[1455/07/04, Paris] Chapitre de la Licorne

wonderanny a écrit:: La cérémonie commençait, solennelle… la délégation des Dames Blanches écoutait silencieusement les paroles du Capitaine. La Sénéchal était un peu dépitée de ne pas avoir encore eu le temps de le saluer, elle espérait pouvoir y remédier avant de quitter Paris demain à l’aube. Un instant elle se mit à penser à Berthilde, à Wanou, à leur folle course, sa première rencontre avec les chevaliers, leur première traque aux côtés des Licornes, leurs amitiés… Tant de souvenirs, tant de noms … ses lointaines pensées furent interrompues quand le Capitaine demanda aux champions de s’avancer.

A son appel, les deux sœurs croisèrent un instant leurs regards, lentement elles se levèrent et s’avancèrent vers l’autel pour recevoir le présent qui était offert aux ordres ayant participés au Grand Chapitre.

Elles saluèrent le Capitaine et remercièrent sincèrement leurs hôtes, avant d’accepter la magnifique lance qu’on lui tendait. Celle-ci était décorée d’une gravure représentant la Licorne de l'Ordre surmontée d’une autre représentant un chasseur et d’un cerf.
Encore une fois elle remercia son ami Rhuyzar pour cette attention l’assurant du plaisir qu’elles avaient eu de partager un tel moment aux côtés des membres de la Licorne. Elle le salua puis rejoignit sa place aux côtés de ses sœurs.

Le temps que chacun reprenne sa place et la cérémonie continua. Le Capitaine remercia le Chevalier Guillaume de Jeneffe, Chancelier Commandeur pour sa glorieuse victoire lors des joutes d’un heaume surmonté d’une licorne. Elle esquissa un sourire, Guillaume avait vaillamment combattu, il pouvait être fier d’une telle victoire, surtout en de telles circonstances.

Une nouvelle pause, et le Capitaine salua la mémoire d'anciens membres de l’ordre avant d’appeler le Chevalier Guilhem de Treviers.
Elle parcouru du regard les rangs …

TT a écrit:

Rhuyzar a écrit:: Chevalier Guilhem de Treviers, lèves-toi et avance jusqu'à moi !

Lorsqu'il entendit son nom prononcé par la bouche du Capitaine, il se demanda s'il n'estoit point dans quelque resverie.
Ce n'estoit point complètement de l'etonnement, certains signes lui avaient en effet laissé deviner qu'ils pourrait estre appelé devant le Grand Conseil à l'occasion du Grand Chapitre, mais l'émotion n'en estoit cependant point estompée pour un sou. Rien n'aurait pu, rien n'aurait su l'estomper...
Il savait qu'il vivait l'un de ces instants uniques dans la vie d'un Chevalier, et, à moitié empli de fébrilité, à moitié d'honneur et de fierté, et completement conscient des devoirs que cela impliquerait, il tacha de garder l'allure la plus digne et impassible que possible en se levant de son banc et en s'avancant au devant du Capitaine. Ce qu'il ne parvenait pas trop mal à faire, bien peu aurait pu ne serait ce que deviner son excitation interieure en voyant son visage de marbre aux lueurs des torches et de la lune mêlées. Une peu estre...

Il s'arresta devant le Capitaine, droit comme un pic, dégaina son épée frappée de la Licorne et la dirigea pointe vers le sol. Il flechit alors son genoux droit jusqu'à ce qu'il touche terre, et prit le pommeau de son épée entre ses deux mains jointes.
Il attendit dans cette position, le coeur battant, le chef baissé, que le Capitaine reprenne la parole.

Rhuyzar a écrit:: Leur Capitaine regarda en silence le Chevalier s'avancer jusqu'à lui puis s'agenouiller. Il savait que les discussions qu'ils avaient eu quelques temps auparavant avaient quelque peu gâté l'effet de surprise, mais il savait également que Guilhem aimait profondément la Licorne, et ces cérémonies, toujours officiées par d'autres que lui, avaient toujours eu pour effet de remuer le coeur des concernés...

Faisant face à son frère, la voix grave du Vicomte résonna à nouveau dans la clairière.

Toi Guilhem de Tréviers, Chevalier de la Licorne, droit et intègre, respectueux de nos valeurs, toi qui as toujours brillé en notre sein par ton sérieux et ta fermeté, toi dont le nom vient d'être prononcé en ce lieu inhabituel à ces évènements, ce jour, sois le premier récompensé aux yeux de tous.

Si tu l'acceptes, il te sera confié une tâche difficile, une place qui te demandera rigueur, fermeté, vaillance et droiture. Il sera de ton devoir de t'oublier pour guider nos frères et servir la Licorne, pour que perdurent nos idéaux et notre force, il te sera beaucoup demandé, peu rendu, il te sera proposé ce soir d'entrer en notre coeur, de t'abandonner totalement pour la gloire de l'Ordre et du Roy.

En vertu du départ du Chevalier Birkut, acceptes-tu de devenir Lieutenant-Commandeur affecté au quart sud-est, de siéger au Haut Conseil et de prendre part aux décisions cruciales ? De donner de toi, de ton temps, d'apporter ta pierre à l'édifice qui soutient notre grande famille ? Es-tu prêt à devenir un rouage de notre marche constante au service du Roy et de son peuple ? Es-tu prêt à veiller à ton tour à ce que JUSTICE, HONNEUR et BRAVOURE soient toujours notre devise séculaire ? Te sens-tu digne de cette tâche et l'acceptes-tu ?

TT a écrit:: Aux mots prononcés par le Capitaine, Guilhem sentit poindre sur lui une grande responsabilité en même temps qu'un insigne honneur.
Penetrer au Haut Conseil, après que de tels noms y eurent brillé. Erwyn, Bralic, Rassaln,... et le Capitaine en face de lui, à la cérémonie d'intronisation au rang d'écuyer de l'Ordre duquel il avait assisté il n'y a pas si longtemps que cela, ce fut hier lui semblait-il... Aurait il seulement la carrure de leur arriver à la cheville?
Il prennait alors pleinement conscience de l'étendue du rôle, de la tâche qui lui étaient confiés. Il fit alors le serment interieur de ne jamais faillir à ycelle, de faire tout ce que lui serait possible et impossible pour la grandeur de l'Ordre, du Royaume, des Principes Chevaleresques.

Il leva alors le chef, regarda le Capitaine droit dans les yeux et répondit simplement, d'une voix grave, posée et forte à la fois:

Je suis prest,... Je l'accepte!

Rhuyzar a écrit:: Rhuyzar n'en attendait pas moins de son frère et posa une main sur son épaule lorsque celui-ci aquiesca.

Te voila maintenant Lieutenant-Commandeur de l'Ordre Royal de la Licorne, relève toi, et va chercher ta bannière et ton heaume sur l'autel derrière moi.

Le Capitaine attendit que le nouvel officier s'exécute, il y avait encore d'autres Licorneux à décorer ce jour, il se tourna vers les spectateurs et appela, à nouveau, de sa voix forte et grave:

Chevalier Errant Totoxlezerox, assistant du Maistre d'Armes de l'Ordre, avance jusqu'à moi !

Zalina a écrit:: Zalina écoutait toujours le Capitaine. Le souvenir de leur première rencontre la fit sourire. L’Ecuyer qu’il était alors semblait moins soucieux mais déjà très impliqué dans l’Ordre. Il était aujourd’hui Capitaine et il menait son rôle à merveille.

Son regard passa ensuite sur Guilhem. La jeune fille regretta un instant de ne pas faire partie du Quart Sud-est. Le Chevalier, maintenant Commandeur, lui avait déjà beaucoup apprit. Malgré sa douloureuse défaite lors de leur dernier duel, l’écuyère espérait encore pouvoir profiter des enseignements du Comte.

Puis ce fut à «papy Totox» d’être appelé. Comme beaucoup, c’est lui qui l’avait accueillit à la Forteresse de Ryes. C’était aussi lui qui l’avait surnommée «petite peste», surnom dont l’affutait tout l’Ordre depuis.

nith a écrit:: Nith fut ravi pour le chevalier Guilhem, même s'il ne le connaissait pas encore, il avait eu l'occasion de le croiser dans la forteresse de Ryes. Il devenait donc lieutenant-commandeur du quart sud-est, une lourde charge, et il accédait au Grand Conseil de l'Ordre. Nith espérait pouvoir arriver un jour à en faire autant.

Il se dit que ce serait un agréable séjour que de pouvoir voyager dans le quart sud-est, notamment dans le Languedoc, et rendre visite au nouveau responsable de cette région! Il aimerait bien pouvoir visiter Mendes, il en a d'ailleurs pû apercevoir quelques habitants et admirer leur enthousiasme.

Ce fut au tour de Totox d'être appelé par le Capitaine. C'est ce dernier, avec Orgerix, qui l'avait accueilli à la forteresse. D'après ce qu'il lui avait raconté, Totox était un bourreau du travail, il avait gravi tous les échelons à partir d'homme d'armes, et il assurait depuis déjà quelques temps la garde aux portes de Ryes.

C'était apparemment un chevalier méritant, récemment devenu bachelier et assistant du maistre d'armes. Il se souvint de leur duel, il n'y a pas si longtemps que ça, où Nith avait réussi à le surprendre par le maniement de la lance, mais qu'au final, ce fut l'errant qui l'emporta, surtout par son expérience.

Il attendit sur son banc, que s'avance l'errant Totox.

charlesdelatour a écrit:: Charles assistait à la cérémonie, toujours moment d'émotions intenses et de recueillement solennel, heureux pour ceux qui méritaient et qui logiquement étaient récompensés.

A cet instant il ne pensait qu'à son parrain ... Avec un sentiment étrange ...

Alcalnn a écrit:: *Aller mangedouve lève toi, on t'appel* fit interieurement Alcalnn qui avait repris ses esprits....

totoxlezerox a écrit:

Totox regarda le chevalier Guilhem s'avancer. Son frere etant deja chevalier , Totox se doutait que c'etait d'un poste au grand conseil que le capitaine alait l'affubler. L'Errant pensait a un poste de LC de quart , voire a celui de Maistre d'armes laissé vacant par Rassaln et dont Rhuyzar assurait pour l'instant l'interim.

Le Chevalier s'avanca , sortit son epée et s'agenouilla devant le Capitaine. Il recut la charge du quart Sud-Est. Totox hesita un moment pensant qu'il alait donc devenir son LC , le poste etant deja laissé vacant depuis un moment et la demission de Shanamir puis se reprit .

Ben non moi c'est quart Sud-Ouest :? Murmura t'il.

L'Errant fut sorti de ses pensées par la voix du Capitaine.

Rhuyzar a écrit:: Chevalier Errant Totoxlezerox, assistant du Maistre d'Armes de l'Ordre, avance jusqu'à moi !

Totox sursauta!
Il reprit ses esprit se levant du banc des errants.Il s'avanca devant le Capitaine et s'agenouilla. Il etait inhabituel d'etre appelé par le Capitaine dans une telle ceremonie. C'etait habituellement le role du grand Maistre. Mais celui ci etant malade , Rhuyzar le remplacait dans cette tache. Totox etait emu de se presenter devant Rhuyzar. Il etait avec Kratos de ceux qui lui avaient fait decouvrir la forteresse et le travail au poste de garde . A l'epoque les 2 hommes etaient Errants et Totox simple Homme d'Armes.

L'Errant baissa la tete et ecouta le Capitaine.

iguanette (Fiancée à Totoxlezerox) a écrit:: Iguanette avait fait la route depuis Chateauroux, en Berry, pour venir voir son fiancé, qui lui avait envoyé un pigeon, l'informant de festivités à Paris. Elle en profiterait pour rejoindre son père, Shanamir, et ses soeurs, venues y participer.

Elle avait chevauché toute la nuit, ignorant la fatigue pour arriver au plus vite, mais cela n'a point suffi. Elle était passée à l'auberge, laissant son cheval, prêté par le duc Juju, elle s'était rafraîchie et changée, pour être présentable, et avait cherché où se déroulait la cérémonie dans cette grande ville. Elle n'avait pas imaginé que Paris était aussi grand !

Elle arriva enfin sur le lieu, et se fit aussi discrète que possible pour aller s'intaller du côté des invités, comme les écuyers lui avaient indiqué. Elle entendit le nom de son fiancé résonner. Elle sursauta et regarda. Elle vit l'homme qu'elle aimait s'avancer vers le maître de cérémonie. Elle s'immobilisa, et regarda, attendant ce qu'il allait annoncer.

TT a écrit:

Citation :: Te voila maintenant Lieutenant-Commandeur de l'Ordre Royal de la Licorne, relève toi, et va chercher ta bannière et ton heaume sur l'autel derrière moi.

Guilhem s'exécuta, sur l'autel, au milieu des diverses autres armes et insignes, il vit le-dict heaume, d'argent, poli comme le serait un miroir, fin dans ses découpes, aux gravures finement ouvragées représentant la Licorne et ses nouvelles fonctions. Il l'attrapa. Jamais il n'aurait cru que heaulme eut pu peser si lourd. Etait ce une impression due à son émotion, ou quelque artifice symbolique visant à lui signifier que sa charge requerrait de lui dévouement et responsabilité les plus absolus? Sur le moment il n'aurait su le dire.
Il reposa le heaulme, afin d'attraper la bannière qu'il admira un instant. Il la replia, se disant qu'il faudrait qu'il demande à son page de l'ajouter rapidement à ses atours.
Il reprit alors le heaulme, toujours aussi lourd, et le placant sous son bras droit replié, il repartit s'assoir à sa place, qui avait changé d'emplacement.

Rhuyzar a écrit:: A son tour l'Errant vint poser genoux devant le Capitaine. Celui resta de marbre, attendant, avant de se pencher vers l'appelé, le regardant, contemplant le chemin qu'il avait accompli depuis son entrée dans l'Ordre.

Chevalier Errant Totoxlezerox, tu es l'un des symboles du travail et de l'abnégation en notre sein. Jamais les difficultés ne t'ont fait dévier de ta route, jamais tu n'as trahi la confiance que nous avons placé en toi, toujours tu as répondu présent aux appels et toujours ta présence nous fut utile.

Pour ta fidélité et ton acharnement à toujours prouver ta fidélité, deviens aujourd'hui Cavalier de l'Ordre Royal de la Licorne, et une fois le serment prononcé, va prendre sur l'autel tes nouveaux insignes, la bannière des Cavaliers, les éperons et la lance, la monture t'attendra aux écuries de Ryes.

Maintenant, répète après moi ce serment qui renouvelle ton allégeance à notre cause et à tes frères:

Que par ma vie ou ma mort, par mon sang ou mon âme, par ma foi ou ma raison je serve l'ordre comme je l'ai toujours fait, et à travers lui le roy de France et son peuple.
Que je devienne l'élément qui assemble ce qui est épars, que je devienne celui sur qui se reposent les faibles en temps de besoins.

Conformément à notre cri de guerre, Justice et Bravoure, que la justice guide mon bras, et la bravoure mon esprit dans les temps de doute.

Que le cavalier que je suis serve de par son cheval, sa lame et sa lance, ainsi que ses couleurs nos préceptes.

Guillaume_de_Jeneffe a écrit:: Guillaume sourit au spectacle de ses amis comtois. Voir son frère et la Comtesse, heureux, ensemble, était l'un des spectacles qu'il aimait le plus à pouvoir contempler. Eux étaient parmi les amis pour qui il avait le plus de respect et d'amitié. Les voir souffrir lui pesait au plus haut point aussi ce jour de calme et de tranquilité pour ce couple éprouvé par les vicissitudes de la vie était pour Guillaume la plus joyeuse des récompenses.

Puis passèrent devant lui ses frères, promus à de plus hautes fonctions. Il les en savait dignes et avait une absolue confiance en eux, mais rien ne pouvait chasser de son esprit le visage de Mélissande. Son père, lorsqu'il l'avait rencontré, l'avait déjà averti de la beaué de sa fille, mais elle s'accompagnait d'une détermination qui se lisait dans chacun de ses gestes. Vraiment, il faudrait au chevalier pouvoir lui parler...

Simonin a écrit:: Simonin félicita son frère, nouvellement comandeur,passant a ses cotés, ce grand homme avait prouver par moultes façon son savoir, et le jeune cavalier en rester admiratif...

Mais il fut encore plus heureux lorsqu'il entendit Totox se faire appeler, il devrait être a sa place a l'heure qu'il était...chose rattrapée, il allait le rejoindre sur le banc, il se sentirait surement moins seul à l'avenir, même si le jeune prodige bérichon allez avoir un poste de commandeur a sa porter sous peu...des personnes de sang frais comme lui, qui sont depuis si longtemps a la Licorne, mériterais des heures de gloires comme jamais il ne pourrais en recevoir..admiratif, il attendit que son ami vienne le rejoindre sur son banc..

Shanamir a écrit:: Il assistait bien gentiment à la cérémonie. Il avait eu l'occasion de voir nombre de ses amis dont Vanyel et Guillaume. Il faudrait réellement qu'il prenne le temps de leur parler un peu. Il avait joué l'associable à cette soirée...

Puis Totox fut appelé sur l'estrade. Il se rendit compte qu'il s'était sans aucun doute assoupis quelques instant puisqu'il sursauta. Il vit fièrement monter son écuyer et recevoir les attributions des cavaliers. Lui revinrent en mémoire une autre cérémonie ou il était à la place du jeune homme. Des souvenirs enfouis qui revinrent avec plaisir et délectation.

Il bomba un peu le torse laissant ressortir sa superbe. Oui il était fier de ce petit et il se plaisait à le lui prouver chaque jour...

totoxlezerox a écrit:: Totox ecouta le Capitaine puis repondit.

Que par ma vie ou ma mort, par mon sang ou mon âme, par ma foi ou ma raison je serve l'ordre comme je l'ai toujours fait, et à travers lui le roy de France et son peuple.
Que je devienne l'élément qui assemble ce qui est épars, que je devienne celui sur qui se reposent les faibles en temps de besoins.

Conformément à notre cri de guerre, Justice et Bravoure, que la justice guide mon bras, et la bravoure mon esprit dans les temps de doute.

Que le cavalier que je suis serve de par son cheval, sa lame et sa lance, ainsi que ses couleurs nos préce

Il se releva et se dirigea vers la table. Y prit Banniere , eperons et une superbe lance aux couleurs de l'Ordre. Totox pensa que de retour a Ryes il devrait s'entrainer au maniement de cette arme. Il avait vu son frere Simonin la manier habilement lors de la chasse et se disait qu'un Bachelier de la salle d'Armes se devait d'etre plus polyvalent dans le maniement des armes.
Il se releva se dirigeant vers le banc des Cavaliers pour y rejoindre Simonin. Tout en s'asseyant , il scruta rapidement l'assemblée. En regardant son Seigneur Shanamir , il apercut non loins de lui sa fiancée. Totox etait encore plus fier de sa promotion en sachant qu'Iguanette avait pu assister a la ceremonie.

Rhuyzar a écrit:: Le Cavalier ayant prononcé son serment et pris ses nouveaux attributs dus à son rang, le Capitaine réfléchit quelques instants, en silence, il avait vu paraitre Bralic à la cérémonie. Content de sa présence il nota intérieurement d'aller le saluer lui et sa femme à la fin de tout cela.

Pour l'heure il restait encore du travail, il se tourna vers les bancs des errants et écuyers à nouveau:

Ecuyère Zalina, assistante du Maistre d'Armes, lève-toi et viens jusqu'à moi !

Alcalnn a écrit:: Alcalnn filla un coup de coude à la dite Zalina assise à coté de lui qui ne semblait pas avoir réagit....
-Psssst dépèche toi chuchota t il c'est toi qu'il veut!

Zalina a écrit:: Chaque appel du Capitaine faisait remonter foule de souvenirs à la mémoire de la jeune Poitevine. Rhuyzar la ramena à la réalité en l’appelant et Alcalnn lui confirma qu’elle n’avait pas rêvée en lui donnant un coup de coude au niveau de sa blessure. La jeune fille serra les dents avant de sourire à Aragos pour ne pas l’inquiéter. Elle lui avait dit que se blessure guérissait et ne voulait pas lui avouer qu’elle la faisait encore souffrir. Puis elle se leva.

Elle salua discrètement Bralic, heureuse de le voir puis sourit à Guillaume avant de s’arrêter devant Rhuyzar. Elle posa un genou à terre et baissa la tête.

Petitangelot a écrit:: Mélissande avait suivi le chevalier Guillaume de Jeneffe des yeux jusqu'à ce qu'il revienne à sa place. La jeune femme le regardait sans retenue, trop curieuse de connaitre le lien qu'il avait eu avec Jean de Huy, mais elle n'avait pas pu accrocher l'attention du chevalier... trop pris par les récompenses dont il venait d'être honoré.
Elle détourne son regard un instant à l'appel du chevalier suivant, Guilhem de Treviers. Comme beaucoup des personnes présentes dans l'assemblée, ses yeux suivent le chevalier jusqu'à ce qu'il pose le genou devant le Capitaine. Mais à chaque fois que les mouvements laissent place aux paroles, seul le regard de la jeune femme dévie et revient sur le chevalier Guillaume. Toujour debout à l'arrière de l'assemblée, à coté des bancs réservés aux invités, elle se tenait immobile et rien ne pouvait trahir le détour de son regard si ce n'est l'éclat de leur blanc, la capuche de son manteau couvrant toujours sa tête.

Puis c'est au tour du chevalier Totoxlezerox, et de l'écuyère Zalina. A nouveau, à l'appel des noms, tous les regards, toutes les têtes se tournent vers l'intéressé(e). Mélissande lasse de l'observation silencieuse de Guillame qui ne lui apportait aucune réponse, laisse son attention se focaliser à nouveau sur les adoubements en cours... même si la fierté ressentie depuis le début, laisse un peu plus de place à la fougue et l'impatience d'agir. Pour tenter de calmer cette impatience, elle sert maintenant à pleine main la pommeau de son épée presque prête à faire queques pas en arrière pour aller la brandir et se défouler un peu plus loin.

iguanette a écrit:: Iguanette vit son fiancé reprendre place et la regarder discrètement. Elle lui fit un clin d'oeil et un sourire. Elle l'attendrait pour le voir et le féliciter.

nith a écrit:: Nith se retint d'aller taper sur l'épaule le nouveau cavalier de l'ordre, ils étaient après tout en plein milieu d'une cérémonie, et il ne voulait point ridiculiser pareil événement. Il hocha donc simplement la tête, en signe d'assentiment.

Ce fut au tour de la jeune Zalina d'être appelée, elle qui venait d'être nommée assistante du maistre d'armes. Nith se souvint des paroles de maistre Rassaln lors de son départ de la Licorne, et eut une petite idée sur ce qui attendait la nouvelle "professeure". :wink:

Rhuyzar a écrit:: A son tour l'écuyère se présenta au Capitaine. Celui-ci passa quelques instants à la dévisager, toujours cette attente, ce silence cérémoniel et pour certains pesant, avant que la voix ne résonne à nouveau, n'annonce qui était attendu.

Ecuyère Zalina. Lorsque pour la première fois tu te présentas en notre forteresse tu n'étais ni des notres, ni de notre âge. Tu as su retenir l'enseignement prodigué par ton maitre, ta curiosité t'a poussée toujours plus loin dans la quête de réponses, du savoir, et tu nous a prouvés que tu étais digne de devenir une Fille de la Licorne, ce que tu es ce jour.

Mais cette récompense n'a en rien fait obstacle à ton dévouement, et toujours davantage t'es-tu investite et as-tu oeuvré à l'accomplissement de nos buts. Ce qu'il te sera donné ce soir, tu le mérites depuis longtemps, et nous n'avons que trop tardé à te remercier de ton labeur parmi nous.

Ecuyère Zalina, répète après moi:

Sur mon honneur je déclare, qu'il n'existe nul labeur, nulle souffrance, nul mal qui puisse m'empêcher d'accomplir mon devoir.
Bien que notre royaume traverse crises, troubles, guerres, trahisons, complots et vilenies, notre ordre s'élèvera toujours là, toujours tel un astre flamboyant pour rappeler aux hommes notre règle: justice et bravoure.
Tel un soleil au milieu des nuages, que je devienne l'élément organisateur du bien, et que je serve la veuve et l'orphelin, le faible d'esprit comme le malingre, et que je choisisse avant toutes les solutions celles qui engagent au dialogue et au partage plutôt qu'au conflit et à la guerre.

Je jure sur mon honneur, sur ma vie, sur mon coeur, sur mon âme, de devenir un chevalier errant de la licorne tel que je dois l'être, à mi chemin entre Justice et Bravoure, comme il se doit.

Zalina a écrit:: Les paroles du Capitaine résonnaient autant dans son cœur que dans la clairière. Toujours tête baissée, elle ne put retenir un sourire du coin des lèvres à l’évocation de son arrivé à la mystérieuse Forteresse de Ryes dont elle avait si longtemps rêvée. Elle n’avait alors que 12 ans. Aujourd’hui, elle s’y sentait chez elle, taquinant les hommes d’Armes comme les Capitaines à la première occasion.

La jeune fille laissa couler une larme avant de relever la tête vers Rhuyzar. Elle fixa son regard et répéta après lui, plus déterminée que jamais à servir l’Ordre.

Sur mon honneur je déclare, qu'il n'existe nul labeur, nulle souffrance, nul mal qui puisse m'empêcher d'accomplir mon devoir.
Bien que notre royaume traverse crises, troubles, guerres, trahisons, complots et vilenies, notre ordre s'élèvera toujours là, toujours tel un astre flamboyant pour rappeler aux hommes notre règle: justice et bravoure.
Tel un soleil au milieu des nuages, que je devienne l'élément organisateur du bien, et que je serve la veuve et l'orphelin, le faible d'esprit comme le malingre, et que je choisisse avant toutes les solutions celles qui engagent au dialogue et au partage plutôt qu'au conflit et à la guerre.

Elle fit une pause avant de reprendre avec le cœur.

Je jure sur mon honneur, sur ma vie, sur mon coeur, sur mon âme, de devenir un chevalier errant de la licorne tel que je dois l'être, à mi chemin entre Justice et Bravoure, comme il se doit.

Zalina fixa le Capitaine encore quelques secondes avant de baisser de nouveau la tête. Elle savait qu’elle avait encore beaucoup à faire et tellement à apprendre. Chacun des chevaliers lui avait donné plus qu’elle ne pourrait leur rendre à commencer par Guillaume. Aujourd’hui, il n’était pas enfermé dans les Geôles Bretonnes. Zaza espérait ne jamais le décevoir.

Rhuyzar a écrit:: Sous la capuche de son mantel le Capitaine sourit, il avait confiance en la jeune fille et le respect qu'elle ferait de son serment. Une fois les mots sacrés sortis de sa bouche, il poursuivit:

Lèves-toi maintenant, Errante Zalina, et va prendre sur l'autel la bannière des errants, l'armure ainsi que l'écu frappé de nos armes qui te sont destinés.

Zalina a écrit:: Zalina obéit à son Capitaine. Elle se leva, les yeux brillants de fierté, et s’approcha de l’autel. La jeune fille sourit en voyant une belle armure à sa taille. Elle qui avait toujours fait les entraînements avec une vielle tunique de cuir qui ne protégeait plus rien, elle avait désormais une belle armure à elle.

La jeune fille hésita une seconde. Devait elle l’enfiler tout de suite ou pas ? Ne voulant pas trop retarder la cérémonie, elle prit la bannière, l’armure et l’écu dans ses bras et alla s’installer à la place que Totox venait de libérer.
Elle arriva, par miracle, à ne rien faire tomber. Une fois assise et les bras libérés, elle jeta un regard au Commandeur Kratos. Ils avaient un petit duel d’entraînement de prévu et la jeune fille était impatiente de pouvoir essayer son beau cadeau.

Kratos71 a écrit:: Le commandeur suivait la cérémonie d'un oeil attentif...Guilhem avait rejoint les rangs du haut conseil, prenant la place de Birkut...Totox, avec qui il avait passé de nombreux mois dans le poste de garde, à lui apprendre nombre de choses...le capitaine fesant de lui un cavalier de l'ordre...Puis vint le tour de la jeune Zalina...qui les avait rejoint grâce a Guillaume, la prenant sous son aile, lui enseignant tout ce qu'il pouvait, elle n'avait pu rever meilleur maitre...lui même avait suivit son avancement au sein de l'ordre avec la plus grande attention...bien plus que pour n'importe quel autre membre, simplement du fait de son age lors de son arrivé, ne la croyant au début point capable de ce qu'elle était devenu maintenant...Observant la jeune fille prendre ce qui lui etait desormais acquis, il lui sourit, inclinant legerement la tête lorsqu'elle celle-ci lui jeta un regard...

totoxlezerox a écrit:: A peine Totox assit , il n'eut pas le temps de regarder sa fiancée et son suzerain dans l'assistance que le capitaine appelait sa soeur Zalina.

Totox etait toujours emu lorsqu'on recompensait celle qui etait maintenant sa collegue a la salle d'armes. Il connaissait cette jeune fille depuis deja un moment. Il se rappelait celle qu'il considerait a l'epoque comme une fillette qui errait dans la forteresse cherchant tout le temps a se rendre utile. Totox , comme beaucoup de ses freres les plus anciens , nourissait un sentiment paternel vis a vis de "la petite peste".

Zalina rejoignait donc la place laissée chaude par Totox sur le banc des Errants.

Rhuyzar a écrit:: L'enchainement des intronisations avait perturbé quelque peu la tranquillité de l'assistance. Le Capitaine attendit un peu après que Zalina ait repris place sur l'un des bancs, le temps que la tension redescende, la cérémonie n'était pas finie et il espérait le même silence respectueux pour ceux qui allaient suivre. Peu importait le grade à cette heure, l'évènement était toujours inoubliable.

Décidant qu'il était temps de reprendre, le Vicomte s'exprima à nouveau.

Que s'avancent les Hommes d'Armes Stannis et Zegaut !

Guillaume_de_Jeneffe a écrit:: Errante. La voici donc errante... Depuis le temps qu'il en avait assuré la formation, ces longues années passées à lui transmettre son savoir, qu'il regrettait n'avoir plus ample pour lui donner plus, il s'était attaché à elle, et développait à son égard un sentiment de profonde amitié, plus même que cela. Etrange sensation qu'il n'avait encore éprouvée avec personne... Et qu'il ne révèlerait certainement pas... Gardant en lui ses secrets, celui-là avec nombres d'autres.

Tentant de chasser ce trouble passager de son esprit, Guillaume de Jeneffe [Espérons que Mélissande n'écrive plus Seneffe après ça ^^] sourit à celle qui resterait toujours son écuyère, quoiqu'il advienne...

TT a écrit:: Guilhem, à présent assis parmis les chaires du Haut Conseil, suivait la suite de la cérémonie avec attention, toujours le coeur battant, toujours le visage impassible.
Totox, Zalina, et maintenant Stannis et Zegaut. Toutes des personnes de grande valeur, dont l'avenir au sein de l'Ordre se promettait grand et brillant. Il avait à chaque fois apprécié les moments durant lesquels il avait pu partager avec eux, tantost un duel, tantost un cour, tantost un bandage à l'infirmerie... Moments hélas trop rares. Il était heureux pour eux, heureux de voir l'idéal chevaleresque toujours animer le coeur des Justes. Il goustait ces instants avec délectation, ayant aussi quelque souvenir des cérémonies au cours desquelles il avait progressé dans l'Ordre.

Alcalnn a écrit:: *Ca se remplume, ca se remplume* se disait Alcalnn... il était optimiste quand a la survie de l'ordre. Il pensait que le meilleur moyen était un jour comme celui ci, montrant a tous que malgrè le monde de guerre dans lequel chacun vivait, il y avait encore des gens pour qui le mot humain avait un sens. Des gens qui n'était ni laxistes ni répréssifs, mais raisonnable... Et l'on récompensait cet esprit aujourd'hui...

zegaut a écrit:: Zegaut tout pale lorsqu'on l'appela s'avança vers le capitaine Ruhyzard, il était pale car il ne s'attendait pas à enfin être intronisé dans l'ordre, il avait trouvé le temps long mais avait patienté essayant de toujours démontrer sa détèrminations à entrer dans l'ordre aux autres membres de la licorne...

Rhuyzar a écrit:: Le Capitaine marqua un temps d'arrêt dans la cérémonie, un signe venu d'un des bancs de Licorneux, un message concernant la présence de l'Homme d'Armes, il ne serait pas présent ce soir.

Il en prit bonne note et ne sembla donc pas s'offusquer de son absence, attendant que Zegaut ait fini de s'avancer pour poursuivre.

Zalina a écrit:: Zalina rendit son sourire à Guillaume. Elle était si fière qu’il soit là… Tout comme Aragos. Elle posa son regard sur le jeune homme qui était très calme. Elle savait combien il détestait tous ces évènements officiels et rester à ne rien faire. La jeune fille n’était que plus touchée de l’effort qu’il faisait pour elle. Il lui fallait pourtant attendre la fin de la cérémonie pour lui montrer, encore une fois, combien elle lui était reconnaissante.

Stannis avait été retenu. C’est donc seul que Zegaut s’avança vers le Capitaine.
Zalina le suivit des yeux en attendant la suite des évènements.

zegaut a écrit:: Zegaut s'arrêta devant le capitaine Ruhyzard et s'agenouilla devant lui. Son coeur palpitait à cent à l'heure, il n'en revenait toujours pas...

Rhuyzar a écrit:: La cérémonie reprit alors. Un peu plus loin le Capitaine crut percevoir des bruits de babillements enfantins, heureusement ils ne durèrent pas longtemps et le silence se fit à nouveau tandis que l'Homme d'Armes de la Licorne pesait genou à terre face à lui.

La tension était presque palpable en Zegaut, peut-être était-ce un rêve qui se réalisait ? En tout les cas le Capitaine savait ce qu'il allait faire et sa voix résonna de nouveau entre les arbres et leurs ombres.

Homme d'Armes Zegaut, toi qui amenas en notre sein la vie et la fougue de la jeunesse. Toi qui nous rappelas à tous l'énergie que l'on peut dépenser sans compter, assidu, d'une joie communicative, tu remis un peu de vie en la Forteresse de Ryes.

Pour ces raisons, te voila aujourd'hui intronisé écuyer, que ton travail ne cesse pas, qu'il nous soit encore donné de sourire à tes idées ou tes initiatives.

Maintenant, répète après moi ces paroles, qui t'attacheront à jamais par le lien de l'honneur. Une fois le serment prononcé, tu te relèveras et resteras face à moi.

Le Capitaine marqua alors une pause, regardant Zegaut droit dans les yeux, son ton se fit caverneux et puissant, prononçant le traditionnel serment:

De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens un fils de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Lévan III, roy de France et de Navarre légitime, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de sire Thierry, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafiosos avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que

JUSTICE ET BRAVOURE

devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume.

zegaut a écrit:: Zegaut une fois agenouillé releva la tête et écouta le capitaine faire son discourts, a ce moment il pensa qu'un bon calva serait de mise une fois qu'il aurait trouvé uen taverne, il faudra fêter sa dignement pensa-t-il. C''est alors que le capitaien plonga son regard dans le siens, Zegaut écouta attentivement le discourds puis tenta de le réciter...

De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens un fils de la Licorne.

...

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Lévan III, roy de France et de Navarre légitime, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.

...

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de sire Thierry, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafiosos avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que

JUSTICE ET BRAVOURE

...

devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume.

Ensuite, il se releva face au capitaine...

totoxlezerox a écrit:: Totox sagement assis aux cotes de Simonin sur le banc des Cavaliers regardait attentivement.

Il etait fier que Zegaut soit intronisé. Totox avait mené la voie en etant le premier Homme d'Armes a etre intronisé et il etait fier que des hommes aussi valeureux que Zegaut et Stannis empruntent la vois qu'il avait ouverte.

Le Cavalier se disait que tout comme lui , Zegaut n'oublierait pas son intronisation car elle etait exceptionelle de par le lieu ou elle se tenait.

De temps en temps il jettait aussi un oeil vers le public ou se tenaient Iguanette et Shanamir.

Rhuyzar a écrit:: Une fois le serment prononcé par le nouvel écuyer, le Capitaine se retourna et saisit sur l'autel un mantel noir orné de la Licorne cabrée d'argent. il l'accrocha aux épaules de Zegaut avant de lui dire:

Te voila maintenant un Fils de la Licorne. Va jusqu'à l'autel et choisis une des épées qui y sont disposées, elle sera l'arme qui rendra ton bras redoutable et défenseur de nos valeurs.

zegaut a écrit:: Zegaut regarda Rhuyzar déposer le mantels sur ses épaules et ensuite lui dire de prendre une épée disposé sur l'autel, il y avait differente épée sur cette autel, il prit une épée à deux mains, sur son pommeau était gravé le cigle de la licorne, ce serait désormé l'épée qu'il utiliserait pour toutes ses batailles, tout ses duels et autre art du combat.

Il remercia le capitaine d'un signe de la tête puis alla s'assoir au rang des écuyers, il était tout sourire, son épée entre les jambes il regarda la suite de la ceremonie...

Romao a écrit:: Très attentif tout au long de la cérémonie, Romao n'avait pas bougé d'un poil. L'Ordre de la Licorne faisait vraimenblablement peau neuve. Les chevaliers se succudèrent, puis vint le tour des écuyers. Une fois Zégaut (l'homme qui l'avait "acceuilli" à son arrivée à Ryes) intronisé écuyer de l'ordre, le maître de cérémonie se tourna vers l'assistance, et appela Romao et quelques autres.

Il senti comme une appréhension, un pincement puissant et continu jusqu'à ce qu'il se lève. Très fier, déjà, qu'on l'ai appelé, Romao avança en silence entre les rangs jusqu'à son arriver face à Rhuyzar.

nith a écrit:: Nith était ravi pour Zegaut. Son entrée véritable dans l'ordre n'était qu'une question de temps, vu les efforts et la détermination de l'ancien homme d'armes à s'impliquer dans la vie de la forteresse de Ryes.

Alors que Zegaut rejoingait le banc des escuyers, Nith lui tapota l'épaule pour le féliciter, en murmurant, pour ne pas géner la suite de la cérémonie:

Félicitations escuyer! :wink:

Puis il reporta son attention sur les nouveaux appelés à rentrer dans l'ordre. Il connaissait l'un des postulants, et attendait de voir la suite.

scarbo a écrit:: Assise auprès de personnes qu’elle ne connaissait pas, Scarbo suivait attentivement la cérémonie tout admirative. La fraîcheur de la nuit se faisait davantage sentir et elle regrettait de n’avoir point emporté son écharpe écarlate……c’est vrai qu’en général, pour toute grande occasion, elle l’emportait,bien serrée autour du cou …lui rappelant une présence…..mais pourquoi ne l’avoir point prise, maintenant tout se froid se glissait en elle et elle …ne……

"Il est maintenant temps d'appeler ceux qui ont été jugés dignes d'entrer au sein de l'Ordre de la Licorne. Que s'avancent les postulants Scarbo, Romao, Benjamin06 et Caturix. "

Un frisson glaciale lui parcourut l’échine, une aiguille se planta dans son cœur qui s’accéléra, les mains devinrent moites…..avait-elle bien entendu ? C'était bien son nom que l'on venait de prononcer ?
Par Aristote ! , ses jambes n’allaient pas suivre, il eut fallu qu’on la poussa… du courage, allons ! Il est facile à trouver pour de tels instants ……mais ce sont des instants chers où l’émotion est si forte qu’on se sent dépourvu et tellement maladroit.
Elle se leva, la gorge nouée, incapable d’articler quoi que ce fut.
Telle une somnambule, elle avança vers Rhuyzar dans la lumière soudainement saturnienne ….instant magique.

caturix a écrit:: Caturix avait été fier que Zegaut, un ardent défenseur de la Normandie aie été intronisé ecuyer après avoir fait ses preuves en tant qu'homme d'arme. Il appréciait le jeune homme et ne doutait nullement de sa valeur. Vint ensuite un appel du maistre de cérémonie qui appellait ceux qui avaient été jugés digne d'entrer dans l'ordre, et son nom avait été prooncé comme il le savait déjà.

Le normand avança donc vers le centre de la clairière où se déroulait tout depuis le début et arriver dans la lumière des torches, il découvrit sa capuche. Catuix essaya de ne pas regarder à droite ou à gauche afin de ne pas être troubler davantage. Comme une marionnette il avança jusqu'au capitaine Rhuyzar, et nerveusement s'agenouilla devant lui.

Il baissa la tête et attendit ......

Edit : corrections orthographiques.

benjamin06 a écrit:: Il n'avait pas été présent au début de la cérémonie, mais heureusement, il était quand même arrivé à temps. Son état s'était nettement amélioré depuis les joutes normandes ; Benjamin était donc désormais présentable. Cela faisait plusieurs jours qu'il attendait l'événement, et le fait qu'il se déroule en public y mettrait plus de solennité. Lorsque son nom fut prononcé, on put aisément s’apercevoir que l’émotion avait gagné ses traits ; il s'avança plus au centre de la clairière, son pas se voulut assuré – l’assurance était elle aussi distinguable dans sa démarche, mais également sur son visage. Il était désormais au côté de futurs écuyers qui lui étaient encore inconnus, et qui, eux aussi, allaient rejoindre les renommés rangs de la Licorne en ce jour de juillet. Il attendait, avec les autres, face à Rhuyzar, que commence l'intronisation qu’il espérait tant...

Rhuyzar a écrit:: Appelés, s'avancèrent les quatre postulants dont les noms figuraient sur les registres de la cérémonie. Relevant la tête, le Capitaine les observa du dessous de son capuchon, il aimait à maintenir quelques instants de silence pesant afin de rappeler à chacun l'importance de tels instants...

Décidant que le silence avait assez duré, il reprit la parole, s'adressant aux quatre personnes alignées devant lui:

Postulants ! Vous avez été reconnus dignes par l'ensemble des frères d'être des nôtres et d'être intégrés au rang d'écuyer. Sachez que cette tâche qui vous attend vous demandera beaucoup, et vous rendra peu, qu'il faudra vous oublier au profit de ceux qui ont besoin de votre bras, qu'il vous faudra sans cesse garder à l'esprit l'image que vous véhiculez, celle de la chevalerie honorable, du partage et de l'assistance ! Il est encore temps pour vous de refuser cette voie et de partir sans un mot. Si au contraire votre choix est arrété, répétez après moi le serment séculaire qui fera de vous des membres de la Licorne à part entière:

De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens un fils de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Lévan III, roy de France et de Navarre légitime, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de sire Thierry, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafiosos avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que

JUSTICE ET BRAVOURE

devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume.

caturix a écrit:: Caturix écouta avec gravité ce que disait le capitaine et sans hésiter un instant, pris son inspiration, leva la tête et dit à voix haute en regardant le maistre de cérémonie et en maîtrisant sa voix malgré l'émotion :

De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens un fils de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Lévan III, roy de France et de Navarre légitime, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de sire Thierry, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafiosos avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que

JUSTICE ET BRAVOURE

devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume.

Caturix reprit sa respiration et rebaissa la tête, attendant que les autres fassent de même et que Rhuyzar continue la cérémonie....

benjamin06 a écrit:: Après que le Capitaine eût prononcé son discours, et le serment à répéter, quelques instants étaient passés avant que l'un des quatre postulants ne prenne la parole. Une fois que Caturix l'eût prise, un bref moment silencieux avait suivi ; Benjamin rompit à son tour ce pesant silence, après une légère hésitation sur la question de savoir si aucun des deux autres n'ayant pas encore prononcé mot ne devraient pas le rompre avant lui. Bref, il s'était discrètement éclarci la voix, puis avait reprit les phrases du Capitaine qui l'avaient été par Caturix, la tête haute.

De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens un fils de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Lévan III, roy de France et de Navarre légitime, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de sire Thierry, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafiosos avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que - plus fort - JUSTICE et - plus fort encore - BRAVOURE devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume.

Souriant, et fier, il regarda un instant Rhuyzar, puis attendit de voir lequel des deux autres impénétrants briserait le silence qui s'installait encore.

Romao a écrit:: Il y eu un silence, un long silence. Lorsque le Capitaine Rhuyzar reprit la parole, ce fut pour leur annoncer la décision des hauts membres de la Licorne de les accepter dans l'ordre. Aussi, il se mit à énoncer à voix hautes le serment de la Licorne. A cet instant, il aurait voulu fermer les yeux, boire ces paroles résumant son attachement personnel. Si Romao s'était présenté à l'Ordre, c'était pour ces valeurs : de deux d'entres elles, il avait fait sa devise. Quand son tour vint, il reprit le serment :

De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens un fils de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Lévan III, roy de France et de Navarre légitime, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de sire Thierry, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafiosos avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que

JUSTICE ET BRAVOURE

devienne le mot d'ordre de mon attachement au Royaume.

Il aurait put trembler, mais il était fier. De son nouvel engagement, de son nouveau statut, il voulait être homme de valeurs, de vertus et d'honneur. *Recte et Fortiter*

scarbo a écrit:: Les yeux fermés, elle écoutait ses nouveaux frères réciter la devise; puis vint son tour, elle ravala un grand coup et d'une voix posée, elle entama le court monologue:

De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens un fils de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Lévan III, roy de France et de Navarre légitime, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de sire Thierry, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafiosos avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que

JUSTICE ET BRAVOURE

devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume.

Son coeur, prêt à éclater ses côtes tant il tambourinait dans sa poitrine, une fois le serment prêté, se calma. Un relâchement, une décompression, enfin le goûter réel du pas accompli. Sereine, rayonnante, elle baissa la tête respectueusement attendant la suite de la cérémonie.

Zalina a écrit:: Zalina écouta Zegaut répéter le serment qu’elle avait prononcé il y a déjà quelques mois. Elle regarda le Normand choisir son épée. Machinalement, elle caresse sa lame du bout des doigts.
Puis se fut les nouveaux postulants qui s’avancèrent pour rejoindre eux aussi les rangs des écuyers de la Licorne.

La jeune fille sourit. Elle allait avoir du monde au prochain cours. Cours dont elle devait rapidement s’occuper d’ailleurs. Il faudrait aussi qu’elle s’occupe des visites médicales à leur retour à Ryes.

nith a écrit:: A l'écoute du serment des escuyers, Nith sentit son coeur battre la chamade. Il se rappelait sa propre intronisation, qui avait eu lieu il n' a pas si longtemps de cela, en ce merveilleux mois de mai 1455... Il était arrivé un peu en retard, faisant attendre malencontrueusement les chevaliers dans la salle du Chapitre de la forteresse... :?

Il regardait les postulants prêter serment quand une chose attira son attention: son regard se posa sur Alcalnn, dont les yeux brillaient d'une lueur malicieuse... Il se dit que le minou aimait bien jouer avec sa proie, mais qui allait être sa prochaine victime? L'un des nouveaux escuyers?

Nith reporta son attention sur le capitaine Rhuyzar, qui poursuivait la cérémonie.

Rhuyzar a écrit:: Une fois chaque serment prononcé, à sa manière, par les nouveaux écuyers de l'Ordre, le Capitaine recula de quelques pas et se retourna pour attrapper quatre mantels sur l'autel. Passant devant chaque nouveau membre, il en accrocha sur leurs épaules et reprit sa position initiale.

Vous voici désormais des Fils de la Licorne. Rappelez vous toujours de votre serment et de notre devise, Justice ! Honneur ! Bravoure ! Montrez-vous en dignes !

Allez maintenant quérir l'épée qui vous est destinée sur l'autel derrière moi et rejoignez vos frères de rang.

caturix a écrit:: Caturix avait écouter ses nouveaux frères réciter après lui le serment de la Licorne et avait attendu que le Capitaine réponde. Ce dernier était aller récupérer quatre mantels aux couleurs de la Licorne et en avait accrocher un sur nouvel escuyer. Il s'était ensuite reculé et avait demandé aux quatre tous nouveaux membres de prendre l'épée qui leur était destinée derrière l'hostel.

Le nouvel escuyer se releva donc et ayant réussi à maitriser le tremblement qu'il l'avait pris quand il avait écouter ses frères avança jusqu'a l'hostel. Là étaient diposées quatre épées, avec une licorne sur la garde. Elles étaient différentes mais pas tant que cela. Il prit une épée légère à une main, ce qui lui permettrait d'avoir la deuxième main de libre et surtout d'avoir plus de liberté de mouvement. Caturix la fit tournoyer une ou deux seconde puis baisa la lame avant de se retourner, de s'incliner devant Rhuyzar et d'aller rejoindre Alcalnn et Nith qui avaient fait de la place...

scarbo a écrit:: Vous voici désormais des Fils de la Licorne. Rappelez vous toujours de votre serment et de notre devise, Justice ! Honneur ! Bravoure ! Montrez-vous en dignes !

Allez maintenant quérir l'épée qui vous est destinée sur l'autel derrière moi et rejoignez vos frères de rang.

Le Capitaine les avait chacun couverts d’une cape,… leur mantel d’escuyers,… étoffe noire jais, elle s'accordait au velours nocturne de la nuit.....dans le dos, resortant de l'héraldique sable, finement brodée au fil d'argent, resplendissait une licorne cabrée.

Vous voici désormais des Fils de la Licorne.

Tous les doutes, toutes les pensées de Scarbo avaient arrêté de saigner. Elle avait enfin trouvé la route qui effacerait toutes les plaies ; désormais le labyrinthe dans lequel elle se trouvait était droit comme un fil tendu.

Justice ! Honneur ! Bravoure !

Les mots de Rhuyzar résonnaient dans la tête de la jeune femme, tel un carillon fou, la voix se déformait devenant plus grave. Chaque syllabe s’entrechoquait dans son crâne.

Justice ! Honneur ! Bravoure !

Après un salut au Capitaine, elle se leva pour aller choisir une épée, avançant au rythme de la devise qui perforait des trous dans les parties molles de son cerveau.
Elle toucha d’un doigt averti la lame dont le métal poli et brillant reflétait un blanc de céruse ; en remontant doucement, la pulpe du doigt atteignit le quillon festonné et droit ; passé la garde, la main hésita avant d’empoigner le pommeau dont le métal torsadé et finement ouvragé laissait apparaître une licorne.

Justice ! Honneur ! Bravoure ! Montrez-vous en dignes !

Elle fit ruisseler la lumière flavescente dans la gouttière de la lame un court instant avant de se décider à quitter l’autel et de rejoindre ses fréres, un faible écho murmurant toujours dans les oreilles.

* Justice ! Honneur ! Bravoure !......dignes ! *

Rhuyzar a écrit:: Alors qu'il pensait clôturer la cérémonie sur ces dernières paroles le Capitaine perçut un signe un peu plus loin, près de l'entrée. Il hocha de la tête avant de parler de nouveau.

Homme d'Armes Stannis, avances-toi jusqu'à moi !

Stannis a écrit:: Arrivé au fond de l'assemblée quelques instants plus tôt, Stannis, le teint un peu rouge encore d'avoir du courir pour arriver à temps, n'ayant reçu le message que tardivement, entendit le Capitaine Rhuyzar l'appeler. S'avançant, passant les rangs des différentes personnes regroupées là pour aller au-devant d'eux tous, il sentait son coeur venir battre plus fort contre son sternum, pris par la solennité du moment lui aussi, et encore surpris par le courrier qu'il avait reçu peu avant. Incertain sur la conduite à suivre - il n'avait pu voir les précédentes intronisations, et n'avais jamais assisté à pareille cérémonie - il s'arrêta à quelques pas du Capitaine, dissimulant de son mieux sa nervosité, ne pouvant cependant s'empêcher de basculer d'un pied sur l'autre alors qu'il était là, sur place, à attendre la suite, le regard bas...

Rhuyzar a écrit:: Silencieux, le Maistre de Cérémonie attendit que l'Homme d'Armes entre en la clairière et se présente face à lui. Il était visiblement tendu, un peu essouflé, surement avait-il couru pour venir jusqu'ici, un bon point, mais le Capitaine n'en parlerait pas. Sa voix grave s'éleva à nouveau dans le silence forestier:

Mets genou à terre, Homme d'Armes Stannis !

Une fois que ce dernier se fut exécuté, Rhuyzar s'approcha de lui, le dévisageant de dessous le capuchon de son mantel avant de reprendre la parole.

Homme d'Armes Stannis, tes bientôt Frère ont jugé qu'il était temps pour toi d'entrer pleinement dans l'Ordre, de le servir encore plus et du mieux possible, d'en devenir Ecuyer et de prêter serment ce jour, devant tous, à notre Grand Maistre et au Roy. Stannis, si tu te sens capable de cette place, répète après moi.

Le Vicomte marqua un temps de pause avant de reprendre, puissamment, le serment qu'il avait déja énoncé maintes fois ce soir:

De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens un fils de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Lévan III, roy de France et de Navarre légitime, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de sire Thierry, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafiosos avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que

JUSTICE ET BRAVOURE

devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume.

Stannis a écrit:: Au commandement du Vicomte, Stannis s'était laissé choir sur son genou gauche, tête basse, fixant un point sans le voir, quelque part sur le sol, devant ses yeux. Peu importait, le Capitaine reprenait déjà la parole... Après lui, dans le silence de la nuit, d'une voix forte et claire, l'Homme d'Armes prononça ses dernières paroles, s'apprêtant à laisser place désormais à l'Ecuyer.

De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens un fils de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Lévan III, roy de France et de Navarre légitime, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de sire Thierry, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafiosos avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que

JUSTICE ET BRAVOURE

devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume.

Rhuyzar a écrit:: Le serment prononcé par le désormais Ecuyer de l'Ordre, le Capitaine l'invita à se relever, lui donnant l'accolade avant de poursuivre.

Te voici désormais un Fils de la Licorne. Fais honneur à ton serment et à nos valeurs frère !

Il saisit alors un mantel noir, le dernier qui restait sur l'autel et l'accrocha aux épaules du tout juste intronisé, la Licorne cabrée d'argent brillant dans son dos.

Vas maintenant quérir ta lame sur l'autel avant de rejoindre tes frères.

Stannis a écrit:: Poussant de ses deux paumes sur le genou le plus avancé, Stannis se releva, avant de se diriger vers l'autel, pour y prendre une épée, le mantel pesant sur ses épaules. Une fois l'arme au pommeau distinctement orné du symbole de l'Ordre dans les mains, il se recula rapidement pour aller s'asseoir sur le banc réservé aux écuyers, où les précédents intronisés siégeaient eux aussi, laissant place à la suite - et fin, probablement - de la cérémonie.

Simonin a écrit:: Simonin aux cotés de Totox souriait Stanis méritait tout cela, le mainois l'avait vu a l'oeuvre, et en était que satisfait, il se contenta donc de lui adresser un regard pour le féliciter, ainsi le chapitre toucher a sa fin, du moins le cavalier le penser..

Zalina a écrit:: Zalina, toujours sa belle armure sur les genoux, regarda Stannis approcher. Il avait finalement réussi à venir à temps et allait rejoindre la Licorne ce soir. Le Poitou allait avoir une nouvelle Licorne.
La jeune fille fixa l’Homme d’Armes avec assistance. Il allait faire un serment dont elle espérait qu’il savait ce qu’il impliquait. Stannis avait trouvé le temps de mener toutes ses activités mais la Licorne était exigeante et elle espérait qu’il en était conscient. Ils seraient tous deux représentants de la Licorne en Poitou et seraient donc encore souvent amené à travailler ensemble. Le futur Ecuyer arriverait il à supporter suffisamment la petite peste ?

Stannis prononça son serment et reçut le mantel et la lame des Ecuyers. Zalina lui adressa un signe de tête pour le féliciter. Elle ne comptait pas être plus gentille avec lui lors des cours des Assistants du Maistre d’Armes sous prétexte qu’il était Poitevin, tout comme elle. Bien au contraire. Mais elle était contente de le voir rejoindre l'Ordre.

Rhuyzar a écrit:: Une fois Stannis assis, Rhuyzar se retourna vers l'assistance, ôtant son mantel, dévoilant sa tenue de cérémonie de l'Ordre, les gantelets, à la ceinture, aux côtés de son épée et de sa dague, souvenirs souvenirs...

C'est ainsi que peut se clôre le premier Chapitre de l'Ordre Royal de la Licorne ! En remerciant sincèrement toutes les personnalités qui nous ont fait l'honneur d'y participer et en félicitant les personnes récompensées durant cette drôle de nuit.

Il m'est avis que les écuyers, errants et hommes d'armes se feront une joie de vous raccompagner jusqu'au campement. La bonne nuit à vous et longue vie à Sa Majesté Levan III !

Il se tut alors et se dirigea dans l'agitation générale vers ses frères du Haut Conseil pour les saluer avant de repartir en direction de l'endroit où l'attendait sa propre monture.

totoxlezerox a écrit:: La ceremonie et le chapitre touchaient dionc a leur fin avec l'intronisation de Stannis. totox etait tres heureux qu'il devienne ecuyer car c'etait un homme de grande valeur. Il se leva en meme temps que Simonin et se dirigea vers ses freres pour les saluer.

Petitangelot a écrit:: Mélissande s'était tenue immobile jusqu'au bout. Aux derniers mots de maître de la cérémonie du soir, elle relache sa poigne sur le pommeau de son épée mais laisse glisser de suite son regard vers Guillaume de Jeneffe pour le suivre et peut-être espérer l'aborder... Elle espérait que le chevalier se lève et quitte calmement sa place sans que trop de personnes ne l'abordent avant elle...

Guillaume_de_Jeneffe a écrit:: Ayant salué ses compagnons, et les connaissances qu'il avait fait au cours de ces jours heureux, Guillaume se dirigea vers une petite tente où se trouvaient ses effets. Enlevant ses vestures du Chapitre, il enfila son gambison de cuir et ses affaires de voyage et en ressortit, afin de rejoindre son cheval qui le conduirait seul vers les Flandres...

Petitangelot a écrit:: Au bout d'un instant, le chevalier de Jeneffe s'était levé et avait salué ses compagnons de serments. Puis melé dans la foule qui quittait le site, il avait rejoind sa tente. C'est à cause de cette foule que Mélissande n'avait pas pu l'approcher assez près que pour l'accoster. A cinq ou six mètres derrière lui, elle avait du se contenter de suivre calmement le flux de personnes et avait pu le suivre jusqu'au campement.

Le chevalier sort à nouveau de sa tente, équipé pour le retour, il allait rejoindre sa monture pour retourner en son domaine.
C'est alors qu'une ombre s'approche. On ne pouvait distinguer la silouette cachée sous sa cape que'à travers les quelques rayons de la lune qui parvenait jusqu'au sol. Rapidement, la jeune femme se présente pour ne pas apeuré le chevalier.

Bonjour, messire. Il semblerait que vous connaissiez mon père et je dois avouer que la motivation qui ma poussée à assister à cette cérémonie était plus guidée par la curiosité de discuter avec vous de mon père plutôt que par le simple besoin de représentation de mon Ordre.

La jeune femme retire et laisse tomber la capuche sur ses épaules.

Mélissande de Huy, pour vous servir! dit-elle finalement accompagnant ses mots d'un mouvement de tête et d'un sourire.

Guillaume_de_Jeneffe a écrit:: Une ombre s'approcha. Féline, mais sans prudence. Encapuchonnée, mais sans hostilité. Vive, mais sans violence. La capuche tombant sur ses épaules révèla un délicat visage, beau et empreint de détermination. Visage d'une damoiselle qui a connu la douleur, mais qui y a survécu.

Aussi Guillaume lui rendit-il son sourire et lui baisa délicatement la main avant que de commencer: "Damoiselle Mélisande, je serais heureux de vous entretenir de vostre père, mais je pense que ce lieu n'est point idéal".

Il la guida alors d'un geste courtois vers la tente qu'il venait de quitter: "Ainsi donc vous désirez que nous traictions de Jean de Huy. Je le ferais avec plaisir, mais ne sais par où commencer. Aussi vous laissé-je me faire part de vos interrogations..."

Petitangelot a écrit:: Mélissande répond au délicat baise-main d'une courte petite révérence, très polie mais discrète. La jeune femme sourit au chevalier qui faisait preuve de toute l'élégance devenue familière à un courtisan de la Cour. Elle suit l'invitation de Guillaume et passe devant lui pour entrer dans la tente.

Une fois à l'intérieur de la tente de toile, Mélissande laisse trainer ses yeux sur le décor tout en se retournant pour refaire face à son hôte. La décoration était loin d'être aussi chargée qu'une chambre de noble aurait pu l'être mais aucune commodité ne manquait: du chevalet pour écrire quelque lettre ou signer quelque document au peigne fin utile pour lisser la moustache, rien ne manquait!

D'une voix douce mais franche, mélissande précise alors:

A vrai dire ne sachant ce qui pouvait vous rattacher à mon père, je ne peux soupçonner quels sont les détails que je peux apprendre.

A mon goût, je n'ai que trop peu connu mon père avant qu'il soit assassiné... j'aimerais pouvoir découvrir tout ce qui a pu berser et guider sa vie... et peut-être un jour trouverai-je la raison et l'identité du commanditaire de son assassinat...

Mélissande sourit doucement au chevalier, cherchant à adoucir quelque peu la franchise de ses propos et de sa personnalité.

Pouvez-vous tout d'abord me conter les circonstances qui vous ont fait rencontrer mon père?

Guillaume_de_Jeneffe a écrit:: Orpheline, elle aussi. D'un père trop absent, alors que lui avait rendu se sparents orphelins d'un fils trop absent. Etrange coïncidence... Mais point n'estoit heure de réfléchir à cela. "Il est temps de répondre maintenant Guillaume" se dit alors le chevalier.

- A vrai dire, j'ai rencontré vostre père il y a de cela bien des lunes. Je descendais alors en Bourgogne afin d'y fester l'an neuf. Et, dans une taverne champenoise, je l'ai rencontré. Joyeux et franc buveur, c'est la première image que j'eus de lui. Ensuite, nous passâmes de nombreuses heures, et une nuit, avant que je ne doive le quitter.

Ensuite, à mon retour vers les Flandres, nous nous recroisâmes. Et c'est à ce moment qu'il me parla de vous. En quelques mots, j'ai senti l'amour qu'il avait pour vous, ainsi que l'origine de vos dons de cavalière, que l'on m'a fortement vanté...

Petitangelot a écrit:

Lorsque le chevalier avait commencé à parler, mélissande s'était assise d'elle même sur un des tabourets. Bien qu'elle ait pris l'initiative de s'installée par elle-même alors que la politesse aurait voulu qu'elle attende l'invitation du messire pour s'assoire où il le désirait, elle avait tout de même laisser la chaise haute au siège rembourée libre pour Guillaume.

Elle l'écoute attentivement, impatiente d'apprendre quelque élément de la vie de son père et d'une piste éventuelle pour retrouver ses assassins.

Guillaume_de_Jeneffe a écrit:: ... Joyeux et franc buveur, c'est la première image que j'eus de lui. ...

Mélissande sourit à l'image... elle revoit son père menant l'ambiance de la taverne, le verre à la main, et apostrophant bruyamment les amis qui les rejoignaient.

Guillaume_de_Jeneffe a écrit:: ... Et c'est à ce moment qu'il me parla de vous. En quelques mots, j'ai senti l'amour qu'il avait pour vous, ainsi que l'origine de vos dons de cavalière, que l'on m'a fortement vanté...

Puis son sourire amusé se transforme en un sourire courtois pour remercier du compliment. Mais le sourire est plus poli que sincère. En effet, Mélissande était de modestie maladive et ne trouvait pas nécessaire de s'étaler plus amplement sur le détail de ses qualités. Si les gens l'avaient en estime, elle savait l'apprécier simplement en leur présence ou en travaillant avec eux et le ressentait par leur simple plaisir de la cotoyer. Elle lui répond alors un peu ironiquement:

Disons que j'éduque et monte plus facilement un cheval que je ne cuisine comme un chef!

Guillaume_de_Jeneffe a écrit:: - A vrai dire, j'ignore vos talents culinaires, sourit ironiquement Guillaume. Non que je veuille vous voir aux fourneaux, mais bon, enfin... hem... vous voyez, s'emmêla, gêné, le chevalier.

Mais j'y pense, je parle, je parle, et je manque à toutes les convenances. J'allais oublier de vous proposer une bière des Flandres. tenta-t-il alors, espérant détourner son trouble par le goût d'une mousse dont un tonneau trônait encore en sa tente.

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