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 [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales

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Mélissande
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MessageSujet: [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales   [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Icon_minitimeMer 30 Jan - 16:35

[Arrivée devant le chateau de Ségur]

Mélissande a écrit:
Approche du chateau de Ségur... finalement pas très difficile à trouver: il avait suffit de suivre le mouvement de piétaille et de carrosses depuis Limoges.
Une cavalière sur un grand demi-lourd bai, suivait le mouvement à distance, préférant marché dans la prairie sauvage plutot que de se méler au monde. Derrière elle, elle emmenait un jeune cheval par un caveçon. Magnifique animal mais encore un peu jeune... Il ne pouvait tenir en place et trottait presque sur place au coté de l'étalon bai beaucoup plus expérimenté en calme.

Arrivée devant les grilles... Les mariés accueillent eux même les invités. Premier effort à fournir parvenir à percer le flot d'invités tout en restant à cheval, le jeune étalon qui suivait ne resterait gérable qu'avec Arès.

Excuses polies. Eviter les gentes dames, avec leur robe et leurs bijoux (regard d'ailleurs sur sa propre tenue de cavalière qui faisait piètre mine à coté de l'élégance des jupons). Yeux réprobateurs des seigneurs et autres nobles qui se devaient de protéger les parures de leur compagnes.
Discrétion impossible pour cette entrée. D'ailleurs étonnant de ne pas voir accourir pages et serviteurs pour l'arrêter...

Enfin voilà les mariés! Du haut de sa monture, la lieutenant des Dames Blanches s'immobilise à quelques mètres du couple (inimaginable que la jeune bête par un écart vienne bousculer la mariée). Souriant (un peu gênée) et d'un mouvement particulièrement poli et respectueux de la tête (essaie également de s'excuser pour l'apparition plutot imposante), elle salue la Héraut et son époux. Lorsque ceux-ci s'approoche intrigué de tout ceci, Mélissande se décide enfin à prendre la parole (un peu tendue pour ceux qui la connaissent, mais rapide et sure pour en finir le plus rapidement).


Tous mes hommages, Nebisa... Messire Stannis...
Veuillez m'excuser de cette entrée quelque peu... hum... remuante... mais j'apporte avec moi présent qui nécessitait escorte efficace et apaisante.


Tirant doucement sur la longe qu'elle tenait en main, elle approche le jeune étalon andalou aux cotés du sien, flanc contre flanc.

[1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales 677845413_small

Caudillo est étalon andalou de 4 ans. Issu d'une lignée digne de la Cour d'Espagne, il sera certainement élement de choix dans vos écuries.

L'acquisition d'un tel animal coutait fortune. Même pour un noble, il était caprice de taille. De par ses services et compétences, la cavalière et dresseuse avait la chance de pouvoir mander à être rétribuée en "nature".
Le jeune étalon s'emploie soudaiment à démontrer son énergie et sa prestance... par une petite cabrade. La lieutenant ressent le besoind de préciser:


Le cheval Andalou est un animal tardif qui ne finit sa croissance que vers 6 ans. Caudillo vient juste de commencer le débourrage, maintenant que sa morphologie est plus étoffée.
S'il vous en ressentez le besoin, je peux vous guider dans le dressage... il deviendra un excellent palefroi!
Stannis a écrit:
Pfffiou, y'avait tant de monde encore à venir? Eh beh... Z'étaient pas prêts d'aller boire aussi... Akane tout d'abord, que Stannis remercia chaleureusement:

Ne t'en fait pas, Akane, le cadeau est ta venue, c'est amplement suffisant... Oh, et je crois que Nith t'attend au buffet, si tu le cherches.

Suivante, la belle-fille ainée et le gusse dont elle s'était entichée, à ce qu'on lui en avait rapportée... Gusse dont il avait été témoin de l'anoblissement, d'ailleurs, s'il s'en souvenait bien. Remerciement d'un sourire et d'un signe de tête, et on passe au suivant... La suivante, en fait, une autre Dame Blanche lui semblait-il se souvenir des croquis d'esquisses qu'on lui avait fournis pour essayer de reconnaître tous ses invités, qui menait un... Un CHEVAL? C'était bien le moment de ramener un cheval, alors qu'ils devaient héberger tous ceux des invités, vraiment... Enfin, il avait l'air d'une belle bête, bien que le poitevin laisse usuellement ses serviteurs en juger à sa place, très moyennement doué lui-même en la matière.

Dame, c'est en effet bien belle bête... Il ne fallait pas vous donner tant de peine, voyons! Pour le dressage, ma foi, l'offre est sympathique, mais il ne me semble pas que vous soyez Limousine, nous n'allons donc pas vous contraindre à demeurer loin de chez vous! Et nous avons également quelques maîtres de haras fort compétents, l'animal ne sera pas gâché, rassurez-vous.

Suivante, la Duchesse de Guyenne, une voisine, tiens...

Duchesse, c'est charmant, vraiment! Soyez-en infiniment remerciée!

ajotua-t-il, clôturant sa phrase d'un grand sourire... Bah oui, c'était de l'alcool.
nebisa a écrit:
Aprés avoir étreint Aliènaure et déposé un baiser sur son front, Neb envoit la fillette rejoindre Guilhem, l'enjoignant de s'amuser et de profiter de la fête...

Le présent de Méli lui arrache un cri d'enthousiasme, et elle doit réfréner l'envie de planter là son chieur avec les invités pour faire connaissance avec la monture...


Lequel chieur d'ailleurs ne remarquerait surement ps son absence, occupé comme il est recevoir ses alcools ! Aprés il dira que c'est elle qui est accro !

Nouveau sourrire pour acceuillir Izarra et ses présents...


Merci ma soeur ! J'ai pour Christine de Pisan une grande admiration, c'est une femme d'une rare envergure ! J'espére que tu gouteras ces festivités comme un interméde de paix et de bonheur, laisse les peines et les épreuves sur ce porche... Je suis sure que celà te fera le plus grand bien !

Elle avait appris la tragique nouvelle mais ne voulait pas allourdir le coeur de sa soeur, espérant seulement lui offrir un moment sans souffrance durant ces jours à venir...

Messire Morkar, nous sommes heureux de vous recevoir et nous gouterons vos présents avec un grand bonheur ! Mon époux en a déjà des étoiles dans les yeux ! J'espére que le banquet vous sierra et je me réjouie de vous voir jouter demain.

Un domestique passant par là, elle le charge de ranger les tonneaux pour qu'ils ne génent pas le passage... S'interrogeant sur cette étrange personne qu'elle n'a jamais croisé dans sa domesticité... Enfin bon, elle n'est guére présente ces derniers temps et Blanche a tout sa confiance...
Mélissande a écrit:
Mélissande salut les dire de Stannis d'un signe entendu et respectueux de la tête avant qu'un sourire amusé et satisfait ne pince ses lèvres lorsque Neb explose presque de joie. Sollicités de toutes part, les jeunes mariés risquaient d'en avoir encore pour un moment... Un page un peu impressionné par la vivacité de Caudillo qu'il devait mener aux écuries, essaie timidement de s'approcher de lui... ce qui ne manque pas de titiller la nervosité du beau gris qui tourne plusieurs fois sur place.

N'y touche pas pour l'instant... avec tout ce monde, il vaut mieux que je le garde contre le mien! lui rétorque la cavalière d'un ton rassurant.
Guide moi jusque là... je te suis!

Le serviteur tout heureux d'échapper à un piétinement en règle, prend les devant et écarte les gens pour frayer un chemin vers les écuries.
Au passage, Mel remarque Chloé (pas si en retard que ça puisque les gens arrievtn en continu^^) puis Izarra... Petit sourire à leur adresse. Au moins, elle pourrait ne pas rester seule lorsqu'elle rejoindrait la salle de banquet! A moins que... ses amies, il est vrai, avaient nombre connaissances en ce jour et lieu... elles seraient surement prises pr maintes discussions qui échapperaient complètement à la lieutenant.

Petit soupir... Il y aurait toujours bien le parc à visiter!

-> direction les écuries


Dernière édition par le Mer 30 Jan - 16:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales   [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Icon_minitimeMer 30 Jan - 16:36

[Aux écuries du chateau]

Mélissande a écrit:
[Arrivant de l'entrée du chateau]

La lieutenant devait être une des seules parmi les invités à conduire sa monture par elle-même jusqu'aux écuries. Des pages, des palefreniers courraient dans tous les sens pour aller chercher les chevaux, les installer en box ou en paddock, s'arranger avec les cochers pour savoir s'il fallait retirer les chevaux de leur harnais et donc les faire stabuler un peu plus loin, ou les laisser attelés au cas où leur maître voudrait en disposer de suite... Cris, ordres, prises de becs, hennissements, chevaux énervés,... beaucoup trop de bruit dans un endroit qui devrait être beaucoup plus calme. La main d'oeuvre réquisitionnée n'avait pas l'habitude de ce genre d'agitation.

Le page qui guidait Mélissande la conduit jusqu'à l'entrée du couloir principal de l'écurie et lui désigne un box pour Caudillo... et un paddock près du "remue-ménageé pour Arès.

La jeune femme ne proteste pas. Le calme reviendrait surement une fois le gros des invités passé. Elle met pied à terre d'un bond puis guide les deux chevaux dans le couloir pour conduire l'étalon andalou dans son nouveau box. Rassuré de la présence du grand bai, celui-ci suit sans trop faire l'enfant et ne marque qu'un pas d''hésitation avant de rentrer dans le box.[/i]

Voilà mon beau... tu es chez toi maintenant!

Mel lui flatte une dernière fois l'encolure avant de le laisser là et de s'éloigner avec Arès. Le beau gris hennit une fois, nerveux de voir partir l'autre.
Arrivée au paddock, Mel y fait entrer Arès, l'attache à un anneau fixé au mur puis s'occupe de lui retirer son harnachement.

S'occuper de son cheval était l'une des rares activités qui permettaient encore à la lieutenant de ne penser à rien et de s'évader un peu.
Mélissande a écrit:
La lieutenant avait pris tout son temps pour s'occuper du grand étalon bai. Les gens des écuries commençaient à pouvoir souffler un peu, et l'ambiance se calmait progressivement!
Mel range son matériel dans un coin en faisant promettre à ceux qui étaient là qu'on n'y toucherait pas. Avant de pénétrer dans l'enceinte plus privée du chateau, elle se défait de toutes ses armes, exceptée une (le petit ceinturon portant sa dague), comme le dictait les règles de l'hospitalité chevaleresque. Les fontes de son cheval sur l'épaule, elle se décide enfin à rejoindre le chateau et trouver endroit pour se changer lorsque... un page accourt aux écuries pour annoncer le début des éliminatoires des joutes. Effervescence parmi ceux qui pouvaient se permettre d'aller les voir, ronchonnement des autres qui devaient rester sur place pour surveiller les chevaux et devaient rester au service de qui de droit...

La lieutenant suit le mouvement de serviteurs curieux vers la lice... traversant le parc, elle y arrive rapidement.
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MessageSujet: Re: [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales   [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Icon_minitimeMer 30 Jan - 16:39

[Sur la lice, au moment du tour éliminatoire]

Patrick Salut a écrit:
    La joute suivante oppose :

    Kory, Baronne de Cournon d'Auvergne et Dame de Neschers contre Llyr Di Maggio d'Astralgan, Duc du Lavardin, Baron du Gault-Perche.

    [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Althiofblasondevisexu6 vs [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Llyrlavardingaultpercheob2

    Le fracas des trompettes prévient les deux concurrents de se mettre en place de chaque côté de la lice. Les chevaux piétinent, attendant l'affrontement, tandis que les deux cavaliers préparent leurs lance. Ils s'élancent alors, sous les vivats de la foule.

    Malheureusement ils ratent tous deux leurs cible. Ils se remettent en place pour la seconde passe.

    Et ils s'élancent !

    Llyr rate à nouveau son adversaire, mais Kory vise elle vise correctement son adversaire, brisant sa lance contre son plastron. Il est projetée à terre sous la force de l'impact.

    Kory est vainqueur de cette joute !
LLyr di Maggio a écrit:
Bah voyons ...
Chuter contre une débutante, rien de plus normal n'est ce pas ? Courant même il faut croire. Tellement logique...
LLyr se fit relever, jeta son heaume à terre et conduisit lui meme son cheval à l'écurie
Retour aux valeurs saines
Mélissande a écrit:
[Revenant des écuries]

La lieutenant, toujours en tenue de cavalière, avait suivi le flot de serviteurs curieux d'assister aux premières joutes. Les fontes de sa selle sur son épaule, elle arrive au bord de la lice, au pied des gradins.

Appuyée sur la barrière qui délimitaient le pourtour de la piste de sable, la jeune femme observe avec calme et distraction les concurrants qui s'affrontent. Sur un tableau d'affichage pendus au milieu des gradins, les blasons des jouteurs se succédaient... étaient repliés et rangés ceux des perdants, étaient gardés et placés de coté ceux qui seraient représentés au tour suivant.

Chevaux de qualité et bien entrainés, armure et écu étincelants, bruits de sabot résonnant dans le sable, chocs métalliques et éclat de lance... tous les ingrédients pour entrainer les foules à acclamer les jouteurs, chanter pour animer la fête, rire de simples choses comme trouver merveilleux le goût d'un vin servi sur le gradin.

L'ambiance était prenante... la lieutenant en souriait légèrement, mais ellen'était pas encore dans la fête. Peut-être quelques vers pourraient-ils arranger cela!

Alors qu'elle alalit quitter la lice pour trouver endroit pour se changer, elle aperçoit les armoiries d'un cheval que l'on ramenait aux écuries. Le double cygne à la rose! Visage qui se détend un peu, plaisir et sourire léger de peut être le revoir... Regard qui parcourt les hommes en armures encore présents, mais ne l'y reconnait pas.
Peut-être plus tard... peut-être...

Mélissande quitte enfin la lice à la fin des joutes éliminatoires. Elle se dirige vers l'aile des invités espérant trouver pièce où elle pourra se défaire de sa tenue de voyage.
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MessageSujet: Re: [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales   [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Icon_minitimeMer 30 Jan - 16:41

[Aile des invités]

Mélissande a écrit:
Allée entre la lice et le chateau... Mélissande accoste une jeune servante en tablier qui portait une mane de linge à porter au lavoir.

Excusez-moi... pourriez-vous me renseigner endroit où je pourrais me changer?

La petiote, heureuse d'être apostrophée par une femme (les hommes ont toujours sur elle un regard vicieux plus que dégoutant) qui de plus ne la prend pas de haut, guide elle-même la cavalière jusqu'à l'aile des invités et l'emmène dans la petite arrière salle qui servait de débarras et de salle de pause. Tous les serviteurs étaient soit au travail, soit autour de la lice... Mel a donc tout loisir de se changer sans être dérangée.

Echanger la tenue crasseuse de cavalière contre un robe de lin vert était changement d'allure frappant. Recoiffer rapidement les cheveux pour en faire une tresse qui lui tombait jusqu'en dessous des épaules, enfiler des chausses de cuir et surtout... ne pas oublier d'accrocher la fibule d'argent en milieu de col, seul bijou qu'elle avait. En quelques instants, tout était fait. Lorsqu'elle ressort de la pièce, la jeune servante qui était restée devant la porte pour surveiller l'arrivée éventuelle d'hommes, ne peut s'empêcher de sourire à la lieutenant qui lui rend un clin d'oeil amusé avant de s'éclipser.
Mel retourne jusqu'aux écuries pour y laisser les fontes qui contenait maintenant sa tenue de cavalière avant de rejoindre la salle du banquet. Il tait grand temps de manger quelque chose.
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MessageSujet: Re: [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales   [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Icon_minitimeMer 30 Jan - 16:44

[Aula magna, salle des banquets]

LLyr di Maggio a écrit:
Comme tout le monde s'était rendu au banquet, LLyr les bras chargés avait fait un détour par la Salle des cadeaux pour y déposer un colis frappé d'un slogan rouge pétant : FRAGILE.

Le tintement délicat presagait du contenu du dict cadeau : du cristal, mais pas du moindre... Tout un service, verre compris.

Le présent faict il pourrait partir comme il était arrivé, sans que personne ne le voit.
LLyr di Maggio a écrit:
LLyr en bout de table était assis, loin de l'agitation, sirotant un verre de vin.

Il avait conduit lui mesme son cheval à l'écurie. Personne n'avait fait attention à son arrivée, il doutait même que qqun se demande s'il était passé s'il partait maintenant.
Mélissande a écrit:
Avançant à pas calme et songeur depuis l'écurie, Mélissande parait enfin à l'entrée de la salle de banquet. La tenue qu'elle venait de troquer contre ses vêtements de cavalière s'accordait bien mieux avec l'ambiance festive mais, d'une grande simplicité par rapport aux atours des autres dames, elle restait discrète.

Un bref arrêt dans l'encadrure de la grande porte pour jeter un coup d'oeil dans la salle, puis quelques pas timides vers la première table du buffet pour s'emparer dans une assiette et y mettre quelques gourmandises.
L'assiette à peine chargée, elle se retourne et parcourt à nouveau l'assistance du regard pour tenter de choisir une place où s'assoir. Ne connaissant pas particuièrement les us et coutumes d'application dans le positionnement des invités autour de la table, elle recherche une place dans un coin tranquille. Alors qu'elle allait finalement se décider à aller manger à l'extérieur, là... en bout de table, elle aperçoit un visage connu et étonnament seul.
La jeune femme se dirige vers lui, un sourire gêné aux lèvres. Porter un robe accentuait chez elle le calme et la délicatesse (attitude presque étonnante chez elle si souvent réactive et combattive).
LLyr di Maggio a écrit:
LLyr le nez dans son verre la vit arriver, oh pas de si loin qu'il l'aurait surement clamé si on lui avait poser la question, mais de suffisamment loin que son ouie pouvait porter.

Ravissante, fut sa premiere pensée
Appétissante cria le Loup en lui.
Un sourrire triste, mais précieux, à une personne destinée


Je suis bien aise de te voir ma belle amie. Veux tu partager avec moi ce bout de royaume de bout de table, oublié de tous et de chacun ?
Mélissande a écrit:
Sourire attendri. Elle qui l'avait connu si sûr et seigneur en son chateau, elle le retrouvait seul et triste ou, tout du moins, déçu de quelque chose.
En prenant place à coté de lui, elle lui répond avec un ton léger et souriant.


Et bien partageons-nous donc ce royaume ingrat à deux!

Elle le regarde alors un bref instant silencieuse... le regard complice et interrogateur. Elle essaie de comprendre ce qui pouvait bien le blesser... alors qu'elle s'imaginait seule à ne pas se sentir à sa place dans ce domaine tant animé.
Autre hésitation, comment se conduire dans un rassemblement mondain, en cette situation qui était la sienne. Mais sortant de ses pensées et se rendant compte qu'elle le fixait depuis un moment, elle détourne le regard et lui dit d'un ton sincère.


Je suis également ravie de te revoir, beau cygne.

Elle retire un raisin de la petite grappe qu'elle avait prise, avant de le glisser dans sa bouche. Elle réitère le geste mais cette fois le présente à Llyr, à la hauteur de ses mains, accompagné d'un regard souriant.
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MessageSujet: Re: [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales   [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Icon_minitimeMer 30 Jan - 16:46

[Aula magna, salle des banquets (suite)]

dragonet a écrit:
Errant de jardin en jardin, de table en table, evitant soigneusement tout contact humain et encore plus les marriés, il s'etait rapproché de buffet voyant de loin Ann pris d'un malaise. Il observa qu'elle semblait avoir le ventre fort arrondis. Mais des gens se pressaient autour d'elle, ça l'aiderais pas à respirer, mais on avait pas besoin de lui.

Il apperçut Llyr et la jeune amazone qu'il ne fasait qu'entre croiser à chaque passage. Il adressa au loin un sourire. Il se remettait progressivemet de sa folie passagére, mais pas au point de se sentir à l'aise devant Llyr.

Il chercha un verre et grignota, ilaissant lentement le feu reprendre possession de ses veines.
LLyr di Maggio a écrit:
LLyr salua, de loin, de la main, d'un air entendu l'ex Comte du Limousin Dragonet. Sa folie l'aura emmené loin, trop loin peut être. Il comprennait sa gene, et n'avait comme lui pas l'intention de venir le rejoindre. d'autant plus qu'il était pour le moment en agréable compagnie.

Oreilles en alerte, Yeux aux aguets.
Il regarde Mel avec Tendresse
Un grain de raisin, vaut bien un morceau de pomme entre eux.


L'ingratitude est celle dans laquelle on se met soit mesme ma belle. Il n'y a point de royaume ingrat, il n'y a que des royaumes mal tenus ou fort peu aimable. *sourrire espiegle*

Te revoir, ici, m'est agréable. J'aurai surement quitté la fete si je ne t'avais aperçu en ces lieux.

Tu es ravissante.
Mélissande a écrit:
Lorsque Llyr salue de la main quelqu'un qui semblait un peu plus loin, Mel tourne la tête par curiosité et aperçoit qu'il s'agissait du médecin qu'elle n'avait jamais beaucoup cotoyé mais avec lequel elle entretenait une relation particulièrement... railleuse.
Sourire intrigué de le voir troublé lui-aussi.

Le cygne gonfle les plume de bravade.
La louve répond au sourire espiègle par une moue entendue.
Puis un regard détourné suite au compliment.


Je te remercie... Je suis fort honorée de t'avoir "accrocher" à ce point... mais les jupons y sont pour beaucoup!

Sourire malicieux. Etrangement envolée la sensation de mal aise qui alourdit l'allure de la louve depuis un bon moment. Le cygne avait de bien étranges pouvoirs...
En détournant le regard, Mélissande aperçoit la fibule d'or que porte Llyr en fermeture de son manteau. Sans la quitter des yeux, la jeune femme arbore un sourire en coin, intéressé et faussement innocent. Sa main quittant l'assiette, ses doigts glissent sur la rose d'argent de son décoleté.
LLyr di Maggio a écrit:
Yeux qui pétillent. Touché.
Ainsi reprennent les habitudes.
Ne rien perdre des gestes, du regards voir l'invisibile, percevoir l'attrait et l'interrogation.
Son interlocutrice se détend et s'interroge : ce sont ses yeux et sa gestuelle qui l'affirme.
La Fibule bien sur !
Le XVIII gravé en plusieurs endroits dans les entrelacs, lui va si bien.
Elle est d'Argent, elle est representation de la confiance qu'il lui donne, plus que de la confiance d'ailleurs, mais cela il ne le revelera pas, caché derrière son masque et son image strictes de Maréchal d'Armes droit dans ses bottes.

Peu de gens ont su percer à jour ce masque, des enfants pour la plupart, car avec eux, les masques ne servent à rien, c'est le coeur et la personne qu'ils voient au dela des apparences, quelques tres rares amis aussi dont Mel si elle pouvait s'en douter et le savoir aurait pu se targuer d'etre.
Lui sourrire, simplement, la voir se mordiller les levres de se demander si elle osera poser LA question.

Regarder ses doigts triturer sa fibule tout en regadant la sienne.
Entre'apercevoir le cheminement de sa pensée.
La regarder, elle, tout simplement, comme la femme qu'elle est, avec plaisir et tendresse

Lui sourrire...
Simplement lui sourrire...
Puis la taquiner gentillement, à son habitude maintenant.


    Je ne suis pas sur que les Jupons, fusse t il sympathiques, y joue un grand role.


La regarder rougir, ou esperer qu'elle le fasse quand elle saisirait l'allusion.
Envie au final de se moquer de tout et de tout le monde, du protocole aprdessus tout et l'embrasser, juste ne serait ce que que de déposer un baiser.
Mélissande a écrit:
La louve ne remarque pas les yeux pétillants qui la détaillent et la déshabillent. Elle s'apprête à faire allusion aux bijoux qu'ils portent lorsqu'une toute autre allusion lui est glissée à l'oreille.

Jupons devenus inutiles lorsque argument bien plus puissant est sité. Regard qui se décroche de la fibule pour plonger dans le sien... Flammes d'un souvenir étonnant et délicieux.
Préssentiment de l'envie qui taraude soudainement le héraut. Envie d'y plier mais finalement décroche le regard, gênée de l'entourage... une dame qui passe et tourne près d'elle en la bousculant légèrement sans s'en rendre compte (et donc s'en s'excuser).

Rapide retour au présent. Regard hésitant mais la pointe de l'épée d'argent lui pique le bout du doigt... Petit sursaut d'inconfort avant de mettre le bout du doigt contre ses lèvres pour ne pas laisser la petite goutte de sang perler.
LLyr di Maggio a écrit:
Amusé
Voila le mot est laché
Amusé parce que cela lui fait oublier l'étrange chardon qui explique en aprtie sa chute sur la Lice. Hasard ? Coïncidence ? Fait expres ? LLyr ne le serait surement jamais, mais ce n'était pas la premiere fois que ce genre de "coïncidence" frappait...
Surement la Parano naissante, pas vraiment étonnant avec toutes les rumeurs qui circulaient. Ses
Yeux-et-Oreilles ne savaient plus ou donner du regard et de l'écoute...
Un drame pour eux.
Il manqua de rire, mais Mel l'aurait surement mal pris.
Il se contenta alors lui sourrire, jamais rassasié de sa presence et du calme qu'il ressentait.


Si tu me posais la question qui te taraude...
Mélissande a écrit:
LLyr di Maggio a écrit:
Si tu me posais la question qui te taraude...
Le bout du doigt contre sa bouche, la louve adresse un regard en coinau cygne... puis retient un rire étouffé! C'est elle finalement qui rigole de l'étourderie.
Le doigt piqué calmé, la jeune femme rend toute liberté à ses lèvres pour suivre l'invitation. Ton léger et moqueur pour prononcer les mots que Llyr présentait.


Pour toi, je sais que chaque chose a son utilité et sa place... J'en conclus donc qu'il n'est pas dû au hasard le fait que la fibule dont tu m'as fait don est une parfaite réplique de la tienne. Et il en va de même du fait qu'elle soit marqué d'un chiffre romain...

Sourire curieux, yeux qui essaie de deviner le premier élément de réponse sur le visage masculin.

Ma question est donc celle-ci... Aurais-tu la gentillesse d'offrir repos à ma curiosité en m'éclairant sur l'origine et le but de ce présent?
LLyr di Maggio a écrit:
Le sourrire espiegle il la regarde droit dans les yeux.
Il sait très bien quelle question allait fuser et tout aussi bien la réponse qu'il allait lui donner pour la titiller encore plus, mais c'est sa première partie qui fit dessiner un sourrire plus marqué.

Ainsi Mel avait vu le dessins dans les entrelacs, le nombre romain inscrits en plusieurs endroits et qui donnait à la piece son unicité. Cela ne faisait que le rassurer sur el choix qu'il avait fait. Sourrire encore plus marqué quand il lui entendit mentionner sa propre fibule.


Mel a écrit:
Ma question est donc celle-ci... Aurais-tu la gentillesse d'offrir repos à ma curiosité en m'éclairant sur l'origine et le but de ce présent?
T'assouvir ? je ne demande pas mieux ma Belle. *taquin*
De prime abord je te ferai juste remarquer qu'outre le métal elles ne sont pas tout à fait identiques. Regarde mieux...

LLyr dégraffe la sienne et le Lui tend
Les Entrelacs sont substilement differents, les 22 sont ainsi. Car il y en a 22 : 21 d'Argent et un d'Or pour dans la Lumiere et l'Honneur les lier.

Es tu sur de vouloir savoir ? Car savoir c'est déjà mettre le pied dans quelque chose de bien plus vaste que tu ne le crois. Je connais ta passion pour les Equins. D'où je le sais ? Aucune importance, je le sais, je m'en suis rendu compte au Lavardin, cela n'a fait que confirmer ce que je savais déjà de par ailleur. Tu les apaises par ta presence. C'est un don et pas seulement les chevaux d'ailleurs étonnement ; de nombreux animaux ont la même réaction vis à vis de toi. Tu t'en étais rendue compte ?

Alors oui tu as raison ce n'est pas fortuit que tu aies cette fibule : J'ai besoin de toi.

Si tu souhaites t'associer avec moi dans un projet un peu fou, sur la durée où chaque personne comme toi aura un don particulier, un don cher à l'Humanité tu seras la bienvenue et ta palce est déjà reservée à ta convenance.
Mélissande a écrit:
Moue mutine en réponse à la taquinerie.
Puis une main tendue pour prendre la fibule d'or... Les doigts qui caressent les contours du métal, les yeux qui profitent du reflet scintillant... et remarquent vite le chiffre XXI gravé de la même manière que le XVIII sur la sienne.
Regard qui revient vers celui du cygne... celui-ci prenant visiblement plaisir à entretenir le coté mystérieux et à en gouter les effets sur la louve.
Vingt-deux fibules...

Llyr remet en cause l'assurance de la jeune femme et la met en garde. Habile manoeuvre pour encourager son goût du défi, chose qui n'était d'ailleurs pas nécessaire tant Mel était volontaire. Sourire railleur en retour et regard insistant d'en savoir plus.

Puis il parle d'elle. Visage qui se trouble, sensibilité à vif de s'entendre sondée de la sorte. Passion des chevaux, assurément, ils étaient sa propre extension. Affection des animaux, à coup sûr, elle les avait toujours mieux compris et discernés que les hommes. Mais un don!? Elle avait toujours vu cela plutôt comme une attirance puissante mélée à de la patience et de l'observation... Quoiqu'en y repensant... Il y avait bien ce chien qui était soit-disant indomptable et dangereux que seule elle, alors adolescente de douze ans, avait pu comprendre et éduquer... ce grand renard coincé dans un piège à machoires qu'elle avait pu approcher et libérer sans qu'il ne la morde... ou encore ce chat noir aux yeux couleurs de lune qui réapparraissait régulièrement dans sa vie lorsque son esprit est tourmenté d'une réponse qu'elle ne trouve pas.

Un geste pour rendre la fibule d'or, un autre pour détacher celle d'argent. Songes qui glissent sur les entrelacs du bijou et le chiffre XVIII. Sentiment curieux de ce quelque chose qui pourrait apporter un peu de sens à sa vie.


LLyr di Maggio a écrit:
Alors oui tu as raison ce n'est pas fortuit que tu aies cette fibule : J'ai besoin de toi.
Etonnement. Visage qui se redresse pour fixer à nouveau le sien. Un projet fou? un don? comme elle?... Oeillade méfiante, impressionnée, intriguée... Confiance réciproque. Envie de se laisser guidée. Visage qui se détend, sourit à nouveau. Doigts qui raccrochent précieusement la fibule à sa place, au bord du décolleté.

Ton exagérément provoquant pour rétoquer ce qu'elle aurait dit à gens d'arme qui solliciteraient son intervention.


Si cette "chose" est aussi vaste que vous ne le dites... et que l'aborder puisse s'avérer si délicat... je ne peux vous accorder mon aplomb sans en apprendre plus!

Rire retenu.
LLyr di Maggio a écrit:
Délicat oui.
LLyr jette un coup d'oeil marqué à la ronde

Beaucoup trop d'oreilles indiscretes, voir malveillantes dans les parages. Disons pour résumer que je voudrai que ton don soit mis au service de tous dans une structure particuliere et hiérarchisée.
Vous (j'entends tous ceux dans ton cas) y auriez une place de choix avec une mission en accord donc avec ce don, la possibilité de travailler avec d'autres personnes dans des domaines communs à vos dons.
Pour le bien de Tous et de chacun qui plus est.
Je sais c'est assez enigmatique. Cette Fibule est la clef qui vous permettra, au Lavardin, d'en savoir plus.

Sourrire affectueux. Tout est dit. Ne reste que la tendresse dans ses yeux, en reprennant sa fibule leurs doigts se touchent, le sourrire est plus marqué, la caresse des doigts si invisible pour tous n'en ai pas moins presente.
Mélissande a écrit:
Mélissande est surprise de la méfiance de Llyr et de sa réserve quant aux oreilles indiscrètes possibles. Quelques "qu'en dira-t-on" seraient-ils la source de la tristesse et la réserve qu'il dégageait lorsqu'elle l'avait rejoind?

Il s'adresse ensuite à ee à mots feutrés, prudents face à ce que les voisins de salle pourraient entendre. Inquiète de sentir le cygne sur un telle défensive, elle l'écoute pourtant avec une curiosité souriante.
Une énigme, une fibule, une clé, le Lavardin... Quel bel horizon lui dessinait-il là pour l'emmener dans ce voyage!
Et puis... ces doigts qui trainent volontairement à retourner dans leur coin...

Sourire sensuellement complice. Le cygne semblait avoir le coeur lourd de la présence de certains... la louve allait donc tenter de le soustraire à leur emprise. A son tour, elle jète un coup d'oeil à l'entourage. Tous ces gens...

On en rajoute tant et plus, sans mesure au superflu... de chic, de luxe, et d'éclat... pour la galerie, tout pour la galerie... Puisque l'important n'est qu'un détail...

Elle le regarde alors, lui sourit... se lève et lui tendrait presque la main, mais finalement par réserve la pose à plat sur la table pas très loin de la sienne. Puis d'une voix délicieusement entrainante...


Et si nous nous enfuyons au loin de ces oreilles indiscretes, voir malveillantes...!?... Le parc doit être magnifique!
LLyr di Maggio a écrit:
S'il ne s'était pas retenu à temps le couvert aurait été maculé d'une pluie de vin. Petite toux de circonstance, grand sourrire, yeux qui pétillent devant l'annonce.

Ce genre de sentence revient plutot aux jeunes amoureux transis non ? Ou est ce une proposition ? *rire franc*

Il dépose son verre vide et en se relevant passe son index sur le dos de sa main, avant de lui tendre galament son bras.

Allons marcher si tu le souhaites, je doute que toute façon nous soyons un centre d'interet notoire ce soir et j'espere bien que non d'ailleurs ce serait une honte de faire cela aux mariés. Veux tu que je t'accroche ton manteau ?
Mélissande a écrit:
Petit éclat de rire lorsque Llyr développe étrange effort pour déglutir le vin qu'il venait d'absorber. La proposition était à la base bien plus innocente que celà mais à y réfléchir la louve hésitait à s'en défendre. Elle se contente donc d'un sourire malicieux, profite de la salutation taquine de l'index sur sa main avant de la passer dans le creux du bras que Llyr lui présente.

Lorsqu'il lui propose d'accrocher son manteau, la louve se rend compte qu'elle n'en avait pas pris avec elle. Le seul survêtement dont elle disposait était un chaperon de lin qu'elle avait déposé en entrant dans la salle.


Mon chaperon nous attend près de la porte! lui précise-elle d'une voix entendue.

Le couple tout autant mystérieux que souriant se dirige alors vers la porte. La louve passe le chaperon sur ses épaules, la capuche baissée, avant de reprendre le bras du cygne et de le suivre au dehors.
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MessageSujet: Re: [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales   [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Icon_minitimeMer 30 Jan - 20:41

[Aula magna, salle des banquets (suite)]

LLyr di Maggio a écrit:
Une capeline bien plus chaude vint s'installer sur les épaules de Mel, deux mains fermants une fibule d'Or autour de son cou.
Sourrire convenu, sourrire sincere
Le froid est mordant, la Limousin n'est pas la Champagne
Le bras reprends sa place de guide, une main par habtiude se pose sur une autre tout en marchant.
La force d'une habitude.

[Arrivée d'un drôle de gars]

Arrow Laissé entré par les gardes, suite à l'intervention d'un page (complice).

Le bacul a écrit:
D'un pas lent et tranquille, l'homme à l'allure simple et paysanne traverse la cour séparant l'entrée du parc. A sa simple condition, on aurait pu croire qu'il s'agissait d'un serviteur ou d'un page embaucher pour les festivités. Mais son alure relachée, son pas promenant et ses mains qu'il tenait croisées dans son dos, laissaient plutot penser qu'il faisait là balade divertissante.

Les yeux trainant de si de là... quel bonheur que do'bserver tant de femmes, nobles ou servantes, richement ornées de bijoux et de tissus brillants ou simplement soulignées de corset mulant et jupons volants.
La salive qui monte à la bouche d'approcher autant de merveilles féminines... à porter de bras.
Mais pourquoi s'écartent-elles toutes à son passage? Sa démarche est pourtant bien sure. Son regard criant sa gourmandise devrait les faire rougir du plaisir de leur facilité à séduire. Que sont les quelques braies peu attirantes qu'il porte par rapport à la puissance du désir qu'il a de les cotoyer?

Une matronne aux formes rebondies passe à coté de lui sans même le regarder, alors qu'il ne quitte pas des yeux son décolleté opulant qui ne demande qu'à être léché. Elle le bouscule presque tant il lui parait invisible.
"Le bacul" s'immobilise un instant pour la voir disparaitre derrière l'allée pour rejoindre le chateau. Une aigreur lui contracte le coeur. Une sensation oppressante et blessante l'envahit! Lui qui ne demande qu'à passer du temps avec les femmes, elles semblent vouloir s'acharner à le nier!
Comme cette peronnelle du village voisin... celle qu'il avait courtisé pendant près d'un mois, qui semblait ne pas résister à ses charmes, et qui n'avait rien trouvé de mieux que de passer une nuit dans le foin avec le fils du boulanger. La rage qu'il avait eu en s'en apercevant! Il l'avait attendue à la sortie de la grange. Lorsque replaçant ses jupons, elle était ressortie pour tomber nez à nez avec lui... il n'avait pu se contenir devant le rire narquois et désobligeant qu'elle lui avait lancé! "Ben quoi... t'étais trop lent! J'ai trouvé autre étalon!" lui avait-elle rétorqué. Il n'avait pu retenir sa hargne et d'une main ferme il lui avait aggripé la gorge et l'avait maintenue ainsi jusqu'à ce qu'elle s'étouffe! Jamais il n'accepterait qu'une femme se moque de lui ainsi!

C'était cet énervement qui reprenait possession de ses sens dans ce chateau, dans ce jardin de Ségur... Tant de femmes qui ne demandaient surement qu'à être séduites... et elle se moquait de ce qu'il pouvait leur apporter!

Le regard fauve, la démarche pédante, le bacul se met alors à parcourir les jardins pour trouver celle qu'il séduirait, celle qui profiterait de son talent de séducteur... Comme un prédateur, il avance.
Le bacul a écrit:
Du bruit là un peu plus loin... Au détour de la haie... il aperçoit un jupon. Une étincelle de convoitise traverse les yeux du bacul, rivés sur la silouette féminine. Mais alors qu'il s'aprétait à s'approcher pour l'accoster, il remarque alors la silouette d'un chevalier... puis de deux autres hommes qui se relevaient de derrière un buisson! Bien trop d'hommes dans le coin! Il ne ferait pas le poids face à ceux-ci... et de toute manière, il préférait la discrétion d'une rencontre en tête à tête... On est beaucoup plus libre dans ses actes lorsque l'on a l'exclusivité des environs! Sourire pervers et soiffe de plus en plus pressante de trouver une belle...

Il disparait dans l'allée suivante, ne laissant derrière lui que la trasse d'un bruissement de feuilles


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MessageSujet: Re: [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales   [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Icon_minitimeVen 1 Fév - 13:50

[Dans le parc, la roseraie]

Mélissande a écrit:
A pas calmes, ils descendent les marches qui guidaient les participants au banquet jusque dans le parc.

Silence relatif. Ils ne parlent pas mais l'ambiance alentours se charge de combler le vide: cri venant de la lice, hennissements du coté des écuries, rires et discussions entre chevaliers et dames...

Cependant... la louve profite d'un calme intérieur inespéré. Une main blottie au creux du coude du cygne, l'autre qui n'avait pu s'empêcher de remonter sous le chaperon pour rejoindre le touché de l'argent.
Visage délicatement souriant, mais esprit songeur...
LLyr di Maggio a écrit:
Une capeline bien plus chaude vint s'installer sur les épaules de Mel, deux mains fermants une fibule d'Or autour de son cou.
Sourrire convenu, sourrire sincere
Le froid est mordant, la Limousin n'est pas la Champagne
Le bras reprends sa place de guide, une main par habtiude se pose sur une autre tout en marchant.
La force d'une habitude.


Tu es bien songeuse
Mélissande a écrit:
Tout d'abord un sourire pour toute réponse à la question posée. Un nouveau silence... une hésitation...

Songeuse... mais tu as tu as tout fait pour que je le sois en m'entrainant dans tes mystères.

Ton légèrement moqueur... mais masquant bien d'autres irrésolutions chez la jeune femme.
Etrange moment de complicité. Envie de se laisser emporter par ce qu'il lui propose (inconsciemment ou non).
Mais peur de laisser ressurgir ce qu'elle n'avait réussi à dissimuler qu'à grand peine. Pourtant cette sensation de légèreté de ce soir... en profiter pour avancer d'un pas?

Inspiration de doute mais elle s'avance alors d'un ou deux pas plus grand pour se placer devant lui, reculant au ryhtme des pas du duc. Ses yeux noisette plongé dans les siens, elle essaie de trouver indice de réponse aux questions qu'elle n'avait pas encore posées.


Si j'étais un mystère, quel mirage voudrais-tu voir apparaître?
Je peux être moi-même qu'un visage ou te rester étrangère... Si j'étais un mystère, quel courage aurais-tu pour me connaître?


Interrogations étranges mais le visage de la louve semble tellement réclamer une réaction...
Le bacul a écrit:
Il déambulait depuis un moment déjà dans le jardin... A parcourir le labyrinthe végétal en tout sens, il commençait à s'y perdre.

Les femmes... une femme... un jour, il la trouverait celle qui lui conviendrait!

Il n'aura peut-être pas le temps de tout lui dire... au début... mais juste assez que pour tenter la satyre... qu'elle sente qu'il veut lui plaire...
Quand d'un coup d'aile se déplume, son œillet lui ferait de l'œil... Même hululer sous la lune ne lui fait pas peur pourvu qu'elle le veuille...
Pas besoin de beaucoup, mais pas de peu non plus... Par le biais d'un billet fou, lui faire savoir qu'il n'en peut plus...

Oh oui, il s'y perd dans le labyrinthe... mais il y perd surtout toute réalité! A ressacer ses envies et son désir pendant que ses yeux assoiffés et épiants tentent de débusquer la proie.

Elle serait si frêle esquive sous ses bordées d'amour... Il suppose qu'elle suppose qu'il l'aimera toujours... Même si l'affaire n'est pas sûre, ne pas s'enfuir, ne pas s'en faire... Il n'a qu'une seule envie: se laisser tenter! La victime serait si belle et... le crime est si gai.

Stop! S'immobiliser derrière ce buisson! Juste au coin, là! Juste au coin... Des pas légers dans les graviers... une voix de femme... Caché, il ne la voit pas mais la devine très bien! Il n'est plus capable d'évaluer la situation, de se dire que si elle parle, c'est qu'elle est surement accompagnée... Mais sa voix... tremblant presque de ce qu'elle dit... elle arrive pour lui! Il le sait! C'est elle!... Enfin!

Il bondit! Il jaillit de derrière l'arbuste où il se cachait et la saisit par derrière. Son bras droit autour de ses épaules et sa poitrine, la gauche sur ses hanches, il la serre contre lui... Elle se crispe, il la surprise... mais ça l'excite d'autant plus! Il plonge son visage dans la tresse de ses cheveux... inspire profondément et bruyamment pour absorber tout son parfum...


Mmmmmh! Tu t'es faite attendre ma belle!... lui dit-il d'une voix grivoise ne laissant aucun doute sur son état d'esprit graveleux et obsédé. Il était tant emporté par ses hormones qu'il n'en avait pas encore aperçu le noble qui accompagnait la jeune femme.
LLyr di Maggio a écrit:
L'homme bondit et empoigne Mel, par reflexion autant que par entrainement, LLyr passe son main dextre sur la garde et déclenche Quand le vent-souffle-sur-la-Montagne, cassant le poignet à la sortie du fourreau en la soie-découvre-une-épaule
Le Katana fend l'air, la technique est précise et contenue. La Lame s'arrete sous le menton de l'homme, une legere pression et la gorge sera ouverte, un faux mouvement de sa part et il sera de même.


Allons mon brave, cela n'est pas des manieres.
Lachez la dame
Maintenant !


Le ton est péromptoire, la seule alterntive c'est pour lui de reculer ou de se faire trancher la gorge comme un porc qu'on égorge.
Pres de ses parties "sensibles", un grognement, des dents commencent à serrer douvement, tres doucement, mais surement, la douleur elle ne va pas tarder...


Des excuses en prime vous sauvegarderez vos bijoux de famille...
Je ne serais que trop vous conseiller de rapidement faire vostre choix.
Le bacul a écrit:
Le bruit métallique d'une lame qu'on sort de son fourreau... et le bacul n'a pas le temps de sortir son nez des cheveux de la femme et d'ouvrir les yeux pour voir d'où ce sifflement provenait que la lame est déjà sous son menton, piquant son cou.
Moment de surprise passé, il regarde le visage de celui qui le menaçait et répond à ses injonctions... en resserrant son étreinte et en collant sa joue sur celle qu'il détient.

Sourire sarcastique et jubilant. Il laisse exploser un rire gras.


Trop tard, messire! Elle est à moi!

Il la regarde de coté... Quelle était belle prise par la peur... toute tremblante!

Rien qu'à moi... dit-il encore presque soupirant...

Puis la présence du chien se fait sentir... Une légère hésitation envahit le bacul...
Mélissande a écrit:
Un bruit de branches et de feuillages agités par derrière.
Mel surprise n'a pas le temps de se retourner ni d'éviter l'étreinte forcée de l'assaillant. Il la sert contre lui, il la jauge, il la renifle, il la lèche presque...

Yeux écarquillés, la jeune femme se voit projetée trois mois en arrière! Sensation oppressante d'étouffement. Dégoût du contact répugnant de l'assaillant. Tétanie de se sentir rabaisser au statut de femelle, objet de désir plus bestial qu'humain.
Des images dont elle pensait ne plus avoir souvenir lui reviennent en mémoire. Elle panique de revoir ces soldats fondre sur elle à Mayenne... ils sont trop nombreux... elle ne résiste pas sous leurs coups... mais on ne se contente pas d'abattre une lieutenant ennemie, non... il existe bien d'autres plaisirs à en tirer... Et là!... là... elle se voit... couchée, maintenue... et eux...

Un reflet brillant attire le regard de la louve. Le katana est à une dizaine de centimètres de son visage, pointé sur la gorge de l'homme. Quel beau reflet que celui de ce tranchant. Les yeux de la jeune femme se fixent sur le reflet. La peur s'efface de son visage. Ses traits se détendent. Elle semble changer complètement d'attitude. Détermination froide à ne plus subir...

Les gestes qui suivent sont aussi précis et assuré que ceux du cygne. Par dessous la capeline, les bras de la louve se détendent pour s'emparer de la lame du katana. Les doigts fermement crispés sur la lame à travers le manteau... encourage la course du sabre. La louve achève ainsi le geste que le cygne avait arrêté... le cou du bacul est percé net et laisse s'échapper un sursaut rauque de surprise et de dégout.

Comme s'il avait ressentit l'intention de la louve, Bran avait resserré simultanément les dents sur l'entrejambe... mais l'homme n'avait déjà plus de gorge pour crier sa douleur.
Le bacul a écrit:
Alors que la présence du chien se fait de plus en plus imposante (ce qui encourageait l'homme à reprendre suffisamment d'esprit que pour réfléchir à la situation^^)... la jeune femme s'agite dans ses bras. Sur le moment ça le fait sourire: ce qu'il adorait ça... sentir une femme gigoter dans ses bras!
Mais...


Aaargh...

Le sourire n'a pas le temps de s'étirer du tiers que la pointe du sabre lui perce la gorge. La lame fine la perce de part en part en son centre lui coupant toute possibilité de respiration. La bouche grande ouverte, il essaie de crier la souffrance qui lui enflamme l'entre-jambe... mais aucun son autre qu'un gémissement soufflé ne s'entend.
Etonnament le saignement n'est pas abondant mais, manquant rapidement d'air et les mouvements de tête du chien aidant, le bacul relache son étreinte et s'effondre. Les yeux grands ouverts, il cesse bientôt de bouger laissant son regard vitreux fixé dans le vide...
LLyr di Maggio a écrit:
Il n'avait pas l'intention de tuer, aucunement.
Il savait la vie précieuse mesme celle d'un fou.
La Jumelle était bien maintenu, l'homme lui aussi par le haut et le bas.

Il ne regardait pas l'Homme, il n'en avait pas besoin, la lame lui donnait par le toucher toutes les indications dont il avait besoin. Non, il fixait les prunelles de Mel
Une luerre de folie, une ombre, un traumatisme ressurgi, quelques choses qui l'avait marqué. LLyr en revoyant Mel lui avait trouvé quelque chose de changé, maintenant il savait quoi. Il relacha son intention une fraction de seconde.

Une fraction de trop...

Une main dans la capeline avait pris la lame à pleine main et lui avait imprimé la fin du geste non terminée.

LLyr fit une torsion de poignet et dégagea la lame de la main l'air irrité, deux petit "plocs" avaient retentit vers le bas. L'homme l'a gorge tranchée commençait déjà a basculer.

Le Maréchal d'Armes de France de sa main libre aggripa et libera Mel en la plaquant contre lui, pendant que le corps tombait comme au ralenti, d'abord sur ses genoux, puis sur le gravier dans un bruit mou.

A gros bouillon, le sang s'échappait maintenant de l'entaille béante. Bran recula aussi, a croire qu'il ne voulait pas se mouiller les pattes.


LLyr le siffla
Bran va chercher la Garde et Vite !

Le chien ne demanda pas son reste et fila. LLyr reste quelques instants aux aguets pour se rendre compte si d'autres assaillants n'aillaient pas arriver.

Quant à toi...
LLyr semblait furibond yeux dans les yeux de Mel, l'ombre revint
... nous aurons une explication un peu plus tard sur le present... et sur le passé aussi

regard appuyé, ce traumatisme il le ressentait, il ne savait pas exactement quels details mais il le ressentait.

Sa main libre avait pris la sienne, odeur de fer, main trop moite pour être seulement du à la peur ou à l'action.
Il regarde.
Rouge.
Chaud.

La jumelle par une passe d'armes est essauyée sur la capeline et remise au fourreau.
Il reprend rapidement la main et la tourne, une belle entaille, profonde, heureusement les doigts n'ont rien.
LLyr déchire un bord de la capeline et serre la plaie pour amoidrir si ce n'est arreter l'hémorragie. Trouvez une aiguille et du fils, que la garde se radine et vite.
Tout en serrant son point de compression il plaque Mel contre Lui, sa tete contre son épaule.


C'est fini...
C'est fini...
C'est fini...
Mélissande a écrit:
Lorsque Llyr dégage son katana d'une torsion de poignet, Mel lache la lame sans dire un mot. Pourtant elle la tenait si fort...
Immobile, comme plongée dans un autre monde, elle voit alors la pointe ensanglantée de la lame... mais elle n'exprime rien de plus que ce que son visage fermé ne laisse paraitre.

Llyr l'aggripe alors et la plaque contre lui. Elle se laisse emportée sans réagir plus. Elle n'entend qu'à moitier, comme un écho lointain l'ordre du maître à son chien. Les mots qui lui adressent ensuite personnellement semble tout aussi lointains. Mais ses yeux... ces yeux métalliques qui la fixent avec tant d'insistance et irritation.

Elle commence à se rendre compte qu'il s'est peut-être passé quelque chose... qu'il y a encore un moment présent.
Il lui prend la main. Elle baisse les yeux pour le regarder la retourner et découvrir l'entaille. Tiens!? Du sang!... Elle saigne... Un pincement de plus en plus puissant apparait. La sensation de douleur revient. Elle réalise qu'elle a mal. Elle se laisse faire...

La main sommairement bandée, il la sert contre lui.


LLyr di Maggio a écrit:
C'est fini...
C'est fini...
C'est fini...
Ces mots là, elle les entend parfaitement. La main gauche bandée du morceau de capeline que Llyr pressait contre lui, la tête contre son épaule, le bras droit libre, elle le remonte pour l'enlacer, le serrer encore plus contre elle...
L'étreinte crispée traduit le désarroi de la jeune femme. Son visage semble avoir repris vie mais c'est maintenant l'horreur du passé et de ce qui vient de se passer qui en tire les traits.

Silencieusement, une lourde larme coule le long d'une joue... elle qui pourtant ne pleurait jamais. Respiration profonde, presque poussive...


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MessageSujet: Re: [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales   [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Icon_minitimeVen 1 Fév - 13:50

[Dans le parc (suite)]

Octave le garde a écrit:
Octave était bien tranquillement en train de profiter lui aussi du mariage en ripaillant en cuisine sur un reste de plateau habilement détourné par un marmiton, et de deviser gaiement avec les autres gardes, quand un des valets détachés au service en salle était arrivé en courant, l'air horrifié

"Hé! Venez faire quelque chose! Il y a un chien qui aboie en continue, et s'enfuit quand on veut essayer de le faire taire!

Et alors? Qu'est-ce que tu veux qu'ça ait à voir avec la garde? On est pas là pour attraper des clébards, nous aut'

C'est madame Blanche qui a demandé de venir vous faire chercher!


Nous fatigue, celle-là... Bon, qui qu'y va?

Evidemment, silence de mort... Fallait pas poser la question, mais en désigner un. Trop tard, maintenant. Maugréant dans sa barbe contre l'ineptie des valets, Octave passa son manteau jaune plus que passé sur les épaules avant de sortir dans cette nuit glacée, à la recherche d'un cabot... C'était-y un travail pour un garde, ça, franchement? Et, évidemment, pas un radis de supplément à en escompter... Ah, cette sale bête était là... Effectivement, elle aboyait en continu devant la porte, empêchant toutes ces élégantes dames de sortir de promener sur la terrasse, c'était franchement dramatique... Ca ferait ça de moins à nettoyer par sa femme, qui travaillait ici aussi, nul doute que la gouvernante en était horrifiée. D'où la convocation d'un garde.

Nan mais tu vas la fermer, oui?

Evidemment, non. Aussi Octave dut-il s'avancer vers le chien, tentant de l'attraper par surprise... Raté. la fois suivante, de même, et encore la suivante... Et le chien qui reculait toujours plus. Au bout d'un moment, il était parti en courant sans demander son reste, et Octave s'était cru tranquille, juste pour l'entendre revenir dans son dos une vingtaine de secondes après avoir tourné les talons...

Mais où c'est-y donc que tu vas m'emmener, toi, idiot?

Le chien avait cessé son manège, voyant qu'il était cette fois suivi en continu par le garde, rapidement contraint d'adopter un petit trot, et ce, juste avant de tomber nez à nez avec trois formes, dont une étendue par terre, au milieu d'une flaque sombre. Un malaise à cause du vin, très certainement... Encore des invités qui ne tenaient pas l'alcool. C'était ça, chez tous ces gens issus d'la haute, habitués aux trucs fins et rafinés... On allait les secouer un peu, tiens, ça leur apprendrait un peu la vie, surtout s'ils avaient vraiment tant bu. Et c'était parti pour un numéro du garde bougon... Bien qu'il n'ait pas réellement besoin de se forcer pour ça.

Holà! Qui c'est-y donc qu'est là? Qu'est-ce que c'est y que vous faites là?
LLyr di Maggio a écrit:
Bran s'en vint à coté de son maitre qui le flatta de sa main libre.
Merci Bran, du bon travail.

Avisant le Garde.
Salutations à vous.
Nous avons eu un petit soucis d'ordre, hmmm...technique.
Ce Cadav... cet homme a agressé physiquement la dame. Il n'aura récolté que la Mort.

Vous serez t il possible d'aller querir du monde pour l'enelver je ne voudrais point que des noceurs puissent tomber dessus. Ce n'est pas le bon jour vous en conviendrez

Oh et pendant que j'y pense me faire querir un necessaire de premier soin, une bonne aiguille, du fils et de la lumiere. La dame a besoin de quelques points, le saligot l'ayant blessé. Donnez le à Bran

*LLyr flatte le chien*
il me l'apportera rapidement.

Merci Garde.
Garde, quel est ton nom ?
Octave le garde a écrit:
Eeeh voilà, pas fichus de faire un travail proprement... Quand on s'enivrait, on s'arrêtait avant de mourir, quand même. Même si ça rendait les femmes belles, l'alcool n'était pas une raison pour tuer quelqu'un d'un peu trop entreprenant... Et l'aut' qui faisait comme s'il était chez lui... Ah, et il posait une question et demandait des trucs... Compliqué, toute cette histoire. L'plus simple aurait été d'aller chercher m'dame Blanche, mais elle avait sûrement des tas d'autres soucis, et n'avait probablement pas de goût pour les cadavres... On ne la voyait jamais dans les chasses. Et, du coup, ça serait probablement à lui de nettoyer les taches...

Chuis Octave, 'pitaine de la garde, m'sire... Mais, euh, c'est qui, lui? Et vous?

Désignation du corps au sol pour la première question, et de l'homme pour la seconde. On n'avait jamais appris au pauvre Octave la politesse, non plus... C'est qu'il n'était pas vraiment capitaine de la garde de la maison, mais on lui avait toujours dit de se montrer intimidant, et le vrai pitaine n'était pas là ce soir. Alors, en tant que plus ancien et plus costaud des gardes restants, il le remplaçait...
LLyr di Maggio a écrit:
Octave ? Capitaine !
Fort Bien Capitaine, je suis LLyr di Maggio et d'Astralgan, Maréchal d'Armes de France, Premier Maistre d'Hostel leur Majesté le Roy et la Reyne de France, Héraut de Touraine, Duc du Lavardin et Baron du Gault Perche... Je vous épargne le reste...

La Dame est Melissande du Huy, escuyere et lieutenant des Dames Blanches.

Quant à ce pauvre Here, je n'en sais rien quelqu'un qui n'a pas eu le bon sens de se presenter et qui a cru tomber sur une proie facile. Autant dire que ce n'était pas son jour de chance...

Je ne voudrais point vous pressez mais la trousse de premier soin c'est assez urgent il fait voir dans le dos de Mel la main ensanglantée d'où goutte le sang.

Je ne voudrais pas que la Dame devienne pale si vous voyez ce que je veux dire. La salle des Gardes a t elle une infirmerie assez calme pour faire ce travail ?

Conduisez nous je vous prie.


LLyr designe le cadavre
Je ne pense pas qu'il partira de là où il est dans son état.
Par la Rose et par l'Epée allons ! Pressons nous !
Octave le garde a écrit:
Quoi? Tout ça à la fois? Heuh, mais... Il était où le nom, là-dedans? Quel titre fallait-il lui donner? Bon, optons pour la noblesse... Il avait bien dit "Duc", non? Ca ferait l'affaire.

Ah, la dame est blessée? Montrez donc...

Sans attendre de réponse, il se saisit de la fine et pâle main dans sa grande paluche, observant d'un air dubitatif le pansement en place.

Z'allez rien arrêter du tout, avec ça, vot'Grâce... La d'moiselle ferait mieux de resserrer elle-même les lèvres de la plaie, ça s'ra plus efficace en attendant qu'on trouve de quoi r'fermer ça. M'enfin, vous faites comme vous voulez, hein... J'vais juste vous demander un instant avant d'partir, des fois que quelqu'un viendrait, pour éviter un malaise d'une dame.

Il avait failli oublier la règle d'or "le noble a raison" en voyant ça... En plus le duc n'avait pas l'air commode. Mais bon, ce n'était pas pour ça qu'il attendait... Saisissant les pieds du macchabée, il le tira dans le bosquet - avantage de l'hiver, il n'allait pas massacrer les fleurs - pour le dissimuler grossièrement, jugeant que dans l'obscurité relative des lieux, cela passerait inaperçue... Aucune dame de bonne naissance n'irait regarder là, de toute façon. Le temps de répandre un peu de terre sur le sang encore frais pour le dissimuler ainsi qu'en faciliter le nettoyage ultérieur, et il était prêt à emmener les deux invités.

Bon, v'nez... Par contre, ça s'ra pas aussi reluisant que les quartiers des invités, hein... J'vous emmène à l'écurie, devrait y'avoir de quoi faire l'affaire là-bas.

Ce n'était sans doute pas le moment de les faire croiser Arnoult dans les cuisines... Avec sa joue couturée, il aurait montrée une vision bien effrayante des sutures d'Octave... Il les réussissait quand même généralement mieux.
LLyr di Maggio a écrit:
LLyr regarda le garde... Un capitaine hein ? Et lui aurait du se presenter comem l'Archange Gabriel dans ce cas... Il doutait que Nebisa eut recours à un capitaine aussi peu dégrossit...Quoique...

Ce dernier contre tout attente pris la main de Mel, bien entendu pas la bonne puisque LLyr lui faisait un point de compression pour eviter l'hémorragie de la Plaie profonde.

Puis, il alla camouffler tant bien que mal le cadavre tant bien que mal dans la roseraie.

En chemin vers les Ecuries, LLyr avait reflechi à la situation.


Je me chergerai personnellement des coutures Capitaine, il serait mal céans que je vous laisse faire ce travail. Apportez moi de la gnole, une flasque suffira et un linge propre, propre j'insiste, ainsi que du fil et une aiguille.

Oh et pas de "vot'grasce" avec moi. "Maistre" ou "Maréchal" si vous voulez y mettre des formes tout au plus.
*sourrire*

Tous trois repartir. Aucun doute que le garde allait rouspeter dans sa barbe, mais mieux valait cela que de le voir poser ses pattes sales sur une plaie ouverte.
Octave le garde a écrit:
Ah tiens, le nobliau voulait impressionner la dame, à faire lui-même la couture? Quelqu'un qui selon toutes probabilités n'avait jamais eu à le faire lui-même, ça allait être un massacre... Déjà qu'une suture n'était jamais belle, là, ça promettait. Restait à savoir ce qui avait insufflé au gusse de vouloir s'occuper de ça en lieu et place de quelqu'un qui en avait déjà fait des dizaines... Enfin bon, la règle d'or était ce qu'elle était, et il avait déjà assez abusé, donc n'allait pas contredire. Le noble avait raison... Fallait juste s'arranger pour qu'il ne vous retrouve pas après pour vous accuser du carnage. C'était souvent comme ça aussi, les nobles... Y'avait qu'à voir l'cousin Gustave, qui était maît' rabatteur pas loin d'là... Avec un haussement d'épaules, il répondit donc:

Si ça vous amuse... C'est sa main, après tout, pas la mienne. J'vous emmène quand même aux écuries, où vous préférez ailleurs?
LLyr di Maggio a écrit:
Non Capitaine ça ne "M'amuse" pas.
La violence, qu'elle soit sur le champ d'une bataille n'est pas ce que je qualifierai d'amusement.
J'ai trop vu de morts ou de souffrant pour avoir à dire que c'est plaisant.


*regard soutenu*
Ma trousse a pu permettre a certains de ne pas perdre une jambe ou un bras. J'entends bien que cela continue.
C'est une chose de savoir se servir de son arme s'en ai une autre que de devoir reparer aussi ce qu'elle a fait mue par vostre main. Ce n'est pasà un fier guerrier que vous estes que je vais apprendre cela.
Octave le garde a écrit:
La violence n'est pas un amus'ment, vot'Grâce? Alors, sans vouloir êt'insolent... Pourquoi donc avez-vous jouté hier? Si ça c'n'est pas de la violence, et pas de l'entraînement pour les champs d'bataille... Z'avez pas vu le nombre de blessés?

Aille! Il venait d'enfreindre LA règle d'or, en contredisant le nobliau! Pire, il s'en trouvait soulagé plutôt que mortifié... Restait à espérer que celui-ci soit assez aviné pour ne pas en prendre ombrage. Et, ne pouvant se retenir, une fois de plus, il rajouta, crachant presque les mots:

Vous réparez sans doute, oui, quand c'est noble comme vous qui est atteint... Mais je remarque que votre haine de la violence n'a pas retenu son bras sur l'autre, là-bas! Rien à recoudre, là...

D'un mouvement de bras rageur, il désigne le bosquet dans lequel se trouve un corps qui jamais plus ne se relèvera. Puis, sa colère redescendant lentement, la veine tumescente sur sa tempe se dégonflant en douceur, il se rendit compte de ce qu'il venait de faire, et repartit dans unn grognement à grandes enjambées vers les écuries, sans vraiment se soucier d'être suivi ou non... Finalement, il leur enverrait bien l'Arnoult, histoire de leur rappeler certaines choses. Mais, pour le moment, il s'agissait déjà de se sauver soi-même... Et dire qu'il était d'habitude le premier à dire aux jeunots de se modérer avec les nobliaux... Faudrait songer à arrêter la vinasse quand il y avait des invités. Certes, c'était facile à dire.
Mélissande a écrit:
A l'arrivée du garde, Mélissande n'avait pas bronchée. Elle était restée le visage caché contre l'épaule de LLyr. Elle n'avait relevé la tête que lorsque le "Capitaine" lui avait pris la main sans réserve. Elle assiste alors à un échange verbal qui s'envenimait pour une raison bien plus futile que l'incident qui l'avait engendré.

D'une voix abattue et particulièrement calme de lassitude, elle s'adresse au garde.


Messire, les apparences sont souvent fort trompeuses... cessez donc de reprocher au Maréchal ce qui est arrivé par ma faute en tous points.
Et au lieu d'éparpiller votre salive
(ben oui, il a dit qu'il crachait les mots^^) j'aimerais éviter de faire de même avec mon sang... et cela vous permettra de rejoindre votre précédente occupation d'autant plus rapidement, ce qui doit être surement plus plaisant que cette situation.

Sans en dire plus, tout en restant pendue au bras de Llyr, elle prend l'initiative du demi-tour et emprunte le sentier pour rejoindre les écuries. La discrétion du lieu lui convenait particulièrement à l'idée d'éviter les oeillades et commentaires qui ne manqueraient pas de fuser s'ils rejoignaient le chateau.
Sans prêter attention à la réaction éventuelle du garde, elle continue sa marche et reste silencieuse jusqu'aux écuries.
Octave le garde a écrit:
Tiens, v'la t'y pas qu'l'aut' se réveille... Il l'entend qui parle dans son dos, pestant le Très Haut savait quoi, avant de finalement se décider à lui emboîter le pas, comme il put le voir en jetant quand même après quelques pas un coup d'oeil rapide au-dessus de l'épaule. Bon. L'écurie se profile.
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Mélissande
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MessageSujet: Re: [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales   [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Icon_minitimeVen 1 Fév - 13:52

[Aux écuries]

Octave le garde a écrit:
Les voilà qui arrivent enfin de la roseraie, et ils n'ont croisé personne... C'est déjà ça. Il y a maintenant du travail fin à accomplir... Dégageant un lot de brides en fatras qui était déposée sur une petite table carrée, le capitaine intérimaire prit à bras le corps le petit meuble pour le déposer en plein milieu de la sellerie dans laquelle il avait mené les invités, glissant à côté deux rondins en guise de tabourets.

'videmment, c'est pas le grand luxe, mais faut faire avec... Asseyez-vous donc.

Les habitudes ont repris le dessus pendant qu'il rassemble rapidement - l'habitude faisant force - le matériel nécessaire... Un flacon de liniment pour chevaux, mais qui, s'il pique "un peu", fait très bien l'affaire, une bande de lin à peu près propre, au mieux de ce qu'il a sous la main en tout cas, et, évidemment du fil et une aiguille, qu'il courbe sur un vieux fer à cheval qui traîne là avant de la déposer sur la table elle aussi, une fois content de la forme donnée.

Voilà, j'pense que vous avez tout...

Il devrait partir, maintenant, d'autant qu'il a bien trop présumé de l'amabilité du Duc, mais préfère rester, des fois que celui-ci finalement change d'avis... Peu probable, certes. Mais il pouvait aussi être bien plus mauvais qu'il ne l'avait laissé entendre, auquel cas il faudrait rapidement reprendre les choses en mains... Il fait néanmoins, hurlant par l'entrebaillement de la porte menant sur les quartiers du château proprement dit, appeler auprès de lui Firmin, l'homme de main du Baron, plus affable que Blanche, et qui aura sans doute plus de sang-froid pour gérer la situation, sachant une invitée blessée, et un individu mort dans les jardins.
Repensant à cet individu, l'Octave sens ses tripes se nouer... Il ne l'a pas reconnu dans l'obscurité, mais il y a toutes les chances qu'il s'agisse d'un homme du bourg comme lui, qu'il connaissait peut-être, ayant simplement abusé de la boisson, et franchi une porte qu'il n'aurait pas du... Pour y trouver la mort. Et l'autre ducaillon qui parlait de "fier guerrier"... S'imaginait-il donc que ça l'amusait, d'être condamné à combattre pour gagner sa vie simplement parce qu'il n'avait pu développer d'autre talent? Jamais on ne s'efforçait de garder en vie les simples soldats... Nulle rançon à attendre, pour eux.
LLyr di Maggio a écrit:
Comment faire comprendre à un garde qu'on ne veut pas le rabaisser et qu'on est de son coté, du meme coté.

Melissande est assise face à lui. Elle ne bouge pas. La plaie est profonde elle n'est pas sale c'et déjà le principal. Le liniment ferait bien l'affaire pour la plaie meme s'il aurait preferé une lampée de gnole qui aurait largment plus asseptisé les choses.

LLyr prend l'aiguille la passe à la flamme de la bougie, y passe le fil et lentement sans heurt, fait ses points comme d'autre la broderie. Tout au plus à la cicatrisation il restera une tres fine ligne blanche.

Tout en faisant son office il parle, force de l'habitude autant que pour déconcentrer Mel de l'acte qu'il commet.


J'ai répensé à vos paroles capitaine.
Ce n'est pas parce que j'arbhorre la violence que je suis naïf au point de ne point l'utiliser quand il n'ya pas d'autre moyen.
Les Joutes sont un entrainement à la guerre il est vrai, l'épée aussi. Les blessés font parti de cela et non cela ne m'amuse pas.
Mais voila ce n'est pas parce que je n'aime pas m'en servir que je ne sais pas m'en servir ou que je ne m'en sers point quand la situation le requiert.

Quant à la noblesse, croyez vous vraiment qu'on nait avec une cuilliere dans le bec ? Le pere de nostre souverrain bien aimé a opté pour que le noblesse de France soit méritante des gens comme vous comme moi ont vu leur statut évoluer du faicts de haults faicts au service d'une Province ou de la France.

Ceux qui se targuent d'etre noble pour avoir les droits sans les devoirs sont de bien pietre representants. Un peu comme un fanfaron au milieu de la mélée.

Je n'ai pas honte de dire qu'en France j'ai commencé par le bas de l'échelle sociale, voila pourquoi je n'aime pas etre appellé vostre Grasce, tout au plus Maréchal ou Maistre car c'est libellé de ma charge.

Quant au Luxe qu'importe quand il s'agit de bien vivre. Si un jour vous deviez arreter la guerre et voulait voir du Pays passez donc au Lavardin en Touraine. Un veteran de plus dans une garde chevronné n'est jamais de trop ou au pire venir vous faire rincer le gosier d'un bon vin de Touraine.


LLyr finit son dernier point, pose l'aiguille et entreprend de finir le bandage ni trop serré ni trop lache autour de la main.
Fais changer le bandage après chaque repas avec un linge propre et fait retirer les fils d'ici une petite semaine par un carabin.

Il lui sourrit sincerement et a du mal a ne pas s'eacrter de ses prunelles. Tant de choses a se dire...

Dictes moi Octave, une lampée d'Oberlin vous direz t elle pour vous remercier ? Je crois que ça ne ferait de mal a personne.
Octave le garde a écrit:
La bougie! Il avait oublié la bougie! Bougre d'imbécile! Heureusement que le Duc y avait pensé, sinon, pour le coup, ç'aurait vraiment été de la charpie, s'il n'avait été que bravache... Mais non, la main était assurée et la dextérité indéniable. Nettement mieux que ce qu'il aurait pu faire lui-même, avec ses gros doigts de bûcheron... Tout en regardant la course des doigts fins et de l'aiguille, il écoutait le nobliau s'expliquer sur ses propos précédents... Et ne put réprimer complètement un rire moqueur, bien que creux aussi.

Oui, on naît avec une cuiller dans le bec, pour reprendre votre expression. Ecoutez-vous: vous dites qu'en France, vous êtes parti du bas de l'échelle... Ce qui sous-entend qu'il n'en a pas été de même ailleurs. Certains se font enseigner la lecture et les choses, d'autre n'apprennent qu'à couper les arbres. C'est la nature des choses, bien sûr, il en a toujours été ainsi, et il en sera toujours ainsi... Mais seuls les nobles justifient leur existence. Ils sont là pour nous protéger, mais ce sont eux aussi qui agressent et causent des morts. Ne croyez pas cependant que je le critique... Sans ça, je n'aurais jamais aussi bien gagné ma vie. C'est comme ça, c'est tout.

Haussement d'épaules qui clôt la phrase, plus adressée à lui-même qu'à l'autre d'ailleurs, avant qu'il n'aille prendre une vieille bouteille de vinasse pour la déposer sur la table, assortie d'un gobelet à la propreté plus que douteuse.

Je vous remercie, Duc, mais j'ai déjà trop bu pour une soirée de travail. Par contre, la dame est bien pâle, elle ferait bien d'en boire un peu... Il est atroce, mais c'est tout ce qu'il y a là.

Resserrant le manteau jaune pisseux autour de lui, le grand garde s'engage alors dans l'allée entre les deux rangées de stalles de l'écurie, pour sortir de nouveau dans le froid de ce soir hivernal, et en ramener un funèbre compagnon... "Mon Dieu, faites que je ne le connaisse pas."
LLyr di Maggio a écrit:
J'aurai pu suivre les traces de mon grand pere et de mon père a traverser les pays, à acheter des denrées rares dans des pays exotiques et à les revendre ici bien plus cher et inversement.
J'aurai pu sieger aupres de ma Mere, au milieu des gens du Grand Nord et de leur esprit de guerriers
Oui ailleurs j'aurai pu ...
J'aurai pu avoir une autre vie et pourtant c'est ici que je la vis.

Rien ne vous interdit d'apprendre à Lire et à écrire. C'est votre vie c'est à vous de voir si vous voulez faire l'effort de cela.


Le garde part, surement mettre le corps dans une fosse quelconque...
Le retrouver avant de partir et lui demander où il l'a enterré pour qu'une messe soit tout de meme faictes à son encontre. Meme un fou a le droit a la rédomption après tout.

Regardez Mel, pale mais sereine, songeuse, trop peut etre...
Il s'approche, met un genou en terre et du pouce lui caresse la joue.


Je connais une auberge pas loin d'ici qui a encore des chambres de libre. Tu pourras t'y reposer, tu en as besoin et parler si tu le souhaites. Ca te dis ?
Demain est un autre jour, nous reviendrons saluer nos hotes et j'en profiterais pour regler certains détails.
Mélissande a écrit:
Démarche calme mais assurée, la lieutenant n'avait prononcé mot pendant la marche, ni même pendant que Llyr et Octave s'activaient à préparer le matériel de suture.
Elle s'était assise sur la chaise qu'ils lui avaient tendue.
Escortés par Oscar, leur arrivée bein que discrète fini par attirer les regards des pages, une fois à la lueur des torches fixées aux murs des écuries.
L'avant-bas posé à plat sur la table, le morceau de capeline retiré, la paume grande ouverte... la main tremblait maintenant des picotements de la plaie sanguinolente.
Une grimace lorsque le liniment est versé. Puis Llyr s'affaire avec tact et précision. Aucun gémissement ne sort de la bouche féminie même si les dents se serrent et les joues se crispent à chaque fois que laiguille perce à nouveau. Une fois la plaie refermée, il lui bande la main. Elle acquiesse d'un hochement de tête aux conseils qu'il lui donne. Elle irait voir la médecin-chef de la commanderie.
Les yeux baissés sur sa main bandée, elle la ramène contre sa poitrine comme pour la sauvegarder.
Docilité fragile. Soumission étonnante de sa part. Elle ne savait plus quoi penser... d'elle-même comme de sa place.

Le garde s'éclipse. Elle fait à peine attention à son départ.
Llyr vient alors se placer devant elle. Mel ferme les yeux sans bouger la tête lorsqu'il lui caresse la joue.
Il lui propose de rejoindre une auberge du village. Elle accepte d'un nouveau mouvement de tête. Elle garde les yeux baissés et se relève de la chaise et fait mine de vouloir sortir de la sellerie. D'une voie placide, même un peu floue...


D'accord... il faut seller mon cheval.
LLyr di Maggio a écrit:
Tu vas commencer par t'assoir oui. *soupir*
Si cela ne tenait qu'à mon opinion je te monterais en Amazone devant moi tiens.
Mais Dieu ! Qu'est ce qui t'a pris !?


LLyr leve une main, index en l'air
Ce n'est pas le temps ni l'endroit pour débuter "cette" conversation, on verra ca plus tard. *sourrire fatigué*

LLyr va sceller leurs deux chevaux, il siffle Bran et de la tete designe Mel.
Le canin va poser sa tete sur la cuisse de la jeune femme, le temps que le Maréchal d'Armes de France en ait fini avec les chevaux.

Puis il revient, le sourrire penaud, l'air plus calme comme apaisé. Il pose un genou au sol devant Mel et la regarde dans les yeux tout en tenant la bride des chevaux.


Excuses moi...
J'avoue que de devoir faire une purification et une bénédiction m'irrite un peu.
Bref... Ca passera, y a largement pire comme évenement.


Il lui tend la main
Allez vient, on a tout le temps au final...
Mélissande a écrit:
La jeune femme obéi et reprend place sur la chaise. Elle n'ose soutenir le regard du cygne, consciente de la position délicate dans laquelle elle l'a mis.
"Qu'est-ce qui lui a pris?" Si seulement elle arrivait à l'avouer... L'âme se sape d'elle-même à tout vouloir garder pour elle et tout taire.

Bran vient s'assoir à coté d'elle et pose sa tête sur ses genoux. De sa main libre, la jeune femme lui carresse l'arrière de la tête. Elle le regarde, il l'interroge du regard, sensible au trouble qui l'occupe.

Des bruits de pas de chevaux. Llyr les rejoind. Il se place à nouveau devant elle et s'excuse... A ses mots, elle redresse enfin le menton et plonge dans ses yeux. Doucement elle pose son index sur ses lèvres pour l'empêcher de se justifier plus alors que cela aurait dû être à sa décharge à elle. D'un signe négatif de la tête, elle lui fait comprendre que ce n'était pas à lui de s'excuser.

Toujours aussi songeuse, elle prend la main qu'il lui tend et se relève. Elle carresse l'encolure de son cheval en approchant la selle. Une main immobilisée, Llyr doit l'aidé à monter. Une fois prèts, ils quittent tous deux les écuries, traversent la cour, passent la grille du chateau et rejoingne le village voisin.
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MessageSujet: Re: [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales   [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Icon_minitimeVen 1 Fév - 18:30

[A l'auberge du bon vivant, au village]

LLyr di Maggio a écrit:
...Où l'Auberge aurait du être nommée l'Auberge du Troll farceur pour la qualité de ses tartes aux pommes...
[1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Auberge2

La nuit était tombée qd ils arrivèrent en vu de l'Auberge. Bran trottait à cotés des chevaux sans trop se soucier si cela les dérangeaient ou non.

LLyr aide Mel à descendre. Et tous trois se dirigent vers l'Auberge. C'est un lieu connu, LLyr a l'habitude d'y descendre lorsqu'il passe au Limousin et Marche pour ses affaires quelles soient héraldiques ou culinaires. Il connait bien le tenancier, l'aubergiste, le "Gros" Pierre comme tous les gens l'appelle avec affection.

Il est vrai que de mémoire de gourmet et de voyageurs, LLyr n'avait jamais vu un aubergiste maigre. Pire il s'en serait méfier alors que les rondeurs et la bonhommie d'icelui invitait de suite à reprendre du rab du plat du jour sans en connaitre le nom.

L'enseigne d'un homme hilare, chopine en main et ventre proéminent battait au vent nocturne dans un grincement chuintant. De l'auberge venait quelques rires, non gras mais amicaux, de ceux que l'on entend quand l'ambiance est bonne et plaisante.

Une fois pied à terre, un garçon d'écurie un brin endormi accoure. LLyr lui glisse une pièce dans la main avec les rênes. Par reflexe le gamin la mord et avec un grand sourire promet de bien s'occuper des bêtes.

LLyr lui ébouriffe les cheveux avec la main avec un sourire. Ils se dirigent vers l'entrée principale. LLyr passa la porte le premier, tenant toujours par la main Mel, Bran les flanquant.

L'aubergiste, Gros Pierre donc, désirait prendre soin de ses clients autant que de son bâtiment à priori, voila peut être pourquoi LLyr appréciait l'endroit, des lanternes bien que plus coûteuses que de simples torchères illuminent la salle commune, mais empêchent par la même les traces et effluves carbonées sur les murs et le plafond. Sur chaque table de la salle commune (une douzaine tout au plus) étaient disposées des bougies, sur des chandeliers et des bougeoirs pas vraiment luxueux mais tout du moins propre et bien mis en valeur sans être ostentatoire.

[1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Champs10

Les yeux des arrivants s'habituèrent légèrement à ce changement brutal de luminosité, un léger flottement, un silence marqué pour voir qui franchissait le pas de porte. Les conversations reprirent en avisant.

Mel put découvrir alors, ses yeux s'étant habitués la salle commune. Soutenu par d'imposants piliers de bois, le plafond haut. Le parquet lustré de frais soutenait une demi-douzaine de tables et un immense bar où se trouvait l'aubergiste.

Un goût prononcé pour le détail semblait être de mise dans l'Auberge. Les tables sont assemblées avec le plus grand soin pour donner l'impression d'être taillées d'une seule pièce, et nettoyées avec soin. Elles sont souvent recouvertes d'un vernis pour en adoucir la surface. Des fauteuils rembourrés pour ceux qui préfèrent boire et des chaises pour les mangeurs sont autour de tables.

Le bruit ne vient qu'ensuite : la clientèle est rarement silencieuse. Qu'elle soit avachie sur une des tables là en grande conversation a mots dits tout bas ou droite et souriante sur de longues chaises, il est rare qu'elle ne prête pas attention distraite aux voyageurs qui entrent.

La clientèle semble bourgeoisie au premier abord, mais on y voit aussi un paysan ou deux venus se rincée le gosier avant de regagner ses pénates. Tout le monde semble ici à sa place, du mieux loti au plus humble.

Une bonne odeur de chaud et de rôtisserie montait à leurs narines. Dans l'énorme âtre craquait et vociférait un buche de belle taille léchée par des flammes d'un Orange de couché de soleil.

Un homme se leva d’un des sièges et s’approcha d’eux. Grand, massif, le torchon sur l’épaule évoquait sa responsabilité dans les lieux. Il respirait la bonhommie et s’il tendit la main gauche pour serrer celle de Llyr c’est que de la droite il n’en avait plus. Seul un moignon restait au niveau du poignet.



    - Salutations Maistre Gros Pierre, comment va ?
    - Grand Merci Messire fort bien et vous-même ?
    - Doucement.
    - Mel je te présente Maistre Gros Pierre, homme de confiance et de bon gout, ancien marchand aux longs courts et instruit aux Brigades du Louvre. Tu imagines ma surprise de l’avoir revu ici lieu.
    - Maistre, je vous présente une amie, la Damoiselle Melissande de Huy. Considérez là comme vous me considérez
    - J’entends bien messire Il la regarde, air scrutateur, hoche la tête convaincue de la véracité des faits
    - Dis moi aurais tu deux chambrées de disponible pour la compaing et moi ?
    - Deux ? hélas non, mais j'ai chambre double par contre
    - Il faudra bien s’en contenter je suppose. Réveilles moi à l’aube je te prie
    - Bien messire. Cela sera la suite Bleue, je ne vous accompagne pas vous connaissez le chemin
    Oui fort bien je te remercie. Mel veux tu monter de suite ou profitez un peu du calme ici ?
Mélissande a écrit:
Sagement et silencieusement, Mel se laisse conduire. Ses yeux ayant retrouver leur éclat, elle observait le paysage qu'elle découvrait avec sérénité. Arrêté devant l'auberge, Llyr aide la jeune femme a mettre pied à terre. Puis, les chevaux confiés, il la prend par la main pour l'emmener à l'intérieur de l'auberge.

L'ambiance de l'établissement, bien qu'animée, n'était pas lourde comme parfois dans certains lieux où l'on se sent plus étrangers malvenus que clients à accueillir. Les flammes des bougies donnaient à cette grande salle la convivialité nécessaire à une bonne soirée toute en invitant ceux qui le souhaitant à profiter d'une ambiance feutrée et rassurante.

Avec confiance et sans retenue, Mel suit Llyr qui lui tenait toujours la main. Lorsqu'ils s'approchent du comptoire, un homme de stature imposante s'avance vers eux. Le maréchal et l'aubergiste semblaient bien se connaitre et l'accueil est familier. Dès le premier abord, le handicap de l'aubergiste était mis en avant mais il ajoutait à l'allure générale du bonhomme beaucoup de caractère et semblait ne pas du tout le gêner et s'en être fait un atout.

Llyr présente l'aubergiste à Mélissande qui offre un regard poli et souriant au tenancier tout en acquiessant de la tête à l'anecdote racontée.


LLyr di Maggio a écrit:
Maistre, je vous présente une amie, la Damoiselle Melissande de Huy. Considérez là comme vous me considérez
Alors que Mel fait une petite révérence de politesse lorsqu'il la présente, un petit sourire malicieux grandit au coin de ses lèvres. Cela faisait deux fois que le maréchal la présentait et utilisait le nom de "de Huy"... Qu'on la nomme ainsi était peu courant et surtout... il était intrigant qu'il connaisse ce nom.

Mel écoute la suite un peu distraitement, pour se laisser distraire par les rires sincères que partageaient quelques hommes sur une table voisine.


LLyr di Maggio a écrit:
Mel, veux tu monter de suite ou profitez un peu du calme ici ?
Elle tourne la tête pour le regarder avant de répondre après un bref instant de réflection.

Bien que l'atmosphère de cette salle soit des plus accueillantes, je me sens un peu lasse de cette journée...

Chaleurs et lancements se faisaient maintenant légion sous les bandage de sa main gauche... et la discussion qu'ils auraient partagée assis à une de ses tables aurait été bien maigre et artificielle par rapport au sujet qui les taraudaient.
Innocemment souriante, Mel s'adresse à l'aubergiste.


J'aurais peur d'abuser de votre hospitaiter en vous demandant s'il était possible que nous emportions quelque remontant...

Mel n'a pas le temps d'achever sa phrase que l'aubergiste affiche un sourire amusé de la politesse de la jeune femme avant se retirer et de revenir avec une bouteille de liqueur de châtaigne et deux gobelets. Sourire amusé de la jeune femme.

Nous vous remercions...

Llyr et Mélissande se retirent, longe le mur de la grande salle pour atteindre le pied de l'escalier qui monte à l'étage. Tenant la main de Mélissande depuis qu'il l'avait aidé à descendre de selle, Llyr la lache finalement pour s'écarter et la laisser passer devant lui. Au fur et à mesure qu'ils montaient la bonne vingtaine de marches, l'atmosphère se faisait plus chaude. Les chambres de l'étage, contrairement au dortoir commun ou aux autres petites chambres du rez, bénéficiaient de l'apport de chaleur du rez de chaussée offrant ainsi un tout autre confort aux marchands et aux nobles auxquelles elles étaient destinées.

Ils arrivent ensuite dans un petit couloir, au plafond plus bas que la grande salle, mais suffisamment large que pour s'y croiser sans se toucher ni cogner les quelques candélabres fixés aux murs qui, allumés il y a peu, permettaient d'atteindre la bonne porte sans devoir se guider en tatonnant les murs. Le bois du plancher crissait sous leur pas.
Après avoir parcouru la moitié du couloir, un autre aux mêmes caractéristiques s'ouvre à leur droite. PLus court, il ne disposait que de quatre portes, deux de chaque coté. Sans hésiter, Llyr s'y engage avant de s'arrêter devant la dernière porte à gauche. Il tire le loquet en arrière et ouvre la porte avant d'entrer dans la pièce en invitant Mel à le suivre d'un geste du bras.

Une fois à l'intérieur, il traverse la pièce pour déposer la bouteille qu'il avait emportée et s'emparer du chandelier à pied et aller l'allumer grâce à la flamme d'un des candelabres du couloir. Revenus, il dépose le chandelier sur la table puis reviens fermer la porte et replacer le loquet. On ne trouvait quasiment jamais de serrures aux portes, beaucoup trop chères et gênantes à entretenir. On préfèrait en général le loquet (et même parfois rien du tout: une simple clenche étant la seule protection que l'on peut espérer dans les auberges rurales, où les vols et assassinats y sont bien moins fréquents qu'en ville).

La chambre comprenait deux lits, disposés à chaque coté de la pièce. Sur chacun, un véritable matelas (rembourré de paille) et même un édredon et un oreiller rempli de plumes de duvet. L'aubergiste tout aussi consciencieux pour le confort de ses chambres que pour l'accueil de sa grande salle avait eu la gentillesse ou le sens du commerce suffisant pour déposer une bouilloire sous les couvertures avant l'arrivée des voyageurs! En cette saison, les affaires fonctionnaient plutot bien, il s'arrangeait donc pour que chaque chambre en soit équipée.

Le reste de la chambre n'était meublé que d'une table, un coffre et un fauteuil avec coussins.

Bien que rien n'égale le plaisir de disposer d'une pièce pour une personne, cela n'empêchait pas toujours d'être dérangé par un voisin ronfleur. Les murs des auberges, souvent rajoutés par la suite à ces anciennes fermes ne sont pas extrêmement épais. Ici, il s'agissait d'une double cloison en bois, permettant au moins d'éviter de laisser échapper une conversation simple et calme. Seul un des murs, à l'opposé de la porte, était de pierre. Et il n'y avait aucune fenêtre.

Mel sourit à Llyr lorsqu'il se retourne vers elle comme pour percevoir son impression sur le lieu. Elle approche ensuite de la table, y dépose les deux gobelets. Ils n'avaient plus rien dit depuis qu'il avait laissé l'aubergiste. Tout avait été de gestes et de regards. Mélissande prend alors la bouteille, la débouche (le bouchon avait déjà été retiré en partie pour permettre le débouchonnage à main nue) et remplis les deux gobelets à moitié. la bouteille refermée et posée, elle prend alors les deux gobelets et en tend un à Llyr, un sourire gêné aux lèvres, les yeux fuyants. Elle s'approche d'un des lits et s'y assoit de biez avant de boire une petite gorgée de liqueur de chataigne. Le gout sucré et fort de l'alcool lui coule le long de la gorge. Douce sensation de chaleur. Elle ferme les yeux un instant, le coeur battant du silence que Llyr ne manquerait surement pas de briser.
LLyr di Maggio a écrit:
La porte refermée, LLyr dégraffa sa ceinture et la dépose ainsi que les Jumelles sur le fauteuil.

Le Maréchal d'Armes regarde sa compagne d'infortune boire sa liqueur en silence. Le rompre, le dict silence, voila chose risquée et peu amene devant le Malaise de la Jeune femme.

LLyr a bien idée du fait de sa réaction de ce qui a pu se produire dans les jours qui ont suivis leur premiere rencontre. Mais comment aborder la chose sans la brusquer.

En bras de chemise, la veste ayant rejoint un des bras du fauteuil, LLyr approcha de Mel, mit genou en terre et apposa ses bras croisé sur ses genoux.

Avec un sourrire triste il la regarda dans les Yeux...
Mélissande a écrit:
Yeux qui s'étaient réouverts lorsqu'elle avait senti Llyr s'approcher et s'agenouiller devant elle. Déstabilisée. Incapable de garder contenance en soutenant ce silence. Yeux qui se referment à nouveaux. Prendre la parole la première... Voix calme et sincèrement désolée.

Excuse-moi... J'aurais voulu t'éviter cela... Mais plus je tente d'emmurer mes démons, plus ils s'archarnent à briser les barrières derrières lesquelles je les cache.

Nouvelle gorgée de liqueur. Chaleur anesthésiante...
Yeux qui se réouvrent mais fixent les bras croisés de Llyr. Menton baissé. Voix qui se fait douloureusement confidente.


Il y a des combats desquels on souhaiterait ne jamais revenir vivant...
Les troubles en Anjou... Une mission d'éclaireur en solitaire vers Mayenne... Une ambuscade, des adversaires surnuméraires...


Bref silence d'hésitation... Une inspiration profonde et tremblante. Les paupières qui cachent les images qui lui viennent de rechef en mémoire.

Oui... il y a des combats desquels on souhaiterait par-dessus tout ne jamais revenir vivant... quand on est femme.

Ne saurait en dire plus. Détails de toute façon inutiles. Le verre qu'elle vide d'un trait nerveusement. Sentiment de dégout d'elle-même après cet aveux à peine caché. Peur de le voir reculer, d'ouvrir les yeux pour trouver une expression d'antipathie sur son visage.
LLyr di Maggio a écrit:
LLyr lui prend la main et en embrasse la paume.

Ce n'est à toi de t'excuser, ça ne le saura jamais dans ce cas précis. Tu as été victime et non coupable. Ceux qui doivent demander pardon, sont ceux qui ont osé te voler une partie de Toi.

Plaise à Dieu qu'un jour je croise ses marrauds et que je leur apprenne ce qu'est perdre sa confiance et une partie de soi... une partie tres physique en ce qui les concerne pour compenser, un peu, ta perte personnelle.

Allez vient là.

Il la redresse doucement et la plaque contre son épaule.
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MessageSujet: Re: [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales   [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Icon_minitimeLun 4 Fév - 23:51

[A l'auberge du bon vivant, au village (suite)]

Mélissande a écrit:
L'attention est douce. Le baiser sur le dos de la main lui procure une sensation délicate, sensation qu'elle ne croyait plus possible depuis ce jour.

Mais ces mots... Ils expriment le désir de revanche, voeux qu'elle avait fait également lorsqu'elle avait repris ses esprits,... mais ils expriment également de la pitié... Elle n'avait pas besoin de compassion. Elle s'était déjà tant méprisée qu'elle ne se sentait pas la force d'en supporter plus.

Elle refuse délicatement l'étreinte, ne le repousse pas mais se repousse elle, plus pour le protéger lui... Les yeux toujours baissés, fait quelques pas pour rejoindre la table, pose le verre à coté de la bouteille...


Tu ne te rends pas compte... Se retrouver sans force, laissée à l'abandon et sans dignité, le corps tellement battu que tu n'en arrives plus même à lever la tête... tu as tellement mal dans tes chairs et dans ton âme que tu espères que la mort sera rapide...

La voix reste calme mais elle se teinte de toute sa douleur. Une larme coule à nouveau silencieusement le long de sa joue droite. De dos par rapport à Llyr, elle se resserre un verre.

Puis tu t'étonnes que le corps tient bon. Tu te réveilles un jour en réalisant que tu vivras... Mais le poison injecté est violent et pernicieux! Même si les traces visibles s'effacent, il n'en fait que plus de dégâts à l'intérieur...
Ce n'est pas une partie de soi que l'on perd... c'est son envie de vivre que l'on voit s'effacer.

Peu importe qu'ils sachent le parcours que j'ai dû faire pour arriver à moi... ils ont tout souillé si facilement et sans remords... Un mirage... Je ne suis plus qu'un mirage... Comment pourrai-je encore être femme?...


Poigner dans le gobelet et se noyer avec cette douce liqueur... pour éviter de flancher.
Si seulement il savait... Elle avait depuis lors développé une réaction allergique et incontrolable à tout contact physique... principalement vis à vis des hommes. Même une simple poignée de main lui demandait beaucoup d'effort. Mais lui... en s'assayant près de lui à l'Aula magna, il l'avait effleurée... elle s'était étonnée d'apprécier l'égard, voir de le rechercher. Elle s'était tant persuadée de l'ignomie de l'avilissement et de sa personne qu'elle se sentait décontenancée qu'il puisse lui prouver le contraire.
LLyr di Maggio a écrit:
Elle le repousse, certes gentillement, mais elle le repousse quand même. Il comprend, cela ne sera jamais plus comme avant.
Elle doit prendre son geste comme de la Pitié, ce qui pourrait l'être en d'autres circonstances, mais pas là. Pas ici et maintenant, surtout pas entre eux.
Il commence à vouloir poser sa main sur son épaule non pour la faire se retourner mais pour donner plus de poids à ses paroles. mais s'arrete à quelques pouces puis ferme ses doigts avant de redescendre sa main.


Tu as raison je ne peux comprendre, ça ne m'est pas arrivé et du fait de ma nature humaine j'ai heureusement tres peu de chance que cela arrive un jour. Tu n'es malheureusement pas la premiere femme à qui cela arrive et cela me révolte autant que ça te mine.

De toute façon il parait que j'ai deja un balai par là...


Puis la main remonte, la deuxieme suit. la prend par les épaules et délicatement la retourne malgré le frisson que tressaille son corps en entier et ceci afin pour qu'elle lui fasse face, yeux dans les yeux quitte à lui remonter le menton. C'est presque sous le sceau de l'autorité qu'il prononce les mots suivants

Tu n'as plus guere le choix, soit tu continues à te morfondre à tu deviendras l'ombre de toi mesme, soit tu te reprends et tu TE bats ! Et s'il faut que je sois a tes cotés pour cela, comptes sur moi pour ne pas te laisser sombrer.

Il lui releve une nouvelle fois le menton.

Te toucher te répugne ? Alors Regarde moi ! Dans les Yeux ! De toi mesme !

Ces derniers ont pris une couleur métallisé presqu'enflammé, le Vif Argent personnifié.

Bats toi !
Ici. Maintenant. Soit tu les laisses gagner soit tu trouves en toi, ou ailleurs, une raison de Vivre.
Je ne te laisserai pas SOMBRER, encore moins maintenant qu'avant.
J'ai besoin de toi, alors tu vas te battre !
Mélissande a écrit:
Il s'approche derrière elle. Elle ferme les yeux et frissonne de le sentir si près... mais frisson de sensibilité et d'espoir, et non ébranlement d'antipathie.
Elle le sent bouger, lever un bras. Elle attend le contact... qui ne vient pas. Puissant symptôme que cette attente immobile et indécise. Il lui parle, elle ne profite que de son timbre de voix dont elle tremble de chaque vibration.

Plongée dans un rêve hiératique, sa respiration se fait profonde. Elle se saisit lorsque finalement il la pose ses mains sur ses épaules pour qu'elle se retourne vers lui. Rythme de coeur qui s'embale, elle ne peut alors qu'écouter ce qu'il lui dit.

Se morfondre, elle ne l'avait jamais fait. Mais plongée dans le doute et perdue dans un désert sans personne à appeler au secour... Se battre, si seulement elle savait dans quelle direction elle devait porter ses coups.

Il lui relève le menton.


LLyr di Maggio a écrit:
Te toucher te répugne ? Alors Regarde moi ! Dans les Yeux ! De toi mesme !
De sa main, elle retient la sienne avant qu'elle ne quitte son menton. Elle amène les doigts masculins à sa joue. Elle incline légèrement le menton, ferme en artie les yeux avant de les rouvrir et de les plonger dans les siens... Elle tremblait maintenant de se rendre compte que lui, le cygne aux yeux d'argent, avait le pouvoir d'évincer le mauvais sort qui s'était abattu sur elle.

Relachant l'étreinte sur les doigts de Llyr, ils glissent le long de son cou. Une raison de vivre... il lui en offrait une en lui proposant d'entrer dans son "mystère".
Yeux qui désirent, peau qui appelle, respiration profonde qui gonfle sa poitrine... La jeune femme est à elle toute entière, témoignage de cette nécessité de ressentir qu'elle pouvait plaire, de cette attirance qui la liait à lui.

"Et j'ai tellement besoin de toi en retour..." semble-t-elle soupirer par le regard.
LLyr di Maggio a écrit:
Odeur subtile qui se dégage maintenant de Mel. LLyr avait toujours eu l'odorat developpé, qualité necessaire pour la cuisine, sens très particulier en dehors qui lui permettait de ressentir son environnement.

Quelques fois son nez lui jouait des tours, mais pas cette fois, pas avec cette odeur agréable et prennante, appel et attirance en mesme temps.

Une nouvelle fois il l'attira à lui, lui déposant un baiser sur son front au passage, lui caressant la joue puis les cheveux. Ô Dieu qu'elle l'attirait une fois encore, mais est ce bien le moment ?

L'odeur lui disait "oui, fonce !" mais une partie de Lui savait aussi que ce n'était qu'une façon aussi pour Mel de "voir" inconsciemment qu'elle plaisait toujours.

Là était tout le paradoxe, Il voulait, mais ne pouvait. D'un coté l'attirance mutuelle de l'autre l'envie de plaisir pour Mel et la sensation de profiter de la situation pour Lui. S'il n'agissait pas elle prendrait cela comme une rebuffade, le fait que d'avoir été souillée le révulsait, de l'autre il aurait la sensation d'avoir profité d'elle et de n'être pas plus que l'un des ruffians qui avait profité eux aussi de sa faiblesse.

Front contre front, il lui déposa un baiser sur ses levres, fraiches, frémissantes, appellante comme le reste de son corps. Voila qu'il commençait lui même à battre le Tocsin. Heureusement ses habits n'étaient pas en bronze...

Un autre baiser, calme, serein, interminable, emplie d'une tendresse d'une envie d'éternité...
Mélissande a écrit:
Il l'attire à lui, elle ne résiste plus. Le baiser sur le front, la carresse dans les cheveux... c'est lui à présent qui se retient.
Perdue dans un tourbillon de sensations, elle ressent pourtant son hésitation. Elle comprend.

Front contre front, chacun mesure la position de l'autre. Puis un premier baiser. Elle le vit comme un nouveau souffle. Même tendre, il est en fait violent sursaut de son amour-propre.
Un seul baiser lui aura suffit pour la persuader que la vie en vaut encore la peine. Un seul pour n'être plus que sens en ébullition.

Mais il l'embrasse à nouveau avec tout autant de tendresse et de prévenance, mais plus d'abandon. Elle bouillonnne, elle s'enivre... Il suffirait de peu pour qu'elle ne l'étreigne de ses bras... mais elle n'en fait rien. Trop de respect pour lui que pour l'emmener dans un partage ambigü.
C'est elle qui met fin au baiser. Doucement elle décolle ses lèvres des siennes. Les yeux fermés, elle se mordille la lèvre inférieure comme on le ferait pour ne pas perdre le moindre petit morceau de patisserie goutée.

Petit sourire gêné, trahissant le plaisir du reçu, l'envie d'en gouter plus, mais aussi le choix de ne pas le forcer à quoique ce soit.

Il était le seul à savoir ce qui lui était vraiment arrivé. Elle avait osé en parler... L'atmosphère était plus légère même si toujours hésitante.

Mel rejoint le fauteuil en détachant la fibule d'or qui retenait toujours la capeline (enfin, le reste) sur ses épaules. La déposant sur la cape de Llyr avant de retirer ensuite le chaperon, elle détourne la situation d'un ton léger et amusé (mais un peu forcé vu son trouble).


Alors, comme cela, je serais Mélissande de Huy!? Outre le fait que cette information soit arrivée jusqu'à toi... je suis étonnée que, en tout bon héraut que tu es, tu ne saches pas qu'en tant qu'orpheline, je n'ai pas le droit de porter le nom de mon père adoptif!

Détournement bien faible par rapport à l'attirance dont elle évitait les effets sur la couleur de ses joues et le ryhtme de son coeur, en fuyant le regard de Llyr.
LLyr di Maggio a écrit:
Elle s'écarte une nouvelle fois. Avec une hésitation, un gout de "reviens-y". Et pourant elle fait un pas en arriere et se défausse de sa capeline encore portée.

L'abces avait été donc percé, fort heureusement. Quelques couleurs lui étaient revenues, ses yeux, bien qu'une legere lueur subsiste, avaient retrouvé leur éclat combatif, qui lui avait tant plu à leur premiere rencontre.

Et la voila qui s'essayait aux traits d'humour, somme toute pour oublier la situation. Humour, car elle le titillait sur sa charge et sur son réseau.

Il prend son verre et entreprend de s'assoir sur le fauteuil apres avoir fait un peu de ménage vestimentaires.


Tu serais étonnée de savoir la somme de connaissances que peuvent me rapporter mes Yeux-et-Oreilles. Outre ce fait, donc, laisse moi te détromper, un enfant adopté n'a qu'un seul droit, celui de pouvoir porter le nom de sa famille d'Adoption. A la difference du Bastard qui lui en prime a le droit de blasonner le blason familliale d'une piece héraldique qu'on nomme "baton péri", signe de bastardise et le plus souvent de gueules.
Mélissande a écrit:
Petit rire retenu. Elle ne doutait pas de l'étendue du réseau de connaissances de Llyr, genre de chose qui lui échappait complètement. D'une voix amusée, lui lançant un regard plissé d'ironie, elle lui conseille:

Tu devrais venir donner leçon aux champenois... Ils ont opté pour l'attitude contraire lorsque mon père est mort...
Mais peut-être voulaient-ils simplement effacer son nom.


Ton ironique, résolu et détaché puisqu'elle aimait plus les personnes que les noms.

Un grattement se fait entendre à la porte, suivi rapidement d'un couinement vu qu'il n'obtenait pas réponse de suite. Sourire égayé vers Llyr.


Il semblerait que Bran se soit lassé de son vagabondage.

Tout en parlant, elle fait deux pas vers la porte, laisse entrer le chien qui, un os de gigot dans la gueule, accourt aux pieds de son maître assis dans le fauteuil.
Elle revient ensuite à la table, ressert son verre alors que Llyr touchait à peine au sien. Elle boit une nouvelle gorgée de liqueur... heureux l'alcool doux qui calmait les lancement dans sa main mais aussi encourageait les sentiments de la jeune femme alors qu'elle tentait de se faire plus sage. Elle repose son verre avant de s'appliquer à défaire le tresse de ses cheveux. Les doigts de sa main libre jouent avec les cheveux sans empressement, comme si elle cherchait à se laisse le temps de penser. Mais distance et regard fuyant ne l'éloigne que pour lui donner plus envie de se rapprocher.

Rhaaa qu'il était risible de se conduire comme jouvencelle fasse à un premier amour. Elle sourit toute seule de se voir ainsi. Les joues adorablement rosies par le breuvage, le regard pétillant, elle se place au milieu de la pièce et mime un salut d'épée, une mise en joue puis une fente dirigée droit vers la poitrine de Llyr.


Il faudra que je me réhabitue à ne manier qu'une épée à la fois, pour compenser la faiblesse de ma main gauche.
LLyr di Maggio a écrit:
Grumpf grumpf grumpf...
Scrunch, scrunch, scrunch, ...
De la moelle apr ici, un bout d'os par là...
En voila qui faisait bonne pitance et bon gré.

L'alcool était fort, pas besoin de le gouter pour en sentir les effluves même à bout de bras. Et voila que Mel en était à son ... second ? troisieme peut-etre. Sacrée endurance à l'alcool...

L'emebtant c'est que celui ci s'il déshinibait rapidement assomait encore plus rapidement la personne qui le consumait. Surtout en des doses pareilles.

Un salut, une feinte vers la poitrine.
Une main qui fuse et qui en serre une autre tout en exerçant un pouvoir de traction.

Et voila Mel une fois de plus sur ses genoux. Amusant, mais bien trop facile.

Dans les yeux.

Il serait peut être plus sage que tu t'assoupisses, l'alcool aidant je ne suis pas sur qu'il soit de bon ton avec les épreuves de ce jour de continuer sur cette voie.

Demain est un autre jour, tu auras les idées plus claires et des soucis en moins.

Tu ne crois pas ?
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MessageSujet: Re: [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales   [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Icon_minitimeJeu 7 Fév - 22:57

[A l'auberge du bon vivant, au village (suite)]

Mélissande a écrit:
Un geste lancé dans le vent... mais tiens, l'air n'est pas si vide que cela puisque sans pouvoir résister il attire les jeune femme sur les genoux de LLyr. Obligée à un dernier pas plus grand pour ne pas chuter, lever une jambe pliée pour se rattraper, le genou droit qui glisse le long de la hanche droite de l'homme, l'autre jambe qui se cale contre sa cuisse gauche.

Le moment d'immobilité suivant... de face, elle est tout contre lui. Son grand sourire ne s'efface pas. Sa respiration reprend d'autant plus profondément. Les yeux noisettes sont rivés sur leurs homologues gris métallique, puis descendent sur ses lèvres... Envie pressante, envie prenante... Sourire amusé devient sourire impatient.

Mais le cygne raisonne... Le cygne a peut-être raison! Sourire impatient devient sourire résigné.
Mel monte alors sa main droite sur sa joue gauche, la caresse du dos de ses doigts en un mouvement descendant. Regard qui suit le court voyage. La main arrivée au menton s'écarte en même temps que la jeune femme se relève du fauteuil.
"... un autre jour assurément!"

Silencieusement, elle se dirige vers le lit à l'opposé de la pièce, ouvre les draps, se défait de ses chausses avant de se glisser dans le lit. Assise, les draps remonté jusqu'à sa taille, elle se défait de sa robe en la retirant par le haut. Entre deux gestes, son torse nu n'est discernable qu'un bref instant avant qu'elle ne se couche en tirant les draps sur elle jusqu'au menton.

Couchée de coté, elle le regarde rêveuse, peut-être un peu déçue mais reconnaissante.
LLyr di Maggio a écrit:
Un sourrire en Coin
C'est qu'elle est forte cette liqueur.
Oh bien sur elle a du goût mais elle cogne si méchamment qu'à peine au Lit, voila Mel endormie.
Bran regarde son maistre de son oeil de bête. L'on l'aurait cru humain qu'il aurait haussé les épaules.
LLyr se leve, va vers le lit, remonte la couverture sur une épaule dénudée et dépose un baiser sur son front, l'air amusé.

Il entreprend alors sans bruit d'entreposer sur le lit restant, vetements secs et barda. les capelines s'en vont au coin pres de la cheminée crepitante. Eteint les candelabres sauf un qui met à ses cotés sur le coffre.

LLyr se rassoit sur le fauteil et déguste sa liqueur en regardant Mel dormir. Il parcourt non challement un ouvrage qu'il a tiré de sa besace et y annote quelques mots. Sur ses genoux trone l'une des deux jumelles, celle qui lui faudrait faire rebénir et sanctifier, purifier plus exactement.
Bran s'installe confortablement à ses pieds et baille.

La nuit serait calme et confortable.

Sa liqueur finie, LLyr se tourne vers le dernier candélabre et le souffle.
Il ne tarde guere à s'assoupir lui aussi.
Mélissande a écrit:
Sommeil profond et sans cauchemards... Cela faisait bien longtemps que la louve n'avait pas pu profiter d'un sommeil pareil.
Mais une fois les effets de l'alcool passés, tard dans la nuit, le sang cogne sous la peau coupée de sa main. Des lancements reprennent de plus belle et la réveille. Les dernières heures de la nuit, elle ne profite que d'un demi-sommeil où souvenirs de la veille et du passé plus lointain se mèlent.
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[A l'auberge du bon vivant, au village (le lendemain)]

Aubergiste Gros Pierre a écrit:
Gros Pierre avait passé une bonne nuit
Oui ! Soirée, pas trop mouvementé, des clients qui avaient bien vidé leurs bourses et l'arrivée d'un ancien patron et sa compagne l'avait ravi.
Bran était passé aux cuisines dans la Soirée. Le Chien de LLyr trainait peu mais savait se tenir à distance des plats s'il n'avait pas eu l'autorisation. En conséquence il avait eu le droit à son os, rempli de moelle.

Levé bien avant l'aube pour faire son pain, il se rappella sa promesse de la veille.

Il monta à l'étage s'essayant les mains sur son tablier de lin. Il toqua un coup, il savait que plus n'était pas necessaire.

Puis il redescenit. Ce client là, mieux vallait qu'il soit servi a son arrivée et bien servi qui plus est.
LLyr di Maggio a écrit:
Un coup sec à porte.
Bran leve la tete de ses pattes.
Une main se pose sur elle pour l'appaiser et l'empecher d'abboyer.
Mel dans son lit bouge, la douleur doit revenir poindre de plus en plus, il lui faudrait à son révéil lui refaire son bandage.
Par les persiennes on devine que le Soleil va se lever d'ici peu

LLyr se leve lentement, sans bruit, attrappe ses bottes et les Jumelles et se dirige vers la porte. Un signe de dénie, Bran se recouche cette fois pres du lit.

Le Maréchal d'Armes sort et se dirige vers 'lescalier qu'il emprunte pour descendre.

Arrivé dans la salle commune tout est calme, l'on entend du bruit dans les cuisines. LLyr s'y dirige et voit Gros Pierre s'affairer.


Salutations mon ami, la nuit a t elle été bonne ?
Fort bien et vous meme ?
Le fauteuil n'était pas mal *rire*
Et la Dame ?
Je ne sais pas à vrai dire, je pense que sa blessure à la main va la relancer d'ci peu.
Ah...donnez moi un instant


Gros Pierre sort des cuisines pour une dépendance et revient quels temps plus tard avec un pot.


-Cela m'a bien servit pour ma main *il leve son moignon* Cela empeche les picotements et les élancements, je pense que cela elle en sera gré.
- A mettre à ton crédit mon ami, a toncrédit.
- Dites moi, j'avais les memes yeux qu'elle quand... enfin vous savez, qd vous vous m'avez pris comme commis au Louvres apres mon... accident.
- Hmmm... A vrai dire, un peu mais pas pour les mesmes raisons. Tu es une preuve vivante qu'on peut avoir du sens à sa vie apres un coup dur.
- J'espere que vous avez raison, c'est qu'elle est mignonnette la demoiselle
- Gros Pierre voyons !

*rire* - Vous faire rougir est un plaisir messire.
- Mouais et mon dejeuner ! Taverneir à Table où je tue le chien !
- Quelques instants encore le lard finit de frire...
- Fort bien je vais me rafraichir alors.


LLyr se leva enfila ses bottes, degraffa sa chemise et torse nue sortie dans l'arriere cours ou se trouvait le tonneau de recuillement de l'eau de pluie. Dehors une fine pellicule de neige immaculait le paysage. Il entreprit de défaire ses cheveux pour les laisser flotter.

A l'aide de sa dague il cassa la couche de gel et sans façon plongea à la suite tete et de buste dedans. Se redressant il s'ébourriffa aspergeant les alentours d'eau glacée.

Il revint par la suite à la cuisine tout ruisselant encore pour se rhéabiller de la chemise qu'il avait déposé sur la table en sortant.
Aubergiste Gros Pierre a écrit:
- Vous allez attraper la Mort comme ça. Quelle idée de se tremper le museau dans de l'eau gelée !
- Quand tu auras habité dans le Grand Nord des années, elle te paraitra chuade cette eau
- Dieu m'en preserve ! Oeuf, lard frit, tartines, beurres salés, confitures de prunes et décoction d'herbes en infusion. Je vous prepare un plateau ?
- Tu es un chef Gros Pierre, je suis heureux de te voir si en forme
- Vous estes trop bon messire, ça serait plutot a moi de vous remercier de m'avoir donné une chance.
- La Chance n'a rien à voir la dedans, mon ami...


Le silence s'imposa de lui mesme. Les deux hommes partagerent leurs repas en commun.
LLyr di Maggio a écrit:
Son repas fini, Gros pierre étant réparti à ses occupations entre temps, LLyr sourrit, se leva, empocha l'onguent, prit le plateau et remonta à l'étage.

Il ouvrit la porte de la pointe du pied. Et s'approcha du lit. Il déposa le plateau sur ses pattes sur le sol, mit le pot d'onguent sur le coffre et s'assit sur le lit tout à coté de Melissande.

Il ne put s'empecher du bout des doigts de remettre en place une frange de cheveux de Mel, caresse subtil, moment d'une tendresse rare du bout des doigts.


Il est l'heure ma Belle. dit il doucement ne sachant si elle était reveillée ou pas
Ta main doit te lancer en plus je présume, manger et te faire soigner serait à mon sens un bon début de journée.
Comment te sens tu ?
Mélissande a écrit:
Etrangement lucide... lui répond-elle de suite d'une voix calme avant de se retourner vers lui alors qu'elle était de coté et de dos par rapport à l'endroit où il était assis.

Ne dormant que d'un œil, elle s'était réveillée de suite lorsque l'aubergiste était venu frapper à la porte. Elle ne savait pourquoi elle n'avait pas bronché lors que Llyr s'était absenté.
Sans doute, le besoin de se trouver seule pour faire le point...
Seul le chien avait compris qu'elle était éveillée et était venu appuyer sa truffe sur son bras pour la faire réagir. La jeune femme lui avait caressé l'arrière de la tête avant de se retourner face au mur.

Tout le temps qu'elle était restée seule, elle avait fixé sa main blessée dont le bandage s'était teinté des derniers saignements.
Quel chemin parcouru pour en arriver là! En vouloir à la terre entière et finalement vouloir malgré tout rester debout... Elle avait survécu au pire pour être encore là, elle savait comment... restait à savoir pourquoi!
Qu'importe le passé qu'elle porte derrière elle, elle ne pouvait pas croire que les portes ne s'ouvrent pas.

Puis la porte de la chambre s'était à nouveau ouverte. Quelqu'un qui s'était approché et assis à coté d'elle. Du bout des doigts, Llyr lui avait replacée une mèche de cheveux. Tendre attention du cygne, sourire touché de la louve.
Même quand on est moins que rien ou presque ça, il reste bien quelqu'un qu'on n'attendait pas... et Llyr avait été là.
Chacun d'entre eux avait son rôle à jouer et Mel était maintenant persuadée qu'elle n'avait pas encore qu'effleuré le sien. Une pierre à poser sur celles qu'il a déjà placées.

Maintenant couchée sur le dos, elle le regarde au dessus d'elle, tous deux souriants. De sa main droite, elle tire le drap et le coince sous ses aisselles.


... mais je vais bien... Grand merci!

Elle lève sa main devant ses yeux avant de continuer avec un sourire ironique.

La liqueur a été un bon anesthésiant pour le début de nuit mais il est vrai que mon coeur frappe désagréablement sous le bandage depuis un bon moment. Bref silence. Et... hum... excuse-moi pour ma spontanéité d'hier soir... J'ai dû paraitre ridicule...
LLyr di Maggio a écrit:
Tu as toujours eu le coeur sur la main *rire*
Mais est ce vraiment la blessure qui fait battre ton coeur ce matin ? *taquin*

Ridicule dis tu ? Spontanée rajoutes tu ? Ah bon ? Je ne m'en étais pas rendu compte... Une belle amie bouleversée tout au plus oui.

Ce qui serait ridicule serait de ne point te faire soigner et de ne pas manger. Commençons nous ? Belle Amie, acceptes tu de me donner ta main ? Euh je veux dire, pour la soigner pour commencer bien entendu
*rougit du lapsus*
Un bon plateau t'attends apres plein de bonnes choses...

LLyr déplia sur le lit une petite trousse contenant des petits instruments tranchants, ciseaux, bandes de lin propre et entrepris aussi d'ouvrir le pot d'onguent qui sentait autant le Camphre que la Lavande
Mélissande a écrit:
Pincement de lèvres et sourire en coin en réponse à la première taquinerie. Petit regard railleur qui demande s'il est bien nécessaire de donner verbalement réponse à la question.

"Bouleversée"... mot bien mesuré et certainement, en bien diverses domaine, interprétation selon sa guise.Et surtout beau lapsus qui vient ajouter, malgré lui, un brin d'ambigüité supplémentaire...

Mélissande se retient de rire (difficilement) avant de tendre sa main avec zèle.


Je t'en prie dispose-en comme tu l'entends! Sourire particulièrement moqueur. Mais je préfèrerais que tu tardes pas pour que je puisse profiter du "plein de bonnes choses"!

Simple taquinerie ou invitation?
Elle se redresse légèrement pour s'appuyer sur la tête de lit tout en prenant soin de garder le drap jusqu'au-dessus de sa poitrine.
Elle observe Llyr se concentrer sur la préparation de son matériel avant qu'il ne commence à défaire le pansement et découvrir la plaie. Le sang bien sec empêchait la jeune femme d'ouvrir complètement la main et de tendre la paume.
LLyr di Maggio a écrit:
Citation :
Je t'en prie dispose-en comme tu l'entends!
Cramoisie...
Voila un bon mot qui s'adapte bien à la situation...
Pour combler le silence, LLyr se leve pour querir deux petites bassines normalement échues aux ablutions matinales.

Dans la premiere il verse un peu d'eau et y fait tremper un linge propre. Pendant ce temps retournant la main, avec un sourrire, il entreprend à l'aide d'un petit ciseau de decouper le premier pansement gorgé de sang seché.

Cela fait avec le ligne humide, il lave et essuie la plaie pour en enlever toutes les impuretés et traces de sang sechés. Assouplir la main aussi.

La plaie est rose, les fils ont tenus, la cicatrisation est en cours et bien en cours.

Sourrires de circonstance.

Un pansement, un nouveau bandage, pas trop lache, pas trop serré.
Un Baiser dans la paume en guise de conclusion. La tete se releve yeux dans les Yeux.


A table maintenant...
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MessageSujet: Re: [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales   [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Icon_minitimeLun 11 Fév - 11:13

[A l'auberge du bon vivant, au village (le lendemain, suite)]

Mélissande a écrit:
Bref instant de silence où application et délicatesse occupent le soigneur comme la soignée. Pas un crispement de muscle de la part de Mel qui faisait confiance à la prudence de Llyr qui, lui, développait suffisamment de légèreté dans ses gestes que pour ne pas provoquer de douleur supplémentaire.
La plaie bien recousue donnera cicatrice discrète même si les "pointillés" de la suture l'agrémentera d'une "élégance" particulière.

Nouveau bandage terminé, baiser délicat pour conclure. Sourire remerciant et complice.
Il est encore tout près d'elle quand il l'invite à se sustenter. "A table?" Très bel en-cas qui se tient là à portée des lèvres...
Mais initiatives un peu trop criantes, la veille, de la part de la louve pourtant habituée à plus de discrétion. Maintenant ressaisie, elle en vient à ressentir l'envie de déployer beaucoup plus de tact... pour déguster la tendresse du cygne.

Yeux dans les yeux, elle se redresse pour s'approcher, comme si elle s'apprêtait à l'embrasser, mais s'arrête avant que leur nez ne se croise, autrement dit particulièrement près.


Et bien allons à table... Visage souriant et quelque peu défiant. Mais me voir manger nue ne serait peut-être pas du goût du maréchal d'armes de France... (sous-entendu peut-être justement trop à son goût) à moins que ses élégantes et délicieuses attentions ne traduisent au contraire aucune sensibilité particulière.

D'un mouvement du bras, elle entame un geste comme pour se découvrir du drap comme pour se lever du lit, alors qu'elle garde son visage près du sien; Si le cygne parvenait à garder ses yeux rivés dans les siens, il serait malgré tout incapable de retirer de son angle de vision ce qui allait se dévoiler... Regard illuminée de ce pétillant...
LLyr di Maggio a écrit:
Rire ou s'esclaffer ?
S'il avait un poil plus taquin il lui aurait attraper le bout du nez du bout dfes dents (execerice tres perilleux que je déconseille de faire avec une moitié non consentante sous peine de baffe pleine poire).

Au lieu de cela Mel se retire et le taquine.
A oui choisir entre ne rien voir et tout voir ?
Bah voyons...

Il se leve, commence à tourner le dos...
... Timidité ?
... Gout de la prudence ?
... Etre Prude ?
... Envie de ne pas gener ou être géné ?
... Sourrire en coin et regard amusé plutot oui

LLyr s'assoit dans le fauteuil.


Quand un spectacle est agréable autant avoir la plus belle des vues d'ensemble.
Qui ya t il de plus beau qu'un corps de femme ?
Mélissande a écrit:
Drap qui a le temps de voler sur le coté avant que Llyr ne s'assoit dans le fauteuil. Regard mutin de la jeune femme, sourire narguant. Il voulait profiter, elle lui offrirait le spectacle.

Le fauteuil était à l'opposé de la tête du lit où elle avait dormi. Lui installé, elle une jambe déjà au sol, le premier regard que Llyr porte à nouveau vers elle ne doit pas s'intéresser à son visage. Sans se presser mais sans nonchalance artificielle, elle ramène l'autre jambe afin de s'assoir au bord du lit. Dernier coup d'oeil malicieux avant qu'elle ne face qu'un ou deux pas, dans sa direction, mais pour finalement se diriger innocemment vers le plateau posé sur ses pieds près du pied du lit. Démarche décontractée, gestes élégants et naturels.

Tournée de trois quart (de face), elle se penche légèrement pour saisir une tartine qu'elle prend le temps de beurrer avant de la croquer. Elle sourit particulièrement amusée de la situation, sans le regarder pour lui laisser tout le temps de l'observée.

Seul morceau de tissu qu'elle portait encore un simple foulard pourpre noué autour de son poignet (le gauche, donc le blessé). Du haut de son mètre septante et de ses 62 kg, elle bénéficiait d'une physionomie harmonieuse d'athlète, peu courante pour les femmes de son époque. Fine cicatrice qui traverse l'avant de la cuisse droite, à peine plus épaisse qu'une griffe de chat même si sa longueur trahit la taille de la lame qui l'avait faite.

Petit morceau de lard détacher de la tranche du bout des doigts avant de les essuyer sur la serviette et de se détourner pour venir se rassoir juste à coté sur le lit. En partie de dos, elle utilise ses doigts pour coiffer ses cheveux et reformer la tresse.
Aubergiste Gros Pierre a écrit:
Qui ya t il de plus beau qu'un corps de femme ? Euh... Surement pas le corps de Gros Pierre ... Le voilà justement qui tambourine à la porte de la chambre...

Vot' Grasce ? Une missive de la Comtesse !

L'aubergiste se gratte pensivement le front et ajoute


C'est qu'elle est sacrément bien renseignée la Dame Malemort ! Bon... j'vous l'pose d'vant la porte !

    Le Bonjour Maréchal !

    J'ai ouie dire que vous aviez trouvé hébergement au bourg de Ségur et je me permet de vous faire passer présente missive afin de vous confier à la prochaine cérémonie d'adoubement de l'Ordre de Dames Blanches, n'ayant pas eut le temps lors du mariage de vous croiser et de vous remercier pour vostre magnifique présent, j'espére réparer mon impolitesse forcée .

    Si je suis correctement renseignée, vous pourrez faire route avec nostre soeur et lieutenant et je n'en serai que plus sure de vous voir tous deux arriver à destination !

    Cordialement,

    Nebisa de Malemort
Mélissande a écrit:
Des coups répétés sur la porte font sursauter la louve. La voix de l'aubergiste qui brise le silence.

Sourire amusé vers Llyr dont elle ne quitte pas le regard tout le long de l'explication du tenancier.
Une missive... jusqu'ici!? Curieusement étrange.
Sans rien dire de plus, Mel attrape le drap de lit et l'enroule autour d'elle pour permettre à Llyr d'aller chercher le pli. Elle se penche sur le plateau pour attraper une nouvelle tartine et la couvrir de confiture.
LLyr di Maggio a écrit:
LLyr secoue la tete amusé aussi.
il entrebaille l'huis et reçoit la missive estampillée et scellés par le scel héraldique de
Blanche.

Il décachète, lit et part d'un grand rire tonitruant, presque larmoyant.
Puis se rapproche d'elle, passe une main dans son dos, l'amène a lui, nez contre nez, la main descendant sur une partie charnue et agréable de sa personne.


Ma belle amie je crains que ton splendide paysage et sa vision bucolique ne soit pour une autre fois.... Hélas.
Habilles toi je t'emmène en voyage... En Auvergne. Et Pas de discussion, ni de questions.
Je vais regler la note et faire seller os chevaux, Je t'attends en bas
Mélissande a écrit:
A peine mordu dans la tartine que Llyr éclate de rire. Regard intrigué et interrogateur de la jeune femme. Juste le temps d'avaler le morceau de pain sucré avant que Llyr ne la rejoigne et ne l'attire à lui.
Approche prédactrice qui ne manque pas de faire sourire malicieusement la louve. Sensation d'emprise plaisante sous les doigts de la main baladeuse.

Voilà qu'un ton curieusement moqueur et toujours amusé de la lettre annonce la fin du "petit-déjeuner".
Voyage en Auvergne? La jeune femme tente de déceler la nature de la raison de tout cela dans les yeux gouailleurs du jeune homme. Elle n'avait pas le droit à la discussion ou aux questions selon lui, mais elle n'en exprimait que plus amplement sa curiosité physiquement.

Sans se rebiffer, un sourire en coin fait comprendre à Llyr qu'elle allait se préparer. Ses lèvres encore légèrement sucrées de la confiture du toast, elle lui offre un baiser délicat.


Je fait au plus vite.
LLyr di Maggio a écrit:
Gout du sucré...
Les levres ou la confiture ?
Instant agréable. Comment ces derniers temps malgré les insultes et les coups bas, ce geste de tendresse, sa presence l'avait fait penser à autre chose.
Son calme et sa volupté
Sa sérénité et ses sourires
Il le lui devait ces derniers jours.
Elle ne le saurait peut etre jamais, mais Mel l'avait sauvé d'une mort certaine...

Sourire triste, mais sincere.
Elle s'habillait rapidement, il était déjà sorti regler la note et faire sceller les chevaux flanqué de Bran
Mélissande a écrit:
Geste de coté pour lancer, sur le lit, le drap dont elle s'était enroulée. Robe saisie et tout aussi efficacement enfilée.
Pendant que les pieds enfilent les chausses, elle prend un morceau de lard qu'elle grignote d'une main, ramassant ses quelques derniers effets de l'autre. Sans trainer ni trop se presser, elle quitte la chambre (petit regard et sourire en arrière avant de fermer la porte), descend les escaliers, salue et remercie l'aubergiste d'un sourire et d'un signe de la tête.


Merci pour tout...

Puis au dehors elle rejoind Llyr qui tenait les deux chevaux déjà près. Un petit coup de main pour monter en selle avec une seule main... puis les voilà qui prennent un des chemins qui quittent les domaines de Ségur. Mais pour aller où?... Le secret intriguait la jeune femme mais le maréchal d'arme ne semblait pas près à laisser filer le moindre indice.


Dernière édition par le Lun 11 Fév - 12:36, édité 3 fois
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[Personnages:
  • LLyr di Maggio et d'Astralgan: Maréchal d'Armes de France, Premier Maistre d'Hostel leur Majesté le Roy et la Reyne de France, Héraut de Touraine, Duc du Lavardin et Baron du Gault Perche... "Je vous épargne le reste..." (sic)^^

    [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales 25433548843e7aa91b38e9 [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Llyrav10

  • Le bacul: villageois de Ségur, s'était introduit dans le domaine de la Comtesse Nebisa avec trois autres complices afin d'en voler quelques richesses, profitant des festivités du mariage.

    [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales 149-86

  • Octave le garde: membre de la garde de Nebisa, au chateau de Ségur.

    [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales 161-0

  • Aubergiste Gros Pierre: tenancier de "l'Auberge du bon vivant" à Ségur, ancien marchand aux longs courts, instruit aux Brigades du Louvre (avec l'aide de Llyr, suite à une blessure au bras droit dont il n'a plus la main, seul un moignon lui reste au niveau du poignet).

    [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales 163-39

  • Nebisa de Malemort: Comtesse du Limousin et de la Marche, Chevalier et Héraut de l'Ordre de la Dame Blanche à l'écus vert; se marie à Stannis Baron de Chauvigny le jour des évènements.

    [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales 1-31 [1456/01/27, Ségur, Limousin-Marche] Festivités nuptiales Testma10
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