aller bien mieux que la dernière fois qu'on s'est vu.....
Je me suis rétablis, j'ai vu pire..

Il salua respectueusement la duchesse et se tourna vers Marcus.

Je viens à peine d'arriver, racontez moi tout ce qu'il y a à savoir sur cette mission.

Marcus lui fit un résumé détaillé de la situation et des informations de la mission.

Macus a écrit:
Nous nous dirigeons vers Verdun en passant par sainte Ménehould et Clermont. Nous vous suivons !

Feignant acquiesça et se dirigea vers le centre de la place. Il s'adressa au groupe qui se préparait.

Rassemblez vos affaires et venez me rejoindre à la porte Ouest, j'ai une derniere affaire à régler avant de partir.

Il mit son cheval au galot et se dirigea vers le chateau ducal.
Une fois arrivé, il interpela un garde et lui remis sa lettre en lui ordonnant de la remettre rapidement au duc.

Il fit demi-tour et rejoigna la porte Ouest.


-------------------

03/01/1456 sur les chemins

Le groupe avançait à bonne allure, ceux qui n'avaient pas de monture en avait trouvé une, c'était une bonne chose.

Feignant profitait d'etre seul sur le sien pour faire quelques reconnaissances de temps en temps. Il en profitait aussi pour s'approcher de Kirika, ils avaient été trop longtemps séparés, se sentir proche physiquement leur fesait du bien. Ils se racontaient chacun leurs journées et les évènements qui c'étaient produits.
De temps à autres il surveillait également Gamelian du coin de l'oeil.
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MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeLun 28 Jan - 11:56

anwamanee a écrit:
Anwa,voyant tout ce petit monde à cheval,se trouvait bien seule mais il y avait également deux hommes qui comme elle était à pied,comme elle regrettait le temps où elle montait avec son père,il lui avait donné cet amour des chevaux,quelle ne fut pas sa joie lorsque Mel l'invita à monter derrière elle...

Puis ce cavalier...
"Chevalier Marcus de Breuil...pfff,quel pédant!" se dit-elle,se présenta et présenta du même coup cette femme dont Mel avait l'air d'être l'Amie et désigna notre ML Feignant comme responsable de cette chevauchée,ce qui lui plut n'aimant pas ce chevalier!

Après une dernière mise au point,les deux hommes encore à pied ayant trouvé chacun un cavalier pour les emmener(dont de Breuil et Kirika),enfin le voyage commençait et tous nous avions un même but,retrouver ce renégat,ce Torras... Twisted Evil
Marcus de Breuil a écrit:
03/01/1456, 10h00, Reims, vers la porte Ouest...

lancre a écrit:

Merci messire de me prendre avec vous, je ne sais comment vous remercier…

Marcus aide l’étranger à monter et garde sa main dans la sienne, légèrement tourné vers lui, en le regardant dans les yeux…
Si nous sommes amené à nous côtoyer pendant plusieurs semaines, alors Lancre appel moi Marcus!
Lui serre la main et le lâche…
Enchanté de faire ta connaissance !
Il se retourne, offrant son dos à son passager…
Tout le long du voyage, nous partagerons le fardeau de ta personne entre tous les cavaliers. Et ce plusieurs fois par jour. Ainsi nos chevaux resterons frais en cas s’attaque surprise…

lancre a écrit:

… je mettrai mes maigres capacités à votre service
Merci Lancre mais je t’invite à mettre tes capacités au service de dame Caro qui souhaite ardemment la tête de ce scélérat.

Marcus regarde partir le ML Feignant et va se placer non loin de la Duchesse. Il reprend la conversation avec son « invité »…
Est ce pour l’argent que tu es là ? Lancre ?
N’attend pas la réponse évidente…
Je trouve cela très bien.

Un vieux sage Turkmène m’a enseigné un jour que l’on se battait toujours pour ce qui nous manque le plus.
caro* a écrit:
03/01/1456, 10h00, Reims, vers la porte Ouest...

Le dénommé Lancre bien en place sur la monture de Messire de Breuil, les deux hommes vinrent se placer non loin de moi.

Ils avaient l'air d'avoir fait connaissance et la discussion semblait entamée. La proximité faisait que je pouvais entendre des bribes de conversation mais les dernières paroles m'interpellais.


Marcus de Breuil a écrit:
Un vieux sage Turkmène m’a enseigné un jour que l’on se battait toujours pour ce qui nous manque le plus.

Ne pouvant comme bien souvent retenir ma langue, je me tournais légèrement vers Marcus.

Toujours se battre pour ce qui nous manque le plus ? mais dites moi Messire ? et vous pour quoi vous battez vous ?

Mon regard fixe dans le sien, j'étais bien impatiente de savoir ce qu'il allait me répondre. Sachant très bien que tout chevalier se bat pour l'honneur
Marcus de Breuil a écrit:
Surpris d’avoir été entendu… Marcus sourit…Piégé ainsi par la duchesse… Il tourne le regard pour soutenir le sien…
Laisse planer un silence délicat…Un sourire gêné…


Pour l’amour, madame !...

Un nouveau silence, plus intense …

Il fait attention à sa trajectoire … Se reprend et précise après avoir laissé planer le doute…Légèrement moins franc...


Pour l’amour … de son pays ! De la France et de la Champagne !
caro* a écrit:
un silence.....un sourire gêné....Je venais de me rendre compte que Messire de Breuil ne s'attendait pas à ce que j'entende. Mon regard toujours dans le sien je me mis à sourire, satisfaite de la surprise occasionnée. Et puis sa réponse...... Cette homme se battrait donc pour l'amour ? l'amour pour une femme ? l'amour au sens large du terme ? A mon tour de me rendre compte que volontairement il n'avait pas daigné me donner de plus amples informations.

Je fis un hochement de la tête, tournais donc ma tête pour regarder devant moi sans quitter mon sourire. Un autre silence bien plus long quand il enchaina


Marcus de Breuil a écrit:
Pour l’amour … de son pays ! De la France et de la Champagne !

Ah la réponse attendue arrivait, même si je pouvais percevoir dans ses paroles que cela ne reflétait sans doute pas tout. Mais au fond il avait raison. Moi même me battant par amour, amour pour ceux que j'aime et respecte, pour le Royaume et mon duché. Sans me retourner je répondais

Bien Messire, c'est tout à votre honneur et je ne vous dirai pas le contraire......

Je continuais ma route toujours souriante, me penchant en avant pour caresser l'encolure de ma jument tout en pensant que le Messire de Breuil allait sans aucun doute faire attention à ce que je n'entende pas tous ses dires.


Dernière édition par le Sam 2 Fév - 1:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeSam 2 Fév - 1:20

Petitangelot a écrit:
03/01/1456, 18h30, hameau de Prunai
Caro, Marcus et Lancre, Charlie, Feignant, Kirika et Gamelian, Mélissande et Anwanmanee, Belphegore

Toute la journée, le groupe avait avancé à bonne allure. L'arrêt du midi avait été bref et efficace, chacun étant plein de motivation et d'impatience.
Mel était restée plutôt silencieuse. Les cavaliers des Loups étaient restés en tête de groupe. Face au paysage qui s'ouvrait devant eux, la chef de lance s'était plongée dans ses songes... ou plutôt dans un mutisme tranquille pour profiter tout simplement du calme du voyage, rythmé du pas des chevaux, sans penser à rien tout simplement. C'était là pour elle les premiers moments paisibles depuis bien longtemps.
Anwamanee qu'elle tenait en croupe derrière elle n'avait pas semblée dérangée de ce silence.

En fin de journée, la troupe arrive au petit hameau de Prunai. Petit groupe de quatre ou cinq maisons, un petit relais y avait été aménagé pour permettre aux marchands qui passaient régulièrement par là de faire halte et de profiter d'un toit et d'un repas pour la nuit.

En fait d'un relais, une batisse relativement modeste avait été aménagée: on avait tout simplement fixé des anneaux dans le mur de l'ancienne étable pour y attacher les chevaux ou les boeufs qui se partageait donc l'espace restreint, et le corps de logis n'était constitué que de deux pièces... au rez-de-chaussée une pièce de vie où autour de petites tables les voyageurs profitaient des repas cuit dans la grosse marmite qui pendait dans l'antre de la cheminée... à l'étage un unique dortoir dans lequel avaient été étalées différentes paillasses dont l'odeur et la couleur encourageait plutot à se contenter d'une couverture comme litière.

Le temps était toujour très gris, chargé d'humidité. A cette heure, l'obscurité était déjà bien tombée.
Les chevaux s'arrêtent au devant du relais alors que le "tenancier" ou plutot le chef des quelques familles qui vivaient là s'approche des arrivants qu'ils avaient entendu arriver de loin.
Le gaillard s'approche tout naturellement de Feignant qui en tête de groupe était de par sa tenue le meneur suposé du groupe.

Mel tourne la tête vers Anwa et lui dit:


Et bien voilà déjà une bonne journée de marche... ça va?... attends, je t'aide à descendre, laisse-t-oi glisser sur le coté...

Elle lui retient le bras alors que la lancière s'exécute et glisse le long du flanc de l'étalon qui ne bronche pas. Mel met pied à terre juste après et, sans faire attention à se qui se disait, emmène létalon et la mule dans l'étable pour les installer tout au fon près des quelques ballots de foin entassés. Elle attache les rennes d'Arès et la longe de la mule au même anneau puis 'attèle à décharger puis défaire le bas de la mule. Elle pose au fur et à mesure toutes les affaires sur le ballot voisin... Particulièrement détendue et curieusement détachée de la présence des autres, elle aimait s'occuper tout simplement de ses animaux qu'elle comprenait et appréciait plus que les hommes.
Carresse délicate, égards précieux, le cheval et la mule avaient vite compris le trésor qu'ils représentaient pour leur cavalière et profitait avec plaisir de ses attentions.
belphegore a écrit:
03/01/1456, 18h30, hameau de Prunai
Caro, Marcus et Lancre, Charlie, Feignant, Kirika et Gamelian, Mélissande, Anwanmanee, Belphegore

[i]Belphegore n'était pas mécontente de descendre de cheval. Elle ne s'était pas tout à fait remise de sa longue chevauchée depuis Blois, et les courbatures se faisaient ressentir.

En installant Baladin dans l'étable insalubre, elle l'inspecta sous toutes les coutures, vérifiant qu'il ne souffrait pas de l'entorse qu'il s'était faite quelques jours auparavant. Mais apparemment, il s'était bien remis, lui, contrairement à sa cavalière!!

Elle le désaltera avec de l'eau tiré du puit de la cour, puis lui mit un picotin d'avoine sous le nez.

Autours d'elle, tous s'affairaient près des montures, les attachant les unes à côté des autres, faisant les soins de la nuit, avant que d'aller s'installer soi-même dans ce qui servait d'auberge.


"Oulà....." pensa Belphegore en pénétrant dans la pièce basse, enfumée,obscure et sentant la soupe aux choux "ce n'est pas du luxe!! Pffff....Heureusement que je ne suis pas trop difficile!!Mais est-ce que notre chevalier et notre duchesse vont s'y faire? Habitués aux draps de soie et aux mets raffinés, ils vont trouver que çà pue!!"

Belphegore sourit à cette pensée, imaginant déjà De Breuil froncer les narines de dégoût, et Caro, maintenant habituée au luxe du château ducal, faire grise mine...
Gamelian a écrit:
03/01/1456, Debut de soirée, Relais de Prunai

Gamelian passa son temps à observer les paysages alentours. Il aimait voyager, et il trouva qu'à cheval, cela rajoutait encore un peu plus de plaisir à ceci. Cette fois-ci, il en était sur, une fois les 5000 en poche, il file s'acheter son étalon...

Le premier arret fut rapide et tant mieux. Ils reprirent tous la route et arrivèrent à la tombée de la nuit, à un petit relais qui avait l'air peu fréquenté par les voyageurs et marchands.
Il sauta du cheval, qui d'ailleurs avait l'air d'avoir peu aprécié ceci, et entra derrière Feignant dans l'etablissement. Sans attendre, Gamelian ota son mantel et le jeta sur une des nombreuses chaises qui se trouvaient dans le relais. Il prit la chaise sur laquelle avait atteri le vetement et se mit à l'aise, sans gene, posa ses vieilles bottes pleines de boues sur la table, mit son chapeau sur ses yeux pour les fermer un moment.

Ce lieu le projeta quelques mois en arrière. Cette mauvaise odeur, le confort inexistant, et le reste. Tout ça lui rappela sa vie avant sa maison à Argonne et son champ de blé dans lequel il paye les autres pour travailler à sa place. Les longs voyages, les nuits à la belle etoile, sans feu et sans nourriture, simplement pour vivre l'aventure. Même si ça principale motivation est l'argent, au fond de lui même, cette chasse était pour lui l'occasion de vivre une nouvelle aventure, et le hasard a voulu que ce soit en compagnie de loups. Après les loups du Guevaudan, les loups de Champagne ... décidemment, ces bestioles le poursuivaient.
kirika_93 a écrit:
03/01/1456, 18h30, hameau de Prunai
Caro, Marcus et Lancre, Charlie, Feignant, Kirika et Gamelian, Mélissande et Anwanmanee, Belphegore


Kirika avait été silencieuse, ne lachant prèsque pas Feignant des yeux et son air reveur ne la quittant plus...
Il etait beau, droit sur son cheval, de derrière elle voyait ses epaules musclées et elle n'avait qu'une envie lui sauter au cou et ne plus le lacher...
La jeune femme poussa un petit soupire, puis arrete son cheval pour que Gamelian puisse descendre...Une fois celui ci au sol elle descent a son tour et va accrocher son cheval a un anneau.
Elle le deselle, verifie ses sabots et ses chevilles (il n'avait pas l'habitude d'avoir deux cavaliers...)frotte de la paille contre ses flancs mouillés de sueur, le panse, le brosse, lui passe une large couverture sur le dos, s'assure qu'il ai a boire et a manger, lui fait quelques gratouilles au passage, recupère ses affaires sur sa selle et rentre dans "l'auberge".
Elle pose son sac sur le dossier de sa chaise et s'assoit.
Marcus de Breuil a écrit:
03/01/1456, 18h55, hameau de Prunai
Caro, Marcus et Lancre, Charlie, Feignant, Kirika et Gamelian, Mélissande, Anwanmanee et ...Belphegore.

Comme les autres Marcus soigne son Abakan. Le félicitant de son endurance et surtout son étonnante faculté d’adaptation. Demain, il s’arrangera pour que une autre bonne âme prenne en croupe le sympathique Lancre.
Sans en faire de trop, tel un artisan qui entretient consciencieusement ses outils, il laisse très vite sa monture se reposer en compagnie de ses congénères…

Il entre dans la petite auberge… Pleine à craquer ! Le temps froid rassemble plus les gens dans la chaleur d’un espace trop exigu que ne le ferai un célèbre barde en représentation…
Il se faufile à travers volutes de fumée et chaises mal placées pour atteindre le comptoir du vieux tavernier…

A boire et à manger pour mes compagnons !

Il dépose un écu d’argent par chasseur sur le plan de travail, bien suffisent pour compenser un morceau de pain, la vulgaire soupe au choux manifestement (certainement encore) au menu ce soir et une bière de digestion bien nécessaire…

Il va ensuite s’asseoir …
Il cherche une place et constate que les loups se rassemblent naturellement autour d’une table… Soit ! Il invite la duchesse à le suivre. Attend poliment que celle-ci soit assise et ensuite s’intercale sans gêne sur un banc entre Anwanmanee et Melissande (au hasard Laughing ) . Obligé malgré lui de les faire un peu se déplacer…ben oui on ne case pas une carrure masculine aussi facilement…

Excusez moi !

Il a faim … Il se frotte les mains…Les voyages creusent l’appétit…Il en sait quelque chose…
Marcus accueil avec un grand sourire la femme du tavernier venu leur apporter sur un plateau les bols de soupe et les morceaux de pain…

Merci !

S’adresse à tous…
Bon appétit !
Petitangelot a écrit:
03/01/1456, 18h55, hameau de Prunai
Caro, Marcus et Lancre, Charlie, Feignant, Kirika et Gamelian, Mélissande, Anwanmanee et ...Belphegore.

Les cavaliers se succèdent dans l'ancienne étable, chacun y installant son cheval avant de le nourrir. Au bout de près d'un quart d'heure, Mel est la dernière toujours auprès de ses animaux. On n'entendait plus que les rires et les paroles, à travers les murs, des hommes qui s'installaient dans l'auberge, le vent qui soufflait par la porte de l'étable, le bruit de mastication des chevaux sur le foin maché.
Laissant une bonne partie de se qu'elle transportait sur le ballot du fond, Mel ne prend avec elle qu'une natte de roseau, sa cape, son épée à sa taille (celle de Bel) et l'autre à la main (la rapière achetée à Reims).
En passant derrière tous les chevaux, elle s'arrête au niveau de l'étalon arabe. Elle pose ses affaires où elle est avant de s'approcher de lui (par la gauche du cheval), glissant entre lui et le cheval d'à coté. L'animal ne bouge pas et continue de mastiqué, le nez plongé dans le foin. La cavalière l'admire un instant avant de poser sa main sur la peau et le poil fins. Doucement, suivant du regard la progression de sa main, elle fait glisser ses doigts dans le sens du poil, parcourant la ligne du dos, puis la ligne du flanc,... Abakan semblait apprécier le massage puisqu'il relève la tête et plie l'encolure pour venir sentir le dos de la jeune femme. Mel ne réagit pas, laisse l'étalon faire tout en continuant de parcourir ses formes. Le cheval avait ainsi tout le loisir de renifler la nouvelle venue et de faire connaissance par les odeurs et le comportement calme, tels étaient les rapports mêmes entre deux chevaux.
Au bout d'un instant Mel se retourne vers la tête de l'étalon qui la regardait avec une curiosité calme, s'en approche, passe la main droite main par dessous sa tête pour la poser sur le haut de son nez, alors que la gauche monte carresser le chanfrein. Carressé de la sorte, l'étalon fait un mouvement de la tête pour venir se frotter plus fort encore sur le tronc de la louve. Celle-ci sourit... Le contact était établi.
C'est alors Arès qui, renaclant de jalousie, rappèle à l'ordre Mel.


Oui... c'est bon, je vous laisse! dit-elle d'une voie amusée et calme.

Elle quitte Abakan, retourne rassuré Arès avant de reprendre ses affaires et de rejoindre les autres qui s'attablaient.

Rapidement, ele apperçoit, les loups qui avaient rassemblé deux tables pour se répartir autour. Elle les rejoind, dépose la natte roulée en dessous du banc, détache le ceinturon de son épée pour le rouler autour du fourreau, appuie ses deux épées rassemblées contre la table (la pointe au sol) puis s'assoit. Anwa était à sa droite, Feignant à sa gauche, Belphegore en face d'elle (si ça convient aux concernés^^).

A la demande de Marcus, le tavernier odronne à sa femme de préparer les assiettes. Mel plongée dans l'observation silencieuse de la pièce et de la scène, ne fait attention à l'arrivée de la duchesse et du chevalier que lorsque celui-ci vient s'intercaler sans gêne entre elle et Anwa, passant sa jambe par au-dessus du banc, ne aissant pas le choix aux deux femmes.


Marcus de Breuil a écrit:
Excusez moi !
Mel ne réagit mais ceux qui étaient en face d'elle en lisait long sur son visage. Détournant le regard à l'opposé du chevalier, se mettant légèrement de biez pour se détourner vers Feignant, elle apprécie la diversion que lui offre la femme qui apportait la soupe

Marcus de Breuil a écrit:
Bon appétit !
Pas plus de réaction de la part de Mel qu noit timidement sa réponse dans celle des autres.
Un morceau de pain pris dans le panier qu'elle coupe en deux et trempe dans la soupe pour l'en retirer et le mettre en bouche proprement... Toujours silencieuse, elle repassait dans sa mémoire les images du cheval arabe...
caro* a écrit:
03/01/1456, 18h55, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus et Lancre, Charlie, Feignant, Kirika et Gamelian, Anwanmanee


La première journée arrivait à son terme et fort contente de pouvoir descendre de ma monture pour me dégourdir un peu les jambes, manger et se reposer.Je mettais Vénusia avec les autres chevaux, m'occupais d'elle, puis prenant mon sac avant d'aller rejoindre l'auberge.

L'endroit étais très modeste, petit, mais cela ne me dérangeais nullement, et me rappelais même l'époque où j'allais de chemin en chemin avant de me poser à Clermont. Je déposais mes affaires dans un coin et à l'invitation de Messire de Breuil, je prenais place souriante près de Bel. Volontairement je la bouscoulais un peu en m'asseyant, la trouvant bien trop calme


Oups excuse moi Bel.... je ne t'avais pas vu (Smile)Ca ne te dérange pas que je me mette à côté de toi ? De toute façon je ne te laisse pas le choix. On se connait depuis suffisamment longtemps pour qu'on ne se fasse pas de manière.....

Messire de Breuil quant à lui avait trouvé à se mettre entre deux belles jeunes femmes avant que le repas ne soit servit. Comment Mel allait-elle réagir ? je la trouvais très pensive depuis notre départ, un peu à l'écart. Sans doute encore à songer à sa dernière mission qui ne fut pas de tout repos

Bon appétit Messire, bon appétit à tous

Un silence règnait depuis notre départ de Reims et je me demandais bien pourquoi. Chacun plus ou moins dans son coin.....je n'avais point l'habitude de tout cela et j'espérais au fond de moi que ce n'était pas ma présence qui rendait l'ambiance de la sorte. Duchesse certes, mais je n'avais pas changé et j'étais présente avec tous ici pour une seule et unique raison. Faire payer à Torras tout le mal qu'il avait fait.
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Mélissande
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[1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Empty
MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeSam 2 Fév - 1:39

lancre a écrit:
Lancre etait assis avec le reste du groupe. En attendant la nouriture il s'apliquait a tailler des petit morceau de la branche qu'il avait ramassé. Il écoutait les conversations autour de lui, il trouvait ces gens, grand de champagne, notables et roturiers particulièrement sympathique...

VOILA VOT MANGER VOYAGEURS


La cuisinière, un femme imposante posa sur la table une grande marmite pleine d'un liquide qui devait probablement être une soupe...

Comme tous le monde lancre se servit une ecuelle du brevage.


Bien je vous souhaite a tous un bon appetit... je pense que nous en aurons besoin...

LE charpentier goutta la soupe.

IL est étrange de savoir qu'a partir de simple légumes, certes un peu vieux, d'eau et probablement des fond de tiroir de l'auberge (saucissons et pomme en décomposition) on puisse retranscrire a ce point le gout rare et unique du crotin de cheval...

Lancre regarda ses compagnons d'un air déconfit. Une fois qu'il eu avalé l'infect mélange il pris dans sa sacoche quelque condiments qu'il ajoutat a la soupe afin de la rendre comestible autant que possible.


Vous en voulez? Ce sont quelques épices...
belphegore a écrit:
[Oulà, Lancre, méfie-toi!! Le GMJ t'a à l'oeil!! Premier coup de semonce!! Laughing ]

03/01/1456, 18h55, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus et Lancre, Charlie, Feignant, Kirika et Gamelian, Anwanmanee


Belphegore avait rassemblé deux tables côte à côte pour qu'ils puissent tous s'attabler ensemble, et c'est naturellement que les Loups s'étaient assis à l'unisson .

Elle se releva du banc quand Caro vint les rejoindre, et lui fit une profonde révérence, avec un clin d'oeil amical et complice en même temps:


"Je vous en prie, ma Seigneurie!! Si tel est votre désir de vous méler à la piétaille!!"

Elle mit ensuite une grande claque dans le dos de Caro quand celle-ci se fut assise auprès d'elle.

Se fut avec curiosité qu'ensuite elle vit De Breuil s'imposer entre Anwa et Mél. Celle-ci parut se concentrer sur son écuelle, le nez dans sa soupe.

Pour rompre le chuintement des "slurp" des convives avalant leur maigre pitance, Belphegre posa quelques questions. Car effectivement, s'ils étaient tous là pour les mêmes raisons, personne n'avait parlé encore de cette chasse à l'homme:


" Puis-je interrompre votre souper en vous interrogeant sur cette chasse? Comment savons nous où se trouve Torras? Nous allons à Verdun, c'est çà? Qui nous a dit qu'il était là-bas?"
Gamelian a écrit:
Gamelian se redressa sans se faire prier, quand il sentit les bols de soupe arrivés. La cuisinière posa devant chacun un bol, mais apparemment la dame fut distraite par on ne sait quoi, quand ce fut au tour de Gam d'etre servi. Elle posa un peu trop brusquement son bol devant lui, et en renversa sur ses braies. Il ronchonna discretement et attendit de voir les reactions de chacun, avant de gouter lui même à ce qu'on appel généralement une "soupe" ...

Il vit quelques grimaces et gouta prudemment au liquide brulant. Contrairement aux autres, il trouva que ceci se laisser boire. Il trempa quelques morceaux de pains et ecouta un peu toutes les discussions en même temps sans trop s'y interesser.

Le souper était déjà bien entammé quand Belphegore posa quelques questions, les questions que lui même se posait. Il lacha alors le morceau de pain qu'il avait dans la main, et releva la tête, attentif aux réponses qui vont etre données.
Charlie a écrit:
[3 janvier 1456 hameau de Prunai, 18h55]
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus et Lancre, Charlie, Feignant, Kirika et Gamelian, Anwanmanee

Je rentrais à mon tour dans ce que l’on pourrait appelé une "auberge" et faisais le tour de la pièce d’un regard. Je prenais la première place que je trouvais de libre et décachetais la lettre qu’on m’avait apportée avant notre départ. Je la dépliais pour la lire et m’assurer d’être tranquille pour cela, tout le monde était occupé je commençais donc ma lecture. Les mots furent durs puis plus nuancés pour finir sur des mots aimables et encourageants à ma grande surprise Sig ne m’en voulait pas de prendre m’on envol mais regretté la façon que j’avais choisie de le faire. Je pliais la lettre et la remettais là où elle avait passée la journée en entendant que la soupe allait être servie. Quand j’eu l’écuelle devant moi je mangeais sans porter attention au goût du repas la tête pleine de souvenirs bons ou mauvais de mes actes et ma vie passée. Mes actes qui n’avaient pas toujours étaient ceux que j’aurais voulu mais je ne reniais je me disais qu’après tout ma vie était ce qu’elle était, à moi maintenant de devenir quelqu’un de bien et cette chasse et la récompense pourraient m’y aider. Je sortais de mes pensées en entendant des questions sur ce pourquoi nous étions là je me faisais donc attentive à la suite de la conversation.
caro* a écrit:
03/01/1456, 18h55, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus et Lancre, Charlie, Feignant, Kirika et Gamelian, Anwanmanee


Une révérence....des paroles fort bien dites.... une claque dans le dos... je me retenais d'éclater de rire jetant un regard en coin à Bel qui en disait long "tu perds rien pour attendre toi " (Twisted Evil)

Tous attablés Lancre proposait une épice


Je veux bien merci

Je pris l'épice pour en mettre un peu dans ma soupe, cela relèverait sans doute le goût, et reposais la boite devant Bel

Tout le monde en plein repas, Bel entamait la discussion. Je l'écoutais attentivement avant de lui répondre


Bel, je pense que pour les explications nous allons attendre que nous soyons à Sainte Ménéhould où je sais qu'il y a Aimelin qui nous attend et d'autres peut-être.

Je te sais impatiente mais tu vas devoir patienter encore un peu (Laughing)

belphegore a écrit:
03/01/1456, 18h55, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus et Lancre, Charlie, Feignant, Kirika et Gamelian, Anwanmanee


caro* a écrit:

Bel, je pense que pour les explications nous allons attendre que nous soyons à Sainte Ménéhould où je sais qu'il y a Aimelin qui nous attend et d'autres peut-être.

"Comment çà???? Shocked Nous allons rejoindre Aimelin à Ste??????Rhooooo.....Que je suis heureuse!! Depuis la fin de cette sale affaire, je n'ai plus eu de nouvelles!! Ainsi, nous serons vraiment tous réunis!! Et...."

Soudain, un petit gémissement se fit entendre quelques chaises plus loin.

Belphegore se pencha pour voir d'où venait ce sifflement de souffrance. Elle vit Gamelian se tenir ses braies en les éloignant de ses cuisses, et compris que l'aubergiste lui avait versé dessus par inadvertance de la soupe.


Elle haussa les épaules avec un petit rictus de moquerie, pensant: "Ohhh, le pauvre! Il a dû se brûler les coucougn...... Embarassed hummm....roubign.... Embarassed euh......là où il faut pas!!"

Elle s'adressa à lui: "Monsieur, si vous avez besoin de soins, n'hésitez pas à vous adresser à moi, je suis Médecin-chef à la caserne des Loups!!
anwamanee a écrit:
03/01/1456, 18h55, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus et Lancre, Charlie, Feignant, Kirika et Gamelian, Anwamanee


Cette journée avait été pour Anwa une moment délicieux,surtout que la sensation d'être derrière était bien différente que d'être le cavalier,ce qu'elle regrettait,bien entendu mais le fait de pouvoir regarder cette jolie campagne entre Reims et ce petit hameau.Cette vue lui avait donné la force dont elle manquait ces derniers temps,elle se sentait lasse,bien sur,mais ç'était une bonne fatigue...Et puis être derrière Mel la réconfortait queque peu,elle avait une confiance aveugle en cette femme,d'ailleurs la Dûchesse avait l'air d'être une fort sympathique dame malgré son rang,elle dégageait la franchise et l'honnêteté que l'on trouve pas forcément chez les Nobles!
Enfin,le soir arrivait et il était temps de pouvoir avaler quelque chose de chaud et de pouvoir s'allonger même sur des paillaisses,nous les Loups en avions l'habitude!
😉
Anwa était restée très silensieuce mais quand ce Chevalier de Breuil vint s'intaller en nous poussant Mel et moi,j'ai failli l'envoyer promener mais bon,il ne fallait pas commencer à créer des frictions entre nous sinon,qu'en serait-il de notre organisation... Evil or Very Mad
Mel n'avait rien dit et continuait à boire sa soupe sans le regarder!Mel avait un fort caratère et je pense que tous les deux avaient déjà eu des rapports conflictuels mais sans haine,juste dirons-nous,de bonne guerre!!!
Bel et la Dûchesse était en face de moi et j'écoutais ce qu'elles se disaient car je voulais bien savoir pourquoi une femme de son rang était à la poursuite de ce vaurien de Torras!
Mais elles parlèrent d'un autre homme me sembla-t-il que je ne connaissais point,Aimelin,fort joli prénom d'ailleurs...Bref je me moquais bien des hommes en ce moment,je n'avais qu'une pensée et elle était pour Faster...Par contre,je me mis à rire lorsque ce pauvre Lancre se vit réchauffer une partie de son corps à laquelle,il ne pensait pas lorsque le breuvage arriva!!!
Je me dépêchais de finir ma soupe si âcre soit-elle mais qui me réchauffa bien les entrailles,j'en profitais donc pour aller m'assoeoir sur un tabouret et prendre une bonne petite eau-qui-brûle comme ces gens devaient en avoir le secret! Laughing

caro* a écrit:
03/01/1456, 18h55, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus et Lancre, Charlie, Feignant, Kirika et Gamelian, Anwamanee


Le repas touchait à sa fin et la petite attaque de la soupe sur Gamelian me fis sourire. Bel ne put, comme à son habitude, s'empêcher de vouloir sauver son prochain et c'est donc tout naturellement qu'elle lui proposait son aide si besoin. Mais la connaissant fort bien je savais déjà ce qui pouvait lui passer par la tête. Laughing

Ma soupe terminée, éreintée par cette journée à cheval, je n'avais qu'une envie aller dormir


[b]Bon et bien je crois qu'il est grand temps d'aller se reposer et de passer une bonne nuit de sommeil. Il nous faut préserver nos forces dès le départ... je vais donc me retirer et vous souhaiter à tous une bonne nuit..... ne veillez pas trop tard, le départ se fera de bonne heure demain


Je me levais, posais ma main gauche sur l'épaule de Bel afin de pouvoir enjamber le banc.Je me penchais doucement vers Bel mais parlais en sorte que tout le monde entende

Ah au fait Bel, je t'avais donné mes draps en soie, tu sais pour pas que je perde les bonnes habitudes, j'espère que tu ne les as pas oublié ? Laughing

Je lui fis un clin d'oeil et avant de tous les quitter, lui mis une grosse claque dans le dos

Allez à le r'voyure ma chère........ bonne nuit à tous, à demain Laughing
Gamelian a écrit:
Apparemment la gaffe de la tavernière ne passa pas inaperçue, meme s'il se força de ne pas hurler. Il aperçu quelques sourires en coin et repondit à Belphegore qui lui proposa très gentiment son aide:

Hum ... c'est gentil mais "elles" s'en rem... euh, je m'en remettrai.
Mais je retiens, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver. Je pourrai me planter une écharde ou meme me casser un ongle. Il parait que la chasse aux brigands est quelque chose de dangereux.


Il finit sa soupe. Et se leva, en continuant de tirer sur ses braies pour maintenant eviter le contact entre la soupe refroidie et ses ... cuisses. Il s'approcha du comptoir pour entamer une discussion sans vraiment d'interet avec le tavernier et lui commanda une bière, avant d'aller se coucher.
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Mélissande
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MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeSam 2 Fév - 1:40

anwamanee a écrit:
Anwa,ayant laissé partir toutes ces personnes,monta elle aussi à l'étage...il y restait un p'tit sommier mais qui ferait l'affaire,surtout qu'elle s'était endormie sur le comptoir pendant 3 bonnes heures avant de monter,elle avait un peu le dos cassé...enfin il lui restait deux bonnes heures allongées (Laughing) Elle mit sa veste sur elle et se mit dans sa position préférée,celle du foetus!!!Eh oui,banale mais elle adorait ça! 😉
lancre a écrit:
Lancre était resté tard devant le feu, tous étaient déjà monté dans leur chambre à l'exception de quelque pochtrons . Il était tard lorsqu'il finis enfin de tailler la branche
il mis alors la dizaine de petits objets dans sa sacoche en se leva. Quand il vit qu'il ne restait plus aucune place il s'assit dans un coin et dormis dans une situation fort inconfortable.
Petitangelot a écrit:
03/01/1456, 20h15, hameau de Prunai
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Mel n'avais relevé la tête que pour suivre du regard la conversation entre Caro et Bel. Un simple signe négatif mais poli pour remercier Lancre de sa proposition. Elle ne s'était même pas retournée pour regarder Gamelian ronchonner. Seul un sourire plus ironique que compatissant avait légèrement plissé ses joues.

La médicastre était un atout majeur pour le groupe. Mel était capable de la seconder dans les soins mais Bel lui permettrait d'éviter de faire appel au peu de patience qu'il lui restait.

Les convives achèvent de profiter du repas puis Caro se lève pour prendre congé. Mel la suit du regard... souriante et un peu plus décontractée de voir ses amies se chamailler.


Bonne nuit! A demain! lui répond-elle enfin, d'un ton calme et sincère.

Gamelian suit de peu la démarche de la duchesse et monte à son tour. Mel reste assise, un peu plus détendue mais toujours aussi discrète. Au fur et à mesure la salle se vide au dépend du dortoir de l'étage.
Lorsqu'il ne reste presque plus personne, la louve se décide enfin à se lever et remercier le tavernier avant de prendre les deux épées toujours appuyées sur la table à coté d'elle, et la natte sous le banc. Mais au lieu de monter à l'étage comme les autres, elle retourne finalement vers la porte principale et ressort. Le ciel s'était un peu dégagé et la lune gibbeuse éclairait l'obscurité.

Mel retourne à l'écurie accueillie par quelques chevaux qui renaclent. Elle retraverse l'étable le long du mur, passant derrière les chevaux. Une main carressant la croupe d'Abakan au passage... puis celle d'Arès. Près de ses deux animaux, Mel retrouve son bât, y range la rapière, pose la natte sur le tout puis s'assoit sur le ballot voisin, face au chevaux les jambes pendantes. La pointe du fourreau de l'épée "Mélissande" appuyée sur le ballot, entre les cuisses, les deux mains pendues à la poignée, elle s'appuie sur l'arme et avance son front jusqu'à ce qu'il touche le cuir du fourreau.

Yeux qui se perdent à déterminer le contour des silouettes équines. Âme qui soupire. Coeur qui se bat contre lui-même.

C'est décidé!
D'un bon, elle se remet debout. L'épée à la main, la cape sur les épaules, d'un pas franc et décidé, elle ressort puis une fois dehors tourne au coin de la batisse pour entrer dans le bosquet. Pendant encore quelques secondes on entend son pas sur le tapis de feuilles, les branches qu'elle déplace sur son passage... avant qu'elle ne soit trop loin que pour être discernable.
Marcus de Breuil a écrit:
03/01/1456, 20h15, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus et Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee

Marcus passe un bon moment à rire et faire connaissance avec ses nouveaux compagnons de voyage…

Il constate que ses voisines sont encore d’humeur grigneuse. Il ne doute plus maintenant c’est bien lui qui en est la cause… ?
On ne peut pas plaire à tout le monde… Marcus y réfléchi vraiment. Mon dieu ! Non ! Heureusement !

L’air de rien, il observe la duchesse rire et discuter avec ses gens comme à ses égaux. Oubliant son rang. Elle n’en avait que plus de charme. Sa beauté n’a d’égale que sa bonté. Jeune, il se souvient que son ami Guido n’était pas un coureur de jupon, (contrairement à lui). Marcus est bien obligé de constater que la patience a porté ses fruits. Guido et lui ont tout deux le même age mais lorsqu’il fait le bilan de sa vie, par rapport à la celle du seigneur de Champagne, on peut dire qu’il n’est nulle part…
Son épée fut, est et sera toujours son unique fidèle compagne.
En voyant Caro et en pensant à son ami, quelque chose se met à changer dans la tête du « preux » chevalier…Serait ce de la maturité ?... Songeur…
Il se ravise…Non ! Non il est encore trop jeune, il a tout le temps… L’exclusivité !? Mais quel gâchis !
N’empêche que…

C’est alors qu’il entend l’invitation grivoise à peine cachée de dame Belphégore, la médicastre du groupe et Gamelian de ne pas y répondre vraiment… Il observe alors la réaction de la rousse qui dévoile petit à petit un tempérament plus flamboyant qu’il n’y parait…

Mais Dame Caro sonne la fin de la récréation, il est déjà l’heure d’aller dormir. Il laisse les gens partir les uns après les autres. Rend poliment les « bonne nuit » et presque bon dernier va se dégourdir les jambes au frais à l’extérieur…
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MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeSam 2 Fév - 1:44

Petitangelot a écrit:
03/01/1456, 23h30, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee


La lune est haut dans le ciel. Des nuages la voilent périodiquement avant de la laisser à nouveau dominer le monde des hommes.
Du coté du bosquet, des bruits de branchages et de feuilles trahissent l'approche de quelque chose... ou de quelqu'un.

Cela faisait près de deux heures que Mélissande avait disparu dans les fourrés. La voici maintenant qui en ressort, la cape pliée sur le bras gauche, l'épée de la main droite appuyée sur l'épaule, le pas calme mais l'allure songeuse, quelques feuilles mortes prisonnières de ses cheveux défaits, les bottes et le bas des braies humides.
Elle ne prète guère attention à ce que quelqu'un puisse la voir... A cette heure tout le monde dort. Discrètement, la chef de lance entre dans la grange et va s'aliter sur le ballot du fond, près des animaux et de ses affaires. Il y faisait bon grâce à la chaleur des chevaux. Fatiguée, la jeune femme s'endort rapidement. Mais le sommeil est agité, son visage crispé tout au long du reste de la nuit jusqu'à ce que...


********

04/01/1456, 06h00, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee

... dans un sursaut, elle se redresse en position assise, haletante, les yeux noyés de peur. Quelques mouvements de respiration lui sont nécessaires pour reprendre contenance. Tous les chevaux, surpris, avaient tourné la tête et regardait dans sa direction.
Excédée par les démons qui la poursuivaient, Mel se redresse en repoussant nerveusement la cape qui lui avait servi de couverture. Pour se calmer, elle rejoind Arès et, de gestes délicats, commence à le brosser.


Ne fais pas attention, mon tout beau... Le chemin qui nous attend nous fera du bien...

En prenant tout son temps, elle panse ainsi ses deux animaux avant de commencer à les harnacher. Lorsque les premiers hommes se réveilleront elle sera déjà prête à repartir.
belphegore a écrit:
04/01/1456, 06h30, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee


Belphegore se réveilla lentement, comme elle en avait l'habitude, très tôt le matin.

A travers la fenêtre fermée par des carreaux crasseux de parchemin huileux, elle discerna à peine la lune qui était encore haut dans le ciel.

Elle essaya de faire le moins de bruit possible en se levant de sa paillasse de paille pouilleuse, rassembla ses affaires à tâtons, et descendit dans la salle du bas, où les cendres encore tièdes de la cheminée dispensaient une chiche lumière.

Elle chipa derrière le comptoir des restes du dîner sommaire de la veille, puis sortit dans l'aurore naissante.

Le froid la surprit. Elle remonta sa cape sur sa tête, de la buée sortant de sa bouche.

Elle respira profondément l'air vivifiant, s'étira comme une chatte paresseuse:


"Ouuuhhhh......J'ai mal aux reins, moi!! Pas très confortable, cette paillasse!! J'aurais bien aimé avoir les draps de soie de la Duchesse sur moi!!!"

Belphegore sourit en repensant à Caro, puis se dirigea rapidement vers les étables chauffées par les animaux.

Elle siffla doucement pour ne pas surprendre les bêtes à l'attache.Elle se tournèrent toutes vers elle, hennissant et ronflant.

Belphegore remarqua deux silhouettes entre les chevaux. S'approchant, elle reconnut Mél et Caro:


"Ey, bonjour, Mél!! Bonjour votre Seigneurie!!( 😉 )Vous êtes encore plus matinales que moi!! Vous aussi vous avez mal dormi sur ces paillasses puantes? "[/color]
caro* a écrit:
03/01/1456, en pleine nuit, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee


Dormir, envie de dormir et pourtant pas moyen d'y arriver. J'entendais chaque personne regagner sa couche. Le temps passait et pourtant rien n'y faisait, sans compter quelques ronflements Rolling Eyes qui décidemment m'empêcher définitivement de me reposer. Nul envie de savoir qui en était la cause, je me levais doucement, pris mes affaires, sortais de la pièce pour redescendre dans l'auberge. Là quelques personnes affalées sur les tables, ivres.

Je décidais donc de sortir et de rejoindre mon cheval. Il faisait sombre et trouvais sans peine ma belle et blanche jument. Je me posais devant elle, déposant mon sac, pris la couverture que j'avais laissé sur la selle, m'allongeais dans la paille, me recouvrant pour dormir



04/01/1456, 06h00, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee


Le souffle chaud de Vénusia sur mon visage me réveillais. Un peu de mal tout de même du au peu de repos. Je m'étirais, me levais en mettant la couverture sur mes épaules. Passais mes mains dans mes cheveux et y otais les quelques brins de paille qui avaient trouvé refuge durant la nuit.

En voulant rejoindre l'auberge afin d'y boire quelque chose qui me remettrais d'aplomb, je pouvais voir Mel s'occuper de sa monture


Bonjour Mel, déjà debout ? Toi aussi tu as passé ta nuit ici ? Smile .... Je vais prendre de quoi me redonner des forces, tu nous rejoinds je suppose..... à tout de suite

Tout en lui parlant je m'avançais vers la sortie avant de regagner l'auberge. Le reste du groupe allait probablement se réveiller petit à petit. Je croisais Bel qui arrivait au même moment

J'ai passé la nuit ici, impossible de dormir dans mes beaux draps en soie, j'ai préféré la paille.....je vais me réchauffer à tout de suite vous deux

J'éclatais de rire et pris le chemin de la taverne
Charlie a écrit:
[3 Janvier 1456, hameau de Prunai, 6h30]
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee

Je me levais en entendant certains sortir de la pièce, d’autre dormaient encore. Je faisais craquer mes os, détendais mes muscles puis pris mes affaires. Je descendais alors et saluer les personnes présentes puis proposais mon aide à l’aubergiste pour préparer de quoi nous sustentez. Il accepta je passais donc derrière le comptoir et m’affairais quand je vis la Duchesse rentrer ne sachant qu’elle titre je devais employé j’étais un peu gênée mais opter pour un Madame et lui souris.

Bonjour Madame la Duchesse vous avez bien dormi ? Il à l’air de faire froid dehors ?

Tout en lui demandant cela je finissais d’aider l’ aubergiste et repasser le comptoir pour m’asseoir à une table. Etais ce la fatigue où l'habitude de l'inconfort j'avais passer une bonne nuit et me sentais prête pour la journée.
lancre a écrit:
Lancre se réveille en ronchonnant, il a plutôt mal dormis. Dormir assis c'est pas l'idéal...

Il descend en vitesse, salut ses compagnons et va se laver le viage dans le lavoir.
Une fois réveillé par la fraîcheur de l'eau, il rentra prendre un collation. une pomme dans une mains et une tisane dans l'autre il alla a la table des demoiselles des déja lever.


Je peux me mettre a votre table si il vous plait?
kirika_93 a écrit:
03/01/1456, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee


Kirika n'avait pas pipé mot, elle etait a un bout de la table la tete dans son bol de soupe...Elle sourit en voyant les malheurs de Gamelian.
Ayant fini son repas elle recupera son sac sur son dossier de chaise puis monta a l'etage après avoir dit bonne nuit a tout le monde.
Elle sorti une couverture, s'installa sur une paillasse, posa son sac a coté et ne tarda pas a dormir.
Des reves etranges envahirent le sommeil de la jeune femme.
Elle murmurait, tremblait, et n'arretait pas de bouger...Tout le contraire d'un sommeil paisible.


04/01/1456, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee


Kirika se reveilla en sursaut, les mains tremblantes. Ces cauchemars ne la quittaient plus depuis quelques temps.
Elle sorti de sous sa couverture, mit son sac sur son epaule et sa couverture depliée sous le bras et descendit discretement.
Une fois en bas elle demanda un grand verre d'eau et salua Charlie, puis s'installa a une table. elle plia sa couverture et la rangea, puis but une bonne gorgée d'eau fraiche.
Kirika respira un bon coup et fit un petit sourire a Caro lorsque celle ci entra dans l'auberge.
Elle sorti ensuite un petit bout de parchemin ou elle ecrivit quelques mots qu'elle enverrait a Mag pour Angelique, lui disant que son père etait revenu pour peu de temps et qu'il allait bien. Elle regarda ensuite son cou ou pendait un collier avec un petit pendentif representant une plume.
Elle le detacha, le mit dans un petit sachet et le joignit au courrier.
Elle sortit avec un pigeon entre ses mains, le laissa s'envoler et le regarda, emmitouflée dans sa cape, jusqu'a ce qu'il devienne un petit point dans le ciel.
Puis elle revint a l'interieur, se frottant les mains pour les rechauffer.
Kirika salua Lancre d'un sourire et se remit a sa place.
Marcus de Breuil a écrit:
04/01/1456, 8h35, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee

On entend les chevaux renâcler. Dirigé par leur propriétaire respectifs pour reprendre la route…
La lumière inondant la salle commune… les bruits et odeur des derniers petits déjeunés rapide pris en bas… Marcus s’assied brusquement sur sa paillasse, les cheveux en batailles…

Naaan ? …Encooooore !
Meeeeeeerrrr…credi !


Se lève et cherche ses braies…
Par Aristote, où les ai-je mise ?

Inquiet, il cherche partout autour de sa paillasse…Après un bon moment…
Baisse les épaules de soulagement avec une mine de dépit…

Pfff ! Je les ai sur moi,…Quel c.. tu es Marcus!

Il se coiffe rapidement avec ses doigts, enfile ses bottes, sa veste, ses gants, sa ceinture,…plus de ceinture ?
Où est-elle ?

04/01/1456, 8h45, hameau de Prunai

Dehors les aventuriers se rassemblent déjà…
Meeerrrr…credi !

Une idée…se met à genou… ouf elle est là sous le cadre de paillasse avec son épée…

Marcus descend l’échelle de meunier sans se tenir, saute par-dessus banc et tables vers l’entrée de la taverne…Renverse un banc…
Passe la porte et ralenti, l’air de rien, finissant faussement sereinement d’enfiler son manteau de cuir…Un sourire joviale…

Bonjour ! Bien dormi… ?

Garde son calme et détache Abakan toujours sans montrer d’empressement. Celui-ci le regarde arriver, seul dans l’étable et à l’air de vouloir dire « C’est pas trop tôt !»…

Il se met en selle et rejoint la troupe… Quelque chose le gratte, il glisse sa main dans son dos sous sa veste et jette un fétu de paille…

Vite ! Détourner l’attention….
Il regarde les autres, se place proche de la duchesse… Tiens ? Il remarque que l'arrière de sa belle coiffure brune est agrémentée d'une ou deux pailles jaunes ce matin ? Il sourit…Amusé…Mais... Devant lui, Melissande n’est pas encore à cheval et elle n'est pas en reste. Ses cheveux châtains présentent également une bien étrange décoration végétale. Quelques feuilles mortes sont disséminées ça et là dans sa chevelure non coiffée…
Marcus se cale sur sa selle, les deux mains sur le pommeau de celle-ci,…Il rit…


Alors mesdames, la mode est elle aux guirlandes végétales ? C’est à celle qui en aura le plus ?...Ah ah ah
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MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeSam 2 Fév - 1:51

Petitangelot a écrit:
04/01/1456, 08h35, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee

La mule était prète et Mel terminait d'harnacher Arès lorsqu'elle entend un bruit de paille remuée dans son dos. Etonnée, elle se retourne pour voir Caro se relever et s'étendre. La louve s'appuie sur la croupe du cheval devant elle, les bras croisés et le menton posé sur ses bras, souriant amusée. La duchesse avait dû se coucher là avant que Mel ne revienne sans la remarquer.


caro* a écrit:
Bonjour Mel, déjà debout ? Toi aussi tu as passé ta nuit ici ? Very Happy .... Je vais prendre de quoi me redonner des forces, tu nous rejoinds je suppose..... à tout de suite
Toujours souriante, Mel acquiesse de la tête.

Oui... Je vous rejoinds. A tout de suite!

Puis des bruits de pas qui se rapprochent et un sifflement...

belphegore a écrit:
"Ey, bonjour, Mél!! Bonjour votre Seigneurie!!( 😉 )Vous êtes encore plus matinales que moi!! Vous aussi vous avez mal dormi sur ces paillasses puantes? "
Mel la salue d'un salut militaire de la main... dans laquelle elle tenait une brosse! Visiblement, elle était de meilleure humeur que la veille.

Non, ça va, plutôt bien dormi au contraire... ici avec les chevaux! dit-elle d'un ton ironique.

Elle se retourne alors vers Arès pour achever de vérifier que tout était prêt. Caro retourne dans l'auberge.
Une fois fini, Mel prend son épée appuyée sur le mur voisin et ferme le ceinturon autour de la taille, prend ensuite sa cape qui attendait toujours sur le balot, la passe sur ses épaules et ferme la fibule d'argent sous son menton. Quelques feuilles mortes restent encore prisonnières de sa chevelure (à l'arrière de sa tête).
Posant et laissant son tricorne sur le dos du cheval, adressant une dernière caresse à Arès, elle retraverse l'étable et dit à Bel en passant près d'elle:


Allons manger un bout alors!

Calme, elle contourne le coin du batiment, passe la porte et entre dans la grande pièce. Elle salue tout le monde sans prêter attention à quelqu'un en particulier puis profite du casse-croute distribué avant de suivre le mouvement et de ressortir à nouveau pour que tous se préparent à partir.

Comme Arès et la mule avaient été les premiers rentrés la veille, du manque de place, ils devaient être les derniers sortis. La jeune femme patiente donc près d'eux en triturant un brin de paille et en regardant les autres distraitement.
Une fois le passage libre, elle détache la mule et d'un noeud la fixe à la selle d'Arès avant d'emmener celui-ci derrière elle à l'extérieur.
Une fois dehors, elle resserre la sangle d'un cran et...


Marcus de Breuil a écrit:
Alors mesdames, la mode est elle aux guirlandes végétales ? C’est à celle qui en aura le plus ?...Ah ah ah
Mel relève les yeux sur Marcus, ne réalisant pas de suite la raison de la remarque. Une petite étincelle dans les yeux lorsqu'elle comprend. Etonnament (contrairement à la réaction qu'elle avait eu jusqu'alors vis-à-vis du chevalier), elle arbore un sourire en coin, le quitte du regard et lève la main vers l'arrière de sa tête pour se défaire des quelques feuilles mortes. Le sourire se fait malicieux mais sure de lui. Elle reste silencieuse et ne se justifie pas (les feuilles mortes étant pourtant attribut plus étrange qu'un brin de paille).
Arès commence à s'impatienter de rester en place depuis la veille et ne tient plus en place. La louve le caresse, prend le tricorne du siège de la selle, le pose sur sa tête et de gestes bien ajustés monte en selle rapidement. Les rennes dans une seule main, elle les tend pour retenir l'étalon qui décidémment ne se tenait plus. Un coup d'oeil à droite pour voir si Anwa n'arrivait pas... un coup d'oeil à gauche.
Raah... l'étalon tourne sur place surprenant la mule et l'obligeant à faire de même.


Tu l'auras voulu!... le prévient-elle.
Mel le dirige alors vers Caro tout en défaisant de sa main libre le noeud qui retenait la mule. Une fois près de la duchesse, la louve lui tend la longe du sommier (animal de bât) et lui demande:


Cela vous dérange si je prends un peu d'avance?

Elle accompagnait ses paroles d'un large sourire gourmand. Mais pourquoi?
Lorsque Caro prend la longe, la réponse n'est pas longue à attendre. La main de la cavalière qui retenait les rennes se relache, ses jambes se serrent à peine... l'étalon bondit et se lance au galop. Le chapeau de la jeune femme s'envole... La battue et les premières foulées arrachent du gravier du sol. Les autres chevaux, surpris, sursautent ou font un écart. Le tricorne retombe sur les cailloux...

L'étalon bai est déjà loin. Il court, il court... il lache toute sa fougue et renacle à chaque foulée pour aller encore plus vite. Sur son dos, Mel est transportée dans un autre monde. Elle vole. La liberté du galop d'un cheval...

anwamanee a écrit:
[04/01/1456, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee...]

Anwa,réveillée par les quelques bruits étouffés qu'elles entendaient venir de la salle,s'étira,passa sa veste,et se leva sans oublier sa maigre besace.Elle descendit les quelques marches qui la séparaient d'un bon lait chaud...

Elle s'installa à la table de Kirika,Bel et Mel qui semble avoir dormie ensemble dans la paille...ce qui la fit sourire,les salua d'un clin d'oeil,elle pensa tout de suite qu'elles préféraient dormir près de leurs chevaux et Anwa les comprenais fort bien.

Elle salua du regard,Lancre,Gamellian et ce Chevalier,toujours aussi drôle,enfin sûrement le pensait-il??!!Par contre,elle ne vit pas Feignant...

Après avoir avalé son lait et une pomme,elle sortit se passer de l'eau fraîche derrière le cou,quand elle entendit un cheval partir au galop...et comme par hasard ce beau grand Bai!!!
caro* a écrit:
04/01/1456, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee...


Avant d’entrer dans l’auberge, je fis une petite halte à la citerne - en pierre - installée près de l’abreuvoir. De la conduite en terre cuite, le long d’une stalactite de glace coulait un léger filet d’eau. Je joignais mes mains pour récupérer le liquide avant de me le passer sur le visage. Brrr que c’était froid, mais le réveil fut radical.

Dans la grande salle de l’auberge, je pouvais voir Charlie s’affairer.


Charlie a écrit:
Bonjour Madame la Duchesse vous avez bien dormi ? Il à l’air de faire froid dehors ?

Je m’avançais vers le comptoir en souriant

Bonjour Charlie, merci oui très bien dormi….. quelques ronflements m’ont empêché de trouver le sommeil, je suis donc allé dans la grange… et, oui il fait froid, il va falloir nous couvrir……..

Je commandais de quoi manger à l’aubergiste, lui donna les écus avant d’aller m’attabler en compagnie de Charlie. Très vite Lancre fit son apparition.

Lancre a écrit:
Je peux me mettre a votre table si il vous plait?

Mais je vous en prie, prenez place…autant partager ce repas ensemble…d’ailleurs il en sera de la sorte tout au long de la « chasse »

Kirika quant à elle, était un peu à l’écart occupée à écrire une missive. Je ne l’avais pas trouvé très bavarde depuis le départ de Reims. Je ne voulais point la déranger mais me promettais d’aller lui parler un peu plus tard.

Tout en déjeunant mon esprit vagabondait. Je pensais à mon tendre amour. Il était là constamment tout au fond de mon cœur. Je pensais à nos doux et merveilleux moments. Que j’aimerai qu’il puisse être toujours à mes côtés, me blottir dans ses bras chaque nuit, mais…….

Je revenais au monde réel, saluant Anwamanee qui nous avait rejoins et me précipitais pour terminer mon repas. L’heure tournait il fallait se hâter. Je retournais à la grange chercher ma jument, montais en selle pour aller rejoindre ceux déjà en place en les saluant.

Du monde manquait…… Tournant le dos à la grange je n’avais pas entendu arriver Messire de Breuil


Marcus de Breuil a écrit:
Alors mesdames, la mode est elle aux guirlandes végétales ? C’est à celle qui en aura le plus ?...Ah ah ah

A ses paroles je me retournais, mais de qui donc voulait-il parler ? Je regardais Mel chercher dans ses cheveux, tournais mon regard vers Marcus pour comprendre que l’allusion me concernait aussi. Je souris avant de ramener mes cheveux vers l’avant et de chercher du regard l’objet de sa remarque et de son rire. Ayant ôté quelques brins de paille, je laissais mes cheveux pendre de côté et relevais mon regard vers Marcus, le sourire en coin

Dites-moi vous avez le sommeil profond….à moins que vous n'ayez monté la garde ….à ce rythme il va falloir venir vous réveiller ….

Je souriais de plus belle…… Au même moment, Mel s’avançait vers moi me tendant la longe du mulet

Mélissande a écrit:
Cela vous dérange si je prends un peu d'avance?

Je pris la longe en main, pas le temps de répondre que déjà Mel lançait son monture au galop. Je la regardais partir en riant. Elle avait envie de se faire plaisir et surtout de dégourdir les pattes de son étalon.

Pas de soucis Mel, vas-y je prend soin de ton mulet

Je secouais doucement la tête …. Décidemment elle non plus ne changerait pas ( Laughing ). J’étais ravis de constater qu’elle était de bien meilleure humeur ce matin
Charlie a écrit:
[3 Janvier 1456, hameau de Prunai]
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Je sortais un peu de ma réserve, je prit le petit déjeuner avec plusieurs personnes en prenant un peu plus part à la vie de groupe. Une fois prête je sortais il fallait préparer Nacre à partir.
Je le pansé, le brossait et le caressait tout ne lui parlant puis l’harnaché et le chargé de mes affaires tout en prenant garde de bien répartir le poids pour ne pas qu’il en souffre. Je lui caressait le front puis l’encolure gratouille qu’il appréciait particulièrement, je le détaché enfin et le tirait dehors pour qu’il puisse se détendre les muscles dans la cour avant le départ. Je mettais ma cape et mon capuchon le froid était glacial, Nacre apprécié de pouvoir bouger. Le groupe commençait à se rassembler quand un cheval partit au galop ce qui surprit Nacre qui tourna la tête mais sans bouger plus que cela. Nous attendions le départ, il me tardait de voir ce que la journée nous réservez.
Marcus de Breuil a écrit:
04/01/1456, 8h55, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee


caro* a écrit:

Dites-moi vous avez le sommeil profond….à moins que vous n'ayez monté la garde…
Marcus sourit à la duchesse… Il n’a pas l’intention de dévoiler son activité nocturne qui la retenu…Mais…
caro* a écrit:

...à ce rythme, il va falloir venir vous réveiller…

Mmm quel honneur cela serait il si vous vous consacriez à ce fardeau !


Soudain Melissande s’élance au galop à travers le groupe de chasseurs montés… Mais Marcus fut bien plus surpris par le furtif sourire en coin qu’elle lui a adressé que par le présent départ précipité de la chef de lance… Il récupère Abakan qui tourne sur lui-même… Laissant libre cour au trop plein de vigueur de son animal… L’envie de se défouler est manifestement contagieuse…

Il n’a pas encore pris de passager en croupe… Ohh et puis zut, il se dit que Lancre trouvera bien un autre bon samaritain aujourd’hui…

Il regarde s’éloigner la cavalière et ne peut réfréner une grimace de satisfaction et de désir…
Marcus regarde Caro comme un enfant qui trépigne pour obtenir une autorisation… Il passe à la gauche de la duchesse puis à droite… Ne la quittant pas des yeux. Leur récente mais sincère complicité leurs permettaient de se comprendre sans mot… Il attend un feu vert…Un signe…

Mais de qui des deux a le plus besoin de se défouler, la monture ou le cavalier ?
Soudain un sourire d’acceptation de la duchesse…et le voilà parti…

Un léger coup des talons et Abakan se cabre, Marcus se penche en avant et s’agrippe à lui … Le premier bond est puissant…A peine a-t-il jeté ses sabots avant sur le sol que le pur sang arabe rebondit dans le vent…

YYEEAAARRRR…Allez mon beau…Va !

Le rythme des sabots qui frappent le sol gelé s’accélère sans arrêt…Marcus serre les jambes, redresse le bassin laisse le vent siffler entre ses cuisses… Tel une arme secrète, l’animal déploie tout son pouvoir extraordinaire… Ses foulées sont incroyablement longues et tellement rapides, ses membres s’évaporent dans la vitesse…
Il rattrape lentement mais sûrement la « fugitive » non sans devoir s’appliquer. Bigre, la jeune femme est une excellente cavalière. Mais il a heureusement l’avantage de la monture…
Il se sent léger, il vole vers elle… Quelle joie. Il est fait pour l’action. La débordante énergie que la louve fait montre pique sa curiosité…et il faut bien l’admettre son intérêt…
Les deux cavaliers laissent aux deux belles bêtes le plaisir de se mesurer …
caro* a écrit:
04/01/1456, 8h55, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee


Marcus de Breuil a écrit:
Mmm quel honneur cela serait il si vous vous consacriez à ce fardeau !

Sourire en coin je ne répondais pas. Décidemment Marcus cherchait toujours à avoir le dernier mot. Ma non réponse ne signifiait en rien que j’abdiquais…….

Mel était à peine parti au triple galop qu’Abakan montrait son envie de se dégourdir les pattes à son tour. La danse de l’animal, et le regard de Marcus en disait long. Mon regard azur souriant plongé dans celui de Marcus, suivit d’un léger sourire et hochement positif de la tête, lui accordait à aller assouvir son désir. L’endroit était serein, nul danger aux alentours, je ne voyais donc aucune objection à ce qu’il aille rejoindre la cavalière ayant pris les devants.

Aussitôt autorisé, aussitôt parti. Je le regardais élancer son pur sang poussant un soupir. Qu’ils en profitent, ils avaient tous deux raisons. Moi-même si j’avais pu j’aurai fait de même. Cela faisait bien longtemps que je n’avais plus pu me lancer à vive allure à travers champs et forêt, sentir la vitesse glisser sur mon visage et m’évader cheveux au vent. Il était bien loin le temps où je pouvais aller et venir comme bon me semble, sans avoir quelqu’un qui me protège. Pourtant l’ami de Guido était quelqu’un qui ne se faisait pas pesant. Là quand il le fallait tout en étant discret. Nous avions appris à nous connaître et Marcus savait que j’avais besoin de temps à autre à ce qu’on oublie mon statut de Duchesse. En cela je le remerciais de me l’accorder.

Nos deux cavaliers perdu de vue, je remarquais le tricorne de Mel au sol. Je passais ma jambe droite par-dessus la tête de Venusia, pour enfin me laisser glisser le long de la selle et rejoindre le sol. Je lâchais la longe quelques instant pour aller ramasser le tricorne. Toujours en souriant je le posais sur ma tête. Charge à Mel de remarquer que c’est moi qui le portait (Very Happy )

Je revenais sur mes pas, repris la longe posée au sol, remontais en selle et du regard fis le tour des personnes présentes.


Mmm il manque du monde non ? où sont Gamelia, Lancre, Kirika et Feignant ? Quelqu’un les aurait-il vus ?
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MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeSam 2 Fév - 1:54

anwamanee a écrit:
[04/01/1456,hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee]


Et puis le désir de Marcus fut trop grand pour ne pas laisser ce magnifique pur-sang arabe se dégourdir lui aussi...l'envolée de Mel ne put que lui donner l'envie,malgré tout,en attendant,que Caro,lui fasse le petit signe de complicité qu'apparement ils avaient entre eux...

Elle revenait sur ces à prioris envers ce Chevalier,Marcus,mais elle avait appris à se méfier,nous verrons plus tard comment sera son comportement dans le futur...

Ces deux départs furent comme un tourbillon qui nous lançaient tous vers cette journée qui nous attendait...Bien,avec qui allais-je grimper pour cette deuxième journée,ma CL m'ayant fait quelque peu défault...Malgré sa timidité,elle demanda à la médicastre:

Bel,pourriez-vous me faire l'honneur de monter derrière vous à moins que votre cheval ne soit fatigué???Cela me rappelera notre retour de Blois... 😉
lancre a écrit:
Lancre sortit de la taverne avec précipitation les bruit des chevaux tous le monde prêt a partir, l'avait fait prendre conscience de l'heure tardive.

attendez moi, j'arrive j'arrive!!!

A sa main il portait une vingtaine de petits objets en bois, il avait passé la mâtiné a finir ces ouvrages et n'avait pas vu le temps passé. l'homme rangea ses affaires dans son sac et alla voire les personnes déjà prête pour leur soumettre l'idée qu'il avait au début du voyage.
C'est a Caro qu'il s'adressa.


Mademoiselle puis je vous parler un instant. Durant cette aventure nous risquons d'être dispersé voire de nous perdre. j'ai donc penser a un moyen de reconnaissance plus discret que de hurler nos nom.
C'est a cet effet que j'ai taillé ces quelques sifflets qui imitent a la perfection le champ de la chouette. ainsi nous pourrons plus ou moins communiquer sur de longues distances.
Qu'en pensez vous? dois je soumettre l'idée au groupe entier?

Tout en parlant il sortit de sa poche l'un des sifflet et le tendit à la dame.
belphegore a écrit:
[04/01/1456,hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee]


Belphegore, à terre, appuyée sur Baladin, est quelque peu bousculée par sa monture qui fait un léger écart, quand Mél et Marcus partent ventre à terre l'un après l'autre.

Un sourire ironique apparait au coin de ses lèvres:
"Jeunes fous!! " pense-t-elle.

Elle monte en selle sur son cheval revenu au calme.Son paquetage est bien arrimé, son cheval prêt est dispo.

Une petite voix se fait entendre alors:


anwamanee a écrit:

Bel,pourriez-vous me faire l'honneur de monter derrière vous à moins que votre cheval ne soit fatigué???Cela me rappelera notre retour de Blois... 😉

"Mais bien sûr, Anwa!! Monte donc!!Et depuis quand nous nous vouvoyons??? 😉 N'oublie pas que je t'ai vu ivre morte à ton mariage avec Faster!! Je ne pourrais plus te vouvoyer après cette scène mémorable!! Twisted Evil "
kirika_93 a écrit:
04/01/1456,hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee


Kirika s'occupait encore de son cheval dans la grange quand elle sentit le pavé vibrer...Etaient ils parti sans elle ? Son cheval aussi avait senti les chevaux galoper et celui ci voulu partir au trot pour sortir...Elle monta en selle tandis qu'Univers accèlerait le pas pour sortir...Une fois en place elle laisse Univers avancer tranquillement voyant Caro dehors. Sortant de l'ombre elle fit un petit sourire a la jeune femme.

Je suis là

Elle se leve sur sa selle pour voir ou était Feignant...Elle ne l'avait pas vu pendant des mois et il trouvait encore le moyen de filer...Elle se rassit confortablement en attendant le depart quelque peu contrariée malgré tout...son cheval sentant la frustration de la jeune femme faisant deux trois tour sur lui meme montrant son envie de partir...
caro* a écrit:
04/01/1456, 8h55, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee


lancre a écrit:
attendez moi, j'arrive j'arrive!!!

Ah en voilà déjà un. A croire que les hommes avaient tous dormi du sommeil du juste (Laughing) Lancre s’avançait vers nous et vint en ma direction

lancre a écrit:
Mademoiselle puis je vous parler un instant. Durant cette aventure nous risquons d'être dispersé voire de nous perdre. J’ai donc penser a un moyen de reconnaissance plus discret que de hurler nos noms. C'est a cet effet que j'ai taillé ces quelques sifflets qui imitent a la perfection le champ de la chouette. ainsi nous pourrons plus ou moins communiquer sur de longues distances. Qu'en pensez vous? dois je soumettre l'idée au groupe entier?

Je souriais d’entendre Lancre m’appeler mademoiselle mais ne relevais pas. Je pris l’objet qu’il me tendait et le regardais admirative du travail accomplit et écoutais attentivement son exposé. Son idée ne semblait pas mauvaise du tout

Très beau sifflet, du beau travail vraiment vous êtes doué de vos mains Lancre. Il est vrai que nous ne savons pas ce que nous risquons de rencontrer lors de ce voyage….enfin du moment que je rencontre Torras…… bref je disais donc que votre idée me semble très intéressante. Cela nous permettrait en effet de communiquer entre nous si nous devions nous séparer ou je marquais un temps de pause si l’un de nous devait se trouver en fâcheuse posture.

Sachez que j’approuve cette idée mais j’aimerai que nous en parlions avec les autres aussi afin d’avoir leurs opinions…. Mais pour le moment nous avons deux cavaliers ayant pris les devants pour dégourdir les chevaux, Feignant qui est sans doute allé en reconnaissance et qu’il nous manque encore ……….


Kirika a écrit:
Je suis là

Bien, nous sommes donc quasiment au complet. Ne reste donc plus que Gamelian qui ne saurait sans doute tarder……

Je tournais mon regard vers la taverne et vis sortir Gamelian. Je proposais donc à Charlie de le prendre avec elle pour la journée. Restait donc Lancre à placer étant donné que Marcus avait prit les devants

Kirika tu pourrais prendre Lancre avec toi aujourd’hui ? Ainsi nous pourrions prendre le départ et rejoindre doucement les autres

Je fis avancer Vénusia de quelques pas pour me mettre légèrement de côté afin de pouvoir m’adresser à tout le monde

Bon et bien, il me semble que nous sommes au complet, nous pouvons donc partir….. Nous retrouverons les autres en chemin

D’un coup de rennes vers la droite, Vénusia entamait la marche en direction du chemin qu’avait emprunté Mel et Marcus
Charlie a écrit:
[3 Janvier 1456, hameau de Prunai, 8h55]
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee

Au fur et à mesure tout le groupe se rassemblait quelques retardataires encore mais le plus gros du groupe était prêt. Il commençait à être dur de retenir les animaux et de rester sans bouger le froid se faisait sentir.
Je m’étais rapproché de la Duchesse qui me demanda de prendre Gamelian derrière moi je lui souriais
"bien sur où est-il donc ?" je le cherché du regard et m’apercevais qu’il sortait à peine de la taverne. J’attendais donc qu’il s’approche du groupe et l’interpellait en souriant.

"sire Gamelian si vous le voulez bien nous ferons route ensemble aujourd’hui ?"

Tout en attendant sa réponse *je pensais qu’il y avait du progrès depuis que j’avais pris part à la conversation et oser aller vers le groupe je me sentais mieux plus en confiance et moins méfiante. Je souriais peut être ce voyage m’apporterais plus que je ne pouvais l’imaginé, l’avenir me le dirait. L’avenir un mot que j’ avais trop longtemps oublié et qui se présentait à nouveau à moi.*

Je calmais Nacre qui commençait à s'impatienter lui parlais en le caressant.
Gamelian a écrit:
04/01/1456, hameau de Prunai

Gamelian sortit lentement de l'auberge, sans se rendre compte qu'on l'attendait. Il enfila son mantel et se posta au milieu en attendant que quelque chose se passe. Ses battements de paupières étaient longs, et laisser apparaitre qu'il n'était pas vraiment bien reveillé.

Charlie a écrit:
"sire Gamelian si vous le voulez bien nous ferons route ensemble aujourd’hui ?"

A l'entente de son nom il redressa la tête, et chercha la personne qui s'adressait à lui. Il reconnut Charlie, avec qui il n'avait pas encore pris le temps de vraiment discuter.
Il s'approcha, d'elle et de son cheval, puis la remercia d'un sourire. Il lui tendit alors la main, afin qu'elle l'aide à monter.

Une fois à cheval, il attrappa les côtés de la selle solidement pour ne pas tomber et ferma les yeux pour les reposer un moment, juste un moment ... Au bout de quelques minutes, Gam s'endormi et on ne sait par quel miracle, il réussit à tenir sur la selle, les mains toujours bien accrochées et son corps appuyé de tout son poid sur le dos de la pauvre Charlie.( Rolling Eyes )
kirika_93 a écrit:
04/01/1456, 8h56, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee


Kirika calma son cheval, le tournis lui montant a la tete. Elle ecouta Caro et lorsque celle ci lui demanda de prendre Lancre, je fis un sourire tout en pensant: "Heureusement que mon cheval est solide, double charge deux journées d'affilée...". Univers, comme pour confirmer les pensées de la jeune femme, renacla.
Kirika flatta l'encolure de son cheval, se diriga vers Lancre et lui tendit la main


Aller, montez

Elle lui fit un petit sourire et l'aida a se hisser derrière elle. Puis son attention se porta sur un cavalier qui arrivait...Feignant. Kirika le regarde discuter avec la Duchesse puis venir vers elle.

On va dire que j'ai dormi ce qui n'est deja pas mal...
Oui j'avais cru remarquer que tu n'etais pas là


Kirika regarde Feignant et lui fait un grand sourire
Charlie a écrit:
[3 Janvier 1456, hameau de Prunai]
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee

J’avais fait monter Gamelian quand la Duchesse donna le départ, Nacre se mit en marche et quelques minutes plus tard je sentais le corps plutôt le poids de Gamelian contre mon dos. Au début surprise je tournais un peu la tête et m’apercevais qu’il dormait ce qui me fit sourire. Dormir ainsi à cheval, j’espérais qu’il soit bien installé qu’il ne tombe pas mais vu comme il était appuyé à moi si il bougeait d’un millimètre je le sentirais. Enfin j’espérais quand même qu’il ne dorme pas ainsi toute la journée, ce n’était pas qu’il était lourd mais mes mouvements étaient réduits. Je remettais mon capuchon que j’avais enlever un plutôt pour me protéger du froid.


Dernière édition par le Sam 2 Fév - 2:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeSam 2 Fév - 1:55

feignant a écrit:
[color=blue]04/01/1456, 04h30, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee

Feignant se réveilla tres tot, le long mois passé à Blois avec l'armée l'avait habitué à dormir peu.

Il s'habilla et sorti sans un bruit pour ne réveiller personne.

Il arriva aux écuries, Hombre était réveillé également.


Tu es d'attaque mon beau ?

Hombre bougea les jambes pour lui montrer son envie de gambader.
Feignant sourit et lui attacha sa selle.

Il monta dessu et parti tranquillement. Un fois assez loin du hameau, il laissa Hombre se défouler au galot.


********

04/01/1456, 8h55, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee

Feignant avait passé la matinée a faire des repérages un peu partout autour de la route que le groupe devait prendre.

Il en avait profité pour chasser un peu. 4 lapins et 1 renard, pas terrible mais il fallait maintenant rejoindre le groupe. Il mit Hombre au trot vers le hameau.

Il entendit soudain de grands bruits. Un cheval au grand galot sans doute.
Feignant arreta sa monture. Il se mit en plein milieu du chemin et sorti sa hache. Ami ou ennemi, il serait pret a le recevoir..
Petitangelot a écrit:
04/01/1456, 8h55, hameau de Prunai
Melissande, Marcus et... Feignant

Grand galop. Vent dans le visage et les cheveux. Sourire insatiable de plaisir.
Au détour du chemin de gravier, une silouette à cheval apparait, arrêtée, une arme à la main. La cavalière se redresse. Elle doit reprendre les rennes des deux mains pour ralentir sa monture qui ne semble pas vouloir s'arrêter là. Amusée de la rencontre, Mel croise Feignant puis une fois assez ralentie, elle fait demi-tour pour revenir à ses cotés au petit galop. Arès est excité, petit goût de trop peu.

Alors qu'elle s'apprétait à saluer le Maître de lances comme il se doit et le rassurer, elle aperçoit le cheval arabe qui l'avait suivie. Avec le vent dans les oreilles et le bruit des sabots de son cheval, elle ne l'avait pas remarqué derrière elle.
Mel fait pivoter Arès sur lui-même. Le cheval sent sa cavalière prête à repartir et piaffe. Les yeux rivés sur le chevalier, le sourire narquois. A nouveau, un tour sur place. Elle ne le quitte des yeux qu'une fraction de seconde.


Je ne serai pas longue... lache-t-elle à son supérieur ironiquement avant de lacher sa monture qui bondit de plus belle.

Yep! Hep!...

Au lieu de suivre le chemin, elle prend la perpendiculaire et fonce vers le bois. Sur un terrain dégagé, en ligne droite, la force du demi-lourd n'avait aucune chance contre la rapidité et l'endurance de l'arabe. Dans la futaie, les feuilles mortes, les arbres, les branches basses équilibreraient la donne.
Marcus ne doit pas être très loin d'elle lorsqu'elle traverse la lisière et pénètre sous le couvert. La chasse est lancée... La solitaire sans famille sur le batard demi-lourd devant le chevalier bien éduqué sur son pur-sang!

Tout en laissant sa monture exploser d'énergie, la louve gère la trajectoire. Elle doit parfois le retenir un instant pour contourner quelques fûts trop proches avant de le laisser bondir à nouveau. Elle ne fait qu'un avec son cheval. Malgré les tours, les détours, les branches basses, elle semble collée à sa selle et se faire comprendre sans limite par l'étalon qui ne néglige aucune aide (ordre par les mains et les jambes) de sa cavalière.

Elle pénètre ainsi au plus profond du bois. Mais elle sent l'arabe et le chevalier tout près derrière elle. Ils doivent les avoir presque rejoint. Jubilation de la chevauchée. Plaisir du défi.

Droit devant eux, à une trentaine de mètres, un arbre était tombé et barre le passage. Sourire narquois de la jeune femme. Derrière elle, le chevalier ne le verrait qu'au dernier moment.
Elle se redresse sur sa selle, lache les rennes et écarte les bras en croix offrant un maximum de prise au vent qui s'engouffre dans sa cape. Elle ferme les yeux. Confiance totale dans les chevaux, se laisser guider par le mouvement...
A seulement quelques foulées de l'obstacle, elle ne tourne qu'un peu la tête mais suffisamment pour que le chevalier puisse voir son sourire moqueur et un regard en coin... trahissant la surprise qu'elle lui réservait.

Puis une battue... le grand bai bondit, la cavalière décolle avec lui. A la réception, elle reprend les rennes pour calmer l'allure. Et reprendre un galop raisonnable pour pouvoir regarder en arrière...
feignant a écrit:
04/01/1456, 8h56, hameau de Prunai
Belphegore, Melissande, Caro, Marcus, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee

Mélissande a écrit:
Je ne serai pas longue...
Feignant sourit à Mélissande pour lui donner en quelque sorte son accord. Ils n'avaient pas l'occasion de se défouler comme ca lors des missions de l'armée.

Marcus arriva tres vite et Feignant tourna la tete vers le bois où Mélissande était rentrée pour lui indiquer le chemin à prendre.

Il laissa sa Chef de Lance et le Templier faire leur course et décida de retourner vers le groupe.


********

En arrivant il vit que le groupe était sur les chevaux et avait reprit le chemin.

Il s'avança vers Caro.


Bonjour duchesse, je me suis levé tres tot alors j'ai été faire une reconnaissance, ça nous a dégourdi les jambes Hombre et moi. J'ai croisé Mélissande et votre Templier qui fesait la course, ils nous rattraperont sans problème ce sont d'excellent cavaliers.

Il salua la duchesse d'un signe de la tete et alla mettre sa monture au coté de celle de Kirika.

Ca va mon amour ? tu as bien dormi ?
Je me suis réveillé assez tot, j'avais pas sommeil, c'est pour ca que je n'étais pas la Embarassed
Marcus de Breuil a écrit:
04/01/1456, 8h59, sur la route du hameau de Prunai à sainte Ménehould
Melissande, Feignant et Marcus

Marcus et Abakan commençait à remonter Melissande et Ares lorsque un évènement inattendu survint. Un guerrier monté, la hache au clair arrête sa « fugitive ». Elle ralenti… Quelle déception ! Déjà la fin !?
Mais la cavalière bifurque dans les bois… Marcus ralenti un peu… Il comprend qu’elle change de trajectoire, en fait surtout de terrain… Il sourit intérieurement… Cette fois ce ne sera plus la vitesse, le critère de sélection pour la victoire mais l’agilité… Pas de problème ma grande…

Marcus se déporte sur la gauche pour entamé un virage à droite de 90° suffisamment large pour ne pas trop perdre de vitesse…La terre est projetée dans son sillage…
Il frôle Feignant…

feignant a écrit:

Feignant tourna la tête vers le bois où Mélissande était rentrée pour lui indiquer le chemin à prendre.
Au passage, il lui fait un clin d’œil comme pour s’excuser de leurs immaturités…

Passé l’orée de la forêt, Marcus détend les rennes et se rassied sur la selle mais reste penché…Ils évitent les tronc d’arbre, les branches basses, les trous, les souches… Les deux cavaliers slaloment un peu mais la forêt est suffisamment éparse pour offrir quelques lignes droites suffisantes pour permettre à Marcus de la rattraper…
La difficulté ne fait qu’augmenter son excitation… Tout ce qui lui résiste, attise sa détermination…
Marcus se rapproche encore, elle n’est plus qu’à une longueur de cheval…


Petitangelot a écrit:
[/i]
Elle se redresse sur sa selle, lâche les rennes et écarte les bras en croix offrant un maximum de prise au vent qui s'engouffre dans sa cape. Elle ferme les yeux…Elle ne tourne qu'un peu la tête mais suffisamment pour que le chevalier puisse voir son sourire moqueur et un regard en coin... [/i]

Marcus est distrait par l’étrange comportement de sa devancière… De quoi se moque t’elle ?

Petitangelot a écrit:
[/i]
Puis une battue... le grand bai bondit, la cavalière décolle avec lui. A la réception, elle reprend les rennes pour calmer l'allure...[/i]

Il écarquille les yeux…Marcus n’a pas le temps d’anticiper le saut… Abakan saute… Marcus est trop assis, alors qu’il devrait être penché en avant, les jambes presque tendues…
La réception est terrible, Perdant l’équilibre, il rebondit sur la croupe et tombe en arrière… Sa monture se dérobe sous lui… Ses membres font la roue…



Un bruit sourd…

Outch !

Plus loin, Melissande voit Abakan la dépasser,… Sans cavalier !?
Elle se retourne et voit juste après le tronc d’arbre couché, Marcus étendu au sol qui ne bouge plus… Le visage noyée dans la neige…
Petitangelot a écrit:
04/01/1456, 8h59, sur la route du hameau de Prunai à sainte Ménehould
Melissande et Marcus

Lorsque Mel se retourne, c'est tout d'abord Abakan qu'elle voit passer devant elle, continuant sa course... les étriers vides de cavalier. Elle achève de tourner la tête et voit un nuage de poudreuse retomber sur le sol après la "réception" du chevalier.
La louve se repositionne en selle, regarde à nouveau devant elle, sans pouvoir retenir un sourire ravi et gêné à la fois. Elle se mord la lèvre du tour qu'elle vient de lui jouer. Ralentissant la course d'Arès en un petit galop, elle le fait dévier légèrement sur le coté pour contourner la trajectoire de l'arabe en vadrouille. La course de celui-ci était maintenant plus calme (plus de cavalier qui le motive, ni de cible à rattraper).
La louve, de quelques claquements de langue aigü attire l'attention du fuyard qui dévie également sa route pour rejoindre son homologue monté. (les chevaux préfèrent toujours rester en groupe). Une fois presque à sa hauteur, Mel n'a plus qu'à demander à sa monture quelques foulées plus longues et de coté pour arriver contre le flanc du beau gris et lui attraper les rennes volantes (qui heureusement étaient restées sur l'encolure^^).

Ramenant derrière elle Abakan, Mel revient au petit trot vers Marcus. Elle repasse au pas à une dizaine de mètres de lui et préfère s'arrêter à 5 mètres... distance de sécurité oblige. Elle le regarde avec l'air d'une adolescente heureuse de sa farce mais étonnée de l'avoir réussi à ce point. Retenant de rire, elle demande tout de même:


ça va?

Un bref silence plus pour se contenir que pour attendre réponse.

J'ai pas pu résister!

Pas une excuse, mais une explication...
Elle ne descend pas de cheval pour aller vers lui. En faisant cela, elle le vexerait peut-être. Il ne doit pas être de ceux à accepter l'aide après avoir été rusé... en tout cas à sa place, elle ne l'accepterait pas.
Petitangelot a écrit:
04/01/1456, 8h59, sur la route du hameau de Prunai à sainte Ménehould
Melissande et Marcus

Pas de réponse. Inquiétude soudaine face au chevalier qui reste immobile, face dans la neige. Mel descend de cheval, s'approche à pas prudents, s'accroupit auprès de lui.


Chevalier!?

Toujours aucune réaction. La louve retire ses gants, palpes la nuque pour s'assurer qu'elle n'est pas brisée avant de le prendre par les épaules pour le retourner et le mettre sur le dos.
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MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeSam 2 Fév - 2:09

Marcus de Breuil a écrit:
04/01/1456, 9h00, sur la route du hameau de Prunai à sainte Ménehould...
Melissande et Marcus


Melissande le tire à elle par l’épaule… Subitement Marcus se retourne dans le même sens. Prolonge le mouvement, profitant de la force de son adversaire et la renverse à son tour. Melissande bascule et retombe sur le dos dans la neige… Il lève sa jambe pour la chevaucher… Marcus se retrouve assis sur elle. Il la maintient par les bras et le bassin… Il fait très attention à la main qui tient déjà un poignard. En effet, malgré la surprise, elle a réussit, à le dégainer à la vitesse de l’éclair…

Citation :
Flashback :

Marcus rebondi sur la croupe de Abakan, ses membres font la roue… Mais il se ressaisi. Ses réflexes en alerte, il transforme avec une incroyable rapidité son erreur d’équitation en acrobatie… Souvent il avait « joué » à la culbute arrière en pleine charge pour surprendre l’ennemi qui croyait être débarrassé du cavalier pendant le prolongement d’une charge… Alors que à leurs grande surprise, lui se retrouvais en fait parmi eux…
Marcus se réceptionne sur ses pieds et s’accroupi pour amortir la chute…Il voit Abakan rejoindre seul Melissande et Ares… L’idée est fulgurante… Sa vengeance sera facile…
Il se jette à terre en vidant ses poumons, simulant le bruit sourd d’une chute mal réceptionnée…

Marcus sourit mais le regard de sa captive devient très sévère…

Alors madame, on triche ? Refuseriez vous l’échec ?

Marcus baisse la voix…
Mmm une battante !

Toujours très calme, il regarde les humeurs changeantes et mélangées de Melissande.
Enervée ou vexée de s’être fait justement piégée en retour…
Etonnée du comportement infantile du chevalier…
Haineuse d’être immobilisée ainsi… Marcus décèle alors une humeur anormalement exagérée… Une étrange antipathie pour l’agent masculin ?
Plus il la maintient avec force et plus elle se révolte. Au contraire, plus il relâche sa prise et plus elle se calme…Il ne fait rien pour profiter de sa position de force et la laisse se calmer…
Que lui est-il bien arrivé pour détester les hommes ainsi ? Préfèrerait elle les femmes ?

Il est trempé… Et savoure le fait qu’elle le sera aussi… Ce n’est que justice…

Les cheveux de Marcus retombe et encadre son visage tourné vers elle. Des petits glaçons de neige accrochée à ses mèches blondes… Il serait si facile pour lui de jouir de cette situation.
Melissande tourne le visage comme pour éviter qu’il puisse l’embrasser. Pourtant il n’en a nullement l’intention. Un baiser se partage, s’échange voir s’offre mais ne se vole pas !
Elle lui fait face au moment où elle est enfin certaine qu’il ne va rien faire d’inavouable…
Une gouttelette d’eau provenant du dégel des glaçons sur ses cheveux, glisse sur la joue du chevalier, elle perle le long de sa peau et fini sa course sur sa lèvre inférieure, point saillant de son visage à cet endroit… Y reste un léger moment puis la goutte tombe soudain pour aller mourir dans la fente des lèvres de sa « captive »… Amusé Marcus sourit… et se relève…
lui tend la main pour l’aider à se relever…

Maintenant que nous nous sommes roulé dans la neige, appelle moi Marcus, s’il te plait Melissande!

Ajoute…
Sans rancune ?
Petitangelot a écrit:
04/01/1456, 9h00, sur la route du hameau de Prunai à sainte Ménehould,
Belphegore, Caro, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian, Anwamanee, Mélissande et Marcus

Une fois libre de se relever, Mel laisse la main offerte dans le vide et se relève par ses propres moyens pour nerveusement (mais sans précipitation) s'écarter de deux ou trois mètres.
La louve évite de regarder le chevalier. Pas envie de rire de la plaisanterie. Sourire forcé et mal à l'aise, menton baissé. Sensation oppressante et étouffante lorsqu'il avait pris le dessus. Elle se frotte maladroitement les vêtements pour se débarrasser d'un maximum de neige.

Réponse brève et la plus détachée possible.


Oui, nous sommes quittes!

Ressentiment bien plus profond que ce que pouvait imaginer Marcus, bien plus difficile à effacer qu'une simple phrase.
Evitant tout contact... la jeune femme semble se renfermer derrière les même barrières que la veille.
Elle retourne vers son cheval, fumant de la chaleur qu'il dégage en plein hiver, et sans attendre remonte en selle.


Et bien ne tardons plus, Marcus... ils nous attendent!

Le chevalier laissé en plan affiche une moue déçue et perplexe. Il lui avait pourtant tendu la main. Cette femme était décidément bien énigmatique. Rejoignant à son tour sa monture, il l'enfourche rapidement pour emboiter le pas à l'autre équipage qui déjà se dirigeait vers l'aurée du bois au petit galop.
Tout le temps du retour en arrière, un silence lourd s'installe entre les deux cavaliers. Le chevalier n'osait pas poser les questions auxquelles la louve voulait absolument échapper. Essayer de détendre l'atmosphère de la matinée qui avait eu l'air pourtant de bien commencer!? Difficile à présent et résultat surement plus artificiel que sincère.

C'est ainsi qu'ils déboulent en dehors du bois, l'un à la suite de l'autre, calmement, pour revenir par l'arrière du groupe de chasseurs qui s'était mis en marche. D'un galop lent, il rattrape le groupe sans répondre aux yeux interrogateurs qui les fixaient. Les cheveux en bataille, les vêtements trempés, les chevaux en sueur... ils semblaient s'être battus. Mais peu d'humeur à s'expliquer, les deux "combattants" semblaient avoir tari leur fougue dans l'échange et ne pipent mot lorsqu'ils reprennent leur place respective.

Mel vient au coté de Caro, remet son cheval au pas, lui tend la main pour prendre la longe et la libérer ainsi de la surveillance de la mule. Lorsqu'elle aperçoit le tricorne sur la tête de la duchesse, l'image la fait tout de même sourire (surtout le contraste avec le reste de sa tenue). Elle ne reprend le tricorne que si Caro le lui tend. Puis elle la remercie d'un bref regard et entraine le sommier avec elle au petit trot pour rejoindre la tête de la colonne où se trouvaient les Loups. La jeune femme adresse un regard songeur à ses compagnons d'armes... celui qui veut dire: "Pas de commentaires"! Coup d'oeil plus troublé vers Belphegore... Le voyage, ne penser qu'au voyage et à l'action.
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MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeSam 2 Fév - 2:13

caro* a écrit:
04/01/1456, 8h59, sur la route du hameau de Prunai à sainte Ménehould, Belphegore, Caro, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian et Anwamanee


A peine sur le chemin, Feignant venait à notre rencontre. Il s’avançait vers moi. Sans arrêter la marche j’écoutais attentivement ses explications

Feignant a écrit:
Bonjour duchesse, je me suis levé très tot alors j'ai été faire une reconnaissance, ça nous a dégourdi les jambes Hombre et moi. J'ai croisé Mélissande et votre Templier qui fesait la course, ils nous rattraperont sans problème ce sont d'excellent cavaliers.

Bonjour Feignant, j’avais bien remarqué l’absence de votre cheval. Je me doutais donc que vous étiez faire une reconnaissance. Quant à Mel et Messire de Breuil…. Oui nous les avons vus partir. Les chevaux ne tenaient plus en place..... J’ai donc préféré lancer le départ plutôt que de les attendre. Mais je vous remercie pour ces informations

Un acquiescement de la tête et Feignant allait rejoindre Kirika. Le groupe pénétrait dans la forêt. Sans doute qu’au détour d’un chemin nous allions rapidement retrouver nos deux cavaliers
belphegore a écrit:
04/01/1456, 12h00, sur la route du hameau de Prunai à sainte Ménehould,
Belphegore, Caro, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian, Anwamanee, Mélissande et Marcus


La route se faisait longue, longue.....Monotone.....Glaciale et silencieuse....

Chacun s'accoisait, perdu dans ses pensées et ses contemplations....

Depuis que Mél était revenue, Belphegore s'était tue, la crête bien rabattue .Elle avait été tentée par une plaisanterie un peu salace, mais les yeux de Mél l'en avait dissuadée....

Mais la bonne humeur de la jeune médicastre était rapidement revenue, et elle n'avait pas pû s'empêcher de commencer à chantonner, d'abord à voix basse:


" Comment parlerai-je à vous petit coeur doux
Vous y parlerez assez mon ami doux

Trop penser me font amours dormir ne puis
Si je ne vois mes amours toutes les nuits
"

Puis sa voix s'était élevée, claire et cristalline dans l'air pur de l'hiver.

" Vous viendrez à la fenètre à la minuit
Quand mon père dormira j'ouvrirai l'huis

Le galant n'oublia pas ce qu'on lui dit
De venir à la fenêtre à la minuit

La fille ne dormait pas tantôt l'ouit
Toute nue en sa chemise elle lui ouvrit

Baisons nous acollons nous mon ami gent
Comme font vrais amoureux secrètement

Mon ami la nuit s'en va et le jour vient
Départir de nos amours il nous convient"

Les rênes longues sur l'encolure, Baladin tournait les oreilles vers sa cavalière, comme s'il écoutait lui aussi la chanson, puis s'ébroua à la fin.

Belphegore lui flatta la crinière, et lui dit:


"Quoi, quoi?? T'aimes pas comme je chante????Dis tout de suite que je chante faux!!" Laughing
Gamelian a écrit:
04/01/1456, Sur la route du hameau de Prunai et de Ste Ménéhoulde:

Gamelian ouvra un oeil et se rendit vite compte que le décor venait de changer. Il ne voyait plus le relais et ses alentours. La zone, qu'ils traversaient, était déserte. Pas un chant d'oiseaux, et pas un seul animal se decida à affronter le froid. Il se redressa et presenta des excuses à Charlie sur qui il venait de s'endormir. Il ne put s'empecher de se sentir bete et prefera changer de sujet:

D'où venez vous ? Charlie, c'est ça ?

Il écouta sa reponse, et enchaina avec une autre pour essayer de briser le silence, et pour tenter de faire sortir chacuns de ses pensées:

Et vous êtes là pour quoi ? Enfin j'imagine que c'est pour Torras, mais ... qu'est ce qui vous pousse à le "chasser" ?

Il remarqua le retour de la Louve et du chevalier, mais n'y preta pas tellement d'attention. Ce qui venait de se passer entre eux, ne le concernait pas, et Gamelian n'était pas de nature très curieuse. Au moins juste ce qu'il fallait.

Belphegore se mit à chanter, sans vraiment de raisons apparentes, mais il apprecia. Il n'aime pas vraiment ce genre de chansons, mais au moins cela fit passer un peu plus vite la minute, car la route commencée à se faire longue. Il ouvrit la bouche pour chantonner une chanson paillarde, comme il en avait l'habitude après des soirées bien arrosées en taverne, mais se dit qu'il valait peut etre mieux qu'il la garde pour lui même et prefera refermer la bouche.

Ils continuèrent à avancer en silence, et de son coté Gamelian espera une animation qui puisse rendre la route un peu moins monotone ...
caro* a écrit:
04/01/1456, sur la route du hameau de Prunai à sainte Ménehould,
Belphegore, Caro, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian, Anwamanee, Mélissande et Marcus


Petite avancée quand nos deux cavaliers nous rejoignent. Mel était dans un état incompréhensible. Que c'était-il passé ? Elle se mit à mes côtés tendant la main pour que je lui rende son mulet et ne disait mot. A son regard je pouvais comprendre qu'il serait fort malvenu de lui poser des questions. Mais un léger sourire prit naissance quand elle remarquait son tricorne. D'un geste lent, je l'otais pour lui remettre répondant simplement à son sourire. Elle ne se fit pas plus longue et avancait rejoindre la tête de groupe.

Tournant ma tête de l'autre côté je pouvais voir Marcus dans le même état, pire encore devrais-je dire. La curiosité prenait le dessus mais respectais le silence de chacun. Fronçant simplement les sourcils avant de regarder devant moi me disant que certain feraient bien mieux de se changer s'ils ne voulaient pas attraper la mort avec ce froid.

Des discussions prenaient naissance et cela me soulageais, il était temps que l'atmosphère se détende et Bel y mettait du coeur à l'ouvrage (Smile)
Charlie a écrit:
[3 Janvier 1456, sur la route de Sainte-Ménéhould]
Belphegore, Caro, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian, Anwamanee, Mélissande et Marcus

Je sentais Gamelian se réveiller et se redresser je souris, puis il entamait la conversation je tournais légèrement la tête pour lui répondre.

Gamelin a écrit:

D'où venez vous ? Charlie, c'est ça ?

"bien dormi ? Oui c’est cela Charlie, je suis née en Italie mais je suis sur les routes du royaume depuis quelques temps sans point d’attache"

Gamelin a écrit:

Et vous êtes là pour quoi ? Enfin j'imagine que c'est pour Torras, mais ... qu'est ce qui vous pousse à le "chasser" ?

"Pour plusieurs raisons mais la prime en est une suffisante"

Mel se mit à chanter ce qui eut pour effet de couper court à la discussion, je n’avais rien contre parler à mon passager mais j’aurais préféré qu’il me parle de lui ou de la pluie et du beau temps plutôt que de moi. J’écoutais le chant tout en pensant aux chants des lavandières qui lavaient le linge dans ma jeunesse en Italie.
L'ébrouage du cheval me fit revenir à moi, me tournant légèrement à nouveau en souriant je demandais à Gamelian


"Et vous d'où êtes vous ? vous avez l'habitude de ce genre de chasse ?"
caro* a écrit:
05/01/1456, dans la journée en route vers Sainte Ménehould,
Belphegore, Caro, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian, Anwamanee, Mélissande et Marcus


La veille au soir nous nous arrêtions dans une petite auberge où nous avons passé la nuit avant de continuer la route qui nous rapprochait de Sainte. Ce matin, l’ambiance chaleureuse de la soirée était retombée. Je ne sais combien de temps avait passé…..mais après avoir traversé une longue forêt nous étions à présent en rase campagne. Même si quelques discussions coupaient de temps en temps le silence que la nature nous offrait, l’atmosphère régnante était bien trop calme. J’observais, écoutais, mais ce qui m’étonnais le plus, c’était que Marcus n’avait pas dit mot depuis notre départ.

Son silence m’était incompréhensible. Depuis que Guido me l’avait présenté, je l’ai toujours vu comme étant un homme de bonne humeur, souriant, riant, toujours entrain de parler. Mais là rien. Il restait muet, renfermé sur lui-même. Tout était calme, trop calme, il me fallait sentir la vie autour de moi et le bruit des chevaux ne me suffisait plus. Je tournais ma tête en sa direction et brisais le silence.


Marcus dites moi, j’aimerai vous poser une question. Je sais que vous étiez partis durant de longues années à l’étranger…mais… puis-je vous demander pourquoi ?
Marcus de Breuil a écrit:
05/01/1456, dans la journée en route vers Sainte Ménehould,
Belphegore, Caro, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian, Anwamanee, Mélissande et Marcus


Marcus était resté assez calme depuis son altercation avec Melissande la veille. Il avait beau se repasser les évènements depuis leur première rencontre dans les écuries ducales qu’il ne comprend toujours pas la cavalière.
Il se targe de connaître le caractère féminin mais les femmes arriveront toujours à la surprendre…

Bercé par les pas de sa monture, il chevauchait au coté de la belle duchesse, lorsque celle-ci l’apostrophe au sujet de son passé. Probablement pour briser le silence et faire la conversation...

Elle aborde le sujet des raisons de son départ pour l’étranger… Ce n’est hélas pas son sujet de prédilection…
Il regarde son interlocutrice…


Pour servir la France madame. J’ai obéi à un ordre militaire biensûr !

Un silence s’installe…Pensant en être débarrassé mais sa voisine continue de le regarder, l’air de dire « mais encore ? »… Zut raté !
Il soupire très légèrement… Finalement pourquoi le cacher… C’est loin derrière lui, tout ça…


Plus honnêtement, on m’a prié de quitter le territoire…

Voyant qu’il n’avait fait qu’attisé l’intérêt de Caro, il s’explique…

Il y a plus de huit ans maintenant, en mai 1447 exactement, je n’étais encore qu’un écuyer au service du preux chevalier sire Haubert de Jacreville, mon mentor et ami.
C’est à cette époque également que je côtoyais à Reims votre époux, mon ami Guidonius, lui aussi jeune écuyer très prometteur…
Pour une raison que je ne m’explique pas, alors que ma relation avec Haubert était au beau fixe, celle-ci se dégrada subitement. Sans pouvoir faire quoi que ce soit, alors que ma formation n’était pas terminée, sous les directives de sire de Jacreville, mon ordre décida de m’envoyer en Orient pour protéger notre dernière commanderie encore en activité,… la commanderie d’Antalia en Turquie…


Marcus regarde bien Caro, lui fait face… Avec un sourire gêné…
Disons que c’était une sorte de pèlerinage forcé !

Regarde devant lui l’air songeur… Et en profite pour changer de sujet…
Je n’ai pas à me plaindre, même si j’ai maintes fois risqué ma peau là bas. J’ai vu des choses que beaucoup d’Aristotélicien n’imaginerait même pas…

Souriant… Sachant à l’avance qu’il va encore énerver…
Les femmes sont magnifiques là bas,…

Savez vous pour l’anecdote que certains Sultans ont plus de 100 femmes… Cela fait rêver n’es ce pas ?... Non ?... Oui pas pour vous… L’endroit qui retient toute ses femmes hors de la vue des quidams s’appel un Harem… A part le seigneur, aucun homme ne peut y pénétrer,…


Rajoute négligea ment…
Enfin, en théorie…
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MessageSujet: Re: [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1)   [1456/01 à partir de Reims] Le pacte des Loups (1) Icon_minitimeSam 2 Fév - 2:15

Gamelian a écrit:
05/01/1456 (hrp: je n'ai pas vu la journée du 4 passer.^^), en route pour Ste Ménéhoulde

Charlie a écrit:
"Et vous d'où êtes vous ? vous avez l'habitude de ce genre de chasse ?"

Je suis Artésien. Pour etre plus precis, je viens d'Amiens. Très jolie ville ... à visiter.

Gamelian reflechit avant de repondre à la deuxième question, afin d'eviter de s'emmeler dans sa reponse.

Et hum ... oui, on peut dire que je suis habitué à ce genre de chasse. Je veux dire que je sais comment ça marche ...

Bizarrement il oublia de preciser qu'autrefois, il était le gibier et non le chasseur. Mais ceci était un détail sans importance à son avis.

Gam se tut et écouta l'histoire de Marcus. Son histoire était interessante, et Gamelian aurait aimé en savoir plus sur ce qu'il a pu vivre en Orient, région inconnue pour lui-même. N'importe quelle histoire, qui derrière peut cacher quelques aventures, même sans beaucoup d'interet, le passionnait.

Gamelian cru, en voyant Marcus pour la première fois, qu'il ne devait son titre de noblesse qu'a sa bonne famille et à sa bonne tete, ou à un passage dans la politique. Peut etre l'avait il mal jugé. En tout cas, il aura l'occasion de connaitre un peu mieux ce messire. En attendant, il posa une question sur ce qu'il venait de dire:


Tu ... Hum, Vous pouvez nous parler de ce que vous avez vu en Orient et qu'un aristotélicien ne pourrait pas imaginer ? J'avoue etre etre très interessé par ce monde qui m'est inconnu.
caro* a écrit:
05/01/1456, dans la journée, en route vers Sainte Ménehould,
Belphegore, Caro, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian, Anwamanee, Mélissande et Marcus


Une première réponse courte, brève, mais non suffisante à mon goût. Servir la France oui mais encore ? Mon regard interrogateur le fit continuer et là, sa réponse me coupait le souffle. Quitter le territoire ? Mais quel mal a-t-il bien pu commettre pour qu'on lui somme de quitter le Royaume ?

Ma curiosité piquée de plus belle, je fronçais légèrement les sourcils d'étonnement, l'invitant à me donner de plus amples explications. Je le laissais narrer son histoire, regardant de temps à autre devant moi pour rester dans l'axe du chemin avant de reposer mon regard sur celui de Marcus. Lâchant ma main gauche des rennes pour la frotter sur ma cuisse. Le froid se faisait tenace et les mains en souffraient. Ce frottement réchauffait un temps soit peu et ne coupait en rien mon attention portée aux dires de Marcus. Léger sourire quand il parlait de Guido mais très vite effacé quand il aborda le déclin inexpliqué de sa relation avec ce Messire Jacreville et son envoi en Turquie.

Je ne comprenais pas tout, mais concevais qu'il ne veuille pas entrer dans les détails. Après tout cela ne me regardait pas vraiment et réalisais que j'avais touché un point sensible et m'en voulais un peu de l'avoir entrainé dans cette conversation. Son regard et son air songeur en disait bien plus long encore, mais dans une autre pirouette, dont il arrivait facilement à jouer, il lançait la discussion vers un tout autre sujet. Sujet bien plus agréable pour sa personne.

Aborder le sujet des femmes était sans nul doute un domaine dans lequel il aimait à y jouer, et parler de Harem, me ramenait d'un coup d'un seul quelques années en arrière quand Kurt était Duc. Ainsi donc pensait-il que je ne connaissais pas ce que signifiait ce mot ? Je me recalais dans ma selle souriante


Un Harem dites-vous ? plus de 100 femmes ? Mmm et bien je crois que vous auriez pu faire pâlir d'envie un ancien Duc, qui fut un temps se plaisait à laisser courir la rumeur quant à un éventuel Harem qu'il se choyait en douce. Car d'après ce que j'ai pu comprendre vous semblez bien connaître le sujet petit clin d'œil Mais je comprends tout à fait que cela fasse rêver la gente masculine..... Quoique je me demande si ces sultans arrivent à toutes les satisfaire

je venais de me rendre compte que mes paroles avaient largement dépassées ma pensée mais souriais

Désolée d'avoir parlé de la sorte.... j'ai beau être Duchesse, je dis toujours ce que je pense, quitte à en choquer quelques uns. Tant pis... mais cela permettra au moins de savoir qu'ici il n'y a point besoin de me faire des courbettes et de n'oser aborder quelques sujets...... je suis ouverte à tout et il m'en faut beaucoup pour me choquer.

Le fait que Gamelian pose une question en entrainerait sans doute d'autres et ferait je l'espère passer le temps agréablement
Petitangelot a écrit:
05/01/1456, dans la journée en route vers Sainte Ménehould,
Belphegore, Caro, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian, Anwamanee, Mélissande et Marcus


Silence presque total depuis la veille de la part de Mélissande. Excepté un "merci" ou "bonsoir", on n'avait pas entendu le son de sa voix. Pourtant progressivement, son visage s'était détendu... pour sembler plonger dans ses songes.
Au soir, à l'auberge, elle s'était installée à l'écart. Près de la cheminée, son assiette posée sur le banc à coté d'elle, elle avait passé son temps de repos à grignoter en regardant les flammes ou à nettoyer ses deux épées pourtant encore pucelles de tout combat. Concentrée, elle avait pu trouvé un peu de sérénité dans la tâche. Comme le soir précédent, elle s'était éclipsée dans les écuries au moment du coucher... avant de disparaitre dans la campagne, son épée à la ceinture et une sacoche à l'épaule. Mais personne n'en avait rien su: elle était déjà debout à donner le foin au chevaux lorsque le premier des chasseurs était arrivé à l'écurie au matin.

Le groupe s'était à nouveau remis en route. Mel n'avait pris personne en croupe et c'était très bien ainsi... Elle s'était positionnée en fin de file pour n'être visible d'aucun des participants. Bien trop de tension depuis le début du voyage... S'effacer et devenir invisible pour les autres, lui permettra peut-être à se retrouver elle.

Beaucoup de dégâts avait été faits à son corps, mais elle ne découvrait que maintenant l'étendue bien plus sinistre de ceux qu'on avait infligé à son âme.
Les chasseurs devaient la croire froide et sans coeur... avaient-ils seulement raison ou tort? Se tarir de tout sentiment aurait pu lui permettre de se moquer du vécu et du vivant. Mais elle préférait s'enfermer dans une sorte de folie dans laquelle elle pouvait espérer y créer son propre monde pour s'y reconstruire.

En fin de journée, ils arriveraient à Sainte-Ménéhould... Sainte-Ménéhould... Au fil des lieues traversées vers la bourgade, Mel reparcourt la journée d'enfer qu'ils y avaient vécu... celle qui avait sonné le début de l'égarement de la louve dont elle ne voyait plus aucune issue.
Mais un souvenir surpassait tous les autres, un souvenir aussi secret qu'étonnamment plaisant... un seul nom pouvait le résumé... Jack... Et pourtant...
Marcus de Breuil a écrit:
05/01/1456, dans la journée, en route vers Sainte Ménehould,
Belphegore, Caro, Lancre, Charlie, Feignant, Kirika, Gamelian, Anwamanee, Mélissande et Marcus

Surpris d’avoir été écouté par autrui. Qui plus est se permets de renchérir, également curieux de son vécu…
Comprenant l’intérêt que suscite un voyage aussi lointain, Marcus consent à répondre à son compagnon de voyage…


Et bien Gamelian, entre autre, des magnifiques palais aux toits recouverts d’or, abritant ces fabuleux harems interdits…

Le regard de Marcus se met à briller de fierté et de nostalgie…

J’ai vu les hautes murailles de la mythique Troie... Les immenses pleines sur lesquelles eurent lieu la plus grand bataille de l’histoire où les plus grand héros de tous les temps s’affrontèrent pour la beauté d’une seule femme…

J’ai vu des paysages morts, sans aucune vie à perte de vue, noyés dans la lumière d’un soleil immense qui domine le ciel…

J’ai vu des ruines de marbre blanc d’antiques civilisations datant d’un temps où ici nos ancêtres les celtes n’étaient encore qu’à l’age de la pierre…

J’ai approché les chevaliers de l’Islam dignes descendant du célèbre Saladin, le plus grand stratège que cette terre ai porté…

J’ai étudié dans une école d’astrologie où le savoir qui est transmis ferait pâlir d’envie nos plus grands savants…

J’ai vu et participé à des courses de chevaux à travers les déserts et le feu sur les montures les plus rapide qui existent...


Il flatte l’encolure de sa monture…
J’y ai gagné ce magnifique trophée, mon Abakan !

Je n’aurai pas assez d’une vie pour vous narrer les infinies merveilles de ces territoires lointains…
lemaitredujeu a écrit:
07/01/1456, 16h50, Sainte Ménehould…

Les voyageurs suivent le chemin tracé depuis des siècles à travers, plaines et collines… La vieille voie romaine est encore bien visible par endroit.
Le temps est hivernal et chacun concerve son énergie pour la longue distance restant encore à franchir avant Verdun...
Les chasseurs de prime on appris à se connaître un peu et probablement à se faire confiance aussi…
Du hameau de Prunai en passant par le grand relais de Suippe, une autre escale à saint Jean pour enfin voir apparaître les créneaux du donjon à coté du clocher de l’église notre dame du lac de sainte Ménehould…
Se présente à leur vue, un fond de vallée glacé où s’étend silencieusement le lac. Le soleil couchant jauni les toitures ardoisées…
Encore un quart d’heure de chevauchée et ils seront arrivé dans la luxueuse auberge relais de la voie de Reims…
Pour certaines voyageuses, les immeubles bordants la route serpentant le promontoire où est implantée la ville, leurs rappelle de bien sinistres souvenirs…



[HRP :
A partir de maintenant, on passe sur 07/01 la compagnie traverse sainte Ménehould...
/HRP]
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[Sujet 3] La compagnie traverse Sainte-Ménéhould


...
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