Relais d'Argonne
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Relais d'Argonne


 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 

 [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Déc - 0:02

vinkolat a écrit:
- Fusion, mon ami ?

dit Vinkolat, tentant en même temps de retenir les fraises qui menaçaient, sous l'effet de la bourrade de Morkar, de rouler à bas de la tartelette qu'il tenait à la main. Il y parvint, mais ...
Il déposa la patisserie maintenant garnie de confiture de fraises, et s'essuya les main sur la nappe, espérant que c'était là l'usage dans cette maison où les conventions liées à l'art de la table dépassaient largement ses connaissances en la matière.


- Mon cher Estienne, toi que j'ai découvert bien peu prude cet été ...

Il sourit au souvenir des cris animaux qui avaient résonné dans les couloirs de Gisors, manifestation sonore de la passion naissante entre son vassal et sa soeur. Il poursuit, mais à voix basse cette fois.
- De fusion .... Je dirais plutôt que nos domaines sont en feu, oui !

Il rit, francement, puis ajouta à voix plus basse encore, presque imperceptiblement.
- Et je n'ai pas l'intention de faire quoi que ce soit pour l'éteindre ... Je l'aime.

Vinkolat se râcla la gorge. Nulle, à part l'interessée, n'avait reçu de lui cette confession, et il ne doutait pas qu'il en resterait au moins aussi incréduble qu'elle. Mais il voulait qu'il le sache : son lige n'était plus exactement l'homme qu'il connaissait.
Le temps ne manquerait pas pour éclaircir le mystère du lien qui s'était resseré autour de ses Liges.


- Quant à Gabriel, il trouvera à Gisors ce qu'il y cherchera. Je suis devenu ce que je suis en ne passant pas une minute à suivre un quelconque enseignement, et je lui offre la même chose. Il prendra chez moi ce qu'il désire et en fera ce qu'il est désireux et capable d'en faire. C'est là la seule véritable éducation, Estienne. N'est-ce d'ailleurs pas aussi la tienne ? Qu'en penses-tu, toi, Seriella ?

Leur laissant la parole, il tendit la main vers le buffet, et se saisit à nouveau d'une tartelette aux fraises, et empila dans l'autre main deux chouquettes, puisqu'elle semblait les aimer tant. Il fit un pas de côté ... et nouvelle bataille contre la gravité s'engaga !
Avec la discrétion de ceux de sa race, un matou s'était glissé à ses pieds, choisissant le plus mauvais moment pour se frotter contre ses chevilles.
Le géant blond déposa tartelette et chouquette à la confiture de fraises sur la table, puis baisa les yeux en direction de son agresseur ...
A sa plus grande surprise, l'animal lui était familier ! Ce chat, il n'aurait pu l'oublier, l'eut-il voulu !
Vivement, il releva la tête et fouilla la pièce du regard.
En se nettoyant les mains avec nonchalance sur les manches de sa tunique, comme on le faisait en Normandie
Morkar a écrit:
[Salle voutée]

- Point prude, moi ? Sache, beau-frère, que ta soeur et moi fûmes des plus bucoliques... Mais passons sur cet outrage...

Il sourit en voyant Vinkolat faire. D'un geste discret, il rabattit un pan de nappe sur l'endroit où Gisors venait d'essuyer ses mains. Il saisit un verre, il saisit une bouteille de vin. Il s'en fit une gorgée un peu courte, le temps de goûter...

- Ecoute mon jeune ami et inaltérable Lige...

Il poursuivit plus bas, prenant à témoin Seriella...

- T'entendre parler dans ce vocabulaire me remplit de joie. Tu es digne de l'amour que tu porte, digne de l'amour qu'elle pourrait te porter. Vous n'êtes pas, l'un comme l'autre, des enfants qui découvrent leurs sentiments. Vous savez que... hum... ce que vous sentez dans le tréfond de votre âme, c'est une sentiment véritable. N'est-ce pas Seriella que j'ai là raison ?

Je suis content pour vous, voilà tout.

Il déposa sa main sur l'épaule de son Lige. Le Pathos passa, pendant quelques fugaces instants, et l'exquise bonne humeur régna à nouveau en maître.

- Quant à Gabriel, il trouvera à Gisors ce qu'il y cherchera. Je suis devenu ce que je suis en ne passant pas une minute à suivre un quelconque enseignement, et je lui offre la même chose. Il prendra chez moi ce qu'il désire et en fera ce qu'il est désireux et capable d'en faire. C'est là la seule véritable éducation, Estienne. N'est-ce d'ailleurs pas aussi la tienne ? Qu'en penses-tu, toi, Seriella ?
- Oulà, Vinkolat, mon éducation, c'est bêche, rateau, puis ensuite plan, ligne de tir et mélange de poudres... Donc, je ne souhaite pas cela à mon fils. Si j'ai appris à lire, c'esty pour comprendre les instructions des artificiers du Roy, si j'ai appris à compter, c'est pour formuler les doses pour les bombardes, et éviter ainsi d'exploser moi même. Je souhaite à mon fils une éducation libre, mais tout aussi régulière qu'on puisse. J'ai confiance en ton chateau, et j'ai confiance en tes femmes, qui seront lui apprendre les choses de la vie et de...

Il s'interrompit soudainement...

- Hum...

T'en penses quoi, toi, Abbesse ?


Il sentit alors passer un "truc" entre ses molets. Il baissa la tête et vit un chat de ses connaissances...
zivapa a écrit:
[Salle voûtée]

Arrivée au buffet, Zivapa laisse Kirah choisir mets et boissons. Elle-même s'offre un morceau de viande sur tranchoir de pain et un gobelet de vin. Une douce caresse vient couvrir ses mollets.

Elle baisse les yeux et découvre Nimbus, son chat. Elle pose vivres et boisson sur la table et attrape délicatement l'animal.

"Nimbus... que fais-tu là ? N'étais-tu point aller chasser ? Za, allez... j'ai vu du poisson, je vais t'en bayer un brin."

Se rapprochant du buffet, elle reconnaît deux visages déjà encontrés et amis, Vinkolat et Morkar devisant gaiement.

"Latcho dives, le bon jour, mes amis. Voici donc réunis ceux qui avaient désir de l'être. Tu me sembles en bonne et belle forme, baro gadjo, et tu m'en vois ravie. Et Morkar, tu dois être bien content d'avoir retrouvé tes liges."
Seriella a écrit:
Toujours pendue au bras de Vinkolat, Seriella avait essayé de suivre le dialogue concenant Kirah et les sentiments qu'il nourrissait à son égard...

Bien sûûûûr.... je ne te pousserais pas sur le mauvais chemin.... Voilà pourquoi sitôt rentrés en Normandie, on publie les bans et pis le mariage peut se faire heu.... remémore vite fait son planning pis je vous marie jeudi en 8 c'est bon ?

Et les voilà repartis su Gaby... Vinkolat aussi voulait lui enlever son petit... mais au fond elle savait qu'il fallait que le gamin grandissent ailleurs que dans ses jupes...

*r'nifle* moui... je sais que Gabriel peut pas rester toute sa vie à Bernouville... Il faut que... qu'il apprenne à monter et heu.... les mathématiques peut être et heu... d'autres choses

Pfff ça faisait assez déjà...

Mais je veux pas qu'il apprenne à tuer hein !
kalimalice a écrit:
Vikolat a écrit:
- Bonjour, Kalimalice ! Tu veux nous accompagner au buffet ? J'ai l'impression que la conversation y sera des plus épiques ! Mais je comprendrais que tu préfères d'abord saluer ta Capitaine.

Kali regarde Vinkolat en souriant voilà un choix que tu me laisses, buffet et conversations épiques ou saluer ma capitaine .
Hé bien dit elle en riant doucement je choisis ma capitaine

Kirah ,je suis heureuse de te trouver en bonne santé et en si bonne compagnie peit clin d’œil malicieux mais comme le dit vinkolat je suis prête à t’accompagner jusqu’au buffet

Kirah a écrit:
Le plaisir de te voir là, Kali ! Merci pour ta fidélité à mon égard. Nous nous verrons bientôt à la commanderie, j'en suis sure ! Les Gardiennes ne peuvent que se réjouir si tu décidais de les rejoindre...
Mais avant, si tu souhaites un bout de ce buffet, je pense en effet qu'il vaut mieux l'approcher avant que ces normands de mes amis n'en fassent un sort !

Effectivement Kirah ,je serais heureuse d’avoir une réponse favorable et ne me remercie pas de ma fidélité avoir effectué ma dernière mission sous tes ordres ,me donna conscience de ta valeur .donc ma fidélité me semble plus que normale baisse la tête et rougit devant sa capitaine
Pour le buffet ne tardons pas car tout se monde devant ne va pas nous laissé une seule chouquette ,dont si mes souvenirs sont bons tu raffole.
Elle éclate de rire et emboîte le pas à Vinkolat qui a déjà les bras bien occupés
vinkolat a écrit:
Vinkolat resta un instant bouche bée devant Seriella. Sa réplique l'avait surpris, un peu, mais surtout, il ne voyait trop que lui répondre. Enfin, si :Non ! Mais la formule lui semblait un peu abrupte. Il mordit inconsciement dans la tarte à la confiture qu'il tenait à la main, ce qui lui laissa le temps de trouver réplique plus douce
- Ma chère Seriella, grande est ma gratitude à te savoir veiller sur mon âme, mais il ne faudrait pas qu'en se précipitant trop, Kirah et moi nous retrouvions bloqués pour toujours sur un chemin qui ne mène finalement nulle part.

Il lui adressa un sourire malicieux, et conclut
- Tu nous connais tout deux, dans tel situation, même un lien noué par Aristote ne saurait nous retenir. Nos âmes se retrouveraient entachés de la trahison de notre parole envers Lui, et ce n'est pas ce que tu nous souhaites, n'est-ce pas ? Non, non, ne nous précipitons pas. Laisses-nous le temps de, ... heu, explorer plus avant où mène ce bout de sentier que nous avons à peine découvert, tu veux ?

Il engloutit le reste de la patisserie.
- En échange, je te promet de ne pas faire de Gabriel un tueur. De toute manière, moi-même n'est jamais dégaîné l'épée que dans la cour de Gisors.
Maintenant, si vous voulez m'excuser un instant ...


Il se saisit sur le buffet d'une tartelette aux fraises intacte, et de deux chouquettes. Adressant un sourire taquin à Morkar et Seriella, il conclut avant de tourner ses pas vers Kirah et Zivapa.

... une dame attend que je satisfasse ses envies. Or vous savez que je n'ai jamais pu résister à pareille attente, n'est-ce pas ?
Morkar a écrit:
Il s'appuya sur le bord du buffet, regardant le plafond...

- Jeudi en 8 ? Je pense que c'est bon... Et aucun problème, j'accepte d'être ton témoin... Je te dois bien cela...

Il essaya de donner un tape amical sur l'épaule de Vinkoalt, mais ce dernier l'esquiva sans peine, et montra à Morkar toute la grandeur de son mépris par rapport à cette réflexion. De plus, à travers ses réponses, Estienne le réalisa, il y avait pas mal de sincérité. Il n'était jamais du meilleur goût de rire, même de bonne intention, de l'amour des autres.

- Maintenant, si vous voulez m'excuser un instant, une dame attend que je satisfasse ses envies. Or vous savez que je n'ai jamais pu résister à pareille attente, n'est-ce pas ?
- Soit... Soit...


Il chercha de qoi finir cette vaste colation, et il entendit venir une voix qu'il connaissait bien...

- Et Morkar, tu dois être bien content d'avoir retrouvé tes liges.
- Certes oui. Comment vas-tu bohémienne ? Je suis heureux de te savoir en bonne forme, ton chat aussi, et de savoir que Cuculus n'est pas parvenu à faire prisionnière ta liberté...
Seriella a écrit:
Si un haut le coeur ne l'avait pas surprise Seriella aurait de la tête de Vinkolat devant la menance d'un engagement à vie devant Dieu. Mais avant qu'elle n'ait pu lui répondre, il avait esquivé le sujet.

Se rattrapant à Morkar, toujours là quand il le fallait, elle vit approcher une femme bien curieusement vêtue, qu'elle avait déjà aperçue en Normandie...

Pour clore la conversation elle murmura juste en baissant les yeux et d'une voix pas très ferme


Je... heu.... je veux bien que Gabriel aille à Gisors....

Puis au cas où ça pourrait etouffer ses paroles, elle enfourna une de ces délicieuses tartelettes et se tourna vers la nouvelle arrivante...

Hum... m'dame... Zavata c'est ça ? On m'a beaucoup parlé de vous !
zivapa a écrit:
Zivapa se donne contenance en câlinant Nimbus, son chat, blotti dans ses bras. Elle n'est jamais très à l'aise ni entre 4 murs, ni entre gadje non plus. A l'apparence, rien ne laisse paraître sa petite hésitation.

Elle dévisage sereinement la jeune femme, replace le visage dans d'autres lieux... Normande... une vraie délégation.

"Tu m'appelles comme tu veux, gadji, tant que tu ne me siffles pas..."

Son sourire est chargé de malice et de rire.

"C'est grand plaisir de croiser à nouveau Kirah et vous tous. Maintenant que je l'ai vue, je vais lui préparer quelques remèdes pour l'aider à retrouver force. A ce sujet, en bons Normands que vous êtes, avez-vous dans vos besaces quelques dame-jeanne de vinaigre de cidre, ou au moins du cidre que j'en fasse vinaigre. Je n'en ai plus et cela me serait nécessaire."
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Déc - 0:04

Petitangelot a écrit:
[Salle voûtée]
Devisant avec Llyr

C'est amusée que Melissande voit maintenant le duc éclater de rire en admettant qu'elle venait de gagner un point. Alors qu'elle goute à nouveau au jus de fruit, Llyr tente de justifier l'origine de ce "test". Il n'était pas meilleure opportunité pour que la lieutenant se laisse aller à son pécher mignon: l'humour spontané et taquin.


Apprendre à me connaître!? Il vous faudrait tout d'abord bien plus qu'une conversation pour cela, messire!
Ensuite... remettriez vous systématiquement en cause le bon jugement de vos amis? Il me semble que Kirah bénéficie d'un esprit suffisamment éclairé que pour juger par elle-même de ma bonne foi comme de ma détermination...


Le regard et le ton facétieux de la jeune femme ne laissait aucun doute sur le plaisir certain qu'elle prenait. Le messire, sera-t-il capable de lui rendre la pareille et de lui tenir tête?

... mais il est heureux qu'il m'ait été possible de me faire valoir par moi-même et de vous avoir plu suffisamment que pour ne pas me faire reconduire en dehors de votre chateau!
Bien que cela doit être la première fois que l'on me dit que ce soit ma "colère" qui en soit l'origine!


Elle rigole légèrement mais avec assurance pendant que Llyr développe la valeur que représentait pour lui le breuvage qu'il lui avait offert.

LLyr a écrit:
mais quel est l'interet de parler d'argent qd toute sa richesse et sa rareté se situe dans son gout, ses saveurs et le plaisir de le partager avec une aussi belle femme
Elle se tait alors, tourne le visage vers Llyr et lui adresse un regarde gaiement suspicieux en réponse à ses mots et aux yeux métalliques qui la dévisagent. Le maître des lieux se lancerait-il sur les terres dangereuses de la séduction?
La lieutenant n'était pas habituée à ce genre d'approche et, à y réfléchir, elle devait remonter très loin en arrière pour se souvenir de mots doux qu'un homme lui ait adressés... De caractère fort, elle avait souvent plus combattu que courtisé, ce dont elle ne se plaignait absolument pas ne trouvant que très difficilement pas chaussure à son pied.
La jeune femme profite ainsi donc pleinement de la verve enjolée de Llyr, heureuse de pouvoir se distraire.


LLyr a écrit:
Oui très souvent, j'aime savoir à qui je m'adresse et si la personne en face de moi est digne de la confiance que je lui porte. C'est un des principes de l'Hospitalité que de discuter avec ses invités et de les connaitre plus avant. Quant au fait que vous soyez une femme avec une épée, cela ne me gene aucunement, bien au contraire cela signifie juste que vous estes apte a vous défendre par la verve ou par l'épée tout simplement. Cela ne vous rends que plus dangereuse en un sens.
Le messire ne croyait pas si bien dire... l'invitation était très attrayante de pouver les conclusions faites par le sieur. Si elle n'avait pas été privée de sa dague et promis de ne sortir aucune arme de son fourreau, la louve aurait pris un malin plaisir, d'un mouvement rapide et précis (comme elle savait le faire), à pointer sa courte lame vers la gorge souriante du duc tout en lui offrant sourire des plus victorieux.

Cependant cette rêvasserie ne lui traverse qu'un bref instant la tête, n'étant raisonnablement pas appliquable... ses songes restent un instant arrêtés sur "la gorge souriante du duc". Sa gorge... très élégante sans manquer de force, soit dit en passant. Mais le personnage tout entier était intriguant. Malgré sa stature svelte, il n'en paraissait pas moins plein d'assurance et de force. Un petit sourire gourmand orne les lèvres de la jeune femme. "Moui... Que tout ceci pourrait-être appétissant!"

Reprenant le file de la conversation, elle lève légèrement le menton en inclinant la tête de coté et lui répond les yeux pétillants de défi.


Il peut cependant y avoir un large fossé entre les qualités d'un invité qui se plie poliment aux règles de l'Hospitalité et celles d'une personne digne de confiance sincère.
De même porter l'épée ne signifie nullement que l'on sait la manier!


La guerrière ne peut pas s'empêcher de revenir sur la dernière phrase du maitre des lieux.

Et vous vous amusez de cela? Attention messire, vous pourriez maintenant me froisser de sous-estimer ce coté redoutable qui pourrait soudainement ressentir le besoin de vous démontrer son efficacité!
Seriez-vous si blasé par vos murailles tant protectrices que vous ressentez le besoin de risquer nouveau péril?


L'invitation à la joute suivante était particulièrement claire! L'entreprise était ambitieuse, mais si le duc voulait plaire, il aurait à mettre en jeu bien plus que son hospitalité et sa galanterie. Il devrait surprendre...

LLyr a écrit:
[Salle voûtée]
Amusé
Citation :
remettriez vous systématiquement en cause le bon jugement de vos amis?
Juste ce qu'il faut pour me faire ma propre opinion à vrai dire. Mesme nos plus sinceres amis peuvent faire des erreurs de Jugements. Regardez Dame Kiriah, elle raffole des chouquettes c'est dire *rire*

Quant à savoir si je vous aurai reconduite à la poterne ou au Chatelet, demandez vous plutot si je vous aurai fait entrer plutot au préalable.

Les yeux noisette de la Dame n'étaient sans faire dire à LLyr qu'elle jouait gros en lui tendant des perches aussi longue qu'un bras de Loire.

Citation :
Il peut cependant y avoir un large fossé entre les qualités d'un invité qui se plie poliment aux règles de l'Hospitalité et celles d'une personne digne de confiance sincère.
De même porter l'épée ne signifie nullement que l'on sait la manier!

Et vous vous amusez de cela? Attention messire, vous pourriez maintenant me froisser de sous-estimer ce coté redoutable qui pourrait soudainement ressentir le besoin de vous démontrer son efficacité!
Seriez-vous si blasé par vos murailles tant protectrices que vous ressentez le besoin de risquer nouveau péril?
Si fait. Mais dois je comprendre que vous voudirez m'en faire démonstration ? *sourrire énigmatique en coin*
Si c'est le cas j'ai ici meme tenues et armes non létales qui nous permettraient de faire cet entrainement. Je les reserve normalement à la découverte d'autre façon de combattre pour mes pages et escuyers. Peut etre ce style serieux vous tenterez en revetant le Obi, le hakama et le kendogi et que nous utilisions le Bokken ?

Le Jardin d'Hiver est un endroit Idéal pour cela, calme, serein, empreint d'un charme hivernal et de sérénité. Ai je bien compris ce que vous me demandez ou pensez vous à un autre type de face à face, sans arme peut etre ?

Petitangelot a écrit:
[Salle voûtée]
Devisant avec Llyr

Mel rigole alors légèrement en tournant le regard vers sa Capitaine lorsque le duc ironise sur la gourmandise de celle-ci. Le regard amical qu'elle adresse à la Pair laissait nettement percevoir le bonheur qu'elle avait de la retrouvée sauve et presque rétablie.

L'attention de la jeune femme revient alors complètement vers Llyr quand celui-ci ironise sur le fait qu'il aurait pu ne pas la faire entrer en son domaine... Les yeux de la jeune femme se font moqueurs: peu de seigneurs, fussent-il vieils époux usés ou célibataires endurcis et ronchons, auraient refusé de laisser entrer jeunes cavalières sans manque de charme.

Et voici que la discussion prenait tournant inattendu... Alors que la lieutenant encourageait son interlocuteur à jouer de verve pour contrer l'ironie de ses propos, il lui proposait à présent de se mesurer directement à lui en un duel de courtoisie. Un moment, la guerrière le regarde l'air interrogateur pour essayer de comprendre s'il se moquait d'elle...
Puis elle fait une petite moue des lèvres, trahissant la tentation de la dame, alors qu'elle se demandait que répondre à cette étrange invitation.
Enfin, l'air décidé, elle se laisse aller à sa curiosité et son envie de découvrir la chose, et répond d'un ton entendu et souriant.


Il me semble que cela tombe bien... je suis écuyère!
Et je dois avouer que le manque d'activité endort la réactivité de mes poignets!


Pour une fois ce n'était pas elle qui lançait le plus gros défi. Et peu enclin à s'incliner facilement, elle ne pouvait s'empêcher de suivre l'invitation et de montrer ce dont elle était capable.
Elle ne connaissait pas les mots étrangers que Llyr venait de prononcer, excepté le
Bokken qu'elle savait être un baton en bois que les guerriers bridés de l'Extrême-Orient utilisaient pour se former à l'art du combat.

LLyr a écrit:
Le Jardin d'Hiver est un endroit Idéal pour cela, calme, serein, empreint d'un charme hivernal et de sérénité. Ai je bien compris ce que vous me demandez ou pensez vous à un autre type de face à face, sans arme peut etre ?
L'homme avait eu le don de retourner la situation et bien qu'il aurait été surement plus confortable pour eux de continuer à jouter verbalement, la jeune femme souhaitait gouter à l'habilité du duc... et par la même occasion en apprendre un peu plus sur ce style de combat.

Sans arme? Il n'existe en ce monde aucune situation où l'on puisse se targuer d'être sans arme! Les mots eux mêmes peuvent être plus douloureux qu'une arme blanche plantée en plein coeur.
Et je vous laisse libre donc de choisir vos armes: les mots, les armes blanches, les bokken...


Un petit blanc laisse sous-entendre un "ou..." bien étrange. Elle regarde alors le noble d'un regard si intriguée qu'elle ne savait elle-même ce qu'elle aurait choisi. Par contre, nul doute, que l'homme tenterait de la confondre et de jouer de sa technique étrangère pour la déabuser... L'épreuve n'en serait plus qu'intéressante pour la lieutenant qui aurait fort à faire pour prouver sa qualité.
LLyr a écrit:
[Salle voûtée]
Aucune situation dictes vous ? En estes vous persuadée ? Et vous me laissez le choix des armes. Et bien soit.

*tend une main pour relever, puis un bras pourmarcher cote à cote*
Et pourquoi pas tout cela en mesme temps ?

LLyr fit signe à une servante pas toute jeune mais qui semblait être ici, comme une gardienne
Pippa s'il te plait, pourrais tu allez nous cherchez mes affaires de Kendo et en ramener un exemplaire pour femme en meme temps s'il te plait ?
*petite reverence* Oui messire, au Jardin d'Hiver
Tout a fait Pippa et tu aideras mademoiselle la Lieutenant ici presente à revetir son habit de lumiere
Oui messire j'y vais de suite.

Pas précipité de Pippa vers le Donjon, LLyr se retourne vers Mel, main sur la sienne qui entoure son bras
Toujours partante belle lieutenante ? Le temps d'arriver en devisant au Jardin d'Hiver les affaires y seront déjà...

Petitangelot a écrit:
[Salle voûtée]
Devisant avec Llyr

LLyr a écrit:
Aucune situation dictes vous ? En estes vous persuadée ? Et vous me laissez le choix des armes. Et bien soit.

Et pourquoi pas tout cela en mesme temps ?
La guerrière reste coite ne sachant trop à quoi s'attendre... A l'invitation du duc, elle se relève et abandonne le gobelet sur la table. Le visage intrigué et les yeux plongés dans ceux du maître des lieux pour tenter de discerner l'humeur de celui-ci, elle passe son bras dans le creux du sien, particulièrement intriguée.

Alors que Llyr appelle une servante qui semblait faire partie des murs tant son apparition avait été naturelle, la lieutenant se retourne sur le coté pour adressé un regard amusé et étonné à ceux qui se trouvaient un peu plus loin et qui avaient dû surement se retourner pour les voir se relever. Des yeux, elle semblait dire à Kirah, Vinkolat et Morkar, "Dans quelle aventure m'enbarque-je encore!?".

Elle avait toujours les yeux détournés vers ses amis lorsque Llyr pose la main sur la sienne, la faisant sursauter de surprise... trahissant le manque d'habitude à ce type d'égard et de toucher, tout comme la position défensive qu'elle semblait adopter à présent. La louve était encore sauvage... et ne pouvait se dresser.


LLyr a écrit:
Toujours partante belle lieutenante ? Le temps d'arriver en devisant au Jardin d'Hiver les affaires y seront déjà...
Mel le regarde à nouveau, du coin des yeux, tentant d'analyser le sourire sûr qu'il lui proposait.
Elle était joueuse et ne se défilerait pas à défi qu'on lui lançait. Si Llyr pensait pouvoir la mater facilement, il se trompait. S'il souhaitait s'amuser d'elle, elle se ferait un plaisir de lui rendre la pareille. Si l'expérience pouvait conférer à la guerrière meilleure efficacité au combat, elle apprendrait sans retenue.

Déterminée et joueuse, elle détend son bras qu'il tenait et lui répond d'un ton fier et prêt.


Toujours partante, messire! Allons découvrir ce jardin qui semble vous servir de refuge...

Dernier sourire vers Kirah et haussement d'épaules... "Nous verrons bien ce que cela nous réserve!"... avant que l'étrange couple ne quitte la salle et se dirige vers le fameux Jardin d'Hiver.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Déc - 0:05

kirah a écrit:
Voyant Vinkolat venir avec chouquettes et tartelette en main, Kirah se mit un peu à saliver. Mais de là à dire ce qui lui paraissait le plus appétissant, bien malin qui eut pu le deviner.
Peut etre un petit lutin malicieux oui... qui n'était pas loin de s'en retrouver bas de son nuage à force d'éclat de rire surement. Devant un tel tableau, elle hésita un instant appréciant la vue.

"Ahh mon petit lutin farceur,
Toi qui voit tout, toi qui sait tout
Le vois tu là mon fier chasseur ?
Qui me souris tel un matou
à l'affut si volontiers...
dis moi donc, ne pourrais tu me prendre en pitié
et quelque plomb dans la tete m'apporter
histoire de ne pas succomber
à ce sourire chameur
et ce corps enjoleur ?

La haut, un "boum" résonna... c'est que sous le nuage, le sol était dur. Une illumination apparut dans les yeux du lutin concerné... malheur à la demoiselle, il choisirait son heure et la traduction de cette prière... en attendant ce ne sereait pas pour tout de suite.
C'est donc à nouveau ennivrée par la présence et l'aura de Vinkolat que kirah l'accueillit auprès d'elle


Tu me gates là, hummmm, tu promets d'etre toujours ainsi donc ? Je crains d'en devenir capricieuse pour le coup....
Voyons que me proposes tu là ? fraises ou chouquettes ? Et merveilleux support pour les fraises....


Elle passa un langue mutine sur ses lèvres, se réjouissant d'avance du gout de fraises qui collerait bientot à ses levres. S'approchant de Vinkolat, elle le fixa droit dans les yeux, puis descendit son regard à ses lèvres...

Je choisis... les fraises....

Se haussant un rien, elle cueillit du bout de la langue une goutte de jus de fraises qui pointait au coin des levres de Vinkolat, pensant en meme temps : "voilà pour toi le petit farceur, je parie que celle là tu t'y attendais" et toujours à l'esprit de lutin volatile, elle laissa s'échapper un soupir

Hummm... divine patisserie que celle là. Encore ? quoique... non... mieux vaut ne pas abuser !


Sa main saisit alors les deux chouquettes, et en un murmure, elle ajouta

Celles là, ce sera pour le retour, pour arriver jusqu'à ma chambre. Peux tu m'excuser auprès des autres, je vais me retirer .... le Carabin avait raison quelque part....

Du bout des doigts, une dernière caresse, déjà elle repartit vers l'entrée de la salle voutée, laissant Vinkolat aux civilités et autres éclats de rires un peu avinés de leurs compagnons normands et de ses soeurs. Elle ne doutait pas que Vinkolat saurait où la trouver si besoin était. En outre, elle s'inquiétait pour Meghann.
Progressant lentement, elle croisa par deux fois le regard de sa Lieutenant. Regard de connivence, regard amusé, regard farouche, regard frondeur. Melissande semblait trouver gout à la joute qui la mettait face au Duc. Leur apparté semblait des plus enlevés et lui donna d'ailleurs certaines idées. D'un discret hochement de tete, signifiant quelque part "amuses-toi, et profites du répit présent, tu as toute ma bénédiction si tu la souhaites" et d'un petit clin d'oeil malicieux, elle salua la jeune femme et se détourna, suivant Pippa qui quittait la salle de concert avec elle.
La domestique l'accompagna jusqu'à la tour où elle était logée. Durant le trajet elle en profita pour lui mander les divers élements dont elle aurait besoin suite à sa discussion avec Zivapa. Cette fuite particulière avait le don de l'enchanter, n'eut été la légère crainte qu'elle ressentait à cotoyer ainsi le risque.... hum... oui... un petit tirage peut etre...

Une fois revenue dans la tour, elle rendit visite à Meghann, lui exposant les avancées et s'enquerrant de sa santé. La demoiselle était toujours aussi pale et verte et une fois encore Kirah se réjouit de ne pas rechercher à etre mère elle aussi. La visite fut breve, sa vassale paraissant encore plus faible et chétive qu'elle meme l'était. Quelques menaces mentalement proférées à l'égard de l'Amiral et elle retourna dans ses appartements.
Repensant à la dernière scène apercue lorsqu'elle avait quitté la salle voutée, elle sourit et demanda à Pippa si elle pouvait transmettre à ces deux personnes deux courtes missives. Sous le regard amusé de la jeune servante dont elle ignorait la mission que lui avait confiée le duc, elle rédigea bien vite ses deux courriers.


Citation :
Cher duc,

J'aime les souvenirs... celui de ton chateau sera long et plaisant en ma tete.
Cependant, puis je te demander plus prosaique présent en la forme d'une veste à la couleur discrete ?
C'est que là, la tenue de Vinkolat me déplait. J'espère que tu me comprendras.
Ton Hospitalité est grandiose ma foi. J'espère un jour pouvoir te rendre la pareille par chez moi.
Mais si tu le veux bien, je viendrai un jour explorer tes thermes... ils m'intriguent et ce que tes gens m'en ont dit me les rends d'autant plus intéressant.

Le merci à toi,

Kirah

Citation :
Ma lieutenant,

Je t'ai vue là bien engagée... L'issue de ton duel je ne la connais pas, mais je connais ton don en la matière et te fais confiance pour te défendre aussi longtemps que la forteresse ne sera pas démantelée à l'entier.
Je te souhaite cette joute à la mesure de tes dons, et qu'elle t'apporte l'exaltation et le plaisir que ressent tout bretteur face à un adversaire de taille.
Cependant, lorsque cet combat aura trouvé sa fin, je souhaiterais que tu rejoignes soit Blois, soit Montmirail. Les nouvelles de nos soeurs sont alarmantes. Tu m'as vue bien entourée, je te préfèrerais auprès de nos soeurs, pour leur apporter le soutien qu'il m'est impossible de leur amener par moi meme. Tu es ma lieutenante, je n'ose imaginer personne mieux que toi pour ce faire.

Bien à toi,

Kirah
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Déc - 0:14

zivapa a écrit:
[Dans la chambre de Kirah.]

Comme convenu en chuchotis, Zivapa rejoint Kirah au domaine de Llyr. Elle s'y annonce et se fait accompagner le long des couloirs jusqu'à la chambrée de Kirah. Elle tient dans sa besace le précieux coffret en bois de rose où sont serrés les Tarots et dans les bras i machka, le chat, Nimbus car Zivapa sait bien que cela plaira à la gadji.

“Toc ! Toc ! Toc !”

Rentrée dans les appartements que Llyr a mis à sa disposition, Kirah en a profité pour se reposer un peu et mettre au point ce dont elle avait discuté avec Zivapa. Cependant un doute la taraudait et elle savait que la bohémienne pourrait l'éclairer à ce sujet... La veste à sequins vert était étendue sur le lit, mais là n'était pas sa priorité. Lorsqu'on frappa à la porte, elle respira un coup... et à pas lents qui étaient les siens depuis qu'elle était sortie de son délire convalescent, elle rejoignit l'entrée. Elle savait qui se trouvait derrière, elle le sentait. Ouvrant donc, elle salua la bohémienne et l'invita à entrer.

« Latcho dives, Zivapa... que la route te soit belle... entre donc, merci d'avoir trouvé le temps de revenir me voir...
- Latcho dives, le bon jour, Kirah. C'est toujours plaisir de te revoir, gadji. Tiens, prends ça, c'est du vinaigre de cidre. Il te faudra t'en frictionner le corps matin et soir, cela t'aidera à reprendre des forces. Et puis cette tisane, emplie de bonnes choses. Cela te sera bien utile pour le voyage. Il sera long. »

Zivapa regarde autour d'elle après avoir posé Nimbus à terre, la porte une fois close. Elle admire l'immense lit à baldaquin et sourit.

« Installons-nous là au confort, nous y serons bien, ne crois-tu pas ? »

Et sans façon elle s'assoit en tailleur sur la dunha, l'édredon, installant doucement ses jupons autour d'elle. Aussitôt, i machka, le chat, la rejoint. Attrapant la bouteille et les sachets d'herbes Kirah les huma un instant, retrouvant les saveurs et essences que lui citait Zivapa. Elle sourit, se souvenant de leur première rencontre et de la discussion sur les plantes qu'elles avaient eue...

« Du vinaigre de citre... hummmm... ce n'est pas trop répulsif comme odeur j'espère ? »

Sur cette boutade, elle déposa le tout sur une table non loin et rejoignit Zivapa sur la courtepointe du lit, prenant appui sur les coussins qui l'ornaient. Fixant le chat qui tourna sur lui-même pour se mettre en boule, le sourire amusé perdura.

« Te voilà loin de ta roulotte, mais cela n'influencera pas tes tarots j'espère ?
- Na... non... ça ira bien... Ici le décor prête à la concentration : il fait chaud, tout est beau et la croisée est assez grande pour que je ne ressente pas trop l'étouffement. Tout ira bien. »

La Bohémienne caresse tendrement le chat derrière les oreilles.

« Regarde comme Nimbus est à l'aise. S'il y avait icelieu tensions ou danger, il me le dirait... Il y est très sensible. »

Elle ouvre le coffret en bois de rose posé à ses côtés et en sort le jeu de Tarots tout patiné par le temps. Un sourire d'égale tendresse lui échappe. Elle ne possède rien de plus précieux que ses Tarots, son chat et le sourire de ses amis.

« Alors Kirah... As-tu songé à la question que tu voudrais leur poser ?
- Humm... beaucoup de questions me taraudent... mais toutes concernent un même chemin. Je suis déjà venue te voir pour plusieurs d'entre eux. Tes tarots avaient raison, leur éclairage m'a aidé... ici... ce sera le chemin du coeur.... Vois-tu ... je ne m'attendais pas à ce que je vis là... et le passé de... son passé ne joue pas trop en sa faveur. Je crains donc pour notre avenir commun si ses habitudes de chasseur venaient à le reprendre, je crains de trop m'investir... Penses-tu que cette question composée de multiples soit assez précise pour toi ? »

Zivapa acquiesce en silence, plongeant son regard noir de suie dans celui de Kirah.

« Les Tarots vont te parler d'un devenir possible sur ton chemin de coeur, ils vont te parler de lui... sortira ce qui sortira... Es-tu prête à tout entendre ?
- Zivapa, si je n'étais pas prête, je ne t'aurais pas mandée ce jour.... mais avant.... regarde là. »

Elle tend la main vers un plateau tout proche rempli de chouquettes.

« Quelques douceurs... un délice... n'hésite pas à te servir ! Des chouquettes, cela se nomme... une recette secrète du maître des lieux. »

La Bohémienne regarde ces petits globes appétissants, recouverts de ...

« Ils sont saupoudrés de vrai sucre ???? »

Ses yeux s'écarquillent, une lueur de gourmandise y luit et elle tend doucement la main pour en choisir une.

« Chou... chouquette ? Quel drôle de nom... »

Doucement toujours, elle approche la chouquette de sa bouche, la savourant des yeux, les papilles gustatives en ébullition... Elle arrête le mouvement et regarde Kirah, reconnaissante.

« Par Dev, cela doit être la seconde fois seulement que je vais manger du vrai sucre... Quel bonheur tu me donnes et voilà qui risquerait fort de me déconcentrer... »

Puis vite elle croque la bouchée... Croquant et fondant... Légère, la chouquette est au goût de Zivapa un vrai délice...

« Mmm... ch'est trop bon... et che chucre... »

Elle finit la bouchée avec délectation.

« Kirah, par Dev, cache ce plateau ou je ne réponds plus de rien !!! »

Le ton est sérieux mais les yeux brillent de malice.

« Non, non, non ! le plateau est là... mais tu n'en auras pas plus que la moitié... à moins d'arriver à convaincre Llyr de nous livrer sa recette, mais là, ce n'est pas gagné. Bon, je le pose là tout à côté. Tu te sers quand tu le souhaites. C'est ma façon à moi de te remercier de venir ainsi me tirer une fois de plus les cartes. »

Zivapa lèche ses doigts soigneusement, histoire de ne pas perdre une seule miette de cette douceur ineffable.

« Ova, naïs, la merci. Ores donc, c'est le chemin de ton coeur qui nous intéresse. Tu connais ma pratique, je commence... »

Zivapa prend le jeu et mélange les cartes en se concentrant.

« D'abord, tu vas couper le jeu, gadji... »

Avant de couper, Kirah saisit une chouquette qu'elle engloutit prestement et éloigna le plateau afin de ne pas souiller le jeu de carte. S'essuyant les mains sur la courtepointe, elle saisit quelques cartes, les déposa à coté du tas restant.

« Voici donc ! »

Zivapa reprend le jeu coupé et étale les cartes entre elles deux sur la dunha.

« Ores tu dois te concentrer sur celle que tu es, kathe thaj adadives, ici et maintenant, au regard de ton chemin de coeur et me montrer une carte.
- Ici et maintenant ? Avant ou après le coup sur la tête ? »

Amusée, elle montra la cicatrice à son front. Depuis ce coup, chaque fois qu'elle se retrouvait en présence de Vinkolat, elle se sentait enivrée, perdait ses moyens... et pestait contre le farceur là-haut sur son nuage qui devait s'en amuser au plus haut point de la voir ainsi perdre sérieux et pondération.

« Bon... j'essaie... mais avec ces chouquettes et cette belle robe... un cadeau de lui d'ailleurs... »

Elle ferma les yeux... tentant de se recentrer, mais de suite la vision de Vinkolat revint à son esprit, et c'est un sourire malicieux aux lèvres qu'elle choisit une carte parmi celles étalées là. Zivapa relève la tête, mi-étonnée, mi-amusée...

« Ta cicatrice... La robe... Vinkolat... S'il est si présent en ton esprit, les Tarots parleront, c'est bien. »

Elle prend la carte désignée et la pose à l'écart des autres, face cachée sur le dessus.

« Ores concentre-toi sur tes désirs et tes craintes au regard de ton chemin de coeur et choisis trois cartes. A la parfin, je déterminerai ton arcane secret...
- Trois ... hum... alors... mes désirs... et mes craintes... »

Tout revint au galop dans sa tête, désirs, craintes, appréhensions, le passé commun avec Vinkolat, son passé personnel, tout ce qu'elle savait d'elle, de lui.... les moments vécus ensembles, leurs rires... Aristote qui les poursuivait comme une duègne ou la belle-mère à laquelle elle échappait... Toutes ces femmes qui l'entouraient lui toujours... Sa main vola de gauche à droite et de droite à gauche, désignant, farouchement, en geste sec les 3 cartes demandées. Elle ne se rendit compte qu'en expirant qu'elle avait ainsi retenu sa respiration.

« Hum... à chaque fois ... c'est la même appréhension quand je tire ces trois cartes, Bohémienne... et la même impatience de savoir ce que mon inconscient aura désigné... heureusement, l'objet de mes craintes et aspirations n'est pas présent physiquement... »

Saisissant le plateau, elle l'approche, saisit une chouquette, le présente à Zivapa et mord dans celle qu'elle tient à la main, fébrile sans s'en rendre compte. Zivapa, plongée en grande concentration, ne voit pas le plateau... Elle prend les cartes et les dispose en croix près de la première choisie. Elle redresse précautionneusement la tête, le visage grave.

« Dis-toi que nous sommes deux à appréhender, gadji. Je me fais la voix des Tarots mais quand, dans tous les devenirs possibles, les cartes parlent du plus noir qu'il puisse être, j'ai toujours grand peine et chagrin. J'espère de tout coeur à chaque fois que mes cartes parleront faux... et j'espère ce jour que le chemin de ton coeur sera à ta convenance... Voyons la première lame, qui va me parler de toi, kathe thaj adadives, ici et maintenant... »

Zivapa retourne la carte, l'annonce et se concentre avant d'en donner lecture.

« C'est l'arcane sans nombre, le Mat. »

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Mat10

« De toutes les images du jeu du tarot, voici la plus mystérieuse, la plus inquiétante et fascinante. Le Mat, contrairement aux autres arcanes, n'a pas de numéro. Il se place donc à l'écart du jeu. Le dessin nous présente un homme qui marche tenant un bâton et portant un ballot sur l'épaule. Son regard est dirigé vers la droite, vers l'improviste, l'avenir. »

« Le Mat ? Zivapa .... voilà qui commence fort ! Moi ? une folle ? humm ... et pourquoi pas après tout... Une indécise surtout... qu'en penses-u ?
- Le Mat est symbole d'innocence... d'inconscience... en tout cas d'imprévisibilité... Une grande attirance pour le risque, le danger... Tu avances au jugé et tu cueilles ou laisses les occasions qui se présentent. Et là tu as cueilli une occasion sur ton chemin de coeur avec cette nouvelle histoire qui commence, teintée de liberté et d'allégresse. Mmm... Pourtant ton besoin d'indépendance te soucie. Est-ce compatible ? Pourras-tu rester libre ? C'est pourquoi l'engagement t'effraie. Ce qui est écrit dans le marbre ne te ressemble pas. Na... D'ailleurs, parfois, tu ne sais pas comment agir. Icelieu le voyage est présent, dans tous les sens du terme car tu vas de l'avant même si c'est à l'aveuglette. Tu suis ton instinct, ce qu'il y a de plus profond en toi. Voilà ce que me dit le Mat sur toi. Peut-on dire que cela te convienne ?
- Sur mon chemin du coeur ? Oui, c'est exactement cela. Je sais que quand tu lis les tarots tu occultes ce que tu sais des personnes, mais je crois que tu connais suffisamment de moi pour pouvoir toi aussi confirmer ou infirmer cette position. »

La Bohémienne sourit.

« Je crois que tu n'aurais pu mieux choisir. »

Une nouvelle chouquette subit le même sort que la précédente.... hummm ce sucre.... cela lui rappelait les tartelettes aux fraises... et la dernière avait eu un goût...

« Voyons la suivante qui va nous parler des obstacles. »

Obstacles... Kirah se renfrogna un peu, un autre bout de chouquette l'aida pour appréhender la nouvelle carte. Zivapa retourne la lame, l'annonce et se concentre.

« C'est le 11e arcane, la Force. »

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 11_for10

« La onzième lame du tarot représente une femme tenant ouverte des deux mains, la gueule d'un lion. Elle incarne l'humanité triomphant de la bestialité et de la matière inerte, l'intelligence l'emportant sur la stupidité. »


Kirah, fronçant les sourcils, attendit l'interprétation qu'en ferait Zivapa.... son avenir allait-il se traduire en un bras de fer ?

« La force est un arcane positif mais placé po caco va, à dextre, il parle des obstacles. Il faut donc le lire dans ce qu'il représente de négatif. Sur ton chemin de coeur se dressent devant toi le manque de confiance et de maîtrise... Vois... Le Mat lié à la Force représente des actions irréfléchies, de la légèreté dans les décisions... Tu as parfois l'impression de ne rien maîtriser, tu n'arrives pas toujours à distinguer le sincère du factice. Sur ton chemin de coeur, les Tarots te mettent en garde envers l'entêtement, l'aveuglement, l'égoïsme, l'impatience, l'impulsivité et la colère... qui naîtront du caractère passionnel de cette histoire. Attention, te chuchotent-ils, dirigisme et impatience sont de mise... Et cela ne va pas avec la liberté du Mat. Le Mat aime à baguenauder là où bon lui semble. Tu devras y songer...
- Hum.... voilà qui est bien ambigu.... franchement... bon... si les tarots le disent... je reconnais là ce que je vis pour le moment. L'impatience, l'impulsivité.... il va vraiment falloir y résister ? tu es sûre ?
- Na... non... Les Tarots en parlent parce qu'ils le voient sur ce chemin là. C'est toi qui décidera des pas que tu feras sur ce chemin... N'oublie pas : autant de devenirs possibles que de pas... Tout dépend de ce que toi, tu désires. Et là, on parle aussi de dirigisme... mais point de ton fait, je pense, car ils s'agit des obstacles que tu devras affronter. C'est un tirage très contrasté : la Force n'est pas liée naturellement au Mat, vois-tu, c'est plutôt son opposé...
- Oui, je vois mieux tout à coup... »

Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Déc - 0:15

zivapa a écrit:
Elle repensa aux bribes de conversation entendues dans la salle voûtée... Seriella et ses menaces... la luxure dont on lui avait enseigné les principes... ces longues leçons interminables...

« Oui, je vois beaucoup mieux en effet. Tout ce que je n'aime pas... bien évidemment. Voyons donc voir ce que dit la suite.
- Et si c'était ton Bateleur, en fait, cet homme ? Parce que, zhanas, tu sais, tu avais tiré le Pape et la Papesse... ils représentent l'amour... Mais là... »

Zivapa s'attriste.

« Enfin, tu as raison. Continuons... Voyons la lame suivante ... »

Zivapa retourne la carte, la regarde fixement, s'assombrit d'autant plus et l'annonce...

« C'est le 16e arcane, la Maison-Dieu. »

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 16_mai10

« Ce seizième arcane majeur du tarot représente une tour décapitée par la foudre émanant du soleil. Deux personnages tombent de la tour. Outre les personnages, d'autres objets plongent vers la terre. »

« Zivapa ! »

Surprise par la lame, Kirah saisit la main de la bohémienne.

« Hum… ton interprétation n'est peut être pas mauvaise... dis-moi... que penses-tu de cette lame avec le reste ? »

Sans s'en rendre compte, elle relâcha la main énergique et reposa la sienne sur le chat qui venait de se réveiller sous son exclamation et l'avait rejointe.

« Placé en haut, cet arcane doit nous parler du positif et transmettre le conseil des Tarots mais... mais c'est l'arcane le plus négatif de tous. Sa place cependant l'atténue. C'est une mise en garde que tu vois là... Regarde : le Mat lié à la Maison-Dieu, c'est un accident provoqué par une trop grande imprévoyance et de l'imprudence et encore l'accident dans l'association de la Force et de la Maison-Dieu. Nous savons toutes deux que tu vas devoir faire route, il va nous falloir faire preuve de grande prévoyance pour éviter cela. Oui, un grand bouleversement... La Maison-Dieu parle d'écroulement des ambitions et de déception à cause d'un grave obstacle. En ton chemin de coeur elle annonce la désillusion, un amour problématique et entravé, de la jalousie, des disputes. »

Zivapa secoue la tête négativement, les yeux emplis de larmes. Elle pose sa main sur le bras de Kirah.

« La Maison-Dieu te conseille de penser à tout remettre en cause, à faire place nette pour tout reconstruire mais je ne sais si cela serait avec Lui ou avec un autre. Ca peut être une crise salutaire, si fait... une crise salutaire qui te permettrait d'y voir plus clair... Les Tarots te mettent en garde, si fait...
- Une crise salutaire.... la désillusion... la jalousie ! Humpf… »

Elle croisa les bras tandis que Zivapa hoche la tête.

« Ova, oui da...
- J'avais donc raison de craindre que le chasseur se réveille donc.
- Oh... il est ainsi ? »

Etonnée…

« Je le connais si peu.
- Rahh, tous ces beaux serments qu'il m'avait servis là.... heureusement que je n'y croyais pas trop.
- Attends, attends, Kirah....
- Oui da ! Le chasseur de ces dames, qui tourne les jupons et les coeurs, que les dames soient parisiennes, paysannes, voir même bretonnes !
- Par Dev... je n'aurais pas crû...
- Mais je m'emporte encore... le Mat sûrement. »

Zivapa sourit.

« Si fait... le Mat est mon arcane, comme tu le sais et parfois il nous entraîne.... Ce que tu me dis correspond bien au Bateleur... ce serait peut-être lui, alors.... »

Ces avertissements, Kirah se les répétait à l'envi au début de leur relation, et là qu'elle avait baissé la garde... mais bon... un peu de sel, un grain de sable... oui, il suffirait de tenter de ne pas oublier ces appels à la raison quand elle le reverrait voilà tout... dur, dur cependant, vu l'ivresse... mais sa bonne humeur générale depuis son réveil reprit le dessus et elle sourit à nouveau.

« Le Bateleur... hum... donc pas le Monde alors ? Ou peut-être... Oui, voyons la suite... »

Zivapa réfléchit.

« Il peut le devenir...
- Au pire, j'ai de nouvelles techniques à tester pour .... bref, je t'écoute, Zivapa.
- Voyons la suite, si fait... le tirage ne vaut vraiment que par la lecture que tu en feras à la parfin... La prochaine lame nous parlera du devenir... de ce qui ce profile au bout de ce chemin. »

La Bohémienne retourne la lame, l'annonce et se concentre.

« C'est le 10e arcane, la Roue de la Fortune. »

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 10_rou10

« Le dixième arcane du Tarot montre une roue où sont figurés trois animaux. En phase ascendante, c’est un chien pourvu d'un collier, signe de soumission ; au sommet, c’est un sphinx couronné, signe d'accomplissement et en phase descendante, un singe symbolisant la décadence. Ces trois animaux illustrent ainsi un cycle d'évolution où la position dominante est difficile à maintenir, le haut de la roue étant en équilibre instable. La Roue de la fortune est animée par un mouvement rotatif, dans lequel tous événements, expériences, occasions et possibilités futures s'élèvent et retombent, sous la forme de dualités, comme la naissance et la mort, le bien et le mal, l'abondance et la pauvreté, l'espérance et le désespoir. »

Kirah éclata d'un rire nerveux...décidément ... cette roue les poursuivait, Vinkolat et elle.

« La roue ? Qu'en penses-tu, toi ?
- Tu as sorti cet arcane à l'envers, tête en bas... Il est neutre mais inversé, sa lecture varie. La roue est symbole de changements, des cycles de la vie. Le Mat lié à la Roue, c'est l'abandon du chemin... parfois sur un coup de tête... La Maison-Dieu liée à la Roue, c'est la maladresse. Doit-on en penser que des maladresses provoqueront des dérobades ? Possible... La Roue est très liée au Mat puisqu'elle représente toutes les occasions qu'offrent la vie sur le chemin à parcourir. Inversée, elle parle de revirements de situation, d'instabilité dans votre relation... de difficultés à clôturer le passé, de malchance... Il y a trop d'insouciance et de légèreté dans cette relation, elle est trop vouée aux aléas du hasard. Remarque, si c'est ce que tu cherches, alors... tu seras servie. Les évènements vont s'enchaîner au gré des vents... Par Dev, c'est vraiment tout le Bateleur, ça... Si fait, plus ce tirage avance, plus je me remémore le premier et plus je me dis que cet homme ne peut qu'être ton Bateleur, pas ton Pape et pas ton Monde.
- Mon Bateleur.... hum.... c'est qu'il est attrayant aussi lui....
- Oh que oui....
- Et tu m'en avais dit grand bien aussi. A défaut de trouver mon monde…
- Il y a des chemins qu'il faut parcourir, Kirah. Je reste convaincue qu'il n'y a pas de hasard et peut-être dois-tu passer par le Bateleur pour trouver le Monde…
- Ce que tes tarots me disent là, c'est la description de ce que je vis pour le moment, ni plus ni moins... et ... malgré tout.... je crois que je ne suis pas trop à plaindre.... et ce Bateleur pourrait devenir le Monde après toutes ces distractions ou obstacles ? »

La voix de Kirah s'était faite un peu plus faible quand même, le doute était de mise.

« Si fait... rappelle-toi la crise salutaire... peut-être évoluerez-vous ensemble ? un Mat et un Bateleur... joli couple tout de même... Il me reste à calculer l'arcane caché pour conclure... »

Une nouvelle chouquette, pour Kirah, subit un sort identique à ses consoeurs, heureusement le sucre aidant, les difficultés semblaient moins difficiles aussi.

« Voyons cela. Même si un retournement de situation semble bien compromis, là. Mais le Mat et le Bateleur... tes deux lames préférées si je me souviens bien... si fait... quel service ! As-tu appris à mieux compter depuis ?
- Ova... oui, mes deux lames préférées mais je suis fille du vent... les murs ne me conviennent pas... »

Elle sourit.

« Mieux compter ? Na... non ! Tu vas m'aider ! Le Mat compte pour rien... 11 + 16 ... ?
- Voyons donc, mon arithmétique est à ton service. 27 !
- Bien ! 27 + 10 ? Facile, c'est pour moi, ça : ça fait 37 !
- Pour moi aussi !
- 3 et 7 qui font 10, on retombe sur la Roue, ça ne colle pas. Dans ce cas, je recompte en enlevant l'arcane du résultat... »

Elle se concentre.

« On revient donc à 27 : 2 et 7 font 9 : c'est le 9e arcane, l'Hermite.

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 9_herm10

« Neuvième lame du tarot, un homme d'âge respectable est dans l'obscurité. Tenant de la main gauche un bâton qui lui sert de canne et élevant de la main droite une lanterne éclairée, l'Hermite est synonyme de recueillement, d'illumination intérieure. En un mot, cette carte signifie la recherche de soi. Par son attitude humble, il fait penser à une personne tranquille, retirée, absorbée par sa réflexion et sa méditation. La lanterne de l'Hermite vous montre ce que vous savez ou ce qui c'est déjà passé. »

« Ah non ! pas finir seule ... »

Mais Kirah ferme la bouche et attend la suite de l'interprétation, inquiète quelque peu.

« L'Hermite... Symbole de réflexion, de prudence et de solitude... Il parle de recul, de période de réflexion... Mais ce qui est bien, c'est que la Force liée à l'Hermite parle de force intérieure, de grandes ressources. D'une façon ou d'une autre, l'Hermite me dit que tu es en quête de l'essentiel, le bonheur... Tant que tu le chercheras, tant que tu ne l'auras pas trouvé... Mais au bout, il y a la réussite... C'est cette quête qui te rend vulnérable aux influences, Kirah... prends-y garde, tu dois rester maîtresse de ton destin. Que tu restes avec lui ou pas, l'Hermite, c'est une forme de solitude au bout du chemin. Tu me vois désolée, Kirah et j'espère de tout mon coeur que tu feras mentir mes Tarots mais vraiment, ce n'est pas là tirage très favorable, zhanas, sais-tu...
- Non, en effet.... »

La voix de Kirah est faible .... presque cassée... pourtant... pourtant son coeur lui dicte certaines choses....certaines interrogations qu'elle a tues... liées à son passé, à ce qu'elle ne souhaite pas pour l'avenir... et sans le savoir, celle qui l'inquiète le plus, les tarots lui ont répondu...

« Dis-moi, si je te donnais la question essentielle qui me taraudait.... pourrais-tu me dire si elle contredit l'aventure que je vis avec Vinkolat ou ne fait que la confirmer ?
- Je ne sais... Peut-être... Dis toujours, Kirah. Je te répondrai comme à l'accoutumée, avec franchise et sans détour.
- En fait, ce que je crains le plus de cette relation, c'est d'enfanter un jour. Mat et Bateleur comme tu le disais... il sème au vent et je ne veux pas être de celles qui ont tenté de le conserver par ces souvenirs qu'il a laissé. S'il reste avec moi, ce ne sera pas pour cela. C'était ma crainte la plus importante.
- Na... je ne le crois pas... il restera avec toi si tu sais le suivre dans ses détours et ses folies, si tu acceptes ses écarts, certains moments de solitude quand il sera loin de toi, peut-être près d'une autre... C'est tout le Bateleur, ça... il a tout de même besoin d'un port d'attache... A toi de voir. Nulle trace d'enfant dans ce tirage, juste la description d'un chemin ensemble si vous deviez l'arpenter... L'Hermite le montre, si cette relation n'est pas pour toi seulement une aventure, tu dois y penser, réfléchir... et avoir la sagesse d'accepter parfois l'inacceptable...
- Je ne veux pas le contraindre à une union et je ne veux pas y être contrainte non plus. »

Zivapa rit.

« Nul doute qu'il ne pense la même chose....
- Accepter l'inacceptable... hum... on verra... au pire j'ai mon rouleau en marbre.
- Si fait... Va savoir, c'est peut-être la solution... Je ne sais... »

Les derniers mots de Kirah sont presque grommelés.

« Ca... on verra. Ca ne tient qu'à lui mais au moins tes tarots ont-ils confirmé ce que je pensais... le chasseur veille, le chasseur ne disparaît pas et il ne tient qu'à moi de ne pas en être par trop blessée et surtout ! pas de mariage !
- Je le pense aussi, ova... »

Zivapa rit à la mention du mariage.

« Le mariage gadjé est pire que la prison, gadji... ce n'est pas moi qui t'y encouragerai. Apparemment les Tarots ne le voient pas ainsi non plus : pas de mention de mariage... Et c'est moi qui pour une fois vais te laisser à la reposée car tu dois te reposer. Le voyage sera long... et périlleux, apparemment... Allez, je te laisse, mon amie.
- Merci pour tes tarots, Zivapa. »

Elle avisa le plateau à moitié vide à côté d'elle.

« Prends donc ! Prends donc ! Un peu de douceur avant ce voyage. Demain à l'aube donc ? »

Zivapa ne se fait pas prier et choisit une belle chouquette sur le plateau.

« Comme tu vois, j'ai la veste, la suie....
- Demain à l'aube, si fait : ce qui est dit sera. »

Kirah montra la veste un peu plus loin.

« Je crois que le Bateleur va devoir jongler, alors...
- Nous te rejoindront alors... sitôt que je lui aurai parlé de ce plan.
- Ova, oui...
- Jongler ? hum, esquiver il est le roy... la jonglerie devrait donc lui convenir ! »

Zivapa partit d'un beau rire franc.

« Nul doute qu'il y excellera. »

Le rire de Kirah était de retour, certes les tarots s'étaient révélés surprenants, mais ne tenait qu'à elle de les éclairer comme elle l'entendrait... et ils n'étaient pas si mauvais que cela.

« Je vois qu'on est bien d'accord. Merci du temps que tu m'a consacrée, la belle. »

La Bohémienne rangea les Tarots dans le coffret en bois de rose et prit son chat dans ses bras.

« De rien, Kirah... Mes Tarots sont là pour cela et c'est mon destin que d'en donner lecture... A demain, je me sauve... »

Zivapa, sur une amicale brassée, prit congé de Kirah et s'en retourna à sa roulotte.

« A demain, Zivapa. »
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Déc - 0:19

LLyr a écrit:
[Jardin d'Hiver]

A leur arrivée dans la pièce, les portes et autres ouvertures donnant sur l'exterieur avaient étaient tirées de sorte que l'on profite dans le soleil couchant du jardin d'hiver recouvert de Neige. Les dégradés de gris, d'acier, de pierre avec le soleil rougeoyant donnaient une note sanguine à la scene.

Sur deux bancs bas, seuls mobilier de la piece à part un rack d'armes exotiques, un presentoir et d'une table basse en Ebene laqué, se trouvaient deux costumes contrepliés.

LLyr entreprit de faire la présentation de la Tenue en ces termes.


Avant de passer dans un élément qui te sera plus commun, que dirais tu Belle lieutenante de prendre un cours de Kendo, voir de Iaido ou de Jujistu. Ces tenues nous servirons d'armures. Elles servent aux Kendoka , nous en l'occurence pour l'occasion, ceux qui pratiquent le Kendo et se compose d'une veste Keikogi et d'un large pantalon Hakama traditionnel dans ce lointain Empire d'où cette forme particuliere de combat est issue.Cette tenue est complétée d'une armure de protection Bogu composée d'un masque le Men, de deux gants rembourrés, les Kote, d'un plastron, le Doet d'une protection du ventre et des hanches, le Tare.

Un paravent fut tiré dans un coin de la Piece par Pippa qui leur remis à chacun une missive. LLyr mit la sienne sur le Banc à la tenue Noire, indiquant que la Blanche était pour Mel. D'un sourrire, il quitta son justaucorps laissant apparaitre une certaine musculation pectorale et abdominale non négligeable.

Ton Boudoir est dressé je pense, lui indiqua LLyr, Pippa va t'aider à mettre tout cela. Je te promets apres cet échauffement que tu pourras utiliser toutes armes presente ici.

Il joint le geste à la parole et designa le rack où se trouvait ce qui semblait etre la collection la plus complete et exhaustive de ce qui se faisaient en Armes blanches, tranchantes, d'estoc, de pointe ou contendantes, européenne ou non. Puis torse nu, il défait sa ceinture large de soie et pose sur la table basse sur un presentoir à cet effet les Jumelles l'une sur l'autre.

Il revet ensuite une ample chemise frappé en son coeur d'un etrange dessein dans un cercle, semble t il une grue ou un Cygne, le meme que l'on retrouvait sur la garde (le Tsuba), le pommeau et le fourreau des jumelles. N'ayant pas vu les lames un petit quelques chose faisait dire qu'on le retrouverait aussi..

Attendant que Mel ait fini de se vestir, LLyr s'assit en tailleur au milieu de la piece, le Men à ses cotés, le Bokken tiré du presentoir où d'autres attendaient, était devant lui, ses mains sur ses genoux, yeux fermés, comme si le temps n'existait plus vraiment.
Petitangelot a écrit:
[Jardin d'Hiver]

Depuis qu'elle avait quitté la salle voutée en compagnie du duc, elle souriait du hochement de tête et du clin d'oeil que Kirah lui avait adressé avant de suivre Pippa vers sa chambre. Que pensait la Capitaine en lui souriant ainsi si malicieusement!? Mélissande s'amusait à imaginer tout ce qui avait pu traverser l'esprit de son amie... mais elle était surement très loin d'imaginer le duel qui allait se poursuivre aux armes, apparemment!

Dès l'arrivée au Jardin d'Hiver, la Lieutenant est heureuse de découvrir une pièce toute ouverte sur l'extérieur. L'ambiance particulière, aux couleurs pastel chaudes, contrastait armonieusement avec le paysage enneigé alentour.
Mel entre dans la pièce, au bras de Llyr... qu'elle finit par lacher lorsque celui-ci s'arrête pour présenter les tenues traditionnelles de l'art du combat dont il allait faire démonstration. Alors que le duc prend la parole, elle lache donc son bras et se dirige vers l'armure mentionnée, l'air intriguée. La confection et les matériaux de cette armure étaient particuliers et étranges. Par contre, il s'en dégageait une certaine force et puissance qui plaisaient à la guerrière. Sans aucun doute, les combattants qui revêtaient ce genre de tenue devaient être d'habiles guerriers et impressionner leurs adversaires rien que par leur allure.

Le regard de Mel est alors attiré par Pippa qui tire un paravent dans un coin de la pièce, avant de lui apporter un parchemin. La lieutenant prend la lettre tout en adressant au duc un regard enchanté et déterminé. Elle venait également de remarquer qu'il la tutoyait à présent... ce qui n'était pas pour lui déplaire mais rendait son attitude d'autant plus défiante.

Alors qu'elle le regardait sans rien dire, il retire son justaucorps sans la quitter des yeux.


LLyr a écrit:
Ton Boudoir est dressé je pense...
La jeune femme ressentait tout le culot de cette provocation pourtant née d'un geste anodin. Elle relève légèrement le menton et répond d'un sourire en coin et d'un regard narquois... avant de se diriger vers le paravent, où elle est rejoind par la servante.
Juste avant de passer au derrière, elle s'immobilise, pose une main sur la paroi et se retourne vers Llyr qui lui désigne le présentoir imposant d'armes blanches. Le regard de la louve se perd un instant dans les reflets métalliques des lames brillantes... Nul doute qu'elle allait prendre plaisir à la situation. L'adversaire semblait de taille et sûr de ses acquis (et non sans charme... hum...). L'intérêt de la guérrière était encouragé par ces épées et autre couteaux ou lances dont elle affectionnait particulièrement l'usage, le tact et la dangerosité.

Lorsqu'elle sort de sa contemplation, elle tourne la tête pour en découvrir une toute autre... Llyr maintenant torse nu était en train de défaire sa ceinture. La jeune femme ne peut empêcher une petite moue gourmande de sa bouche avant de se glisser derrière le paravent un sourire excité au lèvres: le sieur était trop sûr de lui, il aurait à prendre garde de la vivacité de la louve.

Alors que Pippa se glissait à sa suite, Mel déssert les doigts qui tenaient la missive reçue il y a un instant. Elle l'ouvre et en lis rapidement les quelques lignes.


kirah a écrit:
Ma lieutenant,

Je t'ai vue là bien engagée... L'issue de ton duel je ne la connais pas, mais je connais ton don en la matière et te fais confiance pour te défendre aussi longtemps que la forteresse ne sera pas démantelée à l'entier.
Je te souhaite cette joute à la mesure de tes dons, et qu'elle t'apporte l'exaltation et le plaisir que ressent tout bretteur face à un adversaire de taille.
Cependant, lorsque cet combat aura trouvé sa fin, je souhaiterais que tu rejoignes soit Blois, soit Montmirail. Les nouvelles de nos soeurs sont alarmantes. Tu m'as vue bien entourée, je te préfèrerais auprès de nos soeurs, pour leur apporter le soutien qu'il m'est impossible de leur amener par moi meme. Tu es ma lieutenante, je n'ose imaginer personne mieux que toi pour ce faire.

Bien à toi,

Kirah
Au fur et à mesure de sa lecture, la jeune femme ne peut retenir un petit gloussement amusé des voeux que sa Capitaine lui formulait pour ce duel qui s'annonçait très intéressant. Par contre, le visage de la Lieutenant se fronce dès qu'elle découvre la mission que Kirah lui désignait par la suite. La Pair ne voulait donc pas qu'elle l'escorte... Les Dames Blanches étaient mobilisées par le Roy, elle était chargée de les rejoindre et de les soutenir. Bien que Mel prenait son rôle à coeur au sein de l'Ordre, imaginer Kirah rejoindre la Normandie sans elle, avec elle ne sait quelle protection, lui donnait quelque appréhension. Mais elle savait que quoiqu'ait décidé Kirah, elle aurait du mal à l'en dissuader et à se soustraire à son devoir vis-à-vis des Dames Blanches.

La jeune femme est sortie de sa lecture et de ses songes par Pippa qui lui présente la veste qu'elle devait enfilée. Le regard de la servante se faisait pressant (elle n'aimait pas faire attendre son seigneur). Mel lui adresse alors un regard franc traduisant clairement ses pensées: "Même si le sieur est pressé, il attendra bien que je soit prête!"

L'avertissement était plus bravant qu'autre chose... La jeune femme dépose la lettre sur le banc, détache le large ceinturon qui portait son épée et le pose au sol, précautionneusement parallèlement à l'axe du banc.
Lorsqu'elle se redresse, elle défait les boutons de son gilet ceintré, le pose sur le banc, fait de même avec sa chemise de lin blanc qui ne portait pas de bouton, en la retirant par le haut.
Détachant ses braies qu'elle laisse choire au sol, elle ne portait plus maintenant qu'une fine chemise de coton qui lui descendait jusqu'à la taille et sous laquelle on devinait un buste ferme, finement athlétique, une poitrine rebondie presque adolescente (malgré la vingtaine d'année de la guerrière). Le reste de son anatomie, directement visible, traçait les contours d'un corps svelte, élégamment consistant et athlétique.
Peu timide, Mel se retourne vers Pippa et lui tend les bras ironiquement en lui soufflant, moqueuse:


Je suis tout à vous... faites-moi toute belle!

Sans mot dire, la servante s'exécute non sans laisser transapraitre une certaine irritation devant la fierté de la Lieutenant. Elle l'aide tout d'abord à enfiler le hakama dont elle noue la ceinture autour de la taille fine de la jeune femme. Elle lui fait ensuite passer le keikogi dont elle croise les revers sur sa poitrine, selon un rituel bien précis, puis noue une large ceinture de tissus autour de la taille pour les tenir en place. Ainsi vêtue, le pantalon bouffant et la veste serrée près du corps mettaient en valeur ses avantages féminins, une taille et des hanches que l'on aimerait saisir, une poitrine éffrontément intrigante.
"Dans ce genre de tenue, les femmes guerrières de cette contrée doivent envouter autant que dominer leurs adversaires masculins!" se dit-elle en souriant avant de sortir de derrière le paravent.

D'un pas calme et sûr, la jeune femme se dirige vers le centre de la salle pour rejoindre Llyr qui s'y était assis. En le contournant en partie, elle le voit les yeux fermés et un
bokken devant lui. Elle tourne alors les yeux vers le présentoir où étaient accrochés les autres puis s'en approche. Elle les passe en revue un à un avant de poigner dans un des plus légers, en bois blanc vernis. Elle ne savait pourquoi elle avait choisi celui-là... peut-être tout simplement parce qu'il l'avait appelé, parce que sa légèreté contrastait bien avec la fougue qu'elle était capable de fournir lors d'un combat... Le bokken en main, elle se retourne et s'approche à nouveau de Llyr, en fixant ses yeux fermés, son visage détendu comme endormi. Elle s'immobilise devant lui à deux ou trois mètres, reste debout, le bokken dans la main du bras droit pendant.
Elle ne dit rien pour sortir le duc de sa torpeur et se contente de l'observer et de s'imprégner de son calme... Mais son regard se fait curieux, défiant, intrépide... elle attendait le moment où ils allaient se mesurer.
LLyr a écrit:
[Jardin d'Hiver]
Yeux toujours clos

Cette tenue te va à ravir, on la dirait taillée pour toi.
Ne soit pas surprise, non je ne t'ai pas vue arriver, j'ai entendu les soieries et le lin de froisser en de bons termes ce qui me fait dire que la tenue te va bien.
Le pas leger sur le parquet pour allez prendre un bokken, me le dit aussi.

Ouvre les yeux
Charmante...

Se met sur ses genoux dans un geste fluide
Comment veux tu commencer cet échauffement ? *sourrire mysterieux*
Que je te donne les points à atteindre ? ou veux tu de suite essayer l'attaque, je vois déjà que tu tiens l'objet par le bon coté c'est déjà cela *rire taquin*
Petitangelot a écrit:
[Jardin d'Hiver]

La jeune femme reste encore quelques secondes silencieuse devant le duc avait que celui-ci, tout en gradant les yeux clos, s'adresse à elle d'un ton presque familier et délicatement charmeur. Elle sourit de l'ironie de la situation et de ce qu'il dit.
L'homme aimait observer, ressentir pour juger et évaluer... Elle appréciait... plus la manière que les mots.

Puis il ouvre les yeux... Un seul mot prononcé... mais le sourire satisfait de son effet qu'il arbore amuse la jeune femme comme il lui donne envie de le lui faire ravaler.
Mel pose alors sa main gauche libre sur sa hanche, décale son déhanché sur la droite, comme pour poser, alors que Llyr se met à genoux.

Il pose une première question... Elle ne sait que répondre face à ce sourire mystérieux.

Il pose d'autres questions qui se font plus propositions et...


LLyr a écrit:
... je vois déjà que tu tiens l'objet par le bon coté c'est déjà cela.
Le rire est provoquant... Il ose... Elle ne réfléchit pas, instinctivement elle réagit. Elle sourit, avance son bras droit armé. Sa main gauche quitte la taille pour rejoindre sa soeur sur la poignée du bokken. Le mouvement est calme. Le regard de la louve répond au défi par un pétillant ambitieux. Elle présente l'arme de bois, mettant en jout Llyr toujours à genoux au sol, les mains fermées sur les genoux.
Le sourire taquin du duc...
Une étincelle traverse les yeux la louve! Un petit élan, une impulsion de sa jambe gauche qu'elle avait reculé comme appui, son pied droit qui bondi en avant, ses deux bras s'abattent vers le visage de Llyr. Elle ne retient pas son coup, elle sait par le calme et la sérénité du duc qu'il peut contrer facilement le coup...

En effet, l'arme de Mel ne fend que le vide. D'un mouvement rapide, réagissant au quart de tour à l'attaque de Mel, il roule sur le coté en emportant le
bokken coucher devant lui. Stabilisant la fin de la roulade en appui sur un genou et un pied, il fait tourner son bras armé et du plat du bois frappe le fessier de la guerrière. Ainsi encouragée dans son élan, celle-ci doit faire deux ou trois pas en avant pour reprendre son équilibre. Le duc jubile, il rit ouvertement.

Mel se retourne vers lui, le regard rageur et déterminé. Elle sourit ironiquement.


Ce n'est que l'échauffement, dis-tu?

A peine a-t-elle fini sa phrase qu'elle bondit à nouveau vers lui pour lui donner un coup oblique en direction de la tempe gauche (qu'il aurait appelé hidari-men) suivi d'un coup d'estoc à la gorge (tsuki). Elle ne dit rien, ne crie rien... par contre chaque effort et mouvement de bras est ponctué d'une expiration profonde.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Déc - 0:28

LLyr a écrit:
[Jardin d'Hiver]

LLyr rit, oui il rit, il s'amuse, non au dépends de son adversaire, mais parce que tel un marmot il s'amuse, sans haine, ni fierté, juste pour le plaisir de jouer. Et quel jeu ! A la hauteur de ses espérances. La dame n'est pas une habituée des Arts de l'Extreme Orient, peut d'Européens le sont à vrai dire et encore moins ceux qui ont pu bénéficier de l'instruction d'un Sensaï particulier pendant des années.

Il se revoit encore à la place de Mel, petit la premiere fois face à cet homme pas bien grand, les yeux bridés, calme, comme la brise au matin sur une mer d'huile. Il se rappelle de sa fougue à vouloir lui casser le bokken sur la tête et le rire du Maistre qui fluide comme l'onde, habile comme un singe esquivait encore et encore ses attaques d'europeen, tout en puissance.

Il se rappeller de ce cours où il lui avait demandé de lui faire voir la puissance de son Art et où le jeune LLyr avait avec un braquemar presqu'aussi lourd que lui broyé, arraché, meurtri une armure entiere pour finir tout en sueur.

Le Maistre lui avait fait preuve que la Force et la Puissance était tout autre chose que cela. Il avait pris sa lame, son katana, l'une des deux jumelles dont LLyr était dorénavant le possesseur et avait lancé un très très léger voilage dans l'air. Celui ci était retombé comme une feuille morte sur la partie tranchante de l'arme et s'est fendue sans un bruit. Le Maistre en rengainant avait fait un moulinet du poignet. Le Clic du Tsuba contre le fourreau avait déclenché la rupture, tranchée, en deux pieces du platron. Là residait la puissance de celui qui maitrisait la Voie du Sabre, sa Force, son plaisir, sa sérénité.

Alors oui LLyr riait de cet échauffement, de bon coeur et non par moquerie. Il esquivait tant et bien les coups de son adversaire, la repoussa de la pointe du Bokken qd celle-ci se montrait plusque compétente au fur et à mesure.

Il ne put s'emepcher nénamoins de la taquiner en reprennant un vouvoiement espiegle.


Je crains Belle dame, que vous m'évitez...

Petitangelot a écrit:
[Jardin d'Hiver]

Llyr pare le coup oblique avec son bokken dont il utilise la tranche pour faire glisser celui de Mel. Il évite le coup d'estoc facilement simplement en décalant sa ligne d'épaule sur le coté, et du revers de la main repousse l'épaule de Mel de l'autre coté. La louve déstabilisr doit à nouveau faire quelques pas avant de revenir à la charge. Elle y met beaucoup d'entrain, essaie d'apprendre à manier cette arme à la forme bizarre qu'elle ne connait pas.

En face d'elle, Llyr rigole telle un enfant qui n'avait plus joué depuis longtemps et avait enfin trouvé compagnon de récréation. Mais cela agace la guerrière qui s'échine à essayer de le toucher. Elle était autant énervée de ne savoir utiliser correctement son
bokken que de voir Llyr se contenter de parer ses attaques... Elle apprendrait bien plus vite s'il lui montrait lui-même comment elle devait s'y prendre.

Au bout d'un énième mouvement que Llyr laisse dans le vide, Mel se sent près à exploser...


Llyr a écrit:
Je crains Belle dame, que vous m'évitez...
Elle sert les dents et s'apprétait à lancer quelque juron à la figure du duc qui se jouait d'elle... mais elle se fige finalement, une image lui revenant brusquement à l'esprit. Elle ferme les yeux et revoit...

Golitor... son maître d'arme... en face d'elle... qui se gausse de lui torturer les articulations du poignet, les muscles des jambes pour la mettre en position si inconfortable, l'obligeant à répéter maintes fois un mouvement... elle se revoit le haïr, à certains moments, des remarques narquoise qu'il lui jète à la figure, des tours moqueurs qu'il lui joue pour la pousser à la faute... Lui avait jouer avec le caractère impulsif de la louve pour la toucher et l'encourager à apprendre... Un peu comme Llyr était en train de le reproduire (si ce n'est que celui-ci ne prenait aucune initiative^^).

Toujours immobile à trois mètres de Llyr, elle sourit à présent calmement et réouvre les yeux pour lancer un regard perçant au duc qui n'avait pas bouger. Sans bondir cette fois, avançant d'un pas rapide et sûr, elle revient vers ui et recommence à porter des coups. Mais cette fois plus d'emportement, plus de hargne aveugle... par contre, insistance, instinct, détermination. Ils reculent et avancent maintenant à peine de quelques pas. Llyr doit maintenant utiliser son arme pour parer chaque assaut de Mel. Elle change de direction à chaque mouvement. Son regard est droit, fier. Elle ne semble dans un autre monde où elle ne réfléchit plus et utilise les forces de chaque mouvement de chaque déséquilibre pour le retourner contre le duc.

Le bruit des bois qui s'entrechoquent se fait martelant. Le ryhtme change régulièrement. A la sortie des lèvres des deux duellistes, leur souffle se condense sous l'air frais de l'extérieur qui envahit la pièce. Chaque geste provoque un mouvement d'air qui fait onduler la vapeur d'eau qui s'accumule autour d'eux... Ils deviennent silouette débattant dans le brouillard...

LLyr a écrit:
[Jardin d'Hiver]

Enfin la sérénité, il aura fallut quelques temps pour que la rage fasse place à l'experience et aux reflexes. C'est mieux meme, Mel s'en donne à coeur joie, se liberant laissant son corps prendre le dessus par reflexe sur la pensée, la Main avant l'esprit.

Dans une esquive, LLyr profite de l'élan de son adversaire pour une nouvelle fois lui faire une poussée fessiere. Il profite des deux ou trois pas de stabilisation pour enlever son Men et le laisser choir au sol laissant quelques cheveux collés par la sueur naissante sur son front.

Cheveux détachés, il se met en position dicte
Seiza, c'est à dire les deux genoux en terre.

De nouveau les yeux se ferment, la respiration se calme en l'attente de l'arrivée de l'adversaire. LLyr cherche le parfait apaisement et la réceptivité par la sensation d'"être" (
Ushin). C'est lorsque la raison ne raisonne plus et que toute pensée est mise au silence que LLyr atteint le Mushin, le Vide, la Vacuité.

Il sent les pas de son adversaire venir à lui, le parquet transmet parfaitement les secousses des pas mesmes glissés. ses yeux se ré-ouvrent, enflammés, sereins, empreints d'une détermination sans égale, presque de la fureur dans les prunelles. Il se relève, brusquement à son arrivée, tout en fluidité et frappe dans un cri surprenant et pétrifiant, tout en pointe, décollant le Men de la tête de Mel dans un mesme mouvement.

Le coup et précis, sans appel, le Men retombe quelques pas plus loin, la pointe du bokken touche à peine le nez de Mel, le frole, le caresse presque, son propre bokken encore relevé pres à frapper.

Les flammes partent, le sourire revient et avec lui la chaleur dans la voix.


Il m'est quand meme plus agréable de voir d'aussi beaux yeux plutot que de les voir cacher derriere un une épaisse protection.

*LLyr abaisse son bokken et le passe dans son obi (ceinture)*
Fais attention, tu as un leger défaut de garde qui fait que tu laisses ton coeur à découvert une fraction de temps quand tu attaques. Quelqu'un qui tu verrais combattre pourrait en profiter par la suite. Casse légérement ton poignet vers le bas pour éviter cela.

Delicatement LLyr, prend le poignet armé et le met en position
Avec le bokken tu apprendras que la meilleure attaque reste celle que tu ne portes qu'une fois. Le reste du temps reste attentive, esquive, ne t'epuises pas. regarde tu es presque tétanisé et tu as le souffle fort par l'échauffement.

En tout cas joli début, tu te débrouilles fort bien.


LLyr se place à ses cotés dans la mesme position d'attaque
je vais t'apprendre quelques enchianements simples que tu pourras repeter par la suite, si un jour tu veux t'entrainer. Suis le mouvement...
Petitangelot a écrit:
[Jardin d'Hiver]

A nouveau, Llyr parvient à la repousser. Mais lorsque Mel se retourne, il est à genoux au sol, le visage découvert, les yeux fermés, les poings fermés sur son bokken. Que lui réserve-t-il? Pas le temps de se poser la question... Elle s'approche, s'apprète à frapper...

Un cri retentit. Un mouvement particulièrement rapide fend l'air. Le
Men de la jeune femme qui s'envole et attérit un peu plus loin.

Mel n'a pas achevé son coup. Elle s'est pétrifiée au moment où elle a croisé le regard firibond de Llyr et où le cri a explosé. Immobile, l'arme de bois juste à coté de son nez, elle regarde maintenant le duc les yeux écarquillés, consciente que tout le geste avait été inconsciemment calculé.


LLyr a écrit:
Il m'est quand meme plus agréable de voir d'aussi beaux yeux plutot que de les voir cacher derriere un une épaisse protection.
La voix et le regard masculins s'adoucissent à nouveau... Mais la louve n'écoute qu'à moitié la raillerie, les oreilles encore sifflantes à cause de la détonation.
Elle écoute vaguement les conseils qui lui donne et suit d'un vague regard les mains de Llyr qui replace son poignet. Elle tremblait et respirait fort, certes... mais cela était plus dû à la surprise de l'attaque qu'il venait de déployer plutot qu'à une réelle fatigue.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire en la regardant frapper sans retenue, elle avait bonne résistance et force économe.

Elle sort de la tropeur et de la déception qui l'avait envahit en réalisant son impuissance face à l'attaque... alors que Llyr se place à coté d'elle.


Petitangelot a écrit:
je vais t'apprendre quelques enchianements simples que tu pourras repeter par la suite, si un jour tu veux t'entrainer. Suis le mouvement...
Franchement sur la défensive, elle le regarde alors faire et essaie de reproduire les gestes, tentant de se détendre à nouveau... De compagnons de jeu, ils étaient devenus professeur imposant et novice fébrile.
LLyr a écrit:
[Jardin d'Hiver]

Quelques Katas (passe d'armes chorégraphiés), LLyr regarde en coin Mel tout en lui apprenant quelques bases qu'il pensait de bon ton. Il avait déjà en tête le cadeau qu'il lui ferait à son départ comme remerciement d'avoir joué le jeu et d'avoir voulu et fait la démarche de concourir. La Joie de la Jeune femme s'est semble t il évanouie par le coup porté pour cloturer l'échauffement.

LLyr s'en mordait les levres.

Il s'arreta en plein milieu d'une passe et lui fit face.


Je m'excuse

*Mine suspicieuse et surprise de Mel*

Ne me regarde pas comme cela, j'ai juste dit "je m'excuse" je ne t'ai pas demandé en mariage *rire*

J'y suis peut être, surement même, totalement... allez faut bien l'avouer aller un peu fort lors de ta dernière attaque. Je voulais juste te prouver l'importance du bon moment lors d'une attaque que la surprise était souvent essentiel à la victoire dans un duel. Te faire découvrir une autre façon de penser, la mienne, pour que tu puisses me connaitre.

Décompresser par la suite pour rétablir le calme dans la passe d'armes. Je ne fais que me comporter en professeur au lieu d'etre un hote aimable.

Excuses moi. *air contrit*

Je ne voulais en aucun cas te blesser, ce n'était vraiment pas le but qui était plutot d'échanger et de nous connaitre autrement. Pour la peine, échangeons les roles, équilibrons les si tu preferes. Tu vois le rack là bas, choisis ce que tu veux comme armes, celles que tu maitrises le plus, tu trouveras un bouclier d'argent plain à coté si tu aimes ce style

C'est à mon tour de prendre une leçon...
Petitangelot a écrit:
[Jardin d'Hiver]

Concentrée sur ce que lui expliquait et montrait Llyr, Mel s'applique froidement, prend bonne note des conseils, répète les mouvements. Elle remarque à peine les regards du duc qui semblait épier ses réactions... jusqu'au moment où l'homme s'arrête en plein milieu d'une passe et se flanque devant elle.
Mel s'immobilise et se redresse d'un coup, surprise de sa réaction.


LLyr a écrit:
Je m'excuse.
Le regard soupçonneux, elle se demande bien ce qu'il mijotait encore.

LLyr a écrit:
Ne me regarde pas comme cela, j'ai juste dit "je m'excuse" je ne t'ai pas demandé en mariage.
Le visage interloqué de la louve se détend. Llyr tente de se justifier et un sourire étire les lèvres de la jeune femme. Elle regarde un instant le sol, les yeux plissés d'amusement, mais gênée de la situation... Il avait été particulièrement démonstratif mais elle avait surtout très mal accusé le coup de sa fragilité.
Lorsqu'elle relève les yeux vers les siens, elle retient un rire et, d'une moue, lui fait comprendre que cela n'était pas bien grave. Elle prend une large inspiration avant de soupirer exagérément comme une mère le ferait avec son marmot désobéissant.


La leçon avait au moins le mérite d'être claire!

Le ton était amusé et reconnaissant d'avoir briser le rapport froid de professeur à élève qui s'était installé entre eux.

Llyr lui montre alors du bras le présentoir où étaient rangées toutes ces armes à la lame reluisante... Elle lui offre un sourire satisfait et malicieux avant d'aller replacer le
bokken sur son support. A nouveau, un regard espiègle vers Llyr puis elle fait quelques pas vers le rack et parcourt à nouveau chacune des armes une à une. Elle laisse trainer ses doigts sur le métal... Elle semble presque en admiration. Puis elle s'arrête devant une lame fine et particulièrement étincelante. De la main droite, elle en prend la poignée et retire la rapière du présentoir. De quelques mouvements légers et directs, elle imite calmement un bater puis une fente...

Nouveau regard souriant vers Llyr, un peu plus pétillant, heureuse du cadeau qu'il lui faisait en la laissant choisir.
Mais l'attention de la guerrière revient rapidement sur le rack et fixe de suite une grande dague. Elle la prend de la main gauche et de mouvements de poignets, elle la fait tourner rapidement, faisait chanter l'air autour de la lame.

Radieuse, elle revient au centre de la pièce, les bras armés mais relachés et pendants. Alors que Llyr allait choisir ses armes, la belle sauvage lui dit d'une voie calme mais perceptiblement audacieuse:


L'ambiance n'est pas à la leçon mais au jeu, messire l'hôte!

Elle relève la pointe de ses lames... les frotte doucement l'une sur l'autre pour profiter du bruit métallique.

Alors jouons... et je te rends l'initiative d'entamer la joute.

Adorablement provocante, elle le salue en présentant la lame verticalement devant son visage, un sourire au coin des lèvres. Elle le met alors en jout attendant qu'il vienne à elle.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Déc - 0:30

LLyr a écrit:
[Jardin d'Hiver]

Citation :
La leçon avait au moins le mérite d'être claire!
LLyr marmonne en sourriant : Gnia, Gnia, Gnia, Gnia, ... Puis regarde Mel choisir et prendre une rapière et une dague dans le rack. Oh bien sur les armes sont non letales, mouchetées ou émoussées, mais de voir Mel prendre et adopter ce style de combat fit sourrire en coin le Duc du Lavardin.

Savait elle que ce style s'appellait la Garde Italienne tout autant que Danseur d'Epée ? Il fallait sacrement oser pour adopter et vouloir jouer à la Danse des épées avec un génois, enfin mi génois, mais génois quand meme...

Ce n'est donc pas sans un franc sourrire que LLyr passa en revu lui mesme le rack à la recherche des armes qu'il souhaitait prendre. Il opta pour une rapiere, coquée, à l'identique de Mel et à la place de la dague une main-gauche plus adapté à ce style d'entrainement ou de combat selon lui.

Certes il était moins expert dans ce style de combat, mais cela restait tout de mesme le premier style qu'il avait appris comme tout fils de Prince Marchand génois qui se respectait. De longues années de pratiques et d'entrainement revinrent donc au galop lors de la prise en main des armes.

Il revient au centre de la salle, pieds joints, armes sur les cotés. Mel perore et le pîque en se mettant en garde.


Citation :
L'ambiance n'est pas à la leçon mais au jeu, messire l'hôte!
Alors jouons... et je te rends l'initiative d'entamer la joute.
LLyr salue, d'abord la Terre, nourriciere, celle qu'on abreuve de son sang, puis le Ciel où vont nos pensées et nostre âme, puis place la tranche de la rapiere au niveau de son nez pour saluer son adversaire et se rappelelr que le combat est une dualité adversaire contre adversaire, vie contre vie, qu'un simple tranchant ou pointé peut tout faire basculer.

Les pointes se touchent, la main gauche et en position haute. Le bruit de cisaille des pointes devient tintement cristallins, battement , comme un coeurs, comme deux coeurs battant à l'unisson pour la Vie, pour la Gloire, pour l'espoir, mais certainement pas pour la Mort.

Puis LLyr se fend, en pointe direct au coeur pour voir si dame a compris la leçon. Un éclair de peur dans ses yeux qd elle comprend l'astuce, mais pleine d'aise elle dévie le coup. Elle pare et contre. Il contre-pare et revient à la charge.

Marches, retraites, balestras, bonds arrière, passes avant et arrière et les fentes se succederent pendant un moment. Puis LLyr fit un pas en arriere de plus que prévu.


Jouons dis tu ?
...Feinte, attaque en quarte, la dague dévie la pointe de la rapiere, la main gauche bloque celle adversaire....

Oui jouons c'est le mot.
...Les adversaires se dégagent, l'un prend garde haute l'autre en sixte...

Mais n'est il pas un peu court ?
...Préparation de coup de Jarnac, rapiere adversaire qui plonge vers le bas, mouvement de poignet pour passé en Nevers et dague qui fuse en contre attaque pour arreter l'action...

Car on pourrait en dire plus en somme ...
...Sourrire en coin, pied qui se déplace, garde inversée, attente...
Petitangelot a écrit:
[Jardin d'Hiver]

La jeune femme voit alors Llyr saluer la Terre et le Ciel... Elle ne peut s'empêcher de sourire amusée de voir tant de manière, elle qui se comportait de manière beaucoup plus instinctive et personnelle.

Le salut rendu, les deux bras armés des rapières s'avancent pour toucher la lame adverse. Le regard qu'échange les deux bretteurs en dit long sur l'excitation et la curiosité montantes de découvrir l'autre au bout de son épée. Llyr n'attend pas plus et répond à l'invitation de Mel en lançant une fente très rapide... Les yeux de la jeune femme s'ouvrent grand en présentant arriver le coup, elle pare sans trop de problème... Le bal commençait!

La louve n'avait pas le style académique et très noble de Llyr. Une arme blanche à la main, elle se faisait plutôt sauvageonne, jouant de combinaisons peu courantes, et surprenait beaucoup d'adversaires par son culot. Instinctif était le mot... elle avait cela dans le sang.
Au fil des mouvements, d'abord simplement académiques, pour observer l'autre puis plus rapides et recherchés pour tester jusqu'au bout la qualité de l'autre,... un sourire ne quitte plus les lèvres de la guerrière. Elle prenait un plaisir certain à cette étrange valse. Etonnament, cette une arme à la main qu'elle aimait apprendre à apprécier un homme. Dans l'intimité d'un duel, les regard et les attitudes sont beaucoup plus sincères que caché derrière le protocole de bonne conduite lors de soupers de courtoisie.

En plein enchainement, Llyr recule suffisamment pour briser le silence rythmé jusqu'alors du seul bruit des lames s'entrechoquant.


LLyr a écrit:
Jouons dis tu ?
Il revient sur elle. Deux mouvements, il dévie la pointe de la rapière et bloque le mouvement de l'autre main. Ils sont au corps à corps de face.

LLyr a écrit:
Oui jouons c'est le mot.
Regard aguiché et pétillant de la jeune femme: elle n'attendait que cela. Ils se repoussent pour se jauger à nouveau, prêts à frapper de rechef.

Llyr a écrit:
Mais n'est il pas un peu court ?
Llyr garde l'initiative et entreprend l'exécution de quelques bottes secrètes... connues également de la jeune femme, qui en apprécie cependant la qualité d'enchainement. Llyr arrête à nouveau l'action...

Llyr a écrit:
Car on pourrait en dire plus en somme ...
Sourire en coin qu'elle lui rend. Quelques pas de coté pour le narguer. La louve provoque... c'est sa manière de séduire.
A elle maintenant d'entrer quelques mouvements... Elle envoit d'abord, en marchant, une attaque composée assez large et mal couverte, d'ailleurs prudemment retenue, mais qui ne touche pas. Puis elle recommence la même attaque, ou plutôt la commence seulement. Cette fois Llyr tend sur le bras allongé et dans les feintes larges de Mel. Elle replie alors un peu le bras, prend prime coupé sur la tension avec une vitesse foudroyante. La prime, fort difficile à exécuter dans la position raccourcie de la garde, devient plus aisée le bras allongé, avec un très léger repliement. Au lieu de la prendre en parade, elle la prend en contre-tension.
Amené là où elle le voulait, Llyr se retrouve coincé. Elle profite de la seconde de surprise pour le faire glisser sur son coté, pivoter sur elle même pour frapper du plat de sa rapière les fesses musclées de Llyr.
Lorsqu'il se retourne, elle le regarde l'allure victorieuse.


Nous voici sur pied d'égalité!

Elle le salue ironiquement tout en pensant qu'elle ne se contenterait pas de cela et chercherait l'avantage.
Elle revient à la charge cette fois avec des coups plus traditionnels et simples.
Lors d’une attaque triplée Llyr est pris de court par un mouvement en avant de Mel. Au moment où il se déséquilibre en avant pour pousser son attaque, Mel s’avançe au devant de sa garde faisant glisser la lame le long de son bras... pour de l'autre main, armée de la dague, venir fendre la ceinture du
keikogi qui ainsi libère les pans de la veste.

Profitons du frais de l'hiver!... Il fait trop chaud sous ces lourdes tenues!

Elle attendait avec impatience de voir comment il allait réagir et jubilait déjà de pouvoir en profiter. Elle se mordille la lèvre inférieure d'enthousiasme.
LLyr a écrit:
[Jardin d'Hiver]
Citation :
Nous voici sur pied d'égalité!
Vostre fessier vaut bien deux fois le mien, s'exclame LLyr tout sourrire, il l'avait bien merité apres tout.

Citation :
Profitons du frais de l'hiver!... Il fait trop chaud sous ces lourdes tenues!
Un point pour toi.

LLyr profita du petit répit pour retirer le Kendogi et le plastron de protection plus genants maintenant qu'autre chose, le laissant torse nu au dessus du Hakama.

Il profita alors de la legereté de sa vesture, fulgurant coups, et alors que le regard de Mel était sur Lui pour feinter de la main gauche la surprenant. Il pointa et arracha l'attache de son plastron pectoral, laissant le plastron pendouiller a moitié sur une épaule.

Il n'y a pas de raison que j'ai avantage sur toi lui dit il tout sourrire.

Il recula et se remit Garde haute, la main gauche retournée, lame contre son avant bras. Semble être à l'écoute puis déclame


Avis donc aux badauds
Qui trouveraient plaisant au milieu de ce paysage,
Et si le plaisantin est noble, mon usage
Est de lui mettre, avant de la laisser s'enfuir,
Par derriere, mon pied au céans, et non du cuir !

Une petite voix alors s'exclama, Pippa sortie de derrière le paravant
Que messire me pardonne je ne voulais le déranger
C'est que la Dame blessée, celle que vous avez invitée...

Oui quoi ?
Parle m'enfin de ce pas !
Elle voudrait que vous accediez à sa demande
Sa demande ?
Oui messire, a propos de la veste qu'elle desire
Oh Ca ? Fournis lui je te fais confiance pour son plaisir
Et Pendant que tu y seras prepares les cadeaux pour nos invités
Que tous puissent repartir sereins et comblées
N'oublie pas la Roms dans ton travail
Je pense que les deux pots en cuisines seront un present qui vaille.
Oui messire, bien messire je fera cela ...
Pippa ?
Oui Messire ?
Tu peux disposer ? *rire*
Euh.... Oui messire, bien messire...

Toujours fixant les Yeux de Mel, LLyr sourriait. Pippa dans son dos, partie à petits pas, fort contrite de s'est fait prendre à espionner son maistre, plus pour le fait de s'estrre fait prendre d'ailleurs que pour le fait d'avoir reçu sa peine de travail. LLyr n'avait pas bougé de toute la diatribe, ses yeux argenté fermement planté dans le regard de Mel

Nous reprennons ?
Petitangelot a écrit:
[Jardin d'Hiver]

Le sourire de la louve se fait étonné lorsque Llyr s'immobilise et lance une tirade avertissante... puis la jeune femme voit Pippa sortir de derrière le paravent. Elle retient un rire et revient aux yeux de Llyr qui ne la quittaient pas. Regard cette fois complice et amusé de la situation. La connivence qu'ils partageaient tous deux depuis quelques échanges rapprochaient plutot cela de l'intimité... malgré la combattivité de l'échange.

Mais alors qu'il donne les consignes à la servante, Mel a tout loisir de profiter du spectacle... L'homme bien d'applomb sur ses pieds, les mains armées, torse nu au dessus du pantalon large qui faisait ressortir les moindres particularités du buste... Plaisante contemplation que cette peau ferme, tendue par le froid, l'effort et la musculature... La jeune femme, aurait-elle quelque tentation d'aller juger personnellement du palper?

Dès que Pippa disparait hors de la pièce, Mel détache les derniers liens qui retenait son plastron et le laisse tomber au sol un peu plus loin. Peu habituée au
kendogi, elle ne se sentait pas suffisamment à l'aise sous cette épaisseur. Elle pose ses armes au sol et, sans quitter Llyr des yeux, se redresse, défait sa ceinture et laisse glisser la veste au sol. La chemise à manches longues, qu'elle avait garder en dessous était suffisamment légère que pour laisse deviner le contour de la poitrine menue, dont un fin lacet de cuir fermait le décoleté. L'attitude assurée de la guerrière avait don de provocation effrontée et de séduction.
Elle s'accroupit pour reprendre ses armes puis revient au devant du duc. Pendant toute la manoeuvre, le pétillant des yeux reste ironiquement défiant et gourmand de gouter à la suite.


Tu as raison... On ne se vante pas d'une victoire trop facilement gagnée!

Reprennons donc...


Nouveau salut de l'épée, en garde... Les yeux dans les yeux, la même étincelle parcourt leur regard et déclenche, telle une détonation, la reprise du duel.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Déc - 0:30

LLyr a écrit:
[Jardin d'Hiver]

Regards qui détaillent
d'un coté comme de l'autre assaillent
Appétissante, rassasiante vision de formes
Regardez le Menu, mais etre là au regime plus qu'aux normes

Les regards s'aiguisent bien
La Gourmandise vient
Se laisser abuser par la tentative
Illusoire ou invitation hative ?

En avoir le coeur net
Etre trop rapide et etre un Benet
Etre trop lent et laissez passer l'occasion
De savoir si le coeur a raison.


Citation :
Reprennons donc...
Comme un écho il sort de sa torpeur
Au Diable les convenances et la Peur
Se fendre comme si sa vie en dépendait
Pour voir si la passion naissait.

Fermant les Yeux un instant
Il apaise sa soif et son desir insistant


Attends ! *rire*. . .je choisis mes rimes. . .La, j'y suis.

Il fait ce qu'il dit et à mesure

Je jette avec grace ma main gauche feutrie,
Que je lache lentement comme une pierre
De la protection qui m'affaiblit,
Et je tire ma rapiere;
Aimant comme Hédon (Hédus)
Agile comme Scaramouche,
Je te previens, cher Mirmydon,
Qu'a la fin de l'envoi je touche!

Les engagements de fer reprennent

Tac! je pare la pointe dont
Tu esperes me faire don;
J'ouvre la ligne, tu la bouches. . .
Tiens bien ta broche, Myrmiddon !
A la fin de l'envoi, je touche.

Il annonce solennellement

Envoi.
Douce, comme ce combat est bon !
Je quarte du pied, j'escarmouche,
Je coupe, je feinte. . .

Se fendant. Il donne un coup de pied dans la Main gauche qui manque de le déséquilibrer, il partait pour désarmer la rapiere et c'est la dague qui fend l'air pour se planter dans le parquet.
He! la, donc!

Il se rattrappe en plantant sa propre rapiere au sol, passe son bras d'arme autour de la hanche de Mel, la faisant tournoyer sur eux meme et dans le mouvement, lui dépose sur les levres un baiser tout en douceur. Mel s'étonne, LLyr sourrit d'un air "ma maladresse n'en était pas une" et lui dit toujours enlacés, nez contre nez.

A la fin de l'envoi, je touche!
Petitangelot a écrit:
[Jardin d'Hiver]

LLyr a écrit:
Attends ! *rire*. . .je choisis mes rimes. . .La, j'y suis.
Regard intrigué de la louve.
Les premières rimes chantent et obligent Mel à retenir un rire. Avertissement prononcé: la touche à la fin de l'envoi! Petit défi lancé, réponse automatique de la louve. Les yeux dans les yeux, la même étincelle parcourt les regards des deux épéistes et déclenche, telle une détonation, la reprise du duel.

Tout au long des commentaires poétiques du bretteur, la jeune femme ne se déstabilise pas, fend, bondit, contre... sans pour autant être capable de se défaire d'un sourire enchanté et d'un visage éclairé d'exaltation.

Puis c'est alors qu'en plein enchainement, Llyr perd l'équilibre, lache sa dague qui se fiche dans le bois du parquet... Mel était prête à pouffer de rire en imaginant déjà le duc s'étaler au sol lorsqu'elle est emportée par le mouvement. Pivotant sur elle même, elle se retrouve enlacée par la taille, tout contre Llyr qui lui offre un bien délicieux dessert. Le sourir content de lui qu'il arbore efface rapidement la surprise de Mel pour lui confirmer qu'elle venait d'être victime d'une botte secrète plus que personnelle!


Llyr a écrit:
A la fin de l'envoi, je touche!
Ses derniers mots au vibrato particulier sonne la fin de l'échange d'une bien délicieuse manière. Nez contre nez, serrés l'un contre l'autre, les yeux brillants qui continuent de se parler, tous deux essouflés... Chacun sent le souffle de l'autre venir s'échouer et tourbillonner autour de leur bouche.

Ce dessert... Y gouter une deuxième fois pour s'assurer du parfum que l'on pensait avoir ressenti?
Doucement les lèvres se rapprochent, s'attirent... Un sourire semblant demander "Je peux?"... puis...

Non... trop facile que cette victoire-surprise! Les bras de la jeune femme qui s'étaient vu acculés entre les deux corps resserrent leur poigne sur les gardes des deux lames. Un luisant particulier traverse les yeux noisette de la louve avant qu'elle ne repousse le duc qui avait vu arrivé la réaction et récupère rapidement son équilibre avant de devoir parer la guerrière qui revient à l'assaut.


Un peu trop facile, messire!

Ton moqueur mais épicé du plaisir découvert. Mel oblige Llyr à reculer maintenant. Ne disposant plus que de sa rapière, le duc est maintenant sur la défensive par rapport la charge des deux lames de la louve. Mais alors qu'il allait se retrouver bientot dos au mur, Mel détourne volontairement le regard et, d'un mouvement net et rapide, fait sauter la dague qu'elle tenait pour l'agripper par la pointe et l'envoyer se planter dans le bois à quelques centimètres de celle de LLyr.

Ne réfléchissant pas plus, l'homme profite du bref répis pour se fendre et toucher la belle... qui (obtenant la réaction recherchée) se décale légèrement pour le laisser dans le vide.
Sans qu'il ne puisse briser l'élan, Mel saisit le poignet tendu et le tire vers elle pour à son tour étreindre le duc et l'embrasser. Le contact des corps est amorti, celui des lèvres un peu plus gourmand. La main de la louve relache légèrement sa prise sur le poignet masculin, l'autre bras qui tenait toujours la rapière enlace et caresse le dos nu musclé et transpirant... (le contact de l'acier de la garde imposant d'ailleurs une sensation vive de froid^^).

Le baiser se terminant du bout des lèvres, les yeux de la jeune femme se réouvrent doucement pour s'adresser à leurs homologues gris métallique. Un sourire ravi précède de peu quelques mots presque murmurés:


Voici victoire que tu n'auras pas obtenu par la surprise.
LLyr a écrit:
[Jardin d'Hiver]

Sueurs du combat
Sensation de Froid
Sensations de Douceur
Un leger flottement de bonheur

Yeux dans les Yeux
Odeur et gout de Cannelle
Voila tout ce qu'il veut
Ce petit moment de bonheur Eternel

Revenir sur Terre
Enlacés, ne plus croiser le fer
Envie de durée
Que ce moment soit éternité


J'aime le froid *sourrire*
Mais à choisir je prefere tes mains
Ainsi tu choisis un autre type de combat ?
Il est vrai que le corps à corps est séduisant

Charmant et très tentant...

*scenes d'embrassades dont l'auteur taira le détails pour ne pas gener et heurter un public jeune et pur (huhu)*
Petitangelot a écrit:
[Jardin d'Hiver]

LLyr a écrit:
J'aime le froid *sourire*
Mais à choisir je prefere tes mains
Ainsi tu choisis un autre type de combat ?
Il est vrai que le corps à corps est séduisant

Charmant et très tentant...

S'ouvrant doucement, la main laisse tomber la rapière. Le bruit du métal sur le parquet contraste avec la douceur des doigts qui s'étalent sur le dos nu.
Les reins qui se cambrent pour accentuer encore le contact. Plus d'un indice trahit le désir grandissant. Sourires complices, iris pétillants, lèvres qui s'appèlent... Plus aucun mot, juste des signes. Les nez se rapprochent. Les yeux dévorent du regard la bouche entouverte qui s'approche avant qu'une inspiration profonde n'accompagne le rendez-vous des deux enivrés.

Les bras maintenant enlacés autour des épaules du cygne, la louve se dresse sur la pointe des pieds pour profiter au mieux du délicieux moment. Sentant la demoiselle pendue à son coup, l'homme passe ses mains autour des hanches féminines et, d'un effort aisé et envieux, les porte à lui. Délicieusement soulevée, la jeune femme referme les jambes autour de sa taille pour se voir emportée par le maître des lieux. La porte du jardin d'hiver s'ouvre. Seuls les murs protecteurs de l'imposante batisse peuvent voir passer dans le couloir le couple d'amants. La porte du donjon se referme derrière eux et ne laisse s'échapper que murmures, rires complices et soupirs extatiques...
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Icon_minitimeVen 21 Déc - 2:18

[Lundi 26 novembre 1455, Chateau du Lavardin]

kirah a écrit:
[Petit matin, cour basse]

Petit matin, à peine une clarté qui pointait au loin, là bas, plus bas.... provenant du village du chateau.
Silhouettes qui s'agitent, eclats de voix et... une troupe de bohémiens qui se rassemblent. Parmi eux, une d'entre elle détonne.
Si l'habit et la pose sont bien ceux des Roms, la démarche hésitante, frele presque ne leur correspond pas. Les jupes se superposent, les cheveux se sont dénoués, le corsage s'est agrémenté de quelques sequins... la tenue est belle.

Ah la duchesse ! Ce sourire il est bien plus dû à l'aventure qui s'annonce pour leur retour chez eux, qu'au départ de ce chateau où elle a trouvé ce qui convenait à son appétit retrouvé. Mais pas uniquement son estomac qui fut rassasié....
D'ailleurs si le sourire est présent, le regard est gourmand lui... oui da ! ce retour s'annonce au mieux.

Un coup d'oeil à la tour du donjon un peu plus loin, leur hote... la mission....
Sourire taquin cette fois-ci. Pippa, la brave Pippa lui a conté l'issue de la recontre avec la Dame Blanche....
Peut etre aurait-elle du écrire un mot supplémentaire... pour remercier comme il se devait de l'hospitalité recue... bien qu'imposée à l'initiale.
Peut etre.... oui, ils se recroiseront surement, elle a secrets à lui arracher après tout !
LLyr a écrit:
[Petit matin, Chatelet]

Au passage de la cariole bohémienne...

L'homme est habillé de manière étrange et fort peu européenne, la soirie et et le tissu de couleur claire, creme avec des touche de noir semblait nénamoins chaud dans l'atmosphere enneigé du matin, mais nul dans les garde ne semble y prestait attention comme si cela était chose commune. Les Jumelles passées dans le obi (ceinture) de soie, le mon (écusson clanique) en forme de de cygne ou de héron sur la poitrine et dans le dos, il observe l'arrivée de la cariole bohémienne.

Celle-ci s'ébranle pour sortir du Castel. Il leve un main et un garde la héle


Halte-là !

L'homme s'approche pour deviser
*sourrire franc* Hola gens du voyage vous nous quittez de si bon matin ?
*sur le ton des amis* Il me serait fort peu agréable de vous laisser partir sans present de remerciement de vostre venue.
*taquin* Commençons par la proprietaire de la roulotte, à tout seigneur tout honneur. Dame Zivapa, pour vos arts et vostre gentillesse, veuillez je vous prie recevoir ces deux pots de faïence dont le contenu me fait dire qu'ils vous sont manquants (de la farine blanche et du sucre de canne)
*sourrire amusé* Pour vos cousins j'ai pensé qu'un bon panier repas et de quoi tenir plusieurs jours en chouquettes, calva et autres cochonailles vous ferez plaisir. Oh j'ai oublié la recette... une autre fois peut etre...
En parlant d'autre fois

*LLyr, puisqu'il s'agit bien de LLyr, sort de sa manche 3 fibules (des épingle pour accorcher les manteaux) en forme de Rose fiché d'une épée le tout en bronze*

Ceci est une énigme qui se trouvera sa solution dans un avenir plus ou moins proche. Ce jour là, si le coeur vous en dit et que l'aventure vous tente, ceci vous servira de clef.

*Puis s'écartant*
Que vostre voyage soit serien et propice. Par la Rose et l'Epée, que Dieu vous garde.
vinkolat a écrit:
Le cousin Rom sauta à bas du marche-pied qui facilitait l'accès à la porte arrière de la roulotte.

Chemise blanche ouverte et foulard écarlate noué autour de son cou tranchait sur sa vêture toute de noir faîte : pantalons étroit de grosse toile aux jambes plongées dans bottes de cuir fatigué, veste de drap au revers cousu de sequins tintinabulant dans le mouvement, et chapeau de feutre. Les bords tombant de celui-ci concourrait avec de longs et fins cheveux d'un noir de jais à porter ombre sur le visage de l'homme, sans parvenir tout-à-fait à dissimuler une peau bien trop pâle et des yeux bien trop bleu et joyeux pour quelqu'un de sa race.

L'idée de regagner la Normandie déguisé en Roms en compagnie de Zivapa lui d'abord parue surprenante. Séquelle du coup reçu sur la tête, peut-être ? Quoi que, ... De ce qu'il avait pu en observer depuis son arrivée au Castel, la réorganisation des idées et envies de son amante semblait la porter porter en direction fort enthousiasmante.
D'un sourire, il avait donc acquiessé. Puis s'étaient lancer ensemble et à corps perdu dans l'importante tâche qui consistait à se confectionner vêture la plus convaincante possible.
Ce qui ne se passa point sans maintes dévêtures, poussés qu'ils étaient par souci du détail... et appétit que chouquette ne rassasie pas.

Kirah se saisit du panier de victuailles. Point de recette, leur hôte n'avait pas menti, dit le grognement qu'elle fit entendre en en déposant la couverture.
Vinkolat examina alors le bijou que lui avait tendu Llyr. Une rose... Même fichée d'une épée, celle-ci lui en évoquait une autre, dont le mystère n'était pas moins grand que celui que le Duc laissa planer autour de son don. La pièce était telle qu'il les appréciait, où travail irréprochable conférait valeur, et non accumalation de matériaux précieux agencés sans goût ni talent. Il l'épingla au revers de sa veste, non sans chercher à imaginer quelle porte elle pourrait bien ouvrir un jour...
Il releva la tête vers le Duc : Zivapa devait se sentir bien seule à ne point être déguisée, même si l'insolite tenue du maître des lieux avait étrangement quelque chose de martiale. Et sur l'épaule quelques cheveux bien trop long pour être ducaux, aussi. Ce qui tira à Vinkolat un sourire amusé, tandis qu'il tendait la main pour le remercier.


- Bakht tu ke, gadjo, qu' la Chance t'accompagne à hauteur d'ton hospitalité. Et si Dam'Fortune le veut, pour sûr qu'on servira d'nos clefs.
dit-il, entrant dans son personnage avec conviction. Et amusement plus grand encore lorsqu'il ajouta en sautant sur le marche-pied
-Assez jacqueté, les fem'! Si l'route sait où elle va, elle ira pas sans nous !

Un peu plus tard, assis sur le bord de la roulotte qui cahotait, les deux nouveaux Roms laissaient défiler derrière eux le chemin qui les mèneraient hors de Touraine. Kirah grignottait, et au rythme qui était le sien, nul doute que les chouquettes ne verraient jamais autre province. Vinkolat lui, semblait plonger dans ses pensées, jusqu'à ce qu'il relève la tête, et interpelle son amie.

- Si on veux être crédibles, il va falloir travailler l'un ou l'autre talent pour accompagner notre déguisement, non ?
Signe annonciateur dans sa voix de quelque chose qu'elle connait. Elle sourit ...
- Tu crois que je pourrais lire l'avenir ? Je suis doué, tu sais ...
Elle sait. Il est si prévisible pour elle, mais ... Son regard est gourmand.
- Tiens, là, je lis dans les étoiles ... qui viennent de s'allumer dans tes yeux, que les chouquettes vont connaitre quelques répis dans les heures qui viennent !

Dans deux éclats de rire, le panier fut refermé, de même que la porte arrière de la roulotte, qui poursuivit sa route un peu plus cahotante.
Ce retour s'annonçait au mieux.
Petitangelot a écrit:
[Petit matin, Chatelet]

Alors que la cariole avait déjà quitté l'enceinte du chateau et disparaissait petit à petit au loin. Des pas de course se font entendre à travers la cour... Le bruits des pieds sur la pierre résonnent contre les murs et se rapproche de la grande porte dont la herse était encore soulevée. Les pas s'immobilisent avant de la passer...
Essoufflée, habillée à la va-vite (chemise dont tous les boutons ne sont pas fermés, tresse de cheveux rapidement faite, ceinturon de la dague à la main,...), Mel regarde la minuscule silouette de la roulotte qui s'efface sur la route au loin. Respirant la bouche entrouverte, laissant s'en échapper un souffle dont la vapeur d'eau se condensait aussitot à l'air libre, sans veste, la louve recroqueville les bras autour de sa poitrine pour contrer le frisson qui venait de la parcourir. Elle tourne alors la tête sur le coté, pour apercevoir Llyr qui n'était pas encore rentré. Elle lui adresse un regard sincère et calme mais teinté d'un peu de regret, de déception. Le "Et les voilà partis!" qu'elle semblait vouloir lui dire trahissait tout autant sa joie de les voir reprendre la route ensemble et le coeur léger, que son agacement et l'inquiétude de ne pas être de l'escorte ou encore le regret de ne pas les avoir saluer une dernière fois (peut-être avant longtemps).

Laissant là ses états d'âme pour faire confiance à sa Capitaine, la louve se retourne alors pour retraverser la cour, se réchauffer un peu et aller se vêtir de manière un peu plus adéquate. Un nouveau sourire à Llyr, proche et malicieux... Elle reprenait sa place de Lieutenant même si, silencieusement, elle gardait bien précieusement le souvenir de la soirée et de la nuit dont seuls les murs de ces lieux avaient été témoins.
LLyr a écrit:
[Petit matin, Chatelet]

LLyr qui avait assisté au départ de la roulotte et commençait à s'en retourner quand il avait vu débouler Mel à toutes bringues et peu chaudement vétue.

L'Air de rien, il prit sa cape fourrée sur son bras et alla à sa rencontre.
En moins de temps qu'il en faut pour être dit il la lui mit (la cape) sur les épaules et la ferma autour de son cou.


Vous allez attrapper la malemort à être aussi peu couverte Lieutenant, acceptez que je ne vous vois point souffrir.

*clin d'oeil complice,
un clac de fermeture,
une fibule,
la meme que pour les
cousins roms mais d'argent cette fois, un sourrire,
un autre plus enigmatique cette fois,
une pointe de tendresse,
il tend son bras pour être pris*


Que diriez vous d'aller déjeuner ? C'est que tous ces evenements m'ont donné faim, pas vous ?

*Puis plus loin, plus bas, sur la route de Logis des invités, sa Main se pose sur la sienne *
Tu les reverras ne t'en fais pas, et peut être mesme plutot que tu ne le penses. C'est normal de s'inquieter tu sais, c'est meme plutot rassurant en un sens remarque... Allez viens allons nous remplir l'estomac si tu veux être en forme après.
Oh pendant que j'y pense, garde la cape et surtout la fibule, je te les offre, je m'en voudrai d'etre la cause d'une gelure.
*air taquin* Cela sera dommage d'abimer un si joli petit c.. corps. *rire*
Petitangelot a écrit:
[Petit matin, Chatelet]

La jeune femme a déjà la cape sur les épaules lorsqu'elle se retourne et que Llyr est près d'elle. Naturellement, elle aurait bien contredit son geste et tenu bon dans le froid jusqu'à l'intérieur (esprit de contradiction oblige^^) mais le contact de la fourrure sur ses épaules est si plaisant qu'elle se retient finalement de réagir.
Un sourire amusé du vouvoiement, et de malice lorsqu'il lui ferme la cape autour du cou.
Elle le voit alors lui présenter une fibule d'argent. Les détails de la confection, la manière dont le métal avait été travaillé, la représentation de la rose jointe à l'épée, le brillant de l'argent... L'objet était particulièrement beau et à lui seul intriguait la curiosité de l'origine de sa confection.
Regard suspicieux mais souriant à Llyr qui lui tend le bras... Mel fixe la fibule au col de la cape puis glisse son bras dans celui du duc.


LLyr a écrit:
Que diriez vous d'aller déjeuner ? C'est que tous ces evenements m'ont donné faim, pas vous ?
Acquiessement de la tête. Sourire rougissant mais sûr à l'allusion.
Tendresse plaisante et partagée.

Plus loin, le contact d'une main douce et chaude contrastant avec le froid de l'hiver. Mots doux et réconfortants. Allusion à un temps proche, singulatié du message.


LLyr a écrit:
Oh pendant que j'y pense, garde la cape et surtout la fibule, je te les offre, je m'en voudrai d'etre la cause d'une gelure.
*air taquin* Cela sera dommage d'abimer un si joli petit c.. corps. *rire*
Main libre qui se referme sur l'ouverture du manteau pour le serrer et le fermer plus encore. Nouveau message ("surtout") à propos de la fibule. Intrigue du secret qu'il semble agiter devant son nez. Pas envie encore de reprendre le dessus et de le questionner, mais envie de profiter des derniers moments avant le départ pour le Maine.

A la taquinerie qu'il lui lance, elle répond du coin de l'oeil et d'un sourire tout aussi en coin. Lèvres qui se plissent et se pincent au souvenir de la nuit. Avant-bras qui serre le coude protecteur contre son sein (allusion à ce qui est maintenant à nouveau caché sous les vêtements). Regard franc et souriant. Rappel de sensations partagées qui laisse alors sortir un rire conjoint alors qu'ils s'approchaient de la porte de la grande salle voutée où il avait diner la veille.
LLyr a écrit:
[Petit matin, entre Chatelet et le Vieux Logis]

La passerelle passée et sa salle de garde, la Tour du Capitaine derriere, ne restait que quelques pas avant l'Escalier d'honneur et Salle voutée. Personne aux alentours, à part un couple bras dessus bras dessous. Aucun témoin, à part un chien massif qui vient quémander une caresse avant de repartir en trottant, l'air satisfait.

L'homme s'arrete dans sa progression juste avant la porte. Son bras pris se déplie à peine pour passer sous le manteau et attire à lui la femme à ses cotés, contre lui, tout contre lui.

Un échange de regards complices qui suspend le temps dans un battement de coeur, la chaleur de deux corps qui mesme à travers les vetements se melent et s'appellent.

Un baiser long et langoureux donné par plaisir, par envie, un autre échange de regards qui en dit long sur le passé, le present et l'avenir. Derniers moments où ils seront seuls l'un avec l'autre, l'un contre l'autre.

Une caresse sur joue du dos puis de la paume de la main.
Un doigt qui passe sur l'arete du nez en sourriant.
Front contre front, un dernier moment d'intimité passé suivi d'un dernier baiser passionné.


Pour ne pas que tu m'oublies trop vite...
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Icon_minitimeVen 21 Déc - 17:44

Petitangelot a écrit:
[Petit matin, entre Chatelet et le Vieux Logis]

La passerelle passée et sa salle de garde, la Tour du Capitaine derrière, un grand chien qui passe...

Le bras qu'elle tenait qui l'enlace, l'amène à lui... Elle se laisse aller au caprice avec délice. Une respiration profonde, la chaleur du contact, le baiser qui semble les étouffer d'attirance gourmande. Des regards qui dénudent mieux que n'importe quel geste.
Délicieuse caresse sur son visage. Tendresse profonde, sentiments francs et sincères.

Mais plongée dans les yeux du cygne, la louve y décèle peut-être déjà la mélancolie du retour dans le monde des hommes et du départ. Sourire réaliste de la jeune femme: ils savent tous deux que ces moments à part ne peuvent être éternels, ce qui fait d'ailleurs toute leur valeur.
Un doigt qui descend l'arrête du nez fin. Ils sourient tous deux à nouveaux de connivence soupirante. Front contre front, ils semblent échanger autant de sincérité tremblante que de voeux de loyauté sans pareil. Un dernier baiser enflammé.


LLyr a écrit:
Pour ne pas que tu m'oublies trop vite...
Attendrie, elle sourit. Elle est touchée et presqu'impressionnée de ce soucis... Elle lève une main pour déposer doucement son index sur les lèvres de Llyr et les maintenir closes. Inutile de plus de mots qui travestiraient ce que disent les yeux et le coeur. Oublier, elle ne pourrait pas.

Le doigt quitte les lèvres pour laisser la paume caresser à son tour le front puis la joue du cygne. Ensuite, souriante, le coeur léger de ce qu'ils partageaient (elle ne voulait pas se laisser aller à un abattement inutile et pénalisant), elle se replace à coté de lui, glisse à nouveau son bras dans le sien pour monter les escaliers et entrer dans la salle.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Icon_minitimeLun 24 Déc - 14:41

LLyr a écrit:
[Salle Voutée]

De nombreuses personens étaient déjà habillées pretes pour le départ, le pain blanc chaud arivait sur les tréteaux dressés à cet effet. On faisait mesme gouter du VIn d'Arabie (café) au hote certain à la premiere gorgée faisait uen telle grimace que cela était drolastique, d'autre y rajoutait sucre ou miel en en finissait leur bol.

LLyr qui connaissait le pouvoir energisant et stimulant du breuvage prit dans une bouilloir à l'écart un liquide tout aussi sombre mais bien plus parfumé, du Thé Noir avec des ecorces d'oranges dit il à Mel. Puis il pris conchonnailles et fromages sur un tranchoir avant de s'assoir au milieu de ses hotes.


Bonjour, à tous, je vois que c'est le grand Départ.
J'espere que vostre séjour vous aura été agréable.
En partant prennez chacun un panier. ils contiennent de victuailels pour plusieurs jours afin que vous en soyez point retardés avec la logistique.

Je viendrai personnellement vous saluer à vostre départ.
Petitangelot a écrit:
[Salle Voutée]

Poussant la porte devant elle pour la laisser passer au devant, la louve lache alors le bras du duc pour entrer dans la grande salle.
Rapidement, elle repère du regard ses deux soeurs auxquelles elle adresse un sourire de salutation. Petit effort pour ne pas laisser transparaitre (toutes^^) les raisons de son absence de la veille.
Tout le monde semblait avoir déjà préparé bagages pour repartir et la lieutenant se dirige à son tour vers la table où reposait tous les vivre pour le petit-déjeuner et se sert une assiette.


LLyr a écrit:
...du Thé Noir avec des ecorces d'oranges
Mel acquiesse de la tête et s'en sert un verre: le jus d'oranges qui lui avait fait gouté la veille lui avait donné goût à ce fruit.

Le plus naturellement du monde, elle va ensuite s'assoir auprès de ses deux soeurs. Elle pose l'assiette sur la table, décroche la cape de fourrure de ses épaules, la dépose sur le banc à coté puis s'assoit auprès d'elle.
La jeune femme paraissait de très bonne humeur. Souriante, elle ne semblait cependant pas gênée des questions qui pourraient lui être posée.
Llyr salue alors tous les convives et invite chacun à se servir d'un panier pour le trajet.
Pendant tout ce déjeuner, Mel discute avec Kali et Bitter de ce qui les attendaient et du contenu des consignes que lui avait donné Kirah avant de partir.


Toute la région s'ébranle. L'Anjou, la Bretagne s'agitent et le Domaine Royal s'inquiète. Nous devons rejoindre Montmirail où nous rejoindrons ns autres soeurs et les chevalier de la Licorne.

Aucun regard vers Llyr (même si elle en avait envie), le laisser profiter des autres convives.
Le repas terminé, Mélissande se lève, reprend la cape de fourrure sur le banc voisin et la passe sur ses épaules. Ses soeurs étaient presques prêtes, elle devait également s'apprêter à repartir.Un regard vers Llyr qui était en grande discussion avec d'autres. ne pas le déranger, s'effacer. Elle quitte la salle et se dirige vers la chambre où le reste de ses affaires avaient attendu là toute la nuit. Elle range les maigres effets dans les fontes avant de redescendre vers l'écurie et de seller son étalon bai.
Elle replie ssoigneusement la cape offerte pour la ranger dans les fontes et choisit plutot de se couvrir de son mantel de voyage qui avait déjà bien vécu, qu'elle referme cependant avec la fibule d'argent.
Le cheval était presque près, l'épée dans le fourreau attaché à l'arrière de la selle. Vérifier le sanglage avant de sortir de l'écurie pour aller dans la grande cour.
LLyr a écrit:
[Basse Cours]

Au départ des Dames Blanches, quelques temps plus tard...
LLyr arrive avec une fonte sur l'épaule et un paquet sous le bras

Et bien c'est le grand départ ?
Le Lavardin va être bien vide d'un coup. *sourrire*
J'espere que tous et toutes avait bien de quoi vous sustenter pendant vostre voyage.

Passant à coté de Mel, LLyr déposa les fontes et le paquet sur la croupe du Cheval.
Vous avez oublié ça ma chere, il ne faudrait pas non plus croire qu'en oubliant ses affaires vous aurez le droit à plus de chouquettes que les autres *clin d'oeil taquin qui contredit le ton moqueur*.

Je vous souhaite à tous et à toutes une bonne route. Par la Rose et l'Epée, que Dieu vous garde.

Mel decouvrira que ses fontes renferment une étrange panoplie, enfin étrange pour le commun des mortels et non pour elle qui l'avait revetue la veille au soir. Le paquet sortie du sac était un coffret long comme une épée et peu large, laqué, à l'estampille (mon) du Cygne, renfermant dans un écran de velour un bokken au tsuba du Cygne.
Petitangelot a écrit:
[Basse Cours]

De dos lorsque Llyr approche vers les Dames Blanches prêtes au départ, Mel se retourne et lui rend un sourire amusé à l'évocation du vide relatif qui allait envahir le Lavardin.

Llyr a écrit:
J'espere que tous et toutes avait bien de quoi vous sustenter pendant vostre voyage.
La louve lui adresse un sourire satisfait en tapotant sur une des fontes bien remplies de ces vivres. Elle fait à nouveau face au flanc de son cheval pour achever de vérifier la fixation des fontes lorsque Llyr dépose les siennes sur la croupe d'Arès.

La jeune femme lui adresse alors une regard souriant et intrigué.


Llyr a écrit:
Vous avez oublié ça ma chere, il ne faudrait pas non plus croire qu'en oubliant ses affaires vous aurez le droit à plus de chouquettes que les autres.
Pas un mot mais nouveau sourire de la guerrière épicé d'un regard malicieux: elle avait fait preuve d'une toute autre gourmandise.
Au lieu de regarder de suite ce dont lui faisait cadeau Llyr, elle fixe ces nouvelles fontes aux premières et glisse le coffret dans une toile avant de le fixer à l'arrière du troussequin.
Un page vient ramener les armes abandonnées à l'arrivée au chateau, la veille. Mel reprend son petit ceinturon à dague et le passe à sa taille (son épée est fixée à la selle près du coffret).
En silence, Mel adresse un signe de la tête à ses soeurs pour assurer qu'elles étaient toutes prêtes, puis d'un mouvement souple, se met en selle.


Llyr a écrit:
Je vous souhaite à tous et à toutes une bonne route. Par la Rose et l'Epée, que Dieu vous garde.
Nouveau regard à l'hôte, au duc... Regard sympatique, reconnaissant. Tenant ses rennes de la main droite, elle passe les doigts de la main gauche sur la fibule d'argent qui retenait sa cape. Regard de connivence mais toujours curieux du secret autour de la rose fichée de l'épée.

D'une pression des talons, Mel met son cheval au pas puis au trot, suivie de ses soeurs, se dirigeant vers la grande herse. Des saluts de la tête pour dire au revoir aux autres invités qui allaient également bientot remercier le duc.

Mais avant de passer le dernier mur, la lieutenant fait pivoter Arès brusquement laissant ses soeurs passer devant elle. Elle retient son cheval un instant sur place. Celui-ci s'énerve un peu, piaffe d'être obligé de rester là alors que ses homologues se sont engagés sur le chemin.
De loin, Mel adresse un dernier regard à Llyr. Regard avivé de la passion qui les avait animé, du regret de partir et de la promesse du revenir un jour.
Elle pose sa main gauche toujours libre sur son coeur, puis la porte à ses lèvres avant de mimer une révérence du bras.
Une dernier sourire complice puis le demi-tour du cheval qui galope pour rejoindre les deux autres, sans que la cavalière ne se retourne plus.


Dernière édition par le Mer 23 Jan - 15:35, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Icon_minitimeVen 28 Déc - 13:18

Morkar a écrit:
[Salle Voutée]

Morkar descendit tôt, lui aussi, ce dernier matin. Après avoir pris quelques heures, qui s'étaient fortement allongées, de repos, il devait maintenant songer au départ. Le retour en Normandie, les douleurs qu'il devait revoir, la fin d'une trêve...

Il mangeait sobrement, grignotant un morceau de pain avec quelques fruits séchés, attendant qu'on lui apporte une boisson chaude. Il s'assit sur un banc, songeant à ce qu'il avait dans ces dernières semaines parcouru. Il devait, il l'avait promis, parler avec Llyr de quelques discussions qui ne pouvait souffrir de délais. Il regarda le mur. Il avait demandé à ce qu'on dise au Maître du Castel qu'il l'attendait.
LLyr a écrit:
[Salle Voutée]

Remontant de la basse cours apres le départ du détachement de Dames Blanches (aaah ses baisers, son sourrire... son parfum, debussy et le clair de Lune...) comprend qui peut, l'on avertit que le duc Morkar se trouvait pénautement sur un banc à l'attendre.

L'on me dit que vous m'attendiez ?
Remis de vos émotions d'hier Messire ?
Pas trop les cheveux qui rentrent dans le crane ? *sourrire malicieux*
Morkar a écrit:
- Fort heureusement, je n'ai pas l'usage de mal réagir après mes excès. Donc ui, un peu usé, mais point encore aplati. J'aurais donc aimé vous revoir, avant de partir, pour que nous puissions discuter. Je vous en prie, prenez place à coté de moi. Vos gens m'ont aimablement proposé à manger et ce curieux brevage qu'est le Vin d'Arabie.

Il en but une rasade, grimaçant ensuite...

- Il n'y a que les Maures pour boire chose pareille...

Hum...

Ainsi donc, je suis le dernier à partir ?
LLyr a écrit:
[Salle Voutée]

Voyant la grimace au gouté du Vin d'Arabie
Vous avez de la chance que vous ne réagissez pas à vos exces... je vous l'aurez salé sinon. Le goût en serait devenu exécrable, mais en cas de gueule de bois c'est trés efficace.

Citation :
Ainsi donc, je suis le dernier à partir ?
Je le crains fort oui.
Mais vous m'attendiez pour une raison précise peut etre ?
Morkar a écrit:
- Pour la discussion...

Mais aussi pour vous parlez de ce que nous avions abordé, tantôt, alors que nous nous étions retrouvés non loin de cette même salle. J'aimerai qu'on... Comment dire ?... confirme certains choses. Comme vos intentions, vos désirs et comment nous pourrions nous... associer...


Il mangea un morceau de pain, heureux de faire disparaitre ce goût affreux de cette eau de roche.

- Sommes nous toujours d'accord sur vos souhaits de créer... une dynamique ?
LLyr a écrit:
[Salle Voutée]

*Amusé*
Ah pour ça !

LLyr sort de sa poche une autre fibule d'argent en forme de rose fichée d'une épée.

J'avais idée de vous la remettre à vostre départ mais puisque nous parlons de... la dynamique en question autant vous la remettre maintenant. Elle est le sésame qui vous permettra d'entrer dans les loges si vous le souhaitez bien entendu.

Vous connaissez déjà les tenants et aboutissants de la chose, ne reste plus que les détails à vrai dire. Si vous avez des questions c'est effectivement le moment.
Morkar a écrit:
- Des questions ?

Il regarda un temps l'épingle d'argent que venait de lui donnait le Duc. Il sourit à cette invitation qui était à la fois formelle et libre, protocolaire et incongrue. Il passa le fibule au sol de sa chemise. Elle trouverait une place de choix sur son mantel.

- Voici la première... A quoi vais-je vous servir ? Nous avons un dessein assez commun, mais comment je peux vous aider ?
LLyr a écrit:
[Salle Voutée]

*Serieux *
Citation :
A quoi vais-je vous servir ?
Me Servir ? Quelle drole de question ... Il ne s'agit pas de Me servir, mais de nous entraider dans un but commun. J'aurai un mission pour vous, mais mesme cela est discutable entre nous si vous jugez que vous ne vous en sentez pas ou plus capable.

Je voudrais que vous soyez un des 22 pilliers de cette dynamique comme vous l'appellez.

Nous avons beosin d'un Bateleur, d'un as, d'un magicien, d'une personne qui serait avant tout être un idéaliste, avec ce que cela comporte d'impétuosité et de manque de réalisme. Il est chargé de faire de la pédagogie, d'enseigner, d'éveiller les personnes à certaines valeurs et du recrutement.
Cette mission vous sierez t elle ?
Morkar a écrit:
- Enseigner, voici un programme qui me sied, certes oui !

Il sourit, puis reprit une rasade de ce Vin, qui lui arracha une nouvelle grimace.

- Je serai heureux, Monde, de vous aider dans ce cas. J'aurai grand plaisir, je vous l'assure, de venir à votre aide en tenant ce rôle d'As ou de Magicien. Nous aurons alors, j'en suis tout aussi certain, maintes occasions de faire de choses... grandes espérons le...
LLyr a écrit:
[Salle Voutée]

Je prefere le terme de Bateleur *sourrire*.
Je suis fort aise que vous acceptiez cette mission, ne vous reste plus qu'à vous y mettre * rire*
Morkar a écrit:
- e vous en prie...

Il le va la main, impérieux.

- Nul homme ne saurait prudemment partir dans pareil quête sans avoir au préalable manger avec complétude. Je ne suis point homme sans foi, ma mon foie aussi à son mot à dire.

Il se risqua à reprendre une rasade du Vin d'Arabie qui était, décidement toujours aussi infect sur sa langue. Il reposa doucement son verre sur la table et se tailla un gros morceau de pain. Baladant ensuite sa main par dessus les mets, il choisit de répandre sur sa tranche un peu de fromage, et prit ensuite un fruit étrange qu'il avait déja vu dans ce chateau, servi par le Duc.

- Ainsi donc, qu'il soit connu de nous autre, je serai le Bateleur. J'aurai l'oeil ouvert, où que le Créateur m'envoie passer la suite de ma vie, vers toute personne, tout homme ou femme, capable de répondre à nos aspirations. Soyons certains que cça prendra du temps, mais nous sommes patients...
LLyr a écrit:
Nous avons effectivement tout nostre temps. Rome ne s'est pas faictes en un jour. Je vous fais confiance pour savoir que la Qualité prime sur la quantité. Vous ai je déjà parler de celui qui sera le Pendu ? Il ya aussi une troisieme personne de nostre connaissance qui pourrait nous rejoindre si le coeur lui en dit. Mais je ne sais pour le moment qu'elle mission lui confier. Cela est encore trop frais dans ma tete et mon esprit pour que j'ai suffisament de recul sur elle.

Je vous vois manger avec apéptit, vous avez raison, de toutes façon je vous confierai des panier repas pour vostre départ et peut etre quelques calissons et autres sucreries pour Gabriel, mais ne le dictes pas à sa sainteté sinon elle hurlerai à la gourmandise *rire*
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Icon_minitimeMar 1 Jan - 20:03

Morkar a écrit:
- Une tierce personne ? Et qui donc ?

Il saisit alors un nouveau fruit, et se mit à le découper...
LLyr a écrit:
Vous le connaissez je pene au moins de nom il s'agit de Romuald de Vaisneau.
Morkar a écrit:
- En effet, ce nom ne m'est pas inconnu. L'ai-je rencontrer au cours de Joutes ? Ou dans les coursives des salons et lieux de travail parisiens ? Je ne saurais dire, en vérité, mais ce que je sais, c'est qu'il dispose d'une réputation de sérieux. Le savoir, en outre à vos coté, tend à prouver qu'il est effectivement sérieux. Il sera probablement charmant de le rencontrer, lorsque l'occasion viendra.

Il reprit un peu de pain, avant de poursuivre.

- Nous avons beaucoup de choses, certainement, à faire. Mais il faudra, nous sommes d'accord, procéder par ordre et méthode. Puisque mon voyage de retour me donnera le temps de penser, songez vous donc à nous faire réfléchir sur une chose en particulier ?
LLyr a écrit:
Et bien pour vous répondre franchement dans tous ces lieux à la fois à vrais dire.
Citation :
Le savoir, en outre à vos coté, tend à prouver qu'il est effectivement sérieux.
Vil flatteur *rire* J'aurai dit le contraire plutot : que sa présence est gage du serieux de la "dynamique".

Citation :
Mais il faudra, nous sommes d'accord, procéder par ordre et méthode.
opine du chef

Citation :
songez vous donc à nous faire réfléchir sur une chose en particulier ?
Vous avez deja une mission lourde à porter et de très longue échéance. Il nous faut trouver encore 19 perles rares pour les Lameset une dizaine d'autre pour les quatre bases de la dynamique.

Je pense que rien que cela devrait vous occuper déjà pas mal. Bien entendu nous resterons en contact afin de parfaire les objectifs et missions des Lames dans la Dynamique.
Morkar a écrit:
- Je vais... chasser ces perles, et lorsqu'un nom apparaitra, nous en parlerons par le truchement de quelques courriers. Aussi donc, si vous le permettez, une fois ma collation terminée, je prendrais la route pour m'en retourner vers la Normandie. Nul doute que nous nous retrouverons sous peu... à Amboise peut-être ?
LLyr a écrit:
Vous avez maintenant la clef il n'y a donc aucun soucis coté communication.
Pour le reste, je vous souhaite bon voyage et Par la Rose et par l'Epée que Dieu vous garde.
Revenir en haut Aller en bas
Mélissande
Habitante des lieux
Mélissande


Nombre de messages : 977
Age : 42
Localisation : Argonne
Date d'inscription : 03/07/2006

[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Icon_minitimeLun 7 Jan - 14:07

Petitangelot a écrit:
[Dans le camp des Licorneux/Dames Blanches à Montmirail]

La sortie de Touraine s'était faite sans encombre pour les trois Dames Blanches. Arrivées à Montmirail, elles avaient rejoind leurs soeurs dans le campement aux portes de la ville.

Le soir de leur arrivée, Mel se retrouve seule à coté du feu qu'elle avait allumé au devant de la tente qu'elle occupait avec d'autres. Assise sur la cape qu'elle avait déposée au sol, elle ouvrait les fontes que Llyr lui avait remises et y découvre le
kendogi et le hakama qu'elle avait porté lors de leur "duel" dans le jardin d'hiver. Elle sourit, revoyant le regard taquin qu'il lui avait lancé en déposant les fontes sur son cheval.
Rangeant précieusement les vêtements dans les fontes, elle poigne alors dans le grand sac dans lequel se trouvait une longue boite étroite. Elle défait les liens qui maintenaient la protection et découvre le grand coffret de bois laqué. Elle regarde un instant le bois brillant avant de l'ouvrir, très intriguée. Dès qu'elle aperçoit le
bokken ses yeux s'ouvrent grands de surprise et d'ébahissement. Ne voulant pas attirer l'attention, elle ne le sort pas du coffret mais laisse courir doucement ses doigts le long de l'arme de bois. Puis un sourire enchanté illumine sont visage... elle aurait à revenir en Lavardin pour qu'il lui apprenne cet art de combat.

Jalousement, elle range et cache ces présents parmis ses maigres affaires avant de prendre le dernier morceau de saucisson qu'il restait du panier de vivre emporté, et de se coucher sur sa cape pour observe le ciel. En plein hiver, la nuit se faisait froide mais dégagée. Elle reste ainsi immobile et pensive un bon moment avant de rentrer dans la tente et de s'endormir.


Dès le lendemain, la lieutenant reçoit ordre de mission et doit rejoindre seule Mayenne, à l'autre bout du Maine.
Avertie des troupes ennemies qui s'étaient introduites sur le territoire, pendant les quatre jours de cheval, elle doit déployer maintes ruses pour éviter les mauvaises rencontres et ne pas se faire repérer.
Evitant d'entrer dans les villes pour assurer sa discrétion, elle n'apprend pas que Mayenne a été prise d'assaut et est maintenant sous contrôle de dissidents bretons. Alors qu'elle était aux portes de Mayenne, dès qu'elle quitte le sous-bois sans plus de précautions, elle est assaillie par une troupe de mercenaires.
Epée sortie, elle se défend. Impossible de s'expliquer. Elle ne comprend pas pourquoi ils la prennent à parti sans savoir qui elle est. Défense enragée (elle tue peut être trois ou quatre bretons) mais particulièrement déséquilibré. Elle finit par être submergée et tombe sous les coups. Le cheval en fuite, inconsciente, les guerriers gloussent grassement de leur prise et bavent d'imaginer le dessert auquel ils allaient pouvoir gouter.

Bien piètre état que celui dans lequel Mel est découverte le lendemain par deux voyageurs. Agonisante, ils l'emportent cependant avec eux et la dépose à Blois où se trouvait toute une garnison de soldtats champenois.
Meurtrie, battue, souillée... difficile convalescence que celle qui s'annonce.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...   [1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille... - Page 2 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
[1455/11/17-27, Blois-Vendôme] Qui dort dine, qui s'éveille...
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» [1455/11/29-12/31, Blois] Convalescence à Blois
» [1455/02/23, Compiègne] Rencontre Mélissande-Golitor
» [1455/07/17, Sainte-Ménéhould] Une journée en enfer
» [1455/06, Argonne] Le champ d'une âme
» [1455/05/21, Argonne] Bas les masques!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Relais d'Argonne :: Quartiers de Mélissande :: Dans le fond d'un grand coffre-
Sauter vers: