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 [1455/07/17, Sainte-Ménéhould] Une journée en enfer

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Mélissande
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Mélissande


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MessageSujet: Re: [1455/07/17, Sainte-Ménéhould] Une journée en enfer   [1455/07/17, Sainte-Ménéhould] Une journée en enfer - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Déc - 22:19

Frèro Antonio a écrit:
14/07/1455, 13h17, place du marché,…

Oh allais mes beautés, on recule calmement,…lààà !

Les deux bœufs obéissants, sous les directives approximatives du moine, reculent le chariot entre deux immeubles. Ainsi, ne gênant plus la circulation aux abord du marché…
Antonio est satisfait de lui, sa carriole est convenablement rangée à coté de la taverne du frais brochet, taverne officielle de la mairie…
Se réjouissant d’aller se rincer le gosier en ventant sa magnifique bière, il se frotte les mains et abandonne son attelage...

Il se frotte la pense et se lèche les babines,…


Les voyages cela creuse !

Avant d’entrer dans le célèbre établissement, il lève légèrement la jambe droite et laisse échapper bruyamment un vent disgracieux…


Dernière édition par le Sam 15 Déc - 22:22, édité 1 fois
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Mélissande
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MessageSujet: Re: [1455/07/17, Sainte-Ménéhould] Une journée en enfer   [1455/07/17, Sainte-Ménéhould] Une journée en enfer - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Déc - 22:21

Jackfarell a écrit:
14/07/1455, 13h25, château de sainte Ménehould...

Jack descend les escaliers de pierre en colimaçon vers les sous-sols du château de sainte Ménehould. Il croise un garde qui se met droit comme un I à son passage…
Taquin, avec le sourire, Jack le houspille pour la forme…et lui bouscule le casque qui retombe sur le nez du soldat…


Veille au grain Marcus, c’est pas le moment de t’endormie…ah ah ah
Où est notre nouveau pensionnaire ?


Râlant un peu, Marcus lui montre du doigt la grande geôle au loin, dit de luxe, pour les invités de marque…

Mais c’est qu’il est aux petits ognons notre gros bonhomme !

Jack s’élance dans le couloir, son exemplaire de trousseau des clefs de toute les cellules de la prévôté en main…

Arrivé devant la grille, sans attendre, il l’ouvre, provoquant au loin l’inquiétude du jeune garde…

Il entre dans la pénombre de la vaste cellule, sa vision doit prendre un certain temps d’adaptation avant de repérer la grosse masse affalée au sol dans un coin…
Il s’approche et … il le bouscule légèrement du bout du pied. La masse informe ne réagit pas puis le frappe du plat pied dans ses énormes lombaires…


Debout mon gros, tu ne fais illusion à personne…ah ah ah
Pierre Garde Chasse a écrit:
A la grande surprise des livreurs, enfin, si ils encore étaient là, le géant se retourne et se lève de toute sa hauteur, dominant de deux têtes le sergent de la prévôté…

Soulagé, il en avait marre de simuler…

L’ombre portée gigantesque de Pierre plonge Jack totalement dans le noir…


(pour l'ambiance voir scène de Gérard Lanvin, Benoît Poelvoorde en cellule dans « le boulet »)

Soudain…

Petit Pierre ouvre grand les bras et soulève son hôte…un large sourire en travers du visage…
Jackfarell a écrit:
Arf !...

Oui …mon grand …moi aussi …je suis content …de te revoir…mais lâche moi s’il te plait,… j’ai besoin de ... mes poumons…


Le géant le dépose…Jack, rouge comme une tomate, se pince le nez…

Prend un bain, combien de fois Torras te la répété ? On te repère à cent lieux à la ronde…
Met ça
!

Jack lui tend une chasuble de moine…

Elle est a ta taille, no stress, quoique ?

Jack lui tâte le ventre…

Tu as encore grossis, mon salaud !
Bon pas le temps pour les retrouvailles...Le plan suit parfaitement son cour, suis moi !
Pierre Garde Chasse a écrit:
L’humeur toujours joyeuse du géant...
Tellement heureux d’avoir retrouvé son ami d’enfance…
Il enfile la toge brune qui heureusement lui va comme un gant…

Frère Pierre suivi Jack dans le couloir à la rencontre du garde dont on lisait maintenant la terreur sur le visage…


Pass mon temps d’sortir d’cage, moi, …

J’a faim !
Soeur Marthe a écrit:
14/07/1455, 13h26, Hotel Dieu,..


Sœur Marthe est tirée de son labeur par un cri d’appel à l’aide. Elle dépose son seaux d’eau et appuie le balais contre le mur de la salle commune de l’Hotel Dieu pour se rendre à la fenêtre…

Elle se penche par delà l’appui de fenêtre et aperçoit un homme rouge de sang, tituber contre le porte du château de sainte Ménehould dominant la place du village…


Mon dieu !

Ne bouger plus malheureux,… J’arrive !


Elle se précipite pour descendre les escaliers et sortir au dehors à la rencontre du blessé…
Elle le soutient pour l’aider à se déplacer, n’hésitant pas à tacher sa robe blanche de none…Ignorant encore le malheur qui frappait cette ville…


Venez…Que s’est-il passé ? Vous vous êtes battu ? Où êtes vous blessé ? Avec quoi ?
Jackfarell a écrit:
14/07/1455, 13h27, devant la mairie,...
Terras, soeur Marthe, Jack Farell,...

Jack sort (seul) de la prévôté, interloqué par le ramdam d’un inconnu tambourinant sur la porte…
Se plaçant de façon à en interdire l’accès, il avait déjà entendu les paroles criées par Terras…
Il constate que celui-ci est gravement blessé…et le soutient immédiatement…


Je sais Terras j’ai prévenu nos trois postes de garde pour faire renforcer celui de Reims. Calme toi, les choses vont rentrer dans l’ordre, je m’inquiète plus pour nos compagnons parti délivrer les enfants sous les directives de Torras…

Viens, il faut que l’on te soigne !

C’est alors qu’il remarque la sœur qui soutenait déjà le blessé…

On se connaît ?
Soeur Marthe a écrit:
Sœur Marthe est étrangement muette à l’arrivée du sergent de la prévôté de sainte Ménehould… Le toisant de haut en bas...
Elle se reprend et d’une voie chevrotante précise à son nouvel interlocuteur…


Je m’appel sœur Marthe et j’accompagne le frère Armand de l’Abbaye de Tastevin pour rénover votre Hotel Dieu ici à coté !
Jackfarell a écrit:
Jack répond froidement…
Cela tombe bigrement bien ! Puis je laisser cet homme à vos bons soins ?
Les évènements présents ne me permettent pas de lui consacrer plus d’attention !


C’est alors qu’ils entendent beugler sur la place au loin,…Voyant un étrange cortège composé d’une brouette poussée par le prêtre du village et escortée d’une cavalière, filer droit vers l’hôtel dieu. Dans la brouette, une femme,… sa femme crie,…Non ! Beugle son nom, à tue tête, entre coupé de noms d’oiseau qu’il n’oserai pas répéter…

Murmurant inaudible ment pour lui-même…
Oh m..de, c’est bien le moment…
Jackfarell a écrit:
14/07/1455, 13h30, Hotel Dieu,...
Terras, soeur Marthe, Jack Farell,...

Jack répond à la détresse du pauvre Terras, complètement perdu. Son esprit semble brouillé par la souffrance…


Justement, cette Sœur va te soigner Terras, accompagne là à l’Hotel Dieu !
Observant le convois brouette prioritaire qui se rapproche d’eux… Pour lui changer les idées…

Et soit sage avec madame la sœur !

Il aide la sœur Marthe à soutenir Terras en entrant dans le vieux bâtiment réaffecté par les moines en centre de soin…

Dans la fraîcheur de l’ombre du cloître, il déposé le blessé sur un lit de paille revêtu de drap blanc et neuf. Sans attendre il retourne à l’entrée en direction de sa femme pour la secourir, sous le regard étrangement réprobateur de la sœur… ?


Je suis là chérie, je suis là !
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