[1454/02/27, Argonne] Enlèvement par Minus et Cortex

[Titre du sujet initial en gargote champenoise: [RP]Un projet fou]

Cortex plein de reflexe a écrit:: Minus et Cortex vivaient dans une petite maisonnée en retrait de la route entre Argonne et Reims. Cette bicoque qu'ils entretenaient du mieux qu'ils pouvaient était le seul présent de leur défunte mère qui les avait quitté quelques années auparavant.

Ils étaient très discrets et ne se rendaient en ville que pour vendre ou acheter quelques cochons vivants ou débités en carcasses.

Cortex était un petit homme à la panse rebondie et au regard fuyant d'une trentaine d'années. Son frère n'ayant pas eu droit à la grâce paternelle du dernier effort, il se devait de faire tourner du mieux qu'il pouvait leur petit logis.

Aucune femme ne partageait le quotidien de ces deux hommes, leur mère leur ayant toujours interdit quelconque approche de la gente féminime... Bon faut bien dire que Minus était incasable avec son muscle et ses deux cerveaux dans chaque bras mais lui Cortex, tout de même, il avait ses chances !

Depuis les élections, les frères s'étaient trouvé une passion commune. Matin et soir, passait devant leur maison une charmante jeune femme à cheval. Elle resplendissait sur sa monture, arborant une magnifique et longue chevelure brune et un petit air revêche qui faisait complétement fondre les deux gugusses.

Bien sur, les récriminations de leur mère les taraudaient à chacun de ses passages mais ils ne pouvaient s'empecher de l'admirer par les rideaux de leur pièce principale, aucun des deux ne mouftait en ces instants de vision angélique.

L'image de l'impétueuse voyageuse taraudait de plus en plus l'esprit de Cortex, il aurait tant aimé l'avoir ici, rien que pour lui. Bon un peu pour son frère aussi mais plus pour lui quand meme. C'était lui le cerveau, nom de Dié !

Petit à petit un plan se tramait dans sa petite tête, il attendrait le soir et la sempiternelle question de son frère pour lui expliquer ses projets.

Très fier de lui même et de son esprit si fin, il retourna aider Minus dans l'étable.

[HRP]Ce RP est une démarche avalisée par l'ensemble du conseil ducal de Champagne. Tous les joueurs souhaitant y prendre part devront au préalable me contacter par MP forum. Bonne lecture et bon jeu.

Minus le nimbus a écrit:: Toute la journée, Minus tournait en rond dans sa bicoque à tel point qu'il en énervait son frère aîné. Grand et fin, il avait le regard naïf. Bien qu'il n'était pas très intelligent comparer a son frère, il avait une grande force physique ce qui contrastait avec sa gentillesse.

Toutes les cinq minutes, il se levait de son tabouret pour se diriger vers la fenêtre.
Il poussa un soupir bruyant et se demanda quand le soleil allait enfin se coucher. Se tournant vers son frère, il lui demanda tristement

Hey frérot... ? Le soleil, c'est quand qu'il va s'coucher hien ? Tu pourrais pas fair' qu'lque chose dit ?? Parcequ' mouai j'veux qu'il face tout noir ? J'ai drolement envie de r'voir la b'lle d'moiselle

Les yeux rêveur, il se mit à baver.

Son frère se leva et lui tapa derrière la tête comme pour le faire revenir a la réalité.

aieuuuu, mais qui c'est qui m'a frappé ???

Minus un peu frustré de cette claque inattendu regarda son frère du coin de l'oeil puis lui lança d'un air air naif son éternel question
Dit Cortex... On va faire quoi cette nuit ??

Cortex plein de reflexe a écrit:: Qu'est ce qu'il pouvait l'agacer ce frangin avec ses questions idiotes !!!
Heureusement que c'était son frère sinon, il l'aurait bien abandonné aux loups !

Lorsque Minus posa sa question traditionnelle, il ne reçu pas la calotte réglementaire en réponse mais un fabuleux sourire de son ainé.

Cortex se saisit d'une chaise qu'il installa avec le dos face à son frère et l'enjamba pour s'installer dans une position qu'il souhaitait comme preuve de son agilité mais qui se révéla être parfaitement grotesque avec son ventre qui le génait...

Il retourna rapidement la chaise pour s'asseoir correctement et repris contenance pour expliquer son projet à son confident à grand renfort de gestes amples et d'intonation mystérieuse.

Ce soir Minus ! Ce soir, nous allons conquérir la Beeellllleeee !

Le rondouillard bave un peu sur le dernier mot, comme à chaque fois qu'il la voit ou qu'il pense à elle d'ailleurs... Il s'essuie le coin de la bouffe du revers de sa manche et reprend.

Quand elle passera à cheval, nous allons la suivre et attendre le bon moment pour la ramener ici.
Tu imagines Minus, on va avoir la Beelllleeeee avec nous !

Il bave et s'essuye à nouveau avec son autre manche.

Quelques heures plus tard et après grand renfort d'explication pour tenter de faire comprendre son plan à son frère, ils virent passer la jeune femme. Cortex la trouvait plus belle que jamais et l'envie de l'avoir ici avec eux était devenu incontrolable...

Le pansu attrapa son benet de frère par le col et se précipita dans le petit pré derrière pour détacher leur mule et lui sauter sur le dos. Une fois installé il talonna l'animal qui refusait d'avancer, sans ménager ses efforts, il invectiva le grand dadet.

Allons Minus, pousse, faut qu'elle démarre, on va pas pouvoir retrouver la Beeeelllleeee sinon.

Un nouvel essuyage de bave et quelques calottes plus tard, la fine équipe se retrouva à l'entrée d'Argonne. Ils firent le tour des auberges et tavernes pour trouver celle où la jeune femme pouvait se cacher.
Enfin, ils aperçurent la monture de leur future invitée en train d'attendre sa maîtresse paisiblement...

Cortex mis son index sur ses lèvres pour indiquer le silence à Minus et lui fit signe de s'engager dans la ruelle. Ils descendirent de leur valeureux destrier et le poussèrent dans l'obscurité de leur destination, à l'affut de la Beeelllleeee. *Bave*

Petitangelot a écrit:: Mélissande rentrait du chateau du conseil ducal où elle occupait le poste de Porte Parole depuis plus de deux semaines maintenant. Elle maittait du coeur à la tâche et essayait de faire de son mieux pour rassember et transmettre les informations en temps et en heure. Mais autant d'implication épuisait la jeune femme, si bien qu'elle apréciait rentrer chez elle le soir, se rafraichir un peu puis se diriger vers une des taverne d'Argonne pour se détendre et discuter avec des amis.

C'est ainsi qu'en cette soirée du samedi 27 février, Mélissande ayant repassé sa culotte de cavalière, quitte sa masure, rejoint sa jument Tanja et se rend au petit trot vers la taverne "Chez Galinette". La soirée était plaisante: la lune éclairait le ciel, le vent n'était pas trot fort et la température laissait présager l'arrivée proche du printemps. Elle s'arrête devant l'établissement, descend de cheval et attache la jument à un anneau de la façade.

Voilà ma belle. Tu m'attends sagement, hein!? Nous ne rentrerons pas trop tard, promis!

La jeune femme pousse alors la porte et entre avec un grand soupire, heureuse de se détendre un peu.

Bonjour tout le monde! Hey, bonjour toi! Tu vas bien?...

La porte se reclape derrière elle ramenant le calme dans la nuit à l'extérieur, qui avait été troublé un instant par les rires et les discussions menées à l'intérieur de la taverne.

La soirée passe rapidement, trop rapidement au goût de Mélissande. Il ne fallait pas qu'elle rentre trop tard chez elle pour être en forme pour le lendemain. Elle décide alors de prendre congé de ses amis, les salue tous puis reprend son manteau avant d'ouvrir à nouveau la porte pour sortir. La jument assoupie sursaute au grincement de la porte et regarde sa cavalière revenir vers elle.

Me revoilà! lui dit la jeune femme fatiguée de l'heure tardive mis souriante de la bonne soirée qu'elle venait de passer. Elle flatte l'encolure de la jument puis se penche pour défaire le noeud des rennes autour de l'anneau. C'est alors que la jument sursaute à nouveau présentant une présence étrange. Tanja regarde fixement dans un direction, immobile et tendue... inquiète. Mélissande un peu groggy des quelques verres qu'elle avait bu ne remarque rien et se concentre pour voir le noeud et le défaire...

Minus le nimbus a écrit:: Minus sorti de la bicoque d'un air enjoué, il était très content de revoir sa belle et rien ne pouvait lui gâcher la vie, ci ce n'est... Leur fidèle destrier qui avait un sale caractère et une fois de plus, Minus était de corvée de poussage de mule.
Hey frérot ?! Et qu' pourquoi c'est toujours mouai qui pouss' ? En plus t'avais promis qu' pour de vrai qu' c'tte fois c'est moai qui conduirais.

D'un air contrarié, il tapa un bon coup franc sur la cuisse de la mule qui se mit à hennir puis elle se mit en marche avec le pauvre homme qui courait derrière elle.
Attendait moai !!! Frérot ralentit !!

Quelques heures après, les deux compères arrivèrent enfin en ville. Après s'être caché non loin de l'auberge, il fallait attendre le moment propice pour aller accoster la jeune demoiselle.

Minus était très nerveux, il tapotait son pied à terre et tortillait sa chemise.
Voulant avoir une occupation il trouva non loin un baril remplis d'eau. Il se regardant comme dans un miroir puis se fit la raie de coté et se coiffa consciencieusement ses cheveux brun un peu crasseux puis Il dépoussiéra sa veste.
Cortex quant à lui, était en train de guetter l'auberge et de temps à autre il jeter un coup d'oeil a son frère lorsque agacé, il lui demanda d'arrêter de se pomponner.

Mais... Moai je veux êtr' beau pour la jolie dame... Elle est si belle...

En évoquant la jeune femme un peu de bave coula du coin de sa bouche.
Un peu grognon, il se mit derrière Cortex et regarda également la rue. Rien qu'a la pensée qu'il allait pouvoir lui parler et peut être lui toucher son petit doigt, Minus se mis encore à baver. En plein reve il ne s'aperçut pas que quelques gouttes tombèrent sur le haut de la tête de Cortex...

Quelques minutes plus tard, la porte de la taverne s'ouvrit et la ravissante dame sortit.
Affolé et nerveux minus attrapa le bras de son frère et tout en lui secouant, il lui demanda
On fait quoai??? dis dis, faut po la laisser partir hien? t'a promis qu'ell' viendrais à la maison ! alors hien frérot?! on fait quoai ??

Cortex plein de reflexe a écrit:: Cortex passa la main sur son front, c'était bizarre que l'air devienne humide comme ca d'un coup... Quand il aperçut un long filet entre ses doigts, il leva un regard assassin vers Minus et lui fit signe de se baisser pour lui tourner une calotte derrière les oreilles

T'as donc point fini de vouloir me faire reluire ! Je me suis lavé avant de partir, chuis point comme toué à avoir besoin d'un baril de pluie ! Fais y donc voir ta chemise, bourrique !

Cortex tira sur la chemise de son frère sans attendre que celui ci réagisse et s'essuya dedans.

Il retourna faire le guet et la dame de son coeur apparut peu de temps après. Elle était en train de s'affairer à détacher son cheval qui faisait que piaffer en regardant dans leur direction.
"Sale bête" pensa -t-il, manquerait plus qu'ils loupent leur coup pour un canasson !

Il fit signe à son frère de le suivre. Il ota son couvre chef en arrivant vers la jeun femme et s'adressa à elle timidement avec l'autre grand niais tout sourire sur ses talons qui trainait leur mule.

Bonsoir M'dame, je vois que vous avez l'air en soucis avec ces rênes, seriez d'accord pour qu'on vous prête la main ? On peut même vous aider à rentrer chez vous, vous savez, par les temps qui courent, c'est point trop prudent, une dame de votre espère dans la rue...

Il se disait qu'avec un peu de chance, il pourrait bien détourner la monture de son chemin initial pour les ramener, elle et la Belle, dans leur maison. Pi au pire, ils aviseraient...

Petitangelot a écrit:: Mélissande sursaute à l'intervention des deux hommes qu'elle n'avait pas entendu ni vu venir. Elle lache de suite le noeud et pivote sur elle même pour leur faire face.

Heu... Bonsoir!

Elle les dévisage un instant, remarquant leur piètre situation et leur peu d'avantage physique. Ils avaient cependant une allure innocente (un peu bête aussi :wink: ) qui n'éveille aucune inquiétude chez la jeune femme. Elle sourit même du regard hagard et de la bouche ouverte du plus grand. La jument s'était également détendue, les deux hommes étant sortis de leur cachette.

Je vous remercie de votre proposition mais je pense pouvoir me débrouiller seule.

Mélissande n'acceptait que très rarement l'aide d'autrui excepté en cas de grand besoin ou de la part d'ami proche. Elle être autonome et se débrouiller par elle-même.
Le sursaut de lucidité engendré par l'arrivée des deux loustics permet à la jeune femme de défaire le noeud des rennes et de repasser celle-ci au-dessus de l'encolure de la jument.

Ne vous inquiétez pas, je sais me défendre... précise-t-elle aux deux hommes, pensant à ces récents entrainements à la caserne des Loups et à la dague qu'elle portait à la ceinture, cachée sous sa cape.
Elle tourne alors le dos aux deux paysans, s'apprétant à monter en selle, le pied dans l'étrier, une main à la crinière et l'autre à la selle...

Minus le nimbus a écrit:: Minus ne pouvait détourner ses yeux de la belle demoiselle. Sa voix douce et cristalline résonnait en lui comme le chant mélodieux de rossignols.

Cortex devenait de plus en plus insistant au près de la jeune femme. Il lui pris son bras pour l'éloigner de sa monture puis la tourna en face de lui pour pouvoir mieux lui parler.
Melissande retira aussitôt sa main et la porta vers son manteau où était cacher sa dague.
Elle lui pesta son mécontentement, mais Cortex ne se laissa pas intimidé et ordonna à son frère de l'immobiliser.

Minus quant à lui, avait les yeux dans le vague, bavant un peu, son rêve était si beau.
Ses yeux croisèrent celle de sa belle et tout deux ne purent détourner leurs regards. D'un air ahuri, il lui fait un doux et charmant sourire montrant ainsi ses belles dents qui se chevauchaient les unes sur les autres. Entouré d'une douce lumière Mélissande avait ses cheveux qui virevoltaient dans le vent. Portant sa main sur sa joue elle rougissait légèrement sous l'effet de se merveilleux sourire.

Le regardant passionnée, elle mis ses mains sur son coeur et elle eu un petit soupire lorsqu'il s'approcha maladroitement d'elle.
Il allait enfin pouvoir toucher sa douce et merveilleuse main, son bonheur était a son paroxysme. Dans un dernier regarde Melissande lui tendit agréablement sa main lorsque...

AAiiiiieeuuu !

... reprenant ses esprit, il sentit une vive brûlure sur sa joue. La jeune femme le regardait d'un air menaçant. Les larmes aux yeux il se tourna vers son frère, la main frottant sa joue
Frérot !! Elle... Elle ma donné une gifle...

Il espérait être consolé par Cortex, mais au lieu de ca, il eu droit à son éternelle tape derrière les oreilles avec un petit et délicat "triple idiot !!" puis il lui ordonna d'attraper la parte parole sans lui faire de mal.

A contre coeur, Minus s'exécuta. En essayant d'avoir un air méchant, mais son coeur fondit en regarda la jeune femme, c'est alors que sourire d'ahuri revient a l'assaut. Cortex se demanda si son regard de tombeur n'était pas plus effrayant que son regard soit disant "méchant".

Ne voulant pas lui faire le moindre mal, il essaya de l'attraper avec le bout des doigts. Mais Melissande le regifla avec un regard des plus impitoyable puis elle lui donna un coup de pied dans le tibia.
Maiss Aiiiiieuuuuuu !!!

Il se mit à sautiller sur place puis essaya une approche différent. Il voulut lui prendre le poignet, mais avec sa main de libre, elle donna un coup de poing dans le thorax ce qui lui coupa le souffle en se pliant légèrement.
Bou diou ! derrière sa beauté époustouflante elle était une vrai tigresse.

Un peu agacé, Minus passa derrière elle, lui attrapant ses bras puis l'immobilisa pendant que son frère préparait la recette des herbes qui font dormir.

Petitangelot a écrit:: Lorsque Cortex lui attrape le bras pour l'éloigner de sa monture, Mélissande déséquilibrée, repose le pied qu'elle avait tenté de mettre dans l'étrier, au sol. Elle se retourne dans un mouvement rapide pour faire face à son aggresseur et pour retirer sa main de l'étreinte. Immédiatement, par réflexe, elle la plonge dans son manteau pour saisir la dague au cas où cela dégénèrerait.

Mais!? Que voulez-vous à la fin!? Je vous ai dit que je me débrouillerai seule! Je n'ai nul besoin de vous! Passez votre chemin o vous risquez d'en découdre avec moi!

C'est alors que Mélissande que rend compte du regard envieux que lui jète l'autre homme. Il semblait que celui-ci ait un problème de salivation excédentaire et se trouve dans un état amiratif effrayant envers sa personne. Le grand ahuri lui sourit bêtement. Elle se demande alors si cela valait vraiment la peine de se mettre sur ses gardes comme elle le faisait: l'intéressé semblait plus idiot que dangereux. Elle pose alors sa main sur sa joue, sur son autre bras croiser en le regardant, retenant un rire de moquerie (d'où le rougissement de ses joues ). Puis tout d'un coup ce regard agare devient si envieux et adoratif, qu'il en devient menaçant pour l'intégrité de la jeune femme. Elle se sentait dépouillée de toute son âme devant une telle adoration.

Non! Ces deux là ont l'air bien trop étranges que pour être si innocents! se dit-elle, en remettant ses sens en éveil contre toute autre atteinte.
Le grand s'avance alors vers elle comme pour l'empoignée. Elle le giffle alors tellement fort que le retentissement du claquement résonne sur la façade de la batisse voisine. Le plus petit coupe alors les sanglots de son frères en lui réitérant l'ordre de s'emparer d'elle. Resatnt immobile, ne voulant pas leur conséder de terrain, Mélissande regifle alors le grand alors qu'il revenait à l'assaut. Sentant que cela ne suffirait pas encore, elle lui donne un coup de peid directe dans l'os du tibia. Elle devait rester sur d'elle et s'économiser si elle devait venir à se battre.
Son regard se durcit, elle sentait de plus en plus que cette altercation n'était pas annodine et que ce n'était pas pour de l'altruisme ni même voler quelques pièces que ces deux loustics lui cherchaient noise.
Ele répond encore par un coup de paume juste sur le pointe du thorax. Les poumons comprimés par l'attaque, le grand dadet tousse et tente de reprendre son souffle, Mélissande regard alors le petit qui ne semblait pas vouloir aider son frère pour le moement... Elle tente alors de se rapprocher de Tanja qui détachée commençait à s'énerver.

Je vous ordonne de déguerpir sur le champ! Je ne connais pas vos fins mais je n'ai nul envie de les connaitre! Filez avant que mes amis vous remarquent... vous échapperez dès lors peut-être au bourreau!

Le regard menaçant, elle fait deux pas pour attraper la jument et l'enfourcher mais le grand revient à la charge et l'attrape par l'arrière. Immédiatement, Mélissande se débat essayant d'empêche son aggresseur de refermer complètement ses bras. Elle arrive ainsi à dégager son bras droit et donne un coup de coude par l'arrière visant le nez du grand... le sang gicle de suite... Entre-voyant le petit s'afférer à préparer elle ne savait qu'elle entourloupe, la jeune femme se rend compte que tenter de se débrouiller seule ne lui suffirait vraissemblablement pas cette fois. Elle cri alors pour appeler ses amis qui étaient toujours dans la taverne toute proche.

A MOI! ON M'AGRESSE! LACHE-MOI, ESPECE DE GROS BETA! VOUS ALLEZ LE REGRETTER!!

Mélissande pestait, elle s'en voulait de s'être laissée piéger. Avec son bras libre, elle essaye d'attraper l'oreille du grand pour lui arracher... tout en continuant à se débattre en tous sens... La jument effrayée par la bagard, prend peur et s'enfuit au galop passant très près de la porte de la taverne au point d'y envoyer une série de cailloux qui une fois choqués sur la porte retombe lourdement sur le sol.

Cortex plein de reflexe a écrit:: Ah mais c'était pas dieu possible d'être aussi idiot que son frère ! Et puis qu'est ce qu'elle avait à gigoter tout le temps la Belle, c'était pas bien malin, elle avait fait saigner son frère et ca tachait ses beaux vêtements et souillait ses cheveux !! Puis quelle idée il avait de saigner d'abord !

Cortex s'activait nerveusement avec toutes les décoctions pour ajuster le dosage et il se maudit de ne pas l'avoir fait avant de partir. Une fois la solution prête, il en versa une bonne dose sur un mouchoir propre, il allait toucher la Belle tout de même, et s'approcha d'elle pour lui coller sur le nez.

Voila qu'en plus elle commençait à gueuler comme un putois, il la préférait quand elle était calme, ca fanait sa beauté d'être en colère. Le petit homme se pris bien plusieurs coups de genoux dans le ventre de la part de la diablesse qui donnait pas sa part au chien avant que le mélange soporifique commence à agir.

Ca commençait à remuer dans la taverne, fallait se dépêcher en plus, ils avaient que leur mule pour les sortir de ce bourbier. Essayant de rester le plus flegmatique possible, Cortex commenca à donner ses consignes à Minus.

Bon frérot, installe là sur la bourrique, elles pourront surement s'entendre ces deux là, pi après tu pousses et moi je tire, faut qu'on décampe en vitesse.

Il n'avait pas fait attention que Minus avait piqué le mouchoir pour son nez et commencait à chanceler... Cortex, furieux, lui arracha des mains et lui prêta le sien, à peine entamé depuis le printemps dernier en lui filant à nouveau une claque retentissante sur la nuque

Bougre d'idiot, c'est point le moment de faire la Belle au bois dormant !! Ote zy moi ca et avance donc !

Il ponctua sa dernière réplique d'un petit coup de pied au derrière de son cadet et s'attela à tirer la mule pour sortir du village au plus vite...

Minus le nimbus a écrit:: Minus récupéra la belle délicatement dans ses bras et la posa sur la mule. Il ne prit pas le temps de se soigner, il fallait partir au plus vite avant que des habitants viennent à l'aide de la porte parole.

Il sortit donc un vieux mouchoir de sa poche et le coinça dans ses narines pour arrêter le saignement le temps de rentrer chez eux.
Il posa ses mains sur le postérieur de la mule et se mis à pousser. Ses dents grincèrent les unes sur les autres à cause de l'effort qu'il était en train de faire
Que tu vas avancer sat'né bourriqu' !

La mule de mauvaise humeur, hennie pour montrer son mécontentement puis donna un coup de patte arrière tapant pille sur le tibia de Minus, qui poussa un crie en sautillant sur place

AIIIEUUUUU !!! Et que pourquoi que c'est touj'urs moai qui m'fait taper d'abord...

Cortex se retourna furieux et lança un regard assassin en lui disant de la boucler car il ne fallait pas qu'il soit repéré
Maissssss frérot, c'est po de ma faute, que c'est la bourrique qui a commencait !! Moi j'ai rien fait du tout promis...

Il ne put finir sa phrase qu'il recevait une claque derrière les oreilles avec en prime une mot doux : "crétin !"
Reposant ses mains sur la mule, il poussait tout en râlant.

Après une longue période de marche, le petite groupe arriva enfin chez eux.
Cortex entra le premier suivit de de Minus avec la belle endormi dans les bras. Il se croyait au paradis puis il l'amena dans la chambre en la posa délicatement sur le lit.
Tourna sur lui même, il était tout fier de la jolie décoration qu'il avait fait particulièrement pour elle.
Des rideaux beige assez sale était pendu aux fenêtres cela éviter de voir les grosse planchette de bois qu'ils avaient poser à l'extérieur. Puis sur une petite table basse, il y avait disposé un jolie bouquet de fleur fraîche dans un pot de chambre.

Il sortit de la chambre en bavant un peu alors que Cortex ferma le gros cadenas qui était accrocher a la porte de la chambre. Les deux compères s'assirent l'un en face l'autre.

Portant sa main à son nez, il essaya d'enlever doucement le mouchoir qui s'était collé à sa peau a cause du sang séché. Il gémissait en tapant du pied sur le plancher. C'est alors que Cortex fatigué de sa comédie prit le mouchoir et tira d'un coup sec. Minus se leva d'un bond en criant a la mort tout en tournant en rond dans la pièce les mains sur son nez
Aiiie aiiaiiouillleee !!! Frérot que ca fait mal !!!

Après 5min de gémissement, il se rassit devant son frère qui avait poser sur la table des eaux et des herbes médicinale pour soigner ce nez.

Minus le regardait droit dans les yeux et lui posa quelques questions
Dit frérot... ? Qu'on va fair' quoai maint'nant? On va puvoir la gard'r avec nous pour touj'urs ?
Que j'aurais le droit de lui coiff'r ses j'lies ch'veux ?

Il le regardait avec de grand yeux incrédule en sursautant de temps a autre a cause de la douleur qui lui provoquer son nez casser

Petitangelot a écrit:: Mélissande maintenue par le grand idiot n'était pas arrivée à éviter le tissu imbibé du mélange soporifique... malgré sa rage et l'énergie qu'elle mettait à se débattre, le produit commençait à faire effet. Plus elle se débattait, plus elle inspirait du gaz, plus elle s'engourdissait.
Lorsqu'elle vient à s'endormir complètement, ses muscles encore tendu et crispé la seconde précédente, se relachent d'un coup traduisant la vulnérabilité et la détresse de la jeune femme.
Jetée sur la mule comme un vulgaire sac de pomme de terre (très contrastant avec la vénération que semblaient lui dévouer les deux urluberlus), elle est maintenant emmenée hors du village.
Tanja s'était enfuie et était rentrée seule au domaine de Saint-Agnan, demeure de Soni et de Constance, veuve et fille de feu Jean de Huy, le père adoptif de Mélissande.

Les minutes passent. Bien qu'endormie, les tympans de Mélissande bourdonnent et lui donnent mal à la tête. Dans ces songes, elle fait des cauchemars lui retirant des gémissements ryhtmés par les mouvement de la mule. Elles se débattait tant bien que mal contre ses démons, démons qui semblaient se jouer d'elle dans la réalité.

Arrivée près d'une vieille cabane dans les bois, la jeune femme est détachée de la mule et conduite dans une chambre. Toujours inconsciente, elle est couchée sur le lit. Les draps étaient autant poussierreux que décrépis malgré qu'ils aient été lavés tant bien que mal. La dose de soporifique utilisée pour l'endormir était telle que Mélissande dormait toujours d'un sommeil profond bien que mouvementé. Le visage de la jeune femme était crispé, ses yeux froncés,... elle semblait se débattre malgré son immobilité.

Comment allait-elle réagir à son réveil? Dans quelle situation s'était-elle laissée entrainée? Allait-elle pouvoir faire face et trouver solution rapide?...

Petitangelot a écrit:: Mélissande se réveille enfin. Dans un sursaut, elle se redresse sur le lit. Les yeux écarquillés, les nerfs à vifs suite à l'agression et à la nuit de cauchemar, elle fait un rapide tour d'orizon pour analyser la pièce. Seule... Elle se relache un peu en se rassurant de l'absence de quelconque brigands.

Mais où suis-je?

Elle s'approche d'une fenêtre et pousse le rideau pour essayer de voir l'extérieur. Elle s'aperçoit rapidement que toutes les issues, fenêtres comprises, avaient été baricadées.
Elle revient sur le lit, s'y assoit et essaye de se remémorer la soirée de la veille: les deux hommes, un grand crétin, un petit agressif... leur fausse gentillesse, la bagarre, la mule...
Elle se demande maintenant pourquoi elle était là!? En voulait-on à sa propre personne? à quelqu'un d'autre que l'on espérait touché indirectement? au conseil dont elle faisait encore partie la veille?...
Ou était-ce un ancien opposant de son père qui achevait sa revanche!?
Des milliers de questions la taraudent. Bien qu'agitée intérieurement, elle reste sans bouger à regarder dans le vide plongée dans ses pensées.

Elle était en vie, sans aucune blessure: tout était encore possible. L'attente commence!

[Join avec un autre RP en cours, une battue organiser pour retrouvée une autre argonnaute, Jujoss enlevée également mais devant témoins]

Lyris a écrit:: Lyris repris comme le lui avait demandé le Lieutenant Chilou la marche en ligne. Point inquiète pour son leu, elle l’était plus pour le sieur Angellus.
Elle apercevait au loin Faster et d’autres villageois.
La progression quoique lente commençait à épuiser la jeune femme.

Zeltana, Quasi, je crois que je vais rebrousser chemin et aller chercher d’autres villageois. Je commence à fatiguer.
Prévenez le Lieutenant dès que possible et soyez prudentes mes amies.

Lyris fait demi tour et s’en retourne vers le village. C’est la soif qui quelques minutes plus tard la pousse à sortir du chemin. Je crois me souvenir que par là je vais arriver à un point d’eau se murmure t-elle tout bas en écartant un épais buisson feuillu.

Les yeux rivés au sol pour éviter de chuter, Lyris avance tout en laissant libre court à se pensées. La situation de Dame Jujoss la préoccupe, allait-on la retrouver à temps ? Où était Perceval, allait-elle le croiser ?
Se retrouvant à la croisée de plusieurs chemins, Lyris hésite un moment et décide d’obliquer sur sa droite. Il lui semble entendre non loin le bruit de l’eau courante d’un ruisseau. En ce début de printemps l’air est encore un peu frais et c’est en activant le pas pour se réchauffer qu’elle s’enfonce encore un peu plus dans le bois.

Au centre d’une clairière et après de longues minutes de marche, Lyris doit se rendre à l’évidence qu’il n’y a point d’eau et qu’elle s’est bêtement éloignée des chemins courus.

Bien qu’encore loin de la période où elle devra enfanter, le poids de l’enfant qu’elle porte se fait sentir. Et c’est avec soulagement qu’elle voit au bout de la clairière une masure.

Si cette cabane est habitée je vais peut être pouvoir boire et me reposer un moment se dit-elle tout haut le sourire aux lèvres.
Posant, par prudence, sa main sur sa dague, elle cogne à la porte de la mansarde.

Il y a quelqu’un ? Ouhh ouhhh il y a quelqu’un …… y’a quelqu’unnnnn ?

Aucune réponse, Lyris déçue et n’osant essayer d’ouvrir la porte se laisse choir sur le seuil et s’adosse à la porte fermant les yeux.

Allez, juste quelques minutes de repos et je repars !

Petitangelot a écrit:: Cela faisait maintenant qq jours que Mélissande avait été enlevée. Elle ne savait pas si des villageois avait déjà lancé des recherche pour la retrouver ou si même ils s'étaient aperçu de son absence.
Ses deux kidnappeurs ne lui avaient rien fait jusqu'à présent. Ils s'étaient contentés de lui apporter à manger. A chaque fois qu'ils entraient dans la chambre dans laquelle elle était retenue prisonnière, Mélissande se levait et se tenait contre le mur opposé prête à se défendre de la moindre aggression.
Elle n'avait pas encore osé les défier alors qu'elle n'avait encore aucun élément lui laissant un espoir d'évasion.

Néanmoins, elle restait déterminée et analysait, étudiait le comportement des deux loustics dans l'espoir de trouver une faille;

Un jour, en fin de journée, Mélissande qui était couchée sur le lit et regardait le plafond dans l'attente d'on ne sait quel miracle, entend quelques bruits sourds.
Puis... elle entend des coups sur la porte d'entrée. Elle se relève d'un bon.
Bien qu'enfermée dans une pièce située à l'opposé de la cabane, elle avait clairement discerné que l'on frappait à la porte d'entrée. Elle bondit pour plaquer son oreille contre la porte de la pièce et essayer de comprendre ce qui se disait. Un des deux lascards allait-il ouvrir la porte!? Qui était là de l'autre coté?

La jeune femme devait se faire discrète pour ne pas aiguiser la prudence des deux brigands mais agir au bon moment pour se faire remarquer.

Lyris a écrit:: Lyris qui ne devait se reposer que quelques instants, avait fini par s’endormir adossée à la porte de la masure.

Le froid qui engourdissait ses membres et la soif qui avait rendu sa gorge brûlante, eurent raison de son sommeil.
S’étirant la jeune femme se relève. Contrariée de n’avoir rencontré personne et de s’être laissé à perdre du temps, elle repart espérant trouver le chemin du retour et être au plus vite à Argonne.

Cortex plein de reflexe a écrit:: Après avoir enfermé la Belle, les deux zigotos avaient fêté leur prise à grand renfort de piquette imbuvable.

Minus avait mieux suporté que son frère et était resté terré à la maison, vautré sur son lit à ronfler comme un sagouin.

Cortex lui, était parti dans les bois déverser ses entrailles et se perdre en chemin, si bien qu'il ne retrouva pas la masure avant plusieurs jours...

En chemin, il croisa une autre jeune femme qui avait l'air de revenir de la maison de deux frères. Sans réfléchir, le petit bonhomme ventru se mit à courir comme un forcené pour voir si on n'avait pas aidé la Belle a s'échapper.

Il arriva essouflé comme un boeuf, se moquant bien d'avoir attiré l'attention de la jeune femme ou non. D'ailleurs, pris par la panique, il n'avait pas pris garde à vérifier s'il était suivi ou non.

Il entra dans la maison avec fracas, faisant bondir Minus de sa paillasse.

Mais c'est quoi ce bordel !!! On peut pas quitter cette baraque quelques jours sans que t'en prenne soin on dirait !

Et hop, tape derrière les oreilles, ca faisait longtemps.

Et la Belle hein, tu l'as laissé croupir dans la chambre comme tu laisses la maison à la bade ??

Il savait bien qu'il était tout aussi fautif, si ce n'est plus, que son frère de l'état pitoyable de la situation mais c'était toujours plus facile de lui remettre la catastrophe sur le dos.

La porte de la maison était resté entrebaillée pendant sa crise de colère mais il n'en avait cure. Le joufflu perfide finit par se radoucir après avoir filer une sacrée branlée à son cadet pour se soulager.

Bon, maintenant, va falloir voir le carnage là bas...

Il indiqua la chambre du menton et s'approcha, Minus terrorisé sur ses talons. Il tourna doucement la clé dans la porte et entra dans la pièce. La Belle était là, dans un coin, le regard luisant d'un mélange de peur et de furie. Cortex lui adressa un sourire d'excuse et une idée de génie lui passa par la tête pour obtenir son pardon.

Bonjour Belle Dame, dites moi, que diriez vous d'une promenade à la lumière du jour pour vous raffraichir un peu les idées, je crois que vous avez fait le tour de votre chambre et il est temps de faire connaissance avec le reste de notre demeure...

Minus lui adressa un grand regard ahuri. Pour le remercier de son intervention constructive, l'ainé lui colla une autre calote derrière la nuque, juste pour le plaisir et ensuite attendit l'avis de la Belle.

Petitangelot a écrit:: Mélissande, l'oreille collée à la porte, n'entend plus aucun coup sur la porte d'entrée de la cabane. D'un coup son coeur se sert, l'espoir qui l'illuminait un instant, cet espoir de liberté, s'efface maintenant aussi rapidement qu'il est venu.
Elle entend alors l'engueulade entre les deux frères. Ils semblaient agir de concert mais leur caractère était très différent. Puis ils se taisent... elle remarque alors qu'ils viennent vers elle.
D'un coup elle se détache de la porte et d'un mouvement rapide se cale dans le coin opposé. Son coeur bat rapidement, partagé entre la crainte de ce qui pourrait arrivé et la possibilité d'évasion qui pourrait se présenter.
La poignée de porte s'agite, les charnières grincent, Cortex entre.

Il avait un regarde curieux et désireux à la fois. Fier de mener son frère, il essayait de se donner un peu d'allure... Mais Mélissande le trouvait pitoyable et ses dents se serrent de mépris pour ce qu'ils ont entrepris.

Cortex lui propose de sortir de la pièce... La question résonne dans la tête de la jeune femme. Elle hésite. Son ventre a faim, sa langue a soif, certes... mais elle commençait à bien connaitre les quatre murs qui l'entouraient, ils commençaient à devenir ses alliés. Découvrir une autre pièce étaient risquer... avancer dans l'inconnu l'obligerait à nouveau à l'observation, la tention, l'inquiétude, la nervosité,...

Mais elle n'a pas le choix, il faut qu'elle sorte. Elle regarde fixement Cortex, le défiant et montrant clairement que s'il essayait de la toucher elle le lui ferait payer!
Elle ne daigne pas répondre à son bonjour et ne lui adresse même pas la parole. Elle sert les points et fait quelques pas tendus, secs et durs en direction de la porte. Mais elle s'arrête à deux mètres de Cortex qui lui barrait la route de la sortie. Elle le regarde à nouveau fixement pour lui faire comprendre qu'elle ne ferait pas un pas de plus s'il ne lui cèdait pas le passage. Elle ne s'approcherait pas d'eux.

Minus le nimbus a écrit:: Minus était resté dans la bicoque pour surveiller la jolie dame pendant que son frère était partit faire un tour dans les bois durant quelques jours. Il paniquait à l'idée d'être seul avec elle.

Nerveux, il alla plusieurs fois par jours devant la porte, posa sa tête contre le bois tout en la gratta doucement. Seule cette planche le séparait de sa douce, son bonheur était a son paroxysme. Devant rouge, il pouffa tout content d'avoir pu lui parler l'autre jour.

Revant vers dans le salon, il s'assit sur la chaise bancal, posa ses pieds sur la table encore jonché de miettes de son déjeuné et mit ses les mains sur son ventre. Il regarda le plafond pensif avec un sourire niais tout en s'endormant doucement.

La cabane se transformait petit a petit en une maisonnée propre et jolie. Les murs crasseux devinrent clairs et lumineux, le poil cramé était de plus en plus éclatant, les fenêtres poussiéreuses laissèrent entrer la douce lumière du jour.
Minus se leva, passa devant un miroir en se regardant dedans, il fit un grand sourire ravageur (un peu effrayant) et passa sa main soigneusement manucuré dans ses cheveux soyeux. Il remit en place une mèche rebelle et refit sa raie de coté.
Se dirigeant vers le canapé qui avait retrouvé sa couleur d'antan, il vit sortir la charmante Melissande de la chambre. Elle portait une ravissante robe printanière laissant apparaître ses jolies chevilles. Elle s'approcha de lui en lui adressant un grand sourire. Rougissant en la regardant il lui dit
- Ma douce, que vous êtes jolie !

Le gringalet était aux anges puis il se dirigea vers sa la jeune femme pour lui donner un baisé. Il la prit dans ses bas et la regarda amoureusement.
Elle mit sa main sur son épaule et commença doucement à ouvrir la bouche. Cela semblait duré une éternité et elle finit par dire
- Mais c'est quoi ce bordel !!!
Interloquer, il la regarda bizarrement
- Hiennn??? Que tu dis chérie ???
Le regard de la belle changea et elle redit avec la voix de son frère
- "Mais c'est quoi ce bordel !!"

Elle leva sa main avec un ravissant sourire et le tapa derrière les oreilles. Ceci le réveille en sursaut et fit tomber la cruche d'eau qu'il tenait dans ses bras qu'il tentait d'embrasser.

Il fut quelques peut perdu durant un moment, retrouvant les murs crasseux, les fenêtres sales, le poêle cramé, le canapé troué et noircit par les années.
Son regard s'arrêta sur son frère qui lui donna encore une baffe pour qu'il reprenne ses esprits plus rapidement.
- Non non, je n'ai jamais laissé la jolie dame sans rien à manger ! J'ai toujours veillé qu'elle ne manque de rien. Regarde, il y a encore du pain et de l'eau devant sa porte. Tu vois je m'en occupe bien, hien !

A ses paroles il récolta encore une claque et un "triple buse". Ne comprenant pas ce qu'il avait fait de mal, il suivit son frère jusqu'à la porte qu'il l'ouvrit avec précaution.
Il laissa son frère parler à la dame de son coeur, n'osant la regardait. Elle allait enfin sortir de cette chambre et peut être qu'elle parlerait avec eux. Il était si heureux qu'il n'arrivait pas à tenir en place. Il observait la belle qui ne bougea pas.

Cortex comprenant qu'elle ne sortirait pas s'ils restèrent sur son le passage, prit son frère par le bras et se placèrent au centre du salon pour la laisser circuler à son aise

Petitangelot a écrit:: Mélissande sourit intérieurement en voyant Cortex et Minus se retirer de la chambre pour lui laisser passer la porte. Malgré sa position de captive, elle pouvait avoir moyen de pression sur eux. Sa détermination sembait suffire pour l'instant pour éviter toute confrontation. Mais il ne faurdrait surement pas dépasser les limites pour ne pas leur faire perdre leur calme, les tresser de trop et les pousser à agir impulsivement.

Une fois les deux frères reculé jusque dans le salon, Mélissande sort de la chambre à pas lents. ces nerfs étaient à vis au moment de passer la porte, prête à faire face à la présence de tout autre individus malveillant. Mais personne d'autre ne semblait occuper l'endroit.
La jeune femme s'arrête rapidement après la porte pour jeter un coup d'oeil dans cette nouvelle pièce. La crasse, l'odeur humide et pouasseuse,... surpassaient les efforts vains des deux frères pour embellir l'endroit. Mélissande ne peut empêcher de froncer les sourcil devant la pauvreté de la cabane et le manque de goût et de propreté. Elle était presque heureuse de porter encore ses vêtements de cavalière: l'odeur de cheval qui en émanait lui parressait soudainement bien agréable.

Elle avance de nouveau de quelques pas tout en gardant un oeil sur les deux frères. Elle avait envie d'appeler à l'aide mais elle n'était pas sure que quelqu'un puisse l'entendre. Cela aurait eu peut-être plus l'effet d'énerver ou d'amuser les deux comparse plutot que d'être utile à la jeune femme.
Ou peut-être courir à la porte en espérant qu'elle soit non verrouillée... mais ils se trouvait sur le chemin de la sortie et auraient tôt fait de lui bloquer le chemin.
Puis elle pense à sa dague, celle qu'elle portait à sa ceinture sous sa cape. Qu'elle idiote faisait-elle de l'avoir laissé dans la chambre! dans la précipitation de l'arrivée de Cortex, elle avait couru dans le fond de la pièce sans penser à prendre la dague qu'il avait omis de lui retirer. Elle avait caché le couteau sous l'oreiller...
Elle regarde rapidement si dans la pièce qqch pourrait lui servir d'arme. Son regard inspecte la pièce avidement à la recherche de l'objet adéquat... peut-être trop visiblement!? Les hommes allaient peut-être remarquer son désarroi... sur le moement, elle n'y réfléchis pas.

Cortex plein de reflexe a écrit:: Cortex regarda la jeune femme sortir de sa chambre avec un terrifiant sourire. Y a pas à dire, elle était sacrément belle... Il pris le bras de son frère et s'essuya la bouche sur le revers de sa manche. Le petit allait quand meme pas se salir !

Une fois dans la pièce principale, Cortex réfléchit un instant à ce qu'ils pouvaient proposer comme activité à leur charmante invitée. Il admira la pièce tout comme elle, et fut satisfait de voir qu'elle s'interessait à leur modeste logis. Peut être allait elle s'y faire et pourquoi pas un jour leur mitoner des petits plats comme le faisait leur mère ?

Pris dans sa révasserie idéaliste, il n'avait pas fait attention qu'il s'était remis à baver... Il repris donc possession de la manche fraternelle puis lui colla une tape derrière la tête.

Voyons grand dadais, bouges toi ! Installons notre dame et f'sons lui un p'tit qu'quechose à grignoter.
Propose lui donc la chaise là ! et pi va en chercher d'autres pour nous.

Pendant qu'il déblatérait, il s'affairait à trouver quelque chose de mangeable dans les placards et tomba sur un saucisson qui séchait et du pain à peine rassis. Avec la bouteille de piquette qui restait, ca serait un vrai festin de roi !

Il s'affaira ensuite à trouver une lame à peu près propre et solide pour commencer le gueuleton et s'installa à table, en poussant du revers de la main quelques miettes moisies qui trainaient pour les faire tomber au sol.

Ca vous dit un p'tit morceau Belle ?

Il coupa le pain qui resistait puis plusieurs tranches de charcuterie qu'il posa en face de chacun puis il laissa trainer son couteau sur la table pour commencer à se rassasier.

Minus le nimbus a écrit:: Minus regardait sortir la belle lorsqu'il sentit qu'on lui tirait le bras. Regardant en dessous de lui, il vit son frère s'essuyer avec sa chemise. D'un geste vigoureux, il retira son bras en faisant une mine déconfite tout en frottant son bras contre son pantalon pour enlever la bave. Mais lorsque son regard se reposa de nouveau sur la belle, il reprit sa mine d'idiot lorsqu'une claque le sortie de son reve
- aieuuu...

Tout en se frottant la tete, il regarda son frère en grimaçant car il le faisait passer pour une benêt au près de la belle brune puis s'exécuta à ses ordres. Il marcha rapidement vers la table, déplaça la chaise pour qu'elle puisse s'asseoir. Il prit un chiffon pour nettoyer la table couverte de miettes mais dans la précipitation il les laissa tomber sur le sol dejà crasseux.
Il fit un signe à la demoiselle indiquant de s'asseoir et s'éloigna pour chercher deux tabouret pour lui et son frère.

Revenant vers la table, il s'assit et observa son frère en silence un peu nerveux de se retrouver si près de Mélissande.

Petitangelot a écrit:: Mélissande regarde les deux hommes s'afférer. Elle ne bouge toujours pas. Elle ne prononce pas un mot.
Mettre la table, ranger un peu, présenter une chaise pour qu'elle s'assoit,... Tant de soins pour essayer que la situation ressemble plus à une invitation de courtoise plutot qu'à une détention.
Cela effrayait tout d'un coup Mélissande. Ces paysans ne semblaient pas vouloir une rançon contre sa libération, ni même abuser d'elle avant de la rejeter mais bien... d'en faire leur petite maîtresse de maison! Ecoeurée, les efforts que les deux frères déployaient semblaient être une vraie menace pour elle. Devenir leur femme! Plutot mourrir!

D'un bon, elle ne réfléchit pas plus et parie sur la simplicité d'esprits des deux hommes: alors que les hommes s'occupaient à mettre la table, elle fonce sur la porte d'entrée en espérant qu'ils ne l'aient pas fermée ne prévoyant pas qu'ils allaient la faire sortir de la chambre.
En un élan rapide et stressé, quelques pas de courses, elle contourne la table, arrive à la porte. Ses deux mains sont maintenant sur la poignées. Sur le coup du stress, elle met toutes ses forces pour faire sauter le loquet puis pousse et tire la porte ne sachant pas dans quel sens elle pouvait s'ouvire. C'est alors que...

Cortex plein de reflexe a écrit:: Bah qu'est ce qu'elle faisait la petite dame ??? V'la qu'ils étaient à table et pi, elle mange pu et elle veut déjà sortir.

Navré, Cortex secoua la tête et se leva.
Allons, allons, on respire là, on va vous le montrer le soleil.

Le gros bonhomme était très sur de lui, il avait été très gentil avec la Belle, elle aurait forcément envie de rester. Il lui adressa un grand sourire puis s'approcha d'elle.

Laissez, j'va vous l'faire.

Cortex ouvrit donc la porte tandis que Melissande, héberluée le regardait faire et que Minus se goinffrait.

Vala, il est là le soleil, faut pas vous enerver. Par contre, faites bien attention si vous sortez, y a quelques pieges à loups autour de la maison. On est jamais trop prudent avec ces bêtes là.

Son sourire été devenu plus sadique mais il la laissa faire. Le petit rondouillard ne voulait pas se battre avec sa gueule de bois et puis, il aurait fallu la toucher, et ca, bah, il pouvait plus parce que ca lui faisait trop envie et qu'il ne répondrait plus de rien si elle le frolait.

D'un autre coté, il savait très bien qu'il n'y avait pas que "quelques" pièges à loups tout autour de la maison et qu'il lui faudrait faire preuve d'une sacré ingéniosité pour passer entre les mailles de leur filet.

Petitangelot a écrit:

La porte ne voulait pas souvrir. C'est alors que Cortex se lève et lui propose d'uvrir la porte. Mélissande n'en revenait pas! Etaient-il assez bêtes que pour penser qu'elle ne s'enfuirait pas à la première occasion? Elle s'éloigne d'un pas de la porte et laisse Cortex ouvrir celle-ci. A peine ouverte, Mélissande s'apprêtait à courir pour sortir de là mais son élan est brisé par la mise en garde de Cortex.

Cortex a écrit:: Vala, il est là le soleil, faut pas vous enerver. Par contre, faites bien attention si vous sortez, y a quelques pieges à loups autour de la maison. On est jamais trop prudent avec ces bêtes là.

Des pièges à loups? Etait-ce là un leurre pour la maintenir prisonnière derrière une barrière de peur ou un réel danger si elle s'aventurait en dehors!? Elle ne savait quoi penser. Elle était partagée entre l'envie, le besoin de s'enfuir et la crainte de n'en sortir indemme.

Oh et puis qu'importe! L'idée de rester enfermée dans cette cabane à servir ces deux ignobles l'écoeurait! Elle pouvait bien risquer une sortie... sans précipitation en jetant un coup d'oeil sur le sol. le tapis de feuilles couvrant le sol à l'extérieur ne semblait pas suffisamment épais que pour cacher parfaitement des pièges.

Elle se retourne alors vers Cortex qui arborait un joli sourire sadique. Cela fait bondir le coeur de Mélissande hors de sa poitrine, on ne peut plus énervée de ce défi lancé! Elle ne se laisserait pas faire!

Face à lui, elle commence à reculer vers l'extérieur redoutant, si ces pièges étaient un leurre qu'il ne s'empare d'elle. Mais elle est à qq mètres de lui maintenant et vient de passer la porte. Elle s'arrête un très bref instant pour jeter un coup d'oeil au sol environnant à la recherche de quelque piège. Elle n'en voyait pas pourtant Cortex ne semblait pas vouloir bouger. Elle fait encore un pas lorsque... un piège se referme soudainement juste à coté de son pied avancé. La jeune femme sursaute mais heureusement n'est pas blessée. Il avait suffit que son pied frole le métal pour que la machoire se referme. Seul le bord de sa chaussure était égratiné.
Le coeur de la jeune femme bas la chamade. Les deux lascards avaient réglé la sensibilité de leur piège au maximum: il aurait suffit qu'une brindille tombe desssus pour les déclencher. Mélissande regarde à nouveau Cortex qui semblait jubiller. La jeune femme a horreur d'être manipulée de la sorte et une poussée de rage fait rougir ses joue et serrer ses dents.

Néanmoins un peu désespérée et à cours d'idée pour sortir de ce pétrin, elle lance des regards désespéré autour d'elle! Un tas de buche contre la maison, un arbre avec des branches basses pas très éloigné... Une idée lui vient à l'esprit. Elle ne pèse même pas la folie de cet espoir et l'applique sur le champ, elle refait deux pas rapides en avant pour revenir près de la maison et prend trois buches puis revient jusqu'au piège qu'elle a fait déclencher et jète les trois buches au sol, les unes devant les autres comme pour faire un chemin jusqu'à l'arbre. Une des buches en tombant déclenche encore un piège.

Décidément! se dit-elle. Ils en ont vraiment mis partout!

Elle avait agir rapidement laissant Cortex perplexe et immobile. En un bond, elle saute sur la première buche. profitant de son élan, elle fait deux autres bonds passant d'une buche à l'autre avant de sauter pour s'accrocher à une branche de l'arbre et se mais maintenant à grimper dessus. Elle se disait que les arbres suivant étaient assez proche pour qu'elle passe de l'un à l'autre en espérant atteindre rapidement une zone sans pièges au sol et idéalement le chemin forestier qu'elle entrapercevait plus loin. Ils avaient placé beaucoup de pièges autour de la maison mais surement pas jusqu'à une aussi longue distance.
Mais dans sa précipitation à grimper dans l'arbre, une de ses mains lache prise à cause de la mousse. La voila qui dégringole de l'arbre et tombe au sol. Elle roule sur quelques mètres... arrêtée, elle respire un grand coup, heureuse de ne pas être tombée sur un piège. Mais... alors qu'elle allait se relever, elle pose une main au sol juste à coté d'elle pour prendre appui.

CLAP!

AAAAAAAAAAAAAaaah!

Un piège venait de se refermer sur sa main! La douleur la prend d'un coup. Elle grimace de douleur. Le sang commençait à couler abondament le long de ses chairs et du morceau de métal qui retenait sa main. Elle tente de se relever tenant son poignet blessé de l'autre main. Mais comme chaque piège, celui-ci était fixé au sol par un bout de chaine et un petit pieu. Dans un mouvement de rage, de sa main indemme, elle poigne dans la chaine et tire d'un coup pour détacher le piège du sol. La douleur était tellement forte qu'elle n'avait pas le courage d'essayer de retirer la machoir d'autour de sa main. Elle regarde Cortex puis reprise par le besoin de s'enfuir, elle commence une course pour rejoindre le sentier forestier qui n'était plus loin. Une fois là, elle devrait courir le plus vite qu'elle peut pour ne pas être rattrapée...

AU SECOURS!! A MOI!!! A L'AIDE!

maréchal d'Argonne a écrit:: [Dans la forêt-patrouillant]

L'étau de la battue se resserrait de plus en plus. Le Lieutenant chilou était parti à la poursuite du leu de dame Lyris depuis plusieurs minutes déjà et ils avaient tous suivi les ordres à savoir continuer la battue afin de ne laisser échapper personne.

Le maréchal Arnaut, n'ayant pas de groupe attitré, avancait rapidement dans l'espoir de rattraper le Lieutenant chilou,le maréchal qui l'accompagnait ainsi que les quelques villageois qu'il avait vu suivre la piste du leu.

La forêt était grande et il avait un peu de difficulté à se repérer, n'ayant pas effectué beaucoup de patrouille dans cette partie de la forêt.
Il prit le soin cependant de prendre des points de repère comme on lui avait enseigné afin de toujours pouvoir revenir en arrière si la situation le requérait.

Il continuait d'avancer à vive allure, mais il était à présent certain qu'il avait perdu la piste...il s'arrêta donc et resta immobile en espérant entendre un quelconque bruit qui pourrait l'orienter sur la direction à prendre.
Il n'entendait rien d'autre que le bruit de la forêt; le chant des oiseaux, le brame d'un cerf au loin, le bruit de branches tombant au sol mais ni aboiement ni bruit de lutte.

Alors qu'il allait reprendre la route, il crut percevoir un cri à l'est de sa position. Il tendit l'oreille mais de nouveau seul le bruit de la forêt se fit entendre.
Il avait probablement rêvé...cependant il fallait en avoir le coeur net et reprit son chemin à travers la forêt se dirigeant vers l'est.

Quelques minutes plus tard, alors qu'il s'apprétait à faire demi-tour, le maréchal Arnaut eut une surprise de taille: ses pas l'avaient conduit vers un sentier sinueux.
Ce chemin semblait avoir été emprunté récemment.
Il hésita sur la direction à suivre...soit s'enfoncer vers la forêt, soit revenir vers le Sud.

Le nord le conduirait probablement vers le campement des brigands, ils avaient sans doute emprunté cette route ce qui expliquait qu'ils se déplacaient si vite à cheval dans la forêt en passant inapercu et ayant évité les patrouilles jusque là.
Mais il était convaincu que le cri qu'il avait entendu au loin ne provenait pas du nord...
Il aurait aimé se rendre au nord afin d'aider le Lieutenant et les autres villageois à délivrer dame Jujoss mais il ne pouvait se permettre de ne pas vérifier l'origine de ce cri.
Le Lieutenant chilou comprendrait...en tant que maréchal il était de son devoir de défendre les opprimés et une personne poussant un cri en pleine forêt était sans aucun doute en danger.

Il se mit donc en route vers le Sud-est, cheminant sur le sentier sinueux à vive allure.

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